Cela ne devait être seulement un séjour de quelques jours à l'hôpital. Le temps que Noah aille mieux, ce qui n'était pas malheureusement pas le cas. Deux semaines qu'il était à l'hôpital. Deux semaines qu'on n'arrêtait pas de lui faire des examens. Encore et toujours. Après un an où son fils n'y avait pas été – à part pour les visites de contrôle – le cauchemar recommençait. Au moment des fêtes. Comment bien finir l'année. La brune essayait de le rassurer, de lui dire qu'il allait rentrer pour Noël. Elle lui mentait. Elle savait qu'il n'allait pas rentrer immédiatement, qu'il allait devoir passer les fêtes dans cette chambre d'hôpital, qu'il allait devoir avoir une opération. Ce n'était pas un petit mensonge et ça lui faisait mal de se comporter comme ça. Mais elle voulait le rassurer et ça avait l'air de fonctionner. Pour le moment. Alors qu'elle observait son fils dormir, une infirmière était entrée dans la chambre. « Vous devriez rentrer pour vous reposer un peu. » Dès jours qu'elle était dans cette chambre, qu'elle ne voulait pas laisser son fils seul. Elle aurait eu l'impression de l'abandonner. Sauf que cette infirmière avait peut-être raison. A force de rester à ses côtés, de ne pas dormir pour juste l'observer, elle s'épuisait. Elle devait rentrer chez elle, dormir d'un sommeil réparateur. Sauf qu'elle n'était pas très pour. L'infirmière pouvait le voir sur le visage de Ginny. « S'il y a quelque chose qui arrive, on vous contactera rapidement.» lui dit-elle avec un sourire rassurant son visage. La jeune mère regarda son fils endormi durant quelques secondes avant de pousser un long soupir. Elle avait réussi. Ginny allait partir de cette chambre d'hôpital. Elle avat pris ses affaires et regarda une dernière fois l'infirmière. « Je serais prévenue s'il y a quelque chose. » L'infirmière acquiesça avec un léger sourire. Ginny était enfin parti de l'hôpital. C'était peut-être la meilleure chose à faire. Peut-être. Sauf que sa voiture lui semblait indiquer le contraire. Elle ne démarrait pas. La brune savait qu'entre elle et les voitures, c'était loin d'être le grand amour, mais elle savait quand même démarrer une voiture. Ce n'est qu'au bout d'une quelques minutes qu'elle avait réussi à sortir du parking de l'hôpital. Est-ce que cela voulait dire que ses ennuis avec sa voiture étaient finis? Absolument pas. Durant tout le trajet, il y avait un bruit étrange. Peut-être que c'était normal. Sauf qu'elle ne l'avait jamais entendu avant. Et quelque chose lui disait que ce n'était pas forcément bon signe. Il fallait qu'elle amène sa voiture chez un garagiste. Un léger sourire se dessinait sur le visage de la jeune femme. Jonah ne lui en voudra sûrement pas si elle avait amené sa voiture, dans un hasard total, au garage où travailler Ezra. Une heureuse coïncidence. La jeune femme espérait juste qu'il travaillait encore là-bas. Ginny commença à faire son détour. Elle espérait simplement que sa voiture ne décède pas sur le chemin. Il lui avait peut-être fallu une bonne dizaine de minutes avant d'y arriver. Cinq ans qu'elle n'y avait pas mis les pieds. C'était un sentiment étrange. Mais étrange dans le bon sens. Elle était entrée timidement au garage, regardant un peu partout pour voir si elle ne voyait pas une silhouette qu'elle reconnaissait. Et c'est là, qu'elle le vit. Cette silhouette qu'elle reconnaissait. Ezra. Un large sourire était présent sur son visage. Elle ne bougeait pas durant quelques secondes. Elle le regardait et voulait se comporte comme la Ginny de vingt ans. Courir vers Ezra, lui sauter dans les bras et l'embrasser. Sauf qu'elle n'était plus cette personne là. Elle devait se contrôler. Alors, elle se contentait de l'observer, avec un léger sourire niais sur son visage. Elle s'approcha doucement de lui. « Ezra. » souffla-t-elle simple. Elle ne savait pas trop comment se comporter avec lui. Comment il allait réagir à sa présence, sur son retour.
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« Amy ? » Ezra monta les quelques escaliers qui séparaient la grande pièce principale de son garage du reste, où se trouvaient les bureaux et la salle des employés, à l'étage. L'endroit n'avait jamais été très grand, mais il s'était toujours arrangé pour trouver des façons d'aménager l'espace pour justement trouver de l'espace pour chacun de ses employés. Et surtout pour la personne qui employait le post de secrétaire. En effet, il savait à quel point il y avait du boulot, malgré que son garage ne soit pas un des plus connus de Brisbane, et il voulait qu'elle puisse être tranquille pour le faire. D'où le fait que le bureau à l'étage était plus pratique pour contourner le problème du bruit permanent dans l'atelier. La porte du bureau était ouverte lorsqu'il arriva en haut, il se permit donc de rentrer directement dans le bureau sans frapper. « Amy, j'ai besoin de toi s'teu plait ! J'ai un gars en bas qu'à un problème d'assurance ou je sais quoi et j'sais pas quoi faire moi... » Il regarda alors Amy avait un grand sourire désolé sur le visage, elle soupira et finit par accepter de venir à son secours. Sans elle, Ezra l'admettait rapidement et facilement, il serait dans la merde et se perdrait facilement dans la tonne de paperasses que sa petite entreprise pouvait accumuler. Ils retournèrent auprès du monsieur qui attendait toujours qu'on puisse l'éclairer sur sa situation, un problème avec la responsabilité lors d'un accrochage ou Ezra ne savait quoi encore. Malgré qu'il était présent aux côtés de ce monsieur et d'Amy, il n'écoutait que d'une oreille distraite. Tout ce côté là dans le fait d'avoir un garage à soi, c'était toujours ce qui avait le plus embêté Ezra. Lui, ce qu'il aimait, c'était pratiquer un métier qui était avant tout une passion pour lui. Les papiers, ça n'avait jamais été sa tasse de thé. Et alors qu'il était en train de se perdre dans son flot de pensées, à ce qu'il devait faire à la suite de cette conversation et ce qu'il pourrait bien manger ce soir, en passant par le fait qu'il devrait appeler son frère pour voir un ou deux trucs avec lui, une voix appelant son prénom se fit entendre dans son dos. Et cette voix, cette voix bon Dieu, elle fit louper un battement de coeur à Ezra en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Il l'aurait reconnu entre mille, et même de dos, il savait qui se tenait derrière lui rien qu'à sa voix. Lentement alors, aussi prudemment que s'il marchait sur un terrain miné, il se tourna vers elle pour finir par lui face. Elle était en face de lui. Ginny. Cinq ans s'étaient écoulés depuis la dernière fois qu'il avait vu son visage, et pourtant, son coeur battait maintenant la chamade comme s'il l'avait quitté la veille. Cinq ans qu'il s'était fait des dizaines et de dizaines de films sur comment ce moment pourrait se passer, ce qu'il dirait quand il la reverrait enfin, et comment il réagirait. Cinq ans qu'il souffrait toujours malgré le temps passé de son absence. Et cinq ans aussi qu'une partie de lui la maudissait d'être partie ce jour là. Cinq ans qu'il vivait dans l'ignorance la plus complète, à ne pas avoir de nouvelles d'elle et... Même dans sa tête, il avait du mal à se le dire, malgré le fait qu'il soit tout à fait au courant qu'il était le sien aussi. C'était comme si ce n'était pas réel car il ne l'avait pas vu, de ses yeux. Qu'il n'avait eu qu'une simple nouvelle pour dire qu'il était entré dans ce monde un soir, et c'était tout. Son fils, pourtant... Mais un pure étranger pour lui. Il ne l'avait jamais vu, ne lui avait jamais parlé, ne lui avait jamais pris la main. Rien de tout ça n'avait pu arriver car Ginny n'avait pas lutté contre ses parents et était partie avec eux lorsqu'il avait appris sa grossesse. Et Ezra était resté derrière, seul. Et maintenant, il restait là comme un idiot à la regarder. Elle n'avait pas réellement changé, si ce n'était qu'elle semblait énormément fatiguée. Elle avait vieilli, aussi, mais Ezra ne put s'empêcher de se dire qu'elle était d'autant plus belle comme ça. C'était surtout pour le fait qu'il la trouve d'autant plus belle qu'avant qu'il ne bougeait pas. Elle avait toujours cette attraction sur lui, qu'il pensait passée avec le temps. Mais rien n'y faisait apparemment. Il finit par cligner des yeux rapidement avant de venir concentrer son regard sur le sol entre eux deux. Il ne voulait pas recroiser son regard tout de suite, il avait besoin de se rassembler à l'intérieur, car en l'espace de quelques secondes il avait l'impression que toutes les barrières et tous les murs qu'il avait pu construire pendant ces années passées avaient cédé. Il tenta difficilement d'avaler sa salive pour pouvoir prendre la parole d'une voix claire, mais l'échec ne fut on ne peut plus présent lorsqu'il prit la parole. « Ginny... Que... Qu'est-ce que tu fais ici ? » Sa voix était tremblante et il se maudissait intérieurement de lui montrer une telle image de lui. Il aurait voulu lui répondre avec une voix claire et précise, sans fausse note, qui n'aurait pas trahi son ressentit interne. Il aurait voulu lui montrer que cette apparition aussi soudaine ne lui faisait rien, que de la voir était juste quelque-chose de banale et que ça ne l'atteignait pas. Il aurait voulu, mais comme il ne ressentait aucune de ces situations à l'intérieur de lui, il n'y arrivait pas. Surtout qu'il n'aimait pas, non même il détestait montrer ce qu'il ressentait aux personnes aux alentours. Mais devant elle, il était faible, et il le savait.
Elle se trouvait en face d'Ezra. Au bout de cinq ans, elle se retrouvait enfin en face de lui. Durant cinq années, elle s'était imaginée comment pouvait se passer cette scène. Durant cinq ans, elle s'était dit qu'elle allait s'enfuir, qu'elle allait prendre son, leur, fils avec elle et retourner en Australie. Bizarrement, elle n'en avait jamais eu le courage. Sans doute parce qu'elle savait de quoi ses parents étaient capables, qu'il y aurait des répercutions sur ses actes. Ils allaient tout lui enlever si elle avait eu le courage de faire. Élever un enfant malade n'était pas simple. Peut-être aussi qu'elle ne voulait pas imposer à Ezra ça. Et au final, c'est ce qui amenait la brune à être de retour en ville. Ginny avait appeler le jeune homme simplement par son prénom. La brune ne bougeait pas, elle le regardait tout simple avec un large sourire. Cinq ans et Ezra ne semblait pas avoir changé. Certes, il avait vieilli, mais il restait quand le même Ezra qu'elle avait connu il y a de ça quelques années plus tôt. Du moins physiquement. Peut-être qu'à présent, le garagiste la détestait. Elle pouvait le comprendre. Elle était partie, suivant ses parents, l'abandonnant alors qu'elle venait de lui annoncer qu'elle attendait son enfant. Elle qui était partie, alors qu'il était plus qu'heureux de fonder une famille. Oui, il pouvait la détester, la brune pouvait très bien le comprendre. Mais lorsqu'il s'était retourné, il ne bougeait pas. Il restait simplement debout à la regarder. Qu'est-ce qu'il était en train de penser? Est-ce qu'il était en train de la maudire ? Ou est-ce qu'il était simplement déboussolé. Et est-ce qu'elle devait bouger, s'avancer vers lui, tenter une quelconque approche. Elle ne savait pas. Et pourtant, c'était bien Ginny qui était venue d'elle-même dans ce garage. Et vint enfin une réaction d'Ezra. Un simple clignotement des yeux avant de regarder vers le sol. Est-ce que c'était une bonne chose ? Elle l'espérait. « Ginny... Que... Qu'est-ce que tu fais ici ? » Sa voix était tremblante. Donc la revoir troublait. Cela ne pouvait que faire plaisir à la jeune femme de le voir réagir ainsi. De voir qu'elle pouvait encore lui faire le même effet qu'autrefois. « Je suis venue revivre ici. » Ses lèvres s'étaient un peu plus étirées. Enfin, elle n'était pas seule. Noah était là. Son mari était là. Enfin. Il essayait d'être là. Brisbane n'était simplement qu'un simple arrêt. Une fois que le fils de la brune irait, toute la famille retournerait vivre en Angleterre. Une décision que son cher et tendre mari avait pris pour s'assurer qu'elle se tienne à l'écart le plus possible de toutes tentations. Enfin, surtout d'une. Ezra. Ce qui pour le moment n'était pas gagné, puisque la jeune femme se trouvait en face de lui. Un faible sourire s'était dessinée sur son visage avant qu'elle ne se souvienne du pourquoi elle était venue ici, dans ce garage. « Et ma voiture à un problème, donc je me suis dit que passer ici serait une bonne idée. » dit-elle en s'éclaircissant légèrement la gorge. Oui, c'était pour ça qu'elle était là. Il y avait aussi le fait de parler de l'état de santé de leur fils. Elle qui lui avait envoyé un message lorsque Noah est né, qui lui a dit que tout allait bien, qu'ils étaient en parfaite santé. Un mensonge. Mais elle ne voulait pas l'inquiéter, qu'il ne se soucie pas de ça. Alors arriver dans son garage et lui dire clairement qu'elle avait besoin d'aide, n'était pas vraiment la meilleure chose à faire.
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
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Ezra attendait la réponse de Ginny, sans savoir s'il avait hâte ou non de l'entendre. D'un côté, le fait de lui reparler après toutes ces années de silence faisait qu'il avait hâte. Mais de l'autre, il était tellement dans un tourbillon entraînant de sentiments et de pensées qu'il aurait peut-être préféré ne pas se retourner lorsqu'elle l'avait appelé. Le passé refaisait surface alors qu'il l'avait enfoui très loin pendant tout ce temps. « Je suis venue revivre ici. » Ezra releva alors sa tête d'un seul coup sec en entendant la phrase de Ginny. S'il y avait bien une chose à laquelle il ne s'attendait pas, c'était qu'elle lui balance ça d'un coup comme première phrase d'approche. Car après tout, la revoir était déjà assez inopiné comme ça, alors apprendre directement qu'elle était de nouveau à Brisbane pour y vivre, c'était impensable. Mais surtout, surtout, ce qui retint le plus son attention dans ses paroles fut le fait qu'elle les prononce à la première personne du singulier. Je suis, ce qui laissait supposer à Ezra qu'elle était seule à Brisbane. Il ne savait pas pourquoi c'était cette tournure de phrase qu'elle avait pris, si c'était pour lui faire comprendre qu'elle était au final revenu pour lui, petit espoir qu'il s'était plus ou moins autorisé à garder pendant toutes ces années; ou si c'était simplement qu'elle était seule mais sans un message précis en lui disant cette phrase ci. En tous cas, en ce moment même, Ezra ne pensait pas qu'elle puisse dire ça et au final être venue avec toute la petite famille. C'était idiot de sa part, il le savait au fond de lui mais il n'arrivait pas à le voir en ce moment même. Après tout, quelle femme revient de son plein grès après avoir abandonné l'homme qu'elle était supposée aimer, de qui elle portait l'enfant, et tout ça cinq ans plus tard ? Il n'en connaissait aucune, et il ne savait pas pourquoi il était assez idiot pour croire que Ginny ferait l'exception. Alors il restait là, à la regarder comme un idiot, comme si d'un côté il regardait un miracle se produire en direct devant ses yeux. Un sourire apparut de plus en plus grand sur son visage à elle, Et Ezra se sentit encore plus mal à l'aise qu'avant. Pendant qu'il était là à l'observer, elle devait sûrement se foutre de lui dans sa tête, à se demander qu'est-ce qu'il pouvait bien le faire réagir de la sorte. Lui qui avait toujours eu l'habitude d'être à l'aise partout où il allait, le voilà qu'il ne savait que dire, que faire. Et à vrai dire, ce ne fut pas la première personne à reprendre la parole, Ginny le fit. Au moins, entre les deux, il y avait une personne qui avait encore sa tête entière et qui n'avait pas perdu sa faculté de parler. « Et ma voiture à un problème, donc je me suis dit que passer ici serait une bonne idée. » C'est alors que ce fut le deuxième coup dur pour Ezra. Disons que cette fois ci, il redescendit rapidement de son petit nuage sur lequel il était monté auparavant. Avalant difficilement sa salive, il fuit une deuxième fois le regard de Ginny, regardant cette fois ci en dehors du garage vers là où pourrait être garée la voiture de la jeune femme. Bien sûr, il aurait du le comprendre directement. Il aurait du comprendre qu'elle ne pouvait pas être là juste pour lui, qu'il devait forcément y avoir une autre raison. Et quoi de plus normal qu'un problème de voiture ? Après tout, il possédait déjà ce garage lorsqu'elle était parti, elle savait donc où le trouver en plein milieu d'une journée de semaine. Tentant de rassembler le peu de fierté qui lui restait à l'intérieur de lui, Ezra réussit enfin à sortir quelques paroles, d'une voix toujours légèrement tremblante, mais surtout d'une voix sèche, rocailleuse. « Oh, oui... Les voitures ouais, c'est ce que je fais dans la vie, oui... C'est toujours ce que je fais quoi... » En lui disant ça, il n'était lui même même pas convaincu de ce qu'il disait; alors comment pourrait-elle l'être aussi ? Il se sentait idiot d'agir comme ça, de ne pas savoir se ressaisir devant elle. Un léger silence s'installa entre les deux jeunes gens et Ezra tentait de ne pas reporter son regard sur elle de nouveau, voulant agir comme il aurait du le faire: détaché. Venant gratter sa gorge, il reprit la parole, ne voulant pas resté planté là une seconde de plus. « Tu... Veux que j'aille y jeter un coup d'oeil, maintenant ? Je... J'ai un peu de temps libre... »
Elle était bien revenue vivre à Brisbane. D'accord, elle n'était pas venue seule. Malheureusement. Du moins sur un point. Elle était venue avec son mari ainsi que son fils. Le fils d'Ezra. Celui qu'il n'a jamais pu connaître puisque les parents de la brune en avaient décidé autrement. La grossesse de Ginny à l'époque était une occasion en or pour pouvoir la mettre avec quelqu'un qu'ils pensaient plus digne de leur fille, de leur famille. Ezra n'était qu'un simple mécanicien après tout. Ils avaient fait ce qui pensait être 'juste' pour leur fille. Ils s'en fichaient de briser le cœur de leur fille, de briser un couple qui était heureux d'accueillir cet enfant. Mais ils avaient tout gâché. Absolument tout. Lorsque la brune lui avait annoncé qu'elle était revenue habiter ici, la réaction d'Ezra fut quasiment immédiate. Sa tête s'était levée d'un coup à cette annonce. Vu sa formulation, elle n'avait pas vraiment dit n'était pas totalement vrai. Peut-être qu'elle aurait dû dire qu'elle était revenue vivre à Brisbane avec son mari et Noah. Mais quelque chose l'en avait empêché. Quelque chose au fond d'elle lui disait que si elle avait la stricte vérité, cela aurait fait de la peine au garagiste. Elle voulait simplement lui faire comprendre qu'elle était de retour ici, qu'il y ait des chances qu'ils puissent se croiser de temps en temps. Alors qu'il avait la tête levée, la brune en profita pour le regarder plus attentivement. Il n'y avait aucun doute. Noah ressemblait bien à son père. Le regard. Les fossettes. Le nez. A chaque fois qu'elle regardait son fils, c'était comme si elle voyait Ezra en plus jeune. Les personnes autour d'elle essayait de trouver, avec bien du mal, des ressemblances avec son époux. Et si par un heureux hasard, ils en trouvaient, ce n'était jamais physique, mais plus au niveau du caractère. Noah. C'était pour lui qu'elle était revenue à Brisbane. Pour qu'il aille mieux. Et pour cela, elle devait annoncer à Ezra que leur fils était malade, qu'il avait besoin d'une greffe pour qu'il aille mieux et qu'il était probablement compatible pour ce don. Sauf qu'elle n'y arrivait pas. Elle restait là à le regarder, à lui lancer des sourires. Non, pas pour se moquer de lui, mais tout simplement parce qu'elle n'arrivait pas à croire qu'elle puisse se trouver en face de lui après toutes ses années. Il y eut quelques secondes de silences avant que la brune ne reprenne la parole. Elle n'était pas simplement là pour lui annoncer qu'elle était de retour. Sa voiture avait un problème. Enfin, elle le pensait. Et puis, c'était une excuse comme une autre pour aller le voir, pour essayer de lui parler de l'état de Noah. Sauf qu'elle n'y arrivait pas. C'était l'excuse de la voiture qui était arrivée en premier. Il fallait y aller doucement. Elle ne voulait pas le brusquer. « Oh, oui... Les voitures ouais, c'est ce que je fais dans la vie, oui... C'est toujours ce que je fais quoi... » Ezra avait de nouveau fuit le regard de la brune. Il lui avait répondu avec cette voix tremblante, mais il y avait quelque chose de différent. Sans doute s'attendait-il à une autre réponse de la part de Ginny, à une autre phrase. C'est ce qui aurait dû se passer, mais la brune avait reculé, avait sorti une autre excuse. Durant quelques secondes, elle regardait ailleurs, se demandant comment elle pourrait aborder le sujet de Noah sans que ça ne fasse bizarre. Elle ne pouvait pas lui parler de son fils qui lui était complètement inconnu comme ça. La situation ne serait qu'encore plus étrange. « Tu... Veux que j'aille y jeter un coup d'oeil, maintenant ? Je... J'ai un peu de temps libre... » Elle releva la tête, un léger sourire aux lèvres avant d'acquiescer légèrement. « Oui, je veux bien. Ma voiture est par là. » lui dit-elle simplement en lui indiquant où était sa voiture. Ginny commençait à marcher tout doucement aux côtés du jeune homme. « Elle fait un bruit bizarre depuis quelques temps. Et comme tu sais, moi et les voitures, c'est pas vraiment ça. » dit-elle avec un petit rire. Un rire qui n'a pas duré longtemps, ayant l'impression de rentrer encore la situation plus bizarre. Elle n'en revenait qu'elle était en train de parler de sa voiture, alors qu'il y avait des choses plus importantes. Ils étaient arrivés vers la voiture de la jeune femme. A l'intérieur, il y avait le siège auto de Noah. Quelques-uns de ses jouets qui traînaient aussi. Sans doute que si Ezra regardait à l'intérieur peut-être qu'il pourrait comprendre qu'elle n'était pas venue seule. C'était sans doute le bon moment. « A vrai dire, si je suis venue, c'est parce qu'il faut que je te parle de Noah. » dit-elle légèrement gênée. Noah. Est-ce qu'elle lui avait dit le prénom qu'elle avait choisi pour leur fils. Elle ne se souvient plus. Ginny se souvenait de lui avoir envoyé un message pour le prévenir de sa naissance, pour lui dire qu'il allait bien – du moins c'est ce qu'elle pensait. Un message envoyé rapidement sans que les parents de la brune ne le sachent.
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La jeune femme offrit un sourire à Ezra lorsque celui ci lui proposa d'aller voir sa voiture sur le champ. Au moins, elle était heureuse qu'il puisse s'en occuper, c'était déjà ça. C'était une maigre compensation de la déception qu'il venait de vivre, en apprenant qu'elle n'était pas revenue pour le voir lui, mais au moins il lui donnait le sourire en s'occupant de sa voiture. « Oui, je veux bien. Ma voiture est par là. Elle fait un bruit bizarre depuis quelques temps. Et comme tu sais, moi et les voitures, c'est pas vraiment ça. » Au petit rire de Ginny, Ezra ne put s'empêcher un très petit demi-sourire, à peine un haussement de coin de lèvres. Car au fond de lui, il était toujours autant attristé, mais en même temps Ginny n'avait pas tord. Elle et les voitures, ça avait toujours été une catastrophe. Mais l'avantage, quand votre copain est garagiste, c'est que vous n'avez pas besoin de vous y connaître en voiture, il s'en occupera pour vous. Et encore aujourd'hui, Ezra était là, avançant à ses côtés pour aller lui porter secours. Alors qu'ils arrivèrent au niveau de la voiture, comme par réflexe si on peut dire, Ezra jeta un regard à l'intérieur du véhicule. D'habitude, il faisait ça pour vérifier que personne n'était resté dans la voiture avant de la remorquer, surtout lorsqu'il devait dépanner des gens à l'autre bout de la ville. Aujourd'hui, il l'avait fait sans ce but premier, comme par habitude, mais ce qu'il y vit le ralentit dans sa démarche. C'était comme si il s'était mis à marcher au ralenti pour contourner la voiture pour accéder à l'avant de cette dernière. Il avait pu enregistrer chaque détail de ce qu'il avait vu. Tout d'abord, la première chose étant la plus remarquable, le siège auto. Il trônait, fièrement, sur la banquette arrière, et rien que cette image suffit à retourner une nouvelle fois son coeur. Quand Ginny avait dit, tout à l'heure, qu'elle était revenue vivre à Brisbane, elle n'était donc en réalité pas seule. Les jouets entourant ce siège pouvaient plus que confirmer la chose. Son fils, leur fils était là aussi. Il était dans la même ville qu'Ezra pour la première fois depuis qu'il était né. Et c'était pour cette raison que le coeur du jeune homme se serrait dans sa poitrine en ce moment même. Pour la première fois depuis qu'il avait appris la nouvelle, celle qu'il allait avoir un fils, il allait peut-être enfin voir sa frimousse, pouvoir le prendre dans ses bras. Il allait peut-être pouvoir avoir cette chance de comprendre ce que c'était que d'être père. Enfin, plus ou moins, il s'avançait sûrement un peu trop, mais rien que le fait que pour le voir, il n'avait qu'à faire quelques kilomètres et non pas à faire toutes la planète centimètre par centimètre pour le retrouver, c'était une petite victoire. « A vrai dire, si je suis venue, c'est parce qu'il faut que je te parle de Noah. » Les paroles de la jeune femme sortirent Ezra de ses pensées. Il ne mit pas longtemps avant de se reconcentrer sur leur conversation, car un élément important venait de lui titiller l'audition. Sans s'en rendre comptes, ou peut-être que si au final mais il s'en fichait pas mal, Ginny venait pour la première fois de lui dévoiler le prénom de leur garçon. Noah. Un léger sourire ne put s'empêcher de venir s'incruster sur le visage d'Ezra. C'était beau, comme prénom, ça lui plaisait. S'ils avaient eu à choisir à deux, il aurait pu opter lui même pour ce prénom. Noah, il avait l'impression que ce mot résonnait en boucle dans ses oreilles maintenant. La deuxième chose, cependant, qui vint interpeller le jeune homme, c'était ce ton étrange comme dérangé que Ginny avait employé pour lui annoncer qu'elle n'était finalement pas venue seule, en quelques-sortes. C'était comme si elle était désolée d'être ici à lui dire ça, peut-être était-elle aussi désolée de ne venir que maintenant ? Ezra n'en savait rien, mais maintenant qu'elle avait engagé la conversation pour laquelle elle était venue là, il soupira légèrement avant de venir s'asseoir doucement sur le capot de la voiture de la jeune femme. Il regardait ses mains, abîmées avec le temps par le travail alors qu'il n'avait que trente ans. Il ne savait pas comment il devait lui répondre, mais une chose était sûre: il ne voulait pas tourner autour du pot. Quitte à se prendre d'énormes claques aujourd'hui, autant tout faire d'un coup. Mais il ne sentait pas Ginny totalement prête à parler aussi facilement, alors il tenta d'opter pour un sujet un peu plus soft, si on pouvait dire. « Tu as choisi Noah, alors ? Qu'est-ce que ta famille en a pensé ? Je sais à quel point ils aiment contrôler ta vie, à leur façon... Ils savent que tu es ici ? » Sa voix était redevenue presque à la normale, les tremblements avaient cessé. Disons qu'il avait maintenant eu le temps d'encaisser le premier choc, celui de revoir Ginny en ville. Le deuxième choc, apprendre que son fils était dans le coin, était moins dur à encaisser car il ne l'avait pas encore vu, et il était fort probable qu'il comprenne réellement la situation qu'en le voyant. En revanche, on pouvait sentir les reproches, sans aucun doute. Petits, mais présents, qui étaient là pour rappeler à Ginny qu'elle avait laissé filer un moment de sa vie aussi important entre les doigts des personnes portant le même patronyme qu'elle - et parmi eux, le propre ancien meilleur ami d'Ezra, à ce qu'il paraissait.
Elle se sentait complètement stupide d'avoir fait cette réflexion sur les voitures. Pourquoi avait-elle fait ça. Pour rendre la situation plus normale ? Sauf qu'elle ne l'était pas. Au moins, cela avait fait légèrement sourire. Très, très, très légèrement. C'était déjà ça de gagner. Et ils étaient arrivés à la voiture de Ginny. Voiture où il y avait le siège auto de Noah et certains de ses jouets. Lorsqu'elle se tourna vers Ezra, la jeune femme vit qu'il avait lui aussi jeter un œil à l'intérieur de la voiture, lui aussi avait vu tout ça. Et la brune avait pris la parole, commençant à parler de Noah. La première fois depuis son message envoyé le jour de sa naissance qu'elle lui parlait de son fils. De leurs fils. Elle le vit sourire lorsqu'elle avait prononcé le nom qu'elle a choisi. Vu sa réaction, le prénom semblait bien lui plaire. Il semblait d'abord heureux d'avoir cette petite nouvelle de son fils. Puis, il a dû comprendre que vu le ton utilisé par la jeune femme, que le reste de ce qu'elle allait dire n'était pas forcément joyeux à attendre. Encore, faut-il que Ginny puisse avoir trouver le courage, parce que pour le moment, elle jouait simplement avec ses doigts, cherchant ses mots pour pouvoir lui annoncer l'état de santé du petit garçon. « Tu as choisi Noah, alors ? Qu'est-ce que ta famille en a pensé ? Je sais à quel point ils aiment contrôler ta vie, à leur façon... Ils savent que tu es ici ? » La jeune femme pouvait entendre dans la voix d'Ezra qu'il lui faisait des reproches. Ginny s'y attendait. C'est normal que le garagiste ait ce genre de réaction. Elle lui avait enlevé l'opportunité de connaître son fils après tout. Tout ça parce qu'elle avait suivi ce que ses parents lui avaient dit. Une énorme erreur. Elle aurait pu se rebeller. Elle aurait dû le faire. Depuis cinq ans, c'est ce qu'elle ne cessait de se dire. Sauf qu'elle n'avait jamais pu trouver le courage de le faire. Elle acquiesça légèrement la tête avec un léger sourire. Vu la réaction d'Ezra, elle venait de lui annoncer le prénom de leur fils. Cinq ans après sa naissance, ce n'était pas trop tôt. Ginny commençait à se sentir gênée à apporter une information importante sur leur enfant cinq ans plus tard. Peut-être qu'elle aurait dû envoyer des messages de temps en temps, pour lui donner quelques nouvelles. Noah était son fils aussi après tout. Mais Ginny avait tellement peur que ses parents le découvrent qu'elle n'avait rien fait, de peur qu'il y ait des répercutions. « Du prénom que j'ai choisi ? C'est bien la seule chose où ils n'ont pas eu leur mot à dire.» dit-elle en soupirant légèrement. Les choix de la brune envers son fils étaient bien les seuls qu'elle pouvait faire seul. Ou presque. Parce qu'elle aurait aimé que son fils puisse connaître son père. Son vrai père. Une chose que ses parents lui ont interdit de faire. Jusqu'à maintenant, puisque Ezra pouvait potentiellement le sauver.« Et ils savent que je suis ici. Ils m'ont donné leur autorisation. » dit-elle en poussant un soupir et en levant les yeux. Elle avait vingt-cinq ans et elle devait encore avoir l'autorisation de ses parents. C'était soit ça, soit elle perdait tout. Surtout Noah. « Il te ressemble énormément. » dit-elle pour changer de conversation, reparlant de Noah. Les lèvres de la jeune femme s'étaient légèrement étirées. Il n'y avait aucun doute sur qui était le père si on devait mettre Noah, son mari et Ezra dans une même pièce. Un sourire qui s'effaça légèrement lorsqu'elle trouva la force pour lui dire ce qui se passait avec Noah. Une nouvelle pas des plus joyeuses. « Noah est malade. » dit-elle avec la voix légèrement brisée. Ce n'était pas vraiment ce qu'elle avait imaginé comme situation de retrouvailles, comme moment où elle annoncerait qu'il pourrait voir son fils. Peut-être avait-il imaginé que ça serait dans un endroit, dans un contexte plus joyeux. Ginny savait que ce n'était pas le cas. Elle savait que la première fois où il le verrait serait certainement à l'hôpital, fatiguée par les examens que les médecins lui ont fait.
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« Du prénom que j'ai choisi ? C'est bien la seule chose où ils n'ont pas eu leur mot à dire. » Un petit soupire se fit entendre de la part de la jeune femme, et Ezra ne put s'empêcher de soupirer avec elle. Il aurait aimé que, malheureusement, ce ne soit pas la seule chose où ils n’eurent pas leur mot à dire. Il aurait voulu que le seul fait qu'elle se retrouve enceinte de lui suffise pour qu'elle décide de rester à Brisbane avec lui, pour qu'il puisse vivre une vie de famille. Mais ça n'avait pas été le cas, et il espérait que Ginny se rappelait bien de tout ça, de la peine qu'elle avait pu lui infliger, une peine dont il avait mis un bout de temps à se relever. « Et ils savent que je suis ici. Ils m'ont donné leur autorisation. » « L'autorisation... » Ezra avait parlé tout bas, avec un petit rire à moitié nerveux venant rendre ces paroles légèrement incompréhensible pour toute personne ne prêtant pas attention à ce qu'il pouvait bien dire. Ginny pouvait, en revanche, très bien comprendre ce qu'il avait dit, si elle avait pris la peine de tendre l'oreille. Il en revenait pas. Voilà qu'elle avait maintenant vingt-cinq ans et qu'elle était toujours obligée de demander l'autorisation à ses parents pour faire quoi que ce soit. Lui qui avait toujours été habitué à être élevé dans une famille où il fallait, malgré tout, être débrouillard et plutôt indépendant rapidement, il ne comprenait pas qu'on puisse supporter de se laisser dicter de la sorte, et ce n'était pas faute de lui en avoir déjà parlé des années auparavant. Ezra était parti de la maison familiale à dix-huit ans seulement, déménagent de Sydney à Brisbane pour pouvoir intégrer à l'époque l'école d'architecture qui lui plaisait. Il avait, en parallèle pris un petit job pour subvenir à ses besoins et aider son père dans les finances de l'école. Heureusement pour son porte monnaie il n'était pas resté longtemps dans cette école, de plus les cours ne lui plaisaient pas autant qu'il ne l'avait pensé, mais au moins il avait pu rencontrer le frère et Ginny, et par conséquent Ginny elle même. Pour dire qu'il avait toujours eu l'habitude de se débrouiller, et que voir où Ginny en était arrivée, d'un côté - qu'il se refuserait d'avouer sur le moment même - il était peiné pour elle. Il ne pouvait s'empêcher de se souvenir de cette jeune fille pleine de joie et d'énergie qu'elle était lorsqu'il l'avait rencontré, et la voir maintenant... Il trouvait la situation étrange, c'était tout. Mais il ne s'attarda pas plus sur ses pensées, ce n'était pas le moment. Il aurait tout le temps de ressasser cette rencontre inattendue ce soir, dans son lit, quand il tenterait de trouver le sommeil sachant que son fils pouvait être en train de dormir dans n'importe quelle chambre d'hôtel ou n'importe quel appartement ses rues voisines. « Il te ressemble énormément. » Si changer de sujet était l'idée de base de Ginny, pour amener Ezra sur le sujet qu'elle voulait absolument aborder, c'était réussi. Un petit sourire vint de déposer sur les lèvres du jeune homme, qui ressentait comme une petite fierté se glisser parmi lui. Après tout, quel parent ne serait pas fière qu'on lui dise que sa progéniture lui ressemble ? Surtout que dans cette situation, père et fils ne se connaissaient pas et ne vivaient pas du tout aux mêmes endroits. Ezra ne pouvait donc s'empêcher d'être fière qu'on puisse, sans le savoir, savoir que c'était son fils car il lui ressemblait. « J'espère quand même qu'il a réussi à avoir tes yeux. » Les paroles étaient sorties un peu plus rapidement qu'il ne l'aurait voulu, mais il se dit que tant pis, de toutes manières maintenant qu'est-ce qu'il pouvait regretter ? Elle l'avait déjà quitté, et avait déjà du refaire maintes et maintes fois sa vie de son côté. Il pouvait donc faire un compliment détourné à Ginny en sachant qu'il n'aurait sûrement aucune répercussion. Il ne pouvait alors s'empêcher de s'imaginer la tête que Noah pouvait avoir, s'il avait son visage à lui - il se souvenait des photos de famille où il devait avoir à peu près cet âge là - et les yeux de sa mère. D'un vert tellement pur et limpide qu'Ezra n'avait jamais pu s'empêcher de sombrer dedans à chaque fois qu'il la regardait. Oui, il espérait vraiment au fond que son fils puisse lui aussi avoir ces yeux là. Il aurait aimé pouvoir l'avoir devant lui pour confirmer son espérance, mais Ginny ne l'avait pas emmené avec elle. D'ailleurs, si elle était revenue en ville avec lui, mais qu'il n'était pas là, où est-ce qu'il pouvait bien être ? Elle ne l'aurait pas laissé seul dans un nouvel appartement ou dans une chambre d'hôtel. Même s'il ne l'avait jamais vu à l'oeuvre, il savait que Ginny n'était pas une mauvaise mère, elle avait ça en elle depuis toujours. Il relevait donc le regard vers elle pour lui demander où se trouvait Noah lorsqu'il s'aperçut qu'elle le regardait aussi. Et il n'eut pas le temps de lui poser la question qu'elle s'adressait à lui de nouveau. La voix brisée. « Noah est malade. » Ezra ne comprenait pas pourquoi elle lui disait ça avec cette voix là. Après tout, ça arrivait à tous les gosses de tomber malades, ils chopaient la plus part du temps n'importe quelle maladie traînant à l'école. Et ce n'était pour autant qu'il fallait en faire tout un plat. Certes, ce n'était jamais rassurant de savoir son enfant malade pour un parent, mais ce que Ezra ne comprenait surtout pas, c'était pourquoi elle était revenue à Brisbane pour seulement ça. Et cette voix brisée... Celle qu'elle a lorsqu'elle doit annoncer des choses tristes. Oh, malheureusement Ezra connaissait cette voix, même s'il aurait jamais voulu la connaître. Parce-qu'il n'a jamais voulu, même encore maintenant, qu'elle vive des événements tristes dans sa vie - il ne souhaitait ça à personne -, mais aussi parce-que c'était la deuxième fois qu'elle devait emprunter ce ton là avec lui, et la dernière fois c'était pour lui dire qu'elle le quittait et qu'elle s'en allait. Que c'était fini, la fin de tout. Il commença alors à froncer légèrement les sourcils, perdant le petit sourire qu'il avait malgré tout réussi à avoir. Toujours assis sur le capot de la voiture de Ginny, il vint croiser les bras sous sa poitrine, tentant tant bien que mal de capter le regard de la jeune femme. Si elle n'avait pas autant changer que ça, il pourrait déterminer la gravité de la situation en la regardant dans les yeux. Ils avaient quand même partagé une histoire tous les deux, assez longue et intense pour qu'il la connaissait assez pour comprendre ses pensées par son regard. « Qu'est-ce qui se passe, vraiment, Ginny ? S'il te plait, sans prendre des pincettes, dis moi... » Il se devait d'avouer que même si son cerveau ne comprenait pas ce qu'il se passait, son corps avait déjà mis en route son système d'alerte, et il ressentait déjà son coeur accélérer et le stress monter alors qu'il ne savait rien de la situation présente.
Bien sûr que ses parents étaient au courant. Jamais, ils ne l'auraient laissée partir comme ça. Et pourtant, elle en avait rêvé plus d'une fois. « L'autorisation... » avait dit Ezra tout bas et avec un petit rire. Même avec ça, elle l'avait entendu. Vingt-cinq ans et elle devait encore demander l'autorisation à ses parents. Il y a quelques années, elle se serait certainement moquée de ce qu'ils auraient pu dire, des conséquences qu'il pourrait avoir. Sauf que maintenant, il y avait Noah. Elle ne pouvait tout simplement pas désobéir. Et ça l'énerve. Parce que si ses parents ont ce genre de comportement, c'est tout simplement parce que c'est une fille. Et qu'elle n'a pas agi comme ils le souhaitaient. Elle n'était pas la gentille petite fille qui obéissait aveuglément et sans rien dire. Du moins, avant. Si c'était Matt qui avait fait la même 'erreur' que Ginny, ils n'auraient absolument de la même manière. Et ça l'énervait tellement. Enfin, elle changea rapidement de sujet. Ginny parla de Noah, confiant à Ezra qu'il lui ressemblait énormément. « J'espère quand même qu'il a réussi à avoir tes yeux. » Un léger rire était sorti de la bouche de la jeune femme. Un sourire était présent sur son visage. Elle avait aussi les joues légèrement rosie. Une réaction normale de la part de Ginny lorsqu'elle recevait un compliment d'Ezra. Certes, ce n'était pas un compliment direct, mais elle pouvait en reconnaître un de la part du garagiste. Un compliment qui ne pouvait que faire plaisir à la jeune femme. « Il a la couleur de mes yeux, mais c'est sans aucun doute ton regard qu'il a. Et puis quand il sourit, il a tes fossettes. » Le sourire de la jeune femme était encore présent sur son visage. Et bien présent. C'est toujours comme ça lorsqu'elle parle de Noah. Elle avait toujours un grand sourire. Surtout si c'est pour parler des ressemblances qu'il avait avec son père, avec Ezra. Noah était sans doute pour Ginny, l'enfant le plus adorable sur la planète. Bien sûr, elle n'était absolument pas objective en pensant ça. Quel parent ne serait pas aussi fière de leur enfant. Pourtant, le sourire qui était affiché sur le visage de la jeune mère s'en était doucement allé. Un signe pour annoncer qu'elle n'allait pas forcément abordée un sujet agréable. Et Ginny avait réussi à trouver le courage de lui dire que Noah était malade. Sa voix s'était brisée. Le genre de voix qu'elle prenait lorsqu'elle devait annoncer quelque chose de grave. De réellement grave. Cette voix, elle l'avait déjà utilisé avec Ezra, lorsqu'elle avait dû lui annoncer que c'était fini, qu'elle le quittait puisqu'elle devait partir de Brisbane. Une décision qu'on lui avait imposé. Oui, Noah était malade, mais ce n'était pas un mauvais rhume ou autres petites maladies qu'il aurait pu attraper par l'un de ses camarades de classe. Il était vraiment malade, quelque chose de grave. La jeune femme essayait de le regarder quelques instants, de plonger son regard dans le sien, mais elle n'y arrivait pas. Elle n'arrivait simplement pas. Ce n'était jamais bon signe lorsqu'elle fuyait le regard ainsi. Et au bout de quelques secondes, elle avait enfin arrivé à le regarder, sans même un sourire. « Qu'est-ce qui se passe, vraiment, Ginny ? S'il te plait, sans prendre des pincettes, dis moi... » Elle pris une légère inspiration, comme pour se donner du courage. Et il lui en fallait. « Polykystose rénale infantile. » dit-elle faiblement. Trois mots. Trois mots qu'on lui avait dit à la naissance de Noah. Trois mots dont elle n'avait pas compris l'importance. Durant un court instant, elle avait pensé que ce n'était pas si grave que ça. Si seulement, elle avait eu raison. Elle poussa un nouveau soupir avant de prendre à nouveau la parole. « Ses reins et son foie vont mal. Très mal. » expliqua-t-elle plus simplement. Cela résumait plutôt bien la situation dans laquelle vivait le petit garçon. « Il a besoin d'une greffe. Si possible d'un parent qui serait compatible. » dit-elle en replaçant une de ses mèches de cheveux derrière l'oreille, comme si elle était gênée de lui annoncer ça. Gêner de lui annoncer pas de bonnes choses comme premières vraies nouvelles de leur fils. Et voilà. Elle venait de lui dire la véritable raison de sa venue en Australie. Elle n'avait pas planifié de venir le voir immédiatement. Elle aurait sans doute dû attendre encore un peu. Le temps que Noah aille un peu mieux. Ce qui n'était pas le cas. Et il fallait que la voiture de la brune fasse des siennes pour qu'elle se décide d'aller voir Ezra. Oui, Noah avait besoin d'une greffe et le garagiste était un donneur potentiel qui sera compatible, puisque Ginny ne l'était pas.
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Il avait l’impression d’être un idiot à attendre comme ça, à ne pas comprendre. Ginny prenait son temps pour lui répondre et ça ne faisait qu’augmenter progressivement son stress. Ce n’était pas bon, ça ne sentait pas bon en tous cas si ça ne l’était pas encore. « Polykystose rénale infantile. » Ezra ne comprit pas un mot de ce que Ginny finit par dire. Mais la façon dont elle avait dit ça, c’était comme si elle se libérait d’un poids ou qu’elle lâchait une bombe, au choix. Voire les deux en même temps, elle était libérée de pouvoir enfin lui dire cette nouvelle qui pouvait avoir l’effet d’une bombe. Et Ezra lui restait là, à la regarder, le regard plus perdu que jamais. Son corps semblait plus intelligent que son cerveau depuis un petit temps maintenant, car même s’il ne comprenait pas un mot de ce qu’elle venait de lui dire, il sentait que c’était grave, il le sentait au plus profond de ses entrailles. Il ressentait ce besoin animal de soudainement faire quelque-chose pour protéger sa progéniture, alors qu’il ne savait même pas de quoi ils étaient en train de parler. C’était dans ces moments là qu’on pouvait voir à quel point le corps humain était un outils bien fait, et combien les émotions resentis étaient toujours plus fortes que les choses comprises. « Ses reins et son foie vont mal. Très mal. Il a besoin d'une greffe. Si possible d'un parent qui serait compatible. » Cette fois ci, Ezra put comprendre, il comprit. Cette explication que Ginny lui donna lui fit tordre son coeur dans des sens inimaginables, et d’une façon qu’il ne pensait jamais pouvoir ressentir de sa vie. Mais d’un autre côté, la situation était très étrange. Il ressentait ces émotions par rapport à Noah, son fils, alors qu’il ne l’avait jamais vu. C’était presque comme s’il était mal pour un inconnu. Un inconnu qui n’aurait pas du l’être. Il se sentait aussi, par la même occasion, totalement con. Car si Noah était malade, ça ne devait pas être d’hier. Des reins et un foie d’un enfant de cinq ans, ça ne se dégrade pas comme ça normalement. Ce qui voulait dire que Ginny savait depuis un bout de temps pour cette maladie, et qu’elle avait du se débrouiller seule pour son fils. Leur fils. Ezra se rendait alors maintenant compte de tout ce qu’il avait loupé pendant ces cinq dernières années. Il se rendait compte à quel point, malgré tous les moments où il avait pu penser à son fils, à Ginny, il était loin d’avoir pu s’imaginer à quel point la situation était grave. Oui, il s’était dit que la jeune femme avait déjà du passer des nuits entières éveillée à consoler leur fils, à panser ses blessures et effacer ses soucis. Mais pas à ce point là. Après tout, ce genre de situation grave, ça n’arrive qu’aux autres normalement… Jusqu’au jour où ça vous arrive à vous. Jusqu’à aujourd’hui où Ezra comprenait que ça le concernait maintenant lui aussi. Il vient prendre sa tête dans ses mains, soupirant un grand coup d’un soupire las et tremblant. Il était aussi gêné que semblait l’être Ginny. Peut-être pour différentes raisons, mais il se sentait mal par rapport à Ginny. Et puis il se sentait triste aussi. Il ne voulait pas que quelque-chose apparemment aussi grave arrive à son fils. Il n’a que cinq ans bordel, il ne mérite pas de devoir supporter une chose pareille. « Et pourquoi tu ne m’en as pas parlé plus tôt ? » C’était au tour d’Ezra d’avoir la voix brisée maintenant. Il ne se sentait pas bien, au fond de lui, et malgré le fait qu’il voudrait pouvoir le garder pour lui il n’y arrivait pas. Pourtant, Ginny n’avait pas forcément à savoir qu’il n’était pas bien. Elle n’était pas forcée d’assister au spectacle du Ezra qui tente de gérer ses émotions en rapport avec les événements qu’il vient d’apprendre. Non, il aurait du être capable de se contrôler. Mais rien n’était de tout ça. A la place, il leva une fois de plus son regard vers Ginny, mais un regard brisé s’affichait dans ses yeux cette fois ci. Celui d’un père qui finit par apprendre que son fils est mourant, et qui se sent pour le moment inutile et dépourvu d’aide pour lui. Car même si Ginny lui avait dit quelques instants plus tôt qu’un des parents pouvait être donneur, il faisait un blocage sur le fait que son fils allait mal, et les émotions qu’il ressentait l’empêchaient de pouvoir penser clairement. Il ne pensait donc pas que lui, Ezra Beauregard, pourrait être la personne, le parent compatible pour le petit Noah. Car oui, c’était son fils, mais il ne l’avait jamais vu, donc il avait encore du mal à s’associer à lui comme un parent. Et c’était normal. « Et depuis quand tu le sais ? Il va bien là ? Il est où ? Pourquoi tu ne l’as pas avec toi d’ailleurs ? » Au fur et à mesure qu’Ezra posait les questions à Ginny, on pouvait entendre un voile d’inquiétude envelopper ses paroles. Car, pour la première fois depuis qu’ils avaient commencé à parler et qu’il s’était rendu compte qu’elle était venue à Brisbane avec leur fils, il ne s’était pas posé une seule fois la question de savoir où il était. Car c’était étrange qu’une jeune mère d’un fils de cinq ans ne soit pas avec lui. A cette âge là, ils étaient réellement trop jeune pour pouvoir rester seuls. Alors Ezra commença à regarder à droit et à gauche, pour voir si un gamin ne se promenait pas dans les garage, tous les outils de sortis, alors que Ginny et lui étaient tranquillement - si on peut dire - en train de discuter dehors. Cependant, ce ne fut pas le cas. La seule chose qu’il croisa du regard lorsqu’il regarda en direction du garage, ce fut le regard d’Amy qui fronçait les sourcils, comme si elle sentait et comprenait que quelque-chose n’allait pas - mais il aurait tout le loisir de lui en parler plus tard, là n’était pas le sujet.
La bombe est lâchée. Voilà que Ginny avait annoncé à Ezra que leur fils n'allait pas aussi bien qu'elle avait pu lui dire dans son message. Ce n'était pas pour l'inquiéter qu'elle ne lui avait pas dit. C'est qu'à ce moment-là, la brune ne savait pas que Noah n'allait pas bien. La jeune mère avait d'abord annoncé la triste de nouvelle au garagiste d'une façon bien trop scientifique. Le nom de la maladie de leur fils. Trois mots qu'aujourd'hui encore la jeune femme a bien du mal à comprendre. Trois mots qu'elle déteste entendre, qu'elle aurait aimé ne jamais entendre. Et la brune voyait que cela intriguait, cela inquiétait le jeune homme. C'est alors, que Ginny commença à lui expliquer ce qui n'allait pas chez le petit garçon. Ses reins. Son foie. Tout ne fonctionnait pas bien. Il fallait lui faire quelque chose. Une greffe. Il fallait un donneur compatible. Un des parents si possible. Ce sont les informations qu'elle lui avait donné. Sans doute qu'il comprenait ce qui se passait. A quel point, cela pouvait être grave. Cinq ans que la jeune femme devait vivre avec la maladie de son fils. Ce n'était pas facile tout les jours. Durant cinq ans, elle aurait aimé lui dire ce qui se passait. Pas seulement la maladie de Noah, mais de tout ce qui se passait dans la vie de leur fils. « Et pourquoi tu ne m’en as pas parlé plus tôt ? » La voix d'Ezra s'était à son tour brisée. Peut-être qu'il essayait de ne pas montré ses émotions, sauf que cela ne fonctionnait pas. Sa voix. Le regard qu'il lui avait lancé lorsqu'il avait levé vers les yeux vers la jeune femme. Tout trahissait ce qu'il essayait de ne pas montrer. Mais Ginny le remarquait. Elle voyait ce que cette voix brisée, ce regard voulait dire. La brune avait une soudaine envie de le prendre dans ses bras, de le rassurer, mais elle n'y arrivait pas. Quelque chose l'en empêchait. Et pourtant, elle avait commencé à s'avancer vers lui. Mais il avait fallu qu'elle s'arrête, qu'elle se stoppe dans son élan avec cette pensée que ce n'était peut-être pas bien. Puis, lorsqu'elle entendit la question d'Ezra, elle baissa légèrement la tête, un peu honteuse. Pourquoi elle ne lui avait pas dit ? Une question qu'elle se posait souvent. Pourquoi l'avait-elle gardé dans cette ignorance. « Je pouvais pas. » lui avait-elle dit faiblement avant de le regarder à nouveau. « Ils m'en avaient interdit. » Ils. Ses parents. Ils lui avait réellement interdit de dire quoi que ce soit à propos de Noah. Pour eux, il n'était pas le père. Ils se l'interdisaient de penser. C'était stupide. Ginny n'avait pas hésité à leur dire. Des mots qu'ils refusaient de l'entendre pour le plus grand malheur de la jeune femme. « Et depuis quand tu le sais ? Il va bien là ? Il est où ? Pourquoi tu ne l’as pas avec toi d’ailleurs ? » Ezra avait compris la situation. Les questions venaient petit à petit. La jeune mère se mordait légèrement les lèvres lorsque ces questions sortaient de la bouche du garagiste. « Les médecins l'ont diagnostiqué peu après sa naissance. » dit-elle avec un léger pincement au cœur. Elle le savait depuis cinq ans. Autant dire depuis toujours. « Quand je t'ai envoyé le message, je le savais pas encore. » lui avait-elle précisé, comme pour se défendre. Cela n'aurait pas été quelque chose qu'elle lui aurait caché. Elle n'était pas comme ça. Elle n'aurait pas pu faire ça. Le message avait été envoyé peu de temps avant que les médecins lui annonce la terrible nouvelle. Elle aurait envoyé ce message plus tard, si elle avait pu avertir Ezra, peut-être que tout se serait passé différemment. Ils parlaient de Noah depuis tout à l'heure, mais le principal intéressé n'était pas là. Ce n'est pas si étonnant que ça qu'il demande à savoir où son fils se trouvait. « Il est à l'hôpital. Son état ne s'est pas amélioré. Loin de là. » Sa voix se brisa légèrement à nouveau. Noah était à l'hôpital. Ginny aurait tellement aimé lui dire qu'il était à son club de sport ou en train de faire une toute autre activité pour des enfants de son âge. Mais non. Il était allongé dans un lit d'hôpital. « La greffe lui est nécessaire. » Elle s'était arrêtée de parler durant quelques secondes, prenant une légère inspiration pour ne pas essayer de craquer, de ne pas pleurer. Un enfant de cinq ans ne devait pas subir ça. « Je ne suis pas compatible. Peut-être que toi si. » Elle l'espérait que ça soit le cas. Cela pouvait lui donner une bonne raison pour qu'Ezra puisse rencontrer Noah sans que sa famille vienne intervenir. Ils ne pouvaient pas lui refuser ça. Ils ne pouvaient pas laisser l'état d'un enfant malade s'aggraver. Alors oui, elle espérait sincèrement qu'il pourrait être le donneur et surtout qu'il accepterait de le faire s'il était compatible.
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« Quand je t'ai envoyé le message, je le savais pas encore. » Ezra ne pouvait que se souvenir de ce message. Si simple, et pourtant tellement important. Le seul message dans la vie d'Ezra qui avait pu lui arracher des larmes de bonheur. Car même s'il n'était pas là, auprès de Ginny, même s'il ne pouvait pas lui tenir la main, lui dire des mots rassurants, des mots d'amour, même s'il ne pouvait pas prendre son fils dans ses bras, voir son si beau visage. Il était heureux, malgré tout ça. Car il savait que quelque-part, d'une certaine façon, dans ce monde, il avait réussi à fonder une famille. Inhabituelle, comme famille, mais c'était déjà ça. Cependant, oui, dans le message de Ginny, elle lui disait que tout aller bien. Et apparemment, c'était ce qu'elle croyait à l'époque. Car si Ezra avait su dès ce moment là que son fils n'était pas bien, malade, il n'aurait pas hésité une seule seconde et il aurait sauté dans le premier avion, qu'importe ce que les parents de Ginny auraient pu dire. Mais ça ne s'était pas passé comme ça. Il l'apprenait seulement maintenant, devant ce garage qui était sien, après cinq ans d'absence et de silence. Et son fils n'était même pas là, une fois de plus il n'était pas auprès de lui. En voyant qu'il commençait à s'inquiéter et à regarder dans tous les sens, Ginny du semblait juste de lui dire où était son fils, leur fils. « Il est à l'hôpital. Son état ne s'est pas amélioré. Loin de là. » Ou comment plomber le moral d'Ezra encore un peu plus, au final. Au moins, il arrêta de le chercher du regard partout, et lentement baissa le regard pour revenir vers ses mains, moites et usées par les années passées dans le cambouis. Il ne savait pas comment réagir en ce moment même. Il se sentait mal, oui. Mais avait-il droit de se sentir aussi mal alors que Ginny devait vivre des moments pires que celui qu'il était en train de vivre ? Avait-il vraiment le droit de s’apitoyer sur son sort de la sorte ? Pas vraiment, il ne sentait pas que c'était justifier. Alors il restait là, tentant de gérer ses émotions comme il le pouvait, ne pouvant cependant pas sortir un seul mot. Il laissait alors Ginny s'exprimer de nouveau. « La greffe lui est nécessaire. » « Whaou... » C'était sorti tout seul, un peu comme dans un soupire, mais assez distinct pour qu'elle puisse l'entendre. Et maintenant, Ezra tentait de gérer son rire nerveux qui commençait à prendre place dans sa gorge. Il releva le regard, passant ses mains dans ses cheveux pour tenter de se calmer. Non, ce n'était absolument pas le moment rire, même si c'était un rire nerveux. C'était comme ces rires qu'on pouvait avoir aux enterrements, alors que ce n'était absolument pas l'endroit pour. Il commença alors à marcher, se relevant de la voiture de Ginny où il s'était assis sur le capot quelques instants plus tôt. Les mains sur la tête, il faisait un semblant de cent pas devant la jeune femme, regardant plus ou moins en direction du ciel pour ne pas croiser le regard de Ginny. Et alors, un mauvais réflexe qu'il était étonné de ne pas avoir eu plus tôt revint. Il sortit le paquet de clopes qui traînait dans une poche de sa veste, et les mains tremblantes il l'alluma tant bien que mal. « Je ne suis pas compatible. Peut-être que toi si. » La phrase de Ginny semblait loin, comme répétée par un écho au fond d'une forêt, et elle eut du mal à parvenir jusqu'au cerveau. Il était tellement perdu dans tout ce qu'il ressentait que ce que Ginny lui disait, ça lui semblait absurde. « Comment tu peux dire ça ? Non... Non c'est pas possible... Tu dis n'importe quoi... » Le jeune homme était dans le déni total de la réalité. Encaisser les mauvaises nouvelles, ça allait, il avait réussi à peu près à gérer ça, mais maintenant qu'on lui disait quelque-chose de positif, c'était simple: il avait peur. Peur que ce soit vrai, peur de ce qu'il voudrait faire et comment il réagirait quand il comprendrait que c'était vrai, peur aussi que ça ne le soit pas, vrai, et que ce seul espoir que Ginny avait s'envoler en une phrase du médecin. Il la regarda alors, pour la première fois depuis un bon moment, dans les yeux. Regard vague pour l'un, larmes au bord des yeux pour l'autre. Quelle scène pathétique. Il ne savait pas ce qu'il devait faire maintenant. Demander à voir son fils ? Demander à Ginny d'aller avec lui à l'hôpital et sauter sur l'occasion pour sauver son sang ? Juste, partir en courant à l'autre bout de la planète tellement la peur lui tiraillait le ventre ? Et pourtant il restait là, à tirer des bouffées de cigarette intensément, beaucoup trop d'un coup. Sa cigarette finit rapidement, il la jeta, et resta là les mains posées sur ses hanches, ne lâchant toujours pas le regard de Ginny. Une question lui titillait l'esprit, et il se dit que de toutes façons il n'était plus à ça prêt dans cette conversation. « C'est pour ça que tu es revenue ici, Ginny ? Ou est-ce qu'il y a une autre raison ? » Au moins, il serait fixé, et il arrêterait de se faire de faux espoirs à chaque fois qu'elle prononçait une phrase. Et même si ce n'était pas le moment de parler de ça, car ils avaient une discussion légèrement plus sérieuse sur le feu, il ne pouvait s'empêcher de lui poser la question. Et puis, ça lui permettait de mettre le sujet Noah malade de côté pour le moment, le temps qu'il intègre complètement la nouvelle.
La naissance de Noah était une journée qu'elle n'oublierait certainement jamais. Son fils était arrivé bien trop tôt. Elle avait un peu trop paniqué lorsqu'elle était bloquée dans un ascenseur. Tout avait commencé dans la panique, puis dans la douleur. Mais dès qu'elle avait vu ce petit ange, qu'elle avait pu le tenir dans ses bras, elle avait ressenti une joie immense. Le plus beau jour de sa vie. Du moins, jusqu'à ce qu'on lui dise que Noah était malade. Son bonheur se brisait petit à petit. En cinq ans, elle aurait pu avertir Ezra par un petit message, comme elle avait pu le faire pour la naissance de leur fils. Mais elle n'a pas pu. Manque du temps, puisqu'elle devait s'occuper de son fils. Et ses parents l'en avait empêché. Et maintenant, après ces cinq longues années, elle devait tout dévoiler au garagiste. Noah était malade. Gravement malade. Il n'était pas avec elle, puisqu'il était à l'hôpital car son état s'était aggravé en peu de temps. La greffe lui était nécessaire Trop d'informations en peu de temps. Trop de nouvelle – pas des meilleurs qui plus est – à digérer. « Whaou... » Et il s'était mis à rire. Un rire nerveux. Comme si tout ce qu'elle venait de dire n'était pas réel, du moins peut-être qu'il voulait s'en convaincre. Ginny aussi ne voulait pas le croire. Et pourtant, c'était le cas. La jeune femme regardait Ezra doucement se redresser pour faire ce qui semblait être les cent pas. Et rapidement, une cigarette vint dans les mains tremblantes du garagiste. Si cela était un moyen de faire passer tout ce qu'il venait d'entendre, peut-être qu'il allait avoir besoin de plus cigarette. Les nouvelles à propos de Noah n'était pas terminées. Oui, une greffe lui était nécessaire. Ginny n'était pas compatible. Peut-être que lui si. Il pouvait aider leur fils à aller. Il pouvait potentiellement le sauver. Un semblant de nouvelles après avoir annoncer ses choses horribles. Elle ne savait quelle pourrait être la réaction d'Ezra. Est-ce qu'il allait accepter ou bien refuser. Après tout, elle le lui avait caché durant cinq ans, peut-être qu'il lui en voulait. Mais la réaction qu'il avait eu n'était pas celle qu'elle avait pu imaginer. « Comment tu peux dire ça ? Non... Non c'est pas possible... Tu dis n'importe quoi... » Elle poussa un léger soupir. Il était dans le déni, comme si tout ce qu'elle avait pu lui dire auparavant n'était qu'un mensonge qu'elle avait inventé de toute pièce. Jamais, elle ne pourrait faire ça. Surtout si c'est pour mentir à propos de la santé de son fils. Tout ça était malheureusement la vérité. Elle secoua légèrement la tête, comme pour lui montrer que c'était possible, que ce n'était pas n'importe quoi. Et alors qu'il avait évité le regard de la brune depuis que l'horrible vérité était sortie, Ezra se mit à la regarder. Ginny ne le quitta pas des yeux, alors qu'il terminait sa cigarette. Elle remarquait le regard qu'il avait, les larmes qui étaient au coin d'un de ses yeux. Elle voulait tellement les enlever, mais elle se retenait. « C'est pour ça que tu es revenue ici, Ginny ? Ou est-ce qu'il y a une autre raison ? » Elle se pinçait légèrement les lèvres. « C'est pour Noah que je suis ici. Pour le sauver. J'ai pas d'autres raisons. » souffla-t-elle doucement. Elle n'allait pas lui mentir. Si elle était revenue ici, c'était bien pour son fils. Du moins principalement. Mais elle avait l'impression de mentir. De ne pas lui dire entièrement la véritable raison. « Du moins, c'est pour ça que je dois être là, mais … » Elle s'était arrêtée durant quelques secondes, prenant une légère inspiration avant de reprendre la parole. « Ca me donne juste une bonne raison pour te revoir. » Après tout, elle aurait pu rester en Angleterre. Attendre un donneur compatible et Noah aurait été sauvé. Sauf que c'est elle qui a eu cette idée de revenir, que la greffe serait plus sûre pour son fils. Un bon moyen de retrouver Ezra, de lui montrer leur fils.
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Lorsqu'Ezra eut fini de poser sa question à Ginny, il reporta très attentivement son attention sur la jeune femme, la regardant comme il ne l'avait pas fait depuis longtemps. Il prêtait attention aux moindres détails. Ce pincement de lèvres qu'elle fit, ne passa donc pas inaperçu. Comme si elle réfléchissait à ce qu'elle allait dire, qu'elle hésitait. Cette question la gênait, alors ? Ezra avait-il donc vu juste, en ce qui concernait le retour de Ginny ? Il savait que si elle lui parlait de son fils, c'était que c'était important, assez pour revenir dans cette ville qu'elle avait soigneusement évité pendant les cinq dernières années. Mais il y avait sûrement des tas d'autres villes qui devaient proposer des soins de très bonne qualité pour Noah. Sûrement des listes de donneurs d'organes dans tous les pays... Oui, effectivement, il y avait cette chance infime, apparemment, qu'Ezra soit compatible avec son fils et qu'il puisse être son donneur. Mais n'est-ce pas plus simple de demander à un inconnu ? Il restait là, à penser à tout ça pendant les quelques millièmes de secondes que Ginny prit avant de lui répondre. « C'est pour Noah que je suis ici. Pour le sauver. J'ai pas d'autres raisons. » Une réponse soufflée, comme voulant être dit qu'à moitié, être entendue qu'à moitié. Ezra ne disait rien, semblant alors retenir son souffle. Est-ce qu'il y allait y avoir une suite aux paroles de la jeune femme ? Des mots qu'Ezra avait l'impression de vouloir entendre depuis le début ? Que pendant tout ce temps qu'il s'était écoulé depuis qu'elle était partie, pendant toutes ces années où il s'était demandé plusieurs fois, à maintes reprises, si elle allait finir par revenir, est-ce qu'elle pourrait être là aussi pour le voir lui, et non pas simplement pour lui demander un organe comme on vous demande du sel ? « Du moins, c'est pour ça que je dois être là, mais … » Ezra retenait vraiment son souffle là. S'il se voyait, il se dirait sûrement qu'il était pathétique. Comment pouvait-on rester, cinq ans après, pendu aux lèvres d'une personne comme ça ? D'accord, elle avait compté pour lui, énormément. Elle était la mère de son fils. Mais au point de rester suspendu à ses lèvres... Il se trouverait pathétique. Elle finit par reprendre la parole, le jeune homme reprit son souffle en même temps qu'elle parla. « Ca me donne juste une bonne raison pour te revoir. » Elle l'avouait. Les mots qu'Ezra voulait entendre depuis qu'il avait vu le visage de la jeune femme dans son garage. Le revoir, après ces cinq ans. Enfin, il aurait envie de dire. Et maintenant qu'ils étaient là, qu'elle l'avait enfin dit, Ezra ne savait même pas s'il était soulagé. Si ça lui enlevait un poids de savoir qu'il n'avait pas été le seul comme un idiot, de son côté, à vouloir la revoir. D'un côté il était content, oui c'était certain. Mais de l'autre, il se disait que si elle avait du trouver un autre prétexte pour pouvoir venir le revoir, c'était qu'ils n'étaient pas dans le même état. Ezra, lui, avait eu des loupés au coeur en voyant Ginny ici. Comme s'ils s'étaient quitté la veille. Ce qui ne devait donc pas être son cas. Alors, au lieu d'avoir un sourire sur le visage à cette phrase de Ginny, il soupira, lourdement. Il enleva ses mains de ses hanches, se tournant vers la voiture de Ginny, perdant le contact visuel avec elle. Elle était là pour sa voiture, aussi, qu'ils ne l'oublient pas. Et pour le moment, c'était la seule chose sur laquelle Ezra avait envie de se concentrer. Ginny, Noah, la maladie, tout ça il voulait l'oublier pour le moment. C'était trop d'un coup. Il décida donc de ne pas répondre à Ginny, sur sa présence ici. Il avait sa réponse, c'était tout maintenant. Il ouvra alors le capot de la voiture. « Tu m'as dit qu'elle avait quoi déjà ? Que je la répare rapidement et que tu puisses retourner... Auprès de qui tu dois être. » Il parlait bien sûr de Noah, ne pensant pas une seule seconde qu'en fin de comptes, Ginny était venue avec une autre personne que leur fils. Et comme il n'était pas une personne très attentive quand il ne le voulait pas aux détails, il n'avait pas remarqué la bague qui ornait le doigt de la jeune femme, signe d'appartenance à un homme. Et ce n'était pas plus mal pour le moment. Il avait déjà du mal, lorsqu'elle était partie, à s'imaginer qu'elle allait refaire sa vie sans lui, alors en être certain, même après cinq ans, ça risquait d'assombrir encore plus son humeur. « Si tu veux aller prendre un café ou quelque-chose à l'intérieur, ne te gènes pas, je risque de passer un peu de temps avec la voiture. » Il savait qu'il était un peu trop sec, avec sa façon de répondre à Ginny, mais en ce moment même ses émotions étaient tellement dans le flou qu'il n'arrivait même pas à être désolé.
Pourquoi Ginny était là ? Est-ce que l'état de santé de Noah était la seule raison de sa venue en Australie ? Une question qui fit louper un battement au cœur de la jeune femme. Ezra semblait attendre plus qu'impatiemment cette réponse. Oui, elle était là pour Noah, pour qu'il aille mieux. Mais elle aurait pu aller ailleurs. Elle aurait pu aller dans un hôpital de Londres pour pouvoir faire cette greffe. Sauf que Ginny avait choisi d'aller à l'autre bout de la planète, de retourner dans la ville qui l'avait vu naître. Il devait bien y avoir une autre raison. Le soleil et la chaleur de l'Australie lui manquait ? Peut-être bien. Mais ce n'était pas ça. Non, Ezra lui manquait. Elle avait vu juste une 'bonne' occasion pour le revoir après ses cinq années. Oui, elle était là pour son fils, mais aussi pour le revoir après ces cinq longues années. C'était déjà bien trop. Sans doute qu'elle voulait rattraper le temps perdu, qu'elle voulait qu'Ezra connaisse l'enfant qu'ils ont eu ensemble. Ginny s'attendait à voir un sourire sur le visage du jeune homme. Mais rien. Absolument rien. Il avait juste pousser un soupir. Un long soupir. Ce n'était pas ça qu'il voulait ? Pourtant à la réaction qu'il avait eu lorsqu'elle avait mis les pieds dans ce garage, elle le pensait. Elle l'espérait même. Mais rien de tout ça. Il s'était même mis à se concentrer sur la voiture de la brune. « Tu m'as dit qu'elle avait quoi déjà ? Que je la répare rapidement et que tu puisses retourner... Auprès de qui tu dois être. » L'expression de Ginny avait changé. Ezra avait complètement changé de conversation. Sa voiture. Ginny était venue pour ça aussi, c'est vrai, mais elle pensait pas qu'il changerait aussi subitement de conversation. Peut-être qu'elle avait espéré que le garagiste pose encore quelques questions. Ou qu'il ait une réaction autre. Un peu plus joyeuse sur le fait de savoir qu'elle ne l'avait pas oublié. Il était impossible pour le jeune femme de le faire. Durant ces cinq années, elle n'avait pas pu s'empêcher à lui. En même temps, dès qu'elle regardait Noah, elle ne pouvait voir qu'Ezra et donc penser à lui. Mais ce qui lui avait le plus mal, c'est qu'il n'avait pas dit le nom de leur fils. Auprès de qui tu dois être. C'était comme s'il ignorait d'un coup, tout ce qu'elle avait pu lui dire. Ginny pouvait bien le croire que cela faisait peut-être à assimiler, mais ça lui faisait mal de voir qu'il l'ignorait. Elle regarda ailleurs durant quelques secondes avant de reporter sur regard sur lui, tout en remettant certaines de ses mèches de cheveux en place avant de prendre enfin la parole lui répondre. « Elle … Hum … Elle fait un bruit bizarre. Des sortes de 'clic'. » dit-elle légèrement gênée, tout en croisant ses bras. Elle avait l'impression de ne pas vraiment aider. En même temps, les connaissances en mécanique de la jeune femme était plutôt faible. Vraiment très faible. « Si tu veux aller prendre un café ou quelque-chose à l'intérieur, ne te gènes pas, je risque de passer un peu de temps avec la voiture. » lui avait répondu Ezra d'un ton sec. Ginny se mordait légèrement les lèvres. Elle commençait peut-être à regretter le fait d'être venue et de lui avoir annoncé comme ça. Peut-être qu'elle aurait dû s'y prendre autrement. Mais c'était trop tard à présent. « Ouais, je vais faire ça. » dit-elle en soufflant simplement. Être aux côtés d'Ezra, alors qu'il était en train de travailler sur sa voiture et surtout en n'ayant plus l'envie d'aborder le sujet qui fâche. Alors, la jeune femme s'éloigna doucement, le laissant travailler. Elle regarda son téléphone. Peut-être que l'hôpital avait essayé de l'appeler pour lui dire que Noah n'allait pas bien ou qu'il la réclamait. Mais rien. Pas d'appel. Elle s'inquiétait beaucoup trop. On lui avait dit de rentrer chez elle pour se reposer et au lieu de ça, elle se rajoutait de quoi s'inquiéter encore plus.