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 You're my heroïn | Raffalena #1

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Message(#)You're my heroïn | Raffalena #1 EmptyMar 9 Fév 2016 - 13:01



You're my heroïn


« I'm waking up to ash and dust, I wipe my brow and I sweat my rust. I'm breathing in the chemicals. This is it, the apocalypse. I'm waking up, I feel it in my bones enough to make my system blow. Welcome to the new age, to the new age»

Pourquoi fallait-il qu'il se torture constamment? Il n'en savait rien. Tout ce qu'il savait, c'était qu'elle était là. Une rue déserte, une nuit pleine d'ambiguïtés. Et rien de tout cela ne suffisait à  apaiser les peurs du jeune homme. Il n'avait pas prévu de voir Elena ce soir là et quand elle avait croisé son chemin dans la petite ruelle, quand elle s'était écrié dans leur langue secrète "Raffaele!" avec sa voix perdue, désespérée, cette voix qui le ramenait à la vie et parmi les morts en même temps, il avait fait demi-tour. Evidemment qu'elle le suivrait, mais jusqu'où?
Il ouvrit la porte qui se trouvait dans son chemin. Un bar, le Blue Lounge. Un bar gay. Dès qu'il passa l'entrée, des regards se posèrent sur lui d'emblée. Il n'était pas un habitué du coin. Et pour cause, il était hétéro. Mais peut-être que ce soir, pour échapper à la tigresse blonde qui le pourchassait au delà de ses rêves et de ses cauchemars, peut-être poserait-il ses lèvres sur celles d'un homme. Elle pénétra l'endroit quelques secondes plus tard et son regard pétilla en la voyant débarquer. Ici elle était encore moins à sa place que lui. La voir dénoter dans cet univers de débauche lui faisait plaisir. Elle ne serait pas à l'aise et il aurait le contrôle. Ou alors jouerait-elle son jeu? Le pousserait-elle jusqu'à ses limites? La démone.

Il soupira et s'assit au bar, commandant une bière tandis qu'une petit blond le dévisageait. Mal à l'aise, Raffaele fut presque soulagé lorsqu'Elena s'assit à côté de lui. Il arqua un sourcil en attrapant sa bière et ostensiblement la porta à ses lèvres sans lui proposer de lui payer un verre. Puis il se tourna vers elle. "Je n'avais pas envie que tu me suives, ce n'était pas clair?" Il la fusillait du regard. L'endroit était bruyant et il détestait l'idée que malgré lui il allait devoir se pencher pour lui parler. Il sentait son parfum mêlé à l'odeur de la pluie. Lui-même avait les cheveux entremêlés de transpiration et d'eau du ciel.

Ne sachant exactement si c'était une coïncidence s'ils s'étaient croisés ou non ce soir, il détacha la bouteille de sa bouche en veillant à la regarder d'un air inquisiteur. "C'est une coïncidence ou tu me suivais?" Pouvait-il être plus vexant? alors que la veille ils avaient passé la journée à faire des marchés au puce ensemble. Elle l'avait aidé à trouver quelques magnifiques antiquités pour des clichés originaux qu'il voulait faire.

- Adrenalean 2016 pour Bazzart



Dernière édition par Raffaele Valentini le Mer 10 Fév 2016 - 14:08, édité 1 fois
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Message(#)You're my heroïn | Raffalena #1 EmptyMar 9 Fév 2016 - 15:28


❝ You are my heroin. ❞
- Raffalena -
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux.
Elle n’avait pas envie d’être là, au milieu de cette rue mal éclairée, vide. Pourquoi l’avait-elle suivit ? Elle ne savait pas. Son cours ne s’était pas passé comme elle l’aurait voulu, une petite fille était tombée se cassant le poignet au passage, sa mère en venant la chercher s’en était prit à la jeune femme, la traitant d’incapable et ce malgré les plaintes de l’enfant qui ne cessait de dire que ce n’était pas de sa faute. La blonde se battait tellement pour garder ce job qui lui permettait de manger à sa faim que cette injustice l’avait mit hors d’elle. Elle craignait que l’on découvre son passé et qu’on la fiche à la porte. Alors certes, elle avait toujours ce loft, dans lequel elle se réfugiait et qu’on ne lui retirerait pas, puisqu’elle l’avait acheté, mais à moins d’entamer le canapé, elle finirait par mourir de faim si jamais elle perdait son emploi.
Alors elle n’était pas rentrée, jetant son dévolu sur un bar où on lui avait servi une tequila. Il était dix-neuf heures cela passait encore. Son téléphone n’avait eu de cesse de sonner à côté d’elle, Alessio se demandait où elle était, mais elle craignait de rentrer et d’avoir à lui parler de l’incident de la journée. Alors elle s’était posée là en attendant, au coin de la rue, scrutant la rue, les passants, essayant de deviner leurs vies, leurs envies, puis elle l’avait vu passer.
Après une bataille épique avec sa tête, la blonde avait fini par payer, sortir et suivre le jeune homme. Elle se détestait d’avoir besoin de sa présence à ce point, c’était épuisant, d’autant qu’il ne lui apportait rien de bon. Il faisait nuit, l’air était chaud et pourtant il pleuvait de fines gouttes. Elle le suivit de loin, égarée, flottant au-dessus de son corps. Ses cheveux gouttaient, imprégnés d’eau. Pour ne pas se faire griller, mais en réponse à ce besoin irrépressible de le voir quand même, elle emprunta un autre chemin et se retrouva face à lui. Elle ne faisait que le distinguer, mais son nom lui échappa en un cri qui ricocha sur le bitume.
Comme à son habitude, il préféra l’ignorer et elle le vit disparaître derrière une porte. Alors il voulait jouer à ça ? Chaque jour était une surprise avec lui et pourtant il n’était pas du genre à ramener des fleurs à la maison. Elle le suivit donc à l’intérieur de cette boîte qu’elle savait ouverte à un certain type de sexualité. Avait-il l’intention de s’y risquer ? Elle en doutait fort et si elle allait très certainement s’y brûler les doigts, elle trouverait ça très amusant de le voir aller jusque là.
Bien entendu, il se mit à boire seul, en véritable gentleman qu’il était et elle dut d’elle-même commander une pinte. « Tu devrai apprendre à communiquer. Vois où ça te mène. » Elle faisait allusion à son silence lorsqu’elle avait appelé. Elle trempa ses lèvres dans son verre avant de lui jeter un coup d’oeil en biais, il était de mauvais poil, elle allait en prendre pour son grade. Tout en sirotant sa boisson, elle leva un sourcil, hautaine. « Le monde ne tourne pas autour de toi Valentini. » Pourtant, le sien se mettait régulièrement en orbite autour de lui, sans aucune explication.
Elle se détourna du comptoir pour observer la faune ambiante. « Tu comptes changer de bord ? » Sa voix était amusée et pleine de défi. Mais sentir les regards de ces hommes sur lui la rendait folle, elle ne supporterait pas de les voir le toucher.
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Dernière édition par Elena Martinelli le Mer 10 Fév 2016 - 1:26, édité 1 fois
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Message(#)You're my heroïn | Raffalena #1 EmptyMar 9 Fév 2016 - 18:44



You're my heroïn


« I'm waking up to ash and dust, I wipe my brow and I sweat my rust. I'm breathing in the chemicals. This is it, the apocalypse. I'm waking up, I feel it in my bones enough to make my system blow. Welcome to the new age, to the new age»

Raffaele sourit d'un air mauvais. Il avait cette capacité à détruire une personne avec un seul regard. Son mépris s'envolait de son visage pour aller se poser sur celui ou celle à qui il le destinait. Qu'Elena pense qu'il se souciait de ce qu'elle pensait le faisait presque rire. "Et où est-ce que ça me mène dis-moi?" Il la regardait froidement, cherchant à comprendre où elle venait en venir. Il n'avouerait pas que cet endroit ne lui plaisait pas. Il préférerait terminer sa bière, s'en enfiler dix autres s'il le fallait et embrasser un de ces homos plutôt que de lui donner gain de cause. Il savait que s'il laissait un homme le toucher cela la rendrait folle. Il savait que cette image la hanterait à tout jamais. Et c'était ainsi qu'il respirait. En sachant qu'il avait du pouvoir sur elle.

Elle ne répondit pas à sa question et il secoua la tête. Evidemment que le monde ne tournait pas autour de lui. Mais il savait suffisamment bien que la douce Elena, cette créature d'autrefois, elle... elle était à sa merci. Parfois elle se révoltait, parfois elle criait, jetait de la vaisselle à travers les pièces où ils étaient. Mais parfois aussi, elle se laissait dominer par celui qu'elle avait autrefois abandonné. Elle l'avait détruit en lui refusant sa confiance, en se séparant de lui malgré ses supplications. Elle n'avait rien compris. Et maintenant elle payait le prix de leurs erreurs. Parce que celui qu'il était devenu, c'était le résultat de cet abandon. Si elle avait bien voulu lui faire confiance, il aurait peut-être pu remonter la pente. C'était ce qu'il pensait. Mais il n'avait fait que dégringoler depuis. Et quand il se sentait tombé, il s'accrochait à l'italienne, l'entraînant toujours plus bas, avec lui.

Posant un doigt sur la joue d'Elena, il la dévisagea avec cet air narquois qu'elle lui détestait. "Dans ce cas pourquoi n'arrives-tu pas à prendre tes distances mon amour?" Ces mots dénotaient avec la froideur et le cynisme qu'il employait. Pourtant elle était parfois celle qu'il considérait comme son amour. Le mal était dans le contraste entre ce que son coeur pouvait ressentir et ce qu'il exprimait à la place. Il la détestait pour cela. Parce qu'elle était son héroïne. Celle qui le faisait se sentir si bien et celle qui en même temps était la cause de sa perte. Il ne pourrait jamais se remettre d'elle.

Regardant autour de lui, il cherchait à voir si l'un des hommes pourraient lui convenir pour la rendre folle. Il sourit tout en soupirant avant de la regarder avec une onde de défi dans les yeux. "Pourquoi irais-je chercher du réconfort dans les bras d'un homme alors que je couche déjà avec suffisamment de femmes?" Lui faire mal? Oh oui c'était son but. Et il savait qu'il n'avait qu'à parler des autres pour la heurter. Inutile de toucher des hommes, il pouvait se servir de son imagination seulement. "Et toi? Que cherches-tu ici belle Elena?" Il lui parlait comme à une étrangère, cherchant à enfoncer le clou. Remontant une lèvre dans un sourire mesquin, il ajouta "Tu es là pour te trouver une damoiselle ou tu veux toi aussi figurer sur mon tableau de chasse?" Serait-elle faible ce soir ou serait-elle ignoble? Lui il avait déjà choisi de quel côté il jouerait. Il n'était pas d'humeur à lui accorder un répit. Qu'elle souffre, il s'en voudrait demain, quand elle ne serait plus là sous ses yeux. Il se détesterait pour sa méchanceté. Mais ça ne durerait que le temps de se plonger dans d'autres sentiments.
- Adrenalean 2016 pour Bazzart

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Message(#)You're my heroïn | Raffalena #1 EmptyMer 10 Fév 2016 - 13:44


❝ You are my heroin. ❞
- Raffalena -
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux.
« Nul part. » Et c’était bien leur problème, cela ne les menait nul part, peut-être contre un mur ou sur un canapé de temps à autre, mais il n’y avait rien à faire avec eux, entre eux. Ils se détruisaient, s’amusaient de la chute de l’autre avant de soi-même heurter le sol. Elle ne savait pas pourquoi elle continuait à le suivre, quelqu’un de censé aurait coupé les ponts, tenté de reprendre sa vie et pas de garder ce poison dans sa vie. Mais comme prise d’un syndrome étrange, elle revenait chaque fois pour se prendre des claques. Comme ce soir où elle s’était assise dans ce bar où elle n’avait jamais mit les pieds et où elle se faisait reluquer par d’autres filles, ce qui était assez gênant – même si en soit Elena n’avait aucun problème avec l’homosexualité, il lui arrivait même parfois de se poser la question d’une quelconque attirance pour Jordan, mais avec elle c’était tout autre chose – et c’est ce qu’il recherchait, la mettre mal à l’aise pour pouvoir mieux la toucher, la couler.
Elle secoua la tête pour se dégager de son contact. Il avait cette emprise folle sur elle, qu’importe ce qu’il pouvait lui faire, il lui suffisait de mots comme ceux là, même prononcés sur un ton glacial, pour que son coeur s’emballe, comme si elle espérait encore qu’un jour tout puisse aller au mieux entre eux. Elle était ridicule et il était bien plus simple de jouer au même jeu que lui, moins dangereux aussi. Au fond, elle avait bien conscience d’avoir également de l’influence sur lui, mais il avait cette assurance, qu’elle n’avait pas. Touchée en plein coeur, elle l’observa quelques secondes sans rien dire, cherchant ses mots, avant de s’approcher de lui et de lui murmurer à l’oreille. « Parce que tu as besoin de moi mon coeur. » Il voulait la faire courir et elle galopait à sa suite. Si elle devait s’attendre à une réponse cinglante et vexante, elle savait pour autant qu’elle n’avait pas tout à fait tord, mais jamais il n’oserait l’avouer.
Son sourire s’effaça bien vite, alors qu’elle jetait un œil autour d’elle. Son envie de le frapper revint encore plus fortement. L’idée de l’imaginer au lit avec d’autres femmes la mettait hors d’elle. Et il en jouait plus que jamais, avec cette lueur de défi dans les yeux. Elle replongea son nez dans sa bière le temps de chasser ces idées qui lui donnaient des frissons de dégoût. Telle une gamine, elle avait envie de lui rétorquer des choses ridicules, de le traiter de tous les noms, voir de l’asperger de sa boisson, mais ç’aurait été lui donner raison et elle détestait le fait de perdre face à lui. Il était mesquin, vil et jubilait à chaque mot prononcé. Son regard devint interrogatif face à sa question. Elle attendit d’en savoir plus, de comprendre où il voulait en venir avant de répondre. Puis son expression se transforma en un amusement non dissimulé. « Je ne te donnerait pas ce plaisir Raffa. » Le doute planait sur le sujet de ce plaisir, s’offrirait-elle à lui ou à une autre, à moins qu’elle ne sorte d’ici comme elle était entrée. Elle avait déjà choisi, mais le voir s’interroger l’amusait elle aussi. « Pourquoi être venu ici alors ? Si tu ne comptes pas soulager le désir de ces mâles ? » Sa voix était grandiloquente et elle avait usé de ses mains pour imager ses propos. Une brune aux cheveux courts vint s’installer au comptoir à côté d’elle, sans prendre le soin de masquer ses regards. Elena lui offrit son plus beau sourire avant de se retourner vers la source de ses cauchemars et de ses plus beaux rêves.
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Message(#)You're my heroïn | Raffalena #1 EmptyMer 10 Fév 2016 - 14:07



You're my heroïn


« I'm waking up to ash and dust, I wipe my brow and I sweat my rust. I'm breathing in the chemicals. This is it, the apocalypse. I'm waking up, I feel it in my bones enough to make my system blow. Welcome to the new age, to the new age»

Il était imbuvable et il le savait. Mais il savait aussi que peu importait ce qu'il disait ou faisait, sa douce Elena ne partirait pas. Elle était trop faible pour ça. Et il la défiait toujours plus, la poussant dans ses retranchements, ayant presque besoin de la voir s'effondrer. Au fond de lui il avait besoin de la sentir faible pour ne pas sombrer. Parce qu'il se souvenait d'Elena partant, Elena le fuyant. Il se souvenait de la fille parfaite qu'il avait retrouvé en dehors du centre, de cette fille qui l'avait oublié. Et quand elle cédait à sa méchanceté, il se rassurait. Elle n'était pas aussi forte qu'elle ne le prétendait.
Il étendit son sourire le plus ravageur avant de répondre avec une fausse gentillesse "Evidemment que j'ai besoin de toi. On a tous besoin de quelqu'un pour nous casser les pieds. Sinon la vie semblerait trop fade." Bam.Ca avait été lancé. Il fit tourner son index autour de son verre puis lança un regard à Elena pour voir combien elle était prête à encaisser encore. "Admettons même que j'aie besoin de toi. Qui a le plus besoin de l'autre selon toi?" Il pensait dire une vérité. après tout, c'était elle qui l'avait suivi. Mais la vérité c'était qu'il avait peut-être même plus besoin d'elle qu'elle de lui. Elle se pourrissait à rester autour de sa présence toxique. Mais elle aurait été tellement mieux sans Raffaele. Tandis que lui... sur qui aurait-il encore pu se défouler. Qui d'autre qu'elle accepterait tous ses caprices et toutes ses méchancetés? Sans le savoir, elle était plus qu'un souffre douleur, elle était son chemin d'expiation.

Remarquant qu'elle perdait un peu de son assurance, il ne put s'empêcher d'en rajouter une couche en l'entendant nier qu'elle avait elle-même du plaisir à se salir dans ses bras. "Qui a dit que je prenais du plaisir avec toi ?" Il fit une moue expressive comme pour indiquer qu'elle n'était qu'un pis-aller. Assez fier de ses phrases assassines, il regarda une jeune femme s'installer auprès d'Elena. Il était étonné qu'elle n'ait pas encore cédé à la facilité de le rendre jaloux avec une traînée du bar. Au lieu de cela elle préférait lui suggérer de rouler des pelles à un homme. Il la scruta attentivement avant de lui répondre sur un ton grivois "Ca t'exciterait de me voir mettre ma langue dans la bouche d'un mec?" Lui non, mais désarmer Elena lui faisait du bien. Il se leva et partit sur la piste de danse. Très vite un blondinet l'accosta et Raffaele tout en regardant Elena par dessus l'épaule de ce dernier, murmura des choses dans l'oreille de l'inconnu.

Raffaele n'avait aucune envie d'aller jusqu'au bout. Cédant à une pulsion salvatrice, il fit un signe à Elena pour l'inviter à se joindre à eux. Elle ne bougeait pas de son tabouret et il fut obligé de venir la chercher. La prenant par la main, il susurra à son oreille "Tu sais ce qui serait encore plus indécent qu'un hétéro embrassant un homo?" Il souriait avec son sourire en coin tout en l'attirant sur la piste de danse. "Un hétéro et une fille qui dansent collé serré dans une boîte gay!" répondit-il tout en posant sa main sur les hanches d'Elena par derrière elle. Etait-ce une trêve pour la soirée? Il n'en savait rien. Il vivait chaque seconde à la fois sans se poser de question. Il pouvait changer du tout au tout en moins de cinq secondes. Là, il avait juste profiter d'Elena pour ne pas se laisser aller à draguer le mec qui les fusillait désormais du regard.
- Adrenalean 2016 pour Bazzart

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Message(#)You're my heroïn | Raffalena #1 EmptySam 13 Fév 2016 - 0:34


❝ You are my heroin. ❞
- Raffalena -
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux.
Elle lui tira la langue, c’était puéril à souhait, mais également sa seule carapace. Elle devait se protéger de lui, qui a coup de petits cailloux tapait dessus, sur fissures étaient déjà présentes. Il cherchait par tous les moyens à la briser, la faire se sentir faible et la majorité du temps, il y arrivait, même si elle ne craquait pas en public, rentrée chez elle, les larmes coulaient et tout faisait mal. Elle avait le nez plongé dans sa bière pour éviter de croiser son regard qu’elle sentit se poser sur elle. Un sourcil se leva, comme souvent lorsqu’elle trouvait une question ironique et elle grinça sans pour autant lever le regard. « C’est une question qui mérite d’être posée. » Car au fond, avait-elle besoin de lui ? D’une certaine manière, oui, puisqu’elle finissait toujours par revenir, mais elle était tellement mieux sans lui et ses caprices, ses phrases assassines et ses beaux yeux. Sans lui, elle aurait très certainement remonté la pente, mais elle restait accrochée comme un poisson pilote qui ne sait pas faire mieux.
Son regard se fit dédaigneux lorsqu’il déclara ne prendre aucun plaisir lorsqu’ils étaient ensemble. « C’est ce que tu dis, tu devrai voir ta tête quand on est au lit, elle dit tout le contraire… » Sa bouche collée à son oreille, elle avait posé sa main sur son torse et la faisait glisser lentement dessus, avant de retourner à son verre et de lui demander, tout naturellement s’il comptait se trouver un mâle pour la soirée. Elle pouvait prétendre autant qu’elle le voulait que le voir dans les bras d’un homme ne ferait que la divertir, cette simple idée la rendait malade. Ses yeux suivirent Raffaele sur la piste de danse où bien évidemment, il se fit très vite accoster, il n’était pas moche et ce n’était écrit nul part qu’il préférait les femmes. Elle sirotait son verre sans le lâcher du regard, surveillant ce qu’il allait faire. Irait-il jusqu’au bout pour le simple plaisir de la voir rager ? Apparemment non, puisqu’il lui fit signe de le rejoindre. Amusée de le voir craquer et pas forcément décidée à aller sur la piste, elle resta sur son tabouret en secouant la tête de droite à gauche. Se débarrassant du blond qui se collait à lui, il l’échangea pour la jeune femme, en la tenant par les hanches. Elle se laissa faire aussi amusée que sur ses gardes. Prévoyait-il un mauvais coup en la traînant là ? Mais il avait raison, c’était indécent, elle qui se collait à lui alors que la femme au comptoir semblait se lamenter dans son verre, il y avait de quoi rire. « A quoi tu joues ? » Elle se posait vraiment la question et elle extirpa sa tête de son cou pour le regarder dans les yeux  et passer son doigt sur sa jugulaire, avant de faire un tour sur elle même en suivant la musique. Et dire qu’elle avait une bague de fiançailles et un homme qui l’attendait à la maison…
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Message(#)You're my heroïn | Raffalena #1 EmptyLun 15 Fév 2016 - 8:53



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« I'm waking up to ash and dust, I wipe my brow and I sweat my rust. I'm breathing in the chemicals. This is it, the apocalypse. I'm waking up, I feel it in my bones enough to make my system blow. Welcome to the new age, to the new age»

Imbuvable? C'était bien trop doux pour qualifier le comportement de l'Italien. Même les machos de la pire espèce étaient plus braves que cet enfoiré. Mais il ressentait le besoin de pousser Elena aux extrêmes. L'aurait-elle même giflé qu'il n'aurait pas cillé. Il y avait des moments où il avait juste besoin d'action, d'adrénaline, de méchanceté. Il avait besoin de se sentir vivant. Battant des paupières, il lui fit un sourire forcé avant d'ajouter avec un mépris infantilisant "Ben voilà, tu l'as posée." Mais leur duel était bien loin de prendre fin.

S'imaginant soudain au lit avec elle, malgré lui, il maugréa quelque chose entre ses lèvres sans qu'aucun son intelligible ne parvienne à sortir. La vérité c'était qu'ils avaient joué plus d'une fois dans le passé mais depuis qu'ils avaient quitté le centre tous les deux, les fois où ils avaient été jusqu'au bout de ce qu'on appelle un acte sexuel, avaient été rares. Souvent alors qu'il posait ses mains sur la jeune femme, il se défilait par la suite. Il ne voulait pas d'elle ainsi. Elle, Elena, Lena... elle représentait quelques mois de bonheur du passé. Et bien qu'il la violentait psychologiquement, il avait du mal à trop la souiller. Même si parfois cette pensée le calmait aussi.

Raffaele dansait lascivement contre elle sur la piste de danse. Elle sembla lui interdire ce jeu malsain un instant en se détachant de leur étreinte. Il la fixa sans répondre, une étincelle traversant ses yeux. Mais elle changea d'attitude, elle valsa sur elle-même avant de revenir contre le corps du blond bronzé qu'il était. Un homme se joint à eux et se colla dans le dos de Raffaele, murmurant dans son oreille "Vous cherchez un plan à trois pour ce soir?" De stress, les pupilles de Raffaele se dilatèrent. Non, non il ne cherchait rien. Il jouait avec des limites mais derrière toutes ces façades il n'était qu'un jeune homme qui avait besoin de sentir qu'on l'aimait. Et Elena était parfaite. Il pouvait la repousser mille fois, elle était toujours là. L'idée que cet homme poserait ses pattes sur elle le dérangeait bien plus que la partie homosexuelle de la chose. Il fit volte-face et spontanément mit un poing dans le visage de l'australien dont les lunettes s'éclatèrent au sol. Paniqué, Raffaele souleva Elena qu'il déposa sur ses épaules et ainsi pliée sur lui, il prit la poudre d'escampette.

Une fois dehors, il continua de courir sous la pluie jusqu'à arriver dans une sombre ruelle plus loin où il fit glisser son paquet doré au sol. Il était un peu secoué par ce qui venait d'arriver, par ses instincts protecteurs qui avaient pris le dessus et avait donc oublié son côté cassant qu'il avait eu tout le reste de la soirée. "Ca va?" Au moment où ses mots sortirent de sa bouche, il réalisa qu'il avait changé de ton et s'en maudit. Mais tant pis, elle avait bien droit à un peu de réconfort après qu'il l'ait mise en danger. Ce gars là était venu les aborder sur un ton menaçant. La question bien qu'anodine était remplie de menaces sous-jacentes. Du moins il l'avait entendue ainsi. Faisant glisser un doigt sur la joue ruisselante de pluie d'Elena il la dévisageait en silence. "Tu veux quoi maintenant?" Il captura ses poignets avec une seule de ses mains pour l'empêcher de bouger et de prendre quoique ce soit elle-même. Si elle recevait quelque chose, ce serait lui qui le lui donnerait. Il avait l'emprise de ses mouvements avec ce simple geste.
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Message(#)You're my heroïn | Raffalena #1 EmptyLun 15 Fév 2016 - 14:51


❝ You are my heroin. ❞
- Raffalena -
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux.
Leur jeu était dangereux, d’autant plus qu’il semblait connaître bien mieux ses propres cartes qu’elle. Il avait toujours un coup d’avance et sinon, il savait comment se sortir des pièges qu’elle lui tendait. Un vrai serpent. Et elle, elle restait là, à se prendre des coups, persuadée qu’elle finirait par gagner un jour. Au final aucun des deux n’avouerait jamais avoir besoin de l’autre, aussi évident cela soit-il, ils préféraient feindre mille sentiments que d’avouer ceux qui les traversaient vraiment. Elena ressentait de la colère, de la haine même envers lui, elle lui en voulait de la malmener, de lui demander ce qu’elle faisait là sans jamais la laisser partir pour autant. Et elle se doutait qu’il avait ses raisons pour la détester ainsi.
Ce soir encore, ils étaient partis à celui qui utiliserait les mots les plus blessants. Il laissa s’échapper une sorte de grognement incompréhensible qui lui tira un petit sourire satisfait.
Sur la piste, elle décida de s’amuser puisqu’il semblait avoir baissé les armes pour le moment,  dans ce genre de moment, sa compagnie pouvait être très agréable, et elle savait que c’était une des raisons pour laquelle elle revenait toujours. Au bar son verre de bière était vide, descendu en vitesse avant de venir transpirer au milieu de tous ces couples homosexuels.
Ce n’était pas son élément, elle sentait bien les regards sur eux, mais elle feignait de ne pas les voir, après tout on ne juge personne dans les boîtes de nuits habituelles, alors pourquoi y aurait-il une différence ici ?
Un homme affublé de lunettes et d’une touffe de cheveux bruns, vint se coller à son italien alors qu’elle tournoyait sur elle-même, une boule d’appréhension se forma alors  dans son ventre. Il semblait murmurer quelque chose à son oreille et au vue de la tête du blond, ça n’allait pas bien se terminer, son regard exprimait de la panique et Elena avant même que quoi que ce soit se passe, s’écarta de lui, les yeux écarquillés. Effectivement, le coup parti sans prévenir et alla se poser sur le visage de l’australien. Elena poussa un petit cri et sans comprendre ce qui se passait son monde devint flou et mouillé. Elle retrouva le sens de la réalité lorsqu’il la posa au sol. Ils étaient sortis et il les avait emmenés dans une ruelle sombre. Sous le choc des événements, la jolie blonde secoua vivement la tête de bas en haut alors que des larmes s’échappaient de ses yeux. Heureusement la pluie pouvait servir de couverture, mais ses tremblements laissaient paraître qu’elle n’en menait pas large. Elle aurait dû manger un peu avant de venir, cela lui aurait évité de succomber aussi facilement au choc. Une emprise vint se faire autour de ses poignets qu’elle regarda interdite, avant de lui offrir le même visage étonné. Elle était complètement à côté de la plaque. « Je… Je sais pas Raffa... » Elle secouait la tête doucement, abasourdie. « Qu’est-ce qui s’est passé là-bas ? » Elle bafouillait un peu, perdue, il venait de taper un homme, elle n’en connaissait même pas les raisons et voilà qu’il lui demandait ce qu’elle voulait ? Elle n’avait même pas prit conscience que son ton de voix s’était adoucit. La pluie avait beau être chaude, elle était frigorifiée et tremblotait vivement, les mains emprisonnées. Cela ne servait à rien de se débattre, elle n’en avait de toutes manières pas la force.  
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Message(#)You're my heroïn | Raffalena #1 EmptyLun 15 Fév 2016 - 17:24



You're my heroïn


« I'm waking up to ash and dust, I wipe my brow and I sweat my rust. I'm breathing in the chemicals. This is it, the apocalypse. I'm waking up, I feel it in my bones enough to make my system blow. Welcome to the new age, to the new age»

Il aurait voulu qu'elle se lance dans un débat intérieur plus long. Parce que Raffaele prenait un plaisir sans norme à la sentir défaillir. Il se nourrissait de ses douleurs et adorait se sentir parfois être la source de son bonheur. Sur la piste de danse ce soir-là, il avait senti qu'elle se laissait faire. Tournant sur elle, soupirant presque de plaisir. Et il aimait cela aussi. La soirée était plaisante et surtout, leur contact, leur lien était toujours là. Si seulement il avait pu l'assumer. Mais le mal s'était installé et le blondinet ne savait plus ce que c'était que d'apprécier un moment en toute simplicité. Tellement plus que tout lui semblait être une provocation. Et les poings volèrent. Le pluriel n'est cependant pas nécessaire car d'un seul coup il avait mis "la tapette" au sol. Emerveillé par la force de son geste, il s'était éclipsé sans remarquer ce que l'épisode avait provoquer chez sa compagne. Elle le regardait, perturbée, dans la ruelle où il l'avait déposée.

S'offrant un moment de réflexion, il la toisait. Elle n'avait visiblement pas compris qu'il avait changé de ton et que ses envies étaient toutes ailleurs lorsqu'il la dévisageait ainsi. Elle était radieuse sous ce voile de pluie. Tout à l'heure elle l'était déjà mais son trop plein de violence n'avait pas pu s'exprimer. Maintenant c'était différent, il s'était extériorisé et n'avait plus tant besoin d'elle comme punching ball. Il sourit en grimaçant "Il ne s'est rien passé, ce connard voulait coucher avec toi." Ce n'était pas exactement cela. Mais c'était ce qui avait provoqué sa réaction. Et surtout, plus loin encore, il avait senti qu'aucun refus n'était permis. S'ils avaient refusé le plan à trois, on les aurait mis en pièces à cause de leur danse suggestive en plein milieu de la boîte. "J'avais envie de me battre Elena, fous-moi la paix."

Le moment était passé. Il l'avait regardée pendant quelques secondes en la voyant pour de bon. Mais elle n'avait pas su saisir l'occasion et maintenant tout ce qu'il voyait c'était la pluie qui s'abattait sur eux avec une triste monotonie. "Tu devrais rentrer chez toi." Agacé, il cherchait maintenant à se séparer de sa compagnie. Pour s'assurer qu'elle coopérerait, il enfonça le clou en ajoutant "On m'attend ailleurs." Ne disant pas qu'il s'agissait d'une fille lui ferait bien plus le croire que s'il l'avait souligné. Il avait désespérément besoin d'aller se coucher auprès d'une femme et d'expulser toutes les tensions accumulées à force de traîner autour d'elle. Mais pas avec elle. Elle ne conviendrait pas. Elle était trop... naïve ce soir. Trop chaste même. Et puis de toute façon, elle était fiancée maintenant. Mauvais, il parla tel un serpent "Allez rentre chez toi auprès de ton foutu fiancé."

- Adrenalean 2016 pour Bazzart

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Message(#)You're my heroïn | Raffalena #1 EmptyLun 15 Fév 2016 - 23:25


❝ You are my heroin. ❞
- Raffalena -
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux.
Tout était compliqué avec lui, il suffisait parfois d’un geste, d’un mot, pour créer une situation rocambolesque complètement séparée de ce qui se passait auparavant. Tout était allé extrêmement vite, au point où elle, qui avait à peine mangé un yaourt au petit-déjeuner et pourtant bu quelques verres d’alcool, n’avait rien comprit. Elle était loin d’être lucide et lui ne s’en préoccupait pas pour un sou. Alors certes, il lui demandait comment elle se sentait, mais aux vues de la vitesse à laquelle il passait à autre chose, il était évident qu’il était déconnecté de sa réalité à elle.
Un petit sourire vint se poser sur ses lèvres et elle revint un peu à elle. Son Raffa jaloux et possessif venait de refaire surface et sans qu’elle ne se l’avoue, cela lui faisait plaisir. Ses larmes s’étaient arrêtées de couler et seule la pluie continuait de ruisseler sur son visage. Un petit rire lui échappa. « Tu serai presque mignon tu sais ?! » Elle le taquinait, maintenant que la pression était retombée, espérant qu’il ne repartirait pas à reculons sur son humeur précédente. Elle avait besoin de lui comme ça, là tout de suite, d’un Raffaele attentif qui posait sa main sur son visage s’inquiétant de son état d’anxiété. Ses doigts vinrent s’enrouler autour du col de son t-shirt, comme si sa vie en dépendait. Mais sa manière de la regarder avait changé du tout au tout. Elle ne le savait pas, n’en avait pas conscience, mais elle avait loupé le coche. Sa voix redevint froide et une fois de plus il s’éloignait d’elle. La jeune femme passa sa main dans ses cheveux trempés et emmêlés, il n’était plus avec elle à présent, il la regardait mais son esprit s’était envolé à plusieurs kilomètres de là. Ils passaient leur temps à agir de la sorte, à se chercher, à se louper, à ne jamais se trouver. Et il essayait de nouveau de la blesser. Elle recula d’un petit pas en riant, ironique. Il avait besoin d’aller calmer ses pulsions, elle le savait bien et cette pensée la tourmenterait lorsqu’elle aurait rejoint son lit, mais son corps sur le moment, exprima tout le contraire et avec de grands gestes des mains, elle lui cracha à la figure. « Et bien va ! Va te vider ailleurs et amuse-toi bien surtout ! » Elle était amère, lui en voulait de tout son être, mourait d’envie de le rouer de coups en criant sa rage, mais elle était trop fatiguée pour ça. Aussi fit-elle demi-tour sous la pluie battante pour rentrer chez elle. Il faisait froid et elle avait besoin de dormir.
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