Voilà plus de six mois que j'ai débarquer a Brisbane, six mois ou je me suis vite habitué au climat, a mon job mais aussi a mon entourage. J'ai pu enfin parler avec mon frère, lui expliquer tout ce qu'il se passait quand nous étions petit. Pourquoi j'étais désagréable avec tout mon entourage, pourquoi j'étais fermé sur ma personne pendant plusieurs années, pourquoi je me battais dans les bars presque tout les soirs... J'ai réussi a mettre au le doigt sur mon problème que j'ai eu depuis des années. Je ne suis jamais tomber dans l'alcool et fort heureusement pour moi car je ne sais pas si j'aurais réussi a devenir l'homme que je suis. En quelques mois, ma rédemption a été faite. Rédemption que mes cadets m'ont fortement aidé, rédemption que beaucoup de monde au réussi a m'aider. Lisandre ma rejoint à Brisbane. Lui aussi ma aidé a faire ma rédemption, bien sur je sais que je peux parler de tout avec lui et nous avons parler de Los Angeles. Nous avons aussi parler de toi, Shelby, Shelby tu m'as fait tournée la tête quand nous nous sommes rencontrés. Tu m'as vue dans un état des plus pitoyable. Je venais de me battre dans un bar avec deux autres hommes. Dans une cellule de dégrisement, le visage en sang, le tee-shirt totalement déchiré et tu m'as apporter un poche de glaçon. Je n'avais pas spécialement bu mais ces hommes là m'avais énerver et surtout m'avait chercher. Je me voyais comme un vrai connard, mais un connard qui a su ouvrir, a moitié, mon cœur à toi. Sauf que je n'ai pas su être l'homme que tu aurais du avoir, l'homme qui aurai su te rendre vraiment heureuse. Tout était beau au début mais au fil du temps tout est partie a l'envers, mes crises de nerfs, mes sorties, mes bagarres qui ne cessait pas. Ca en était trop. Je ne pouvais pas continuer a te faire du mal comme ça, c'était pour ça que nous nous sommes séparés mais au fond de moi je ne sais pas si c'était la bonne chose...
Aujourd'hui je dois me rendre chez les stups pour voir le patron et parlé d'un procès qui est en cour. C'est vrai que ça ne m'arrive pas souvent mais, mon patron ne m'a pas donner assez pour que je puisses construire mon dossier correctement. Je me dirige vers le bâtiment puis j'entre d'un pas ferme. Costard bleu foncé/noir, cravate puis je demande a l'accueil de prévenir le patron que je suis arriver. L'attente n'est pas longue avant qu'il arrive pour venir me chercher. Il me demande de le suivre jusqu'à son bureau. Quand nous traversons le couloir je regarde autour de moi et, de loin je crois de te reconnaître, ta chevelure brune et longue, cette chevelure que je trouve des plus magnifique, que j'adorais toucher. Cette chevelure que je vois me fais penser a toi. Je tourne directement le regardant quand le patron me dis d'entré dans son bureau. J'accepte d'un signe de la tête, je m'installe face à lui puis nous commençons a parler de l'affaire. Certes je suis huissier de justice mais ça ne m'empêche pas de demander des renseignements sur l'enquête. Quand notre conversation est coupé par un coup de fils. Se qui nous coupe clairement, mais aussi une personne frappe a la porte. Je reste dos a celle-ci, mais le patron relève la tête et demande d'entré. C'est a ce moment que je tourne mon visage pour voir qui c'était. Je vois ton visage, un électrochoc me vient. Un pincement au cœur puis ça se lie presque sur mon visage. Tu es toujours aussi belle, ton regard, ton visage, rien n'a changer. Tu es toujours la belle Shelby que je connais. Enfin, que j'ai connus car beaucoup de chose se sont passer entre nous depuis mon départ. Je tourne vite mon regard sur le patron mais tu commences a lui parler, ta voix est toujours la même, douce et aussi agréable a entendre. Je suis dans un rêve je vais me réveiller, je veux me réveiller !
Brisbane ... La ville de sa tante. Elle pensait qu'elle repartirait après l'enterrement. Elle pensait qu'elle s'en retournerait à Los Angeles. Qu'elle récupérerait son travail. Et qu'elle n'aurait pas à tout recommencer. Mais non. Elle était ... repartie de zéro, en quelque sorte. C'était pas facile. De recommencer à zéro. Mais elle se disait que c'était une bonne chose. Parce qu'elle avait trop de souvenirs là-bas. Parce qu'elle s'attendait toujours à croiser, au détour d'un couloir, Sean. C'était rare qu'il vienne lui rendre visite quand elle était au travail. Mais bon. Shelby était ... très attachée à lui. Et elle s'était dit qu'elle pourrait recommencer, là-bas, loin de Los Angeles. Si elle avait su ... Si elle avait su, elle serait, sans doute, repartie aussi vite qu'elle était arrivée. Mais comment savoir que Sean avait débarqué à Brisbane. Comment savoir qu'il était là, lui aussi. Qu'il était en ville et qu'elle allait être sur le point de le croiser ? Ce boulot, chez les Stups, c'était pas la joie. Et c'était loin de ce qu'elle était capable de faire. Mais c'était ... comment dire ... ça lui faisait un peu de changement. Et ça ne lui faisait pas de mal à dire. Sans doute qu'elle finirait, à nouveau, par faire ce qu'elle faisait auparavant. C'est à dire d'être sur le terrain. Mais ça serait pas pour tout de suite. "Bon alors. Tes rapports sont tapés." Son collègue avait eu un sourire. Un peu bêta. Elle aimait pas quand on lui souriait comme ça. Enfin, c'était pas qu'elle aimait pas. Mais disons qu'en travaillait qu'avec des mecs, elle se doutait que ça serait compliqué. Dans le sens où on allait la draguer et des petites choses dans le genre. Enfin, elle essayait de ne pas y faire attention mais pas évident. Pas du tout. "Pour la prochaine fois, j'te conseille d'utiliser un magnétophone. Parce que t'écris vraiment mal. Tu t'es pêté la main ou quoi ?" Il haussa des épaules. Peut-être qu'il s'était battu avec quelqu'un. Ouais, et qu'il avait eu mal au poignet pendant un petit moment. Ou pas. "J'vais faire un tour dans le bureau du boss pour aller déposer tout ça." Elle s'adressait pas uniquement au mec à qui elle venait de parler. Mais à tous les autres qui étaient présents. "Allez, soyez sages les filles." Ouais, Shelby aimait bien se moquer un peu. Ca l'amusait. Et puis, ça les faisait rire. Donc, elle en profitait. Rapidement, elle se retrouva devant le bureau de son patron. Elle toqua à la porte de ce dernier, loin de s'imaginer qu'il était en rendez-vous. Et pas avec n'importe qui d'ailleurs. "Bonjour sergent. Les dossiers sont à jour." Elle s'était avancée quelque peu afin de déposer le tout sur son bureau. Coup d'oeil en arrière afin de regarder avec qui il était. Son coeur s'était serré. Et merde ... Si elle s'attendait ... Si elle s'attendait à le voir ici. Elle n'irait pas jusqu'à dire tout mais pas lui. Mais presque à dire vrai. Shelby était restée comme bouche bée. Et son patron lui posa une question qui la fit atterrir. Une question en rapport sur Sean. Parce qu'il venait de lui demander si elle le connaissait. "Oui, effectivement, on se connaît." Et c'était tout ce qu'elle avait répondu sur le sujet. "Vous avez besoin encore de moi ou ..." Ou elle pouvait se tirer. Parce qu'honnêtement, elle ne se voyait pas rester ici. Enfin, elle irait pas jusqu'à dire que croiser Sean lui avait fait quelque chose. Mais oui. C'était plus ou moins le cas à dire vrai.
Que dire, que faire quand je te vois entré dans cette pièce. Je ne savais pas, j'ai l'impression de perdre tout mes moyens a ce moment précis. J'ai aussi envie de partir, loin, loin de cette pièce cette immeuble quand je sais que tu es ici. C'est vrai que sur le coup tu ne m'as pas remarquer mais moi si. Lèvres doucement pincés, puis ton patron prend la parole. Je me redresse rapidement sur mon siège mais tu réponds bien plus vite que ça. Je le vois alors plisser ses yeux, a nous regarder l'un après l'autre. Mais avant qu'il ne dise quoi que ce soit je prends la parole « Nous avons finit je crois non ? Je vais vous laisser alors. Je pense que c'est mieux. » Je reprends alors un air sérieux et bien plus professionnel en me levant de mon siège. N'osant même pas tourné le regard pour le déposer sur ta personne. Ton patron prend la parole « Monsieur Grimes, je pense que Shelby peut vous aider sur cette affaire, elle a rédiger tout les rapports par rapport à ça. » Il me regarde puis te regard en suite. Je ferme ma veste par le bouton puis je secoue doucement la tête de gauche à droite. « Ca ne sera pas la peine, vous m'avez renseigner comme il se doit. Merci. » Ce n'est pas que je n'ai pas envie de travailler avec toi, mais, c'est que j'ai peur de me retrouver a nous face à toi, j'ai peur de recevoir toutes ses questions qui peuvent se passer par la tête, j'ai peur des reproches que tu peux me faire, je n'assume pas être partie comme ça. Je n'assume pas t'avoir briser le cœur, je n'assume pas encore toutes les actes que j'ai pu faire et avoir quand nous étions ensemble. Je viens alors serrer la main de ton patron puis je me retourne vers toi. Mon regard se dépose sur ton doux visage et mes mots sortent, difficilement ? Je pense. « A bientôt Shelby. » Je m'attarde un peut sur ta personne, puis je tourne rapidement des talons. Je fuis. Comme je l'ai toujours fais. Comme je le ferais toujours. J'ai aussi remarquer ton regard sur ma personne quand tu m'as reconnus, j'ai aussi compris que tu n'as pas envie de me voir ici et je peux très bien le comprendre. Je ne m'attendais pas a se que tu sois, toi aussi dans cette ville. Grande ville, mais très petite malgré tout. Je laisse ma pochette au pied de la chaise, sans le faire exprès puis je sors rapidement du bureau. Le choix, ton patron ne l'a pas en réalité vue que je prends la décision de partie rapidement. Je l’appellerais s'il le faut, mais là, je n'ai pas réellement la tête a parler affaire. Stupide ? Je le sais mais c'est ainsi, je n'assume tout simplement pas. Puis je ne suis pas près a te donner des explications vagues et incohérente pour me faire encore engueuler et ou limite frappé. Je connais très bien ton caractère et quand tu savais que j'avais encore fait le con à me battre tu m'attendais de pied ferme pour en rajouté une couche. J'ai mis près de 19 ans pour avouer a mon frère la réalité, alors je ne pense pas pouvoir tout te déballer en quelques heures. Je me retrouve assez rapidement dans le couloir ou j'appuie sur le bouton pour appeler l'ascenseur mais je trouve qu'il prend un temps fou. C'est alors que je remarque que j'ai totalement oublier ma pochette. Je secoue doucement la tête puis pivote pour faire chemin inverse...
Là, tout de suite, elle aurait bien tué son boss. Oui, c'était peut-être elle qui avait tapé les rapports de ses collègues et rassemblé tout un tas de preuves et pièces à conviction. Néanmoins, ça ne voulait pas dire qu'elle acceptait de travailler avec Sean. Pas tout de suite à dire vrai. Du moins, elle savait très bien qu'elle ne pouvait pas rester fâchée indéfiniment contre lui. Elle savait très bien qu'un jour ou l'autre, elle devrait passer au dessus de cela. Penser à autre chose. Et faire comme si ça ne l'intéressait pas. Mais oui. Pour le moment, c'était ... encore houleux entre eux. Peut-être qu'elle arriverait à passer au dessus de cela. Faudrait qu'elle y arrive. Parce qu'en vouloir toute sa vie à une personne qu'elle avait pu aimer ... Ouais, c'était pas bien. Parce que cette personne pouvait disparaître du jour au lendemain. Elle avait pu le voir avec sa tante. Elle l'avait vécu. Elle n'était pas fâchée contre sa tante. Elle l'avait vue en été. Et maintenant, elle était sous terre. La vie est moche parfois, il faut bien l'avouer. Et ça craignait ... Et pas qu'un peu. Alors oui, pour le moment, elle en voulait à Sean. Et Shelby n'avait pas forcément envie de ... Et bien, elle n'avait pas forcément envie de bosser avec lui. Mais si elle devait le faire, et bien, elle le ferait. Si son patron lui disait qu'elle devait bosser avec Sean et qu'elle devait l'aider avec son affaire, et bien, elle le ferait. Même si ça l'ennuyait franchement. Alors, elle n'avait rien dit quand son boss avait suggéré le fait qu'elle puisse l'aider. Mais oui, elle n'avait pas vraiment apprécié. Seulement, Sean ne semblait pas avoir envie de son aide. Mais alors, pas du tout à dire vrai. D'ailleurs, il en était même venu à prendre congé. Il avait salué Shelby. Il avait salué son patron. Et puis, il était parti. Sans demander son reste à dire vrai. "Je peux savoir ce qui s'est passé entre vous ?" Oui, il était curieux. Curieux que Sean ait filé sans plus attendre alors qu'ils n'avaient pas forcément fini. "Non, pas vraiment. C'est personnel." Dommage pour lui. Il aurait pas l'occasion d'en savoir plus. "Los Angeles je présume." Shelby hocha la tête. C'est là qu'elle remarqua qu'il avait laissé sa pochette. Elle prit une lente inspiration. Ca ne l'enchantait guère. Mais elle allait devoir lui courir après. Et dans le cas contraire ... Elle savait pas trop. Elle garderait probablement ça sous le coude. "Je repasse plus tard." Shelby s'était baissée et elle avait ramassé la pochette. Elle n'avait pas attendu longtemps pour sortir du bureau de son patron et tenter de rejoindre l'ascenseur. Elle espérait ... Elle espérait qu'il ait pas encore eu l'occasion de prendre l'ascenseur. Elle n'allait pas non plus lui courir dans tout le bâtiment. Enfin, faudrait peut-être qu'elle le fasse. "Et merde ..." Et au détour du couloir, se précipitant un peu trop, elle manqua de percuter quelqu'un. Ce n'était pas n'importe qui. C'était lui. C'était Sean ... Maintenant, elle n'était plus aussi sûre ... Elle n'était plus aussi sûre que c'était une bonne idée d'être partie à sa poursuite mais bon. "T'as oublié ... t'as oublié ça." en vint-elle à lui dire en lui montrant sa pochette. "C'est tout ce que t'avais à me dire ? A bientôt Shelby ... J'avais pas franchement imaginé nos retrouvailles comme ça." Elle secoua la tête. Non, c'était moche selon elle. Très moche. "Tu comptes me fuir toute ta vie ?" Histoire qu'elle sache si elle devait lui courir après. Ou pas.
C'est vrai que j'aurais pu faire l'effort de bosser avec toi, mais non, j'en ai pas eu la force. Pourquoi ? A cause de toutes ses peurs qui me tirailles le bide. Oui je sais que tu allais rapidement en venir, je sais aussi que tu n'hésites pas a dire se que tu as sur le cœur même si ça peut blesser et je n'avais pas franchement envie que ça se produise ça aujourd'hui, ici, dans les locaux ou tu bosses, arrêter cette conversation puis de fuir, fuir comme un lâche... Je ne savais pas se qu'il se passait derrière moi et je ne préfère pas me retourner pour savoir, bien que j'en suis obliger vue que j'ai oublire moins devant tout t'es collègues. Je suis peut-être un homme assez fier, fier des valeurs que je portes, fier d'avoir changer et d'autre cet homme que tu aurais rêver d'avoir mais, je ne suis pas fier d'avoir fait se que j'ai fais auparavant. C'est pour ça que je me permets de tout coupé, d'er ma pochette. Je fais totalement demi-tour après que l'ascenseur soit arriver mais tu me coupes directement dans mon élan. Je dépose alors mon regard sur ton visage quand tu t'arrêtes subitement, et tu me tends ma pochette, je l'attrape doucement « Merci. » J'allais pour rajouter quelque chose mais tu es bien plus rapide que moi. C'est vrai que j'aurais pu trouver autre à te dire que ce simple « A bientôt Shelby » mais quoi ? « Ravis de te revoir. » « Ca fais longtemps. » Non je ne pense pas que c'était les mots approprié. Ce n'est pas pour autant que je détourne mon regard de toi, je t'écoute et je peux comprendre que ça ne te plaise pas. « Si ça peut te rassuré, je n'avais pas imaginé nos retrouvailles ainsi moi non plus. Mais que voulez tu que je te dise ? » Je laisse un léger silence, manque totalement de tact, comme toujours de toute façon. J'ai peut-être changer dans mes habitudes où dans ma façon de faire, mais il y a ses petites choses qui ne trompe pas et qui ne parte pas. Je reprends alors la parole. « Je n'en sais strictement rien du tout Shelby... » J'allais pour finir ma phrase mais je relève doucement le nez et vois t'es collègues entrain de nous regarder. Je soupire légèrement puis attrape doucement ton bras pour t'embarquer avec moi a l’abri de leur regard. Je te lâche puis je passe doucement une main dans mes cheveux, comme toujours quand je suis pas très a l'aise. Je prends une petite inspiration puis je reprends la parole avant que tu ne dises ou fasse quoi que ce soit. « Non je ne compte pas te fuir toute la vie, mais, je ne m'attendais pas a te voir ici, je ne savais même pas que tu habitais ici. Tu m'aurais prévenu, ou j'aurais su que tu vivais ici je pense que je me serais quand même préparer a te voir, a venir te parler. » Je sais que je suis le fautif dans l'histoire, je sais que c'est a moi de faire le premier pas et non à toi, mais malgré tout et au fond de moi j'ai une certaine fierté, la fierté d'être un homme. Je reconnais toutes mes erreurs mais il me faut le temps de les acceptés et de pouvoir faire le premier pas pour m'excuser. « Et de toute façon même si j'aurai dis autre chose, je pense fortement que tu aurais réagis comme tu viens de réagir. J'ai raison non ? » Je fronce doucement les sourcils, ma voix reste tranquille et stable. Gardé le contrôle c'est une chose que je sais parfaitement faire, je n'oserais pas la voix surtout pour ça. Je sais qu'on l'a fait plus d'une fois, mais il m'en faut beaucoup pour que ça arrive.
Est-ce qu'elle était en colère ? Est-ce qu'elle était contente d'avoir croisé le chemin de Sean ? Shelby n'en savait rien. Elle n'en savait fichtrement rien. Elle était partagée. Entre les deux. Contente, parce qu'il était là. Parce qu'ils arriveraient peut-être à se parler. A expliquer les choses. A les arranger, peut-être. En colère, parce qu'elle pensait toujours à la manière dont ils s'étaient séparés. Et surtout, ce qui s'était passé après. Le fait qu'il avait préféré quitter la ville. Comment elle avait su qu'il était parti alors qu'ils ne se parlaient plus ? Tout simplement parce qu'elle s'était pointée, un matin, à son appartement. Histoire de lui parler. Et elle avait eu la mauvaise surprise de voir que l'appartement était vide. Alors, bien sûr, Shelby avait posé des questions au proprio. Et elle avait donc appris que Sean était parti. Où ? Elle n'en savait rien. Le proprio non plus. Alors, elle avait abandonné. Elle n'avait pas cherché à lui parler à nouveau. Elle ne l'avait pas cherché. Peut-être que c'était une erreur. Peut-être qu'elle aurait dû se battre encore un peu plus. Shelby n'en avait rien fait. Et elle ne savait pas, à dire vrai, si elle avait bien fait. Ou pas. En tout cas, maintenant, elle était face à lui. Maintenant, elle ne savait plus comment réagir. Elle ne savait pas si elle avait bien fait de lui courir après. Ou bien si c'était une perte de temps. C'était sans doute le cas. Une perte de temps. Sans doute qu'elle aurait mieux fait de le laisser partir. Libre à lui de revenir chercher sa pochette plus tard. Mais elle était là. Elle avait envie de lui crier dessus. Mais elle savait que ce n'était pas la bonne chose à faire. Pourquoi ? Simplement parce qu'il repartirait dans l'autre sens. Il s'en irait. Encore. Et c'était pas ce qu'elle voulait. "Je sais pas. Je sais pas ce que j'aurais voulu que tu me dises. Mais sans doute pas un simple "A bientôt Shelby"." Elle secoua la tête. Ils avaient vécu tellement de choses ensemble. Elle méritait plus qu'une simple salutation de ce genre. Ses collègues étaient présents. Ses collègues étaient en train d'assister à la scène. Alors, dans sa bienveillance, Sean avait attrapé Shelby par le bras. Doucement. Sans chercher à lui faire mal. Et il l'avait entraînée un peu plus loin. Histoire qu'ils soient tranquilles. De toute manière, elle doutait qu'ils aient une conversation suffisamment tranquille pour que ça ne fasse pas le tour de tout le commissariat. La brune n'était pas du genre à s'enflammer. Mais quand elle avait quelque chose à dire, elle n'y allait pas avec des pincettes. Et Sean allait, sans doute, morfler. A moins qu'elle fasse soft, qu'elle lui dise d'aller se faire voir et qu'elle coupe court à la conversation. Ouais. Elle pourrait faire ça aussi. Mais dans ce cas là, ça serait elle qui fuirait. Et pas lui. Et sans doute qu'elle ne lui ferait pas ce plaisir. "Te prévenir ? Et pourquoi je t'aurais prévenu ? A ce que je sache, tu m'as pas prévenu quand tu as décidé de quitter la ville et de t'envoler pour je ne sais pas trop où !" Ouais. Il était parti. Sans un mot. Comme un traître. Enfin, c'était un peu fort mais bon. "Et comment j'aurais pu savoir que t'étais dans le coin de toute manière." Ils s'étaient pas causés depuis début 2015. Depuis leur séparation. Elle savait même pas s'il avait toujours le même numéro. Et de toute manière, elle avait fini par l'effacer de son répertoire. "C'est à dire ? Dis-moi comment j'aurais dû réagir ?" lui demanda-t-elle. "Tu crois pas que j'ai pas de raison d'être en colère ? Ou bien frustrée ? Ou un truc dans le genre ?" Ouais, si ça se trouvait, de son point de vue, elle avait peut-être pas le droit d'être en colère. "De toute manière, t'es assez fort pour faire comme si rien n'était de ta faute et rester là, debout, à me regarder. En continuant à penser que t'y es pour rien."
Par moment Los Angeles j'aimerais avoir de meilleurs souvenirs, des souvenirs plus calme et agréable que de se souvenir a quel point j'étais con et lâche. Je sais que nous avons passer de merveilleux moments ensemble malgré que j'ai été un abrutis finis avec toi. Je l'ai été avec beaucoup de monde même. Des personnes que j'ai déçus et blesser. Tel que mon meilleur ami, même si avec lui j'ai une plus grande facilité a se faire pardonné, mais la personne la plus importante que j'ai blesser c'est toi. Je n'étais pas la personne la meilleur mais tu m'avais laisser une chance, cette chance que j'ai piétiné sans m'en rendre compte. Quand je suis partie de Los Angeles je ne voulais pas que quelqu'un sache où je partes. C'est vrai que mon propriétaire a été surpris que je partes comme ça sans dire quoi que ce soit d'autre. Sans même que je lui explique se qu'il se passe. C'était un homme gentil quand même. Mais a présent, maintenant que je suis devant toi est-ce que c'était le « destin » qui ma obliger de faire demi-tour pour retourné chercher cette pochette, le « destin » qui ma pousser a vouloir revoir ton visage, ton regard châtain, la personne que tu es et qui n'a pas spécialement changer et que j'aimerais toujours autant regarder. Est-ce que ce fameux destin t'a toi aussi pousser a vouloir venir me retrouver pour me donner la pochette. Je n'y crois plus au destin mais là, je ne sais pas je préfère pas me demander pourquoi on se retrouve a nouveau l'un en face de l'autre. Je soupire doucement a t'es paroles. Moi non plus je ne savais pas quoi te dire d'autre, j'étais comme bloquer, bloquer face à toi, bloquer à ne pas te blesser a nouveau mais je l'ai fait quand même. Je ne prends pas la peine de répondre à ça car on allait s'engueuler. C'est vrai que j'ai vue t'es collègues qui allaient sûrement te demander qui je suis et qu'est-ce qui ce passe. En t'attrapant, je reste toujours aussi doux. Je ne pourrais pas te faire du mal, je n'ai jamais lever la main sur aucune femme de toute façon alors je ne vois pas pourquoi je commencerais a présent mais surtout avec toi. Être tranquille je ne sais pas si c'est le mot, mais être a l'abri des regards des autres. Ma main que j'ai fais passer dans mes cheveux descend sur ma mâchoire en t'écoutant. « Non... » Je laisse un court instant tu avais raison au fond. « Mais tu savais très bien que je n'allais pas partir a l'autre bout du monde alors que je devais régler des problèmes familiaux. » Tu savais que j'avais des problèmes avec ma famille, mes cadets mais tu ne sais pas quoi. « Et je suis partie sur un coup de tête, nous deux ont ne pouvait plus se voir, ni même ce supporté, Lisandre on ne pouvait plus se voir aussi que voulez tu que je fasse ? Que je reste a Los Angeles a attendre et a rester le connard que j'étais ? Pas de soucis alors ! » Les prétextes allaient défilés les uns après les autres, je sais, mais fallait bien que je mette des mots sur ma fuite. Puis je te laisse parler, c'est vrai que tu as raison sur le fait de ta colère contre moi, mais, moi ? Comment je dois me sentir ? Mal, en colère, blesser, honteux ? Ouais honteux c'est le mot parfait, mais comme tu le montré. Te montré que j'ai honte de tout se que j'ai fais. « Je n'ai jamais dis que tu n'avais pas ce droit là. De toute façon tu es en colère contre moi je le conçois très bien ! » mais je viens rapidement te répondre au fait que tu penses que je n'y suis pour rien. « Pense se que tu veux ! Continue de pense que j'y suis pour rien. Je sais que j'étais un connard et que j'ai fais le con. Je sais très bien que c'est de ma faute que tu es mal, je sais très bien quel homme j'étais auparavant et qui je suis maintenant. » Je ne sais pas si tu allais me croire mais je l'espère. Enfin, la preuve que tu pouvais avoir c'est que je ne suis pas entrain de fuir le problème bien au contraire je reste face à toi, malgré que je ne supporte pas les reproche mais je dois m'y faire tu dois en avoir des tas et je dois aussi faire face a ce passer insupportable...
Un esclandre en plein milieu du commissariat, franchement, Shelby n'avait pas besoin de cela. Surtout qu'elle avait débarqué il n'y avait pas bien longtemps. Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle était encore un bébé mais oui, par rapport à ses collègues, elle en était un. Parce qu'elle n'était pas là depuis longtemps. Et là, d'un seul coup, elle aurait presque regretté d'avoir postulé pour ce maudit poste de secrétaire. Enfin ... Elle pouvait pas passer toute sa vie à côté de Sean. Elle ne pouvait pas l'ignorer jusqu'à la fin des temps. Elle savait très bien qu'un jour ou l'autre, il faudrait qu'elle le confronte. Qu'ils discutent de tout ça. Et c'était ce jour. Alors oui, c'était pas marrant. Oui, c'était un mauvais moment à passer. Oui, fallait serrer les fesses et essayer de se dire que tout irait bien. Mais c'était pas évident. Pas évident du tout. Mais bon, tant pis. Peut-être que s'ils avaient cette discussion, ça irait bien. C'était juste un mauvais moment à passer. Un très mauvais moment. Mais bon. La vie, c'est pas non plus un monde de bisounours. Et ça ne va pas toujours. Sean se contredisait. Ou du moins, elle avait l'impression que c'était le cas. Il lui disait qu'il n'aurait pas pu partir à l'autre bout du monde à cause de ses problèmes familiaux. Elle avait tenté ... Elle avait tenté de lui en parler. Elle avait tenté de lui demander ce qui se passait. Et telle une huître, à chaque fois, il se refermait et préférait parler d'autre chose. Alors oui, lui tirer les vers du nez, c'était pas vraiment simple. Mais pas alors du tout. Elle avait fini par abandonner. Peut-être qu'elle aurait dû insister un peu plus. Et ils n'auraient pas été dans cette situation. "Pour preuve ... Tu dis que t'allais pas partir à l'autre bout du monde. Mais bordel, c'est à l'autre bout du monde que je te retrouve aujourd'hui." Ouais, Brisbane, Los Angeles, c'était pas vraiment la porte à côté à dire vrai. "Je sais pas ce que j'aurais voulu ! J'aurais aimé qu'on essaie d'arranger les choses. Ou quelque chose dans le genre. On s'est séparés ... avec des cris. Et j'aurais sans doute aimé qu'on rediscute de tout cela au calme." Après tout, c'était ce que faisait les couples, non ? Ils s'engueulaient. Parfois, ils arrivaient à en discuter calmement, quelques jours, quelques semaines après. Mais là ... Rien. Il avait préféré partir. Comme s'il avait rayé, ou presque, les années qu'ils avaient pu vivre ensemble. "Encore heureux ! Manquerait plus que j'ai pas le droit d'être en colère !" Et elle l'était. Et fallait que ça sorte, une bonne fois pour toute. "Parce que tu penses avoir changé ?" Elle en doutait. Elle en doutait fortement. "Il est vrai que t'as changé sur un point. Avant, t'étais le premier à vouloir esquiver les conversations de ce genre et tu prenais la tangente avant même que le ton ne commence à monter." Il était champion pour se tirer. Et il était encore là. Est-ce qu'il avait vraiment changé ? Et en quoi avait-il changé ? Ah, peut-être qu'il était marié. Peut-être qu'il s'était trouvé quelqu'un d'autre. Peut-être qu'il avait refait sa vie. En une année ? L'amour, ça se commande pas après tout.
Je n'aurais jamais cru que je te reverrais ici ni même en temps que secrétaire au commissariat chez les stups. Je savais que tu aimais tellement ton métier d'agent de DEA que je me demande presque se qu'il c'est passer pour que tu en arrives ici. Mais ce n'est pas le sujet de conversation, pas maintenant, pas là. C'est vrai que de fuir le conteste de ma raison de venir ici je préférai pas en parler. Enfin j'en avait jamais parler même. Plusieurs fois tu avais essayer mais rien ne sortais, je ne m'en sentait sûrement pas capable, j'avais aussi pas confiance en moi a cette époque. Je ne vais pas dire que maintenant je l'ai mais, c'est vrai que je me sens un peut mieux, soulager même d'en avoir parler a mes cadets. Maintenant toi, je te dois tellement d’explication que je ne sais même pas pour où commencer. Quand tu m’affirmes que tu me retrouve a l'autre bout du monde, je ne sais quoi dire pour ne pas paraître plus honteux que je ne le suis a ce moment là. Je détourne mon regard doucement, en soupirant légèrement. J'ai pas cette notion géographique, je ne l'ai jamais eu et je ne me rends pas vraiment compte de la distance qu'il y a entre ici et Los Angeles. Je hausse doucement des épaules, tu avais raisons sur ce point là. Mais après je ne me gêne pas de te demander se que tu aurais voulu. A ta réponse, à présent je trouve ça logique, mais avant, je n'y aurais pas penser. « Rediscuté de tout ça au calme oui, mais, Shelby, rappelle toi de comment j'étais il y a moins d'un an. Rappelle toi du comportement que j'avais. Penses-tu qu'ont serait rester a nouveau clame l'un comme l'autre ? Qu'on aura discuté comme on le fait a présent ? Est-ce que... Est-ce qu'au contraire sa ne nous auraient pas plus blesser ? » Je n'ai même pas la force de m'énerver en ce moment, j'ai pas envie de te blesser plus que je ne l'ai fais en réalité. C'est vrai qu'un couple normal aurait discuté de tout ça, mais, nous sommes deux forts caractères et ont serai encore rester sur des cris, des hurlements, des pleurs et une nouvelle fuite. Une fuite que j'aurais pas du avoir, mais en y repensant c'est que c'était totalement moi et mon comportement. Bien ce sujet tu le remarque rapidement, mais aussi tu avais raison. C'était pas quelques choses que j'arrivais rapidement a tenir et je prends beaucoup sur moi pour ne pas le faire a nouveau. Je ne m'attarde pas plus sur le fais de ta colère, que je comprends. Je m'aurai eu en face, il y a longtemps que je me serai foutu des gifles. « Oui Shelby j'ai changer. Tu veux que je te le montre comment, là, maintenant ? Tu veux que je rassure ta conscience et ton être comment ? Parce que là, a par le fait que je ne te fuis pas, a par le fait que je n'ai pas envie de hausser la voix avec toi, je ne vois pas ! Dit moi ! » C'est vrai que j'aurai pu refaire ma vie mais, j'ai eu une copine en arrivant ici mais ça n'a pas marcher, surement parce que notre relation me hantait et me hante surement toujours. Parce que tu es la femme qui ma fait vivre des choses tellement superbe que je ne peux surement pas tout l'effacer avec une autre.
Après leur rupture, elle aurait aimé discuter avec lui. Elle aurait aimé pouvoir parler de leur rupture. Des sentiments qu'elle gardait à son égard. Parce que ... Parce que cette rupture ne s'était pas fait sans heurts. Il y avait eu des larmes. Peut-être pas sur le coup, par fierté. Quand ils s'étaient séparés. Mais après, oui, c'était autre chose Et elle avait pleuré. Ca avait fini par lui passer. Shelby avait réussi à tourner la page. Mais se retrouver, aujourd'hui, devant Sean, ça remettait tout en cause. Et elle se disait que, finalement, elle n'avait peut-être pas réussi à tourner la page. Que c'était toujours dans un coin de sa tête. L'amour, c'était moche. C'était quelque chose de douloureux. La page n'était pas tournée. Elle aurait franchement aimé que ça soit réellement terminé. Que ça ne lui fasse plus rien en voyant Sean. Mais c'était pas le cas. Pourquoi ça devait être douloureux ? Pourquoi elle se retrouvait là, devant lui, et pourquoi ça la perturbait autant ? Rien de tout cela ne serait arrivé ... si Sean n'avait pas oublié cette pochette. Elle n'aurait pas cherché à lui courir après. Elle l'aurait eu mauvaise, oui ... Non, en fait, c'était sa faute. Elle n'aurait pas dû aller voir son boss à cet instant. Shelby n'aurait pas croisé Sean. Et rien de tout ceci ne se serait produit. Ouais, bon, c'était jouer à la politique de l'autruche. Se foutre la tête dans le sable et faire comme si rien n'avait d'importance. Sauf que ... Sauf que c'était important. Et ils ne pouvaient pas passer toute leur vie à s'éviter et à faire comme si de rien n'était après tout. Alors oui, oui, Sean marquait un point. Il y avait un an, si confrontation il y avait eu, ça serait parti en sucette. C'était sans doute pour cela qu'il avait préféré s'effacer, sans rien dire de plus. Sans chercher à la revoir. Sans chercher à s'expliquer. "Je sais pas ce qui se serait pas. Je sais pas si on aurait pu garder notre calme ou si ça serait parti en sucette. Mais j'aurais aimé le découvrir. J'aurais aimé savoir si on aurait pu avoir une conversation civilisée à l'époque. Ou pas." Et maintenant ? Maintenant, elle était blasée. Elle n'irait pas jusqu'à dire que les raisons étaient importantes. Parce qu'au fond, elle était blessée. Parce qu'on fond, elle s'était dit qu'elle avait perdu son temps avec lui. Alors, peut-être que oui ... peut-être que c'était une relation perdue d'avance dès le départ. Va savoir. En tout cas, elle ne savait pas si elle pouvait vraiment le croire. Il lui disait qu'il avait changé. Est-ce que c'était vrai ? Shelby n'en savait rien. Elle n'en savait rien du tout. "Je sais pas ce que tu peux faire." Son ton était plus ... Je n'irais pas jusqu'à dire qu'elle était plus détendue. Mais elle n'avait pas besoin de cela. Elle n'avait pas envie de s'énerver maintenant. "Le temps ... Y'a que le temps qui pourra faire quelque chose." Qui pourra guérir ses blessures. Shelby avait essayé de l'atteindre. Elle avait essayé de ... de lui parler. Elle s'était battue pour lui. Il avait préféré partir. Son choix. "J'dois te laisser, j'ai encore pas mal de boulot à faire." Ce qui n'était pas forcément vrai. Mais qu'importe.
Tournée la page était très dur pour ma part, j'ai eu du mal mais je l'avais réussi. J'ai quand même eu cette pensée pour toi pendant un moment, une pensé sûrement négative car oui je l'avoue m'être comporté comme un connard en vers toi lors de notre séparation. C'est quand tu me dis que tu aurais aimer parler calmement de tout ça que je me rends compte que je t'es fais plus de mal que je ne le pense. Je baisse doucement le regard en soupirant un peut. C'est vrai qu'en me connaissant ça n'aurais pas finit en bien mais plutôt en mal et je n'en avais pas vraiment envie de ça. « On n'aurait pas pu avoir cette conversation civilisée à l'époque Shelby... Tu sais très bien comment j'étais, et que j'aurais encore pris la fuite quand la conversation aurais été sérieuse. Ou les cris auraient encore éclatés et, je ne doute que tu attendais ça à l'époque. » Mon timbre de voix n'est pas agressif ni même colérique mais assez calme et, malgré tout désolé de ne pas avoir eu cette conversation. Après je sais que c'est trop tard a présent, mais rien n'est toujours perdu ! Maintenant que je t'es en face de moi je n'ai plus envie de me comporté comme le connard que j'ai été, me comporté comme l'homme qui t'a fais souffrir, comme l'homme qui a été inconscient de la chance qu'il avait. Mais est-ce que le fais que nous nous sommes retrouvés ici est un destin qui nous réunis a nouveau. Non je n'est pas fais exprès d'oublier ma pochette, mais quand je me serais rendu compte je serais revenu et a nouveau croiser ton regard, revoir ton corps, ton allure, cette allure qui ma totalement fait fondre les premières fois que je t'es vue. Entendre de nouveau ta voix, une voix qui ma résonner pendant un moment dans la tête. Ton visage qui ma hanter après notre séparation, la culpabilité qui me revenait a chaque fois que je pensais à toi. Je ne prends pas la peine de répondre au fait de mon changement, mais je pense que je pourrais te surprendre a présent, te surprendre sur le fait de mon comportement, sur qui je suis a présent. Mais je n'ai jamais quitter ton regard de toute la conversation, quand je le baisser je ne pouvais pas rester bien longtemps avec de redéposer mon regard dans le tien, de te regarder a nouveau. C'est dur, très dur d'être face à toi, même si je pensais que tu allais m'en mettre une quand tu allais revoir ma gueule de con. Quand tu parles de temps j'hoche positivement ma tête. C'est vrai que le temps il y a que lui qui peut nous aider. Puis tu me donnes le prétexte que tu as du boulot à faire, je hoche a nouveau la tête positivement puis, avant que tu partes je sors mon carnet de ma poche puis sur un bout de papier je te donne mon numéro, un nouveau et le déchire. « Attend... Avant de partir, prends le. Je l'ai changer en arrivant ici. Si l'envie de m'appeler pour que l'on puisse reparler tranquillement et sans que tout le monde sache notre histoire appel moi. Ou, fait s'en se que tu veux... » je hausse doucement des épaules en venant doucement dépose le morceau de papier dans l'une de t'es mains. A cette heure, je m'en fou d'être en retard au travail, je m'en fou si mon patron allait râler, je sais qu'à présent tu peux me contacté si l'envie te dis.
Elle aurait aimé ... Elle aurait aimé tenter de recoller les morceaux avec lui. Elle aurait aimé avoir la chance d'essayer au moins. Mais il était parti. Sean avait préféré s'éloigner loin d'elle. Et maintenant ? Maintenant, Shelby ne savait pas trop ce qu'elle voulait faire à dire vrai. Elle ne savait pas ce qu'elle voulait. Elle ne savait pas si ça valait le coup de ... Et bien de se battre. Leur relation était terminée depuis longtemps. Enfin, elle n'était pas vraiment certaine que ça soit réellement terminé entre eux. Le doute persistait toujours. Tout comme les sentiments. Seulement, elle considérait que c'était trop tard. En quelque sorte. En tout cas, des deux, c'était Sean qui gardait les pieds sur terre. Pour le moment. Lui expliquant qu'à l'époque, ça n'aurait rien donné. Qu'ils n'auraient pas vraiment eu l'occasion de parler. Que ça aurait été plus des cris. Plus des pleurs. Chose qui n'était pas arrivée pour le moment. Enfin, ça ne s'était pas produit parce qu'ils s'étaient vus en public. Parce que y'avait des gens qui pouvaient les voir. Les observer. Parce qu'elle était à son travail et qu'il n'avait peut-être pas envie de faire un esclandre sur le lieu de travail de la belle. C'était sans doute pour cela que ce n'était pas parti en sucette entre eux pour le moment. Parce qu'ils faisaient preuve de retenue. Mais ils auraient été dans un tout autre cadre, un cadre plus personnel, ouais, sans doute que ça n'aurait pas été la même. "On le découvrirait jamais de toute manière." Non. Ce qu'elle voulait dire par là, c'était le passé. Et le passé, et bien, on ne pouvait pas revenir là dessus. On ne pouvait rien faire. "On peut pas remonter dans le temps et voir ce qui aurait pu se passer." Du tout. Est-ce qu'elle finirait par découvrir, un jour, les raisons de son départ ? Elle n'en savait rien. Shelby n'en savait rien. Et elle n'avait pas envie de poursuivre cette conversation. Pas aujourd'hui du moins. Quand ? Elle n'en savait trop rien. Peut-être que ça ne se ferait pas avant un petit moment. Peut-être qu'ils ne se reverraient pas de sitôt. Elle avait besoin ... Elle avait besoin de digérer la chose. De digérer le fait qu'il était là. Dans la même ville qu'elle. Elle était prête à partir. Mais avant cela, Sean tint à lui donner son numéro. Parce qu'il avait changé de numéro en arrivant en ville. Alors, il avait glissé cette petite feuille de papier dans sa main. Les cartes étaient entre ses mains, en quelque sorte. "On verra." se contenta-t-elle de répondre. Et elle était partie. Elle avait détourné les talons. Est-ce qu'ils allaient se revoir ? Sans doute. Quand ? Elle n'en savait rien pour le moment. Elle verrait. Elle verrait ça. C'était que le début ... d'une longue histoire, si on peut dire cela ainsi.