| "Who knew ?" feat. Parker |
| | (#)Dim 14 Fév 2016 - 12:52 | |
| Ce n'est pas le centre le plus proche du bureau ni même de chez toi, mais l'Hibiscus à ce confort de rester ouvert 24h sur 24 et de posséder un service de qualité clairement supérieur aux nombres de salles low-cost dans lesquelles tu ne mets jamais les pieds. Tu y as tes habitudes nocturnes, car il n'y a jamais presque personne, mais on ne peut pas dire non plus que tu es l'une de ses plus ferventes fidèles. En général, tu t'entraines en sports de combat à la salle au sous-sol du poste de police. Réservée à cet effet, c'est bien plus pratique pour toi. Quant à la course, tu la préfères en nature. Une bonne paire de basket, de la musique dans les oreilles, et c'est parti ! Mais de temps à autre, tu profites de la diversité que t'offre l'Hibiscus. Pour t'amuser un peu et changer, tout simplement. Ton petit coup de coeur, ce sont les machines elliptiques dernier cri ainsi que les vélos de spinning en individuel où, sur un écran, un prof te pousse au bout de tes possibilités sous un tempo rythmé et endiablé. En gros, de quoi se dépenser à souhait.
Ce soir, il doit être prêt de 23h un peu passé lorsque tu décides enfin de relâcher la pression. Ton souffle reprend son rythme lentement, petit à petit. Tu inspires profondément, expires lentement. Tu quittes ta machine, attrapes ta serviette et éponge ton corps en sueur. Tu fais quelques pas dans la salle et rejoins l'espace de tapis afin de débuter tes étirement. Au passage, tu t'arrêtes à hauteur de ton sac de sport. Tu ôtes ton tee-shirt pour rester en legging et brassière de sport et tu te réhydrates correctement.
Bien installée sur les tapis d'étirement, tu commences ta petite routine, non sans un certain effort lorsque tu sens toute la douleur de la crispation des muscles s'envoler lentement. Voilà qui faisait du bien.
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| | | | (#)Dim 14 Fév 2016 - 18:16 | |
| Il y a deux ans, un idiot de psy m’a interdit formellement de continuer la boxe, que je pratiquais pourtant depuis plus de dix ans. C’était un défouloir pour moi, une manière d’exorciser tous mes démons. J’ai très mal vécu cette période de sevrage de ce sport et de cette pratique. J’aurai pu faire comme d’habitude, passer au dessus des règles, au dessus des lois, mais il y , comme au casino, une sorte de fichier électronique qui recense les personnes jugées trop dangereuse et interdites de salles de combat. J’ai été inscrite sur cette liste, et depuis deux ans il m’est impossible de pratiquer n’importe quel sport de combat ou même d’auto-défense. Mon mari m’a acheté un sac de frappe et des gants, mais ce n’est pas aussi agréable que de s’entraîner avec quelqu’un, avoir un coach qui me donne des conseils. Alors je ne m’en sers que lorsque j’en ressens le besoin, mais pas forcément pour le plaisir.
Du coup, il m’arrive parfois d’aller faire un tour à la salle de sport. J’ai beau avoir la quarantaine passée, je n’ai rien à envier à toutes ces femmes qui ont jusqu’à même vingt ans de moins que moi. Mon corps est parfaitement sculpté par tout le sport que j’ai pu pratiquer et que je pratique toujours. Et puis, mes multiples aventures ne gagnent en rien la sculpture de mon corps. Vêtue d’une brassière de sport et d’un short en lycra, j’arbore fièrement les machines de cette salle de sport que j’utilise de temps en temps. Serviette dans la main, bouteille d’eau dans l’autre, je viens boire quelques gorgées pour me désaltérer après trente bonnes minutes sur un tapis de course. La peau légèrement brillante, je défais mon chignon pour le refaire un peu mieux, mais toujours de manière légèrement désordonné, quelques mèches partant par-ci par-là.
Initialement, je me dirigeais vers les vestiaires. Après presque deux heures de sport, je pense qu’il est temps de rentrer m’étaler dans mon lit. Surtout vu l’heure qu’il est. Mais sur le chemin du retour, je m’arrête net devant un spectacle très intéressant. Une jeune femme au corps sublime est en train de s’étirer, ses pieds sur le sol, les jambes légèrement écartées, penchée en avant, ses mains également sur le sol, sa position m’offre une vue imprenable sur son postérieur qui me donne juste envie d’aller y poser mes mains. Je penche la tête sur le côté, absolument pas discrète dans mon matage intempestif. Elle se relève, toujours de dos, et malgré l’heure tardive, l’envie d’une douche et de mon lit, je ne peux m’empêcher d’aller la rejoindre. Ce serait contre ma nature que de partir de là sans l’avoir au moins abordée. J’aurai pu ne pas en dormir de la nuit, elle aurait hanté mes rêves. Certainement. Je m’approche donc et déroule mon tapis d’étirement près du sien. Nos regards se croisent et je m’en tiens pour le moment à un sourire charmeur, sans plus. Je commence à mon tour mes étirements et elle ne tarde pas à terminer de son côté. Je continue de la regarder alors qu’elle retourne à es affaires, et je ne perds pas plus d’une minute pour me relever et la rejoindre. « Je suis désolée, je pouvais pas partir ce soir sans au moins vous avoir dit à quel point vous étiez… » Je laisse couler mon regard sur son corps sans aucune honte en me mordant la lèvre inférieure. Hétéro ou homo, peu importe en ce qui me concerne, même les hétéros finissent par craquer avec moi. Je m’en vente, mais je crois en avoir le droit. « … gâtée par la nature ! » Je lui adresse un sourire charmeur avant d’embrayer. « C’est la première fois que je vous vois ici, je pense que je m’en serai souvenue… vous êtes nouvelle dans le coin ? »
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| | | | (#)Lun 15 Fév 2016 - 13:13 | |
| Tu sens les muscles de ton corps peu à peu se relâcher. Tes membres s'étirent. Ca fait mal à quelque endroits mais d'aucune douleur insurmontable ou à laquelle tu ne sois habituée. Tu enchaînes les positions. Des plus classiques d'après cours de fitness aux plus recherchées que tu as été puiser dans le Yoga. Les minutes passent, la musique résonnant plus tôt dans tes écouteurs a fait place au silence et cela te fait du bien. Tu tournes le dos au reste de la salle, faisant face à l'immense baie vitrée du dernier étage de l'immeuble à laquelle la salle se situe. Le ciel est dégagé. Tu ne sais pourtant pas voir les étoiles d'ici, masquées par l'éternel balais des lumières nocturnes de la ville. La vue t'apaise.
Et puis contre toute attente, une autre silhouette te rejoint. Une présence de proximité tranchant avec le vide du reste de l'endroit. Tu tournes la tête, vos regards se croisent. Elle te sourit. Sourire teinté d'un aplomb certain. C'en est presque déstabilisant mais tu ne t'en formalises pas. Tu ne fais que lui rendre la politesse, gentiment. Quelques derniers étirements plus tard, tu te redresses enfin définitivement et rejoints ton sac posé un peu plus loin sur l'un des petits bancs de repos. Une voix s'élève alors toute proche : « Je suis désolée, je pouvais pas partir ce soir sans au moins vous avoir dit à quel point vous étiez… » Cette femme. Encore elle. Elle te suit, comme une ombre ondulante. Sa phrase en suspend te fait clairement comprendre ses idées. Cette fois, toi aussi, tu la regardes un peu mieux. Discrètement. Et si sa beauté ne se discute pas, tu dois bien admettre être un peu déstabilisée par tant d'assurance. L'espace d'un instant, tu regardes rapidement autour de toi. Tu ne sais ce que tu y cherches. Une réponse, une blague des collègues peut-être ... ? Mais non. Il n'y a bel et bien personne d'autre ici. « … gâtée par la nature ! » Tu finis par lâcher un petit rire, certes flâtée mais amusée également. Et bien merci beaucoup. Je suppose que tout compliment est toujours bon à prendre Tu es souriante mais tu ne relances pas franchement la répartie. Pas tout de suite. Sait-on jamais ... la folie guettait tout un chacun et exerçant le métier qu'était le tien, tu ne pouvais malheureusement qu'en attester. " En tout cas on peut dire que vous n'y allez pas par quatre chemins vous ... " Nouveau petit rire avant que la charmante brune ne reprenne « C’est la première fois que je vous vois ici, je pense que je m’en serai souvenue… vous êtes nouvelle dans le coin ? » Tu t'assieds sur le petit banc ne rompant ainsi pas la communication. Tu es également un peu mieux installée pour replier quelques affaires. Pas vraiment non, mais disons que j'ai d'autres habitudes ailleurs. Je ne passe par ici qu'une fois par semaine, même une fois toutes les deux semaines parfois ... En fait, techniquement ça dépendait franchement d'un tas de composantes. Des fois c'était bien plus et d'autres beaucoup moins. Cela variait également selon ton envie du jour de piquer une tête à la piscine de l'étage en dessous ou non. Enfin soit. Tu n'allais pas rentrer dans les détails.
Et alors que tu hésitais encore à relancer la sexy quadra, tu ne peux finalement t'empêcher de lui poser une question qui te brûle les lèvres. Tu lâches ton sweat sur tes genoux, relève le regard et interroge toujours souriante, mais presque inquisitrice : " Est ce que c'est gravé sur mon front que je suis gay ou c'est une espèce de super pouvoir, ou ... ?? " Tu ponctues par un simple haussement d'épaules. Toi la lesbiennes au gaydar complètement foireux, ce genre de détail t'intéressait ! Il y avait-il un truc ou étais-tu simplement une sombre idiote en la matière ?
Dernière édition par Evey Lewis le Lun 15 Fév 2016 - 14:27, édité 1 fois |
| | | | (#)Lun 15 Fév 2016 - 14:11 | |
| Son regard est un mélange entre la surprise et l’amusement. Quoi, on ne lui a jamais dit à quel point elle était jolie ? J’en doute fortement. Bon certes, je n’y vais pas de main morte, ça a toujours été. Je suis un peu du genre ‘ça passe ou ça casse’, mais qui n’a jamais apprécié un compliment ? Dites moi ? « Et bien merci beaucoup. Je suppose que tout compliment est toujours bon à prendre » Je penche un peu la tête sur le côté en souriant. Effectivement, tout compliment est bon à prendre ! « En tout cas on peut dire que vous n'y allez pas par quatre chemins vous … » Un rire franchit mes lèvres et je baisse un peu les yeux, faussement démasquée. « Pardon, j’espère que je ne vous ai pas offensée..!? » Bien sûr que non. Ça se serait vu si ça avait été le cas. Elle s’assied et je prends le temps de mieux la détailler, comme j’ai l’habitude de le faire avec les femmes qui me plaisent. Rien n’est laissé au hasard. De la couleur de ses iris, à la courbure des ses reins en passant par la longueur de ses doigts. Rien. je ne perds pas de temps pour lui demander si elle est nouvelle dans le coin. « Je ne passe par ici qu'une fois par semaine, même une fois toutes les deux semaines parfois … » Je hoche à peine la tête, comprenant bien qu’elle doit faire d’autre sport ailleurs qu’ici, vu le corps parfaitement sculpté qu’elle arbore. « Je vois, il faut croire que je n’ai pas eu de chance jusqu’à présent alors ! » Je lui adresse un sourire sincère bien que toujours aussi charmeur, quand elle finit par baisser le regard sur son sweatshirt, réfléchissant visiblement à quelque chose. Je m’assieds à mon tour pas très loin, peut-être juste un mètre pour ne pas qu’elle me sente trop intrusive non plus, il est vrai que je n’ai pas fait dans la dentelle en arrivant. J’essuie ma nuque avec ma serviette et tourne le regard lorsqu’elle s’adresse à nouveau à moi. « Est ce que c'est gravé sur mon front que je suis gay ou c'est une espèce de super pouvoir, ou ... ?? » Je ne peux m’empêcher de rire à cette question, plutôt amusante quand on y pense. « J’aime bien l’idée d’avoir la réponse à ma question sans avoir besoin de la poser ! » Je plisse un peu les yeux en lui souriant toujours de plus belle. « Je vous rassure, mon radar n’a jamais été très affuté non plus, si c’est la question que vous vous posez. Vous auriez très bien pu être hétéro, je n’aurai pas reculé pour autant devant l’envie de venir vous dire à quel point je vous trouvais jolie… » Je hausse à mon tour les épaules sans lâcher son regard. « Disons que j’ai eu de la chance ! » Je lui tends la main pour me présenter, parce que c’est ce qu’on fait lorsqu’on rencontre quelqu’un avec qui on a envie de poursuivre une conversation, ou plus, non ? « Parker, enchantée. »
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| | | | (#)Dim 21 Fév 2016 - 7:05 | |
| « Pardon, j’espère que je ne vous ai pas offensée..!? » Tu souris, secoue la tête. Il t'en fallait plus pour t'offusquer mais tu n'avais pu t'empêcher d'exposer l'évidence de son assurance. D'ailleurs son regard en est la preuve première. Il roule sur toi comme le ferrait une amante expérimentée. Cela pourrait être un peu déstabilisant si tu n'avais pas encore toute l'adrénaline du sport en toi. Alors tu laisses faire amusée, simplement. « Je vois, il faut croire que je n’ai pas eu de chance jusqu’à présent alors ! » La femme prend place à tes côtés, mais pas de trop. Elle garde une petit distance de bien séance. Attrapant à son tour sa serviette, elle s'éponge la nuque. Tu te contentes de sourire sans relancer car prise dans un petit élan de pensées que tu ne perds pas de temps à exposer. D'ailleurs, la belle brune lâche un rire sincère. Il faut dire que sur le coup, tu avais toi même été plutôt cash. Ton rire se mêle au sien l'espace d'un instant avant qu'elle ne te réponde : « J’aime bien l’idée d’avoir la réponse à ma question sans avoir besoin de la poser ! » « Mais je vous rassure, mon radar n’a jamais été très affuté non plus, si c’est la question que vous vous posez. Vous auriez très bien pu être hétéro, je n’aurai pas reculé pour autant devant l’envie de venir vous dire à quel point je vous trouvais jolie… » Tu t'es légèrement tournée vers ton interlocutrice. Tu écoutes souriante et presque religieusement. Il n'y aura pourtant pas de réponse secrète à tes interrogations. Bon et bien alors ça me rassure un peu. J'allais finir par croire être la pire des lesbiennes de ce pays ! Tu ris à nouveau. Oh et ... merci encore pour le compliment. J'ai bien fait de venir ce soir on dirait. Elle reprend : « Disons que j’ai eu de la chance ! » Tu finis par refermer ton sac rangé et le poser à tes pieds. Il faut croire oui. Une main t'es alors tendue poliment. Tu étires la tienne et la glisses dans celle qui se présente « Parker, enchantée. ». Le sourire ne te quitte pas alors qu'automatiquement les mots sortent de ta bouche : " Enchantée Parker, moi c'est Ev..." Tu bloques soudainement. Ton visage se fige une seconde alors que tes neurones s'activent et que les connexions semblent prendre forme. Il y avait surement des dizaines voire des centaines de Parker en ville mais tout semblait correspondre ... L'âge, la silhouette, les longs cheveux brun, la bouche particulièrement pulpeuse, le comportement avenant, ... Tout ! Et puis c'était juste une question de feeling, d'instinct. T'étais pas flic pour rien. Tu savais que tu pouvais faire confiance à tes tripes, et là, tout de suite, ces dernières te disaient que tu étais en train de serrer la main de la femme qui avait embrassé Payge à l'âge de 13 ans !! La revenante ... Tu termines pourtant, le sourire cette fois moins large, à peine visible, plus figé et quelque peu forcé : Evey. Moi c'est Evey. Tu restes là à l'observer un instant. Tu ignorais ce que cette femme savait de Payge, ce que cette dernière avait pu lui raconter et notamment sur sa famille, ses proches dont tu faisais partie. Tu attendais ainsi de voir si la pièce tombait ou non ...
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| | | | (#)Lun 22 Fév 2016 - 12:44 | |
| Je lui avoue que je n’ai pas, moi non plus, un radar très affuté. Je m’en moque bien. Une femme peut être hétéro, ça ne m’empêchera pas d’essayer de la mettre dans mon lit. Et si c’est plus difficile qu’avec une lesbienne avertie, ça n’en est pas moins plaisant. « Bon et bien alors ça me rassure un peu. J'allais finir par croire être la pire des lesbiennes de ce pays ! » Je ris à sa réflexion et secoue la tête. « Mais non ! Je suis sûre qu’il y a bien d’autres choses que vous savez faire pour rattraper ce dysfonctionnement de radar ! » Je lui offre un large sourire charmeur. Je ne peux pas m’en empêcher. « Oh et ... merci encore pour le compliment. J'ai bien fait de venir ce soir on dirait. » J’arque cette fois un sourcil avant de continuer sur la même lancée « C’est plutôt moi qui ai bien fait de venir ! » Je ne tarde pas à venir tendre ma main pour me présenter à elle, parce que c’est plus poli, et aussi parce que je meurs d’envie de savoir comment elle s’appelle. « Enchantée Parker, moi c'est Ev… » Eve. Ça aurait bien pu être Eve après tout. Bon j’avoue que ça ne lui aurait pas été à merveille, mais pourquoi pas. Sauf que je sens bien le blocage à la fin de sa phrase, la suspension. C’est frustrant. Son regard semble changer en une fraction de seconde, et même si elle me regarde, elle est absente. Je plisse un peu les yeux, suspicieuse, alors qu’elle lâche ma main, un sourire plutôt faux sur les lèvres. « Evey. Moi c'est Evey. » Je hoche à peine la tête, toujours les yeux plissés. « Tout va bien Evey ? » Je penche la tête légèrement sur le côté. « Il y a quelque chose qui cloche ? C’est mon prénom ? Vous avez connu un ou une Parker qui nous a mené la vie dure ? » J’essaie de voir ses micro expressions, mais rien ne semble filtrer. Je me mords la lèvre inférieure. « Merde, j’espère que j’ai pas brisé le coeur d’une de vos amies, soeurs ? Si c’est le cas, je suis vraiment désolée. » Je lui souris de nouveau, espérant que ça la décoince un peu, parce que là j’ai juste l’impression d’être face à une porte de prison, et c’est plus que frustrant. Il y a des fois où je me dis que je devrais me présenter sous un autre prénom. Ça marcherait peut-être, qui sait !?!
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| | | | (#)Mer 2 Mar 2016 - 17:41 | |
| « Mais non ! Je suis sûre qu’il y a bien d’autres choses que vous savez faire pour rattraper ce dysfonctionnement de radar ! » Son sourire est sans équivoque. Son assurance t'intrigue autant qu'elle t'amuse. En soi elle n'a pas tort. Tu hausses les sourcils, faussement innocente. Le sourire en coin. « C’est plutôt moi qui ai bien fait de venir ! » Un compliment de plus. Elle insiste. Décidément, tu es presque certaine de n'avoir jamais rencontré quelqu'un d'aussi à l'aise et franc du collier. Tu n'aurais peut-être pas pensé te laisser aller au petit jeu mais te voilà embarquée. Tu laisses couler, tu participes, tu n'as pas encore pris tes jambes à ton coup et tu dois bien avouer que le physique plus qu'alléchant de la femme face à toi, joue sur ton choix. Vos mains se frôlent, se serrent. Et alors que la connexion semble en parfaite voix de démarrage, vos prénoms sont échangés et tout bloque. "Tu" bloques. Et parce que ton hésitation n'est ni subtile ni discrète, tu alertes l'attention de ton interlocutrice. « Tout va bien Evey ? » Sa tête se penche, plus sérieuse. « Il y a quelque chose qui cloche ? C’est mon prénom ? Vous avez connu un ou une Parker qui nous a mené la vie dure ? » Tu hésites, te racle la gorge. Tu sais que tu te trompe peut-être mais ton instinc est pourtant souvent le bon. Tu entre-ouvre les lèvres mais c'est Parker qui enchaine : « Merde, j’espère que j’ai pas brisé le coeur d’une de vos amies, soeurs ? Si c’est le cas, je suis vraiment désolée. » Elle te scrute, intriguée, se mord la lèvre, soudainement plus mal à l'aise ... Ou du moins, un peu. De ton côté, c'est légèrement plus tendu. Vous avez entre-temps récupéré vos mains respectives et alors que tu hausses presque inconscient les épaules, tu finis par t'exprimer : Je ne pense pas. Ou du moins je l'espère. Mais vous lui avez très certainement bien remué les méninges et ... pour être franche, je ne sais pas si l'idée me plait ... Tu marques un temps d'arrêt. Quelques secondes de suspent. En fait, je pense que j'en suis même certaine ... Nouvelle pause, plus courte cette fois. Payge Lloyd, ça vous dit surement quelque chose, non ?. - hors jeu:
Vilaine que je suis, j'ai "vite" écrit une petite réponse quand même alors que je suis en réunion Juste pour toi
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| | | | (#)Jeu 3 Mar 2016 - 14:25 | |
| Je continue de la draguer, c’est plus fort que moi, elle me plait, et je lui fais très aisément comprendre. Je ne vois pas pourquoi je m’en priverai. C’est un exercice passionnant que de voir les réactions de mes interlocutrices chaque fois que je les charme. Savoir à quel point mon pouvoir de séduction est affuté me fait plaisir, me fait du bien, et savoir que je peux faire changer d’avis une femme facilement sur ses intentions face à moi, c’est tout simplement jouissif. Mais à peine eu-je le temps de donner mon prénom à la jeune femme que je la sens se refermer comme une huitre. J’essaie de chercher à comprendre pourquoi, et c’est alors que je lui pose une succession de questions, pour essayer de savoir ce qui l’a bloquée en une fraction de seconde. Je la sens bien plus tendue que tout à l’heure et j’avoue que la situation m’intrigue autant qu’elle m’inquiète. « Je ne pense pas. Ou du moins je l'espère. Mais vous lui avez très certainement bien remué les méninges et ... pour être franche, je ne sais pas si l'idée me plait … » Je penche un peu la tête sur le côté, dubitative, avec l’espoir qu’elle poursuive un peu son discours et m’en dise un peu plus. Parce que c’est encore bien trop flou. Il faut dire que je ne compte plus le nombre de femmes, de jeunes femmes à qui j’ai fait tourner la tête, sans m’en vanter, bien sûr. « En fait, je pense que j'en suis même certaine … » Je me redresse un peu, surprise par son ton qui vient de changer. Elle est donc certaine que l’idée ne lui plaise pas. Mais de quelle idée parle-t-elle, et surtout, de qui parle-t-elle ? « Payge Lloyd, ça vous dit surement quelque chose, non ? » Je ne peux m’empêcher de sourire à l’évocation du prénom de la jolie Payge. « Oh… je vois. » Bien sûr que ça me dit quelque chose, quelle question. « C’est marrant qu’on se croise seulement maintenant, je suppose que si vous êtes au courant de cette histoire c’est que vous devez très bien la connaître. Et on se rencontre exactement la même semaine où je recroise Payge, après quinze ans. C’est quand même fou le destin ! » Je souris. Oui, sourire à toute épreuve. « Si vous savez qui je suis, vous n’êtes donc pas sans savoir que c’est elle qui m’a embrassée, il y a quinze ans, et que je n’ai jamais donné suite à cet échange… » Je penche la tête sur le côté, les yeux pétillants malgré le regard un peu hargneux duquel elle fait preuve. « Mais au fait, vous êtes qui pour elle ? Sa soeur, son amie, sa… » Mon regard descend directement à sa main gauche pour vérifier qu’elle n’ait pas de bague à l’annulaire. Payge m’a avoué être fiancée, alors manquerait plus que le sort s’acharne sur moi et me mette face à sa fiancée. « Non, pas sa petite amie, ni sa fiancée d’ailleurs. Le sort serait vraiment contre moi si c’était le cas ! » Je ris légèrement, voyant bien que la situation est en train de dégénérer. « Elle m’a réellement fait passer pour la méchante ? » J’avoue qu’à cette idée, mon coeur se serre. Ça me ferait mal. - hors jeu:
Tu es parfaite
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| | | | (#)Sam 5 Mar 2016 - 14:31 | |
| Tu évoques le prénom de Payge et automatiquement, comme pour dissiper tout doute, Parker ne peut s'empêcher de sourire. Tu ne peux encore réellement affirmer pourquoi, mais cela ne te plait pas franchement. « Oh… je vois. » Parker ne perd pas le nord, ne semble pas déstabilisée pour un sous; bien au contraire : « C’est marrant qu’on se croise seulement maintenant, je suppose que si vous êtes au courant de cette histoire c’est que vous devez très bien la connaître. Et on se rencontre exactement la même semaine où je recroise Payge, après quinze ans. C’est quand même fou le destin ! » Tu serais une gamine de 5 ans que ta bouille serait toute chiffonnée comme en train de bouder et de t'interroger en même temps. Mais tu n'as plus 5 ans et tu dois te montrer un minimum civile. L'inverse n'aurait d'ailleurs aucun sens concret. Parker parle de destin et sourit à nouveau. Elle évoque la situation de manière légère et détachée, et toi tu as surement l'air ridicule. Il parait oui ... Car effectivement Payge venait de t'en parler. Alors au fond, Parker avait raison. Apres autant d'années, pourquoi tout semblait-il s'emboiter de la sorte et tous ses chemins de vie se croiser ... ? « Si vous savez qui je suis, vous n’êtes donc pas sans savoir que c’est elle qui m’a embrassée, il y a quinze ans, et que je n’ai jamais donné suite à cet échange … » Ta mâchoire se crispe légèrement. C'était toujours le cas lorsqu'il était question d'intérêt possiblement amoureux d'Alexys et de Payge. Tu jouais les protectrices, les grandes soeurs. Des fois plus encore que Maddy elle-même. Mais depuis que l'une et l'autre s'était installée en ménage de manière sérieuse, tu avais appris a aimer et accepter leurs femmes respectives. Cela avait d'ailleurs peut-être pris un peu plus de temps avec Nicole. Parker évoque ce baiser et toi tu te refermes comme une huitre. Oui, enfin, encore bien. Elle avait 13 ans ! Sans compter qu'à analyser le peu de ce que Parker pouvait t'offrir, tu n'étais pas certaine à 100% que l'assurance et les allusions de la prof n'aient pas jouer un rôle dans la balance, le jour où Payge se laissa aller ...
Très justement, Parker s'interroge alors quant à ta personne et qui tu pouvais bel et bien être ... « Mais au fait, vous êtes qui pour elle ? Sa soeur, son amie, sa … » Son regard vérifie ton annulaire. Non, ce n'est pas toi Nicole. « Non, pas sa petite amie, ni sa fiancée d’ailleurs. Le sort serait vraiment contre moi si c’était le cas ! » Elle rit. Toi moins. Disons que c'est comme si je faisais partie de la famille. Une grande soeur de plus pour Payge. « Elle m’a réellement fait passer pour la méchante ? » Et là le ton change légèrement, plus calme, sérieux. Plus concerné également. Comme si l'idée puisse l'atteindre d'une manière ou d'une autre. D'ailleurs, toi aussi, sa question te chamboule un peu. Car en fait, non. Payge n'avait jamais fait passer Parker pour une mauvaise, bien au contraire. Mais l'avouer ne t'enchantait pas. Tu n'étais pas là pour donner à cette femme des munitions supplémentaires dans la chasse qu'était la sienne, tant est qu'elle ait toujours Payge en tête. Tu hausses alors nonchalamment les épaules et répond : Ce n'est pas vraiment le propos. C'est juste que ... Payge est heureuse. Fiancée. Je trouverais plutôt inutile et maladroit de venir remuer un passé qui n'a pas lieu d'être. Parce que NON un baiser entre une gamine de 13 ans et une prof, ce n'est pas le genre d'évènement qu'on a besoin de venir remettre en premier plan d'une vie stabilisée ...
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| | | | (#)Sam 5 Mar 2016 - 15:53 | |
| « il parait oui… » Je sens qu’elle s’est refermée comme une huitre à l’instant où nous avons commencé à parler de la jeune Payge. Elle doit être forcément très proche d’elle parce que je suppose que ce n’est pas le genre de chose que la jeune femme a dû raconter à tout le monde. Elle s’est enfuie avant même que je n’ai pu échanger un mot avec elle à l’époque, et je n’ai jamais recroisé sa route. Pas jusqu’à la semaine dernière où j’ai appris qu’elle travaillait dans la même université que moi, à Brisbane. C’est aussi à ce moment que j’ai compris que j’avais toujours une influence sur elle, qu’elle était toujours aussi sensible à mon charme. Je l’ai rendue si fébrile le jour où nous avons déjeuner ensemble que j’ai compris qu’en un instant je pourrai la faire flancher. Si j’en ai envie ? Sûrement un peu, au fond. Mais face à la jeune femme qui se trouve juste là, près de moi, je comprends que Payge est bien entourée, et que s’il s’avérait que je veuille briser son couple en mémoire de ce baiser que nous avons échangé il y a quinze ans, je pourrai bien recevoir les foudres de la famille de la jeune femme. Elle a aussi une soeur jumelle si ma mémoire est bonne. « Oui, enfin, encore bien. Elle avait 13 ans ! » Je penche la tête sur le côté et esquisse un mince sourire. « C’est à cet âge là qu’on commence à ressentir des choses intéressantes non ? » Je la pousse un peu à bout, alors que je ne la connais pas, je suis consciente que ça pourrait bien être risqué, ça aussi.
Finalement, je lui demande qui elle est pour la jeune Payge. De toute évidence, pas sa fiancée, ni même sa petite amie, et encore heureux, parce que je me serai pris un bon ronflon à mon avis. « Disons que c'est comme si je faisais partie de la famille. Une grande soeur de plus pour Payge. » Je hoche légèrement la tête, je vois mieux. « D’où le côté protecteur… » Je plisse un peu les yeux et je finis pas lui demander si Payge m’a fait passer pour la méchante de l’histoire. J’aurai du mal à y croire vu la gentillesse de la jeune femme, mais après tout, face à sa famille elle aurait pu me faire passer pour ce que je ne suis pas, ou en tout cas, ce que je n’étais pas avec elle. « Ce n'est pas vraiment le propos. C'est juste que ... Payge est heureuse. Fiancée. Je trouverais plutôt inutile et maladroit de venir remuer un passé qui n'a pas lieu d’être » Je penche la tête un peu sur le côté, dubitative. « Remuer le passer ne signifie pas forcément que le présent ou l’avenir en pâtira ! Il y a aussi de jolis souvenirs qui méritent d’être ramenés. » Je finis de mettre mes affaires dans mon sac avant de retourner mon visage sur la jolie blonde. « Mais comme vous dites, ce n’est pas le propos. Que je sache, Payge est assez adulte maintenant pour savoir ce qu’elle veut, elle n’a plus treize ans ! » Je lui adresse un sourire provocateur et me lève du banc sur lequel j’étais assise. « Sur ce, je vous souhaite une bonne fin de soirée, au plaisir de se recroiser ici un de ces jours ! » Ou pas. Je lui adresse un signe de tête, toujours en souriant, gardant cette prestance que je m’évertue à ne pas laisser tomber.
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| | | | | | | | "Who knew ?" feat. Parker |
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