I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
Et le défilé des Beauregard continuait. Joanne ne leur avait jamais autant parlé que depuis quelques jours. D'abord, il y avait Ezra qui était venu pour lui demander quelques conseils, ayant lui-même des soucis de ce côté. C'était étrange, au premier abord, mais un climat de confiance s'était assez rapidement installé entre eux. Et elle a avait plus récemment appris que Jamie avait personnellement demandé à Liv, qui n'était finalement plus si Beauregard que ça, de garder un oeil sur Joanne en dehors de ses consultations avec le médecin qui s'occupait d'elle. Il faisait certainement tout pour palier ses absences quotidiennes, son retour à la maison à des heures tardives. A peine étaient ils rentrés de Sydney qu'il avait déjà fait appel à un kinésithérapeute pour soulager ses maux de dos qui ne cessaient de s'accroître au fur et à mesure des semaines. La jeune femme ne s'en plaignait, car ses journées restaient incroyablement longues, elle commençait doucement à manquer d'occupation. Et rester plantée devant la télévision à longueur de journée, surtout que les programmes proposées en journée étaient loin d'être intéressants. Joanne avait alors une certaine impatience à avoir de la visite, même s'il ne s'agissait que d'un livreur ou du facteur. Cela ponctuait un peu plus ses heures. Elle tentait quotidiennement de se trouver de nouvelles occupations. La belle blonde passait beaucoup de temps dans la chambre du petit à venir, qui était presque terminée. Elle était assez vite épuisée par les journées, et faisait aussi souvent une sieste l'après-midi. Le bébé avait la manie de bouger dans tous les sens au beau milieu de la nuit. Joanne se demandait à qui il allait le plus ressembler, autant sur le physique que sur le caractère. C'était surtout par curiosité, parce qu'elle allait l'aimer d'autant que possible, qu'importe qu'il soit brun ou blond. Qu'il soit aussi calme qu'elle, ou un peu plus actif, comme son père. Elle avait tellement hâte de le voir de ses propres yeux, d'être là chaque jour à le voir grandir et s'épanouir dans cette immense maison. Elle espérait qu'il s'y plairait, qu'il s'y sentirait chez lui, et surtout, qu'il se sentirait aimé par ses deux parents. Joanne attachait énormément d'importance aux valeurs d'une famille. Elle avait grandi dans cette bulle remplie d'amour et ne désirait que la même chose pour son fils. Cela n'avait pas vraiment été le cas pour Jamie, mais il ne souhaitait certainement pas la même enfance qu'il a eu à son fils, loin de là. Il ne cachait pas son appréhension à être un bon père, n'ayant aucun véritable exemple sur lequel se baser dans son entourage proche. Joanne avait beau le rassurer, être confiante pour lui, il n'était pas vraiment facile à convaincre. Ce jour-là, la jeune femme était assez en forme. Du moins, bien plus que les jours précédents. Elle ne s'était pas réveillée trop tard ce jour-là et a pu s'occuper par un peu de lecture et en faisant une très brève promenade à leur deux chiens. Elle était un peu nerveuse de savoir que l'infirmière qui s'occupait d'elle était un peu de la famille de Jamie. Mais ça devrait aller, se disait-elle. Il s'assurait que sa promise soit toujours entre de bonnes mains. La sonnette de la maison retentit, cela ne pouvait qu'être l'infirmière. Elle ouvrit la porte. "Bonjour... Liv." dit-elle avec un sourire amicale. Puis elle laissa entrée la soignante en refermant la porte derrière elle.
Depuis la fête du nouvel an ou, j’ai été totalement désagréable avec la plus part des personnes présente qui plus ait Jamie. Je savais qu’il ne voulait pas faire mal en me posant cette question mais c’était fait. Je me suis excusez non loin derrière sans donner trop de détail. La tension a vite disparu vue le repas qu’il est passer mais aussi toutes les idées ont été changer en un rien de temps. Quelques jours plus tard, j’avais repris le boulot, toute la famille le savait, savait que j’avais besoin de pensé a autre chose que le mal qui me ronge a l’intérieur. C’est a ma grande surprise que je reçois un appel de Jamie après le boulot. Ca demande était me fait doucement sourire. C’est vrai que de te rendre visite pour voir si tu vas bien mais aussi pour te tenir compagnie je ne dis pas non. Bien évidemment j’accepte volontiers. Même si lui aussi pense que c’est une bonne idée pour me faire penser a autre chose mais aussi pour passer une journée assez sympathique et pourquoi pas, on pourra enfin parler plus longuement que les rapides rendez-vous qu’on a à l’hôpital. Je n’ai jamais vraiment le temps de rester un peut plus longtemps pour papoté avec la femme de Jamie, la belle Joanne. Heureusement, j’avais pris ma journée au boulot mais surtout le médecin ma demander une sorte de rapport a lui faire sur ton état. J’avais accepter. Enfin de toute façon ce n’était pas grand-chose, juste a savoir la santé de l’enfant et la tienne. Puis je suis aussi présente pour que tu puisses te confier sur les craintes que tu peux avoir, sur les peurs ou bien même sur la vie quotidien avec ton petit bout dans le ventre. Même si nous nous connaissons pas autant mais ça peut être sympathique, quand on se retrouvera, on soit fixer de si tout se passera bien ou non, de voir qu’en réalité la famille Beauregard est assez grande mais que je ne suis pas aussi méchante que beaucoup peuvent le dire par rapport a ses dernier temps. Mais surtout que cette famille me tient à cœur et tu en fais partie maintenant. Ce matin je me suis lever pas bien tôt, ni trop tard. Je n’avais pas envie de débarquer chez toi très tôt ni trop tard. La fatigue est quand même là et si tu voulais te reposer un peut plus ce n’était pas un mal. D’un coter je comprends se que c’est vue que je suis a peine enceinte mais c’est assez épuisant. Les femmes que je voyais a l’hôpital m’en parlait assez souvent donc je savais a quoi m’attendre. Vêtus d’une chemise et d’un jean, sac sur mon épaule ou j’ai tout se qui me faut. Je monte en voiture puis je me dirige vers Pine River. Jamie m’avait expliquer comme y aller et ou vous habitez. Je n’ai pas grand mal a trouver. Je sors de la voiture puis je me dirige vers la porte d’entré. J’appuie sur le bouton de la sonnette pour montré que je suis arriver. Quand tu ouvres la porte un sourire tout aussi amicale s’affiche sur mes lèvres. « Bonjour Joanne. » J’entre après que tu m’ais montré le fait que je pouvais entré, je viens a nouveau déposer mon regard sur ta personne. « Comment tu vas aujourd’hui ? » C’est peut-être une question des plus banales mais au moins c’est la que tu peux me dire comment tu te sens, si tu vas bien ses temps ou bien si quelque chose te tracasse. Je te laisse alors passer devant pour me guider dans la demeure, c’était la première fois que je viens ici et pour dire vrai c’est assez mignon mais très confortable. Je dois aussi avouer que, quand Jamie ma demander ça j’ai directement penser qu’il veut te protéger et, je trouve ça totalement adorable de ça part. Mais aussi penser à moi.
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Liv inspirait rapidement de la gentillesse et de la sympathie. Jusqu'ici, et au fil de ses quelques hospitalisations, la belle blonde s'avouait chanceuse d'être tombée sur un personnel soignant particulièrement attentif. Elle avait entendu parlé d'expériences vécues par des connaissances et des collègues qui semblaient bien moins présentes. Aussi, vu son cas, son médecin se débrouillait certainement pour que ce soit les mêmes personnes qui s'occupent d'elle à son arrivée, ceux qui connaissent son dossier médical et à quoi s'attendre avec elle. Joanne, au départ, avait du mal à leur faire confiance, mais son médecin, le Dr. Winters, avait rapidement effacé par sa présence et sa conscience professionnelle les doutes qu'elle pouvait avoir. Joanne avait appris par Jamie que l'infirmière était spécialisée en pédiatrie, ce qui n'était qu'avantageux. Liv entrait donc dans la maison, et semblait la découvrir pour la première fois, vu qu'elle regardait tout ce qu'il y avait autour d'elle. Elle commença par une question des plus basiques, mais qui pouvait en dire long sur l'état de la jeune femme. Celle-ci l'invita à s'installer dans leur grand salon. "Ca peut aller." dit-elle avec un sourire. "Il m'a laissée une nuit de répit pour que je puisse grandir tranquillement. Le plus souvent, il se décide bouger la nuit, et il n'est pas toujours très délicat." Mais il fallait bien que le petit se mette en place pour voir le jour correctement. Joanne finit par s'asseoir à côté d'elle, avant que son dos ne fasse des siennes. "Jamie est toujours un peu déçu de ne pas le sentir bouger." Elle haussa ses épaules, gênée. "Mais je ne voudrais pas le réveiller à chaque fois. Il a déjà des journées bien chargées et il rentrer épuisé du travail, alors..." Il avait besoin de repos, avant tout. Joanne espérait que le bébé se manifeste une fois que son fiancé soit disponible, il n'attendait que ça, pouvoir le sentir un peu plus que par sa simple présence. Savoir qu'il était tout aussi fort que lui. Il y avait un petit moment de silence avant qu'elle ne reprenne d'elle-même. "En fait..." Elle hésita un moment avant de se lancer, prit une profonde inspiration. "J'appréhende déjà beaucoup pour l'accouchement. Je sais que ça ne serait que dans quelques semaines. Mais..." Sans qu'elle ne le veuille vraiment, des larmes venaient border ses yeux bleus. "A chaque phase de la grossesse, on s'inquiète pour autre chose. D'abord, c'est la peur de faire une fausse-couche, puis ensuite, s'assurer qu'il aille bien, qu'il grandisse bien et puis ensuite c'est sur l'accouchement et se demander si je serai une bonne mère ou pas. Je crois qu'il n'y a pas un seul jour où je n'ai pas la conscience tranquille." avoua-t-elle en baissant les yeux. "Jamie veut se montrer le plus optimiste possible, mais je pense qu'il y a quand même une part de lui qui craint ce qui pourrait arriver." Et l'on ne savait pas trop à quoi s'attendre. Enfin si, mais rien n'était prévisible. L'accouchement pourrait être des plus normaux comme il pouvait tourner à la catastrophe. Ils savaient qu'elle allait bien être entourée, qu'ils faisaient très bien leur travail. Mais malgré toutes ces facette rassurantes, il y avait une qui demeurait trouble et sombre. Quelque part, ça faisait du bien d'avoir une oreille en dehors de celle de Jamie ou Gaby prête à écouter tous ses tracas. "Tu veux boire ou manger quelque chose ?" lui demanda-t-elle, se disant qu'elle n'était pas une hôte très raisonnable pour ne pas lui proposer de quoi se désaltérer.
Depuis le début je ne cesse de te suivre. Je n'avais pas de casser ce rythme qui est souvent perturbateur pour certaine mère. Certaine aime changer d'infirmière et d'autre non. Je peux tout a fait le comprendre car même moi j'aurais ce mal présent. Mais nous avons de très bon médecin qui accepte les propositions de leur patiente. Ils sont tout aussi pour les rassurées et les aidés dans quoi que ce soit. Jamie c'est exactement qui je suis mais surtout un petit bout de ma vie, d'où la raison pour la quel je suis en pédiatrie près des enfants. Une fois devant ta personne mais aussi dans ta demeure c'est vrai que c'est la toute première fois que je rentre ici. Je prends quelques minutes pour regarder tout autour de moi puis je te suis en attendant ta réponse a ma petite question. Question qui en devient une grande. Je t'écoute attentivement en te regardant. Je garde mon petit sourire aux lèvres quand tu me dis que ça peut aller, mais tu rajoutes ta nuit. Je m'assois en même temps quand tu me le propose d'un signe de la tête et que tu fais de même. Tout d'abord je préfère t'écouter, écouter se que tu as a dire. Ca fait toujours du bien se libéré. « C'est normal ça. Quand tu es assise ou bien même debout il a bien plus de mal pour se tourné est être dans la position la plus confortable pour venir au monde. Ce n'est pas toujours très agréable pour, ça te facilite la tâche lors de la naissance. » c'est vrai qu'un accouchement ce n'est pas la partie la plus drôle de la grossesse, ni même quand le petit bout bouge dans le ventre se qui fait affreusement souffrir. Mais tu enchaîne sur le fait que Jamie est déçu ne pas le sentir, j'ai un petit sourire aux lèvres, mais tu as raison. Le réveille n'est peut-être pas la meilleure des choses, surtout en pleine nuit et avec le boulot qu'il fait. Mais tu en viens rapidement à ta peur. Je t'écoute toujours autant en laissant mon regard azur sur ta personne. C'est vrai que j'ai lu dans ton dossier que beaucoup d'inquiétude on était émise durant les visites par le médecin. Je ne te coupe pas dans tes paroles en t'écoutant toujours autant. Je me permets alors de venir dépose ma main sur la tienne pour te rassuré au maximum « Joanne, il y aura toujours des appréhension durant une grossesse. N'importe la quel. Toute femme a l'appréhension de faire une fausse couche. Tu sais, beaucoup on un grand stresse quand elles apprennent qu'elles sont enceintes. Elles se poses énormément de question, elle ne ce nourrice pas spécialement bien, elles continues a donner des efforts bien trop demander pour une grossesse. En tu vois très bien sur les échographies s'il grandit bien ou non puis nous préférons l'exprimer quand ça ne va pas et toi, ça va très bien ne t'inquiète pas pour ça. » puis quand tu m'expliques que tu sera une bonne mère ou non « Si tu as voulu ce bout de chou c'est que tu seras une bonne mère. Ne te pose pas cette question. Les débuts seront sûrement difficiles c'est sur mais tu ne sera jamais seule ! » C'est comme une promesse que je te fais. Oui c'est dur quand on n'a pas l'habitude mais tu as du monde autour de toi pour t'aider et te rassuré de t'es craintes. « Tout futur père ont une craintes au fond de soit pour protéger leur femme. » Je te fais un sourire pour te rassuré a nouveau. Je sais que ce n'est pas simple et je suis contente que tu te confie à moi. C'est aussi un peut le but de ma venu. Te rassurée, et te donner des raisons d'être a nouveau forte. Puis même si je ne suis qu'infirmière je suis contente d'être ton infirmière. Après ce discours je le tiens pour beaucoup de femme qui ont la même peur que toi. Mais bizarrement pour ça ne marche pas spécialement. Quand tu me demandes si je veux boire ou mangé quelques choses je hoche la tête en te regardant. Je viens alors retiré ma veste que je dépose a coter. « Dit moi où c'est je vais évité de te lever. » J'ai de nouveau ce sourire amicale mais doux. Que je me redresse prête a d'aider je viens doucement remettre mon tee-shirt en place pour éviter de montré le moindre signe de mon ventre qui commence a rondir.
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Liv restait très cartésienne dans ses paroles, très terre-à-terre. Peut-être que c'était ce dont Joanne avait besoin à ce moment là, et pas de messages pour la rassurer et lui dire que tout irait bien. Qui pouvait se permettre de dire que tout irait bien ? Etaient-ils devins, medium, pouvaient-ils prévenir l'avenir ? Au contraire, ce genre de phrases restaient très anxiogènes. On souriait pour faire croire que cela fonctionnait, mais les pensées et les idées continuaient de filer et de voler à tout allure dans la tête. Joanne hocha simplement son visage, acceptant sans dire mot ses explications. L'infirmière continuait d'écouter ses appréhension avec beaucoup d'attention, sans jamais l'interrompre afin de la laisser arriver jusqu'à la fin de son récit. La belle blonde se tut, bien qu'elle sourit tristement à maintes reprises. "Toutes les femmes n'ont pas une fausse-couche et un avortement pour en éviter une autre à leur actif." répliqua-t-elle à voix basse, en baissant les yeux. Elle avait beau être enceinte et enfin avoir un bébé qui se porterait à priori, cela ne l'empêchait pas d'avoir toujours ce deuil à endurer. Grâce à cette fausse-couche, Jamie avait eu cette révélation à quel point il adorerait avoir un enfant avec elle, qu'il adorerait être père bien qu'il ne savait pas comment s'y faire. C'était bien la seule chose qui était resortie de ce triste événement. "Mais je te promets que je fais de mon mieux pour bien manger. Je n'ai pas toujours beaucoup d’appétit, mais je fais en sorte qu'il ait tout ce dont il ait besoin." Au fond, Joanne se fichait un peu d'elle-même, mais comme le bien-être de son bébé ne dépendait que d'elle, elle faisait beaucoup d'efforts pour s'occuper d'elle, prendre soin d'elle. Elle n'avait pas l'habitude d'être aussi bichonnée et à l'écoute par tant de personnes. "Il est le plus important. Avec Jamie." dit-elle avec un sourire, un peu rêveuse. Les deux hommes de sa vie. "Autant ce ne sont pas les débuts que je crains le plus. Parce que c'est toujours ce que j'ai voulu être. Jamie reste persuadé que je n'aurai jamais été véritablement heureuse si nous n'avions jamais eu d'enfants. Et c'est ce qu'il veut, que je sois heureuse." Il était plus qu'amoureux, c'était certain, même si il lui en voulait encore. Joanne avala difficilement sa salive et marqua un temps de pause. Ce n'était pas toujours si facile que ça pour elle de trouver les mots pour décrire le fond de ses pensées. "C'est juste... vraiment l'accouchement qui me hante." Elle jouait nerveusement avec ses doigts, comme elle avait l'habitude de faire lorsque quelque chose la tracassait beaucoup. Mais Joanne préféra rapidement contourner le sujet en proposant quelque chose à boire à Liv. Celle-ci se leva sans broncher en se débarrassant de sa veste, pour faire le déplacement à sa place. Elle lui expliqua où se trouvaient les verres, et qu'il y avait un large choix de boisson dans le réfrigérateur. Elle revint au bout de quelques minutes. Elle lui avait demandé de lui servir un verre de jus de fruits. "Cela peut paraître stupide aussi... Mais j'ai comme cette... comment dire... cette peur de décevoir Jamie. Je sais que ça a l'air complètement ridicule. Mais j'ai peur de voir de la déception dans son regard s'il constate que je n'y arrive pas, que je suis à bout de force ou si jamais quelque chose tourne mal. Que je n'en suis pas capable." Elle était prête à tout donne pour donner la vie à ce garçon, même la sienne s'il le fallait. "Et on a beau être merveilleusement bien entourées, avoir d'excellents soignants, une sage-femme et une infirmière qui sont toujours à disposition, une préparation à l'accouchement, il y aura toujours cette zone de mystère, indécise, qui sera là et personne ne pourra apporter de réponses."
C'est vrai que je préfère ne pas mâcher mes paroles mais surtout ne pas de faire d'illusion sur les risques, mais aussi je préfère être franche avec toi. Ca ne sert a rien de laisser les personnes dans le doute, dans les questions qu'ils puissent avoir sans avoir de réponse concrète. Tout ça est fait pour que cette personne s'inquiète et continue a ruminé chez soit sur des points non éclairé. A force d'être avec mon cadre ou bien même certain gynécologue je peux très bien voir ses femmes qui sont comme en détresse, je les entends. Au début je ne savais pas quoi leur dire, puis au fur et a mesure que je posais mes questions j'ai su les rassurés même si par moment ça pouvait faire mal mais au moins elles savaient a quoi s'attendre. C'est comme toi. Tu sais à quoi t'attendre maintenant. Du moins je l'espère. Mais quand tu m'avoues ou plutôt me fait rappeler que tu as une fausse-couche je me pince doucement les lèvres mais je garde alors mon regard sur ta personne. « Ne pense pas à ça Joanne. C'est douloureux je peux le concevoir, vraiment, mais regard toi aujourd'hui. Tu attends un petit garçon, d'où il va être merveilleux. Tu l'as avec l'homme que tu aimes mais aussi tu es très bien entouré de t'es ami(e)s, ta famille et même du corps médicale. On est tous là pour toi, pour te soutenir et c'est une victoire que tu réalises en ayant ce petit bout de chou. » J'ai un petit sourire pour te rassurer. Mais je ne rajoute rien la dessus, ça doit être difficile de perdre mais je veux que tu vois en celui-ci le bonheur incarné que vous avez toujours souhaité. Après c'est vrai que je t'es parler du repas, un enfant doit une part de nutrition correcte pour qu'il puisse grandir comme il se doit. Quand tu m'avoues que tu fais tout pour qu'il est cette part, cette portion je viens élargir mon sourire et te fait un petit hochement de la tête pour te dire c'est se qu'il faut. Je ne vais pas te dire plus car vue se que tu me dis tu te « force » malgré tout et c'est déjà ça. Puis je t'écoute a nouveau, je t'écoute m'expliquer la joie de Jamie mais aussi les raisons de cette enfant. C'est vrai que ça rends toujours heureux un couple quand on a un enfant. « Mais dit moi Joanne, maintenant que tu l'attends cette enfant, t'aurais tu vue vivre sans enfants ? Pense tu que tu aurais été heureuse sans pouvoir revendre de l'amour, un amour maternelle a un enfant qui est de vos deux unions ? » Tu me parles beaucoup de Jamie, mais toi au fond que pense tu de tout ça. C'est pour ça que je retrouve la conversation sur ta personne. On pense souvent au bonheur des autres mais jamais au notre. C'est pour ça que je me permets de te demander si tu aurais été totalement heureuse sans enfant, si tu aurais pas regretter a un moment donner. Mais je te laisse continuer sur la peur de l'accouchement. Mais tu t'arrêtes et change de sujet, je me lève bien plus vite que toi pour aller chercher à boire. J'écoute attentivement t'es explications, prenant deux verres puis quelques boissons dans le frigo. Une fois revenu vers ta personne en déposant tout sur la table je te serre ton verre tout en t'écoutant. Je me serre un verre de jus d'orange pour ma part, puis je reviens m'asseoir a t'es coter. « Pourquoi ça peut paraître stupide ? C'est une crainte comme les autres tu sais ? Après Jamie doit se rendre quand même un peut compte que ça sera dur, vraiment dur pour toi a l'accouchement. Si tu vois qu'il n'arrive pas trop a comprendre, j'irais le voir pour lui en toucher deux mots puis rassure toi, normalement ça va être moi l'infirmière qui sera près de toi. Et même si ce n'est pas moi, ma collègue fera tout pour que je vienne. Je serais près de toi, de vous deux et je vous rassurerais je te le promet ! » Je souris doucement, je veux que tu sois rassuré tout en ayant la vérité. Et comme j'ai dis, normalement je serais désigner a voir si tu veux que je sois là ou non, puis après ça sera a voir avec mon état de santé, mais je viendrais même si je ne travaille pas. Si vous me demander je serais présente. Puis quand tu me dis qu'il y a du mystère et une part de danger je hoche doucement la tête. « Oui, on ne peut pas prévoir comme la personne peut réagir a ce moment présent. C'est pour ça qu'à ton arriver quand on a monté ton dossier on a du te poser des tas de questions qui on peut te paraître bizarre, ou même inutile mais pour nous, déjà les médecins mais aussi les infirmières ont peut réagir au plus vite pour qu'il n'y ait rien tu vois ? Mais je ne peux pas te promettre que tout ira bien comme tout le monde le fait. Je préfère que tu aies conscience de se se petit risque mais que tu gardes toujours en tête qu'on est là au cas où de quoique ce soit. Mais faut aussi que tu aies confiance en nous et que puisse nous laisser faire. »
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Joanne savait qu'elle était plus qu'entourée. Ses parents étaient restés en ville, elle avait Gabriella, ses collègues lui demandaient régulièrement comment elle allait. Joker concernant son frère et sa soeur, dont elle n'avait plus de nouvelles pendant plusieurs semaines. Mais malgré tout, il y avait ces moments où elle se sentait terriblement seule, où peu de personnes étaient véritablement en mesure de parvenir à se mettre véritablement à sa place. C'était aussi un peu le cas de Liv, au fond. Elle ne dit rien, se murant quelques minutes dans son silence. Elle lui rendit très légèrement son sourire lorsque l'infirmière voulait se montrer rassurante et optimiste concernant tout ceci. Liv posa ensuite des questions pertinentes. Aurait-elle été heureuse si elle n'avait pas eu d'enfants ? Comment aurait-elle vécu le reste de sa vie sans jamais voir son rêve le plus précieux se réaliser ? Jamie aurait certainement tout fait pour palier à ce manque en la couvrant d'une multitude de cadeaux, en l'emmenant voyager dans le monde en lui faisant découvrir les plus beaux endroits, en dormant dans les hôtels les plus somptueux. Il l'aurait aimé en toute démesure pour la voir sourire tous les jours. Joanne regarda dans le vide pendant un moment, pensive. "Si j'avais du vivre sans enfants, j'aurai fait avec. Comme pour mon divorce." dit-elle en haussant les épaules et en baissant la tête. "Je ne suis pas vraiment pour toutes ces techniques qui cherchent à défier les lois de la nature, je ne ferai jamais appel à ce côté là de la médecine." Fécondation in vitro et tout ce qui s'en suivait. Bien qu'elle était totalement pour cette technique et les miracles qu'elle faisait, elle ne se le ferait jamais à elle-même. Joanne restait très rigide par rapport à cela. "Jamie me rend heureuse." Contrairement à ce que lui pouvait croire, se croyant toujours insuffisant. "Je n'aurai jamais pensé avoir une vie comme ça, avec un homme qui aime éperdument et qui est capable d'offrir tout ceci. Il a ses propres manières de dire qu'il m'aime." Elle sourit, en pensant à tout ceci. "Je n'ai pas à me plaindre, je n'ai pas de quoi être malheureuse. Ce bébé, c'est notre miracle. A mes yeux, il était complètement inespéré. Jamie s'est déjà énormément attaché à lui." dit-elle en caressant doucement son ventre. "Je pense que j'aurai été heureuse, mais d'une autre façon." Elle soupira. "Si j'avais eu une nouvelle fausse-couche, je pense que j'aurai perdu tout espoir à l'idée de fonder une famille. Déjà pour cette fois-là, j'avais peur que cela se reproduise." ajouta-t-elle tout bas. L'infirmière fit un bref aller-retour pour aller chercher de quoi se désaltérer et se réinstalla sur le canapé. Liv trouvait toutes les appréhensions de la belle blonde normale. Ce n'était pas le genre de paroles qui la rassurait franchement. Tout était si normal. Elle ne dit rien, laissant Liv continuer de dire que la femme enceinte devait avoir confiance es le corps médical. Une personne lambda n'avait pas d'autres choix, n'ayant pas grande connaissance en médecine. Et elle savait bien que ce risque n'était pas si petit que ça. Joanne ne voulait pas qu'on lui dédramatise les choses afin de la rassurer, même si c'était ce que tout le monde lui faisait. Elle ne préférait pas prolonger ce sujet de conversation là. Joanne but un peu de son jus de fruits. "J'ai simplement hâte que ce soit passé, que ça se fasse. Le temps commence à devenir drôlement long par ici." dit-elle avec un léger sourire. "Qu'il soit enfin là." Ses journées seront bien plus remplies à ce moment là, à n'en pas douter. Il lui tardait tant de le bichonner et de l'avoir dans ses bras. "Que cette grande maison soit un peu plus remplie." ajouta-t-elle en regardant autour d'elle.
Il est vrai que je suis un peut trop indiscrète et que je me permets de te poser des questions. Je te connais qu'à travers les dire de Jamie. Il ne peut que faire des éloges sur toi. Mais a présent je comprends mieux tes craintes. Les raisons pour les quels tu avais peur, mais aussi pourquoi tu es ainsi. Mais c'est vrai que ma question était peut-être trop personnelle ou banale je ne sais pas, mais elle est sorti tout naturellement. Tu viens ensuite me parler de techniques médicales. Je fais alors une grimace. « Ce n'est pas la meilleur solution les techniques médicaux. C'est même déconseiller pour certaine personne. » Je redépose mon regard sur ta personne puis je t'écoute a nouveau. Je t'écoute me parler de ton couple. Je baisse un instant mon regard, vous êtes tellement heureux, il s'occupe tellement bien de toi que je ne peux m'empêcher a ma relation avec mon ex-mari a présent. J'avais aussi cette impression mais pour ma part ça na pas duré. C'est encore trop douloureux pour que j'en parle, mais ses pensées me viennent tellement rapidement quand on m'explique la joie que vous avez, le fait que Jamie est éperdument amoureux de toi en faite. Qu'il est tellement heureux, gaga, attacher au fait d'avoir enfin une vrai famille. Je peux tout à fait le comprendre, mais il est vrai que pour ma part ce n'est pas le cas. Pas encore. Je relève rapidement mon regard sur ta personne en laissant apparaître un faible sourire sur mes lèvres. Je ne sais pas si Jamie t'as mise au courant par rapport a ma situation mais, au pire ce n'est pas grave. C'est peut-être mieux comme ça. « Je suis contente pour vous. Que ce petit bout qui va arriver sa faire de vous des parents les plus heureux. Vraiment. » Je garde mon petit sourire sur mes lèvres en te disant ça. Mais quand tu me parles de nouveau de ta fausse-couche, je me permets d'émettre de nouvelle parole sur ce point « Essaye de ne plus penser à ça Joanne. Il est là, il a très bien grandi et tu vas voir il va vite arriver aussi. » J'essaye d'être de nouveau rassurante pour que tu ne te morfonde pas dans l'idée de fausse-couche ou autre. Je sais que ça peut traumatiser, marquer quelqu'un au point que ça nous obsède mais au stade ou tu en ais tu ne dois plus avoir cette peur. Une fois que je suis a nouveau sur le canapé a t'es coter, que je fais de mon mieux pour te rassuré en était la plus franche possible mais surtout en te disant que même si quelques choses tournent mal nous sommes tous là pour toi et t'aider. Mais il est vrai que ce sujet n'est pas marrant et je comprends que tu en change rapidement. Je prends a mon tour mon verre pour l'apporter a mes lèvres et boire une gorgé de ma boisson. Je t'écoute toujours et je souris un peut plus quand tu m'explique ton impatience. « Il va vite être là. Tu vas voir. Tu ne vas plus voir t'es journées pareilles. Tu enfin, vous allez être tellement accrocher a lui que ça vous changera la vie. »
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
Joanne était presque soulagée de savoir qu'il y ait des personnes qui aient le même avis qu'elle concernant les techniques médicales existantes afin de pouvoir porter un enfant. Certes, elle savait que cela permettait à beaucoup de femmes d'être enceinte, mais elle ne se voyait absolument pas le faire. Y avoir recours s'éloignait considérablement de la vie qu'elle s'imaginait, de la manière dont les choses devraient se passer. Il y aura éternellement cette question éthique autour de ceci. Beaucoup diront qu'elle était trop traditionnelle, psychorigide à cette idée. Mais elle savait que la fécondation in vitro n'allait pas l'aider. Le problème était génétique. Soit l'embryon était viable, soit il ne l'était pas. C'était surtout la chance, ou la malchance, qui entrait en jeu. Liv se montrait toujours à l'écoute, douée d'une grande patience. Cela lui faisait le plus grand bien. L'infirmière lui assura que le bébé était bien là, qu'il n'y avait pas de raison de se dire que tout allait tourner au vinaigre. En dehors de la fatigue, des lombalgies et des nausées, la grossesse de la belle blonde s'était merveilleusement bien passée, il n'y avait pas de raison que cela change. Joanne acquiesça en entendant ses propos avec un signe de tête. Elle avait tellement hâte qu'il naisse. D'avoir ce premier contact avec lui dès qu'il aura vu le jour, comme toutes les mamans peuvent en parler. L'avoir pour la première fois tout contre elle, faire sa connaissance. Elle rêvait de ce moment-là. "J'ai tellement hâte." dit-elle avec un sourire. "Hâte de le rencontrer, de l'avoir contre moi, de m'occuper de lui. Mes journées seront bien plus remplies qu'en ce moment. Et puis..." Joanne ne put s'empêcher de sourire, même de rire un peu. Elle regarda Liv droit dans les yeux. "Il sera là. Il sera enfin là." dit-elle plus bas. "Et dire que nous ne l'attendions pas. J'avais commencé à désespéré, tu sais. C'est notre petit miracle." Joanne caressa délicatement son ventre bien rond. Elle s'était toujours demandées s'il ressentait tous ces baisers, ces caresses qu'on lui faisait quotidiennement. Ou lorsqu'on parlait de lui. Certains étaient persuadés que oui, le foetus était réceptif à tout ceci. Elle laissa Liv terminer son verre. "Je crois que je vais me reposer un, la nuit a été courte." finit par dire la belle blonde, un peu gênée de demander à Liv de partir. Elle espérait qu'elle ne le prenait pas mal, l'infirmière semblait comprendre que sa patiente, et amie, avait grand besoin de sommeil. Les deux femmes se levèrent et l'hôte accompagna Liv jusqu'à la porte d'entrée. "Merci pour tout, Liv. Ca fait du bien... d'en parler. De vider un peu son sac." Joanne l'enlaça chaleureusement. Elle lui assura également qu'elle la contactera en cas de besoin ou s'il y avait quoi que ce soit de nouveau. Elle savait que Liv tenait à être là lors de l'accouchement, qu'elle allait l'accompagner et se montrer présente pour elle. Joanne la regarda partir, puis entrer dans sa voiture. Elle la salua une dernière fois d'un signe de main et la regardait s'éloigna jusqu'à ce qu'elle ne soit plus dans son champ de vision.