∞ Moi qui pensais que mon après-midi allait être calme et tranquille. C'est louper.
Quel calamité ! ∆ Gabriel & Sean.
Nous sommes mercredi et je suis déjà en vacance. Ca pouvait que faire du bien en réalité surtout avec les horaires que j'ai. Depuis quelques temps je voulais aller a la patinoire pour m'amuser et me libéré l'esprit. Bien évidemment je me dirige vers celle-ci, par change la personne qui était au comptoir à loué les patins. Je fais la queue en regardant autour de moi, je vois alors un groupe de gamin avec un accompagnateur sur le rebords, entrain de se tenir la cheville qui essaye de se faire entendre mais aucun d'entre eux l'écoute. Bon j'avoue j'ai accepter a la dernière minute de l'aide je ne sais pas si c'est une bonne idée sur le coup. Une fois au comptoir je prends mes patins, échange avec mes chaussures puis je me permets de m'avancer vers cette personne.
« Salut, désoler du retard. Je vois qu'ils n'écoutent pas en effet... »
Il soupire en secouant la tête de gauche à droite désespéramment. Puis il me dit que sous son aile il y a à peut près vingt gosses. Je soupire doucement en croisant mes bras sous ma poitrine, il vient alors leur hurlé dessus mais personnes n'écoute. Je dépose ma main sur son épaule puis je m'avance un peut, j'apporte mes doigts a ma bouche et d'un seul coup je me mets a siffler pour avoir l'attention de tout les gosses et même les autres personnes. Mais ce n'était pas grave. Tout les gamins se retournent vers moi, un homme grand, costaud qui hausse une voix assez grave.
« C'est quoi ce bizarre là ? On écoute pas les consignes qui ont été dites avant d'arriver ici ! »
Les enfants me regardent, puis je leur demande de se rassembler pour ne pas trop gêner les personnes qui veulent patiner. Se que je ne savais pas c'est que j'allais m'occuper de ses gosses avec toi mais surtout qu'on allait pas vraiment s'en sortir, puis nous nous retrouvons toujours dans des endroits assez bizarre mais très approprié en faite. La salle de musculation la dernière fois ou tu avais du mal avec les machines et là, la patinoire ou je suis encore débutant et tien tout juste sur mes patins. Ce ne m'étonnerais pas si je me casse la figure une dizaine de fois aujourd'hui. Des gamins comme ça j'ai bien plus envie de m'énerver et/ou de les engueulés que de m'amuser avec eux. Le pauvre mec qui m'a appeler commence a avoir le sourire car ils écoutent se que je suis entrain de dire. Moi qui pensais m'amuser avec eux, mais surtout a voir des gamins qui écoutent et respectent les consignes dites au départ...
Gabriel était un peu en retard. Enfin un peu, c'était peu dire avec lui. Il avait beau avoir une montre sous les yeux, il n'était jamais en avance mais il lui arrivait parfois d'être à l'heure. Deux jours plus tôt, un ami l'avait appelé pour lui demander s'il pouvait venir rendre servir à la patinoire, surveiller des gamins contre un peu d'argent. Ce n'était pas franchement l'argent qui avait motivé Gabriel car il était beaucoup plus tranquille dans sa galerie mais c'était un ami et qu'est ce qu'on ne ferait pas pour des amis, surtout en période de Noël. Le jeune homme avait donc confié sa galerie à sa secrétaire pour quelques heures. Elle avait l'habitude maintenant et s'il y avait une urgence, elle pouvait l'appelait sur son téléphone portable mais bon, il n'était pas si demander que ça, l'artiste.
Il s'était dépêchait le plus possible mais en arrivant, il voyait déjà que les enfants étaient tous arriver. Il entra dans la petite cabane où son ami gérait le comptoir. Il lui sortit sa paire de patins en lui disant que l'autre personne était déjà arriver. Il enfila ses patins. Une chance pour lui, être l’aîné d'une famille nombreuse avait un avantage, il avait apprit beaucoup de choses pour apprendre aux plus petits, comme le patinage. L'une de ses sœurs adorait ça et donc il se débrouillait plutôt pas mal même si les occasions étaient rares pour en faire. Il allait découvrir si c'était comme le vélo, quelque chose que l'on oubli jamais. En sortant il se mit à rire. Il découvrit Sean, son apprenti coach, décidément ils se retrouvaient toujours tous les deux dans des situations où ils pouvaient se moquer mutuellement l'un de l'autre. D'ailleurs, Gabriel n'était pas revenu à la salle de sport, sûrement par manque de temps… ou plutôt de motivation mais ça il le garderait pour lui. Il s'approcha de Sean en secouant la main quand il se tourna enfin vers lui.
- Comme on se retrouve, décidément on est fait pour travailler ensemble.
Son regard se posa sur les enfants, les plus grands n'avaient sûrement pas plus de dix ans, quelle galère… Il prit une profonde inspiration et monta sur la glace à son tour, le premier mouvement fut presque un raté, le moment où il retrouva son équilibre fut une délivrance.
∞ Moi qui pensais que mon après-midi allait être calme et tranquille. C'est louper.
Quel calamité ! ∆ Gabriel & Sean.
Le patin, je n'ai jamais réussi a vraiment tenir la dessus. C'est vrai que Milena me répétait que c'était comme le roller, que c'est très simple et qu'il faut simplement ce laisse glisser. Mais a un moment donner je me retrouve toujours les fesses sur la glace. Les fesses collés contre celle-ci et je boude car je n'ai plus envie d'en faire en jurant de ne plus jamais remonté sur ses horreurs. Erreurs, je remonte toujours, toujours en compagnie de ma sœur qui elle n'hésite pas a se moquer de moi et me dire que je devrais y arriver malgré tout. Puis elle me montre toujours des choses super simple mais quand j'essaye d'y faire c'est bien plus difficile...
Quand je te vois arriver sur la piste de glace je me mets a sourire. Ca fait du bien de voir un visage familier. C'est vrai que depuis notre rencontre a la salle de sport je ne t'es pas vue y repointé le bout de ton nez mais après tout, je peux comprendre que tu peux être occuper par autre chose, et ce n'est pas une obligation. Tu serais revenu je t'aurais aider de nouveau avec plaisir. Quand tu es a ma hauteur, je serre aussi ta main en souriant.
« Tu as tout a fait raison, mais pour le coup ça ne va pas être moi qui va t'aider a... fait une grimace et un petit geste de la main pour montre la piste Patiner la dessus! »
Je laisse malgré moi un petit rire m'échapper. Si je t'avoue que je ne suis pas a l'aise sur des patins tu vas a nouveau te foutre de moi et je me sentirais encore dans la position du mec qui ne peu rien faire pour ça. Bon, tu vas vite t'en rendre compte que je ne suis pas à l'aise sur des patins de toute façon mais ce n'est pas grave. Je regarde les gosses un peut plus calme parce que j'ai oser un peut trop la voix mais il y a toujours des nerveux que je garde a l'oeil. Je te fais signe de la tête pour que tu leur demande ça a eux.
« Je crois qu'on va jouer au gentil et au méchant. Toi le gentil et moi le méchant. Ils ont pas l'air d'apprécier le fais que j'ai pousser un petit coup de gueule ! »
Même si Gabriel avait hésité au début, il se rendit compte rapidement que c'était effectivement comme le vélo et après quelques foulés, il trouva rapidement son équilibre sur la glace. Il se posta à coté de Sean en souriant. Le gentil et le méchant ? Ça ne lui paraissait pas sorcier bien qu'il avait un rapport totalement neutre avec les enfants. Il n'en côtoyait pas beaucoup bien que sa sœur mettrait bientôt au monde un bébé. Il regarda le petit groupe en se demandant combien de temps il lui faudrait avant de se faire « bouffer » par ces gamins. Il se mit à rire à la réflexion de Sean.
- Et bien peut-être que je te servirais de coach ! Je suis plutôt pas mauvais en patinage, c'est comme le vélo, droit, gauche et tu glisses.
Oui, bon fallait pas trop qu'il fasse le malin non plus parce qu'il était tout à fait capable de tomber sur la glace et glisser comme un pingouin sur la banquise. Et là il n'y aurait pas que Sean qui rirait mais aussi une dizaine d'enfants. Mais d'un autre coté, il fallait bien qu'il se la pète un peu. Il y avait tellement de choses où Sean semblait excellé, c'était sa minute de gloire, enfin un truc comme ça. Gabriel se mit à réfléchir un instant avant de reprendre la parole.
- Je te propose qu'on sépare le groupe enfin pas vraiment mais tu surveilles ces cinq là et moi les cinq ici comme ça on arrivera bien à gérer tout ça, enfin je l'espère. Aller tout le monde me suit ! Sean si tu as un problème fait moi signe, je viendrais à ton secours.
Gabriel se mit à sourire en coin et commença à patiner doucement pour commencer. Il observa le petit groupe pour voir qui se débrouiller bien. Tous en partie, une petite avait du mal alors il alla lui proposé de lui donner la main pour ne pas qu'elle tombe. Tous les deux se dirigèrent vers Sean pour rejoindre le devant du groupe.
∞ Moi qui pensais que mon après-midi allait être calme et tranquille. C'est louper.
Quel calamité ! ∆ Gabriel & Sean.
Quand tu viens a me coter déjà ça me fait plus que plaisir de pouvoir te revoir. Mais surtout de voir que tu es meilleur que moi dans le domaine de patinage. Quand tu m'explique que ce n'est pas bien compliquer je plisse des yeux en te regardant en mode « te fou pas de ma gueule ». C'est plus tôt gentil et non méchant la tête que je fais. Bien sur je n'ajoute aucun parole après se que tu me dis. C'est vrai que je dois m'y faire a ses patins, parce que je sens qu'à cette époque ma sœur va vouloir me voir sur des patins et se moquer de moi aussi. Quand tu me propose de séparé le groupe en deux, ça me va parfaitement. Tu pouvais le voir sur mon visage quand je fais un oui de la tête. Je te laisse partir avec ton groupe.
« Bon bon, on va commencer... Non partez devant je vous suis sa sera la meilleure solution. Aller aller ! »
Je fais un signe de la main pour qu'aucun d'entre eux me voit galéré a prendre mon élan pour commencé a patiner. Bien sur quand je commence a m'élancer je tiens tout juste en équilibre, je réussi a faire un, deux puis trois glissade jusqu'à se que je ne tiennes plus en équilibre puis que je me retrouve le cul sur la glace. Je laisse échapper un long soupire, les enfants se retournes tous pour éclater de rire les uns après les autres, jusqu'à se que l'un d'entre eux viennent me voir en riant toujours et me demander si ça va. Je les fusilles du regard les uns après les autres puis je me relève avec difficulté. C'est au même moment que tu t'approches avec une petite accrocher a toi.
« Noooooon pas du tout. Ils se fendent tous la poire parce que je viens de me casser la figure. Maintenant va les calmé ! »
Je soupire doucement en venant m'appuyer sur la barrière, je te regarde en haussant un sourcils puis je dépose un regard sur les enfants, en faite je remarque que tu m'as laisser les plus grands et ils se débrouilles pas mal comme ça. La petite te tien fermement la main tout en me regardant. Je passe alors une main sur mes fesses comme pour les essuyer, je sais que j'ai rien mais quand même.
« Je te jure, je ne suis vraiment pas a l'aise sur ses trucs. Regarde, même la petite est bien plus a l'aise que moi ! On m'a jeter un sort ! A chaque fois que j'enfile ses machins glissant et coupant. Non mais sérieusement je suis bien plus a l'aise dans une paire de basket et courir... »
Je fais une petite grimace en te regardant. Grand sportif oui, mais pas patineur. J'ai un équilibre assez impressionnant mais pas sur ses machins. Quand je relève mon regard pour regarder le groupe que je voit deux garçon se chamailler. Je fronce les sourcils, manque je ne puisse pas les rejoindre je montre ma grosse voix a nouveau.
« Oooh ! Vous deux là-bas ! Vous avez besoin d'aider ? Vous voulez que je vienne vous aider a vous battre ? Je le peux mais vous aller comprendre le terme « frapper » ! »
Je fronce les sourcils en poussant cette voix dans les grave mais assez forte et autoritaire. Ils me regardent avec un air innocent. La petite se cache directement derrière toi car je viens de lui faire peur. Bien sur ça les calme directement. Quand je disais que j'allais être le méchant...
Gabriel ne pu s'empêcher un bref mais alors très bref sourire lorsque Sean lui fit part de sa chute par terre. Gabriel ne l'avait pas vu, il avait juste entendu le groupe d'enfants rires aux éclats et il s'était retourné apercevant Sean sur les fesses. Il avait l'air drôlement remonter comme cette fois où il avait tous ces élastiques dans les cheveux et que le coiffeur avait du lui couper un peu plus court que d'habitude. C'était sûrement difficile pour un homme de sa taille de tenir en équilibre sur deux lames en fer. En tout les cas, Gabriel ne le jugeait pas pour ça, il n'était pas bon dans un paquet de trucs lui-même alors ça aurait été mal venu de sa part de faire une quelconque réflexion.
- C'est pas grave, ce sont que des gamins. Ils rigolent pour n'importe quoi. Aller relève toi, on fait encore un tour et on arrête là si tu préfères.
Il voulut l'aider à se relever mais la petite ne voulait pas lui lâcher la main puis Sean avait attraper une barre pour se hisser vers le haut et se retrouver de nouveau debout sur ses deux jambes. Il se retourna ensuite pour voir les deux garçons se donnaient des coups et Sean les interpella. Ok, là il avait vraiment besoin d'un remontant pour se calmer les nerfs ou une bonne séance de boxe, au choix. La petite se faufila derrière lui, tirant son bras en arrière. Il regarda Sean en fronçant légèrement les yeux.
- Hey, calme toi… Je peux finir le tour, si tu veux sortir maintenant… Si les parents t'entendent parler comme ça aux enfants, ça va mal finir alors respire. On fait du bénévolat, si tu n'as pas envie d'être ici, tu es libre de partir Sean...
C'était un peu le fait d'être l’aîné qui ressortait là. Sean était aussi l’aîné de sa fratrie mais Gabriel était plus vieux et il se sentait toujours responsable de faire baisser une quelconque tension dans des moments de crises que se soit là, dans la rue ou n'importe où. Il n'aimait pas les conflits, il les évitait au maximum même si ça lui arrivait comme tout le monde de parfois d'hausser la voix mais il savait resté calme en général.
- Arrête de regarder tes pieds quand tu patines. Ne marche pas sur la glace mais glisse, un pied après l'autre ça devrait le faire.
∞ Moi qui pensais que mon après-midi allait être calme et tranquille. C'est louper.
Quel calamité ! ∆ Gabriel & Sean.
Je déteste le patinage et maintenant je sais très bien pourquoi. Pourquoi je ne veux plus jamais remonter la dessus. Mais aussi se que je déteste c'est les gosses. Enfin, quand c'est pas ceux de ma famille je les hais au plus haut point. Toujours a vouloir faire des conneries, toujours a vouloir braver les interdits alors il teste et te pousse à bout. C'est se qui ce passe aujourd'hui. Bon c'est vrai que j'ai accepter l'aide mais j'aurai du dire que j'avais une jambe casser a la place ! Une fois a terre j'essaye de me hisser comme je peux sur des morceaux de lame qui, pour ma part n'est pas très équilibré pour la taille et le poids que je fais. Quand tu me dis qu'on pourra partir après je préfère te dire que non, si tu veux rester je ne vais pas t'en empêcher, t'empêcher de profiter de tout ça.
Quand je me relève, je vois que tu voulais m'aider mais que la petite reste accrocher à toi. C'était pas grave, ça me fais les muscles des bras comme ça. Je reste appuyer sur la barre et je vois les gamins se battre je me permets de leur hurler dessus. J'ai jamais réellement été le grand frère que l'on voulait que je sois. J'ai plus l'impression que toi si. Je soupire doucement secouant ma tête de gauche à droit. Ouais j'aimerais avoir le calme que tu as, mais aussi la maîtrise mais je ne l'ai pas. Est-ce que ça serai un bonne chose de te demander comme tu fais ? Surement mais pas ici. Pas devant tout le monde. Puis quand tu me parles ça se voit que tu étais un grand frère bien plus idéal mais aussi qui apaisait les tentions. Enfin si je ne me trompe pas, tu as un frère. Je hoche la tête et je te dis que je vais faire ça vers la sortie. Malheureusement je manque a nouveau de tomber donc je fais glisser en me tenant a la rambarde. Une fois que j'ai retiré les patins et que je sens le sol a travers mes pieds je soupire de soulagement.
Je me dirige vers l'endroit ou tu es. Je reste là un petit moment a discuté avec toi, mais je te parle pas du fais d'être le grand frère idéale non on parle plutôt de chose totalement différente. Jusqu'à se que mon téléphone me fasse revenir a la raison. Je regarde l'écran et vois le nom de ma société, ma secrétaire en panique au bout du fil. Elle a besoin de moi et je ne peux refuser. Je m'avance a nouveau vers toi puis je t'explique rapidement que le boulot m'appelle. Et que oui, même si c'est normalement les vacances, ce n'est pas pour tout le monde. Je t'exprime aussi le fait que j'aimerais bien que l'on se revoit dans d'autre conditions et quand tu acceptes je rie doucement puis je reprends mon chemin ne sachant pas comme tu as finis avec les gosses.