I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
Ezra voulait certainement bien faire, en ayant des paroles qui se voulaient rassurantes, mais il ne savait pas tout pour savoir ce qui angoissait réellement la jeune femme. Elle se sentait désolée pour lui, qu'il soit un peu à côté de la plaque. Elle lui sourit timidement, ne sachant pas si elle pouvait lui dire ce qui lui causait tant de soucis. Après tout, il était bien venu se confier juste à elle, et à personne d'autre. Elle pouvait très bien lui rendre la pareille. "Ce n'est pas l'après qui me fait peur. Au contraire, j'ai hâte de m'occuper de lui, avoir la maison un peu plus remplie." dit-elle d'abord avec un sourire léger. Elle hésita un petit moment avant de continuer, mais elle se devait être honnête avec lui. "C'est plutôt l'accouchement qui m'effraie." finit-elle par dire. Joanne n'avait jamais vraiment aimé se congier, parler de ses soucis. Elle n'avait déjà jamais révélé ses problèmes de santé à Jamie et il avait fini par le découvrir sur le fait, à l'hôpital. "Je n'ai pas trop l'habitude de parler de tout ça, c'est assez difficile." dit-elle, vraiment gênée, en jouant nerveusement avec ses doigts. "Peu de temps après mon divorce, j'ai fait une fausse-couche, et une détresse respiratoire. Un petit défaut génétique qui n'a pas rendu l'embryon viable et qui me fait des misères. J'ai déjà du avorter aussi une fois à cause de ça. Après quoi, je n'y croyais plus trop, de tomber enceinte." Mais elle l'était bien, et Joanne sourit en y repensant. "Ne sois pas surpris si Jamie et moi l'appelons notre petit miracle, parce que c'était inespéré." Elle maintenait quelques secondes sans rien dire avant de se décider de reprendre. "Et disons que l'accouchement peut être assez risqué, étant donné que le travail de la respiration a son importance. Et tout le reste m'angoisse, aussi, quand j'y pense." dit-elle en regarder ailleurs, sentant son coeur s'accélérer sous ce stress. Ses yeux brillaient sous le coup de l'émotion, mais elle sourit tout de même à Ezra en espérant ne pas trop l'inquiéter. "Jamie est toujours très optimiste, et l'exprime beaucoup, mais je pense qu'il a tout aussi peur que moi, dans le fond, même si..." Leur couple n'était pas au beau fixe ces derniers temps. Joanne avorta sa phrase en se rendant compte qu'elle était déjà allée trop loin. Ezra proposa ensuite d'aller se promener un peu, prendre l'air. Il restait très prudent dans ses propos, se doutant qu'au huitième mois, il fallait être prudent en matière de déplacement afin de ne pas déclencher l'accouchement trop précocément. "J'adorerais me promener, ça ne peut que me faire du bien de prendre un peu d'air. Il y a un parc, ou même la plage, qui n'est pas trop loin." dit-elle. Joanne se releva avec un peu de difficulté. Elle allait rapidement déposer l'assiette de cookies et les deux verres sur l'un des éléments de la cuisine puis enfila un gilet pour se promener. Ezra ne tarda pas à la rejoindre, alors qu'elle appelait ses deux chiens pour qu'ils se dégourdissent aussi un petit peu les pattes, autre part que dans le jardin. Ils ont toujours été particulièrement enthousiastes pour les balades. Joanne prenait les laisses en main mais ne les attachait pas. Ils étaient particulièrement disciplinés avec elle. Il faisait beau dehors, très peu de nuages à l'horizon. Ezra et Joanne commençaient à marcher sur le trottoir. "Ca me fait plaisir que tu sois venu." finit-elle par dire, avec un sourire honnête. "Ca change de la routine. Et j'avoue que je n'aurais jamais osé vous approcher, tous." Elle rit nerveusement. "Vous m'impressionnez beaucoup trop." Pour une personne comme Joanne, qui n'a pas nécessairement tendance à venir vers les autres. Mais lorsqu'il s'agit d'une si grande famille comme celle des Beauregard, ce n'était même pas envisageable. "Mais c'est agréable d'avoir un peu de compagnie. Jamie est particulièrement pris en ce moment, maintenant que son émission radio passe en national." Elle était bien sûre heureuse pour lui. "C'est ce dont il avait toujours rêvé, de repasser dans les studios. Il n'en pouvait plus du bureau et de la paperasse. Je l'avais encouragé à ce qu'il refasse quelque chose qu'il aime et qui lui manquait. Il est beaucoup plus épanoui, depuis." Epanoui au niveau professionnel, c'était loin d'être le cas dans sa vie privée.
crackle bones
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« Ce n'est pas l'après qui me fait peur. Au contraire, j'ai hâte de m'occuper de lui, avoir la maison un peu plus remplie. » Ezra sourit. Il était vrai qu’un enfant apportait beaucoup dans un foyer, il apportait surtout de la joie et de l’amour. Joanne eut un petit sourire avant d’avoir un léger moment d’absence. Comme si elle hésitait, Ezra lui laissa alors le temps dont elle avait besoin pour formuler ses pensées. « C’est plutôt l'accouchement qui m’effraie. » Ezra laissa son sourire à lui de côté aussi. Il n’était pas calé sur le sujet, il ne s’y connaissait absolument pas en accouchement et tout ce qui s’en suivait. Tout ce qu’il savait des grossesses, c’était ce qu’il avait pu voir via la vie de ses frères et Amelia. Et encore, pour cette dernière, il n’avait pas été jusqu’à l’assister à l’accouchement, alors ça ne lui apportait pas énormément de connaissances. Il aurait pu en avoir, mais ça n’avait pas été le cas. « Je n'ai pas trop l'habitude de parler de tout ça, c'est assez difficile. » « Tu peux parler avec moi si tu veux. Je veux dire, je n’étais pas rassuré à l’idée de venir te parler à toi, mais ça m’a fait du bien. Je ferai de mon mieux en retour. Aucun jugement, promis. » Il fit une petite moue rassurante à la jeune femme. Il pouvait voir qu’elle n’était vraiment pas rassurée, elle ne faisait que jouer nerveusement avec ses mains. C’était toujours compliqué de parler de choses qui nous tenaient à coeur, surtout qu’elle ne connaissait presque pas Ezra. Et pourtant, avec cette conversation, le jeune homme avait l’impression qu’ils s’étaient rapprochés, qu’une confiance s’installait sans qu’ils ne s’en rendent vraiment comptes entre eux. Joanne finit par réussir à se laisser aller, et elle se mit à parler. Ezra restait là, calme, à l’écouter parler. « Peu de temps après mon divorce, j'ai fait une fausse-couche, et une détresse respiratoire. Un petit défaut génétique qui n'a pas rendu l'embryon viable et qui me fait des misères. J'ai déjà du avorter aussi une fois à cause de ça. Après quoi, je n'y croyais plus trop, de tomber enceinte. Ne sois pas surpris si Jamie et moi l'appelons notre petit miracle, parce que c'était inespéré. » Ce fut au tour d’Ezra de se sentir gêné. Il ne s’avait que Joanne allait lui parler de choses personnelles, mais il se rendait comptes qu’il était idiot de ne même pas savoir qu’elle avait déjà été mariée. Après tout, pour lui, c’était Jamie et rien d’autre mais son avis était biaisé par le fait que le jeune homme soit son cousin, alors forcément c’était plus logique pour lui d’imaginer quelqu’un de sa famille au bras de Joanne plutôt qu’un autre. Un silence s’installa entre les deux jeunes gens. Ezra ne savait que dire après de telles paroles, il avait peur de dire quelque-chose de travers, de blesser la jeune femme ne ne choisissant pas les bons mots. Alors il préféra se taire et laisser Joanne reprendre le dialogue si elle le souhaitait. « Et disons que l'accouchement peut être assez risqué, étant donné que le travail de la respiration a son importance. Et tout le reste m'angoisse, aussi, quand j'y pense. Jamie est toujours très optimiste, et l'exprime beaucoup, mais je pense qu'il a tout aussi peur que moi, dans le fond, même si… » « Même si rien du tout, tout se passera pour le mieux, je le sens. Vous aurez un des plus beaux bébés du monde qui ira tout à fait bien, et toi aussi tu iras bien. D’accord ? » Il avait parlé d’une voix douce et rassurante, il voyait que Joanne se projetait déjà beaucoup trop et s’inquiétait beaucoup trop à l’avance. Ce n’était pas le moment. Il manquerait plus qu’il soit obligé de l’emmener en urgence à l’hôpital parce-qu’elle s’inquiétait trop et que son accouchement se déclenchait. Elle pouvait se livrer, mais il ne fallait pas que ça mette sa grossesse en danger. Elle était beaucoup trop porche du terme pour prendre de tels risques. Alors, pour alléger l’atmosphère, Ezra lui proposa d’aller se balader. Quelque-chose de simple, bien sûr, mais qui leur ferait du bien. « J'adorerais me promener, ça ne peut que me faire du bien de prendre un peu d'air. Il y a un parc, ou même la plage, qui n'est pas trop loin. » Ezra sourit, heureux qu’elle accepte son idée. Joanne commença à se relever du canapé, et voyant qu’elle peinait légèrement, Ezra vint l’aider pour se mettre debout. C’était vrai qu’avec un centre d’équilibre mis à mal de la sorte, ça ne devait pas être très pratique dans la vie de tous les jours de rester debout sans perdre l’équilibre. Le jeune femme ramera les restes de leur goûter improvisé dans la cuisine, et à peine une dizaine de minutes plus tard ils étaient dehors, accompagnés des deux chiens. D’eux quatre, c’étaient sûrement eux les plus contents de cette promenade. Ces bêtes là étaient toujours pleine d’énergie à revendre. « Ca me fait plaisir que tu sois venu. » « C’est plutôt moi qui devrait te remercier, tu sais. Tu aurais largement pu me claquer la porte au nez tout à l’heure, je suis arrivé comme un cheveu sur la soupe. » « Ca change de la routine. Et j'avoue que je n'aurais jamais osé vous approcher, tous. Vous m'impressionnez beaucoup trop. » Joanne rit nerveusement, et Ezra lui plutôt de bon coeur. Il ne pouvait qu’être d’accord avec la jeune femme. Combien de fois il avait entendu cette phrase ! Toutes les personnes qui tentaient de se raccrocher à leur famille passaient par un moment de peur complète. Affronter autan de frères et soeur d’un coup, c’était compliqué pour n’importe quelle personne. Pour les compagnons, c’était aussi le moment d’être aimé par la fratrie, ce qui s’avérait souvent compliqué car les jeunes Beauregard possédaient tous leur caractère, et bien trempés. « Je m’excuse alors de notre part à tous. Et on a pas été correctes, tu me dira, on est pas assez venus vers toi alors qu’on voit Jamie régulièrement quand même. Pour un nouveau cousin, je veux dire. On a tous eux notre temps d’ajuster à ce nouveau tableau familiale, et ça doit être encore plus compliqué pour toi qui est une pièce rapportée, si tu m’autorises ce terme là. » Il ramassa un bâton qui trainait sur le bord de la route pour le lancer plus au loin pour que les chiens puissent courir un peu, portant toujours une oreille très attentive à Joanne. « Mais c'est agréable d'avoir un peu de compagnie. Jamie est particulièrement pris en ce moment, maintenant que son émission radio passe en national. C'est ce dont il avait toujours rêvé, de repasser dans les studios. Il n'en pouvait plus du bureau et de la paperasse. Je l'avais encouragé à ce qu'il refasse quelque chose qu'il aime et qui lui manquait. Il est beaucoup plus épanoui, depuis. » « Il m’en avait touché deux mots en effet, rapidement, au nouvel an. Mais, Joanne… » Il avait entendu cette espèce de touche de regrets dans sa voix à elle. Même s’il ne doutait pas qu’elle le supportait dans ce renouveau professionnel, il sentait qu’il y avait quelque-chose de plus derrière ça. « Je sais que je n’ai pas à me mêler des affaires qui ne me regardent pas, est-ce que ça te permet d’être plus épanouie, toi ? » Il savait à quel point le boulot dans la vie, c’était important. Mais lorsque ce dernier devenait trop important, multitudes de choses pouvaient changer par la suite dans la vie personnelle. Un boulot pouvait changer un homme, et il n’avait pas envie que Jamie change à cause de ça, il n’avait pas envie que Joanne en pâtisse. L’intimité d’un couple ne devrait jamais pâtir des jobs de l’un ou de l’autre des protagonistes.
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
Elle ne savait pas vraiment quelle mouche l'avait piqué pour que Joanne en vienne à parler de ses problèmes de santé à quelqu'un qu'elle connaissait à peine. Elle avait tellement eu de mal à en parler à Jamie au début de leur relation, elle en avait honte. Peut-être que Joanne s'était enfin un peu plus ouverte, ou peut-être qu'Ezra lui inspirait confiance. Ou peut-être qu'elle en avait besoin d'en parler parce qu'elle n'avait plus personne à qui véritablement se confier et dire tout ce qu'elle avait sur le coeur - et dieu savait à quel point elle aurait besoin d'évacuer certaines choses. L'optimisme devait être quelque chose de génétique, car Ezra disposait de cette même qualité que Jamie. Ce dernier connaissait les risques et les craintes de sa belle, mais il ne baissait jamais les bras. Ezra semblait être de la même trempe que lui. Joanne lui sourit amicalement, sans en dire plus. Tant mieux pour elle s'il ne se posait pas plus de questions sur le couple qu'elle formait avec Jamie. Car rien n'était rose ces derniers temps. Ils avaient ensuite commencé leur promenade en compagnie des chiens. "Ce n'est pas trop mon genre, de claquer la porte au nez de quelqu'un." dit-elle en riant un peu. Joanne avait toujours su accueillir quelqu'un, et se débrouillait pour que ce soit le cas même si le moment était inopportun. Les autres d'abord. "Et pas comme un cheveu sur la soupe non plus. Je ne faisais rien de particulier, je ne cherche qu'à faire passer le temps. Difficile de réussir à perturber ce genre d'activités." ajouta-t-elle, d'une note un peu plus comique. Ezra trouvait que sa famille n'avait pas été correcte envers elle, et son intégration. Il était vrai qu'ils ne s'étaient que quelques fois, cela se comptait sur les doigts d'une main. Joanne ne leur en tenait pas rigueur non plus, elle n'était pas non plus venue vers eux et ne cherchait pas forcément à se faire bien connaître d'eux. Se faire juger pour savoir si elle était suffisamment bien pour Jamie était quelque chose qui l'angoissait beaucoup. Déjà qu'elle n'avait pas une haute estime d'elle-même et un cruel manque de confiance en soi, ce genre de situation n'aurait fait qu'empirer son cas. "Même de base, je ne vais pas vraiment vers les personnes spontanément. Alors devoir se rapprocher d'une si grande famille et s'y faire accepter est loin d'être une tâche facile pour moi." Joanne savait très bien se faire discrète, elle avait horreur de s'imposer ou sembler être un fardeau pour qui que ce soit. "Peut-être que je ne me rapproche pas tant que ça parce que je ne veux être celle qui fait de trop." dit-elle en haussant les épaules. Faire partie de la famille sans vraiment l'être, un sentiment bien peu plaisant. Ils en vinrent à parler du travail de Jamie et de ses nouveaux impératifs. Apparemment, il en avait parlé un peu à Ezra lors de la fête du Nouvel An. Il finit par lui poser une question qui la prit totalement de court. La jeune femme resta longuement muette avant de pouvoir articuler quoi que ce soit. "La question ne se pose pas vraiment." dit-elle en haussant ses épaules. A ses yeux, le bonheur de Jamie était le plus important, elle ne se souciait pas vraiment de son propre ressenti, bien qu'elle était très loin d'être la femme la plus heureuse qui soit ces derniers temps. "Depuis qu'on se connaît, je savais qu'il a un travail particulièrement prenant. Qu'il partait tôt pour rentrer tard le soir. Il a réussi à passer à mi-temps au bureau, mais maintenant que son émission est passée en nationale et qu'il ait un gain certain de popularité, ça revient à peu de choses près aux mêmes." Jamie restait invité à de multiples soirées ou galas auxquels sa fiancée ne se rendait pas. Ce n'était pas volontaire de sa part, mais Joanne fuyait la question qu'avait posé son interlocuteur comme la peste. "Il ne voit jamais le temps passer." ajouta-t-elle avec un sourire, ceci étant la preuve que ce qu'il faisait lui plaisait vraiment. Pas à un seul moment elle se mit à penser à elle, ça ne lui effleurait même pas l'esprit. Mais on ne pouvait pas dire que le travail de Jamie lui permettait d'être plus épanouie elle. Juste qu'elle était heureuse pour lui, sincèrement, mais ça n'allait pas plus loin que ça.
crackle bones
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
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EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« Ce n'est pas trop mon genre, de claquer la porte au nez de quelqu’un. Et pas comme un cheveu sur la soupe non plus. Je ne faisais rien de particulier, je ne cherche qu'à faire passer le temps. Difficile de réussir à perturber ce genre d’activités. » Ezra eut un petit sourire, rassuré. Au moins, il était maintenant sûr qu’il n’avait pas dérangé la jeune femme, et pouvait avancer la conscience plus légère. Ils en vinrent à parler de la famille d’Ezra et de la façon dont ils avaient accueilli Joanne parmi eux. Le jeune homme était catégorique, ils n’avaient pas correctement fait la chose, ils auraient du être plus avenant avec elle. « Même de base, je ne vais pas vraiment vers les personnes spontanément. Alors devoir se rapprocher d'une si grande famille et s'y faire accepter est loin d'être une tâche facile pour moi. Peut-être que je ne me rapproche pas tant que ça parce que je ne veux être celle qui fait de trop. » Ezra tourna la tête vers Joanne, faisant une mine à la fois étonnée et amusée. « Celle qui fait de trop ? Tu n’as pas à t’en faire Joanne, personne ne te voit et ne te verra comme ça chez nous. Faut vraiment pas t’en faire pour ça. » Il termina sa phrase en ayant un sourire amicale collé sur le visage. Comment pourrait-elle être celle de trop si elle était celle qui rendait heureuse leur cousin ? Ca n’avait pas de sens, et Ezra espérait que Joanne comprendrait ça. Si elle avait été celle qui aurait fait souffrir Jamie, Ezra le premier aurait peut-être eu une vision différente de la jeune femme, mais ce n’était pas le cas. Alors, elle n’avait aucune raison valable de s’en faire. Le sentiment qu’Ezra ressentait, celui que al jeune femme n’avait pas réellement confiance en elle, se renforça lorsqu’ils abordèrent le sujet du travail de Jamie. Alors qu’Ezra lui demandait si le fait que Jamie ait de nouveau un job important fasse que Joanne soit épanouie à son tour, la jeune femme resta pendant un moment sans répondre. Ezra savait qu’il venait de poser une question délicate, mais surtout une question très personnelle. Il aurait pu ne pas la poser, mais vu le temps que Joanne mit avant de répondre, il vit bien que cette question posait soucis. « La question ne se pose pas vraiment. Depuis qu'on se connaît, je savais qu'il a un travail particulièrement prenant. Qu'il partait tôt pour rentrer tard le soir. Il a réussi à passer à mi-temps au bureau, mais maintenant que son émission est passée en nationale et qu'il ait un gain certain de popularité, ça revient à peu de choses près aux mêmes. Il ne voit jamais le temps passer. » La réponse de Joanne montrait très clairement, sans l’ombre d’un doute, qu’elle ne pensait qu’au bonheur de Jamie, laissant le sien de côté. Elle lui avait répondu comme si elle lisait un texte appris ou diffusé sur un prompteur, et qu’elle ne laissait pas réellement place à ses sentiments à elle. Comme si elle voulait éviter de se rappeler que Jamie n’était pas là, quand il était au travail. Car c’était très clairement ce qu’il devait se passer. S’il avait plus de temps à prendre pour le travail, c’était du temps où il n’était pas chez lui. Et quand Ezra demandait à Joanne si ça lui convenait, elle se contentait de dire que Jamie ne voyait pas le temps passer. Ave un petit sourire. Ezra soupira alors, venant se mettre devant Joanne, l’interrompant dans sa marche. Il la regardait dans les yeux, le regard inquiet. « Tu évites la question. Et la façon dont tu réponds… Je suis désolé, c’est plus fort que moi. Je peux pas ne pas me mêler. Et en plus, je suis têtu, trait de caractère héréditaire chez les Beauregard. » Il eut un petit rire qui ne dura guère longtemps, il n’était pas là pour parler de sa génétique mais plutôt de la situation de Joanne. « Tout à l’heure, tu as su pointer les éléments qui n’allaient pas dans mon histoire, laisses moi en faire de même, s’il te plait. » Il parlait à la jeune femme d’une voix douce et qui se voulait rassurant, laissant un petit instant de flottement pour voir si elle allait lui dire directement que non, elle ne voulait pas, ou si elle allait le laisser continuer. Elle ne dit rien et Ezra prit ça pour une permission et reprit donc la parole. « Tu ne peux pas dire que la question ne se pose pas. Le fait qu’il ait ce job maintenant te nuit à n’en pas douter. Tu lui en as parlé ? Du fait que son absence te peine autant ? » Ezra ne savait pas à quel moment il prenait autant au sérieux le bonheur et le bien-être de Joanne alors qu’il ne l’avait réellement approché et parlé pour que la première fois que la journée même. Mais c’était comme si il sentait qu’il devait faire quelque-chose pour elle, car il y avait très nettement quelque-chose qui n’allait pas pour elle.
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
Ezra se posta juste devant elle, afin qu'elle arrête sa marche. La réponse ne lui avait pas satisfait, apparemment. La jeune femme était assez douée pour répondre à côté de la plaque lorsque la question la dérangeait ou ne portait que sur elle. Ezra s'en était bien rendu compte. Il se sentait obligé d'en savoir plus sur la vie de couple en Jamie et Joanne, de s'en mêler parce que l'un des deux protagoniste n'était pas heureux. Il cherchait certainement aussi à l'aider en retour, à trouver où était le problème et peut-être l'aider à trouver des solutions qui puisse convenir à tout le monde. Joanne resta longuement muette, les yeux rivés sur lui, mais le regard vide. Elle se demandait si c'était une bonne idée de se confier à lui, de faire part de la vie qu'elle vivait depuis plusieurs semaines et qui ne ressemblait en rien à une vie de couple. Il ne voudrait certainement pas savoir tout ça. Et pourtant, il restait bien là en face d'elle, sans bouger tant qu'il n'aurait pas de réponse de sa part. Un truc de famille, ça aussi, certainement. "Ezra, je..." Elle soupira et baissa les yeux, se demandant toujours si c'était une bonne idée de se confier à lui. "Depuis qu'on se connait, il terminait déjà tard le soir, c'est quelque chose que je sais depuis le début. Et lorsque nous avions appris que j'étais enceinte, et qu'il voulait aussi avoir plus de temps pour lui, pour peindre et exposer ses toiles, je lui ai proposé qu'il passe à mi-temps, qu'il retrouve une personne pour l'aider dans tout ce qui est administratif pour qu'il puisse faire des choses qui l'aiment. Et puis finalement, le mi-temps restait un temps plein, peut-être même plus que ça." expliqua-t-elle, tournant une nouvelle fois autour du pot. Joanne ne savait même pas pourquoi elle avait autant de facilités à se confier à Ezra, chose qui avait toujours été extrêmement difficile pour elle. "Et tu sais ce qu'il s'est passé ensuite. Je ne sais pas comment il vous a raconté ça, mais toujours est-il que j'ai rendu la bague de fiançailles parce que j'ai pris peur à cause de... quelqu'un. Et que je l'ai regretté tout de suite et que j'ai fini par le demander en mariage en retour." Des larmes vinrent border ses iris bleus. "Il a accepté, mais depuis que nous sommes rentrés de Sydney..." Elle haussa les épaules. "Nous n'avons rien d'un couple. Il cherche certainement à se venger de ce que j'ai fait, ce que je comprends. Tout ce que j'ai à faire, c'est me taire et me tenir à carreau jusqu'à ce que ça passe, je suppose. Je prépare le dîner pour le soir, parce que je sais qu'il rentre épuisé et tard du travail. Nous mangeons sans trop parler, nous nous couchons. Je ne dors pas très bien, ou parfois, je ne dors pas trop. Il lance souvent ces petits pics me rappelant ce que j'ai fait et que pour le moment, tout ce que je peux faire, c'est me taire. Il était toujours en colère contre moi et ne me le pardonnait toujours. Je ne mérite rien de plus." Les mots coulaient d'eux-mêmes, Joanne n'avait plus vraiment la main mise sur ce qu'elle disait. Le fait était qu'elle n'avait plus personne à qui se confier, ou du moins, tout le monde était assez proche de Jamie. C'était aussi le cas d'Ezra, mais il semblait être le plus enclin à l'écouter que n'importe qui d'autre dernièrement. Joanne essuya rapidement ses joues humides et força un sourire envers son interlocuteur. "Comme je disais, la question ne se pose pas. Parce que je n'ai pas mon mot à dire pour le moment, et je ne sais pas quand je pourrai l'avoir. Alors j'attends, et je fais avec." Elle haussa les épaules. Joanne n'avait pas vraiment d'autres choix. L'on pouvait se demander si elle ne ferait pas mieux de quitter cet homme qui rendait ses dernières semaines de grossesse insupportable. Elle l'aimait, voilà tout. "Mon bonheur n'a pas vraiment d'importance en ce moment."
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Ezra Beauregard
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ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
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RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Joanne avait inévitablement stoppé sa marche, ne pouvait plus avancer, Ezra se tenant maintenant devant elle. Il attendait juste maintenant qu’elle réponde, la regardant attentivement. Il espérait juste qu’il n’avait franchi aucune limite, qu’il n’avait pas été trop loin dans ses propos. Il s’en voudrait si ça avait été le cas, il ne voulait pas blesser Joanne plus qu’elle ne l’était. Il espérait aussi que ses paroles pourraient l’aider, il ne savait pas à quoi, peut-être à se confier à son tour pour aller mieux. Qu’il puisse l’aider, comme elle avait tenté de l’aider lui lorsqu’ils étaient encore à la maison, quelques instants plus tôt. Ils restèrent comme ça, à se regarder, pendant un bon bout de temps. Mais Ezra était patient, et si c’était le temps qu’il fallait à Joanne pour qu’elle trouve les mots et le courage de parler, de se libérer, il attendrait. « Ezra, je… » Elle avait amorcé sa réponse, se taisant rapidement. Elle baissa les yeux, évitant par la même occasion le regard du jeune homme. Mais il ne dit rien, attendant simplement qu’elle continue de parler. « Depuis qu'on se connait, il terminait déjà tard le soir, c'est quelque chose que je sais depuis le début. Et lorsque nous avions appris que j'étais enceinte, et qu'il voulait aussi avoir plus de temps pour lui, pour peindre et exposer ses toiles, je lui ai proposé qu'il passe à mi-temps, qu'il retrouve une personne pour l'aider dans tout ce qui est administratif pour qu'il puisse faire des choses qui l'aiment. Et puis finalement, le mi-temps restait un temps plein, peut-être même plus que ça. Et tu sais ce qu'il s'est passé ensuite. Je ne sais pas comment il vous a raconté ça, mais toujours est-il que j'ai rendu la bague de fiançailles parce que j'ai pris peur à cause de... quelqu'un. Et que je l'ai regretté tout de suite et que j'ai fini par le demander en mariage en retour. l a accepté, mais depuis que nous sommes rentrés de Sydney… Nous n'avons rien d'un couple. Il cherche certainement à se venger de ce que j'ai fait, ce que je comprends. Tout ce que j'ai à faire, c'est me taire et me tenir à carreau jusqu'à ce que ça passe, je suppose. Je prépare le dîner pour le soir, parce que je sais qu'il rentre épuisé et tard du travail. Nous mangeons sans trop parler, nous nous couchons. Je ne dors pas très bien, ou parfois, je ne dors pas trop. Il lance souvent ces petits pics me rappelant ce que j'ai fait et que pour le moment, tout ce que je peux faire, c'est me taire. Il était toujours en colère contre moi et ne me le pardonnait toujours. Je ne mérite rien de plus. » Ezra avait été attentif tout le long du temps où Joanne avait parlé. Elle semblait en avoir gros sur le coeur, et celui d’Ezra se sera en comprenant qu’elle n’était pas heureuse comme elle méritait. Oui, il savait que Jamie l’aimait et qu’elle l’aimait en retour, mais ce qu’ils vivaient comme vie en ce moment ne semblait pas être sain. Ni pour l’un, ni pour l’autre. Ezra soupira lorsque Joanne vint essuyer rapidement les larmes qui avaient coulé sur ses joues. Bien sûr, il se sentait mal que la fait qu’elle se confie à lui de la sorte la fasse pleurer, ce n’était pas ce qu’il avait voulu lorsqu’il lui avait posé ces questions, c’était même loin d’être son but premier. Il voulait juste qu’elle se libère de ce poids qu’elle semblait avoir gardé pour elle même trop longtemps. Et pourtant, malgré les paroles lourdent de sens qu’elle venait de lui confier, Joanne esquissa un sourire. Ezra n’en revenait pas. Elle faisait vraiment passer le bonheur de Jamie, coûte que coûte, avant tout, ça la peinait, mais elle réussissait à trouver le courage de sourire quand même. Elle avait sans aucun doute une force qu’Ezra n’avait peut-être jamais vu auparavant. « Comme je disais, la question ne se pose pas. Parce que je n'ai pas mon mot à dire pour le moment, et je ne sais pas quand je pourrai l'avoir. Alors j'attends, et je fais avec. Mon bonheur n'a pas vraiment d'importance en ce moment. » Le jeune homme ne savait que dire suite à de tels aveux. Il venait d’apprendre des choses sur Joanne et le couple qu’elle formait avec Jamie qu’il n’aurait sûrement jamais appris autrement. Il venait surtout d’être mis au courant de certains pensées de Joanne qu’elle semblait garder au plus profond d’elle depuis longtemps. Toutes les paroles qui lui venaient à l’esprit semblaient être dérisoires face aux dires de Joanne. Alors sur le moment, la seule chose qu’il lui sembla juste de faire et aussi bien qu’on pouvait l’imaginer adaptée à la situation, fut de venir prendre Joanne dans ses bras. Tout simplement. Parce-que la jeune femme semblait avoir besoin de réconfort, et qu’il n’avait pas encore assez fait murir ses paroles, pour être sûr de ne pas dire une connerie. C’était certes peut-être un geste qui ne se serait jamais permis en temps normal, on ne vient pas prendre dans ses bras quelqu’un dont on était pas spécialement proche. Mais dans quelques temps, elle deviendrait officiellement sa cousine par alliance, et c’est la façon dont il aurait réagi avec sa cousine. Il resta alors un bon moment, tenant Joanne dans ses bras, faisant attention par la même occasion à son ventre arrondi. Il se recula au moment où il se sentit prêt à enfin dire quelque-chose - ce qui n’était pas une mince affaire. « Je suis sincèrement désolé pour tout ce qui a pu se passer entre Jamie et toi, Joanne. Je savais que vous aviez eu une période pas joyeuse, mais je n’avais pas imaginé qu’elle t’avait marqué à ce point là. Encore un preuve que j’aurai du venir te rencontrer, la vraie toi, plus tôt. » Il se remit aux côtés de Joanne, lui laissant le champ libre de nouveau. Il se sentait toujours aussi mal de l’avoir mis au pied du mur de la sorte, en quelques sortes. « Mais je pense que tu te voiles la face en disant que ton bonheur n’importe pas. Si Jamie t’aime vraiment, s’il t’aime autant qu’il peut prétendre, il finira par comprendre. Il finira par accepter que tu ne peux pas tout le temps être d’accord avec lui. Et que tu as été envers lui aussi clémente qu’on peut l’être. Mais ne restes pas comme ça à te taire, Joanne, ça te tue de l’intérieur. » Il ne savait pas si ses paroles allaient vraiment être utiles. Après tout, une bonne partie du mal semblait avoir déjà été faite. Mais il était intimement persuadé que Joanne ne pouvait pas rester les bras croisés de la sorte. Elle allait finir s’éteindre de l’intérieur, alors que tout en elle semblait être gentillesse et lumière. Ce n’était pas juste, aux yeux d’Ezra. Tous les couples avaient leurs problèmes et leurs différents, sur ce point là il était bien placé pour savoir, mais une relation n’est bonne et ne doit être maintenue que si elle apporte quelque-chose qui tire vers le haut, or Joanne semblait être bas, très bas, en ce moment même. Ezra finit par faire un petit geste de la main, pour demander silencieusement à Joanne si elle voulait continuer de marcher. Elle avait surement besoin d’air - paradoxalement au fait qu’ils soient déjà dehors -, alors Ezra ne dit plus rien, laissant le temps à Joanne dont elle avait besoin. Il ne lui en voudrait d’ailleurs pas si elle lui disait qu’elle voulait rentrer, et seule. Il venait de la secouer comme pas deux et semblerait légitime qu’elle veuille se retrouver sans lui maintenant. Il avait dépassé les limites, il en était pleinement conscient, et espérait que Joanne n’allait pas trop lui en vouloir de l’avoir fait.
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
Ca y est, tout avait été dit. Joanne ne savait pas vraiment à quoi s'attendre comme réaction de la part de son cousin par alliance, toutes les réactions étaient possibles. Le déni, la colère, la moquerie, l'ignorance. Elle ne préférait pas avoir d'attente comme ça elle n'aurait pas de déception. Elle était un peu déconfite d'avoir lâché la bombe là à un membre de la famille de Jamie, mais elle ne savait plus vraiment à qui se confier. Ezra resta longuement muet et la seule chose qu'il finit par faire était de l'enlacer, la prendre dans ses bras. Cela faisait même longtemps que la future maman n'ait eu pareil geste d'affection de la part de quelqu'un. En premier lieu, elle ne savait pas comment réagir. Mais elle réalisa finalement qu'un peu de chaleur humaine lui faisait le plus grand bien. Joanne finit par poser ses mains sur son dos, et fermer un peu les yeux. Cela ne pouvait que lui faire un peu de bien. "Tu n'as pas à t'excuser, ce n'est pas de ta faute." dit-elle tout doucement, en haussant les épaules. "La relation entre Jamie et moi n'a jamais été simple. Sauf que tout est dans l'extrême. Nous nous aimons éperdument, en toute déraison, du coup, forcément, les tensions qu'il peut y avoir sont tout aussi intenses. Et nous sommes dans l'une de ces mauvaises périodes, mais je ne sais pas quand ça finira." Elle sourit tristement. "Ce n'est pas moi qui décide." Ezra regrettait de ne pas être venu plus tôt vers elle, qu'il ait un aperçu de comment Joanne était lorsqu'elle est heureuse. "Tu as une partie de la vraie moi, juste devant toi."dit-elle d'un air neutre, haussant à nouveau les épaules. Selon lui, Joanne ne devrait plus se murer dans ses songes comme elle savait si bien le faire. Mais elle ne voyait pas d'autres solutions que ça jusqu'à ce que Jamie lui donne le feu vert. Ca la tuait de l'intérieur. Il avait raison, sur ce point là. "Je n'ai pas vraiment d'autres choix." Et elle n'avait plus quelqu'un de très proche qui la connaissait par coeur et qui resterait toujours de son côté. Sophia était sa meilleure amie, mais elle était partie. "Tout ce que j'ai à faire, c'est attendre." ajouta-t-elle en haussant les épaules. "Attendre qu'il me pardonne." Attendre que l'air soit moins lours, attendre l'accouchement. Il y avait beaucoup de choses qu'il fallait attendre. Joanne avait toujours été une personne particulièrement patiente. Le parfait opposé de son fiancé, qui était incapable de patiente pour quoi que ce soit. Elle voulait encore continuer à marcher un peu, avec quelqu'un avec qui elle pouvait un petit peu parler. Elle semblait être vidée à l'extérieur, éteinte, mais le fait d'avoir pu un peu évacuer ses idées noires lui avait déjà enlevé une partie du poids qu'elle avait sur ses épaules et son coeur. Ils continuaient de marcher, et spontanément, Joanne le guida jusqu'à la plage. Ce n'était qu'à une dizaine de minutes de marche avec elle, et on sentait loin de tout lorsque l'on y était. Joanne invita Ezra à s'asseoir à côté d'elle, sur le sable. Son regard se perdait facilement à l'horizon, songeuse pendant de longues minutes. "Tu sais, ça fait des mois que je n'ai plus vraiment quelqu'un à qui me confier. Lorsque l'on est obligé de resté enfermer chez soi parce que l'on a une grossesse à risque fait un peu oublier aux autres que l'on existe. Au premier mois de ma grossesse, ma meilleure amie est partie parce qu'elle a eu des soucis et ne trouvait plus sa place ici. Mon frère est reparti aux Etats-Unis parce qu'il se plaisait bien plus là-bas et je n'ai pas de nouvelles de ma soeur. Mes parents restent bien présents, ils sont surexcités à l'idée d'avoir un petit-fils." dit-elle avec un léger sourire, en pensant à eux. "Ils ont même acheté un appartement sur Brisbane, je pense qu'ils vont finir par rester ici la majeure partie de l'année, ils ne voudront pas manquer une occasion de voir le bébé." Ses parents s'étaient lancés dans de nombreux projets pour leur petit-fils. "Mais je dois avouer que je n'ai pas vraiment la chance d'avoir une famille aussi soudée que la tienne. Nous l'étions, avant, et quand mon frère s'est décidé de partir à l'autre bout du monde, ce n'était plus vraiment pareil. Il avait coupé les ponts." Elle haussa les épaules. C'est la vie, comme on dit. Joanne faisait glisser ses doigts dans le sable, elle ne appréciait beaucoup le contact. "J'ai des journées entières à refaire un peu le point sur ma vie, sur ce que j'ai ou ce que je n'ai pas. Ce qui a été gagné et perdu. Les réussites, les échecs. Avec tous les remords et les regrets qui vont avec. Et on peut faire ce que l'on veut, ça finit par ronger, parce qu'il n'y a plus personne pour arrêter le désastre. Je sais que je me fais tout le temps des idée, qu'il me suffisse d'un détail pour que j'en fasse une montagne et que je me construise un scénario dans ma tête." Elle avait à nouveau les larmes aux yeux. La première chose qui lui vint à l'esprit était si Jamie allait voir ailleurs. S'il allait revoir cette Nyx, ou même Hannah, ou quelqu'un d'autre. Il avait bien couché avec deux femmes différentes lorsqu'ils étaient séparés, il était probable qu'il continue sur sa lancée. "Et ce ne sont jamais de belles choses, jamais. Et que lorsque j'essaie d'en parler, je n'ai droit qu'à des mais non Joanne, tu n'as pas à t'en faire, ce n'est que ton imagination, et ce n'est pas la formule qui permette de rassurer." Il y avait ces expressions que l'on disait en pensant bien faire, mais qui étaient particulièrement ravageurs, sans qu'on le veuille vraiment. "Je suis désolée, de parler autant, je ne cherche absolument pas à me faire plaindre ou que l'on ait pitié de moi. C'est juste que... Je n'ai jamais pu en parler à qui que ce soit, de tout ça. Je comprendrais si tu préfères que je me taise parce que ça devient trop lourd pour toi."
crackle bones
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« Tu n'as pas à t'excuser, ce n'est pas de ta faute. La relation entre Jamie et moi n'a jamais été simple. Sauf que tout est dans l'extrême. Nous nous aimons éperdument, en toute déraison, du coup, forcément, les tensions qu'il peut y avoir sont tout aussi intenses. Et nous sommes dans l'une de ces mauvaises périodes, mais je ne sais pas quand ça finira. Ce n'est pas moi qui décide. » Ezra lui fit une petite moue désolée. Il l’était, il aurait aimé pouvoir faire quelque-chose de plus pour pouvoir l’aider, la réconforter, mais aucune solution n’apparaissait viable à ses yeux. « Tu as une partie de la vraie moi, juste devant toi. » « J’ai aussi une partie triste, et cette partie là ne me plait pas. Je veux dire, j’aurai préféré venir et te voir heureuse. » Cette remarque était un peu sortie toute seule, sans qu’il ne la contrôle. C’était le genre de remarque qu’on disait à quelqu’un qu’on connaissait bien, à quelqu’un dont on connaissait les réactions et les pensées. Faite à Joanne de cette façon, elle pourrait être mal prise. Mais tant pis, au moins il était vrai avec elle. C’était d’ailleurs un peu cette ambiance qui régnait entre eux, le vai. Il était là, presque deux inconnus à dire ce qu’il pensait et ressentait réellement. Et ça faisait du bien des fois, de n’être que soi-même, de pouvoir dire ce qu’on avait sur le coeur. « Je n'ai pas vraiment d'autres choix. Tout ce que j'ai à faire, c'est attendre. Attendre qu'il me pardonne. » « Il finira par te pardonner. Je ne vois pas pourquoi il ne le ferait pas, il serait même idiot de pas le faire. » Il finit par faire un petit sourire à Joanne. Si Jamie avait été là et qu’il l’avait entendu dire ça, il lui aurait surement fait les gros yeux et fait une remarque, mais Ezra s’en fichait. Car si Jamie avait été là, il l’aurait traité d’idiot tout pareil, car dans le fond il était un peu idiot de ne pas pardonner à sa future femme d’avoir eu un doute et d’avoir eu peur. Un bon nombre de personnes passait par cette phase avant un mariage, même les personnes qui semblaient aussi aimante que Joanne. Les deux jeunes gens finirent par reprendre la marche, et Ezra fut soulager de voir que Joanne n’avait pas eu envie de partir en courant - c’était imagé car à ce stade de sa grossesse elle ne pouvait très clairement pas courir. Il était bien avec là, il se sentait en confiance, et ça faisait du bien. C’était rare en ce moment qu’il puisse se sentir comme ça, il avait l’impression que toutes ses relations partaient dans tous les sens, même celle où il n’avait jamais eu de doute. Ils arrivèrent rapidement à la plage, et Ezra vint s’asseoir aux côtés de Joanne lorsqu’elle se posa sur le sable. Il semblait à Ezra qu’il n’était pas venu là depuis des lustres. L’odeur du sel et le bruit des vagues lui avaient manqué. Pendant quelques instants, il ferma les yeux, profitant de cette ambiance particulière qu’on ne pouvait trouver qu’à la plage. Ils avaient de la chance, les vacanciers semblaient avoir commencé à disparaitre, ils pouvaient alors profiter d’un calme qui était rare sur les plages de Brisbane en été. Les vacances touchaient à leurs fins, il fallait dire. C’est la voix de Joanne qui sortit Ezra de cette bulle dans laquelle il avait commencé à se glisser. « Tu sais, ça fait des mois que je n'ai plus vraiment quelqu'un à qui me confier. Lorsque l'on est obligé de resté enfermer chez soi parce que l'on a une grossesse à risque fait un peu oublier aux autres que l'on existe. Au premier mois de ma grossesse, ma meilleure amie est partie parce qu'elle a eu des soucis et ne trouvait plus sa place ici. Mon frère est reparti aux Etats-Unis parce qu'il se plaisait bien plus là-bas et je n'ai pas de nouvelles de ma soeur. Mes parents restent bien présents, ils sont surexcités à l'idée d'avoir un petit-fils. Ils ont même acheté un appartement sur Brisbane, je pense qu'ils vont finir par rester ici la majeure partie de l'année, ils ne voudront pas manquer une occasion de voir le bébé. » « Ah oui, Sophia… Je me rappelle bien qu’elle est partie oui, notre dernier échange n’avait pas été très… Sympathique, si je peux dire. Mais c’est bien si tes parents sont dans le coin. Le petit risque d’être gâté avec eux, surtout s’ils restent une bonne partie de l’année sur Brisbane pour le voir. » Sophia… Non, Ezra n’était pas prêt d’oublier cette femme, c’était sûr, et il avait un peu oublier il devait l’avouer qu’elle et Joanne étaient liées. Le monde était petit, c’était fou à voir. Il ne s’était d’ailleurs pas attendu à entendre parler d’elle de si tôt, c’était une sensation étrange que de prononcer son prénom de nouveau. « Mais je dois avouer que je n'ai pas vraiment la chance d'avoir une famille aussi soudée que la tienne. Nous l'étions, avant, et quand mon frère s'est décidé de partir à l'autre bout du monde, ce n'était plus vraiment pareil. Il avait coupé les ponts. » « La famille… Une chose bien complexe en même temps. Mais ton frère reste ton frère, même à l’autre bout de la planète, je suis sûr que tu comptes pour lui. Il est au courant qu’il va devenir tonton dans peu de temps ? Peut-être que ça pourrait vous permettre de renouer, lui et toi. Regardes, les enfants de la famille, c’est peut-être le seul sujet sur lequel s’entendant à peu près Thomas et Danny. Des miracles arrivent parfois. » Il eut un petit rire. Lorsqu’il voyait son frère et sa soeur ensemble, parfois, il ne pouvait s’empêcher de rire. Ils ne se supportaient absolument pas et ne cessaient d’avoir envie de se taper dessus dès qu’ils se voyaient. Pourtant, quand ils étaient réunis pour les repas de famille, ils arrivaient au final à faire tous les deux de efforts pour que le reste de la famille passe un bon moment. Et entre autre lorsqu’on abordait les naissances à venir, ils arrivaient à presque se mettre d’accord. Un miracle, donc. « J'ai des journées entières à refaire un peu le point sur ma vie, sur ce que j'ai ou ce que je n'ai pas. Ce qui a été gagné et perdu. Les réussites, les échecs. Avec tous les remords et les regrets qui vont avec. Et on peut faire ce que l'on veut, ça finit par ronger, parce qu'il n'y a plus personne pour arrêter le désastre. Je sais que je me fais tout le temps des idée, qu'il me suffisse d'un détail pour que j'en fasse une montagne et que je me construise un scénario dans ma tête. Et ce ne sont jamais de belles choses, jamais. Et que lorsque j'essaie d'en parler, je n'ai droit qu'à des mais non Joanne, tu n'as pas à t'en faire, ce n'est que ton imagination, et ce n'est pas la formule qui permette de rassurer. » Ezra baissa alors le regard vers le sable. Il ne se permettrait pas, après ce qu’elle venait de dire, que c’était surement la vraie raison, qu’elle laissait son imagination s’emporter pour rien. Il ne savait pas l’histoire dont elle parlait, mais s’il y avait bien une chose qu’Ezra avait commencé à comprendre au fil du temps, c’était que les femmes avaient un sixième sens qui marchait du tonnerre et que le contredire ne servait à rien, elles étaient persuadées quoi qu’il puisse arriver. « Je suis désolée, de parler autant, je ne cherche absolument pas à me faire plaindre ou que l'on ait pitié de moi. C'est juste que... Je n'ai jamais pu en parler à qui que ce soit, de tout ça. Je comprendrais si tu préfères que je me taise parce que ça devient trop lourd pour toi. » « Tsssss, arrêtes, je serai déjà parti en courant si j’en avais eu marre. Si ça te fait du bien de pouvoir en parler, je suis content. Et je comprends surtout. Ces derniers temps, je suis un peu à la ramasse de partout aussi, et ça m’a fait du bien de pouvoir parler de mes doutes à quelqu’un. Alors n’hésites pas, si tu as d’autres choses sur le coeur, je serai ravi d’être ton oreille. Même si je ne pense pas être d’une autre grande utilité, je sais écouter, c’est déjà ça. » Il releva le regard vers la jeune femme, un petit sourire aux lèvres. « Ce sont les docteurs qui t’ont demandé de rester chez toi ou c’est simplement que tu es en arrêt et que tu ne sors pas de chez toi ? Que je sois sûr de ne pas m’attirer des ennuis en t’ayant proposé une balade. » Ezra fit une petite grimace avant d’avoir un petit rire. Un des deux chiens vint ensuite vers eux, secouant ses poils mouillés et les arrosant au passage, ce qui accentua le rire d’Ezra. « Woooh, doucement bonhomme, doucement ! » Il passa une main dans ses cheveux pour enlever les grains de sable qui venaient de s’y coller.
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
Ce n'était pas très facile d'entendre ce qu'Ezra venait de dire. Qu'il aurait préféré voir la Joanne heureuse et épanouie, et pas celle qu'il avait en face de lui à ce moment là. Une Joanne bien malheureuse et isolée, et qui ne pouvait plus faire grand chose de ses journées. Un peu honteuse, elle baissa la tête comme si c'était une enfant que l'on était en train de disputer. Elle ne fit aucun commentaire, le message était bien passé. Mais c'était une très mauvaise menteuse. Elle était incapable de prétendre être heureux, ou faire semblant. Ce n'était pas très compliqué de comprendre que ça n'allait pas, on pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Le plus dur était de lui faire cracher le morceau et de savoir ce qui la tracassait vraiment. Mais ceci était encore un autre problème. Selon Ezra, il était presque évident que Jamie finirait par lui pardonner, et que tout irait mieux. Il avait raison. Si ça n'allait pas être le cas, il n'aurait pas accéder de se fiancer à nouveau avec elle. Son futur cousin par alliance lui fit un sourire, un de ces rictus qui se voulait optimiste et rassurant. Elle le lui rendit, bien qu'il fut beaucoup moins prononcé que le sien. Ce n'était pas à elle de décider quand le pardon allait lui être accordé. Désormais assis sur le sable, Joanne finit par se confier à lui, mettant en avant la solitude qu'elle ressentait depuis ces derniers mois. Elle avait mentionné Sophia, et il disait avoir déjà fait sa connaissance, qui n'avait pas été apparemment des plus agréables. "Mon frère reste mon frère, certes, mais il était tout de même parti aux Etats-Unis pendant près de dix ans, il n'est pas venu à mon mariage, et n'était pas là pour mon divorce. Il est revenu, il est resté peut-être quelques mois, et il est reparti. Il sait que je suis enceinte oui, il est tout de même reparti avant sa naissance." dit-elle en baissant la tête. "Nous étions beaucoup plus proches que ça, avant. Il me protégeait tout le temps, peut-être un peu trop parfois. Mais il rêvait de voyage et d'aventures. Je n'allais pas l'empêcher de rêver, ce serait bien trop égoïste." Reever était un électron libre, il ne tenait jamais en place. Joanne partageait ensuite ce qu'elle faisait de ses journées à Ezra. Elle pensait et réfléchissait beaucoup trop. Jamie savait parfaitement cela. Joanne finit par s'excuser d'être devenue si bavarde alors qu'initialement, c'était Ezra qui avait appelé à l'aide. "Ca fait du bien, de connaître de nouveau quelqu'un qui est prêt à t'écouter, ça devient un don rare. Du moins, écouter attentivement. Ca faisait longtemps que je n'avais plus autant parlé." avoua-t-elle songeuse. "Merci beaucoup." Elle lui fit un sourire plein de reconnaissance. Ils se connaissaient à peine, et pourtant, ils s'étaient grandement rapprochés en quelques heures à peine. Joanne rit doucement lorsque le jeune homme voulait s'assurer qu'il n'avait pas mal fait en proposant une balade à la jeune femme. "Je suis arrêtée depuis le début de ma grossesse, quasiment." expliqua-t-elle. "Mon médecin se voulait particulièrement prudent vu que je n'ai pas forcément une santé de fer. Depuis le début, je n'étais pas en grande forme. J'étais constamment fatiguée, c'était bien difficile de me sortir du lit. Il ne voulait pas prendre de risque non nécessaire en me faisant continuer à travailler et à provoquer une fausse-couche ou un accouchement prématuré. Je ne suis pas non plus interdite à sortir, mais ça doit resté limité. Ce n'est pas une si petit promenade qui me ferait prendre trop de risques." dit-elle avec un léger rire. "Pas de raison de paniquer pour ça." Elle lui lança un regard complice et d'un coup, Milo arrivait à tout allure vers eux, trempé jusqu'aux os. Les deux chiens adoraient se baigner dans la mer, ils avaient à chaque fois droit à un bain lorsqu'ils rentraient à la maison. "Milo, viens là." dit-elle doucement en tapotant l'endroit dans le sable où il venait de venir. Elle passa ses doigts dans les poils humides du chien. "Ca fait du bien, de prendre un peu l'air. J'aime beaucoup venir ici." Elle regardait l'océan qui s'étalait devant eux. "Tu seras toujours la bienvenue à la maison, Ezra. N'hésite pas à revenir lorsque tu en as envie." Elle l'appréciait. Bien sûr, la journée n'était pas encore finie, mais il lui semblait important de le lui préciser. "Je commence enfin à connaître un peu votre si grande famille." ajouta-t-elle en riant.
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Ezra Beauregard
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ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« Mon frère reste mon frère, certes, mais il était tout de même parti aux Etats-Unis pendant près de dix ans, il n'est pas venu à mon mariage, et n'était pas là pour mon divorce. Il est revenu, il est resté peut-être quelques mois, et il est reparti. Il sait que je suis enceinte oui, il est tout de même reparti avant sa naissance. Nous étions beaucoup plus proches que ça, avant. Il me protégeait tout le temps, peut-être un peu trop parfois. Mais il rêvait de voyage et d'aventures. Je n'allais pas l'empêcher de rêver, ce serait bien trop égoïste. » Ezra eut une petite moue. Les paroles de Joanne faisaient écho à sa propre situation à lui, bien plus qu’il l’aurait pensé. Il soupira légèrement. « Sur ce point là, je ne peux que te comprendre. C’est la même chose avec mes frères et l’armée. Un métier, une passion pour eux. C’était le cas de Ian aussi… Et malheureusement ça lui a coûté la vie… » Ezra se tut progressivement. Evoquer son feu frère avait toujours cet effet là sur lui, il avait l’impression qu’il revivait la même peine à chaque fois, celle qu’il avait perçu pour la première fois le jour où on lui avait appris la mort de son frère. Il ne savait pas comment contourner cette peine pour enfin parler de lui le sourire aux lèvres, comme il l’aurait voulu. Ian n’aurait pas voulu que sa famille soit toujours aussi triste des années, mais Ezra n’y pouvait pas grand chose. « … M’enfin. N’en parlons plus. » Il préféra couper court sur le sujet, pour être sûr de ne pas avoir envie de se mettre à pleurer ou de péter un câble aux côtés de Joanne, ce n’était pas vraiment le moment. « Ca fait du bien, de connaître de nouveau quelqu'un qui est prêt à t'écouter, ça devient un don rare. Du moins, écouter attentivement. Ca faisait longtemps que je n'avais plus autant parlé. Merci beaucoup. » « Je ne suis pas quelqu’un de très bavard sur ce que je ressens d’habitude, alors je peux aussi dire que ça faisait longtemps. Mais avec toi, ça m’a semblé facile, je sais pas, merci à toi aussi. » Il répondit à son sourire par le même que ce dernier. Un sourire sincère. Ezra était le genre de personne à ne pas réellement aimer déballer ses soucis de coeur et de conscience aux autres, parfois il fallait lui tirer les verres du nez pour pouvoir avoir rien qu’une bride d’idée sur comment il pouvait se sentir. Mais avec Joanne il se sentait en confiance, il sentait qu’il pouvait se confier à elle sans craintes. C’était rare pour lui et ça faisait du bien. « Je suis arrêtée depuis le début de ma grossesse, quasiment. Mon médecin se voulait particulièrement prudent vu que je n'ai pas forcément une santé de fer. Depuis le début, je n'étais pas en grande forme. J'étais constamment fatiguée, c'était bien difficile de me sortir du lit. Il ne voulait pas prendre de risque non nécessaire en me faisant continuer à travailler et à provoquer une fausse-couche ou un accouchement prématuré. Je ne suis pas non plus interdite à sortir, mais ça doit resté limité. Ce n'est pas une si petit promenade qui me ferait prendre trop de risques. Pas de raison de paniquer pour ça. » Le jeune homme joignit son rire à celui de Joanne. « Dans le pire des cas, s’il devrait vraiment t’arriver quelque-chose maintenant, je cours vite et j’ai des bras solides, je te sortirai rapidement de là vas. » Ca y était, Ezra était de retour sur les blagues. C’était plutôt un bon indicatif de son état, l’humour. Plus il en faisait, mieux il se portait. Lorsqu’il ne sortait pas une blague de la journée, c’était mauvais signe. C’est à ce moment là qu’un des deux chiens les interrompit. Le rire d’Ezra n’alla que crescendo lorsqu’il se retrouva couvert de sable mouillé. Il aurait pu pester contre le chien pour l’avoir sali, mais il aimait trop ces bêtes pour lui en vouloir. Joanne l’appela d’ailleurs à ses côtés, et Milo obéit aussi rapidement qu’il le put. On pouvait voir qu’une relation s’était réellement installée entre Joanne et Milo, rien que dans sa façon à elle d’agir avec l’animal et ce dernier de lui obéir sans hésiter. Ezra avait toujours admiré les personnes qui arrivaient réellement à instaurer quelque-chose avec leur animaux. Une amitié qui ne flanchait jamais, à coup sûr. « Ca fait du bien, de prendre un peu l'air. J'aime beaucoup venir ici. » Ezra suivit le regard de Joanne et perdit rapidement le sien à contempler l’océan. « La plage était vraiment une bonne idée. Je ne viens pas assez, c’est dommage d’habiter si prêt d’un si beau paysage et de ne pas en profiter. Dommage que j’ai laissé mon appareil photo à la maison aussi. » Il fit une petite moue contrarier, comme un enfant. Il se disait souvent qu’il devrait toujours avoir son appareil avec lui pour pouvoir capturer n’importe quel moment, mais ce n’était pas le genre d’engin léger qu’on pouvait mettre dans une poche d’une veste malheureusement. « Tu seras toujours la bienvenue à la maison, Ezra. N'hésite pas à revenir lorsque tu en as envie. » « C’est gentil Joanne. Et toi, n’hésites pas à m’appeler si tu as besoin de quelque-chose. J’ai l’avantage de pouvoir faire mon planning au garage comme bon me semble, donc il ne faut vraiment pas que t’hésites. » Il tourna la tête vers la jeune femme, lui faisait un doux sourire. La regardant comme ça, les cheveux dans le vent, le regard perdu vers l’océan, il comprenait pourquoi Jamie avait pu tomber amoureux de la jeune femme. « Je commence enfin à connaître un peu votre si grande famille. » Il joignit son rire au sien. « T’inquiètes pas, un jour tu nous connaitras tellement que tu en auras marre de nous. On est vite insupportables quand on nous connait mieux. » Ils étaient des frères et soeurs après tout, toujours à cherche le petit mot qui irait titiller l’autre voire le mettre en pétard, toujours là pour trouver le petit truc qui allait faire que la soirée pouvait dégénérer en bataille de cousins de canapé d’une seconde à l’autre, et Ezra en passait sûrement des plus belles. Mais bon, il aimait la dynamique qui s’était instauré au sein de la famille et ne voudrait pour rien au monde qu’elle ne change. « Au fait, je change complètement de sujet, mais vous avez décidé d’un prénom pour le bout de chou qui va arriver ? » Cette question arrivée un peu de façon inopinée, mais Ezra venait de s’en rendre compte qu’il n’avait encore jamais entendu Jamie citer un prénom pour son futur fils. Et le côté curieux d’Ezra n’était jamais vraiment en veille, il ne pouvait s’empêcher d’un côté de vouloir savoir.
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
C'était étrange de se sentir aussi rapidement à l'aise avec quelqu'un que l'on connaissait à peine. Et c'était d'autant plus perturbant pour Joanne d'avoir eu autant de facilités à se confier à lui, elle avait du mal à en revenir elle-même. Peut-être qu'elle en avait surtout besoin. A passer ses journées isolées à la maison, sans avoir de confidents. Jamie et elle se parlaient à peine lorsqu'il rentrait à la maison, toujours tard le soir. Disons que Joanne n'avait que très peu d'occasion pour parler à qui que ce soit. Et ceux qui la connaissaient savaient à quel point cela était particulièrement destructeur pour elle. Ca n'allait pas non plus jusqu'à la paranoïa, mais la jeune femme s'imaginait facilement des choses selon ce qu'elle voyait, ce qu'on lui disait. Elle avait des journées entières pour se torturer l'esprit en s'inventant des scénarios horribles mettant souvent en doute la solidité de son couple. Dernièrement, elle en était venue à se demander si Jamie n'allait pas voir ailleurs. Après tout, pendant leur séparation, il avait bien couché avec deux femmes différentes, en quoi serait-ce désormais différent ? Cela expliquerait certainement beaucoup de choses. Alors pour se libérer un peu auprès d'Ezra était salvateur pour elle. La jeune femme rit lorsqu'Ezra dit qu'il était prêt à la secourir si jamais elle était sur le point d'accoucher. "Je pense que je serai dans un autre état si c'était le cas." ajouta-t-elle. Milo, trempé jusqu'aux os, obéit immédiatement à la demande de Joanne. Elle n'avait jamais eu à dire ou faire grand chose pour que les chiens lui obéissent, c'était un peu différent lorsqu'il s'agissait de Jamie. Peut-être qu'ils sentaient qu'elle attendait un bébé, qu'il y avait là sous son ventre un petit être qui allait bientôt voir le jour. Elle trouvait juste que ces deux animaux se comportaient différemment depuis le début de sa grossesse. Ils étaient beaucoup plus tendres et attentifs avec elle. Milo restait alors calme auprès, la langue pendante et les oreilles redressés en voyant Ben arriver également. "J'aime beaucoup venir ici. C'est toujours calme en semaine, et les chiens peuvent se défouler, à défaut de ne pas pouvoir leur faire une grande promenade." C'était l'une des choses qui lui manquaient aussi, pouvoir se promener des heures dans le parc ou en ville avec les chiens. "Eh bien, la prochaine fois que tu auras envie de venir ici avec ton appareil, viens faire un détour à la maison pour boire quelque chose." Elle lui sourit amicalement. Ezra serait toujours la bienvenue, c'était évident. Il lui rendit la pareille, lui faisant comprendre que son planning était flexible et qu'il pouvait être là dès qu'elle en avait besoin. "Je pense qu'il faudra que vous alliez vraiment très loin pour que je finisse par en avoir assez." répondit-elle alors, amusée. Joanne avait un sacré seuil de tolérance, il fallait vraiment le vouloir pour l'atteindre. Les Beauregard semblait être une famille très soudée, malgré les nombreuses chamailleries. Elle les admirait pour ça, et, même si le courant était très bien passé avec Ezra, rien ne garantissait qu'elle puisse s'y intégrer. Ca n'allait pas être facile de toute façon. "Nous avons quelques prénoms sur lesquels nous sommes d'accord. Nous sommes le genre de personnes qui sont persuadés qu'ils trouveront le bon prénom la minute après que le bébé soit né. C'est loin d'être une tâche évidente." lui confia-t-elle, en riant. "Mais je n'en dirai pas plus, tu le sauras en même temps que tout le monde." Joanne commençait à avoir mal au dos. Elle en avait assez d'être épuisée pour un rien, c'en était lassant. "Je pense que je vais rentrer, mon dos commence à me faire quelques misères." Sans qu'elle ne demande quoi que ce soit, Ezra l'aida à se relever. Elle essuya rapidement tout le sable qui se trouvait sur elle. "Mais on peut faire la route ensemble jusqu'à chez moi, si tu veux. Je ne sais pas si ça te fait un gros détour ou pas." S'il préférait rentrer de son côté, elle comprendrait, elle ne voulait pas le retarder pour quoi que ce soit.
crackle bones
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« Nous avons quelques prénoms sur lesquels nous sommes d'accord. Nous sommes le genre de personnes qui sont persuadés qu'ils trouveront le bon prénom la minute après que le bébé soit né. C'est loin d'être une tâche évidente. Mais je n'en dirai pas plus, tu le sauras en même temps que tout le monde. » Ezra fit un semblant demie vexée, avant d’avoir un petit rire. « Et moi qui pensait obtenir un détail croustillant, tant pis pour moi ! J’espère juste que vous n’allez pas lui donner un prénom qui lui vaudra des surnoms limites, surtout que j’en suis le roi. » Ezra eut un petit rire. Il était vrai que quand ils étaient petits, il passait son temps à trouver de nouveaux surnoms pour sa petite soeur juste pour la voir râler contre lui - chose qui le faisait rire d’avantage à l’époque lorsqu’elle le faisait. Il avait donc gardé cette habitude stupide, quand il était en forme, de donner des surnoms débiles aux gens qu’il aimait bien. « Je pense que je vais rentrer, mon dos commence à me faire quelques misères. » « Oh oui, pas de soucis. » Comme un réflexe, Ezra se leva rapidement du sable pour pouvoir venir aider Joanne à se lever à son tour. Il était à ses côtés alors il était hors de question qu’elle ne fasse un effort qui pourrait être évité. Elle portait un enfant, c’était déjà assez courageux comme semer risqué. « Mais on peut faire la route ensemble jusqu'à chez moi, si tu veux. Je ne sais pas si ça te fait un gros détour ou pas. » Ils étaient tous les deux maintenant debout, Ezra se rendant comptes que le temps s’était nettement rafraichit depuis qu’ils étaient partis. Il ne savait même pas depuis combien de temps ils étaient assis là. Il vint donc prendre la veste qu’il avait sur les épaules et il la posa sur celles de Joanne. « Je te raccompagne, ma voiture est garée devant chez vous de toutes façons. Mais surtout, je ne te laisse pas rentrer seule, s’il t’arrives quelque-chose je ne me pardonnerai pas après. » Il lui fit un petit sourire et ils prirent rapidement le chemin pour rentrer. Ils continuèrent de parler sur le chemin, de banalités de la vie et une fois de plus Ezra ne vit pas le temps passer. Il avait l’impression qu’ils avaient à peine marché quelques minutes qu’ils étaient déjà rendus. « Maintenant que je sais que tu es bien rentrée, je vais te laisse te reposer. Encore merci, Joanne. Franchement. » Ezra sourit à la jeune femme avant de venir lui faire une bise sur la joue. Il était sincère dans ses paroles, il avait réellement apprécié le moment qu’ils venaient de passer tous les deux. C’était chose rare, qui plus est. Laissant donc Joanne sur le pas de la porte, les chiens déjà rentrés, Ezra fit demi-tour pour rejoindre sa voiture.