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 Ne fais jamais confiance à un homme qui sait danser.≡ Jonathan

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Message(#)Ne fais jamais confiance à un homme qui sait danser.≡ Jonathan EmptyMar 9 Fév 2016 - 14:42

I wish you knew the deal, gotta learn from far away

Les hommes ne sont pas vraiment compliqués. Ce sont des créatures simples et sans imagination. Ils pensent ce qu'ils disent, en général. Et nous, nous passons des heures à essayer d'analyser ce qu'ils ont dit, alors que c'est toujours très clair. Ils ne pensent pas comme les femmes… ≡ Lizzy&Jonathan
C’était un lundi matin comme les autres. Cependant, aujourd’hui, il pleuvait à torrents. Ayant revêtue une simple chemise blanche, Lisandre se tenait face à la grande baie vitrée de sa demeure, pour regarder mère nature pleurer. Mains posées sur une tasse de thé brûlante, la jeune femme admirait le paysage, tout en maudissant cette température désagréable. Un tintement la sortit de sa rêverie. Elle venait de recevoir un énième courriel. Prenant une profonde inspiration, elle laissa ses lèvres se porter à sa tasse avant de prendre une bonne gorgée puis elle se dirigea vers son ordinateur. Elle repoussa une mèche de cheveux et s’asseyait en face de son portable pour lire le courriel. Elle venait de confirmer la livraison de nouveaux tissus pour la collection de printemps que son patron venait tout juste de terminer. Sourire sur les lèvres, elle reprit une gorgée du liquide brûlant avant de fermer son ordinateur et de retourner à sa chambre pour se vêtir. Elle allait être en retard, si elle continuait de prendre son temps. Allumant la lumière, elle se dirigeait vers sa grande penderie, tout en retirant la chemise qu’elle portait. Se retrouvant nue, elle posa la chemise sur une chaise en tissu, qu’elle avait trouvé dans une brocante puis elle enfila des sous-vêtements noirs, qui contrastaient affreusement bien avec sa peau pâle. Elle finit par se glisser dans une magnifique robe noire ajustée, avant de mettre un veston crème, veston de la collection d’automne, mais qui lui allait merveilleusement bien. Elle attrapa des escarpins assorties, puis elle alla chercher son cellulaire, pour appeler le chauffeur, qui venait la chercher, comme à tous les jours.

Une trentaine de minutes plus tard, il arrivait enfin chez elle. Lisandre avait pris le temps d’appliquer un peu de maquillage, mais surtout ce rouge à lèvre rosé, que son patron aimait tant. Elle le savait, parce que chaque fois qu’elle le portait, il la complimentait… Lisandre et lui vivaient une relation pour le moins étrange. Resserrant la ceinture de son imperméable, la jeune femme sortit de sa demeure, en verrouillant la porte derrière elle, puis elle ouvrit son parapluie avant de grimper à bord de la voiture. Elle salua le chauffeur, le sourire aux lèvres, puis elle sortit son agenda pour prendre quelques notes. « Peut-on arrêter au Starbucks, s’il te plait? Monsieur Deauclaire a besoin de son thé matinal pour fonctionner… Et je sens que nous allons avoir besoin de plusieurs carafes de café… » Il sourit puis il hôcha la tête, tout en prenant la direction du Starbuck. Rapidement, elle descendit du véhicule et elle entra dans l’enceinte du géant cafetier. L’odeur de ce liquide si chaud et brulant, lui chatouilla les narines. Elle sourit et commanda le thé de son patron, au travers cette marée de gens. Il va s’en dire que c’était l’endroit favoris de bien des gens. Deux thés à la main, elle reprit le chemin du bureau, espérant que Jonathan n’y était pas déjà. Elle savait qu’il aimait bien arriver à son bureau et que son thé l’attende.

Une fois rendue, elle paya la course, laissant un petit pourboire, comme elle avait l’habitude de faire puis elle sortit du véhicule, cabaret de thé dans la main droite et parapluie dans la main gauche. Ses talons résonnaient sur le bitume frais. Elle passa devant l’œil magique, qui fit ouvrir la porte, puis elle entra, fermant du même coup son prapluie. Elle salua l’agent de la sécurité, lui offrant un magnifique sourire, puis elle emprunta l’ascenseur, se permettant de rajuster son rouge à lèvre devant le mur de la cabine qui reflétait sa silhouette. Elle sortit de l’ascenseur et se dirigea vers les grands bureaux. Elle donna le plateau de thé à une jeune stagiaire qui l’attendait puis elle retira son manteau, dévoilant sa silhouette affinée puis elle reprit le plateau, allant vers le bureau de Jonathan. Elle poussa la grande porte vitrée puis elle posa le breuvage, avant d’étendre les nouveaux tissus qui allaient arrivés durant la journée, puis elle se dirigea vers une autre petite salle. Elle posa son thé, ainsi que son sac à main et son imperméable avant de s’asseoir et de soupirer. Une autre journée commençait.

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Message(#)Ne fais jamais confiance à un homme qui sait danser.≡ Jonathan EmptySam 13 Fév 2016 - 16:19



   

   
Ne fais jamais confiance à un homme qui sait danser.

   
Lisandre et Jonathan.


   Jon était remonté. Il ne savait pas pourquoi, mais le styliste était plus que de mauvaise humeur. La rage du dragon allait en faire trembler plus d'un. Ses proches étaient habitués à le voir ainsi. Il faut dire qu'un rien pouvait le contrarier. Jonathan était comme un chef d'orchestre. Il fallait qu'il mène tout son petit monde à la baguette et si ça ne suivait pas son rythme, on pouvait l'entendre hurler jusqu'à l'autre bout de l'Australie. Il y avait des matins comme cela où le styliste se réveillait du pied gauche. Il était prêt pour partir. Toujours habiller avec bon goût et raffinement. Ce n'était pas pour rien que Vogue l'avait élu styliste de l'année. « Mademoiselle... » Il attrapa au vol une tartine que sa dame à tout faire lui avait préparé. Cette dernière s'inquiétait de ne le voir manger que lorsqu'il recevait de la visite. Manger était pour lui une perte de temps, sauf quand il pouvait partager un repas en bonne compagnie.

En direction du bureau, Jonathan relisait les dernières notes faites au crayon fin sur ses croquis. Rien allait, rien. Il sentait le stress monter. La pression se faisait de plus en plus sentir. La collection du printemps devait être en tout point parfaite. Le vert, le rose, le bleu pastel et les fleurs de cerisier étant les thèmes principaux. Personne n'arrivait à trouver les tissus correspondants à ses attentes. Les robes ne tombaient pas de la bonne manière, les manches bien trop longues et Jon ne préférait pas repenser à ce que le coiffeur lui avait proposer comme coupe pour les mannequins. A cet instant, le styliste avait envie de réduire en miette ses dessins.
   
À peine arrivé, Jon ouvrit d'un coup sec la porte du bâtiment. Regardant à peine les dames de l'accueil. Ces dernières n'avaient pas perdu de temps pour prévenir tous les étages de l'arrivée du Dragon Deauclaire. L’ascenseur alla jusqu'à l'étage de son bureau. Quand les portes s'ouvrirent, Jon s'engouffra dans le couloir encore plus vite que d'habitude. On pouvait voir de la colère dans ses yeux. Ceux qui le connaissaient bien savaient qu'il s'agissait surtout de son état quelques semaines avant un défilé. En entrant dans son bureau, il vit une tasse de thé et des échantillons de tissus. « Lisandre... » Un léger sourire s'afficha sur ses lèvres. Voilà une femme qui avait le don pour le calmer. Pourtant, le styliste n'était pas des plus agréable avec la jolie blonde. Mais Lisandre était la seule pour qui il ressentait un réel respect. Elle était la seule à pouvoir l'appeler Jonathan ou encore à voir à travers la carapace du dragon. Son thé entre les mains, il partit en direction du bureau de son assistante. Cette dernière avait l'air fatiguée et bien trop absorbée par son travail pour s'apercevoir que son patron l'observait, l'épaule collée contre l'ouverture de la porte. « Mon dieu ce rouge à lèvres vous va toujours à ravir. » En voyant sa surprise, Jon eut un petit rire. « Bonjour Mademoiselle Blackston…» Il ne savait pas pourquoi, mais en la voyant, le styliste se sentit plus apaisé. « Vos choix de tissus sont parfaits… Ça me rassure d'être au moins compris par une personne ici… » Il la contempla une dernière fois. « Allez vous cherchez tout ce que vous voulez dans les penderies de la maison et après venez me voir, nous devons parler ! »
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Message(#)Ne fais jamais confiance à un homme qui sait danser.≡ Jonathan EmptyMar 16 Fév 2016 - 14:48

I wish you knew the deal, gotta learn from far away

Les hommes ne sont pas vraiment compliqués. Ce sont des créatures simples et sans imagination. Ils pensent ce qu'ils disent, en général. Et nous, nous passons des heures à essayer d'analyser ce qu'ils ont dit, alors que c'est toujours très clair. Ils ne pensent pas comme les femmes… ≡ Lizzy&Jonathan
Elle se souvenait d’avoir pleuré en regardant cet homme agir. Si méchant, mesquin et sans pitié. Elle venait de commencer à travailler pour lui lorsqu’il avait décidé de lui faire passer un test. Simple, efficace, mais tellement démoralisant. Il avait sauvagement posé un calepin, rempli d’échantillon de tissu sur son bureau, la sommant de lui ramener des choix dans l’heure qui suivait. Nerveuse, elle avait tout simplement craquée, avant de lui relancer les échantillons et lui donner sa démission. Jamais elle ne serait pas capable de travailler sous le joug d’un homme aussi autoritaire. Avant même qu’elle n’est embarquer dans l’ascenseur, il lui avait envoyé un e-mail, lui demandant de revoir sa décision et qu’ils s’assoiraient le lendemain pour discuter des tissus… Depuis ce temps, Lisandre n’a d’yeux que pour cet homme si mystérieux.

Comme à chaque matin, la jeune femme avait pris le temps d’arrêter au Starbucks café, pour aller chercher le thé favori de son patron. Elle savait que Jonathan enterait dans le bureau, l’air découragé… Après tout, à quelques semaines du défilé, Lisandre comprenait très bien le stresse que son patron ressentait. Elle avait donc opté pour la simplicité. Cartable de tissu ouvert sur le bureau, elle savait que Jonathan y jetterait un œil rapidement. Posant son imperméable dans son garde-robe, la jeune femme s’installa rapidement derrière son ordinateur pour regarder une nouvelle fois ses e-mails. Une fois de plus, elle avait sa boîte qui était prête à déborder. Ce n’était pas rien, d’être l’assistante de Jonathan Deauclaire. Aussi étrange que ça puisse être, c’était d’une responsabilité monstre! Alors qu’elle rédigeait un e-mail à l’attention du coiffeur styliste pour le défilé, Jonathan apparut dans l’embrasure de la porte. Elle sursauta à son commentaire puis elle baissa la tête en rougissant. «Merci… C’est sûrement la seule couleur qui me fait aussi bien… » Elle enrgistra le brouillon de son e-mail puis elle se redressa, tout en lisant sa robe noire. Elle sourit à Jonathan, s’approchant de lui puis elle resserra un peu sa cravate.

«Contente que le choix de tissus vous plaise… Cependant, nous n’avons pas de temps pour nous amuser Jonathan… Vous avez beaucoup de chose à régler pour le défilé. » Elle lui sourit à nouveau puis elle retourna au bureau, prenant son agenda, ainsi que son téléphone et son thé. Elle resta quelques instants plantée devant lui, puis elle le contourna pour retourner vers son bureau à lui. Elle y pénétra puis elle posa son agenda sur le bureau, avant de s’asseoir sur une chaise en cuir qui était là. Elle savait qu’il l’avait suivi, elle pouvait sentir son regard sur sa nuque. «J’ai sélectionné les modèles de tissus qui me semblait le mieux pour votre nouvelle collection printanière. Après tout, le floral, ainsi que le pastel est à la mode cette année… J’ose espérer que ça va convenir « Elle lui sourit puis ouvrit son agenda, stylo à la main, prête à prendre des notes. Elle essayait du mieux qu’elle pouvait de convenir aux exigences de son patron.
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Message(#)Ne fais jamais confiance à un homme qui sait danser.≡ Jonathan EmptyMer 23 Mar 2016 - 18:11



 

 
Ne fais jamais confiance à un homme qui sait danser.

 
Lisandre et Jonathan.


  Lisandre était plus qu'une simple assistante aux yeux du créateur. Mais ce dernier était bien trop fier pour lui avouer. C'était une jeune intelligente, plus que charmante qui savait dompter le dragon. La voir rougir ainsi face à un simple compliment adouci quelque peu son humeur orageuse. Son assistante se rapprocha dangereusement de lui afin de resserrer son nœud de cravate. Jon en profita pour observer chaque courbe de son visage. Ses grands yeux bleus, ses lèvres pulpeuses ou encore ses fossettes qui devaient faire craquer plus d'un homme. « Merci... » Sa réponse fut sobre mais dite avec un regard un brin charmant. Il lui proposa d'aller se servir dans le dressing comme s'il s'agissait de pièces sans aucune valeur. Mais la jolie blonde semblait préoccuper par autre chose. « Heureusement que vous êtes là pour me rappeler à l'ordre Mademoiselle Blackston ! » Son sourire était sincère. « Je me demande parfois ce que je ferais sans vous... » Lui confia-t-il lorsque Lisandre resta immobile devant le styliste. Jonathan, tel un vrai gentleman l'invita d'un geste de la main à le suivre jusqu'à son bureau.

Le styliste suivait de près son assistante et referma la porte du bureau derrière eux. Jon n'aimait pas que des oreilles un peu trop curieuses s’égarèrent dans cette pièce si intime pour lui. Le brun s'installa à son bureau tout en écoutant Lisandre. Les fleurs… Les tons pastel… La jeune femme avait raison, c'était la mode du moment. « Vous voyez juste Lisy… Mais j'aimerais que nous nous démarquions avec la plus grande finesse des autres, vous comprenez ? » Jon chercha les croquis qui se cachaient dans son sac. « Voilà mon idée… » Il s'agissait de robes, de tailleurs avec des décolletés qui malgré la grandeur, restaient des plus élégants. « Je veux que nous restions dans un esprit asiatique et plus précisément, japonais… En rappelant l'esprit du kimono sans en être un pour autant comme sur ce dessin ! » L'homme savait pertinemment que ce qu'il demandait était loin d'être simple. « Vous connaissez mon goût pour la complexité mademoiselle Blackston… Qu'en pensez-vous ? » Il voulait vraiment son avis. « Dîtes moi réellement ce que vous en pensez, j'aime pouvoir compter sur votre franchise si précieuse à mes yeux ! » C'était un plaisir de pouvoir travailler avec cette femme. Elle avait toujours les bons mots. La jeune femme ne savait certainement pas la valeur qu'elle avait à ses yeux. Il transperça ses iris bleus avant de continuer. « Je vous fais entièrement confiance et croyez moi, elle est difficile à avoir… »

Jonathan hésita quelques instants avant de poser une question qui lui trottait dans la tête. « D'ailleurs... » Il posa ses mains contre ses lèvres, paume contre paume, tel un geste de prière tout en la fixant dans le plus grand silence. « Je veux que vous m’accompagniez lors d'une soirée à laquelle je suis convié très prochainement… » Sa demande n'était pas claire. « Je veux dire, vraiment… Pas que vous soyez dans mon ombre, mais à mes côtés... » Ce n' était pas un ordre, mais une réelle invitation. « C'est comme bon vous semble, ne vous sentez pas obligé de me dire oui… Promis, je ne crache pas réellement du feu au visage de mes employés ! »

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Message(#)Ne fais jamais confiance à un homme qui sait danser.≡ Jonathan EmptyJeu 24 Mar 2016 - 23:22

I wish you knew the deal, gotta learn from far away

Les hommes ne sont pas vraiment compliqués. Ce sont des créatures simples et sans imagination. Ils pensent ce qu'ils disent, en général. Et nous, nous passons des heures à essayer d'analyser ce qu'ils ont dit, alors que c'est toujours très clair. Ils ne pensent pas comme les femmes… ≡ Lizzy&Jonathan
Elle ignorait encore pourquoi elle ne se voyait pas ailleurs… Après tout, elle avait gagné de l’expérience et beaucoup de gens seraient prêts à l’engager… Lorsque l’on prononce le nom de Jonathan, c’était comme prononcer le nom d’une mine d’or. Si l’on survit à cet homme, nous pouvions survivre à n’importe quel styliste en manque d’attention et d’affection. Toujours à ses affaires, la jeune femme ne prenait pas le temps de vraiment s’amuser. Elle savait que son travail auprès de son patron comptait pour beaucoup… Cela avait même créé certaine tension au niveau de l’équipe. Certaines filles étaient jalouses de l’attention qu’elle recevait de la part du Dragon. Pourtant, elle avait fait tout simplement son boulot… S’assurer de convenir à tous les demandes de son exigeant patron. Bref, ce matin, c’était sensiblement un matin comme les autres. Thé, e-mail, boulot… Pourtant, elle voyait bien que quelques choses tracassaient son merveilleux patron. Replaçant son nœud de cravate, elle avait senti son regard appuyé sur son visage. Rapidement ses joues prirent une teinte rouge vif. Elle avait donc prit la poudre d’escampette jusqu’au bureau de Jonathan où elle prit place pour l’écouter attentivement.

Elle se pinça les lèvres, tout en jetant un œil aux croquis qu’il lui avait sortit, puis elle se leva, apportant la feuille avec elle pour aller la photocopier et revenir dans le bureau du patron quelques instant plus tard. Il avait à peine eut le temps de dire quoique se soit. Elle posa la feuille sur le bureau et prit un crayon de plomb puis elle regarda Jonathan, lui jetant un doux regard puis elle sourit tendrement. «Je sais que vous visez une clientèle pour le moins chic, qui ont les moyens d’acheter votre collection… Cependant, je me demande si l’on ne pourrait pas élargir votre clientèle… » Elle inspira profondément, surtout lorsqu’il l’appela par son petit nom, Lizy. Elle détestait presque qu’il y ait autant de familiarité dans ce petit mot… Elle se pinça de nouveau les lèvres puis elle dessina, sur la feuille qu’elle avait photocopié, un modèle semblable à celui de Jonathan, mais plus court, moins ajusté et avec un veston à la place de la cape ample. Elle recula puis glissa le crayon entre ses lèvres puis attendit le verdict de son patron… C’était lui qui décidant, mais elle avait l’impression qu’elle pouvait peut-être le faire changer d’idée. Il prononça alors un mot qui fit presque sursauter la jeune femme. «Je… Merci… » Elle était touchée de savoir que Jonathan la prenait au sérieux et qu’il lui vouait presque une confiance aveugle.

Alors qu’elle reprenait place en face de lui, elle remarqua son air un peu pensif. Prête à intervenir pour le sortir de sa rêverie, il l’invita à une soirée… Pas comme employée, mais bien comme accompagnatrice. Elle sentit alors son cœur s’accéléré, ses mains devenir moites… Il ne voulait pas réellement qu’elle vienne, si? Pensant le plus vite qu’elle pouvait, elle secoua négativement la tête. Elle était déstabilisée, elle qui avait toujours gardé son sang-froid, qui avait toujours essayé de sembler plus forte qu’elle en avait l’air… Elle se leva puis le regarda dans les yeux avant d’attraper son agenda. «Ça ne serait pas professionnel… Je suis votre assistante… Si jamais je venais avec vous… La machine à ragots se déclencherait… Cela va créer une mauvaise ambiance de travail et… Je ne suis pas assez forte pour subir les regards des autres… » Elle repoussa une mèche de cheveux et se dirigea vers la sortie du bureau. Ses talons hauts claquaient sur le parquet. Elle posa ses choses sur son propre bureau avant de marcher rapidement vers l’atelier de couture pour se détendre un peu. Elle s’asseya à un poste de travail et commença à coudre un ourlet de robe, perdue dans ses pensées.

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Message(#)Ne fais jamais confiance à un homme qui sait danser.≡ Jonathan EmptyJeu 7 Avr 2016 - 18:36



 

 
Ne fais jamais confiance à un homme qui sait danser.

 
Lisandre et Jonathan.


  Cette jeune femme était en tout point charmante. Voilà ce que pensait Jonathan. Et en plus d'être une jolie fleur, Lisandre était une personne intelligente qui savait s'y prendre avec le Dragon. Ce dernier n'arrivait pas à être méchant avec son assistante. Elle savait trouver les mots, le calmer… C'était un réel pilier pour le styliste qui était prêt à multiplier son salaire par deux si un jour, il lui venait à l'idée de l'abandonner. Il en était hors de question. Jon ne lui laisserait pas le choix. Une fois dans le bureau, le créateur lui explique ce qu'il imaginait pour la prochaine collection. Il y avait des croquis sur tout le bureau. Ses explications étaient à la fois précises tout en laissant un espace pour l'avis ainsi que l'imagination de son assistante. Elle dessinait sur des photocopies de ses croquis. Jon regarda avec amusement la jeune femme. Il aimait les personnes qui osaient lui proposer autre chose. Jonathan acquiesça de la tête lorsque Lisandre affirma qu'il visait pour clientèle, les personnes les plus riches du pays. L'un de ses sourcils s'arqua quand la jolie blonde proposa l'idée d'ouvrir sa marque à un plus grand public. « Vous voulez dire… Faire une collection à la portée de toutes les bourses ma chère Lisandre ? » Lui présenter une telle idée, quelle folie. La jeune femme ne savait pas la chance qu'elle avait. Car si une autre personne s'était amusée à lui souffler cette proposition, Jonathan ne se serait pas montré aussi courtois. « Bon dieu Lisandre, nous ne faisons pas dans le H&M ! Nos tissus proviennent d'Italie, de France… Je ne veux pas du made in China pour la marque Deauclaire... » Le dragon essaya tant bien que mal de ne pas laisser sa colère éclater. « Je sais que votre idée est avant-gardiste et que c'est moi qui suis vieux jeu dans l'histoire… » Il resta un moment sans rien dire, dans ses pensées tout en gardant son air sérieux. Mais le styliste finit par lui avouer à quel point son avis était important pour lui. Il prenait en considération tout ce que la jolie blonde lui disait. Jonathan osa faire l'impensable. Inviter son assistante à l'accompagner à un gala. Jon observa la jeune femme dans le plus grand silence, tout en attendant sa réponse. Il sentit un vent de panique emporter cette dernière. Sa question lui fit comme un électrochoc. Complètement stupéfait, il la regarda se lever tout en exclament à quel point il serait déplacé et inconcevable de se joindre à lui le temps d'une soirée. « Voyons Lisandre… » Il avait à peine le temps d'en placer une que son assistante présenta un par un les raisons de son refus qui paraissait plus que catégorique. « Une mauvaise quoi ? » Il se demandait de quoi elle parlait. Lisandre pourrait passer pour la petite chouchoute si elle décidait de venir, mais qui ne le savait pas déjà ? Le styliste ne supportait qu'elle, c'était bien connue. Oui, il y aurait sûrement des rumeurs sur une possible relation entre eux. Mais Jon n'en avait que faire de ce genre de futilité. Jonathan ne comprenait pas que pour Lisandre cela représentait bien plus. Elle s'en alla et le laissa en plan dans son propre bureau. Voilà encore une chose que personne n'avait jamais osé faire.«LISANDRE ! » Il se leva instinctivement tout en regardant la silhouette de son assistante s'éloigner. Jon passa nerveusement une main dans ses cheveux avant de se précipiter hors du bureau. Il était à la fois furieux et complètement chamboulé. Jonathan ne savait pas quoi faire. La suivre ou non ? Sa fierté venait d'en prendre un coup. Aucune femme n'avait jamais refusé une invitation de monsieur Deauclaire. Après avoir grommelé quelque chose entre ses dents, je styliste continua son chemin vers l'atelier. Il ouvrit la porte avec une telle violence que cette dernière claqua contre la porte. « Sortez tous, je ne veux plus voir personne ici ! Allez faire une pause… Sauf vous mademoiselle Blackston... » Ses yeux mirent peu de temps à tomber sur Lisandre. Jonathan laissa les petites mains sortirent de l'atelier avant de fermer la porte derrière eux. Il s’avança vers elle avec la plus grande élégance, tout en ne détachant pas son regard de sa proie. Jonathan pris une chaise et s'installa en face d'elle. « Vous êtes bien la première à oser agir de la sorte avec moi… » Il respira un grand coup avant de continuer. « Vous avez le droit de refuser, je ne vous en tiendrais pas rigueur… En aucune sorte… » Jon poussa la machine à coudre pour n'avoir qu'en face de lui la jeune femme. « Vous savez… La machine à ragots est en marche depuis bien longtemps avec moi. Quoique je fasse, tout est dans les journaux… Lisandre… Si vous voulez réussir dans ce milieu, vous allez devoir faire avec tout cela. Les journaux, les paparazzis… On essayera toujours de vous mettre des bâtons dans les roues ! Il va falloir vous battre ! » Il lui souriait. « Votre idée est bonne… Nous pourrions faire un événement sur une deuxième collection un peu moins cher… Laissez-moi y réfléchir. Mais je veux que vous me proposiez des croquis… Vos croquis… Nous pourrions faire cela ensemble. » Il tentait tant bien que mal de déchiffrer ce qui pouvait se passer dans sa tête. « Mais je vous préviens, vous m'aurez sur le dos et nous allons passer beaucoup de temps ensemble… Même si j'ai la douloureuse impression que cela vous déplaise plus que je ne le pensais… » Il y avait de la colère et un brin de déception dans ses yeux. « Après tout qui voudrait passer du temps avec un dragon… ? »
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Message(#)Ne fais jamais confiance à un homme qui sait danser.≡ Jonathan EmptyJeu 7 Avr 2016 - 22:00

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Les hommes ne sont pas vraiment compliqués. Ce sont des créatures simples et sans imagination. Ils pensent ce qu'ils disent, en général. Et nous, nous passons des heures à essayer d'analyser ce qu'ils ont dit, alors que c'est toujours très clair. Ils ne pensent pas comme les femmes… ≡ Lizzy&Jonathan
Il est vrai que donner son opinion à Jonathan Deauclaire, c’est un peu donner sa peau à un loup. Sachant qu’il pouvait à tout moment exploser, il fallait bien peser nos mots et nos choix. L’opinion de Lisandre avait toujours était importante pour le dragon. Tout le monde savait qu’ils entretenaient une relation pour le moins particulière. Elle adorait cet homme, plus que tout. À vrai dire, elle en était amoureuse et elle refusait un peu de se l’avouer, comme si c’était un pêché d’être amoureuse de lui. Elle savait que les idées qu’elle lui proposerait seraient complètement à l’opposé de la vision Deauclaire, mais elle se devait de lui dire comment elle voyait la nouveauté. Elle avait donc fait une photocopie du modèle qu’il lui proposait et elle l’avait un peu modifié en fonction d’un look plus actuel, plus ouvert au grand public. Elle lui avait donc présentée, pleine d’assurance puis il frappa, en plein dans le mil. Elle se sentit alors moins confiante, plus déstabilisée. Elle mâchouilla le crayon qu’elle avait glissé entre ses dents puis elle regarda Jonathan. «Si ce n’était pas de vos dons généreux, je ne porterais pas de Deauclaire. Je n’ai pas les moyens de me permettre la marque Jonathan. » Elle s’était sentit attaquée, blessée. Comme si les gens, moins bien nantit, ne pouvait pas porter de beaux vêtements. Elle s’était donc assise en face de lui pour attendre les recommandations puis elle l’avait gentiment repoussé, face à son invitation. Elle ne pouvait pas accepter… Pourtant, elle était libre de faire ce qu’elle désirait, mais le fait d’être amoureuse de son patron, ce n’était pas toujours évident. Elle s’était donc levée et elle avait quitté le bureau, laissant derrière elle une agréable odeur de parfum. Elle avait même entendue son patron hurler son nom, mais elle ne l’avait pas écouté et elle était allée dans la salle de couture pour s’évader un peu.

Assise à une table de couture, elle avait remarqué le regard pesant des couturières sur elle. Lysandre venait de moins en moins en salle de couture. Elle savait qu’elle n’y avait plus vraiment sa place, mais parfois, lorsqu’elle avait besoin d’évacuer sa frustration face à Jonathan, elle venait s’asseoir face à un poste de travailler et elle cousait. Perdue dans ses pensées, elle sursauta lorsque la porte vola contre le mur. Elle lança un regard noir vers l’entré, tout en entendant la voix glaciale de son patron. Elle soupira, commençant à se lever, puis elle se reposa immédiatement en entendant son nom. Elle allait sûrement passé un mauvais quart d’heure. Elle connaissait vraiment bien le tempérament de son patron, assez pour savoir qu’il bouillait de l’intérieur. Il osa donc lui reprocher, ou du moins, c’est ainsi qu’elle le vit, qu’elle était la première à agir de la sorte. Lisandre mordilla sa lèvre inférieure puis posa son regard vert sur son patron. «Il faut une première à tout, non? » Elle avait été arrogante, à la limite, mais elle ne s’en voulait pas. Elle savait que si elle pliait toujours aux demandes de Jonathan, elle finirait par devenir son chien de poche et elle ne voulait pas ça. Femme indépendante, elle voulait être reconnue pour son travail. Alors qu’elle continuait de coudre, il repoussa la machine pour avoir la pleine attention de la jeune femme. Elle soupira puis posa son regard dans celui du jeune homme. Il est vrai que c’était dans son droit, de refuser. C’était tout à fait normal. Elle savait que tout ce qu’il faisait se retrouvait dans les journaux. C’était surtout ça qui inquiétait la jeune femme. Elle allait se retrouver avec sa face partout dans les journaux, ses parents finiraient par tomber sur cette édition et lui poser un million de question. Elle soupirait puis posait la robe qu’elle était en train de coudre. Elle leva les yeux au ciel et secoua la tête un peu, avant d’entendre ce qu’il lui disait.

Il venait d’accepter son idée… Il était d’accord pour qu’ils essaient une collection un peu plus abordable. Un sourire ravit se manifesta sur le visage de la jeune femme. Elle ne pouvait pas être plus heureuse. Elle allait le remercier, lorsqu’il sortit une phrase si triste… Qui voudrait passer du temps avec lui? La blonde frissonna puis elle se leva, avant de venir se mettre à genou, face à Jonathan. Elle lui prit la main, doucement, tendrement puis elle leva les yeux vers lui. «Je suis touchée, que vous ayez pensé à moi, pour vous accompagner lors de cette sortie… J’ai refusé parce que j’apporte beaucoup trop d’importance à l’image que l’on vous donne et que nous ne venions pas du même milieu… » Elle se mordilla la lèvre et repoussa une mèche de cheveux derrière son oreille avant de regarder Jonathan, tendrement puis de lui replacer aussi une mèche. Elle voyait bien qu’il s’était énervé, un peu plus tôt. «Ça sera avec plaisir… Je vais vous montrer quelques croquis et nous travaillerons ensemble… Et… » Elle se tut un moment puis elle se leva, reculant un peu, lissant sa robe noire, avant de poser une mains sur sa hanche puis l’autre sur son front. «Et puis merde… Je ne pourrais pas être plus heureuse… Car passer du temps avec vous… Me rends heureuse… » Elle fit quelques pas dans la pièce puis elle regarda Jonathan avant d’avoir un peu fou rire. «Je crois que je suis amoureuse de vous… Non… Je le suis…C’est la principale raison de mon refus… Veuillez m’excuser. » Elle tourna les talons et quitta vers son bureau, prête à remballer ses choses pour prendre le reste de sa journée… ÇA devenait une habitude chez elle, de fuir.

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Message(#)Ne fais jamais confiance à un homme qui sait danser.≡ Jonathan EmptyDim 10 Avr 2016 - 17:17



 

 
Ne fais jamais confiance à un homme qui sait danser.

 
Lisandre et Jonathan.


 Il n'y avait qu'elle pour le mettre dans cet état. Que Lisandre pour agir de la sorte face au dragon. Personne encore n'avait osé partir de son bureau avant qu'il ne l'ordonne. Encore moins après avoir refusé une invitation afin de passer une soirée à ses côtés. Aucune femme jusqu’aujourd’hui ne s'était comportée avec lui de cette manière. Mais voilà ce qu'il aimait chez Lisandre, son innocente désinvolture. Elle avait beau se montrer parfois un peu trop franche, Jonathan n'arrivait pas à lui en vouloir. Était-ce grâce à ce visage d'ange ? Ou plutôt à cause de ce talent qu'il déchiffrait à chacun de ses coups de crayon, de sa capacité à être sa main droite dans tous ses projets. La jolie blonde était à la fois douce et forte, rebelle et docile… Tout cela ne faisait qu’accroître son envie d'apprendre à la connaître, de passer du temps avec elle au point d'éprouver de l'attachement à son égard. Alors il était là, fou de rage, près de la sortie principale de l'atelier tout en ne lâchant des yeux pas son assistante. Le créateur s'avança dangereusement afin de s'approcher de la jeune femme. Jonathan lui fit comprendre qu'il n'avait guerre l'habitude d'être rejeté par l'agente féminine. Mais c'était bien connu, Lisandre avait toujours réponse à tout. Sa réflexion fit quelque peu sourire le styliste. Le goût de son refus lui était encore trop amer pour pouvoir en rire. « Je ne sais pas si vous vous rendez compte que plus d'une de mes anciennes assistantes se sont fait virer pour bien moins que cela, Mademoiselle Blackston. » Ce n'était pas une remarque dite avec méchanceté, bien au contraire. Il voulait lui faire comprendre qu'elle était d'une certaine manière, l'exception à la règle ou bien exceptionnelle tout court. Son regard était bienveillant, jusqu'à ce qu'il perde patience en la voyant se concentrer sur les coutures de cette fichue robe plutôt que sur lui. D'un geste plutôt brusque, Jon poussa sur le côté la machine à coudre et continua de lui parler. De lui faire comprendre qu'il n'était pas contre son idée. Faire une collection à la portée de toutes les bourses. Ce n'était encore qu'un vague projet, mais Lisandre avait des arguments qui tenaient plus que la route. Jonathan savait que cette idée pourrait être un gros coup de communication, mais aussi le risque de perdre sa clientèle la plus fidèle et surtout, la plus riche. Jon connaissait tous les codes de ce monde… Mais il était aussi connu pour ne jamais rien faire comme tout le monde. Jonathan était un alien dans ce monde d’apparats. Après tout, Jon n'avait jamais eu une vie aisée avant de connaître la gloire avec ses créations. Mais il aurait tout donné pour voir un sourire se dessiner sur le visage de Lisandre. Et puis Jonathan avait le goût du risque. Il savait que seule son assistante pour mener à bien cette nouvelle idée plus qu'audacieuse. La voir ainsi ravit le brun et le peu d'humanité qui lui restait. Mais Jon préféra la prévenir. Elle allait devoir le supporter encore plus. Il n'allait pas la lâcher d'une semelle. Jonathan avait peur que cet aspect la fasse encore un peu plus fuir. Qui pouvait le supporter encore plus ?

Le créateur se voyait comme un dragon dont personne ne voulait se retrouver entre ses griffes. La réaction de la jeune femme le laissa sans voix. Ses yeux s'écarquillèrent en la voyant se mettre à genoux devant lui. Lui qui pour habitude, aime jouer les dominants, se trouvait pourtant dominée par ce comportement qui le surprit comme jamais. Il était Complètement déstabilisé. Jon fit mine de reculer en arrière avant de se laisser faire lorsque Lisandre prit la liberté de repousser l'une de ses mèches. Il ne lâchait pas la jeune femme du regard. Plongeant totalement dans ses yeux bleu azur. « Pas du même monde… » Il eut un petit rire avant de continuer. « Vous savez, de base je ne viens pas d'une famille aisée, bien au contraire… C'est juste que j'ai changé ces dernières années… » Jonathan en avait déjà bien trop dit. Cet homme avait du mal à parler de lui et encore moins de son passé. Il écouta attentivement ce que disait la jolie blonde. Lorsque cette dernière s'arrêtera de parler en plein milieu d'une phrase, Jon essaya de comprendre ce qu'il se passait. Le styliste resta figé sur place. Planté sur son tabouret à écouter les propos complètement incessants. « Vous êtes quoi ? » Jon n'en revenait pas. Les dernières aveux de la jeune femme résonnaient encore encore et dans sa tête. Lui faisant presque perdre ses esprits, jusqu'à ce qu'il voit Lisandre partir à nouveau. Jonathan secoua la tête pour essayer de comprendre ce qu'il venait de se passer avant de hurler une fois de plus. « LISANDRE ! » L'homme frappa avec son poing la table de couture. « Mais ce n'est pas POSSIBLE ! » Ses nerfs étaient à vifs. Son impulsivité était à son apogée. Il faisait de grandes enjambées afin de la rattraper. Certains de ses employés se demandaient qu'est-ce qui pouvait bien se passer entre ces deux la. Jonathan essaya de les saluer avec un sourire rassurant et bienveillant, ce qui ne lui ressemblait pas. D'autres essayèrent de le retenir pour lui poser des questions pour la prochaine collection. Ce qui l'agaça fortement.

« C'est une vraie coutume chez vous de partir à la fin de chacune de vos phrases ? » Il venait de s’immiscer dans le bureau de son assistante avec la plus grande discrétion. Seul le subtil claquement de porte fit comprendre à la jeune femme qu'une personne venait de rentrer dans la pièce. Jon ferma les rideaux afin de ne pas être dérangé par des yeux trop curieux. Il se rapprocha d'elle avec la plus grande délicatesse. « Et vous croyez qu'en vous comportant de la sorte, vous serez à l’abri des commérages ? » Jonathan s'en voulait. Son comportement n'arrangeait en rien la situation. Il faisait les cent pas. « Vous avez l'art et la manière de me faire sortir de mes gonds mademoiselle Blackston… » Son regard transperçait le sien. Il lui faisait face, pratiquement l'un contre l'autre. Ses yeux s’égarèrent sur cette silhouette dissimulée sous cette robe noire. Le bout de ses doigts glissèrent le long de son bras jusqu'à ce qu'elle vienne se poser dans le creux de son cou. « Lisandre... » Jonathan avait envie de l'embrasser et ce désir pouvait se lire sur son visage. S'il ne s'agissait que d'une simple femme, Jon l'aurait soulevé afin de l'installer sur le bureau tout en lui relevant le bas sa robe. Se laissant aller à cette fâcheuse habitude qu'il avait de consumer les femmes une par une. Mais il s'agissait de Lisandre… Alors Jonathan résista à ce désir qui était prêt à le consumer. Le styliste resta un moment à la regarder sans rien ajouter. Profitant de cet instant avant de continuer. « Je ne suis pas un homme pour vous Lisandre… Vous méritez bien plus que cela... »

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Message(#)Ne fais jamais confiance à un homme qui sait danser.≡ Jonathan EmptyDim 10 Avr 2016 - 21:45

I wish you knew the deal, gotta learn from far away

Les hommes ne sont pas vraiment compliqués. Ce sont des créatures simples et sans imagination. Ils pensent ce qu'ils disent, en général. Et nous, nous passons des heures à essayer d'analyser ce qu'ils ont dit, alors que c'est toujours très clair. Ils ne pensent pas comme les femmes… ≡ Lizzy&Jonathan
Depuis que Lisandre connaissait Jonathan, elle n’avait d’yeux que pour lui. Elle ne voulait pas se l’avouer. Être amoureuse de son patron n’avait jamais été une mince affaire. Elle savait très bien dans quoi elle s’était embarquée, en acceptant le poste d’assistante de Monsieur Deauclaire. Bien entendu, elle avait rapidement apprit à connaitre son patron, et elle le connaissait encore plus depuis qu’elle l’avait vu dans son atelier. Si nu, dénudé de toute émotion, ce laissant aller. C’est sûrement à ce moment qu’elle avait tombé en amour avec cet homme qui jouait une sorte de double jeu. Elle avait presque eut de la peine, de la difficulté à se faire à l’idée, que son patron ait des émotions, un moindre sentiment. Elle qui le savait si froid, si distant de ces employés… Elle se sentait choyée d’avoir la chance de pouvoir parler ouvertement avec lui. D’ailleurs, elle lui tenait de plus en plus tête. Elle prenait la place qu’elle voulait et elle devenait de plus en plus importante dans l’avancement de la nouvelle collection. Bien entendu, Lisandre avait toujours apporté ses idées, en essayant de les jumeler avec celles du dragon. Elle n’était pas la designer principale de la maison, alors elle essayait de ce faire le plus petite possible. Elle avait pris l’habitude de se promener dans l’atelier de couture pour voir les petites mains, comme Jonathan les appelait, à l’ouvrage. Elle avait même déjà mis la main à la pâte. Elle aimait tellement son travail… C’était une sorte de rêve, de voir son nom, un jour sur un vêtement… Pour le moment, elle le vivait au travers les vêtements que Jonathan créait. Par chance, elle était le contraire de son patron. Douce et docile, les employés passaient souvent par elle pour des questions. Elle avait toujours été plus facile d’approche que le propriétaire de la marque. Elle avait souvent accordé des congés ou répondu à des questions que seules Jonathan pouvait décidée, mais s’en était ainsi.

Assise à cette machine à coudre, elle ne pensait pas que Jonathan ferait irruption dans la salle et qu’il aurait demandé à toutes les couturières de quitter la salle. Elle haussait un sourcil lorsqu’il osa parler de ses anciennes assistantes. Menaçait-il de la mettre à la porte? Si C’était le cas, elle ne lui en donnerait pas l’occasion. Elle quitterait par elle-même. Elle ne voulait pas subir cette humiliation. «Tant pis pour elles, de toute façon, il est rare que vous gardiez une assistante plus que 6 mois… Oh, mais C’est vrai, je suis rendue à un an d’ancienneté. Vous seriez incapable de vous passer de moi. » Elle aurait pu se taire et ne rien dire, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de penser à voix haute. Elle était déçue, à la limite blessée qu’il la compare aux autres. Elle qui s’était cru presque exceptionnelle… Lorsqu’il avait repoussé la machine, elle avait sursauté et elle avait senti la colère montée en elle. Pourquoi agissait-il ainsi? Elle se sentait si faible, si minuscule face au grand Jonathan Deauclaire et pourtant, elle avait toujours réussit à le clamer, à le rassurer et à le ramener sur le droit chemin. Bien entendu, elle fut surprise de l’entendre acceptée l’idée, en lui soulignant le fait qu’il serait de plus en plus présent dans sa vie. C’était une évidence pourtant. Il était, après tout, le créateur de la marque Deauclaire. Elle savait fort bien le risque qu’il courrait si la collection à prix modique ne fonctionnait pas… Est-ce que sa clientèle principale allait quitter? Allait-il garder son nom de grand designer? Et si l’on parlait de Chanel, Dior, Burberry? Plusieurs personnes peuvent se payer ces collections… Il en serait autant pour Deauclaire. La blonde savait qu’elle y arriverait et que Jonathan serait fier d’elle… Pourtant, elle sentait cette vague d’hésitation… Il faisait ça pour elle, lui faire plaisir… C’est tout. Elle S’était donc levée et elle lui avait cet aveu, celui qui allait sûrement lui couter son emploi, mais bon… Valait mieux finir le tout en grand, non? Elle avait donc quittée la salle de couture, se dirigeant vers son bureau, sous les regards interrogateurs des employés qui étaient dans le couloir. Larmes aux yeux, elle gardait la tête baissée pour ne pas croiser le regard de personne.

Elle avait fini par atterrir dans son bureau, espérant presque Jonathan ne l’aurait pas suivi. Face aux fenêtres, Lisandre jouait nerveusement avec le médaillon qu’elle portait à son cou puis elle se tourna vers son bureau. Elle devait partir pour le reste de la journée, se changer les idées. Tranquillement, la jeune femme s’avança, lorsqu’elle entendit la porte se refermée et la voix dure de Jonathan la transpercée. Elle grimaça un peu, puis elle se mit face à lui, pour pouvoir mieux se défendre. Elle sera le poing à sa remarque sur les commérages puis elle le suivit du regard, alors qu’il faisait les cents pas. «Nous justifierons cette petite scène par un désaccord professionnel. Après tout, ça ne serait pas le premier que vous avons Jonathan. » Elle soupirait, prête à reprendre son occupation, soit de prendre son manteau et son sac à main pour quitter, alors qu’il lui rappelait à quel point elle avait le don de le faire fâché, mais il s’approcha d’elle. Trop près d’elle. Surprise, elle déglutit puis elle ferma les yeux lorsqu’elle sentit les doigts de Jonathan glissé sur la peau dénudée de son bras. La main de Jonathan dans le creux de son cou, elle eut l’impression de flotter, elle avait envie qu’il l’embrasse, qu’il lui déclare sa flamme… Mais rien n’arriva. Il resta là, à l’admirer… Puis il la frappa avec des mots lourds de sens. Il n’était pas pour elle… Elle valait mieux. La rage s’empara d’elle. Sans attendre, elle gifla Jonathan au visage. Elle sursauta, elle-même après son geste, reculant. Elle tremblait de rage, de tristesse. Une larme perla sur sa joue. «Je ne vaux rien… J’ai 30 ans, je suis célibataire… Savez-vous comment les hommes me regardent? Lorsqu’ils savent que je travaille pour toi? Jonathan, je ne vaux rien et je ne mérite pas mieux… Je t’aime, c’est tout. Si ce n’est pas réciproque… Tant pis… Mais ne me repousse pas en me disant que je mérite mieux… Tu crois que tu mérites que des femmes mariées? Tu ne voudrais pas avoir ta propre femme, ta propre vie de couple? Merde! » Elle se mit dos à lui, essuyant son visage qui était recouvert de larmes puis elle attrapa le combiné et appela la réceptionniste, lui demandant de déplacer tous ces rendez-vous de la journée, qu’elle quittait. Elle n’allait pas attendre après Jonathan. Ce n’était pas une bonne idée de restée là, à attendre après lui.

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Message(#)Ne fais jamais confiance à un homme qui sait danser.≡ Jonathan EmptyLun 18 Avr 2016 - 17:46



 

 
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Lisandre et Jonathan.


 Lisandre était sur le point de le faire imploser. Cette femme avait toujours l'art et la manière de le rendre dingue. Il l'observa s'éloigner encore et encore à la fin de chacune de ses phrases. Jon la regardait partir de l'atelier après ces mots qui lui resta entre avers la gorge. Ce n'était pas un goût amer, mais c'était une sensation qu'il avait complètement oublier. Peu de personnes avaient pris le risque de prononcer ces mots au dragon. Son premier amour, bien évidemment. Certaines femmes qui s'étaient éprises de leur amant, même si ce dernier restait de glace. Mais entendre Lisandre lui dire qu'elle l'aimait le déstabilisa complètement. Ce mania du contrôle n'aimait pas ce sentiment. Leur relation allait au-delà du travail. Cela faisait déjà quelques temps que Jonathan avait cette impression. Comme un rapprochement qui s'était fait plus que naturellement. Il lui arrivait de lui téléphoner juste pour entendre sa voix avec une excuse qui pouvait paraître que peu crédible. Être sûr qu'elle était toujours bien là pour lui. Le brun avait du mal à l'avouer, mais il avait peur de l'abandon. Voilà pourquoi il avait peur de s'attacher à quelqu'un et d'aimer à nouveau. Jonathan suivit Lisandre dans le couloir. On pouvait voir la rage dans ses yeux. La colère qui ressentait à la voir fuir à nouveau. « Monsieur Deauclaire, je voulais savoir… » Jonathan n'entendait même pas la fin de la phrase de l'une de ses employées. Trop envoûté par la silhouette de la jolie blonde qui était sur le point de disparaître derrière une porte. « Monsieur… ? » Son regard se posa vaguement sur la petite femme qui se tenait en face de lui. « Comment ? Je n'ai pas le temps de répondre à ce genre de futilité ! » Le créateur n'avait même pas entendu de quoi elle parlait. Il pouvait s'agir de la venue de la reine d'Angleterre que ça lui importait que peu. Son objectif était de rejoindre au plus vite Lisandre. Par peur de la voir partir à nouveau, voire à jamais. Qui sait, cette femme avait l'air capable de tout. Jonathan s'infiltra tout en douceur dans le bureau de son assistante. Il lui parla avec fermeté et douceur. Lisandre ne se rendait pas compte à quel point Jon prenait des gants avec elle. Le styliste avait envie de lui hurler dessus. De faire rugir ce dragon qui était en lui. Mais Lisandre était trop importante à ses yeux, pour ne pas dire qu'il tenait énormément à elle. Il rigola doucement lorsque la jolie blonde répondit. « Je pense que vous et moi nous savons très bien que le travail n'a rien à voir avec tout cela… Lisandre... » Son regard était posé sur le sien avec insistance. Il y avait ce lien indomptable et indéchiffrable entre eux.

« Croyez-le ou non, personne n'est dupe… » Même Velvet avait compris depuis bien longtemps que Lisandre n'était pas qu'une simple assistante à ses yeux. Jonathan voyait bien les regards se poser sur eux bien plus souvent qu'à l'habituel. Mais la jeune femme ne savait peut-être pas encore décrypter les regards qui rôdent autour d'elle. Jonathan s'approcha de Lisandre. Ne pouvant s'empêcher de la toucher. Il a désirait, c'était plus qu'évident. Jon posa sa main au creux de son cou. Il voulait l'embrasser. L'enlacer fougueusement et lui faire comprendre à quel point elle était différente à ses yeux. Mais l'homme pensa à cet instant qu'en agissant de la sorte, Lisandre pourrait penser qu'elle n'était qu'une fille en plus dans son tableau de chasse à ses yeux. Il voulait la protéger de lui. Et surtout se protéger égoïstement de cette peur enfouie au plus profond de lui. Lisandre méritait mieux qu'une homme comme lui. Jonathan voulait se voir comme un homme incapable d'aimer à nouveau, préférant taire à jamais ses sentiments pour son assistante. Mais sa réponse fut plus inattendue. Une gifle. Une simple et puissante gifle qui lui fit tourner la tête. Il posa sa main sur sa joue rougie et regarda la jeune femme qui avait l'air toute aussi surprise que lui par son geste. Jon essaya de trouver le peu de fierté qui lui restait. Jamais personne n'avait jamais osé lever la main sur lui. Il voyait un mélange de haine de tristesse dans ses yeux. Les siens essayaient de rester de marbre, même si on pouvait y déceler le déchirement que lui avait provoquer ce geste. Il écouta avec attention ce que Lisandre lui disant. Tout en ne détournant pas le regard. Jon remarqua que le tutoiement était de rigueur. Je ne vaux rien… Il se pinça les lèvres pour la laisser continuer. Elle l'aimait. Cette vérité était de plus en plus concrète. Jon aurait aimé lui dire qu'elle ne lui était indifférente. Mais c'était trop tôt. La jeune femme lui en demandait beaucoup trop. Ne sachant pas s'il aurait le courage d'assumer ses sentiments pour elle. Il avait des doutes. Son cœur scellé depuis des années ne savait plus aimer. Jon secoua la tête lorsque la jeune femme finit par conclure que ce n'était pas réciproque. Que son patron méritait mieux que de courir après des femmes déjà prises. Lui aussi avait le droit à une vraie histoire d'amour. Il posa ses mains derrière sa tête, l'air complètement perdu et inquiet. Lisandre se retourna. Jon savait qu'elle était en train de pleurer. Il se retourna lui aussi, tout en frappant avec l'un de ses mains contre un mur avant de placer son bras contre ce dernier avant d'y poser sa tête.

Mais le coup de téléphone de la jolie blonde l’interpella. Elle voulait partir. S'en était trop pour Jonathan. Il était sur le point d'étouffer. Lisandre lui avait fait ressasser de vieux souvenirs. Une ancienne histoire… Le styliste regarda cette femme qui lui faisait dos. Il fit de grands pas vers elle et attrapa son bras pour l'obliger à se retourner. « N'as-tu jamais pensé que j'étais ainsi pour une bonne raison ? » C'était à son tour de l'écouter. Il était blessé pour la première fois depuis de nombreuses années. « On se forge tous à travers nos histoires ! » Jon essayait de garder son calme, mais l'homme était à fleur de peau. « Tu crois que c'est facile pour moi de te repousser Lisandre ! Tu crois que je t'ai dit cela futilement ? Que cette situation est simple ? Et arrête immédiatement de dire que tu ne vaux rien... C'est complètement stupide ! » Il lâcha son bras tout en reculant et en se retournant. « Il y a quelques années, je n'étais pas ce dragon que tout le monde connaît… Mais une personne changea la donne… » Il passa ses mains sur son visage. « Je suis perdu Lisandre… » Sur ces mots, Jonathan se retourna, tout en regardant Lisandre avec un regard peu commun chez cet homme. Son assurance légendaire avait complètement disparut. Jon se rapprocha d'elle à nouveau, ce qui lui donna assez d'élan pour continuer à parler. « J'aimerais… » Mais le téléphone sonna. Le brun se stoppa. « Ça doit être ton chauffeur… Tu ferais mieux de t'en aller. » Son sourire était crispé. Il voyait ça comme un signe. Ce n'était pas le moment pour lui dire quoique ce soit. Ou plutôt ça l'arrangeait bien d'avoir une bonne excuse pour ne pas lui avouer ses sentiments. « Prends quelques jours pour te reposer et pour travailler sur notre projet, si tu en as la force… Je pense que je vais faire de même. » Jonathan regarda une dernière fois Lisandre. Sa main toucha délicatement la sienne. Une sensation presque irréelle tant sa main touchait à peine la sienne. « Au revoir Lisandre... » Jon s'en alla. Il se retourna une dernière fois avant de refermer la porte. Il était à bout. Jonathan avait besoin de réfléchir. De prendre du recul. « Qu'on ne me dérange pas… » Lança-t-il à une secrétaire. Le créateur se cacha dans son bureau. Il était déçu de lui. Lisandre avait fait rejaillir l'ancien Jonathan en lui. Le peu de cet ancien homme qu'il avait enterré depuis des années. Jonathan était installé à son bureau, à réfléchir encore et encore. Tout ce qu'il savait, c'est que cette histoire avec Lisandre était loin d'être terminée.

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