« Oui Henry, c'est promis. Je vais faire attention, manger plus et faire attention a ce petit être qui ce trouve dans mon ventre... »
Une dernière accolade puis je quitte son bureau. Être enceinte et le cacher a beaucoup de monde car ça ne fait même pas un mois que je le sais. Je dépose ma main sur mon ventre doucement puis je soupire doucement en relevant la tête pour me diriger vers la sortie. Ca fait déjà un mois que je traîne des pieds, que j'ai l'impression d'être au fond du gouffre et de ne pas pouvoir m'en relever. Ca fait un mois que je vois ma belle-famille de plus en plus souvent. Thomas qui ne cesse de prendre de mes nouvelles, car il s'inquiète pour moi, il s'inquiète de l'état dans le quel je suis. Bon c'est vrai que depuis son accident nous nous sommes vraiment rapprocher. Je n'ai plus l'impression de le considéré comme mon beau-frère mais comme un ami. Pour combien de temps, tel est la question. Puis depuis que Jamie, leur cousin a fait la gaffe au nouvelle an par rapport a Max je me sens mal. Mal en repensant a se qu'il a pu me faire...
C'est alors que j'allais pour sortir de l'hôpital qu'une collègue m'attrape, elle est toute essoufflée. Elle ma chercher de partout ou elle a vient de faire un marathon dans l'hôpital ? Je ne sais pas mais en voyant son visage je peux de suite comprendre que quelque chose ne va pas, qu'un truc la tracasse mais qu'elle n'arrive pas a me dire directement. Quand elle m'annonce que le chirurgien cardiologue, le Dr Wilde vient d'avoir un accident et il se trouve actuellement dans une chambre, j’écarquille les yeux.
« Quoi ? Comment ça ? Il va bien ? Il est dans quel chambre ? Dit moi tout ! »
Je lui pose toute ses questions. Oui je m'inquiète pour toi, elle pensait juste bien faire mais depuis qu'elle ma dit ça elle ne peut pas rester sur ce fait. Elle me donne le service et la chambre, mais rajoute toujours un « il va bien... » je ne l'écoute pas vraiment en réalité. Je tourne rapidement des talons pour me dirigé vers l'ascenseur. Je viens attraper ma veste en laine, qui est assez longue et grande je me cache un peut derrière celle-ci. Je fais monté l'ascenseur a l'étage concerner puis je sors de celui-ci un peu rapidement. Ma tête me tourne rapidement. Je m'arrête un instant et passe ma main sur mon visage, trop d'émotion, pas assez de vitamine. J’espère juste que tu n'es rien de grave. C'est vrai que depuis la dernière fois, nous nous sommes pas revu, nous nous sommes tellement bien entendu mais surtout je t'apprécie vraiment. C'est pour ça que j'arrive devant la porte de ta chambre. Je frappe deux coups puis entre en laissant juste apparaître ma tête par la porte cherchant a savoir si je dérange ou non.
Hier soir dans la journée, une voiture était rentré dans celle de Duncan à un carrefour. Duncan était à ce moment là avec Célia sa meilleure amie mais par chance cette dernière allait plutôt bien si on ne parlait pas du choc psychologique que cela avait du lui procuré de voir Duncan impuissant et inconscient dans un premier temps. De cette accident son bras gauche s'était retrouvé compressé dans la portière de la voiture, assez longtemps pour qu'il se retrouve avec une attelle. Il avait évité le plâtre de peu mais il ne voulait pas que son bras se retrouve complètement bloqué de peur de ne pas retrouvé son agilité pour reprendre son travail rapidement. Enfin rapidement c'était un grand mot puisque l'hôpital l'avait obligé à prendre un congés tant que son poignet n'irait pas mieux et surtout après de nombreux test qui le mettrait apte à reprendre le travail. Tout ça lui mettait le moral à zéro. Il était désormais de retour à l'hôpital mais en tant que patient. A cause de sa tête qui avait heurté la vitre de sa portière, il devait resté dans une chambre en surveillance pendant quarante huit heures minimum. Il était presque sur que cela durerait plus longtemps à cause de ses antécédents. Il était quelqu'un d'assez fragile et le fait de ne pas pouvoir travailler allait lui posé un sacré problème qui lui vaudrait sûrement de revoir une psychologue au moins une fois pour en parler avant de retourner chez lui.
Alors qu'il était dans la salle de bain de sa chambre, il entendit frappé à la porte. Il se dépêcha de regagner son lit puisque le médecin lui avait ordonné d'appeler pour se lever la première fois, chose qu'il n'avait pas fait parce qu'il se sentait bien et surtout parce qu'il était docteur. Il pensait pouvoir aisément prendre soin de lui, lui-même. En voyant la porte s'ouvrir, Duncan pressa légèrement le pas faisant un magnifique petit retourné pour rouler sur son lit. Qui que se soit à la porte, la personne avait du sûrement voir ce qu'il portait sous cette blouse d'hôpital, c'est à dire pas grand-chose. Il se mit à sourire légèrement en voyant Liv à la porte. Il était soulagé de la voir et non une autre infirmière qui lui aurait fait une leçon de moral sur les risques qu'il prenait en se levant tout seul blablablabla.
- Tu peux entrer ! J'ai bien cru que c'était mon Doc qui venait me faire une leçon de moral.
Il disait ça mais au fond il ne se sentait pas au top de sa forme. Duncan avait quelques nausées qui pouvaient être du à son choc crânien et c'était à surveiller d'assez prêt. Il n'était pas idiot si ça s'amplifier, il préviendrait un médecin. En attendant il était sous surveillance, depuis qu'il était arrivé, il avait passé un scanner et une radio pour son bras et sa tête. Il attendait les résultats même s'il avait déjà une attelle bien attacher à son bras et plusieurs points de suture au front avec un bandage pour tenir le tout.
- Rassure-toi, je vais plutôt bien et ça aurait pu être beaucoup plus pire.
Il lui sourit comme pour la rassurer, mais ça le rassurer également dans un sens.
Quand j'ouvre la porte mon cœur s'emballe, j'ai peur de découvrir se que tu as. J'ai peur que tu sois sur ce lit brancher de partout que tu sois dans un semi-coma. Je n'ai pas envie de revoir cette image là a nouveau, pas d'une personne envers qui je tiens énormément. Les premiers que j'ai vue comme ça étaient mes beau-frères. C'est une vision qui fais quand même peur, peur de perdre cette être cher, peur qu'il ne s'en sorte pas. Mais heureusement pour toi, a première vue, ce n'est pas ton cas. En réalité, la première vue que j'ai de toi c'est ton dos mais surtout ton fessier. Je passe rapidement une main devant mes yeux pour ne pas en voir plus. Non pas que tu n'as pas un beau fessier mais tout simplement par respect. Je ne comprends pas pourquoi on ne donne pas des tenus plus... Mieux fermé j'ai envie de dire. Certaine personne ça ne les dérange pas mais pour d'autre si. Puis par moment c'est une vue qu'on veut éviter pour certaine personne, comme les personnes âgés.
Quand tu me dis que je peux entré, je retire ma main de devant mes yeux puis je referme la porte derrière moi, je tiens toujours ma veste contre mon être puis je m'approche de toi. Je remarque bien que tu as une atèle mais c'est surtout le bandage que tu as autour de la tête qui me fait comprendre que tu as des points de suture. Je ne suis pas con, je suis infirmière et je sais très bien se qui se cache derrière.
« Il y a peut une raison pour que ton médecin te fasse une leçon de moral non ? »
Je laisse un petit sourire s'affiche sur mes lèvres en te disant ça. En réalité je ne sais pas du tout se qui t'es arriver. Je m'approche du lit et remarque que la perche avec ta perfusion n'est pas du bon coter. Je viens alors porte la poche de perfusion en main puis passer le pied de l'autre, en passant au dessus de toi la poche -sans te faire mal, et redépose la poche sur le pied a perfusion. Je dépose alors mon regard sur ta personne puis je viens quand même déposer un baiser sur ta joue pour te dire bonjour. Reculant juste après ça, restant debout face à toi en haussant doucement des sourcils.
« Et tu crois que c'est en me disant de ne pas m'inquiéter que ça va marcher?J'apprends que tu es ici en t'en que patient sans que l'on me donne aucune raison, aucun détail sur se qui t'es arriver. J'entre dans la chambre je te vois avec ce bandage sur le front et je ne dois pas m'inquiéter. Duncan arrête, ne me mens pas s'il te plait... »
Je te regarde avec un visage assez triste, fatigué mais triste. Oui je m'inquiète pour toi. Oui ça ce lit sur mon visage, oui je n'ai pas envie que tu me mentes. Je me permets aussi de revenir près de toi pour venir dépose mes mains sur ton bras ou se trouve ta perfusion et démêler le fil qui était autour. Mes réflexes d'infirmière se répercute sur toi aussi. Mais je ne sais pas, j'ai le besoin d'occuper mes mains pour qu'elles ne se posent pas sur mon ventre et émette des soupçons. Je redépose mon regard bleuté sur ta personne.
« Que t'es t'il arriver Duncan... »
Je me pince doucement les lèvres en te regardant toujours, je relâche doucement ton bras en le laissant se déposer contre ton ventre. Un rôle d'infirmière, j'allais sûrement continuer, des choses banales...
Au fond de lui, Duncan était plutôt heureux que son entourage se constitue presque entièrement de personnes étant dans le médical. D'une part, c'était beaucoup plus facile de parler avec eux et de deux, la panique n'était pas la même. Si l'hôpital contactait sa mère avant qu'il ne puisse l'appeler, se serait terrifier qu'elle viendrait le voir et si d'ailleurs elle apprenait par quoi était passé Duncan au Mali, comme cette balle qu'il l'avait couché au sol, elle ne s'en serait jamais remis. Mais avec Liv s'était différent, il pouvait lui expliquer et elle comprendrait sans faire une crise d'hystérie parce qu'après tout, ce n'était pas si grave, pas aussi grave que le conducteur qu'il l'avait percuté dans la voiture d'en face grillant le carrefour. La raison pour que son médecin lui face une leçon de moral était très simple, Duncan était et restera à jamais une tête de mule qui aimait bien plus son travail que son propre bien être. Il posa un regard sincère sur Liv.
- Oui, il en a une. Je ne veux pas porter de plâtre, car sinon mon bras sera immobilisé trop longtemps et je vais mettre un temps fou à récupérer mes facultés motrices. Alors que si je garde une attelle mais en faisant attention, mes muscles ne resteront pas entièrement au repos et je pourrais reprendre le travail un peu plus rapidement. J'ai pas envie de passer trois mois chez moi à tourner en rond tu sais…
Il avait prit une expression du visage un peu triste sans le vouloir, ses yeux ressemblaient à ceux d'un petit cocker qui voulait sûrement se faire pardonner d'avoir fait une grosse bêtise. Duncan haussa doucement les épaules après qu'elle est déposé un baisé sur sa joue, non il n'en croyait rien mais il n'avait pas non plus envie d’ameuter tout le monde pour si peu. En plus, il n'avait plus la même notion de « grave » depuis longtemps maintenant.
- Je ne comptais pas te mentir, je me sens bien, un peu nauséeux mais ça va. J'ai eu un accident de voiture avec Célia on était à un carrefour et un homme à grillé un feu rouge, enfonçant ma voiture et de mon coté, heureusement pour Célia. Mon bras était coincé entre la portière et mon siège, ma tête à heurté la vitre de la portière. Bref, je suis en observation pour quarante huit heures au cas où mon traumatisme crânien serait plus important que prévu. Je dois repassé un scan dans… Il observa la pendule avant de reprendre. Trois heures.
Liv s'agitait autours de lui, à cause de la perfusion mal mise et il la laissa faire. Cela lui faisait sûrement du bien de réagir en tant qu'infirmière. Duncan aurait eu les mêmes réflexes, d'ailleurs il les avait eu en se penchant pour attraper son dossier au pied de son lit afin de le lire quelques heures auparavant.
- Est ce que tu crois que tu pourrais essayé de te renseigner pour savoir comment vont les deux autres personnes dans la voiture ? Ils étaient plutôt amochés et j'ai pas pu aller les aider...
Au moment ou j'ai su que tu étais ici pour autre chose que son boulot, je m'étais empresser de venir mais surtout de savoir se qu'il sait passer. Je n'avais pas envie que tu me mentes et tu en n'avais pas l'intention non plus. Un petit soupire intérieur se fait quand tu me l'a dit car oui, je n'aurais sûrement pas accepter que tu me mentes, pas dans une circonstance comme ça. Je dépose alors mon regard sur ta personne en t'écoutant. Et hoche doucement la tête de haut en bas.
« Oui c'est pour ça qu'on privilège les atèle au plâtre. Des fois, les os se reconstruit l'une contre l'autre car on ne peut pas bouger le bras. C'est pour ça que les plâtres sont de moins en moins mit. Tu auras sûrement de la rééducation bien plutôt que prévu. Mais... Après quand tu n'as pas le choix d'être chez toi a tourné en rond tu l'acceptes. »
Quand je te dis ça, tu peux voir mais surtout entendre un petit soupire qui explique que je suis réduite à ça en ce moment. Surtout je ne suis pas en service, bon j'aurai pu avoir mon jour de repos mais non ce n'était pas le cas. Je viens alors bouger un peut autour de toi pour réinstaller ta perfusion correctement, mais en suite je reste debout face à toi tout en continuant de t'écouter.
« Je suis désoler que vous ayez eu cette accident... Célia comme elle va elle? Puis je pense que tu sais déjà tout ça, que c'est normal l'observation Duncan... Si tu veux je peux rester avec toi en attendant ? »
Je laisse un léger sourire s'afficher sur mes lèvres quand je te dis ça, en faite, au début je en rajoute pas grand chose c'est au moment que je me permets de revenir vers toi pour venir délicatement soulever ton bandage pour voir tes points.
« De toute façon je n'es rien a faire. A moins que tu attendes de la visite je partirais... » un petit silence se fait alors que l'observe t'es points. « Tu veux que je t'enlève ça ? T'es points tiennes parfaitement bien et ils t'ont mit ça pour décoré que pour tenir les points. »
Je laisse un petit sourire s'afficher a nouveau. C'est vrai que mettre un bandage c'est que pour quelques heures, mais vue les tiens de point tu en avait plus besoin c'est pour ça que je te demande ça. Quand je m'occupe de toi, plus par réflexe mais aussi pour me rassurer, j'oublie la raison pour la quel j'étais ici il y a quelques minutes mais aussi les petites douleurs que j'ai. Mais quand tu reprends la parole je te regarde a nouveau en faisant un pas en arrière. Je hoche la tête de haut en bas.
« Bien sur que je vais pouvoir faire ça. Après, tu étais la victime Duncan tu as fais de ton mieux pour protégé Célia. T'en fais pas je vais aller voir quelques personnes pour en savoir plus. » Tu veux te rassuré est je le comprends très bien.
Le docteur de Duncan ne lui avait pas conseiller l'attelle car l'os de son poignet était pas mal amoché et s'il voulait continué à bouger son pouce alors un plâtre était la meilleure solution. Mais Duncan n'avait décidément pas les idées très clair ce soir et le lendemain, à tête reposée il reverrait ce docteur qui finalement trouverait l'option du plâtre en résine qu'il retirerait dès que son os ne prendrait plus la tangente pour quitter son emplacement. La pose était réduite et c'était beaucoup plus pratique qu'une attelle qui fallait constamment enlever et remettre, rien que ce tout petit geste pourrait dévier ses os. Bref, il n'avait pas vraiment le choix s'il voulait continuer à exercer son métier dans un avenir proche. Il laissa néanmoins le débat de coté, pendant avoir gagner la bataille ce soir.
- Moi ? Accepter de tourner en rond ? Je crois que tu me surestimes. Je suis insupportable quand je n'ai rien à faire. Ca ne va pas toi ?
Oui, il avait remarqué le soupire mais aussi l'aire lasse sur le visage de Liv. Il espérait simplement ne pas en être la cause mais c'était peu probable, leur relation n'était pas assez intime pour ça. Il observait la jeune femme bougeait autours du lit sans dire un mot sur le fait qu'elle faisait le boulot d'une autre infirmière qui aller sûrement passer bientôt. Bon, Duncan aurait bien échangé Liv contre cette infirmière qui lui parler d'une drôle de façon. Si Duncan n'était pas sonné il aurait bien fait passer ça pour de la drague mais il n'en était pas sûr. Il fronça légèrement son nez lorsqu'elle regarda ses points de sutures à son front, ça lui tirer un peu.
- Si tu n'as rien de plus intéressant à faire alors tu peux resté, se sera avec grand plaisir que je te ferais la causette. Apparemment, ils ne veulent pas trop que je dorme avant mon scan donc autant me tenir éveiller grâce à une bonne compagnie.
Duncan se mit à sourire lorsqu'elle lui parla du bandage et il inclina sa tête en avant comme simple réponse. Pour ce qui était des deux autres personnes, certes Duncan était la victime mais le médecin qu'il était ne faisait pas tellement la différence. Une vie était une vie et personne ne méritait de mourir, pas même deux sales gosses alcoolisés au volant. Bon c'était une hypothèse mais il était presque sûr que c'était la cause de la collision entre les deux voitures.
- Ça ne presse pas, reste un peu ici. Assis-toi et respire. Je vais bien, tu vas bien et d'ailleurs qu'est ce que tu venais faire à l'hôpital ? Tu ne m'avais pas dit que tu étais en congés ces derniers temps ?…
Le jeune homme ne voulait pas revenir sur les causes de son congés qu'elle lui avait déjà expliqué mais pour le coup il trouvait ça étrange de la voir ici, après tout l'information de son accident n'avait pas pu aller aussi vite, du moins jusqu'à chez elle en si peu de temps.
C'est vrai que je me permets de te dire que par moment, ça ne fait pas de mal de rester chez soit a ne pas bouger a tourné en rond, a manger des cochonneries sur le canapé devant des séries débiles. A devoir ruminer toute notre vie qui vient de passer en un court instant en se rendant compte qu'en réalité rien ne vas. Mais en exprimant ses mots je ne pouvais pas m'empêcher de laisse un petit soupire discret mais qui, malheureusement tu as entendus.
« Surement oui, mais bon, après tout, des fois du repos ne fait pas de mal. Je laisse un petit silence prête a te répondre négativement. Si. Ca va. »
T'as question ma laisse légèrement surprise, je ne savais pas quoi répondre en vrai. A près tout c'est toi qui n'est pas en forme aujourd'hui alors je ne vais pas m’apitoyer sur mon sort, pas aujourd'hui. Je sais que je porte des traits complètement fatiguée, que je porte sur moi un visage pas envieux a observer mais, je préfère ne pas en parler. Pas maintenant en réalité. Je préfère que tu me parles, de toi, de se qui c'est passer. C'est aussi comme ça que je me permets d'avoir mes réflexes d'infirmière. Je n'ai pas toujours travailler avec les enfants, ô que non. J'ai bien commencer avec les adultes et ça, je sais aussi comment m'y prendre. Après tout, les adultes sont des enfants mais … plus grand.
« Parfait alors ! Je reste avec toi ! Mais oui c'est vrai que pour certain scan ce n'est pas conseiller de dormir. »
Quand je te vois incliné ta tête, je viens alors attraper le bout de sparadrap qu'il on mit pour le tenir et venir le détacher. Je commence alors a dérouler le bandage avec délicatesse. Je fais quand même attention a t'es points quand j'arrive au bout. Enroulant la bande en un petit rouleau que je dépose sur la tablette non loin et puis je reviens regarder tes points. Ils sont très bien. Ça allait sûrement un peut tiré, au début c'est normal. Mais je ne le dis pas, je pense que tu le sais déjà de toute façon. Quand tu me demande de me poser, je laisse un petit sourire amuser s'étirer sur mes lèvres. Je viens alors tiré le siège a coter de ton lit pour me placer a nouveau a t'es coter et m'installe dessus. Quand tu me parles de mon congés je me pince doucement les lèvres en baissant un instant le regard au sol puis je le relève rapidement.
« Je reste, je reste t'en pas ! Et j'ai besoin de bouger j'en peu plus d'être chez moi enfin... » Je soupire doucement. « Je ne vais pas si bien que ça Duncan... Je... Comment dire. Mon congés et plus un congés forcé a nouveau... »
Je passe doucement ma main dans mes cheveux, je ne t'avais rien expliquer, rien dit pour la raison je suis en congés. Je me pince doucement les lèvres a nouveau puis je redépose mon regard sur ta personne.
« Duncan... Matthew, mon ex-mari ma quitter il y a pas longtemps... Je... »
Je baisse a nouveau mon regard, c'était assez dur d'en parler, de le dire, de l'avouer a nouveau. Mais bon, faut bien que tu le sache à un moment donner, surtout si tu me demande a nouveau pourquoi je suis chez moi a tourné en rond ou pourquoi je suis a l'hôpital alors que je ne devrais pas l'être.
« Et si je suis ici c'est pour un rendez-vous... » Je relève doucement la tête en te lançant un petit regard, je ne sais pas si tu allais comprendre mais ce n'est pas grave. J'ai instinctivement poser ma main sur mon ventre, sans réellement m'en rendre compte en faite.
Duncan n'était pas non plus du genre à s'apitoyer sur son sort. C'était sûrement une règle c'est tout bon soignant. Après tout, ils voyaient tous tellement de misère un peu partout que du moins Duncan s'estimait être heureux d'être vivant avec juste un léger traumatisme et un bras plâtré. Il fit une légère moue quand elle parla de repos. Si Duncan ne prenait jamais de repos c'est parce qu'il ne voulait pas penser. Il en revenait toujours à la même chose, son père et c'était décidément une personne qu'il ne pouvait effacer de son esprit malgré tout ce qu'il avait essayé jusqu'à présent. Alors en travaillant il n'y pensait pas, ni à son demi-frère quelque part dans cette ville, ni à personne d'autre. Il pensait à ses patients, son projet et sa boule de poils, ça lui aller très bien.
- Je sais, je sais… Je reviendrais encore en meilleure forme qu'avant… D'accord, si tu dis que ça va, je te fais confiance mais je n'irais pas jusqu'à dire que je te crois.
Elle se remit à parler et cette fois non, Liv n'allait pas bien. Duncan essayait de comprendre à travers le peu de chose qu'elle lui fournissait comme informations mais il ne voulait pas non plus être indiscret avec ses questions. Si elle ne voulait pas en parler c'était son droit après tout, il y avait bien des sujets sensibles pour lui aussi dont il n'avait envie de parler avec personne alors il pouvait très bien comprendre ça. Mais petit à petit, Liv se mit à se confier et Duncan se sentit un peu gêné sur le coup. Il se redressa de son lit regardant la jeune femme dans les yeux.
- Je suis tellement désolé pour ton mari et toi... Ça fait longtemps ?
Duncan avait du mal à imaginer qu'on puisse quitter une personne comme Liv. C'était une femme extraordinaire, elle avait d'une grande gentillesse à sa première garde en pédiatrie et elle faisait tout pour aider son prochain. Mais qu'est ce qui se passait chez elle ? Il n'en avait aucune idée et il ne s'était jamais marié alors il ne savait pas ce que cet engagement signifier vraiment. Il fronça ensuite les yeux, un rendez-vous ? Mais de quel genre ? Il ne mit pas longtemps à comprendre puisqu'elle se toucha le ventre avec une certaine sensibilité que seule les futurs mères pouvaient avoir.
- Oh mon dieu, Liv tu vas avoir un bébé ?
Il ne pu s'empêcher de sourire puis il reprit son sérieux.
- Pour le coup, je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle. On a le droit de « fêter » ce futur événement ?
Il était à deux doigts de sauter de son lit pour venir la prendre dans ses bras, il n'attendait que son feu vert.
En réalité je ne sais pas se qui peut se passer dans ta tête, je ne connais pas profondément ton vécu et à moins que tu m'en parles je ne chercherais pas à aller plus loin. C'est ta petite moue qui me fait directement comprendre que, non tu ne restera pas chez toi à tourner en rond. Je le comprends d'un coter. Être chez James à ne rien fait commence fortement à m'agacer et je sais que pour lui aussi. Enfin bon, pour le moment je n'ai pas réellement la tête à chercher un autre endroit pour me loger. J'ai tellement peur de me retrouver toute seule dans un logement que ... Non c'est impensable !
« Certes mais même plus de deux jours ne te feront pas de mal. C'est à toi de voir sur ce point. »
Puis quand tu me dis que tu n'es pas convaincu que je vais bien, mon réflexe et un simple haussement d'épaule. Je ne sais quoi dire à ça, tu as raison de ne pas me croire mais je vois que tu n'insiste pas, d'un coter ça me fait plaisir car je sais que je vais te le dire de moi-même. C'est une fois que j'ai finis de te soigner, que tu me dis de me poser que je commence à parle. Je ne te dis pas plus, je ne te dis pas qu'il m'a trompée ni même à quel point ma baffe la complètement choquer. Mais au bout de sept ans il aurait du s'en douter. Je peux voir ta gêne et tes paroles sincère. Je te regarde dans les yeux, triste pour ma part.
« Et bien... Ça sait produit durant les fêtes de décembre... Il m'a avouer qu'il... Enfin, que c'était finit nous deux avant les fêtes... Je voulais partir en Ecosse a ce moment là mais James ma retenue vue que je vie chez lui... »
L'Écosse me voilà à en reparler. Une décision que je pense encore souvent. Des vacances ? Définitivement ? Je ne sais pas, mais je rebaisse un peut le regard pour dissimuler ma tristesse. De toute façon plus rien allait jusqu'à cette été. Il avait tout fait pour se rapprocher de moi, que tout ailles bien et je comprends mieux pourquoi. Vouloir se racheter et je suis tomber les deux pieds dans le plats. J'en parlais pas, ou très peut. Je dissimulais le tout derrière ma bonne humeur et ma joie. Comment tout le monde pouvais se douter de ça et moi aussi. Mais quand je te parle de mon rendez-vous d'un geste instinctif et délicat je dépose ma main sur mon ventre quand je te dis ça, le regard sur ta personne. Un petit sourire se fait sur mes lèvres, et hoche la tête de haut en bas pour approuver que oui.
« J'ai encore moi-même du mal à y croire mais oui je le suis et oui on le peut Duncan ! »
Je souris a nouveau en te voyant près à bondir, c'est alors que je me remets sur mes deux pieds pour que tu puisses venir exprimer ta joie, la joie de cette bonne nouvelle malgré les évènements. C'était sincère venant de toi et je ne peu pas m'empêcher de sourire, doucement mais je souris.
Duncan était désolé d'apprendre une telle nouvelle. Bien sûr, il n'irait pas jusqu'à demander des détails du pourquoi du comment. Tout cela ne le regarder pas et surtout il n'avait pas envie de savoir. C'était des coups à trop s'impliquer et surtout à prendre partie. Même s'ils étaient maintenant amis, il fallait faire attention à ce genre de chose surtout si elle était enceinte. Il ne pouvait pas dire que c'était un crétin ou ce genre de chose parce que finalement, il ne le connaissait pas. Il pouvait y avoir un million de raison qui justifiait leur rupture. Quand elle parla de l’Écosse, il se souvenait qu'elle en avait déjà parler. C'était son pays natale, là où elle avait grandit.
- Je ne sais pas vraiment quoi te dire de tout ça, à part que c'est moche. Vraiment moche. Mais si tu as un congés tu devrais peut-être en profiter pour aller en Écosse au moins pour prendre des vacances. Tu as de la famille là-bas ? Je suis sûr que ça leur ferait plaisir de les voir. Tu pourrais partir avec quelqu'un. Je sais ça parait facile comme ça, mais qu'est ce que je donnerais pour avoir un proche loin de Brisbane qui me fasse voyager un peu.
Il se mit à rire doucement.
- Mon autre famille se trouve au Mali mais je ne leur servirais à rien avec un bras dans le plâtre. Bref, tout ça pour te dire que parfois ça fait du bien de partir quelques temps.
Lorsque la discussion tourna autours de la grossesse de Duncan, il se sentit tout de suite mieux. Il était heureux quelque part que se fut une bonne nouvelle pour elle, sinon il n'aurait pas su où se mettre, à part se cacher sous le drap de son lit. Duncan se redressa en lui ouvrant les bras pour qu'elle vienne un instant contre lui. Il la serra un instant puis la il la regarda dans les yeux.
- Toutes mes félicitations alors. Est ce que tu sais si c'est une petite fille ou un petit garçon ? A moins que se soit trop tôt ou que tu veuilles garder la surprise.
Duncan avait bien une autre question derrière la tête, à savoir si son futur ex-mari était au courant de tout ça, mais c'était plus que délicat à aborder. Au moins, ça lui donnerait un peu de bonheur et elle ne sera plus toute seule malgré tout.
« Il n'y a rien a dire Duncan, mais t'en fais pas. Ca va aller ! Je n'ai pas vraiment le choix en réalité. »
Je dis avec un petit sourire triste. Oui, malheureusement je n'est pas le choix que d'aller bien. Déjà principalement pour le bébé mais aussi pour ma propre santé. Puis de toute façon je ne suis pas seule, je suis bien entouré. James veille deux fois plus sur moi, comme les autres frères de Matthew, Julian est présent aussi. Enfin, j'ai beaucoup de monde qui m'entoure et s'inquiète pour moi. Je n'ose pas te dire les raisons pour ne pas fondre a nouveau en larme, je n'ai pas envie de te faire subir ça, pas maintenant, pas après se que tu as vécu. C'est de la que la conversation vient a l'Écosse.
« Si je pars en Écosse je ne reviendrais jamais... Des millions de choses me retiendront là-bas et je sais que je ne reviendrais pas... Après partir avec quelqu'un c'est assez dur, je n'ai personne qui est en congés en même temps que moi pour partir. Je t'aurai bien proposer mais tu dois rester vue que tu as sûrement d'autre examen à passer ? ... »
Je hausse doucement des épaules, oui j'ai de la famille là-bas mais si je débarque le bide déjà rond devant ma mère, sans Matthew a mes coter je sais qu'elle ne me laissera pas repartir. Puis je ne me vois pas aller là-bas seule, affronté mes parents seule... En parlant de famille, tu m'expliques que tu as une seconde famille. Au Mali. Ca ne m'aurait pas étonner. Tu pouvais voir que j'ai un petit sourire qui s'affiche sur mes lèvres. Je me souviens encore de l'après-midi que l'on a passer a parler de ton voyage avec Andrew, de t'es péripéties.
« Oui c'est vrai le Mali ! Tu y es retourné depuis ? Je n'ai pas revu Andrew pour lui demander si lui aussi tiens... »
C'est vrai que je n'ai pas revu Andrew, mais j'aime beaucoup quand tu me parles du Mali. Mais cette conversation tourne sur mon bidon, ou du moins le petit être que j'ai a l'intérieur. Me demander si c'était une bonne chose, me fait sourire. D'un coté oui s'en ait une. Depuis le temps que je l'attendais cette enfant. Quand tu m'ouvres t'es bras, je viens alors m'asseoir a t'es coter en faisant gaffe puis je me blottis contre toi durant cette étreinte chaleureuse. Quand celle-ci est finit, je reste assise sur le bord du lit en te regardant dans les yeux aussi et souris.
« Merci beaucoup Duncan ! Et non je ne sais pas encore, c'est trop tôt pour le moment. Je ne sais pas se que j'aimerais, quel la surprise soit là ! De toute façon, fille ou garçon je l'aimerais ! »
Je passe ma mains sur mon ventre en ne te lâchant pas du regard, c'est vrai que ça me fait plaisir, plaisir d'avoir cette enfant, plaisir que tu sois heureux pour moi, mais aussi ça me fait plaisir que la famille s’agrandisse que ça soit de mon coter ou celle de mon ex-mari.
Duncan aurait pu livrer un sacré discours sur le mariage à Liv en lui disant que la meilleure chose était sûrement de ne plus l'être. Son enfance brisé dans une relation plus que tendu entre sa mère et son père lui avait fait réaliser une chose, il n'était pas plus emballer que ça par l'idée d'aimer. Et pourtant avoir un enfant était sûrement une des plus belle chose que le monde pouvait offrir à un couple ou surtout une mère et malgré tout Liv était sûrement heureuse de l'avoir. Lorsqu'elle parla de l’Écosse, un doux sourire se dessina sur ses lèvres.
- Je pourrais venir en Écosse avec toi mais tu seras obliger de revenir car moi, un million de chose me retienne ici mais je dois avoué que j'aimerai beaucoup découvrir ce pays que tu aimes tant. Je vais guérir un jour mais ne fait pas trop cette proposition à la légère car je serais bien capable un matin de débarquer chez toi avec ma valise. J'ai eu peur autrefois de quitter Brisbane mais tu dois bien te douter que ce n'est plus le cas maintenant.
Lorsqu'elle parla du Mali, il hocha la tête de gauche à droite.
- Non mais c'est pour bientôt mon projet touche à sa fin et je devrais pouvoir ouvrir mon dispensaire lorsque mon bras ira mieux. Je compte bien aller moi-même au Mali cherchait les enfants.
Elle avait raison sur une chose, tout le monde tenait à savoir le sexe d'un bébé alors qu'au fond peut importait puisque l'amour était toujours au rendez-vous. Il serra doucement Liv dans ses bras et quelqu'un frappa à la porte.
« Désolée de vous dérangez docteur Wilde, je viens vous cherchez pour votre radio. »
L'infirmière entra dans la chambre tout en poussant un fauteuil roulant et Duncan ne pu s'empêcher une légère grimace tout en regardant Liv.
- Tu vois à quoi j'en suis rendu… Être poussé en fauteuil roulant !
Malgré ça, il se mit à sourire et tout en se levant il déposa un baisé sur la joue de Liv avant de s'installer dans le fauteuil.
- Merci d'être passer me voir, j'espère qu'on se reverra. N'hésite pas si tu as besoin, tu sais où j'habite et je vais avoir BEAUCOUP de temps libre !
Duncan fit un petit signe de la main de Liv avant de s'éloigner dans le couloir accompagné de l'infirmière qui poussait son fauteuil comme si c'était nécessaire.