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 Here I am at these crossroads again ➶ Adriel

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AuteurMessage
Jameson Winters
Jameson Winters
la louve raffinée
la louve raffinée
Présent
ÂGE : quarante-six ans.
SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain.
MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale.
LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide.
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POSTS : 6452 POINTS : 0

TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #336699
RPs EN COURS : Christmasbin [7]

I'm a survivor :
ATELIER I ↟ Robin
ATELIER II ↟ Asher
ATELIER III ↟ Eve

Flashbacks ↠

Réalités alternatives ↠ Zombinson [d.z.]Witchy Robin [d.f.]

↟ ↟ ↟

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PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.

Here I am at these crossroads again ➶ Adriel D6jn
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

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LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

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GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.

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KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



RPs EN ATTENTE : Phoenix [3]Phoenix [f.b.]Bosie me boy [d.f.]Slasher Night ↟ Robin [4] ↟ Robin & Phoenix [r.a. 2]

Here I am at these crossroads again ➶ Adriel 738z
AVATAR : Maggie Siff
CRÉDITS : Birdiesnow (avatar), anaëlle. (signature), loonywaltz (UB), mapartche (dessin <3 )
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 08/03/2016
https://www.30yearsstillyoung.com/t7655-jaimia-winters-you-were-expecting-me-to-be-a-man-my-father-was-too
https://www.30yearsstillyoung.com/t13536-jameson-winters-lone-wolf-looking-for-her-pack

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Message(#)Here I am at these crossroads again ➶ Adriel EmptyLun 14 Mar - 19:05



Here I am at these crossroads again



Mes talons claquèrent sur le marbre froid, et leur bruit se répercuta contre les murs de l’immense hall de l’entreprise. Je me souvenais de la première fois que j’avais franchi ces portes, presque 10 ans plus tôt. J’avais tellement le trac que j’étais à deux doigts de dégobiller. A l’époque, j’étais une jeune avocate fraîchement diplômée et pleine d’ambition. C’était l’aube de ma carrière chez Ashburn Rose, et West était un de mes premiers clients. Une mission d’exception, et d’autres que moi aurait défailli face à cette opportunité inouïe, j’en avais conscience. Mais pas moi. Ma fibre idéaliste avait d’autres aspirations que de conseiller un acteur du capitalisme afin qu’il s’en mette plein les poches en toute légalité. Sauver l’environnement, épingler les géants de l’agro-alimentaire, c’était à ça que je me destinais ! Mais je n’ai pas eu le choix. Mon boss m’a gentiment fait comprendre que mon éthique, il n’en avait rien à cirer. Je prenais ce client, ou je démissionnais. Alors évidemment, je l’ai pris. Par la suite, j’ai dû traverser ce hall des centaines de fois.

Mon contact de prédilection, c’était Adriel West, le futur héritier de cet empire. Je n’ai aucune honte à admettre qu’il m’a agréablement surprise. C’était un homme bon, charmant, et surtout excessivement brillant. Nos façons de penser se complétaient, et il savait d’instinct comment utiliser mes compétences juridiques pour trouver la solution qui conviendrait à l’orientation de son entreprise. Et puis il avait une vision, le souhait de prendre un tournant plus éthique lorsqu’il serait PDG. Du moins, c’est ce qu’il m’avait laissé miroiter. Et moi, naïvement, je l’avais cru. Puis il a pris les rênes, et emboité les pas de son paternel. De ma plus agréable rencontre professionnelle, Adriel West était devenu ma plus grande déception. Evidemment, je n’ai pas su fermer ma gueule. Je ne sais plus si j’avais imaginé que notre amitié survivrait à cette confrontation houleuse, ou si à l’époque je n’en avais tout simplement plus rien à cirer. Je sais juste que je venais d’être promue associée, et que je pensais ainsi pouvoir me permettre de faire la fine bouche en termes de clients. Alors je l’ai planté. Enfin, presque planté. J’ai briefé un de mes collaborateurs les plus prometteurs pour qu’il puisse me succéder auprès d’Adriel et lui ait confié le dossier. Aujourd’hui, je me sentais comme une étrangère dans ces lieux autrefois si familiers. Et j’étais traitée comme telle.

- Bonjour madame, minauda l’hôtesse d’accueil en m’offrant son plus beau sourire. Puis-je faire quelque chose pour vous ?
- Bonjour. Ms Jameson Winters, Ashburn Rose. Je viens voir Mr West.

Elle me demanda de patienter quelques instants tandis qu’elle prenait contact avec l’assistant d’Adriel pour vérifier que oui, elle était bien autorisée à me laisser monter. Les lèvres pincées, je tapotai contre la reliure de ma sacoche Matt & Nat. Puis la jeune femme me gratifia à nouveau de cet immense sourire. Elle m’ouvrit la porte de l’ascenseur avec son badge et m’invita à y entrer.

- Le bureau de Mr West est au dernier étage, il vous attend.

Je la remerciai d’un hochement de tête et regardai les portières se refermer, maudissant cette foutue quête d’idéal qui m’avait une fois de plus balancée contre un mur. J’avais merdé. Auprès d’Adriel et auprès de mon employeur. Et je venais de me prendre le savon le plus mémorable de toute ma carrière. Pour une raison qui m’était un peu floue, le collaborateur à qui j’avais confié West ne faisait pas l’affaire. Après une conversation animée avec le directeur d’Ashburn Rose, Donald Ashburn, Adriel West lui avait donné un ultimatum : soit le cabinet lui proposait son meilleur avocat, quelqu’un dont les compétences et expériences étaient dignes de son entreprise, soit il se barrait à la concurrence. Le hic, c’est que son meilleur avocat, c’était moi. Et Don m’a bien fait comprendre qu’il n’était pas question qu’Ashburn Rose perde la part du chiffre d’affaires généré par West chaque année. Alors pour la deuxième fois de ma vie, j’ai eu le choix entre West, ou la porte. Entre nous, j’aurai pu prendre la porte, et j’étais même à deux doigts de le faire. Mais j’avais sacrifié les dix dernières années de ma vie à amener Ashburn Rose dans une direction qui me convenait, et mes revenus assurés par ce cabinet me permettaient de m’adonner à d’autres activités caritatives. J’avais un bon niveau de vie, et des projets qui me passionnaient. Mais si je devais être totalement honnête, ce n’était pas la seule raison. Adriel West me manquait. Professionnellement, certainement. Et peut-être aussi amicalement. Alors j’ai fait la seule chose à faire : j’ai ravalé ma fierté.
 
Un bip retentit, et les portes de l’ascenseur s’ouvrirent. Je n’avais pas besoin qu’on me montre le chemin. Je marchai droit vers le bureau d’Adriel et saluait son assistant. Il m’ouvrit la porte et s’écarta pour me laisser passer. Là, j’ai eu une seconde d’hésitation. Impossible de savoir si Adriel était au courant que c’était moi, l’avocat miracle envoyé pour le convaincre de rester, où encore, s’il avait la moindre envie de revoir ma face déambuler dans les locaux du siège de son entreprise. Oh, et puis merde ! Il était trop tard pour faire demi-tour. Je pris une inspiration et pénétrai dans son bureau. Il était dos à la fenêtre, et contemplait la ville qui s’étendait sous nos pieds. Pour lui, ce n’était qu’un rendez-vous dans une journée bien chargée, mais moi, je jouais ma carrière. Etrangement, j’étais sereine. Plaider ma cause sous la pression, c’était mon truc.

- Salut Adriel.

Mon ton était ferme, j’avais ma « voix de tribunal » ; mais mes lèvres esquissèrent un sourire sincère. Je m’étais arrêtée à un mètre de lui, et attendis qu’il se retourne avant de poursuivre. Je n’essayai pas de lire son expression, et n’attendit pas non plus qu’il m’invite à continuer pour reprendre la parole.  

- Donald Ashburn m’a dit que tu n’étais pas satisfait du travail de Thomas. Je suis désolée qu’il n’ait pas été à la hauteur. J’aurais préféré que tu me contactes directement, mais je comprends que tu ne l’ais pas fait. Maintenant, je crois avoir une solution pour compenser ce désagrément. On peut en discuter ?


follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

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Dernière édition par Jameson Winters le Lun 21 Mar - 17:05, édité 1 fois
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Message(#)Here I am at these crossroads again ➶ Adriel EmptyMer 16 Mar - 0:36

HRP: je m'excuse d'avance pour ce pavé  Here I am at these crossroads again ➶ Adriel 1290498195

"Thomas Davis sur la ligne numéro deux Adriel." "Dis lui que je suis en réunion. Merci Bonnie" Dit-il à sa secrétaire. Il n'avait pas l'habitude de mentir comme ça, mais il n'avait vraiment pas envie d'entendre ce que Thomas Davis avait à lui dire. Surtout qu'il pouvait très bien imaginer ce que l'homme au bout du fil allait lui dire. Il allait s'excuser pour la énième fois d'avoir mal fait son travail, d'avoir mélangé les dossiers et il allait très certainement demander à Adriel de lui donner une nouvelle chance. Adriel en avait assez entendu ces dernières semaines et il en avait fini avec Thomas Davis. Il ne voulait plus de ses services et il ne voulait plus le voir dans ses bureaux. Son entreprise est une entreprise de qualité, qui a toujours été représentée par les meilleurs avocats de la ville, ce n'était pas aujourd'hui que ça allait changer. Thomas Davis devait se faire à l'idée, que ça lui plaise ou non, il n'était pas un des meilleurs avocats de Brisbane et n'était donc pas apte à représenter l'entreprise des West. Il avait beau être sympathique, cela ne changeait rien, Adriel ne demande pas à ses avocats d'être sympathiques, il demande de l'efficacité, de l'organisation et des conseils juridiques de qualité. Thomas Davis ne peut rien apporter de tout ça et ça, ça ne convient pas du tout à Adriel. Excédé, Adriel c'était d'ailleurs empressé d'appeler Donald Ashburn, le patron de Davis et bon ami de son père pour se plaindre et expliquer le désagrément. Ashburn a beau être une vieille connaissance de son père, Adriel ne lui a pas fait de cadeau pour autant. Il lui a directement posé un ultimatum. Soit il lui envoyait son meilleur avocat, soit il allait voir ailleurs après des années de collaboration. Autant dire que cela ferait tâche pour Ashburn Rose. Adriel n'avait pas vraiment donné beaucoup d'indication quant à l'avocat qu'il voulait, mais il savait pertinemment que Donald Ashburn allait comprendre ce qu'il voulait dire par "meilleur avocat". Avant le désastre qu'était Thomas Davis, Adriel avait eu l'occasion de côtoyer pendant dix ans le meilleur avocat d'Ashburn Rose. Ou plutôt, la meilleure avocate. Jameson Winters. C'était elle l'avocate de l'entreprise pendant les dix dernières années, Adriel avait noué un très bon contact avec elle que ce soit professionnellement, mais aussi amicalement. Cependant, ils avaient toujours eu des visions différentes de ce qui se fait ou ne se fait pas dans une entreprise. Adriel a toujours été dans une idée capitaliste au possible, c'est ce que son père lui a toujours enseigné et il a toujours eu dans l'idée de suivre ses traces. Jameson est quant à elle bien plus portée sur l'éthique. Le capitalisme très peu pour elle. On peut dire qu'Adriel s'est joué d'elle pendant dix ans au niveau du travail. Lorsque son père était encore à la tête de l'entreprise, il lui a fait croire et lui a répété à plusieurs reprises qu'il voulait faire ce qui est bien pour l'entreprise, mais pas seulement. Laissant fortement entendre qu'il suivrait ses conseils et changerait un peu la direction de l'entreprise. Pourquoi a-t-il fait ça ? Parce que sur le coup ça semblait être une bonne idée, il s'était un peu pris au jeu de mettre l'entreprise dans une direction plus éthique. Puis son père est parti à la retraite et il a changé d'avis. Une fois à la tête de l'entreprise il s'est rendu compte que l'étique n'est pas forcément ce qui permet de faire du chiffre. Or faire du chiffre c'est un des buts principaux de son entreprise.  Alors, forcément, quand Jameson s'est rendu compte qu'il n'allait pas suivre tout ce qu'il lui avait laissé entendre pendant toutes ces années, elle l'a planté et lui a envoyé ce fameux Thomas Davis, un bon à rien qui ne lui arrive pas à la cheville.

"Je vais voir ce que je peux faire M. West, mais soyez sûr que vous aurez quelqu'un de compétent dans votre bureau la semaine prochaine." Voilà ce qu'avait dit Donald Ashburn lors de leur dernier appel téléphonique. Il ne promettait pas Jameson, mais il promettait quelqu'un de compétent, c'était mieux que rien. Il savait qu'avec cet ultimatum, Ashburn allait faire tout ce qui était en son pouvoir pour le satisfaire. Il n'avait d'ailleurs jamais vraiment eu l'intention d'aller voir ailleurs, mais il savait qu'en faisant pression il allait très certainement obtenir ce qu'il voulait et pour lui, c'était l'essentiel. D'ailleurs, l'heure de rendez-vous qu'il avait fixé avec Ashburn approchait à grands pas et Adriel ne savait toujours pas qui allait se présenter. "Jameson Winters à l'accueil pour vous voir" annonça Samuel l'assistant d'Adriel. Tiens donc. Aurait-il eu gain de cause finalement ? Ou était elle l'a pour lui proposer d'autres avocats ? "Faites là monter." Répondit-il, non sans un sourire satisfait sur son visage. Comme quoi le chantage marche bien dans le milieu et Adriel n'avait aucun remord. Certes, ce n'était pas très honnête de sa part, mais il ne pouvait pas continuer avec Davis qui aurait fait couler son entreprise en quelques années à peine. Bien sûr, il n'allait pas crier victoire trop vite. Il ne savait pas pourquoi Jameson était venue aujourd'hui. Vu comment leur collaboration s'était terminée, rien n'était encore gagné et Adriel avait réalisé trop tard qu'il n'aurait jamais dû la mener en bateau. Il regardait la ville et son agitation lorsqu'elle entra dans son bureau et se retourna ensuite pour la saluer "Bonjour Jameson." dit-il. Le ton était professionnel. Cela faisait bien longtemps qu'il ne lui avait pas parlé de la sorte, mais il ne pensait pas qu'être très amical serait de bon augure. D'ailleurs, au lieu de lui faire la bise comme il avait l'habitude de le faire par le passé il lui serra la main, ce qui collait parfaitement avec le ton employé. Il s'assit ensuite à son bureau avant de montrer la chaise en face de lui à son interlocutrice "Assieds toi je t'en prie." 

Elle ne pourrait pas être plus juste en disant qu'il n'a pas été satisfait du travail de Thomas, en revanche il ne la tient pas responsable pour cela, elle ne pouvait pas savoir qu'il ne s'en sortirait pas ici. Il aurait pu la contacter directement. C'est vrai. Il ne savait simplement pas si c'était judicieux. Il n'était pas du genre à supplier et s'il l'avait appelée c'est ce qu'il aurait dû faire. La supplier de revenir. En appelant Donald Ashburn c'était une manière offensive de supplier en quelques sortes, il n'avait pas à dire les mots en eux-mêmes, juste à le mettre sur le fait accompli et ça avait marché visiblement puisqu'elle était là dans son bureau et avait une solution qui devrait mettre tout le monde d'accord. "En effet, disons qu'il n'a pas vraiment été à la hauteur des standards de la maison si tu vois ce que je veux dire. Et j'ai pensé que contacter Donald était la manière la plus efficace de me faire comprendre." Il n'était aussi pas vraiment sûre qu'elle veuille avoir quoi que ce soit à faire avec lui, mais ça il ne lui dira pas. "Parle-moi de ta solution, tu me connais assez pour savoir ce que tu peux me proposer et ce que je suis susceptible d'accepter." Il sourit légèrement avant d'ajouter "Mais par pitié, ne me propose pas un autre incompétent pour remplacer Thomas. J'ai eu ma dose, ça m'en aurait presque donné des cheveux blancs et je suis trop jeune pour ça." Cette phrase était là pour détendre un peu l'atmosphère, ils étaient en froid certes, mais ils n'avaient pas forcément à l'être.
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Message(#)Here I am at these crossroads again ➶ Adriel EmptyLun 21 Mar - 17:19

La poignée d’Adriel était ferme, et son ton professionnel. Il y avait une certaine distance entre nous, mais l’animosité qui avait explosé lors de nos dernières rencontres semblait s’être tarie. Visiblement, aucun de nous deux n’avait envie d’un conflit, et c’était tant mieux. Je n’avais rien contre les échanges houleux – à la barre, c’était ma routine – mais je trouvais les discussions calmes autrement plus efficaces pour parvenir à un accord. La passion, les ressentiments et la rage n’étaient qu’une porte ouverte à l’égo blessé qui brouillait la vision, sabotant toutes les chances de trouver le moindre terrain d’entente. Car je n’avais aucune illusion quant à ce qui avait rompu notre collaboration par le passé. Nos égos. Frustré et enragé pour le mien, vexé et exaspéré pour le sien. D’ordinaire, je n’avais aucun problème à garder mon sang froid avec mes clients ou au tribunal, à rester incisive et prendre du recul. Mais Adriel n’était pas juste un client. Il était devenu un ami, et notre confrontation n’en avait été que plus brutale, intense, et douloureuse.  

Je me suis assise sur le fauteuil qu’il me désignait face à son bureau et j’ai croisé les jambes. Mes doigts tapotèrent la couture de mon pantalon en simili cuir alors que j’écoutais Adriel m’expliquer les raisons de son insatisfaction concernant Thomas. J’ai haussé les sourcils et lâché un petit rire lorsqu’il mentionna que contacter Donald lui avait semblé la manière la plus efficace de se faire comprendre. Il n’avait pas idée. Me court-circuiter pour s’adresser directement à Ashburn avait été d’une efficacité fulgurante. A peine avait-il raccroché son téléphone que le grand patron d’Ashburn Rose m’avait arraché à mes dossiers et réquisitionné à son bureau. Je n’ai pas eu le droit à la parole pour exposer ma défense – ç'aurait été me laisser une liberté dangereuse. J’ai subi ses reproches et sa colère mélodramatique mêlée d’une déclaration d’amour sous-jacente pendant près d’une heure, et je suis rentrée chez moi pour réfléchir à mes options. Je suis allée me coucher avec la ferme intention de démissionner, de tous les envoyer se faire foutre. Et pourquoi pas revendre ma baraque, prendre ma chienne sous le bras et me tirer en Angleterre ou au Canada. Une page de tournée, une autre à écrire. Mais ma vie était une série de virages à 180 degrés, et ça commençait à me fatiguer. Ce que j’avais construit en Australie ces dernières années, c’était du solide, et ça valait le coup que je me batte un peu pour le garder.

Puis Adriel me demanda de me parler de cette fameuse solution qui arrangerait tout le monde. En effet, je savais ce que je pouvais lui proposer, et ce qu’il était prêt à accepter, pour l’avoir pratiqué pendant de longues années. C’était peut-être pour ça que je lui avais mis Thomas dans les pattes - pour l'emmerder. C’était un gars intelligent, bon avocat et travailleur, mais qui ne sortait pas des sentiers battus. Il voyait la loi comme immuable, alors que je la savais pleine de contradictions. C’était ça que recherchait Adriel. Quelqu’un qui pourrait lui sortir une loi oubliée sous une pile de textes juridiques pour soutenir un plan de développement que les écrits classiques rendaient extrêmement compliqué voire impossible à mettre en place. Quelqu’un qui avait appris le droit non pas pour le respecter à la lettre, mais pour le plaisir de jongler avec ses incohérences et ses vides juridiques. En d’autres termes, quelqu’un qui détestait assez le gouvernement pour le narguer effrontément, en toute légalité. N’ayant jamais oublié le côté outlaw de ma jeunesse, j’étais évidemment une personne de choix. Le ton de la conversation se fit plus léger, et je ris de bon cœur à sa plaisanterie.

- Ne sois pas si dramatique. Tu sais ce qu’on dit des hommes qui ont la tempe grisonnante : ils ont plus de crédibilité auprès de leurs collaborateurs, et plus de charme auprès des femmes. Je fis mine de réfléchir puis ajoutai avec amusement : quoi qu’à la réflexion, Olivia ne me le pardonnerai probablement pas alors je vais essayer de t’éviter ce genre de désagréments à l’avenir.

Je lui fis un clin d’œil et retrouvai mon sérieux mon sérieux.

- Thomas n’était pas incompétent, et tu le sais. West n’est pas exactement une entreprise des plus simples à gérer au niveau juridique… surtout quand on tient en compte les lubies de son dirigeant.

Je lui adressai un sourire en coin. Ce n’était pas un reproche. Adriel était plein d’idées quand il s’agissait du développement de son business, et la plupart du temps, elles étaient brillantes. J’appréciais ce trait de caractère et cette énergie. Je m’en nourrissais et il me poussait à en faire plus moi aussi. Mais je comprenais aisément pourquoi Thomas s’était emmêlé les pinceaux et avait fait quelques erreurs. Suivre la pensée d’un type comme Adriel, tout en s’assurant que la loi était respectée à la lettre sur chaque nouveau dossier, nécessitait une gymnastique mentale accrue.  

- Mais c’est ton jour de chance, parce que j’ai exactement qui il te faut. Une avocate confirmée qui a une longue expérience du conseil juridique pour des entreprises comme la tienne et du contexte local. Quelqu’un qui saura blinder l’aspect légal de tous tes projets, tout en te laissant la liberté d'innover. Et quelqu'un qui aura assez te cran pour te ramener sur terre si jamais tu t’éloignes un peu trop des textes… ou encore de certaines questions plus subjectives et, disons, éthiques.

Je me suis reposée en arrière sur le dossier de sa chaise et j’ai guetté son expression. J'étais prête à revenir - la queue entre les jambes - après mon coup de gueule, mais je n'étais pas prête à lâcher sur ce qui me tenait le plus à cœur. Et je tenais à ce qu'il le sache d'entrée de jeu, pour éviter les mauvaises surprises - et aussi pour garder un minimum de fierté, probablement.  

- En d’autres termes, moi. J’ai haussé les épaules, un sourire malicieux sur les lèvres. On a fait du beau boulot, ces dix dernières années, non ? Il ne tient qu'à nous de continuer.

Pour une fois, j'eus l'impression que c'était à lui de se retrouver entre Charybde et Scylla. S'il s'embarquait avec moi, il pouvait être certain que le travail serait fait à la perfection, mais prenait le risque que je lui casse sérieusement les burnes sur certains aspects qu'il préfèrerait ignorer. Ou il pouvait décider que j'étais trop chiante pour que le jeu en vaille la chandelle, et voir si la concurrence avait des soldats plus malléables à lui fournir. La balle est dans ton camps, commandant.


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Message(#)Here I am at these crossroads again ➶ Adriel EmptyMer 23 Mar - 16:44

Il n'est pas très à l'aise. Elle ne le remarquera surement pas, il sait très bien faire semblant. N'empêche qu'il n'est pas très à l'aise. C'était bien plus facile de s'adresser à Donald Ashburn. La relation n'était que professionnelle. Pas d'amitié. Une simple relation formelle. Ce n'est donc pas bien difficile de se montrer dur. De taper du poing sur la table et de négocier. Avec Jameson, c'est plus compliqué. Jusqu'à l'année dernière environ, il la considérait comme l'une de ses amies. Une relation de travail, certes, mais une amie aussi. Certain n'y verrait pas vraiment de problème et dirons qu'il suffit de séparer le travail de l'amitié. Pour Adriel, c'est difficile. Bien sûr il est impartial et n'est pas du genre à favoriser les gens qu'il apprécie. Loin de là. Il a seulement du mal à être froid et distant avec ses amis. Enfin ici en l'occurrence, avec quelqu'un qu'il avait l'habitude d'appeler son amie. Il n'est plus très sûr maintenant d'avoir le droit de la considérer comme telle, mais là n'était pas vraiment la question. Sa poignée de main était donc ferme. Comme s'il serrait la main à un collaborateur. Quelqu'un qu'il ne connait pas personnellement. Il met de la distance. C'est volontaire. Il ne sait pas vraiment si elle lui en veut encore. Il imagine que oui. Après tout il l'a un peu mené en bateau. Alors, même si pour lui, ce n'est pas grand-chose, pour elle ça représente surement plus. Il est chef d'entreprise. C'est son rôle de faire en sorte que tout le monde soit content, mais il doit aussi faire en sorte que son entreprise fonctionne bien. Si ça veut dire laisser croire quelque chose pour changer d'avis au dernier moment, alors il le fait sans hésitation. Il n'a pas à penser aux conséquences relationnelles. Sa priorité, c'est son entreprise et il ne la passera jamais au second plan. C'est une chose qu'il faut accepter. Que ça plaise ou non. D'ailleurs, il ne s'était jamais excusé auprès d'elle. Par fierté, mais aussi parce qu'il ne voyait vraiment pas le problème. Pour lui, elle avait exagéré dans sa réaction, avait outrepassé sa position. Il s'était donc dit que ce n'était pas une si grande perte. Que si elle n'était pas en accord avec la façon de faire de son entreprise, alors il était mieux qu'elle s'en aille. Il avait essayé de se convaincre. Il avait presque réussi d'ailleurs. Puis Thomas est arrivé et il a déchanté. Très vite. Adriel dira qu'il est / était incompétent. Les autres diront qu'Adriel est trop exigeant et qu'il ne veut même pas lui donner sa chance. Ce qui est loin d'être faux. Il en rajoutait peut-être un peu, mais c'était dans un sens pour détendre l'atmosphère. Il ne peut malgré tout pas s'empêcher d'être un brin amical. 

Il regarde donc Jameson s'installer en face de lui, observant ses réactions, essayant de voir quelle direction va prendre leur discussion. Lorsqu'il l'entend rire face à ses plaisanteries, il est légèrement rassuré. Il se dit que peut-être leur échange va bien se passer et ils vont pouvoir mettre leurs différents de côté. D'ailleurs elle parle d'une solution, c'est donc un bon début. Elle le connait bien et sait donc qu'il en rajoute. Il ne peut donc pas s'empêcher de rire à son tour lorsqu'elle lui dit de ne pas être si dramatique. C'était ça leur relation avant le gros désagrément, du bon travail et du sérieux quand c'était nécessaire, mais aussi de la plaisanterie et des rires de temps à autre. Adriel ne lui dira pas ici, pas aujourd'hui, mais ce n'est pas seulement le travail de Jameson qui lui a manqué et qu'il n'a pas réussi à trouver en Thomas, c'est aussi leur relation en général. "Moi ? Dramatique ? Arrêtes c'est pas mon genre" Dit-il en feignant l'étonnement, comme s'il ne pouvait vraiment pas le croire. "Et en effet je ne pense vraiment pas qu'Olivia serait contente de ça" ajoute t-il en riant. "C'est gentil de ta part de faire attention à ma santé capillaire" C'est gentillet, bon enfant, cependant le ton redeviens assez rapidement sérieux. En même temps, c'est un lieu de travail, s'ils voulaient parler chiffons, ils l'auraient fait devant un café en terrasse en train de profiter du soleil. Non aujourd'hui, ils savaient tous les deux que s'ils se voyaient ici c'était pour régler une affaire importante et donc il fallait savoir retrouver son sérieux et son professionnalisme. Chose qu'ils savaient très bien faire tous les deux de par leur expérience. "Il est incompétent" Ose t-il lancer. "comparé à toi" se dépêche t-il d'ajouter, sachant pertinemment qu'elle a raison et que les mots qu'il avait employés pour décrire le jeune avocat n'étaient pas vraiment appropriés. Jeune, en manque d'expérience, pas prêt pour ce genre de tâche, aurait plus convenu. "Mes lubies comme tu dis, c'est ce qui fait fonctionner l'entreprise, tu le sais très bien" Dit-il le ton légèrement accusateur, sachant pourtant très bien qu'elle ne disait pas ça pour faire des reproches. Il gère son entreprise comme son père lui a enseigné, il respecte les codes comme on lui a inculqué et ne considère donc pas avoir des lubies comme elle le dit. Ce qu'elle lui dit ensuite, l'intéresse bien plus. Il ne veut pas trop s'avancer, après tout, la dernière fois ça c'est assez mal terminé, mais la description de la personne capable de prendre le poste de Thomas correspond parfaitement à la description qu'Adriel aurait fait d'elle. Serait elle d'accord pour revenir ? Après avoir claqué la porte sans regarder derrière elle il y a plus d'un an ? Il la regarde se mettre en arrière sur sa chaise, il la trouve bien fière d'elle pour le coup et donc ne sait pas trop si elle parle d'elle ou si elle prétend avoir trouvé quelqu'un ayant les mêmes qualités. Il mimique donc sa position, haussant un sourcil comme pour montrer qu'il était à la fois intéressé et intrigué.

Lorsqu'elle confirme qu'il s'agit bien d'elle. Un sourire satisfait peut se lire sur le visage d'Adriel. Satisfait d'avoir réussi son coup, mais aussi satisfait qu'elle ait changé d'avis. Il est d'ailleurs d'accord avec tout ce qu'elle raconte. Ils formaient un bon duo efficace lorsqu'ils travaillaient ensemble et ce fut mine de rien une grande perte pour Adriel lorsqu'elle décida d'arrêter. "C'est vrai qu'on bossait vraiment bien ensemble" Répond-il, mettant particulièrement l'accent sur le 'vraiment'. Il décide cependant de ne pas s'emballer trop vite. Il sait pourquoi elle a quitté l'entreprise il y a un an et il sait pertinemment aussi que ses opinions n'ont pas changé. Il y a donc un compromis qui risque d'être nécessaire. Sauf que c'est bien connu, Adriel ne fait pas vraiment de compromis en affaires. Il écoute ce que les autres lui proposent, en revanche, lorsqu'il doit prendre une décision il est capable de complètement aller à l'encontre des avis. Il sait donc que cela risque d'être de nouveau un problème entre Jameson et lui. "Du coup c'est intéressant" commence t-il. "Mais j'imagine que tu ne vas pas revenir ici sans poser des conditions. Je me trompe ?" Demande t-il. Il la connait et sait donc sur quels points elle va vouloir être intransigeante. La lutte contre le capitalisme face au capitalisme lui-même, le voilà le combat qui les opposent. "Qu'est-ce que tu attends de moi pour que ça fonctionne cette fois ?" Il demande. Il ne promet rien. Il veut qu'elle retravaille pour lui, ça ne fait aucun doute. En revanche, il n'est pas prêt à céder sur tout et il va donc falloir le convaincre.
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Jameson Winters
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la louve raffinée
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ÂGE : quarante-six ans.
SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain.
MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale.
LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide.
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
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ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

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LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

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AVATAR : Maggie Siff
CRÉDITS : Birdiesnow (avatar), anaëlle. (signature), loonywaltz (UB), mapartche (dessin <3 )
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 08/03/2016
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Message(#)Here I am at these crossroads again ➶ Adriel EmptySam 26 Mar - 16:36

Au fur et à mesure que notre entretien avançait, j’avais l’impression de retrouver Adriel tel que je le connaissais autrefois. L’Adriel qui était un ami et que j’avais plaisir à fréquenter au bureau ou à l’extérieur. Celui en qui j’avais confiance. Je savais que notre relation me manquait, mais au plus profond de moi, je n’étais pas certaine de pouvoir passer totalement l’éponge sur le passé. Si j’étais capable de baisser les armes professionnellement, je n’étais pas certaine qu’il en soit de même personnellement, et mes murailles restaient érigées. Pourtant, je souris à mon tour lorsqu’il confirma mes dires, et me confia qu’il était lui aussi très satisfait du travail que nous avions réalisé ensemble par le passé.

- Je suis ravie de te l’entendre dire.

Et je l’étais, profondément. Je n’avais aucun doute quant à ma capacité à fournir du bon travail mais ce job avait une telle importance dans ma vie que le retour positif d’un de mes clients les plus anciens m’allait droit au cœur. Pour autant, je ne m’attendais pas à ce qu’on se serre la pince sur ces bonnes paroles. Je connaissais Adriel, et me doutais qu’il voudrait d’abord s’assurer que le drame qui avait déchiré nos relations l’année passée ne se reproduise pas. Son pragmatisme avait fait de lui l’excellent chef d’entreprise qu’il était aujourd’hui, et il savait trop bien à qui il avait à faire pour se douter que je ne venais pas moi aussi sans conditions. Ainsi, je ne fus pas surprise quand il me demanda de les lui énoncer. J’ai hoché la tête, un sourire approbateur sur les lèvres. Puis il me demanda ce que j’attendais de lui pour que notre collaboration fonctionne cette fois-ci. J’appréciai le geste. Ce n’était peut-être pas une excuse, mais en quelques sortes, il reconnaissait sa part de culpabilité dans le conflit qui nous avait opposé. Et pour moi, ça signifiait beaucoup.

- Je n’attends qu’une seule chose de toi Adriel : ta sincérité.

Je me suis redressée sur mon siège et j'ai appuyé mes coudes sur mes cuisses pour me pencher en avant, plantant mon regard dans le sien.

- Toi et moi aurons nos différents, c’est inévitable. Je connais ta vision pour ton entreprise et son essor, et je sais qu’elle influencera chacun de tes choix. Et j’ai fait la paix avec ça. Mais mon job, en tant que ton conseil légal, c’est de voir au-delà de cette vision, et d’y apporter des considérations éthiques, écologiques et humaines auxquelles tu ne penses pas ou ne souhaites pas penser.

Je marquai chacun de mes mots, jouai carte sur table. Si mon métier m’obligeait parfois à ronger mon frein et me cacher derrière une façade de faux-semblants, je n’éprouvais pas le besoin de le faire avec Adriel. Pas parce qu’il avait été un ami, mais parce qu’il était un homme intelligent, et que mon but n’était pas de le tromper. Même si j’essayai, il ne serait pas dupe. On ne change pas du jour au lendemain, surtout quand on s’appelle Jameson Winters et qu’on a construit sa carrière sur les cendres d’entreprises qui avaient le malheur de s’en prendre à l’environnement. J’enchaînai donc, sans lui laisser la possibilité d’en caser une – après tout, il en aura tout le temps une fois que j’aurai exposé mes attentes.

- Tant que je serai persuadée de t’avoir exposé tous ces problèmes, je pourrai me regarder dans le miroir, que tu décides de suivre mes conseils ou non. Alors promets-moi simplement d’écouter mes propositions, d’y réfléchir vraiment, à tête reposée, et de me donner une réponse honnête. Soit franc. Et si tu as un minimum de respect pour moi, ne me mènes plus jamais en bateau.

Inconsciemment, ma voix s’était faite plus dure sur ces dernières paroles, et un pli s’était formé entre mes sourcils sombres. Cette histoire m’avait vraiment énervée par le passé, et aussi blessée (même si j’avais essayé de me convaincre que non). Cependant, je n’étais pas venue pour un règlement de comptes, loin de là. Alors je me repris et mon langage corporel se fit plus décontracté.

- C’est tout ce que je te demande, ajoutai-je avec un sourire. Enfin… en plus du versement mensuel fort avantageux de mes honoraires, ça va de soi.

Je lui fis un clin d’œil, pour qu’il comprenne que malgré mon ton assez ferme, je n’étais plus en colère. Je poussai même le vice jusqu’à le taquiner :

- Est-ce que tu penses pouvoir vivre avec ça ? Tu as peut être aussi des attentes particulières ?

C’était une façon de lui demander ce qu’il pensait de mes conditions, et de savoir s’il était prêt à les accepter et avec quels arrangements.


follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

:l::

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Message(#)Here I am at these crossroads again ➶ Adriel EmptyMar 29 Mar - 23:04

Adriel est dur en affaires, ça ne fait absolument aucun doute. Il fait peu de concessions, voire pas du tout et là encore, ça dépend vraiment de la personne en face de lui. Quelqu'un qui arrive à lui faire changer d'avis ou ne serait qu'envisager changer d'avis peut se sentir fier puisque cela signifie qu'il a un réel respect, une réelle affection envers cette personne. Lorsqu'il demande donc à Jameson ce qu'elle attend de lui, il est réellement prêt à l'écouter et prendre en compte ce qu'elle a à dire. En revanche, ce n'est pas une promesse qu'il fait pour l'instant. Il ne promet pas de suivre ce qu'elle dit, ni même de prendre en compte tous ses conseils. Il va cependant l'écouter, sincèrement. Après tout, il veut qu'elle revienne travailler pour lui, avec lui et pour ça il serait peut-être prêt à faire quelques compromis avec elle. Il serait prêt à compromettre avec ce qui les avait déchirés il y a environ un an. Il n'a pas la même vision qu'elle de son entreprise, il n'aborde pas son travail de la même façon qu'elle non plus, mais il est prêt à essayer de comprendre. Il veut le meilleur pour son entreprise et il fait confiance à Jameson pour qu'elle ne mette pas ça en péril. En alliant leurs connaissances et idées, ils devraient réussir à faire quelque chose de bien. De très bien même. "D'accord." Lui répond-il. Etre sincère, il peut le faire, ça ne lui demande pas beaucoup d'effort et ça ne fait pas de mal. De plus, il n'a pas vraiment à jouer un rôle avec Jameson, cela n'avait pas bien fini la première fois. Il s'en rend compte maintenant. C'est ses mensonges qui avaient créé un conflit l'année dernière. S'il avait été sincère dès le début et lui avait dit ce qu'il pensait réellement au lieu de la caresser dans le sens du poil pour mieux retourner sa veste après, il n'aurait peut-être pas eu à se passer d'elle. Il y aurait peut-être eu des conflits entre eux, c'est même certain, mais s'il avait été sincère, ils auraient pu travailler sur leurs différents et trouver des compromis. Cela aurait sans doute évité beaucoup de problèmes. Il est en revanche trop tard pour revenir en arrière et il ne sert à rien de ressasser le passé. On apprend bien souvent de ses erreurs. 

Considérations éthiques, écologiques et humaines. Jameson le connait bien, ce n'est pas vraiment le fort d'Adriel dans la gestion de son entreprise. Ce n'est pas ce qu'on lui a appris et il a bien du mal à voir comment il peut aller dans ce sens. Après tout, son entreprise fonctionne très bien sans se soucier de ça, alors pourquoi sortir des sentiers battus ? Pourquoi aller à l'encontre de ce qu'on lui a appris à la fac, mais aussi de ce que son père lui a enseigné avant de prendre sa retraite ? Il n'a pas de preuve que tout ceci améliorerait les performances de sa société. "Je sais que ça a été en grande partie la raison de notre conflit. Ca et mon attitude, j'en suis conscient et si je pouvais revenir en arrière j'agirai sans doute autrement." S'efforce t-il de dire. Reconnaître qu'il a eu tord, ce n'est pas quelque chose qu'Adriel fait souvent. Cependant, il avait bien remarqué le ton plus dur de Jameson, presque accusateur. Il la comprenait d'ailleurs totalement et aurait sans doute réagi de la même manière qu'elle si les rôles avaient été inversés.  C'est pourquoi, avouer qu'il avait eu tord, dans son souhait de repartir sur de bonnes bases avec Jameson, cela lui semblait plus que nécessaire. "Je peux pas te promettre de te suivre sur tout, tu me connais, l'éthique, l'écologie et tout ce qui s'en suit, c'est pas vraiment ce qui m'importe. Par contre, si tu peux me convaincre que ça sera bénéfique pour l'entreprise, je suis prêt à prendre tout ce que tu diras en considération et réellement cette fois." Cette dernière partie de phrase est une promesse. Il veut le meilleur pour son entreprise. Jusqu'à aujourd'hui, il s'est limité à ce qui avait toujours bien fonctionné pour lui, mais s'il s'avère que ce qui est cher à Jameson peut lui permettre de fonctionner tout aussi bien, voire même mieux, il est plus que prêt à la discussion. "Je veux vraiment que tu reviennes travailler ici et je suis prêt à mettre mon ego de côté s'il le faut" Ajoute t-il. "Je ne pensais pas que mon attitude allait te blesser, je manquais cruellement d'expérience et même si ça n'excuse pas tout, j'espère que tu veux bien mettre un trait sur cette histoire" Il était sincère, il voulait lui prouver qu'il était prêt à faire des compromis, qu'il était prêt à agir différemment pour ne plus reproduire les erreurs passées.

Il laissa le côté professionnel un peu de côté lorsqu'il remarqua que Jameson se décontractait de nouveau, elle le taquinait à présent et il ne se priva donc pas pour faire de même à son tour. "C'est tout ? Tu es sûre ? Pas d'autre requête ?" Demanda t-il avant de continuer. "Tu vas me coûter plus cher que Thomas, j'espère que tu es fière de toi." Dit-il en souriant. Il n'avait pas vraiment d'attentes particulières, il n'avait jamais réellement eu de problème avec sa façon de faire, puisque qu'au final c'était quand même lui qui avait mal agi. Il pouvait donc totalement vivre avec les quelques conditions qu'elle lui avait posé . "Je pense totalement pouvoir vivre avec ça, je garantis pas que ce sera sans désaccord, mais je vais essayer de ne pas être trop chiant. J'ai pas vraiment d'attentes envers toi, j'ai toujours été satisfait de ton travail. Je dirai juste que j'aimerai que dans tes conseils l'entreprise soit au premier plan. Je suis prêt à considérer tes idées, mais il faut qu'elle soit bénéfique à l'entreprise, si l'entreprise n'y gagne rien, je préfère te dire tout de suite que ça ne m'intéresse pas. C'est vraiment la seule chose que je te demande et j'espère que tu comprends" Sa requête était donc simple, il ne refuse pas ses idées du moment que celles-ci bénéficient principalement à l'entreprise. Plus que lui personnellement, c'est le chef d'entreprise qui parle avant tout.
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Message(#)Here I am at these crossroads again ➶ Adriel EmptyJeu 31 Mar - 0:37

J’eus un sourire satisfait lorsqu’Adriel accepta mes conditions sans rechigner. Je les trouvais raisonnables, mais lui et moi avions déjà eu de sérieux désaccords sur cette notion par le passé, donc il aurait très bien pu ne pas être de mon avis. Puis, à ma grande surprise, il me présenta une sorte d’excuse, avouant que si les choses étaient à refaire, il agirait autrement. Je n’ai rien dit, mais je n’en étais pas moins touchée. J’ai hoché la tête avec un froncement de sourcils, ce qui dans mon langage corporel équivalait à le remercier d’assumer sa part de responsabilité, et de l’exprimer à haute voix. Je connaissais le personnage, et me doutais que ce n’était pas un exercice des plus faciles. Il me confirma ensuite qu’il était prêt à écouter mes conseils et à les suivre du moment qu’ils seraient bénéfiques à son entreprise. J’ai opiné à nouveau, un sourire sur le coin des lèvres. Je me demandais pourquoi tous les chefs d’entreprise avaient tellement peur de prendre en compte l’environnement et les animaux (humains et non humains) dans les plans de leur entreprise. Peut-être avaient-ils été conseillés par des brèles. Mais dans le fond j’en doutais, j’aurais plutôt tendance à accuser les médias et les politiciens dont l’agenda douteux était profondément court-termiste. Mais peu importait, j’avais sa promesse, et je savais que je pourrai vivre avec ça même s’il décidait de ne pas appliquer mes recommandations.

- Oublie cette histoire d’égo, ce n’est vraiment pas nécessaire, le rassurai-je en agitant la main devant moi comme pour balayer cette idée. Je ne suis pas venue ici pour te faire culpabiliser. Le passé appartient au passé et ce qui m’intéresse est de construire le présent. J’ai marqué une pause puis ajouté : Mais j’apprécie tes paroles, sincèrement. Et je tiens à ce que tu saches que je pense aussi avoir une part de responsabilité dans ce qu’il est passé. J’ai été trop naïve… puis trop intransigeante.

J’ai haussé les épaules et lui ai adressé un sourire d’excuse. C’était quelque chose que je n’avais pas prévu d’avouer, mais il apportait à notre discussion un climat de confiance et je ne souhaitais pas le laisser s’imaginer qu’il portait sur ses seules épaules le poids de notre échec. Je savais que j’avais agi de façon impulsive, que j’avais laissé mes sentiments dicter mes actions là où j’aurais dû rester professionnelle, composée et distante. J’avais outrepassé mes limites sous l’effet de la colère. J’aurai réagi différemment s’il n’avait pas été un ami. La peau de Jameson Winters, l’avocate, était aussi imperméable que de l’acier. Celle de Jaimie tout-court, beaucoup moins. Mais je n’avais aucune envie de m’attarder là-dessus, aussi j’étais ravie que le ton redevienne plus léger et qu’il rebondisse sur mes plaisanteries. Je laissai même échapper un petit rire lorsqu’il me taquina à son tour. Je devais admettre que la liste de mes requêtes était longue, mais nous savions tous les deux qu’il n’y avait qu’à gagner de ces nouvelles règles, et qu’elles rendraient notre collaboration plus agréable.

- Techniquement ce n’est pas tout à fait exact, corrigeai-je en levant un indexe. Mes honoraires sont certes plus élevées que celles de Thomas, mais je suis certaine de pouvoir effectuer la même somme de travail en beaucoup moins de temps ET de t’éviter de nombreux procès et autres désagréments. Donc l’un dans l’autre je dirais que je te reviendrai beaucoup moins cher que mon prédécesseur. Je me caressai le menton, faisant mine de réfléchir. D’ailleurs, je devrais peut-être prendre ça en compte et augmenter mes tarifs…

Je lui fis un clin d’œil. Je plaisantais bien évidemment. L’argent n’avait jamais été un moteur dans ma carrière. Célibataire et sans enfant, j’en avais bien plus que nécessaire et manquait d’imagination pour dépenser les sommes qui s’entassaient sur mes comptes. J’avais acheté une baraque immense, beaucoup trop grande pour ma chienne et moi. Le reste, je le versais régulièrement à des associations. Je pouvais me contenter de moins, mais Ashburn Rose avait des principes. D’après eux, plus nous étions chers, plus le cabinet rayonnait, car dans la tête de beaucoup de personnes, les honoraires d’un avocat sont proportionnels à son efficacité. Et évidemment, nous voulions que l’Australie sache à quel point nous étions efficaces. Drôle de business.
Adriel m’a ensuite énoncé ses conditions à son tour, et je les ai écoutées avec attention. J’étais surprise qu’il n’en ait pas plus que ça, et touchée aussi, lorsqu’il m’avoua avoir toujours été satisfait de mon travail. J’ai senti mes lèvres se fendre d’un sourire sincère et j’ai joint mais mains sur ma poitrine en signe de remerciement silencieux. Je ne voulais pas l’interrompre en pleine phrase, et je sentais qu’il n’avait pas totalement fini. D’ailleurs, il poursuivit, légèrement plus ferme dans ses requêtes. Il était prêt à s’intéresser à mes idées, du moment qu’elles bénéficiaient à sa boite.

- Je comprends, tu as une entreprise à faire tourner et des employés sous ta responsabilité. Aussi je te promets de ne jamais insister sur un sujet qui n’en vaille pas la peine. Mais tu serais surpris de l’importance que les questions éthiques vont prendre dans les années à venir. Sur certains points, même si tu ne vois pas de résultat immédiat, tu auras un retour sur investissement énorme sur le moyen et long terme. L’opinion publique gouverne les marchés, et les gens en ont ras le cul qu’on les prenne pour les cons. Il y a un tournant à prendre et de nombreux dirigeants n’ont pas assez de couilles pour se lancer. Mais je te le garantis : si tu fais partie des premières entreprises à le prendre, les marchés n’oublieront pas. En revanche, les derniers risquent de morfler, sévère.

J’ai secoué la tête et pincé les lèvres, me coupant net. C’était plus fort que moi. J’étais tellement passionnée par ce sujet que j’avais du mal à ne pas l’ouvrir. Bon sang Jaimie, ça se passait bien, ne vient pas tout foutre en l’air ! Je me suis passé une main sur le front et j’ai éclaté de rire.

- Tu vois, je commence déjà ! Je suis désolée. Enfin, tu ne pourras pas dire que tu ne savais pas dans quoi tu t’embarques… J’ai soupiré puis ajouté avec un sourire : plus sérieusement, je te promets que je ne t’apporterai que des idées qui seront bénéfiques à ton entreprise, mais pas uniquement sur le plan financier. L’image, on sait tous les deux que ça joue aussi beaucoup.

Puis j’ai haussé les épaules et tapé une fois dans mes mains.

- Alors, qu’en dis-tu : on le signe ce contrat ?


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Message(#)Here I am at these crossroads again ➶ Adriel EmptyMar 5 Avr - 0:25

Laisser son ego de côté n'avait jamais été facile pour Adriel, ça même depuis son plus jeune âge. Ca ne s'était donc pas amélioré avec le temps et encore moins lorsqu'il s'est retrouvé à la tête de l'entreprise familiale. Il est fier de lui, fier de ce qu'il a accompli, même si bien sûr il n'a pas galéré comme certains galèrent pour réussir dans la vie. Il se devait aussi d'être sûr de lui, ça faisait partie du job, personne ne veut d'un patron qui hésite et qui a besoin de validation avant de prendre une quelconque décision. Toute une accumulation d'éléments qui n'ont pas vraiment aidé. Laisser tomber son ego n'est donc pas facile et il ne se permet d'ailleurs pas de le mettre de côté pour n'importe qui. En revanche, au regard de la situation et de la personne en face de lui, il peut bien faire une petite entorse à ses principes. Ca ne pourra pas faire de mal à leur collaboration, ni même à leur relation. Il avait culpabilisé, en un sens lorsqu'elle avait décidé de laisser tomber et de partir. Il s'en était voulu pendant un moment aussi, puis ensuite Thomas est arrivé et c'était la catastrophe pour lui. Il avait essayé de lui en vouloir à elle, après tout elle avait jeté l'éponge selon lui et avait envoyé un jeune pour se venger. Il en revenait cependant à la même conclusion à chaque fois. S'il ne s'était pas moqué d'elle, elle ne serait pas partie. Si seulement il avait décidé d'être honnête dès le début tout aurait pu continuer. Après bien sûr, le travail l'a rattrapé et  il s'était en quelques sortes résigné. "Je pense que chercher un coupable, ne sert pas à grand-chose. Tu as totalement raison, le passé appartient au passé." Répond-il. Marquant une courte pause, il ajoute "Tabula Rasa ?"  Repartir à zéro, sur de bonnes bases. Voilà ce qui lui semble essentiel maintenant. Mettre au clair le passé était une chose, mais il fallait savoir passer à autre chose pour pouvoir avancer. Il savait qu'elle avait été naïve à l'époque, il avait d'ailleurs joué de ça en reparler ne servirait donc à rien. "Par contre, reste un peu intransigeante quand même, ça me sera bénéfique je pense" Dit-il avec le sourire.   

Admettre ses tords avait le pouvoir de débloquer les relations, il s'en rendait compte maintenant et se disait qu'il pourrait peut-être tenter de faire ça avec son frère. Quoi que. A peine pense t-il ça qu'il change d'avis. Ca ne marcherait jamais avec son frère et même si ça marchait, ça ne serait que temporaire avant le prochain faux pas de l'un ou de l'autre. Il était cependant content d'avoir un peu rafistolé sa relation avec Jameson. Il savait bien sûr qu'il allait devoir gagner de nouveau sa confiance. Ce n'était pas tout de s'excuser et d'avouer avoir eu tord, il fallait aussi prouver que tout ce qu'il avait dit n'étaient pas des paroles en l'air. Ca, cela se fera sur le long terme. Il voit un peu cela comme un chemin à parcourir, ils sont pour le moment aux premiers mètres d'une longue marche qu'il va falloir continuer. Il se permet de la taquiner sur son salaire, sentant que l'ambiance y est propice, ce n'est en aucun cas un reproche et il ne peut s'empêcher de rire lorsqu'il la voit lever un indexe pour le corriger. "Tu m'excuseras, la compta c'était pas trop mon truc à la fac" et c'était vrai. Il avait un comptable qui se chargeait de la partie financière de l'entreprise parce qu'Adriel détestait ça, pour lui c'est bien trop compliqué et ça fait perdre bien trop de temps pour quelques chiffres. Bien sûr, il ne signe pas les chèques sans même vérifier le montant ni même le destinataire. Il n'a pas une confiance aveugle en son comptable, mais il confiance en ses calculs. "Si tu fais de l'oeil au comptable il essayera peut-être de faire passer une augmentation sans que je m'en rende compte" Ajoute t-il avec un clin d'oeil. En réalité, il serait prêt à payer n'importe quoi pour pouvoir se débarrasser de Thomas, même s'il voyait bien qu'elle n'était pas vraiment sérieuse à ce sujet. 

Ses conditions lui paraissaient raisonnables. D'ailleurs c'est dans cette optique qu'il les avait posées. Il ne voulait pas en demander trop, mais il ne voulait pas non plus compromettre son entreprise en quelque sorte. Il avait donc opté pour un compromis du summum qu'il attendait et de ce qu'il n'accepterait pas du tout. Il est d'ailleurs satisfait de la réponse de Jameson qui bien cerné ce qu'il attend d'elle. Enfin, il n'avait jamais douté de ça, mais tout de même. Il ne peut s'empêcher de rire avec elle lorsqu'elle se reprend. C'est vrai qu'elle commence déjà à lui envoyer ses questions éthiques à la figure. Il doit bien avouer qu'il ne voit pas trop où elle veut en venir et qu'il a du mal à comprendre comment son entreprise pourrait morfler dans le futur s'il ne se décide pas à s'intéresser un peu plus à l'humain. Il la reconnait bien là, mais elle semble certaine qu'il faille aller dans cette direction pour le bien de l'entreprise et ça, ça attise fortement la curiosité d'Adriel. Il ne veut pas voir son entreprise en difficulté et est donc enclin à en entendre davantage. "On ne te changera pas." Dit-il gentiment. "Tu pourras me parler un peu plus de ça la prochaine fois qu'on se voit ? Si possible avec des chiffres et tout ce qui va avec. Je ne sais pas encore ce que j'en pense, mais si j'adhère à ce que tu me dis, je n'ai pas envie de faire partie des derniers et d'en pâtir par la suite." Il reste donc honnête cependant, il veut des preuves, pas seulement des paroles, il est prêt à prendre cette première chose en considération, mais il ne promet rien non plus, s'il n'est pas emballé, il ne se lancera pas ou pas tout de suite. "Comme je t'ai dit, si ça bénéficie l'entreprise, je serai ouvert à toute discussion et pour l'image je te laisserai en parler avec notre chargé de communication, même si c'est moi qui ai le dernier mot, tu réussiras peut-être à l'entourlouper plus que moi." Dit-il en souriant. Il se tourne ensuite vers son ordinateur afin de chercher dans ses fichiers. "Le contrat de Thomas te vas ? Ou tu veux en rédiger un nouveau ?" Demande t-il. "Soit j'ai juste à changer le nom et la date et on peut signer ça maintenant. Soit tu veux modifier certaines clauses et dans ce cas faudra qu'on se revoit à un autre moment."
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Jameson Winters
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la louve raffinée
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ÂGE : quarante-six ans.
SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain.
MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale.
LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide.
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
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Message(#)Here I am at these crossroads again ➶ Adriel EmptyMar 5 Avr - 17:30

J’eus un sourire à la remarque d’Adriel. Il avait bien raison: on ne pouvait pas me changer. Et pourtant, tant de gens avaient essayé. Gamine, quand j’incendiais les gamins qui osaient dégrader le parc où je jouais ou balançaient des pierres sur les canards. Ado, alors que je foutais littéralement le feu au siège d’une entreprise qui avait pour projet de détruire un parc naturel Canadien. Mes arrestations, les réprimandes, l’internat… ça n’avait fait que raviver ma haine du capitalisme et ma passion pour la défense de l’environnement. En fait, c’est quand j’ai vu le mot « éco-terroriste » sur mon casier judiciaire juvénile que j’ai commencé à flipper. J’ai compris que si je continuais sur cette voie après mes 18 ans, ces marques allaient me coller à la peau jusqu’à la fin de mes jours. Alors je m’étais assagie, en apparence. Et j’ai joué le jeu. École prestigieuse, cabinet respectable, une carrière sans faute. Mais dans le fond, j’avais toujours cette rage, ce feu brûlant. J’étais juste devenue plus douée à en maîtriser les flammes. Parfois, l’action terrain me manquait, mais j’avais plus d’impact dans mon métier que je ne l’avais jamais eu à l’époque. Alors je me contenais, et je misais sur les entreprises qui valaient la peine. Celles qui seraient maîtresses du changement sans lequel notre société finirait par s’effondrer toute seule. Enfin, quand j’avais le choix… puisque la boite d'Adriel ne correspondait pas tout à fait à mes critères de sélection. Pourtant, j’avais comme l’impression qu’il était plus ouvert à ce que j’avais à dire cette fois-ci. Où étais-ce une apparence ? Impossible, il était trop intelligent pour me promettre d’être honnête et mentir la seconde suivante. Ce point était éclaircit, j’ai hoché la tête avec un grand sourire sincère.

- Tu penses bien que je m’en ferai une joie. Je t’apporterai tous les chiffres que tu souhaites la semaine prochaine et te débrieferai l’essentiel. Pourquoi ne pas faire une réunion avec ton responsable marketing & développement, voir ton comptable… pour t’aider à percer les mystères des prévisions financières.

Je lui fis un clin d’œil. Je ne pouvais m’empêcher de sortir cette boutade, rebondissant sur l’excuse qu’il m’avait sortie pour ne pas avoir à réviser mes honoraires. Plaisanterie mise à part, j’avais hâte de lui présenter ma vision. J’avais lu quelques articles à droite et à gauche et connecté les points dans ma tête. C’était plus une intuition, et mon instinct ne me faisait jamais défaut dans mon métier. Mais je savais qu’Adriel fonctionnait différemment. Il voulait des preuves, des calculs, des prévisions et des exemples. Je n’avais aucun de ces documents sous la main, mais je prévoyais de mettre mon assistante (une jeune femme brillante que j’avais recruté et formais dans l’espoir qu’elle puisse un jour me succéder à la tête d’Ashburn Rose) sur le coup.      

- En revanche, je suis venue avec mon propre contrat, si ça ne t’embête pas.

Sans attendre sa réponse, j’ai ouvert ma mallette pour sortir une liasse de documents imprimés en deux exemplaires originaux. Je me suis levée et j’ai fait le tour de son bureau pour les déposer devant lui. Puis, me penchant par-dessus son épaule, j’ai désigné les passages les plus importants du bout de mon indexe, les lui commentant à haute voix :

- Globalement, j’ai repris celui qui nous liait la dernière fois, avec quelques modifications. Je pensais partir sur une base de 20h de conseils par mois, téléphonique, visuel ou autre. Évidemment je m’adapterai en fonction de l’activité de ton entreprise, mais ça permet d’établir un forfait lissé sur l’année. Si jamais tu as besoin de plus, on fera un avenant. Pour le reste, pas de surprise, excepté mes honoraires qui ont augmenté.

J’ai penché la tête vers lui, un sourire amusé aux lèvres.  

- Rien qui ne risque de t’assassiner, mais comme tu le sais les bons avocats c’est comme le bon vin : ça prend de la valeur avec l’âge.

J’ai posé ma main sur son épaule pour appuyer ma plaisanterie, puis je me suis redressée, les mains sur les hanches.

- Emportes-le avec toi si tu veux le lire à tête reposée, et si tu as la moindre question, n’hésite pas à me contacter.

Il pouvait aussi le signer ici et maintenant. Comme il l'aurait fait deux ans plus tôt, avant que cette histoire de mensonge ne nous déchire amicalement et professionnellement. Volontairement, je ne proposai pas cette option. J’attendais de voir s’il se lancerait de lui-même et guettais sa réaction. Je ne savais pas trop si je voulais tester sa confiance, ou si j’avais un truc à me prouver. Peut-être un peu des deux.


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Message(#)Here I am at these crossroads again ➶ Adriel EmptyLun 11 Avr - 23:16

Bien sûr qu'il sait qu'elle se fera une joie de lui parler plus amplement de son idée, ça coule de source pour Adriel et il est réellement prêt à l'écouter, à considérer son avis et à donner un avis honnête et pas seulement un refus parce qu'il n'a pas envie de se prendre la tête avec ce genre de choses. Bien sûr ce qu'elle lui proposera n'aura rien à voir avec ses propres principes, ni même avec ce qu'on lui a toujours enseigné. Il le sait et c'est un peu le but en soi. A quoi bon avoir un avocat qui vous caresse dans le sens du poil. Vous donne des conseils qui n'en sont pas et n'essaye pas de vous pousser à prendre des décisions et des directions différentes, audacieuses ou même nouvelles ? Ce genre d'avocat n'aurait jamais la place dans l'entreprise d'Adriel, tout simplement parce que ça ne serait absolument pas bénéfique à sa société, autant engager un avocat corrompu par tel ou tel entreprise associée, ça reviendrait exactement au même et ça, il le refuse totalement. Il est là pour montrer sa bonne foi, son honnêteté, sa volonté de repartir sur de bonnes bases et donc de se casser un peu la tête sur un projet, une idée qui pourrait s'avérer bénéfique pour lui et sa société, tout en respectant en même temps des normes éthiques. Il y a sûrement de quoi satisfaire tout le monde, trouver des compromis n'est pas vraiment difficile si on s'en donne la peine. "Je n'en doute absolument pas" Lui répond-il en souriant avant d'ajouter "J'attendrai tout ça avec impatience et je vais d'ailleurs essayer de voir un créneau pour cette réunion, ça me semble être une bonne idée". Il s'arrête quelques instants une fois de plus, prenant cette fois un faux air sérieux. "Mon comptable s'arrache les cheveux à chaque fois qu'il me voit arriver, c'est limite s'il ne se cache pas sous son bureau, je crois qu'à cause de toutes ces prévisions, il n'a plus vraiment l'amour des chiffres … C'est triste " Il fait une moue boudeuse, comme pour appuyer la tristesse de ce qu'il venait de dire avant de rire d'un rire franc. Il faudrait vraiment qu'il apprenne à rester sérieux pendant toute la durée d'un rendez-vous professionnel un de ces jours, ça lui serait peut-être bénéfique. Quoi que.  

Elle était venue avec son propre contrat. Voilà qui arrangeait Adriel, c'était beaucoup plus pratique que de prendre un ancien contrat, où il y a toujours le risque d'oublier une modification ici ou là et un contrat avec des erreurs, ce n'est jamais bon et ça peut d'ailleurs être très préjudiciable pour la partie lésée par l'erreur. "Ca ne gêne pas, bien au contraire" Lui dit-il pendant qu'elle ouvre sa mallette venant déposer le contrat devant lui sur le bureau. Il écoute d'ailleurs avec attention lorsqu'elle lui résume les points les plus importants les lui montrant avec le doigt en même temps. Il n'a pas vraiment de choses à redire sur ce contrat, même rien du tout à redire. Pour ce qu'il en voit et en entend, c'est propre, clair et précis, digne du travail de Jameson. "20 heures ça me semble très honnête, dans le pire des cas si on voit que ça ne convient pas, on modifiera, mais à première vue comme ça, ça me semble être bon" Dit-il en acquiesçant avec la tête en même temps. Il ne peut s'empêcher de rire de nouveau lorsqu'elle lui annonce l'augmentation de ses honoraires. "J'aurai dû me douter qu'il y avait quelque-chose de caché." Répond-il. "Mais tu marques un point, c'est d'ailleurs fourbe de ta part de me prendre par les sentiments." Le vin et Adriel. Une grande histoire d'amour et il ne peut donc pas la contredire lorsqu'elle lui dit que les bons avocats sont comme le bon vin. En revanche, il peut la taquiner et il ne se fait d'ailleurs pas prier avant d'y aller de sa petite plaisanterie. "En revanche, tu parles de ton âge ou de tes années d'expérience ? Parce qu'il y en a un des deux qui n'est peut être pas forcément très valorisant si tu vois ce que je veux dire." Lui lance t-il un petit sourire en coin, plutôt satisfait de sa vanne. Digne de la cour de récréation, certes, mais vanne quand même.


Elle lui propose d'emporter le contrat chez lui, mais Adriel n'en voit pas vraiment l'utilité. Il fait confiance à Jameson et il ne voit pas d'inconvénient à signer ce contrat quasiment à l'aveugle, même si ça va à l'encontre de tout ce qu'on lui a appris, puisqu'on lui a toujours répété de relire un contrat plusieurs fois avant de le signer afin d'être sûr de ne pas avoir loupé quelque chose d'important. Il ne voit pas pourquoi Jameson s'amuserait à mettre une clause qui lui mettrait le couteau sous la gorge entre guillemets. "Oh non c'est pas la peine, je te fais confiance pour ne pas avoir caché de clause abusive là-dedans." Lui répond-il. "Je vais le signer maintenant comme ça se sera fait et on pourra commencer à travailler ensemble." Ajoute t-il en attrapant un stylo dans le pot à crayons sur son bureau. Il prend bien soin de parapher chaque page des deux contrats, apposant ensuite sa signature où cela est nécessaire. Une fois ça fait, il tendit les deux contrats à Jameson. "Et voilà, tu as plus qu'à signer toi aussi et on est bons non ?" Dit-il sourire aux lèvres.
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Message(#)Here I am at these crossroads again ➶ Adriel EmptyDim 17 Avr - 1:29

Je regardais Adriel, un sourire flottant sur mes lèvres. Le voir se marrer comme ça me rappelait de vieux souvenirs. Des soirées tardives passées au bureau parce que nous devions absolument boucler un dossier juridique avant la date butoir du lendemain. Et nous, au lieu de bucher comme des dingues, nous ne pouvions nous empêcher d’exploser de rire entre deux épisodes de travail sérieux et effectif. Un rythme qui rendrait malades beaucoup de dirigeants d’entreprises et d’avocats à notre niveau, mais qui fonctionnait parfaitement pour nous. Il me semble que parfois nous ouvrions une bouteille de vin ou de whisky pour nous « remonter ». Un peu que ça fonctionnait ! Mais j’adorais cette façon de travailler. Moins guindée, davantage basée sur le respect des compétences mutuelles et la confiance… Du moins c’est ce que je croyais. J’eus un pincement au cœur que je refoulai aussitôt. Inutile de penser à ça. Cette époque était révolue et une autre s’ouvrait, pour le meilleur et pour le pire. D’ailleurs, de mon point de vue, c’était plutôt pire, parce qu’Adriel choisit précisément ce moment pour me sortir une petite vanne, rebondissant sur ma remarque des avocats qui devenaient meilleurs avec l’âge, comme le bon vin. Sous-entendait-il que j’étais une vieille peau, le bougre ? J’ai froncé les sourcils, mais j’ai malgré tout senti un sourire étirer mes lèvres.

- Je te signale que tu as un an de plus que moi, fossile.

C’était bas, mais ça faisait du bien. L’instant suivant, nous avions repris notre sérieux, comme si cette petite histoire nous avait au passage permis de nous rappeler que nous étions des adultes responsables sur le point de signer un contrat engageant plusieurs milliers de dollars Australiens. Just like that. J’étudiais Adriel alors qu’il feuilletait le contrat, le lisant en diagonale. Et puis mon cœur a fait un petit bond joyeux dans ma poitrine quand il s’en emparé du stylo pour le signer sur le champ afin qu’on puisse immédiatement commencer à travailler ensemble. Je n’étais pas une personne particulièrement connue pour mon optimisme, mais cela me semblait un signe prometteur. J’ai pris le stylo qu’il me tendait, un sourire aux lèvres, et j’ai hoché la tête. Puis je me suis penchée par-dessus son épaule et j’ai paraphé et signé les deux contrats à mon tour. Ensuite, j’ai remis les papiers en ordre et je lui ai tendu son exemplaire.

- Te voilà officiellement coincé avec moi pour l’année à venir, j’ai asséné avec amusement. Il n’y a plus qu’à se lancer en programmant cette fameuse réunion à ta convenance.

J’ai attendu qu’il prenne le document et j’ai enfouit ma copie dans ma sacoche, bien en sécurité contre mes hanches. J’avais hâte de le balancer sur le bureau de Don’ Ashburn le lendemain matin. Je revoyais encore son expression quand il m’avait annoncé que ce n’était pas la peine de remettre les pieds au cabinet si je ne parvenais pas à convaincre Adriel de signer avec moi. Dans le fond, je savais qu’il espérait cette dernière option, quitte à perdre le contrat avec West. Ashburn ne pouvait pas m’encadrer. Ça avait été comme ça dès mon arrivée. Mes convictions le mettaient mal à l’aise, et mon comportement militant l’emmerdait sévère. Il m’avait toujours dit que je me planterais si jamais je ne mettais pas mes idéaux de côté, que je ne serais jamais une grande avocate. J’avais mis un point d’honneur à lui prouver son tort. C’était stupide, mais je détestais ce genre d’abus d’autorité. Et demain encore, j’aurais l’occasion de marquer un point. T’es en train de perdre ton petit jeu Don’. Mais je savais aussi que je n’étais pas ici uniquement pour marquer des points. Je me suis redressée, tendant la main vers Adriel qui en faisait de même.

- Je suis contente qu’on ait pu enfin parler de ce qu’il s’est passé, j’ai dit avec un sourire sincère en serrant ses mains dans les miennes. Cathy serait fière de nous !

Depuis notre dispute, sa femme n’avait cessé de vouloir nous rabibocher. Mais, têtes dures que nous étions, nous avions royalement ignoré ses demandes de pour-parler. C’était difficile pour elle, prise entre nos deux égos blessés, mais nous avions trop de fierté pour baisser les armes. Du moins jusqu’à aujourd’hui. Enfin, partiellement. Si j’étais prête à promettre de ne plus utiliser l’épée, je n’étais pas encore certaine de vouloir retirer l’armure. Mais alors que je quittais le bureau d’Adriel, un sourire léger sur les lèvres, je me pris à penser que je pourrais peut être l’envisager, à l’avenir.


follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

:l::

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