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 I really can't believe my eyes (Danny&Eilidh)

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Message(#)I really can't believe my eyes (Danny&Eilidh) EmptyJeu 17 Déc 2015 - 20:59

I really can’t believe my eyes…

feat. Danny & Eilidh


S’il y a bien une chose qui m’énerve dans mon boulot, c’est lorsque je vais chercher un de mes suspects et que ce dernier se carapate sous mes yeux avec l’idée de me semer. J’aime bien courir en temps normal, ça maintient en forme et ça me permet aussi de me vider la tête. Mais courir après un suspect, c’est assez différent, et selon les cas, c’est même dangereux. En tant que détective de police, bien évidemment qu’il y a de nombreux aspects dangereux, et généralement j’évite de penser qu’en coursant un suspect, je peux potentiellement finir renverser par une voiture. D’ailleurs, aujourd’hui ça ne m’est pas arrivé, mais ça ne m’a pas non plus empêché de finir aux urgences à la fin de la course. Il a fallu que je me batte avec ce petit con, et j’en ressors avec quelques blessures sans gravité, mon suspect aussi. C’est la raison pour laquelle je suis présentement à l’hôpital, pour qu’on se fasse soigner l’un comme l’autre. Je m’en serais passée, mais les ordres du chef sont difficilement discutables quand il menace de me virer… Je l’entends encore m’engueuler au téléphone peu de temps après l’arrestation, et me dire que j’ai intérêt à me grouiller. À tes ordres, chef…

Nous y sommes à ce foutu hôpital, l’un comme l’autre. Parce que je n’ai aucune envie d’avoir à lui courir après une seconde fois, mon suspect est solidement menotté, et il n’est pas prêt de se refaire la belle tandis qu’on s’occupe de mes blessures avant les siennes. Ce petit con m’a ouvert la lèvre et l’arcade lorsqu’on se battait. J’ai aussi une légère coupure à l’aine, dire que j’ai failli m’empaler sur ce bout de métal, heureusement c’est superficiel, mais ça me vaudra peut-être une cicatrice de plus. Peu importe… « Vous pourriez peut-être le détacher, que ce soit plus simple pour moi. » Me maugréa une infirmière qui venait finalement s’occuper de mon suspect. Puisqu’on est passablement en train de me faire mal pour me soigner, ma patience est assez limitée et le ton de la dite infirmière me plait moyennement. « Ça ne m’a pas trop amusée d’avoir à lui courir après, et de finir ici parce qu’il est incapable d’assumer les conneries qu’il a faites. Alors il va rester menotté, parce que je ne manifeste pas une envie prépondérante de réitérer l’expérience. » Je vous l’accorde, j’ai oublié d’être diplomate, mais présentement je n’en ai rien à foutre. Si ce petit con avait assumé ses erreurs, et qu’il n’était pas parti en courant, nous n’en serions pas là. Si elle veut se plaindre à quelqu’un, elle n’a qu’à se plaindre à lui.

L’infirmière qui s’occupe de moi termine finalement de panser ma blessure à l’aine, et me donne quelques consignes que j’écoute d’une oreille distraite. Du coin de l’œil, je suis toujours en train de surveiller mon suspect. Il est peut-être menotté, ça ne m’empêche pas d’être prudente. L’infirmière de mauvaise humeur s’occupe des quelques plaies qu’il a au visage, et elle semble me foudroyer du regard lorsqu’elle jette un œil vers moi. C’est marrant cette impression que j’ai qu’elle compatit plus à la douleur de ce petit con qu’à la mienne. Et quand je dis « marrant », je ne veux pas dire que ça me fait particulièrement rire, bien au contraire. Un regard noir de plus qu’elle me lance, et je sens que ma patience est poussée à son extrême… Je sens déjà le couplet de la flic que ça amuse de tabasser son suspect. Les gens adorent juger sans rien savoir de l’histoire… « Vous avez bientôt fini ? » J’ai autre chose à faire qu’attendre qu’elle prenne tout son temps, elle me rétorque sur un ton peu amical. « Vous auriez dû y penser avant de lui taper dessus. » Oh bah tiens qu’est-ce que je disais ! « Vous avez raison, j’aurai très certainement dû lui demander bien gentiment d’arrêter de me coller des pains plutôt que de me défendre. Après tout c’est connu, les flics sont là pour que les délinquants notoires leur tapent dessus. Plutôt que de juger des inconnus dont vous ne savez rien, faites votre boulot sans vous imaginer que vous êtes omnisciente et que vous protégez le faible. Mais je transmettrais à la veuve d’une victime tout le bien que vous pensez d’un délinquant qui cache l’identité du meurtrier de son mari. Terminez votre boulot et gardez votre jugement pour ceux que ça intéresse. » Comme si je n’avais pas été assez énervée aujourd’hui, il fallait en plus que je me tape l’infirmière au grand cœur qui adore inverser les rôles entre les « gentils » et les « méchants »… quelle journée de merde !

J’avais fini par retourner au comptoir des urgences pour signer et récupérer tous les papiers dont j’aurai besoin, mon propre dossier et celui de mon délinquant qui avait plutôt intérêt à me cracher le nom du coupable avant la fin de la journée s’il ne voulait pas que je m’énerve davantage. Je remplissais donc quelque papier important, et je me faisais la réflexion qu’il me fallait changer de tee-shirt quand je reviendrai au poste. Le sang, ça ne fait pas très professionnel…

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Message(#)I really can't believe my eyes (Danny&Eilidh) EmptyVen 18 Déc 2015 - 0:14

I REALLY CAN'T BELIEVE MY EYES
EILIDH & DANNY
«C’est bon Jasper, ne t’en fais pas si tu ne peux pas te libérer pour venir me rejoindre. Oui, oui, je t’appelle s’il y a un problème. Je vais faire attention en revenant sur ma moto promise. Jasper… je n’ai pas cinq ans, tu sais? Je vais faire attention je te le jure. On se voit plus tard. Bye. » Je soupire en raccrochant rapidement avant que le père du bébé ne recommence avec une nouvelle longue liste de préoccupation pour moi. Loin de là l’idée de le décrédibiliser dans son rôle de futur parent, mais parfois il en fait un peu trop je trouve. Je me souviens avoir eu envie de l’envoyer faire un tour dans la stratosphère dernièrement à cause d’un article sur les coliques chez les enfants nouveaux nés et comment les traiter quand ça arrive. J’avoue ne pas vraiment faire dans la dentelle, on pourrait même me donner une couronne, mais il l’a mérité. Je vous le jure! Bon, je me suis excusé de m’être emporter après quand la poussière est tombée, mais je ne le regrette pas totalement je dois avouer. Il fait plus attention surtout que j’ai menacé de lui balancer son caméscope lors de mon explosion. Une véritable explosion à l’hydrogène, ces mots pas les miens.

Je range mon téléphone et entre dans l’hôpital pour aller directement dans l’aile où j’ai mon rendez-vous. C’est étrange de venir ici même si ce n’est pas la première fois pour moi. J’ai dû dire à mon patron pour ma condition physique malheureusement. Il m’a regardé un peu bizarrement, mais après lui avoir tout expliqué, il a juste dit que je n’ai plus l’autorisation de faire du combat ou tout ce qui peut être dangereux pour le bébé. En parlant de lui, il ou elle commence vraiment à mettre la pagaille dans ma routine. Si avant c’est la maladie du matin, maintenant c’est de trouver des vêtements qui me vont toujours. Je porte un jean plutôt lâche à la taille avec un t-shirt qui n’est pas trop serré, mais j’ai tout de même l’impression qu’il l’est plus que la dernière fois que je l’ai porté sous ma veste de cuir. Je m’assis dans la salle d’attente après avoir donné mon nom et prends un livre sur la table d’un romancier que sans aucun doute personne ne connait afin de passer le temps. Je ne lis même pas une page avant de le déposer pour prendre un magasin de cuisine qui propose de faire une recette de ballotine. C’est déjà plus intéressant que le roman. Cinq minutes plus tard, la gynécologue débarque pour venir me chercher.

Le rendez-vous se passe plutôt bien. Je n’aime pas la salle dans lequel on m’installe. Il y a une horrible affiche d’un poney avec un arc-en-ciel qui fait plus peur qu’autre chose. La femme est plutôt gentille et douce, ça compense largement. Elle me fait lever mon t-shirt. « Vous commencez à bien montrer. Dans moins d’un petit mois, vous allez avoir un joli petit ventre. » Je ne suis pas vraiment aussi enthousiasme que ça bien que maintenant l’idée d’avoir un enfant me repousse beaucoup moins. Je me sens plus à l’aise de devenir maman. «Le bébé à l’air en très bonne santé pour le moment. Votre petit ami n’est pas venu avec vous cette fois? » le changement soudain de conversation me prend un peu au dépourvu, mais je m’adapte rapidement pour lui répondre. « C’est juste le père du bébé… on n’est pas ensemble tous les deux et il devait travailler alors il n’a pas pu venir. » « Vraiment? Vous êtes mignons ensemble. Toutes les infirmières semblent avoir un œil sur lui. Je vais tâcher de ne pas leur dire qu’il est libre alors. Ça va causer une commotion sinon. » Je me mets à rire à ses paroles. En effet, Jasper n’est pas désagréable à regarder et les femmes ont toujours tendance à se retourner quand il passe. « C’est une bonne idée. » Un silence calme et agréable s’installe alors entre nous avant qu’elle dépose tout. « Tout va bien dans votre grossesse. Je ne peux pas encore vous dire avec certitude le sexe du bébé. Il va falloir attendre au prochain pour en être certain. En sortant, prenez rendez-vous pour dans un mois.» Je secoue la tête à ses paroles. « D’accord. Merci Docteur Parish. » « De rien ma petite, oh et apportez votre ami la prochaine fois. C’est bien trop calme sans le pauvre garçon qui pose tout un tas de questions amusantes à la vieille femme que je suis. » «S’il ne travaille pas, il va venir. Ne vous en fais pas pour ça. »  Je ris une dernière fois alors que nous nous quittons. Je me dirige vers l’accueil pour prendre le prochain rendez-vous. La jeune femme derrière le comptoir me fait signe d’attendre une seconde ce que je fais. «Bonjour, que puis-je faire pour vous? » « Je veux prendre une autre rendez-vous avec le docteur Parish pour une échographie. »  Elle hoche la tête et me demande d’attendre de nouveau. La jeune infirmière répond au téléphone avant de pouvoir me répondre. Je soupire et regarde donc autour avec impatience. Je tombe sous le choc quand je vois un visage connu qui se dirige vers moi. Eilidh… mon Dieu … c’est elle. Elle est ici devant moi. Je suis tellement sous le choc que je ne réalise pas que je dis son prénom assez fort pour qu’elle l’entende très bien. « Eilidh? » Nos regards se croisent et je jure intérieurement pour ma stupidité parce que maintenant elle m’a vu. «Miss Beauregard? Le docteur a un créneau de libre à la même heure dans le 21 dans un mois pour votre prochaine échographie.» « C’est bon pour moi. Merci. » Je ne détourne même pas les yeux d’Eilidh vers la jeune femme qui me parle alors qu’elle programme mon rendez-vous. « Parfait. Voici un petits mémo et félicitation pour votre bébé en passant. » J’ai vraiment envie de l’étriper en ce moment pour avoir dit ça. J’attrape le papier et me retourne vers mon ex-petite amie qui se trouve maintenant très proche de moi. Je me sens assez mal. « Hum… Salut. Ça va ? » Non, mais quelle conne je suis?
electric bird.


Dernière édition par Danny Beauregard le Ven 18 Déc 2015 - 4:23, édité 2 fois
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Message(#)I really can't believe my eyes (Danny&Eilidh) EmptyVen 18 Déc 2015 - 2:10

I really can’t believe my eyes…

feat. Danny & Eilidh


En temps normal, je n’avais pas de problèmes avec les aléas du boulot, parce qu’après tout comme je disais souvent aux repas de famille des Donnelly, si j’ai signé c’est pour en chier. Ce n’était pas tout à fait cela en réalité. J’avais signé certes, mais en signant j’avais pris conscience que ça ne serait pas facile tous les jours. Je ne m’étais jamais attendu à ce que ce le soit, j’étais préparée à ce que tous les jours ne soient pas… commodes disons, mais je ne venais pas en me disant que j’allais « en chier », c’était simplement une possibilité. Aujourd’hui était une journée « pas commode », pas seulement parce que j’avais eu à courser un suspect, ni parce que j’avais eu à passer à l’hôpital après ça… cela en faisait partie bien entendu. Disons que la journée avait mal commencé, et qu’elle ne s’améliorait pas, à mon grand désespoir. Et maintenant après avoir dû me battre avec un petit con qui m’aurait probablement tué s’il l’avait pu, je devais me farcir l’infirmière qui croyait tout savoir de ce qu’il s’était passé. Je ne supporte pas ces gens… Ceux qui s’imaginent qu’ils savent les choses mieux que tout le monde et qui dénigrent la police en voulant les faire passer pour les vrais criminels. Et le jour où un petit con viendra cambrioler chez elle, je serai la connasse qui ne l’a pas mis en prison avant. Je déteste les gens comme elle, et je ne me prive pas de les envoyer sur les roses. C’est ce que j’ai fait d’ailleurs, et si elle s’avise de venir me faire chier à nouveau, elle va comprendre son erreur… quoi que vu sa tête, elle semble avoir compris.

Parce que je n’ai pas envie de perdre davantage mon temps – oui j’estime que ce passage à l’hôpital m’a fait perdre mon temps malgré que mon suspect et moi soyons réellement blessés – je vais m’occuper des papiers dont je vais avoir besoin en raison de notre altercation. La paperasse, pour beaucoup ce n’est pas une partie très agréable, et même c’est la partie la plus chiante du boulot. Mais dans bien des affaires, c’est en réalité la plus importante, parce que lorsqu’on relit des dossiers, on s’aperçoit parfois qu’on est passé à côté de quelque chose d’important. Je vous l’accorde, ma rixe avec ce petit con ne me fera passer à côté de quelque chose d’important, mais ça peut me foutre dans la merde si ce n’est pas fait correctement. Je dois donc aller remplir et signer des papiers pour cette foutue histoire, et c’est la meilleure façon de m’occuper en attendant que mon suspect soit soigné, je regagnerai peut-être un peu du temps que j’ai perdu, même si je sais bien que le temps perdu ne se rattrape pas… Le temps perdu est juste perdu, c’est tout.

Je me suis dirigée vers le comptoir pour attaquer cette paperasse et très honnêtement, je n’ai pas fait particulièrement attention à ce qu’il se passait autour de moi. En fait mon attention reste malgré tout fixée sur mon suspect à quelques mètres de là, des fois qu’il arrive à se défaire des menottes et à se refaire la belle. Arrivée au comptoir occupé par plusieurs personnes, je ‘adresse à l’une d’elles. « Bonjour. Détective Donnelly. » L’infirmière me sourit timidement, j’ai l’impression que j’intimide, c’est peut-être le badge ou carrément autre chose, va savoir. Elle me tend immédiatement les papiers, elle sait déjà ce qu’il me faut, et tant mieux ! Au moment où je me saisis des quelques papiers que je dois signer et/ou remplir, j’entends une voix familière prononcer mon prénom. Je termine le mot que j’écris avant de lever la tête… Danny. Je ne m’attendais pas vraiment à la revoir, et encore moins ici. Si je m’interroge sur la raison de sa présence, je n’ai pas prévu de lui demander. Mais quelqu’un répond à ma question pourtant demeurée dans le néant de ma conscience… Félicitations pour son bébé ? Quand je pense à notre dernière conversation, à notre rupture donc, j’ai l’impression d’être la victime d’une mauvaise blague. J’avais voulu d’une relation sérieuse avec elle, j’aurai fait ma vie avec elle. Si je n’avais pas eu d’enfant avec mon ex-mari, j’en avais rêvé avec Danny… Je me souviens que je n’arrivais pas à croire qu’elle soit devenue si importante pour moi, indispensable… qu’elle soit celle qui me fallait pour le reste de ma vie. Visiblement je n’avais pas autant d’importance pour elle, je n’étais indispensable. Elle m’annonçait enfin qu’elle revenait à Brisbane, elle retirait les six heures qui nous séparaient l’une de l’autre, mais que ce n’était pas pour moi en réalité. Elle ne voulait pas d’une relation sérieuse, elle ne voulait pas d’enfant, elle ne voulait pas de moi… Pour ce qui était des enfants, elle avait changé d’avis apparemment. Elle me donnait l’impression de s’être foutue de moi, et c’était très certainement le cas. Cela faisait à peine six mois que nous n’étions plus ensemble, et elle était enceinte… Elle m’avait prise pour une conne, moi qui l’aimais vraiment…
Je reportais mon attention sur mes papiers à remplir, je n’avais rien à lui dire et je ne comptais pas engager une conversation avec elle. Je terminerai de remplir mes papiers, je récupèrerai mon suspect et je m’en irai d’ici sans lui adresser le moindre mot. De toute façon, je doute qu’on ait encore quelque chose à nous dire tous les deux. Visiblement elle n’était pas de cet avis, puisqu’elle prenait la parole… « Hum… Salut. Ça va ? » Elle n’en avait pas assez fait qu’elle se foutait de moi en plus de cela ? Je crois que je n’avais jamais pris un ton aussi détaché et aussi froid, mais je ne crois pas qu’elle méritait autre chose que cela. « Très bien. C’est bien connu les gens vont aux urgences parce qu’ils vont bien. » Je prenais une pause alors que je continuais de remplir mes papiers sans lui accorder un regard de plus. Ma respiration était plus bruyante que je ne le voulais, mais il faut croire que j’étais bien trop en colère pour la contenir. « Félicitations apparemment. » Ajoutai-je sur le même ton et toujours sans lui accorder le moindre regard…

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Message(#)I really can't believe my eyes (Danny&Eilidh) EmptyVen 18 Déc 2015 - 4:24

I REALLY CAN'T BELIEVE MY EYES
EILIDH & DANNY
J'ai beaucoup de regret, normal j'ai aussi beaucoup fait de bêtise dans ma vie. Dans un premier temps, se bébé que je porte et que je suis prête aujourd'hui à mettre au monde fut une bêtise. Ma plus grande bêtise même. Encore plus que le jour oû je me suis amusé avec Ezra à foutre le plus grande des bordels dans les antibiotiques de notre vieux fou de voisin après être entrer sans sa permission chez lui. Heureuse, l'homme ne s'en est jamais rendu compte, mais il n'y a jamais eu de retomber quelconque à notre petite farce. J'ai déjà assez d'un délie dans mon casier. Je ne veux pas avoir meurtre par stupidité d'un vieux con sur mon curriculum vitae criminel en plus. Quatre longue années derrière les barreaux m'ont largement suffit. J'ai très bien appris la leçon, merci! Ça me donne des frissons juste d'y penser. S'il y a bien une chose qui me fait peur c'est de retourner en prison pour de bon cette fois. Encore pire, de passer ma peine dans l'isoloir ou le trou comme les détenus l'appellent la plupart du temps. J'y suis aller deux fois durant mon séjour et c'est bien assez pour moi. Plus jamais. Je suis d'ailleurs ressorti de cet endroit avec une phobie des endroits trop petit. J'imagine que c'est assez prévisible quand on y pense bien. Sans m'en rendre compte, mon corps s'est raidi comme un piquette au souvenir de cette endroit qui m'effraie depuis ma sortie. Je ferme les yeux et fait tout mon possible pour reprendre mon calme. Je pense à des trucs agréable, relaxant, mais surtout qui ne me font pas peur.

Je me détend juste au bon moment. Je ne veux pas à avoir à discuter avec la gynécologue pourquoi je suis aussi tendu. Déjà que je n'es discute même pas avec les gens en qui j'ai plus confiance alors une inconnue, non merci je vais passé mon tour. La femme est gentille, je ne peux pas lui enlevé ça. Elle a la tête d'une maman je trouve. Vous savez un sourire chaleureux qui vous donne confiance et une voix douce qui apaise toutes les peurs. Je ne sais pas vraiment ce que c'est d'avoir une mère comme la mienne est morte à mes deux ans. Le seul parent que j'ai eu dans toute ma vie... c'est mon père et autant dire que ce ne fut pas vraiment une réussite vu comment notre relation à tourner. Ses bavardages me mettent rapidement à l'aise et j'oublie facilement toutes les mauvaises pensées ou souvenirs qui me hantent. Ce genre de personne sont difficile à trouver. Vous savez ces personnes qui vous font tout oublier que se soit vos peurs, vos angoisses, vos regrets. Il y a eu une femme comme ça dans ma vie, mais comme toujours j'ai tout fais foirer. Je ne sais que faire ça avec ceux qui entretienne une relation avec moi amoureuse ou non. C'est d'ailleurs un de mes plus grandes peurs concernant cet enfant et Jasper. J'ai peur qu'il se rend compte que je suis un cas qu'on ne peut sauver et donc que notre enfant mérite bien mieux que moi comme mère. Je place ma main sur mon ventre comme si je suis à la recherche d'un certain confort par la présence physique du bébé. Le simple fait de sentir sa bosse me soulage même si je suis toujours un peu effrayer par ce que me réserve l'avenir. J'imagine que je ne vais le savoir que quand je vais y être. Le docteur Parish met fin à notre rendez-vous avec quelques conseils en plus sur un ton maternelle qui me fait sourire. Elle me laisse partir pour aller chercher la prochaine heureuse, ou pas, maman. Je passe devant le concierge qui tente avec mal de serrer sa balayette dans son chariot en me dirigeant vers l'accueil.

Je me frotte le visage un petit instant. Je ne suis pas prête pour plus d'émotion alors que mes émotions sont déjà une vraie montagne russe qui ne cesse de monter et descendre de la pire des manières. Moi qui me suis dit que les nausées c'est la pire chose de la grossesse, je me suis clairement tromper. L'apparition soudain de la dites personne à qui j'ai pensé un peu plus tôt soudainement dans mon champ de vision à de quoi me rendre franchement émotionnelle. J'ai envie de me mordre moi-même pour ressentir autant de panique présentement. Eilidh m'accueil assez froidement ce que je ne peux pas lui en vouloir. Je me mérite toute sa haine après notre rupture. Très souvent, j'ai pensé aller lui demandé pardon, mais comme la lâche que je suis je n'ai jamais pu le faire. Alors j'accepte mon sort et le fait que j'ai sans aucun doute détruit la seule bonne chose dans ma vie depuis des années. Notre relation a commencé de manière occasionnelle avant de devenir sérieux. Mais le sérieux m'a toujours fait peur... alors j'ai foiré comme toujours et je l'ai quitté. Je me demande encore pourquoi je ne lui ai juste pas dis que les enfants me rendent nerveuse ? En avoir avec elle, pour moi, fut bien trop tôt dans notre situation actuel. Quand on veut plus de moi, je finis toujours par fuir, mais passer ma vie à courir... c'est passé ma vie sans rien. « Très bien. C’est bien connu les gens vont aux urgences parce qu’ils vont bien. » C'est comme parler avec un iceberg... un iceberg sexy, mais vraiment froid. « Question stupide... désolé. » Je prends une courte pause. Avant que je ne puisse reprendre la parole, l'infirmière fait la pire chose qu'elle peut faire et parle de ma grossesse. Quelle conne! Je vois bien que la nouvelle met Eilidh dans un certain état de frustration bien qu'elle tente de me le cacher avec son ton distant et glaciale. « Félicitations apparemment. » Je frotte mes mains une avec l'autre alors qu'elle retourne à ses papiers. Je lance un regard oblique à la jeune infirmière qui ne prête déjà plus attention à nous trop prit dans son travail. « Écoute, je sais comment ça sonne. Mais c'est pas ce que tu crois et je sais que j'ai pas le droit de tenter de me justifier, mais c'est vraiment pas ce que tu crois. » Pourquoi j'ai l'impression que je vais me prendre une bombe atomique dans le visage sous peu?
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Message(#)I really can't believe my eyes (Danny&Eilidh) EmptyVen 18 Déc 2015 - 17:09

I really can’t believe my eyes…

feat. Danny & Eilidh


Cette journée ne voulait définitivement pas s’améliorer, c’était apparemment tout le contraire d’ailleurs, à mon grand désespoir, qui n’avait visiblement pas d’abîme. Je me tapais une course potentiellement dangereuse et même mortelle dans les rues de Brisbane parce qu’un délinquant n’assumait pas d’être passé au stade criminel en se rendant coupable de complicité de meurtre. Je finissais à l’hôpital après avoir dû me battre avec lui alors qu’il avait essayé de m’empaler sur une barre de fer rouillée, il avait d’ailleurs presque réussi si on regardait ma blessure à l’aine, qui commençait déjà à me gêner et à m’horripiler. Et maintenant, je croisais Danny, mon ex-copine lesbienne et enceinte… ce que je prenais assez mal d’ailleurs, que ce soit les retrouvailles impromptues, ou le fait que six mois après notre rupture qui provenait surtout du fait qu’elle ne voulait pas d’une relation sérieuse et qu’elle n’envisageait pas d’avoir des enfants, elle soit enceinte. Honnêtement il ne manquait plus que mon ex-mari Jake au tableau pour que la journée me semble irrémédiablement pourrie. Si j’avais un peu de chance – autant dire qu’aujourd’hui c’était foutu – il était de garde et je finirai par tomber sur lui aussi… La cerise sur le gâteau, quoi qu’à ce stade, ce serait carrément tout le cerisier.

En attendant une éventuelle surprise quant à la présence ou non de mon ex-mari, c’est Danny que j’avais sous les yeux à cet instant. Même si je la savais de retour à Brisbane depuis six mois déjà, depuis notre rupture en somme, je ne l’avais pas recroisée, je ne l’avais pas appelée, et très honnêtement je n’avais pas émis l’idée que je la reverrais un jour. À moins qu’elle ne se retrouve encore suspecte dans le cadre d’une de mes enquêtes, mais je crois que j’aurai l’intelligence de refuser l’affaire si tel était le cas. Quoi que… Je ne pensais vraiment pas revoir Danny, et encore moins la croiser enceinte. J’aurais voulu pouvoir dire que je m’en fichais, que j’avais tourné la page et qu’elle était libre de faire ce qu’elle voulait et ce, avec qui elle voulait. Mais je ne m’en fichais pas, parce que je l’aime cette nana, et c’est sûrement pour ça que j’ai tant de colère en moi. J’en avais déjà beaucoup accumulé lors de notre rupture, je n’avais pas accepté qu’elle puisse à ce point se foutre de notre relation, qu’elle ne soit pas comme moi à nous imaginer vieillir ensemble avec des enfants. Mais la voir ici devant moi, apprendre pourquoi elle se trouvait ici, cela décuplait ma colère à un point que je me sentais prête à littéralement exploser. Je n’entendais pas par-là laisser exploser ma colère et lui dire mes quatre vérités. Non, j’avais vraiment la sensation que j’allais exploser et répandre de mes chairs partout alentour. Alors qu’elle admettait volontiers que sa question était stupide, je ne levais toujours pas les yeux vers elle et terminer de signer le dossier me concernant. Je la félicitais, même si je n’en croyais pas un mot pour le coup, et « Écoute, je sais comment ça sonne. Mais c'est pas ce que tu crois et je sais que j'ai pas le droit de tenter de me justifier, mais c'est vraiment pas ce que tu crois. » Je rendais mon dossier à l’infirmière qui se trouvait devant moi derrière le comptoir avant de finalement lever la tête vers Danny. « Ah tu sais comment ça sonne... tant mieux. » Commençais-je sur un ton qui donnait l’impression de dire que ça me faisait une belle jambe de le savoir. Même avec toute la volonté dont je pouvais faire preuve, je n’aurai pas pu m’empêcher d’être ainsi avec la femme que j’aime. « Et surtout, ce n’est pas vraiment pas ce que je crois, tiens donc ! Et est-ce que tu pourrais… je sais pas m’éclairer un peu là-dessus parce que je ne suis pas tout à fait certaine de savoir ce que je crois, moi. Est-ce que je crois qu’il y a une explication à ce que je vis actuellement, c’est-à-dire toi en face de moi et enceinte ? Très certainement. Est-ce que je crois que la dite explication m’intéresse ? Je ne suis pas tout à fait sûre. Est-ce que je crois que tu t’es bien foutue de moi ? Probablement. Est-ce que je crois que j’ai été une sacrée conne ? Sans le moindre doute. » J’avais probablement d’autres croyances à sortir, mais il me semblait que j’en avais assez fait pour me faire comprendre. « Tu sais quand on a eu cette discussion sur notre relation, sur ce qu’on voulait en faire, je pense particulièrement au moment où je t’ai dit que je ne voulais pas imaginer ma vie sans toi, que je voulais qu’on construise quelque chose ensemble, qu’on ait des enfants aussi pourquoi pas… Tu sais au lieu de me dire que tu ne voulais pas de ça, tu aurais plutôt dû me dire que c’est avec moi que tu n’en voulais pas. Je pense sincèrement que j’aurai été carrément moins en colère de te découvrir enceinte six mois à peine après notre rupture. »

Je la lâchais du regard pour me reconcentrer sur le rapport qui concernait mon suspect, mais ma façon d’écrire laissait carrément transparaître mon énervement. Tandis que ma respiration était d’autant plus bruyante et saccadée. L’infirmière derrière le comptoir m’interrompit alors « Votre blessure, vous avez mentionné qu’il vous avait empalé sur une barre de fer. » « Non, et j’ai dit qu’il avait tenté de le faire, s’il avait réussi, je ne serai présentement pas si bien portante et d’autant plus de mauvaise humeur. » L’infirmière sembla me regarder l’air de dire « Parce que vous êtes de bonne humeur là peut-être ? » et si elle avait vraiment posé la question, je ne crois pas que j’aurai nié, trop flagrant. « Êtes-vous à jour de vos rappels tétaniques ? » Comme si je le savais, personne ne sait jamais ce genre de choses. « Aucune idée. J’aurai dû le faire quand le dernier ? » Oui, j’étais très loin de me soucier de mes vaccinations et encore moins de savoir si elles étaient à jour. « À vos 25 ans. » Grimace de ma part. « Ouais… je ne l’ai probablement pas fait. » « Je vous appelle quelqu’un. » « Merci. » Autant dire que ce quelqu’un avait plutôt intérêt à être là avant que mon suspect ne soit soigné et les papiers le concernant remplis. Quant à Danny, même si elle était encore là je ne comptais pas lui faire davantage la conversation. J’ai dit ce que j’avais à dire, peut-être que ce n’était pas son cas ceci dit…


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Message(#)I really can't believe my eyes (Danny&Eilidh) EmptyDim 20 Déc 2015 - 12:56

I REALLY CAN'T BELIEVE MY EYES
EILIDH & DANNY
De tout les endroit paumé ou que je déteste, on doit se revoir à l'hôpital. C'est vraiment plus que de la malchance je trouve. Faut dire que la malchance me court souvent après depuis des années bien avant que je ne la rencontre. Depuis le jour de ma condamnation je crois bien en fait. J'ai eu de la malchance à en faire rire parce que faut le dire franchement c'est presque ridicule tout ça. J'imagine que comme je n'ai pas trop tendance à voir le bon côté des choses en plus, je ne m'aide pas en général non plus. Juste le fait de devoir venir à l'hôpital aujourd'hui et seule en plus est un supplice. Quoi que finalement de venir seule est plus une bénédiction quand j'y pense bien. J'ai déjà grandement souffert après avoir surprise une conversation entre un couple de personnes âges plutôt dans le couloir. La preuve qu'il n'y a vraiment pas d'âge pour les hemoroides. J'en frissonnes juste à repenser au moment oû je suis passée devant eux pour entendre ce passage exactement comme s'ils ont attendu que je suis à cette distance d'oreille pour se disputer sur le sujet. Très franchement, j'ai hésité entre courir au toilette pour aller vomir mes trippes plusieurs fois ou ... vomir à leurs pieds pour leur faire comprendre à quel point tout le monde on pu entendre leur conversation et aussi comment elle est tout simplement dégoûtante. Pas besoin de savoir les petits et gros bobos de tous les petits vieux de l'hosto! Un véritable gugusse ce vieux. Le pire dans toute cette histoire, c'est qu'après ... on vient à se demander comment il se retrouve avec ça! Quelle horreur! Et dire qu'ils sont venus ici à cause d'une question de pilule de magnésium. Je crois qu'il en a trop dans le sang... J'imagine trop la tête de l'homme quand on lui a annoncé. Sans doute l'expression d'un chevreuil qui se retrouve devant les fars d'une voiture qui arrive à toute vitesse. Mais qu'est-ce que je raconte là moi? Je commence vraiment à avoir les oreilles qui trainent... c'est un très mauvais signe!

Je suis vraiment plus atteinte que je le crois par cette grossesse. Vous n'avez pas idée comment c'est gênant de ce retrouver dans cet état et de réaliser qu'on agit pas du tout comment on le fait normalement. C'est déroutant et très frustrant à la fois. Avoir ses émotions qui décident de ce la jouer montagnes russes est emmerdant au plus haut point. Note à moi-même, aucune secondes grosses. Hors de question! Ce gamin va être le seul bébé que je vais porté, croyez-moi sur parole! Je suis bien décidée. Enfin bref, l'avalanche de merde continue à m'ensevelir sans merci alors que je me retrouve face à un terrible destin. Se retrouver face à une ex c'est déjà la merde, se retrouver face à une ex que vous avez réellement aimer, mais que vous êtes trop con pour aller de l'avant avec elle... c'est le mont Everest de la merde. Le pire, c'est qu'il est sur le point de me tomber solidement sur la tronche et que je l'ai bien chercher. Je sais avouée quand je merde donc je dois tout prendre ce qu'elle m'envoie au visage. Je vous l'ai dis, ma vie c'est de la merde. « Ah tu sais comment ça sonne... tant mieux. » J'ai très envie d'aller me taper la tête contre le mur le plus proche et ce du plus fort que je le peux afin d'abréger mes souffrances. « Et surtout, ce n’est pas vraiment pas ce que je crois, tiens donc ! Et est-ce que tu pourrais… je sais pas m’éclairer un peu là-dessus parce que je ne suis pas tout à fait certaine de savoir ce que je crois, moi. Est-ce que je crois qu’il y a une explication à ce que je vis actuellement, c’est-à-dire toi en face de moi et enceinte ? Très certainement. Est-ce que je crois que la dite explication m’intéresse ? Je ne suis pas tout à fait sûre. Est-ce que je crois que tu t’es bien foutue de moi ? Probablement. Est-ce que je crois que j’ai été une sacrée conne ? Sans le moindre doute. » Aille... Ça fait plus mal que je le pense, mais j'encaisse. Je n'ai pas trop le choix. Je la laisse poursuivre en écoutant chacun de ses mots. « Tu sais quand on a eu cette discussion sur notre relation, sur ce qu’on voulait en faire, je pense particulièrement au moment où je t’ai dit que je ne voulais pas imaginer ma vie sans toi, que je voulais qu’on construise quelque chose ensemble, qu’on ait des enfants aussi pourquoi pas… Tu sais au lieu de me dire que tu ne voulais pas de ça, tu aurais plutôt dû me dire que c’est avec moi que tu n’en voulais pas. Je pense sincèrement que j’aurai été carrément moins en colère de te découvrir enceinte six mois à peine après notre rupture. » Comment j'ai pu être aussi débile? Me le demander pas... je me le demande chaque jour. Je prendre une grande respiration et je lui répond avec toute l'honnêteté que je peux dans ma voix.« Tu peux dire que je suis une garce, une sale conne ou tout ce que tu veux, mais il y a une chose que tu n'as pas le droit de dire c'est que je me suis foutu de ta gueule. C'est totalement faux, Eilidh. Ce bébé c'est ma plus grande connerie. Tu veux savoir pourquoi? Ce n'est pas parce que je ne me souviens même pas comment c'est arriver, non, c'est ma plus grande connerie parce que j'ai réalisé trop tard que c'est avec toi que je voulais vivre ça. Oui, j'ai dis que je n'étais pas prête... pas parce que je ne voulais pas en avoir avec toi ou que je ne voulais pas de notre relation... c'est parce que chaque fois qu'une personne m'approche cette personne finit par se rendre compte que je ne vaux pas la peine ou les efforts. C'est stupide et ça ne va sans doute pas faire grande différente, mais au moins tu vas le savoir. Si j'ai mis fin à notre relation c'est parce que je me suis dis que tu allais réalisé à quel point tu méritais mieux que moi... et c'est totalement vrai. Regarde moi! Je suis une pauvre paumé enceinte d'un mec qu'elle n'aime pas alors que je suis lesbienne. Ma vie est un bordel total, Eilidh. C'est comme ça depuis des années. Quand ça devient sérieux, je fuis parce que je ne sais rien faire d'autre. Je suis une lâche, tu mériteras toujours mieux que moi. »

Je sens mon coeur battre rapidement dans ma poitrine. L'envie de pleurer devant elle est très forte, mais je fais tout mon possible pour la refouler. Je ne vais pas pleurer maintenant ou devant elle. Non, hors de question. Nos regards se croisent à peine. Je n'arrive pas à la regarder parce que je ne veux pas voir le mépris dans ces yeux. « Je suis désolé pour être ... pour être moi. Je peux vivre avec le fais que tu me détestes, mais je ne peux pas vivre avec le fais que tu penses que je me suis moquée de toi. Tu es une des seules personnes dans ma vie que j'ai aimée et que je vais toujours aimer. Voilà. Je devrais y aller maintenant. Au revoir. » Ma voix tremble quand je lui dis au revoir. Je tourne les talons alors que je l'entends répondre aux questions de l'infirmière. Je me dirige vers la sortie la tête dans la brume et le coeur lourd comme jamais.
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Message(#)I really can't believe my eyes (Danny&Eilidh) EmptyMar 29 Déc 2015 - 17:47

I really can’t believe my eyes…

feat. Danny & Eilidh


À cet instant précis, j’ai vraiment l’impression de m’être fait prendre pour une sacrée conne. Avec mon boulot, j’ai l’habitude que tous les délinquants et les criminels que j’arrête s’amusent à un moment ou à un autre à me prendre pour une conne. Les premiers temps, ça peut énerver, parce que ça n’amuse jamais personne de se faire prendre pour un con ou une conne. Ceci dit dans le boulot, ça fait un peu partie intégrante du jeu, disons, et au fil du temps on s’habitue. C’est même au-delà de l’habitude, on attend le moment où on se fera prendre pour un jambon par le premier péquenaud qui croit avoir inventé la poudre, et on finit même par jouer le jeu. Alors au boulot, c’est certain, j’ai pris l’habitude d’être prise pour une conne par les délinquants et les criminels, et ça ne fait plus rien, et même cela m’indiffère totalement. Mais Danny n’a rien à voir avec le boulot. Enfin… Disons que je l’ai connue grâce au boulot, mais maintenant elle n’a plus rien à voir avec. Si à l’époque, elle m’avait prise pour une conne, je ne l’aurai pas pris pour moi, parce que j’aurai pensé que ce sont les affres du travail. Aujourd’hui, c’est différent. J’avais arrêté d’associer Danny au travail lorsque nous étions allées boire un verre pour la première fois. Je n’étais plus la détective Donnelly, elle n’était plus ma suspecte, et nous étions simplement Danny et Eilidh buvant un verre. À y bien penser, j’aurai peut-être dû ne jamais lui proposer ce verre, et partir sans me retourner, sans même m’excuser de l’avoir crue coupable tout le temps de l’enquête alors qu’elle était tout bonnement innocente. Ce n’est pas ce que j’avais fait, et présentement face à elle, j’avais sûrement de quoi le regretter. Elle m’avait prise pour une conne, c’est tout ce que je voyais, et ça me mettait dans une telle colère…

Je n’ai pas la moindre envie d’entendre un traître mot qui sortira de sa bouche. Je ne veux pas de ses explications foireuses, parce que je ne peux pas m’ôter de la tête qu’elle s’est bien foutue de moi et qu’elle va continuer. Je lui débite à peu près tout ce qui me passe au travers de l’esprit, sans le moindre filtre. Elle n’y avait qu’une seule chose qu’elle aurait pu faire, c’est me dire la vérité dès le départ, lorsque nous nous sommes quittées, il y a six mois. Mais ce n’est pas ce qu’elle a fait… Toute la colère que je ressens présentement, j’ai l’impression qu’elle m’écrase tant elle est grande, tant elle est forte, et tant elle m’arrache le cœur. Je lui dis ce que j’ai à lui dire, et je me promets de ne plus lui adresser la parole. Je me reconcentre sur l’infirmière et sur les questions qu’elle me pose au sujet de ma blessure, et contre toute attente, Danny trouve quelque chose à redire ce que j’ai dit moi-même. J’aimerai ne pas écouter, parce que je ne veux pas entendre ses explications, je suis en colère. Mais je les entends, et je les écoute. « Tu peux dire que je suis une garce, une sale conne ou tout ce que tu veux, mais il y a une chose que tu n'as pas le droit de dire c'est que je me suis foutu de ta gueule. C'est totalement faux, Eilidh. Ce bébé c'est ma plus grande connerie. Tu veux savoir pourquoi? Ce n'est pas parce que je ne me souviens même pas comment c'est arriver, non, c'est ma plus grande connerie parce que j'ai réalisé trop tard que c'est avec toi que je voulais vivre ça. Oui, j'ai dit que je n'étais pas prête... pas parce que je ne voulais pas en avoir avec toi ou que je ne voulais pas de notre relation... c'est parce que chaque fois qu'une personne m'approche cette personne finit par se rendre compte que je ne vaux pas la peine ou les efforts. C'est stupide et ça ne va sans doute pas faire grande différente, mais au moins tu vas le savoir. Si j'ai mis fin à notre relation c'est parce que je me suis dit que tu allais réaliser à quel point tu méritais mieux que moi... et c'est totalement vrai. Regarde-moi! Je suis une pauvre paumée enceinte d'un mec qu'elle n'aime pas alors que je suis lesbienne. Ma vie est un bordel total, Eilidh. C'est comme ça depuis des années. Quand ça devient sérieux, je fuis parce que je ne sais rien faire d'autre. Je suis une lâche, tu mériteras toujours mieux que moi. » J’avais raison, je ne voulais pas entendre ses explications, car je fulmine davantage encore, et je suis certaine que ma colère se laisse voir à qui veut bien regarder. Mais je me contiens, j’y mets toutes mes forces pour ne pas répliquer, pour me désintéresser totalement de ce qu’elle peut me dire, même si au contraire je ne me désintéresse pas. Je veux seulement qu’elle le croie, qu’elle s’imagine que je l’ignore parce qu’elle n’a plus d’intérêt à mes yeux, mais aussi parce que c’est ce que je veux faire, l’ignorer, même si je n’y parviens pas. Je ne crois pas avoir été aussi en colère de toute ma vie, si ce n’est contre mon père. Voilà que je trouve un point commun à mon enfoiré de père et à mon ex-copine… Bravo Eilidh ! Je me concentre sur cette colère, j’espère qu’elle va m’aider à ignorer Danny, mais alors que j’y mets toutes mes forces, elle reprend. « Je suis désolée pour être ... pour être moi. Je peux vivre avec le fais que tu me détestes, mais je ne peux pas vivre avec le fais que tu penses que je me suis moquée de toi. Tu es une des seules personnes dans ma vie que j'ai aimée et que je vais toujours aimer. Voilà. Je devrais y aller maintenant. Au revoir. » Il faudrait que j’arrête de passer ma colère sur le dossier de mon suspect, parce que je fais finir par devoir le recommencer après être passé au travers du papier. Je me contiens alors qu’elle tourne les talons, je suis presque certaine de parvenir à tenir jusqu’à qu’elle sorte mais… « C’était à moi, et à moi seule, de choisir ce que je méritais ou non. Tu peux te trouver toutes les excuses que tu veux, si ça te chante, ça ne changera rien. Tu t’es foutue de ma gueule, et tu continues avec des excuses à deux ronds. » Les mots étaient sortis alors que je tentais désespérément de les retenir. Et pourquoi après tout ? C’est ce que je pensais, et après la façon dont elle m’avait traitée, la moindre des choses qu’elle pouvait faire, c’était d’encaisser, et de se taire. C’était moi qui avais rêvé de cela avec elle, c’était elle qui n’en avait pas voulu, et c’était elle qui l’avait quand je me retrouvais seule…


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Message(#)I really can't believe my eyes (Danny&Eilidh) EmptyDim 3 Jan 2016 - 10:55

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Avez-vous déjà eu l’impression de gâcher votre vie après avoir fait un truc sur un simple coup de tête? Moi, oui… très souvent même. C’est une impression que j’ai trop souvent surtout dans les dernières années. Mais je me suis aussi rapidement rendu compte que me dire que j’ai mal agis ou que j’ai fais le mauvais choix au final ne me sert à rien du tout. On ne peut pas revenir en arrière et je vis avec mes conneries pour le restant de ma vie. Quand je me suis retrouver derrière les barreaux, seule et effrayée de ce qui m’y attendait… je me suis promis de ne jamais plus jamais m’investir dans quoi que se soit afin de ne plus faire ce genre d’erreur. Que se soit pour une cause ou pour une personne, non plus jamais je ne vais me lier à une autre personne. Encore une fois, j’ai déconnée en décidant d’aller contre ce simple principe que je me suis mis en premier lieu pour éviter ce genre de situation merdique. Bon, je ne suis pas au bord du gouffre tout de même. Je ne suis pas non plus totalement malheureuse au point de vouloir hurler ma colère sur tout le monde et m’enlever la vie en maudissant toutes les merdes qui me tombent sur la tête jours après jours. Non, je ne suis pas encore rendu à ce point et je ne souhaite pas non plus m’y rendre très franchement. Ça n’a pas l’air très franchement agréable.

Il y a bien des choses que je veux changer dans mon passé, mon temps en prison, plusieurs conquête d’un soir… voir même ma nuit avec Jasper… ou au moins me souvenir de lui faire porter un bon condom afin de ne pas finir dans l’état que je suis actuellement. Mais s’il y a quelque chose que je ne veux pas changer c’est bien ma rencontre avec Eilidh. Je me souviens encore d’elle qui entre dans le bar où je bosse et venir me mettre son badge sous le nez. Au début, j’ai tout simplement voulu lui dire d’aller voir ailleurs. Elle m’a clairement fait comprendre que je fus son suspect numéro un. Hors de question pour moi de me retrouver mêler à une enquête policière. Je ne suis peut-être pas la fille la plus réglo du monde, mais merde je me tiens à carreau depuis ma sortie de prison et je ne veux surtout pas y remettre un pied. Je ne vais pas aller descendre un pauvre dealer attardé à Brisbane. Je ne me drogue pas, d’un, et j’évite la ville comme la peste à l’époque, de deux. C’est assez clair que son suspect numéro un ne colle pas du tout. Je ne me suis pas attendu à la revoir après notre première discutions. La seconde fois qu’elle est venue, pour prendre une bière avant de repartir… je ne vais jamais effacer ce moment même si ça me mène à aujourd’hui. Notre relation ne fut pas exclusif, mais mon nombre de partenaires durant la dites relation à presque chuté… à rien qu’elle. J’ai eu quelques petites aventure… avec Swann entre autre, mais elle et moi ce fut physique sans jamais aucuns sentiments sauf l’amitié. Avec Eilidh, il y a toujours eu un vrai sentiment fort de fond. Un truc qui m’a toujours fait frissonner chaque fois qu’elle m’a touchée ou m’a souris. Il y a eu un lien fort entre nous. Je l’ai toujours senti et je sais qu’elle aussi l’a senti. Mais j’ai bousillé notre relation intentionnellement parce que c’est ce que je fais toujours ce qui m’amène ici, maintenant à tenter de m’expliquer. Autant parler à un mur très franchement. Elle ne semble pas vouloir entendre ce que j’ai à dire et je ne peux même pas lui en vouloir parce que je suis une conne. Au moins, je l’avoue non?

Je peux presque sentir sa colère rayonner jusqu’à moi. J’ai rarement vu Eilidh en colère durant notre relation, mais les quelques fois que c’est arrivé, la plupart du temps je ne fus pas la source de sa colère. Dieu merci… parce qu’elle peut vous faire vous pissez dessus juste avec un regard. C’est effrayant! Je vous l’assure. En ce moment, je ne vais pas me pisser dessus, j’ai quand même plus de courage que ça, mais par contre j’ai peur qu’elle m’explose réellement à tout moment en pleine figure. Je finis de lui dire ce que j’ai à dire en sentant bien que je n’ai ris fais pour arranger les choses entre nous. Je suis un peu… non très franchement déçu, mais je ne peux rien faire alors je décide de partir et de la laisser avant de causer encore plus de dégâts que je sais que j’ai fait en la croisant aujourd’hui. Je me sens vraiment comme de la merde fois milles… voir fois deux milles. Fichu hormones à la con! Voulez-vous bien me foutre la paix deux secondes et arrêtez d’envoyer mes émotions dans une vrille frénétique à chaque instant de cette foutu journée qui va de pire en pire? Est-ce que c’est trop demandé? Faut croire que oui! Hey merde! « C’était à moi, et à moi seule, de choisir ce que je méritais ou non. Tu peux te trouver toutes les excuses que tu veux, si ça te chante, ça ne changera rien. Tu t’es foutue de ma gueule, et tu continues avec des excuses à deux ronds. » Je suis dos à elle quand elle me balance ses mots. Je soupire. Une partie de moi est blessé encore plus quand elle souligne encore une autre fois que je me suis bien fichu de sa gueule. L’autre partie à bien envie de se mettre en colère et de hurler après… mais je vais retenir cette partie. Eilidh reste un flic et je n’ai pas du tout besoin qu’elle m’arrête si elle doit le faire parce que je me suis trop emporter… ce qui peut arrivée vu mon état émotionnel actuel. Je m’arrête tout de même. « Peut-être que c’est à toi de faire ce choix et je suis désolé de ne pas t’avoir consulter avant de prendre une décision. Si je me souviens bien c’est toi qui a toujours dis que j’ai la sensibilité émotionnel d’une brique. Mes excuses sont sincères, j’aurais au moins essayé de parler… ce que tu m’as toujours reproché de ne pas faire. » J’ai toujours fuis mes émotions comme mes problèmes. Ce fut ce qui a créée le mur entre nous au tout début … c’est aussi ce qui m’a poussée à agir comme je l’ai fait en refusant d’amener notre relation plus loin. Je sais qu’il est trop tard pour parler, mais perde elle ne peut plus me reprocher de ne pas avoir essayer au moins.
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Message(#)I really can't believe my eyes (Danny&Eilidh) EmptyDim 10 Jan 2016 - 21:22

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J’aurai préféré ne pas revoir Danny. Si je le savais de retour à Brisbane, parce qu’elle-même m’avait dit qu’elle y revenait lors de notre rupture en me précisant qu’elle ne le faisait pas pour moi d’ailleurs, j’espérais tout de même que la ville était suffisamment grande pour que nous n’ayons pas l’occasion de nous recroiser. Je n’étais pas certaine d’être du genre à couper les ponts ainsi lorsqu’une relation tourne mal, mais c’est ce que j’avais fait avec Danny. Après notre dispute et notre rupture, j’avais voulu ne plus jamais la voir. Autant j’avais essayé de maintenir une relation avec mon ex-mari en espérant qu’il tournerait la page – même s’il m’en voulait toujours après des années – autant lorsque j’avais tourné les talons après notre dernière conversation, je n’avais nullement l’intention de rappeler Danny un jour. Même si je l’aimais, même si elle me manquait, et même si j’aurai donné n’importe quoi pour qu’elle revienne… J’étais en colère contre elle de nous faire ça, mais le pire était surtout que j’étais blessée qu’elle m’abandonne alors que pour ma part j’avais compris qu’elle était la personne que j’avais toujours attendue. Pourtant j’avais voulu ne plus jamais la revoir… et pourtant je la voyais aujourd’hui…

Ma colère était telle que j’avais eu ces mots durs à son égard, et que je gardais l’attitude d’une femme profondément irritée d’avoir à supporter sa présence. Ces sentiments étaient tellement forts qu’ils masquaient tout le reste. Je ne ressentais que la colère et l’indignation de la revoir dans son état actuel : enceinte. Je lui faisais part de ce que je ressentais sur le moment, et je n’entendais pas un mot de ses excuses. Je ne voulais pas les entendre de toute façon, il n’y avait rien de plus à dire que la vérité. Elle pouvait continuer de m’assurer que tout cela n’était pas ce que je croyais et qu’elle était sincèrement désolée, elle n’apaisait pas la colère que je ressentais. « Peut-être que c’est à toi de faire ce choix et je suis désolée de ne pas t’avoir consulté avant de prendre une décision. Si je me souviens bien c’est toi qui as toujours dit que j’ai la sensibilité émotionnelle d’une brique. Mes excuses sont sincères, j’aurais au moins essayé de parler… ce que tu m’as toujours reproché de ne pas faire. » Je lui avais reproché oui, je m’en souvenais bien. Je trouve ça assez ironique qu’elle me le ressorte juste maintenant, alors qu’elle cherche à me convaincre que je me plante et que j’ai tort de penser ce que je pense. Je ne sais pas si j’ai l’impression d’être davantage prise pour une conne avec ça… « Très amusant. » Je lâche ces mots en gardant les dents serrées, sûrement la colère, mais je reprends immédiatement. « Je veux dire le fait que tu te mettes à retourner mes propres dires contre moi pour me convaincre que j’ai tort de penser ce que je pense actuellement. » Bien sûr, ça ne m’amuse pas. Tout ce que j’arrive à ressentir présentement c’est de la colère, de l’indignation et une puissante envie de mettre fin à cette conversation et me soustraire à la vue de Danny, ou plutôt la soustraire à la mienne. Je termine de remplir le formulaire qui concerne mon suspect, je le rends à l’infirmière derrière le comptoir et me tourne une dernière fois vers Danny. « Tu m’excuseras mais j’ai du travail et… ah oui j’ai pas non plus l’envie de m’éterniser auprès de toi. Alors… félicitations vraiment, et aie au moins la décence de ne pas me faire parvenir le faire-part de naissance. » Ce sont les derniers mots que je lui adresse, et je ne cherche même pas à cacher ma fureur.

« Hé Roméo ! » J’interpelle mon suspect sur le même ton avec lequel j’ai adressé mes derniers mots à Danny. Je retourne vers le lit où se trouve mon suspect, à se faire chouchouter par une idiote qui croit tout savoir. « On va faire un petit tour au poste maintenant, et t’as intérêt à te mettre à table. » Je récupère « Roméo » après avoir retiré la menotte qui le maintenait au lit et je la lui remets au poignet, derrière le dos, tandis que je l’emmène. « Vous n’avez pas eu votre injection pour le tétanos. » Me scande l’infirmière alors que j’avance déjà vers la sortie. « Je repasserai. » Lui dis-je alors que je passe devant le comptoir. Je n’ai pas envie de rester plus longtemps, d’autant que Danny est toujours présente, et qu’avec ma chance c’est effectivement Jake qui viendra me faire la dite injection. Mon ex copine me suffit pour la journée, je ne veux pas non plus avoir à faire à mon ex-mari. Je passe juste devant Danny, et je lui glisse vraiment mes derniers mots maintenant. « Au plaisir de ne pas te revoir. » Quiconque pourra me dire que je suis sans cœur, ça m’est égal. De toute façon, n’était-ce pas ce que Danny voulait lorsque nous avons rompu, m’éjecter de sa vie… Je ne faisais que confirmer que nous n’avions plus rien à voir l’une avec l’autre, et que l’avenir séparait définitivement nos chemins…


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Message(#)I really can't believe my eyes (Danny&Eilidh) EmptyLun 11 Jan 2016 - 20:28

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C'est douloureux de ce dire qu'on a vraiment balancer l'une des seule et unique bonne chose dans sa vie au poubelle. Je veux dire, Eilidh et moi, cette relation que nous avions toutes les deux... ça été plus loin que je n'ai jamais été avec une autre. Cette connexion derrière a toujours été réelle pour moi et bien tangible. Ouvrir les yeux après une longues nuits passionnées avec elle a été magique dans plusieurs sens. Entendre son rire alors que mes doigts glissent sur sa peau quand je la chatouille ou son sourire quand je dis une bêtises sur une émissions, un films que l'on regarde ensemble. Ces souvenirs c'est tout ce qu'ils me restent de nous et j'en suis la seule responsable au bout de ligne. Ça fait mal. J'ai envie de pleureur. J'ai envie de courir dans un coin reculer où personne ne peut me trouver pour m'y cacher pendant un moment afin de pleurer. J'imagine que mes hormones sont pour beaucoup, même si le sentiment douloureux de torsion que je ressens ne doit pas être uniquement à cause d'elle. Je sais que la douleur derrière tout ça est uniquement ma faute. Je le sais, je me le répète parce que je n'ai pas vraiment le droit de mettre la faute sur elle ou sur une autre personne. Ce genre de comportement m'a toujours dégoûter au plus haut point alors je ne vais quand même pas commencer à agir de cette manière moi aussi. Non, hors de question.

Ses paroles sont blessantes, très franchement, j'ai su dès le moment où nos regards se sont croiser que je ne vais avoir que des mots durs durant notre conversation. J'ai rarement aimée quelqu'un comme elle dans ma vie, en fait, je crois que je n'ai jamais aimé quelqu'un comme elle. De savoir qu'elle n'y croit pas c'est sans aucun doute la pire chose qui puisse m'arriver. À mes yeux, notre histoire n'est pas que du vent. Tout es bien réelle. La douleur que je ressens d'être séparer d'elle l'est et par ce que je vois, notre séparation lui a aussi fait beaucoup de mal. Je m'en veux d'avoir agit sur un coup tête ce jour-là. Je l'ai dis que venir à Brisbane. Je me souviens de la lumière dans ses yeux. Elle a pensée que ce fut pour elle... quand je lui ai dis que non... ce fut comme si j'ai tué ses espoirs. Ce que j'ai fais en quelques sorte. J'ai tué tout les espoirs pour un avenir avec elle. Je suis la dernière des imbéciles et je le paye assez fortement maintenant. Il y a vraiment quelqu'un en haut qui me déteste, je vous jure. Notre conversation va aussi mal que je m'y suis attendu. « Très amusant. » Je ne sais pas franchement ce qui me fait le plus mal, son ton glaciale ou la manière qu'elle a de balayer tout ce que je lui dis d'un geste comme si ça n'a aucune importance, que ça ne compte pas du tout. « Je veux dire le fait que tu te mettes à retourner mes propres dires contre moi pour me convaincre que j’ai tort de penser ce que je pense actuellement. » Je frotte mon front avec une de mes mains en sentant un mal de tête qui approche maintenant. Elle ne veut vraiment pas entendre et moi je n'ai pas la force pour continuer cette argument. « Très bien! Je ne t'ai jamais aimé! C'est ce que tu veux entendre? C'est ce qui va te faire sentir mieux? Alors voilà! Je viens de te le dire. » Ma gorge se serre et mes yeux se remplisse d'eau parce que c'est un mensonge. « Tu m’excuseras mais j’ai du travail et… ah oui j’ai pas non plus l’envie de m’éterniser auprès de toi. Alors… félicitations vraiment, et aie au moins la décence de ne pas me faire parvenir le faire-part de naissance. » Elle y va fort et ces cruelles comme mots. Je ne réponds rien parce qu'est-ce qu'il y a répondre de toute manière hein? Pas grand chose. Elle se retourne pour faire dieu sait quoi et je suis bien trop concentrer à retenir mes pleures pour vraiment porter attention. L'infirmière qui a été l'auditrice de notre dispute tout le temps me lance un regard à la fois de pitié et qui me demande si je vais bien. Je hoche la tête et ramasse tout ce que j'ai de besoin. Elle dépose mon casque de moto sur le comptoir. Je lui ai demandée de gardé un oeil dessus alors que je fus à mon rendez-vous. Je la remercie. Du coin de l'oeil, je vois Eilidh revenir avec son suspect. Les mots qu'elle laisse tombé alors qu'elle passe à côté de moi font terriblement mal. « Au plaisir de ne pas te revoir. » Je baisse les yeux alors qu'elle sort. C'est ce que je mérite non? Cette haine, cette colère, c'est tout ce que je mérite après tout.

Je prends mon casque et je sors pour aller vers ma moto. Je m'assis sur elle pendant quelques instants pour respirer afin de me calmer. J'ai envie d'appeler Jesabel. Elle doit être au travail, mais merde j'ai besoin de quelqu'un présentement et je ne vois pas quelqu'un d'autre qu'elle... peut-être Jasper... ou Iris à la limite, mais je me vois mal parlé d'une de mes ex petites-amies avec l'un d'eux. Trop bizarre. J'envoie un texte rapidement à Jesabel pour savoir si elle a du temps pour moi parce que j'ai besoin de ma grande sœur de cœur en ce moment plus que tout. Elle met à peine deux seconde à me répondre en me disant de venir la rejoindre au boulot, qu'elle va m'attendre et qu'elle est inquiète. Elle désire savoir pourquoi je veux tellement la voir, mais moi je ne fais que lui dire que je vais la voir dans peu de temps. J'enfile mon casque et je démarre tranquillement. La circulation est un peu plus dense que plutôt, mais je roule sans problème. J'attends à un feu rouge en tentant de mettre de côté les mots d'Eilidh pour me concentrer sur ma conduite, mais c'est difficile. Quand le feu passe au vert, je redémarre. J'ai à peine le temps de traverser l'intersection que j'entends le bruit fort d'un klaxon me parvenir. Je tourne la tête une demi seconde avant de sentir quelque chose me percuter. Je ne sais pas ce qui se passe, mais tout mon corps me fait mal. Il cri l'agonie et finalement mon monde devient noir.

FIN DE SUJET
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