ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Il avait hésité. Il avait longtemps, longtemps hésité avant de monter dans cette voiture. Après tout, Ezra se demandait toujours si c’était une bonne chose à faire. De revenir alors qu’il ne savait toujours pas si Ginny avait enfin dit la vérité à Noah. Ils ne s’étaient ni revu, ni rappelé, ni quoi que ce soit depuis qu’Ezra était venu à l’hôpital, alors qu’une bonne dizaine de jours avait du passer. Ezra de son côté, c’est qu’il n’avait pas eu le courage de la faire sûrement. Et qu’il en voulait toujours à Ginny pour ce qu’elle lui avait avoué la dernière fois qu’il était là. Alors il s’était dit que s’il ne lui en parlait pas avant, c’était pas plus mal. Il avait décidé maintenant de faire cavalier seul pendant quelques temps, le temps de comprendre ce qu’il se passait entre Ginny et lui et ce qu’il se passerait entre Noah et lui lorsqu’il le verrait réellement pour le première fois - la dernière fois, le gamin était resté endormi tout le temps où Ezra avait été dans la chambre avec lui. Beaucoup de données, de nouvelles données à prendre en compte, et Ezra s’était laissé aller sur un coup de tête à retourner à l’hôpital. Il avait signalé rapidement à Amelia qu’il partait pour une heure, peut-être deux, et qu’il ne fallait ni s’inquiéter ni le déranger. Elle avait fait une drôle de tête mais ne lui avait fait aucun commentaire. C’était aussi ça l’avantage d’être son propre patron, c’était qu’en tant de crise comme ces derniers temps pour Ezra il pouvait se permettre de s’absenter en pleine journée sans que son patron vienne lui botter le derrière. Il avait donc roulé jusqu’à l’hôpital, s’étant lui-même empêché de faire demi-tour plusieurs fois - il avait décidé d’y aller, qu’il assume son choix maintenant. Une fois garé sur le parking, il coupa le moteur, soupirant. Il lui fallait encore quelques minutes rien qu’à lui pour réussir à sortir d’ici et monter jusque dans la chambre de Noah. Il n’était venu qu’une seule fois mais semblait connaître le chemin comme sa poche, la dernière fois qu’il avait mis les pieds ici l’avait marqué en même temps. Il avait vu son fils pour la première fois, et avait réussi à dire Ginny ce qu’il avait sur le coeur. Cette dernière chose n’avait pas forcément été un moment plaisant mais au moins, pour la première fois en cinq ans, il avait exprimé devant la jeune femme et à voix haute ce qu’il pensait. Il était fort probable qu’ils se croisent de nouveau aujourd’hui, et Ezra ne savait pas s’il était prêt pour ça… En tous cas, il était sûr d’être beaucoup plus prêt de revoir Ginny et de devoir lui reparler que pour la scène qui se passait sous ses yeux. Alors qu’il relevait la tête pour se forcer à sortir de la voiture, il put voir très nettement Ginny devant l’entrée de l’hôpital. Et une Ginny pas seule, accompagnée d’un homme assez grand. Ni une, ni deux, pour une fois le cerveau d’Ezra fit rapidement les liens et il comprit même avant que cet homme ne se penche vers elle pour l’embrasser qu’il était son mari. Et alors, pendant les quelques secondes qui s’écoulèrent avant que Ginny ne repousse son mari, Ezra eut une montée de colère qu’il avait rarement eu auparavant. Il réussit à se contenir en serrant les mâchoires et les poings, mais cette sensation étrange qui lui parcourut le corps, il n’y était pas habitué. C’était comme si tous ses organes s’étaient tordus en même temps, mais que ça ne lui faisait pas réellement mal, que ça lui donnait plutôt l’impression de devenir plus fort d’un coup, comme s’il aurait pu sortir de la voiture et aller éclater la tronche de ce mec qu’il ne connaissait du coup absolument pas, juste parce-qu’il avait osé s’approcher autant de Ginny. Mais n’étant pas de nature colérique ni impulsive - quoi que ces derniers temps, ça demandait vérification vu ses humeurs -, il n’avait rien fait et était resté sagement dans sa voiture à voir la scène se déroulait. Heureusement pour son petit coeur fragile, Ginny avait repoussé gentiment l’homme et Ezra n’avait pas eu à assister à un baiser langoureusement amoureux. Petit sourire de victoire accroché sur le visage, il attendit que Ginny soit rentré à l’intérieur pour sortir déterminé comme jamais de la voiture. Lui qui hésitait à faire demi-tour quelques instants auparavant n’hésitait plus du tout de rien là. Il marchait droit vers l’homme qui se trouvait aux côtés de Ginny quelques secondes plus tôt, alors que ce dernier semblait avoir besoin de tranquillité pour souffler. Tant mieux, l'aborder dans un moment d'intimité pourrait permettre de l'avoir de plein fouet plus tard. « Elle semblait pas très contente, votre femme, je me trompe ? » Il avait tenté de prendre le ton le plus compatissant qu’il connaissait pour s’adresser au jeune homme, sans annoncer bien sûr qui il était. C’était plus marrant. Il voulait laisser le doute planer jusqu’à temps que ce soit possible, pour voir comment était ce mystérieux mari - avant de céder à sa pulsion première qui était de lui étaler la tronche contre le trottoir.
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Dernière édition par Ezra Beauregard le Lun 15 Fév 2016 - 22:55, édité 1 fois
Ezra & Bailey xxx« Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal. » Encore une fois je manquais à mes devoirs et je ne pouvais pas en vouloir à Ginny de me reprocher de n'être jamais là, de n'être qui figurant dans sa vie et pourtant en demander autant. Je ne pouvais pas jouer la carte dû, de toute façon j'ai jamais voulu de gosse, parce que c'est faux, Noah je l'aime, et il est mon fils et je ne le regrette aucunement et puis,c 'est pas comme si je commençais à réclamer un autre petit à Ginny. Mon père m'avait clairement fait comprendre que si je voulais avoir un peut plus d'influence, il fallait que j'ai un héritier, peut-être entendait-il par-là qu'il fallait que j'assure mes arrières et avoir en quelque sorte quelque chose pour retenir Ginny. Ginny est une fille bien, contrairement à tout ce qu'il se passe. Elle ne m'a jamais trompé, contrairement à moi, elle avait accepté tout même arrêter le travail, sauf qu'il se passe qui que ce soit entre nous. Ce n'est pas de la déception que je ressent fasse à ça, je crois que j'ai plus ou moins appris à vivre avec, mais, c'était plus du dépit. Ça faisait 5 ans et rien. Comme quoi, avec persistance et force on peut arriver à tout, même refuser s'abandonner à son mari. J'avais été persistant mais je crois que là, j'allai sincèrement jeter l'éponge. J'en pouvais plus, je n'étais pas l'Abbé Pierre non plus, j'avais des besoins, des envies à assouvir et si ce n'était pas avec elle ce serait avec quelqu'un d'autre. J'avais pourtant arrêté mes tromperies, arrêté mes faux voyages d'affaires, j'étais présent dans leur vie, comme un soit-disant vrai père de famille. Mais en venant dans cette ville, où se trouvait le père biologique de Noah, ainsi que toute la vie de Ginny, celle qu'elle regrettait en permanence, surtout l'homme de sa vie, celui que je n'ai pas su lui enlever de la tête. Encore une missions dans laquelle j'avais échoué. J'étais le petit chouchou de la famille comme aimait le dire mes frères et sœurs et je m'étais efforcé durant toutes ses années à leurs obéir sans jamais me rebeller, contrairement à Priam, et là, bien que ça allait loin, je les écoutaient encore. Bien trop aveuglé par la situation actuelle parce qu'il est clair que je veux conquérir le cœur de Ginny. Ca fait 5 ans que l'on a apprit à vivre ensemble et autant vous dire clairement, je ne suis pas sans cœur et il se peut que je ressente quelque chose pour elle, c'est bien pourquoi j'ai temps insisté, mais il semblerait qu'elle ne voit que l'image du mari forcé. Alors oui je suis tombé dans le tourbillon de la tromperie et les remords... L'engueulade sur le parking confirma toute à fait la nature de notre relation, des mots, sans gestes, juste des mots qui peuvent blesser, et puis tan-pis... Nous ne connaissons pas la réconciliation au lit, ou se permettre de baffer l'autre. Nous n'avions vraiment pas une relation des plus normale. Je crois que si nous ne faisions pas chambre à part ou carrément maison à part c'était pour le petit. Il m'est déjà arrivé d'aller dormir sur le canapé, quand elle n'allait pas dormir dans la chambre du petit. Oui, c'est clairement pathétique et déconcertant, pourtant il fallait faire avec. Mais ça ne durerait pas, je le sens... Alors quand je commença à faire les cents pas dehors, en me tenant la tête entre les mains pour essayer de reprendre mes esprits, je me fis arrêter par un inconnu. « Elle semblait pas très contente, votre femme, je me trompe ? »Je me tourna plutôt avec sursaut vers l'homme qui me parlait, un grand blond d'un mère quatre-vingt avait apparu à côté de moi. Je me contenta dans un premier d'avoir un regard quelque perplexe avant de finir par lui répondre. « Oui, et je crois qu'encore une fois elle a raison. Ah les femmes.. » Le ton qu'il avait employé me laissait comprendre qu'il était compatissant alors, je m'étais laissé aller. Après tout, c'est vrai que ça me manquais de parler à quelqu'un, avoir une vraie conversation, avoir un soutient, surtout masculin. Je me sentais vraiment seul à Brisbane et ce n'était vraiment pas simple tous les jours.
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
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EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Sur le moment, Ezra peut nettement s’apercevoir qu’il vient de faire peur au jeune homme en lui adressant la parole ainsi, sans la prévenir. Oui, il avait vu le léger sursaut et gardait tous les éléments qu'il pouvait voir dans un coin de sa tête. C’était horrible, ce qu’il était en train de faire, d’espionner le mari de Ginny - pire, l’espionner en face de lui -, mais il s’en fichait, car c’était une façon pour Ezra aussi de se retenir de ne pas lui en mettre une. Littéralement. Il ressentait tellement d’animosité en regardant ce jeune homme dans son costume qui lui semblait parfait. A côté lui, avec sa veste en jeans, ressemblait à un adolescent. Il comprenait peut-être légèrement mieux le choix des parents McGrath, ils avaient toujours aimé les personnes qui présentaient bien, qui peuvent redorer l’image comme il se doit. Ce n’était pas avec Ezra que ça serait arrivé, lui s’en fichait de savoir ce que les gens pouvaient penser de lui. Mais avec ce nouveau parti, trouvé cinq ans plus pot apparemment, ils devaient tenir une belle pépite. Le jeune homme en question fini par se retourner vers Ezra, au début légèrement perdu qu’une étranger lui adresse la parole aussi facilement apparemment - serait-il nul pour les relations humaines ? Incapable de réagir s’il ne connait pas la personne, si elle ne lui a pas été présentée avant ? -, mais il finit par sembler se détendre. Dommage. « Oui, et je crois qu'encore une fois elle a raison. Ah les femmes.. » Ezra eut un petit sourire naissant sur le visage, et ce n’était même pas un faux. Il souriait, car il avait assez bien connu Ginny pour savoir que quand elle le voulait, elle pouvait en faire voir de toutes les couleurs à son entourage. Elle avait du se calmer avec le temps, le fait d’élever un enfant avait du y participer aussi, mais chasser le naturel et il revient au galop. « Vous l’avez dit, elles nous en font voir de toutes les couleurs. Mais qu’est-ce qu’on ferait sans elles, hein ? J’avoue que je serai perdu pour ma part. » Amadouer l’ennemi. Aborder des sujets en parlant de son point de vu à lui, à Ezra, le faire croire que vous le laissez entrer dans votre intimité alors qu’il n’en ait rien et que ce n’est que pour vous, pour vous rapprochez de lui afin de mieux frapper - au sens figuré, Ezra se tenait en réalité à deux bons mètres du jeune homme. Le risque, c’était qu’il ne dévoile pas qui il était à un moment donné et qu’il se rapproche trop de lui, et que par malheur il se trouvait être un homme bien qui ne veut que du bien pour Ginny, Ezra serait incapable de se laisser aller et de lui casser les dents, de lui montrer qu’il n’avait pas le droit d’être ici, à tenir cette position d’homme marié et de père de famille. Non, absolument pas. C’était le rôle d’Ezra ça, au moins pour le père de famille - pour l’homme marié, il n’avait jamais eu le temps d’en parler très sérieusement avec Ginny, il savait qu’elle n’était pas réellement pour, mais après tout avec le temps et l’amour il était fort probable qu’elle devienne une Beauregard. Mais rien de tout ça n’était arrivé, vu qu’elle lui avait été arrachée trop tôt pour réaliser ces projets. Ezra respira alors profondément, tâchant de ne pas laisser transparaître son malaise. Ce n’était pas le moment. Il tourna le regard avec de nouveau vers le jeune homme. « Je peux peut-être me rendre utile pour vous et vous payez un café ? Elle m’avait l’air assez énervée pour que vous ailliez à garder vos distances un petit temps, ça vous fera peut-être du bien à tous les deux ? » Ezra finit par faire une petite moue compatissante au jeune homme. Il ne savait pas s’il était réellement bon acteur, malgré que sa famille lui ait toujours dit qu’il était un vrai clown, mais il espérait que ce petit jeu allait marcher. Il irait à la pêche aux informations comme ça. Il était en mode vicieux depuis que cet élan dans la voiture lui avait pris, cette élan de jalousie et de rage que quelqu’un d’autre soit aussi proche de Ginny qu’il avait pu l’être lui auparavant.
Ezra & Bailey xxx« Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal. »
Cette petite dispute m'avait un peu remonté, pas du tout contre Ginny, comment pourrais-je lui en vouloir de me demander d'être plus présent, mais bien contre moi de ne pas être assez fort pour confronter l'état du petit dans cet hôpital. Ça me rappelais la mort de mon frère, il parait que lui aussi était malade d'où ma difficulté à être là, dans cette chambre d'hôpital et donc mon renfermement sur les tonnes de dossiers sur mon bureau. Eh oui, il est tellement plus simple de ne rien faire que de se battre... En gros, je suis un peu lâche sur les bords et je m'en voudrais de ne pas être là à ses côtés si il devait perdre la vie, ce qui n'arrivera pas, on a pas fait tout ce chemin pour rien, Noah va survivre et il vivra une belle et longue vie et ne refera pas les mêmes erreurs que Ginny et moi avons fait. Lui il vivra l'amour, le vrai, vivra avec et l'épousera avant d'avoir beaucoup d'enfants. Alors quand un homme vient déranger mes pensées dramatique, il me permit de me détacher de tout ça. Peut-être serait-il une oreille attentive. Il avait l'air gentil. Mais c'était un inconnu et je n'étais pas du genre à raconter ma vie à n'importe qui, ma vie était bizarre et dirigée par personne que moi. Et pourtant je lui avait parlé amicalement, ce qui était plutôt troublant venant de moi, j'étais plutôt du genre à mépriser les gens, mais ça c'était de la faute de mes parents qui m'avait modeler à leur façon, j'en ai perdu mon train de vie quotidien et surtout mon caractère jovial. Mais le sourire du jeune homme était le premier que je voyait de la journée, d'autant plus embêtant quand ça vient d'un inconnu que de sa propre femme, qui n'était pas d'humeur à ce que je la cherche, sinon elle me cloutait au mur. « Vous l’avez dit, elles nous en font voir de toutes les couleurs. Mais qu’est-ce qu’on ferait sans elles, hein ? J’avoue que je serai perdu pour ma part. » Il n'avait pas totalement tord, mais j'avoue que pour ma part j'avais pas mal de difficulté sans elle, je m'étais habituer à cette vie à deux, enfin à 3 depuis 5 ans, c'est bien pour ça que j'avais peur qu'elle parte et que je me retrouve toute seule. « Oh oui, vous avez raison. J'imagine même pas ma vie si elle n'était pas là. Ne lui répétez pas, elle serait bien trop contente... » Enfin j'imagine.. Mais les femmes ont leur fierté comme nous, les hommes, mais elles ont un orgueil bien placé, contrairement à moi. Il me regarda à nouveau avant de reprendre une discussion bien trop gênante pour moi... Je ne pouvais et voulais pas parler longtemps, j'aurais sûrement tendance à en dire trop, ce qui n'est vraiment pas envisageable. « Je peux peut-être me rendre utile pour vous et vous payez un café ? Elle m’avait l’air assez énervée pour que vous ailliez à garder vos distances un petit temps, ça vous fera peut-être du bien à tous les deux ? » Je lui souriais. Il n'avait pas trop, je ne devais pas monter à la chambre au moins avant 15 bonnes minutes, le temps qu'elle ce soit calmée, sinon, je n’échapperais pas à ses regards noirs. « Je ne suis pas contre un café, j'en aurais besoin pour retourner à l'intérieur. » Je décocha un léger sourire avant de le suivre jusqu'à l'intérieur du bâtiment en direction des machines à cafés. « Pour la peine, je vous paies le votre. » Je sortis des pièces de ma poche avant de faire ma commande. Une fois le gobelet à la main, je lui tendit l'autre. « Au faite, moi c'est Bailey. » J'avais envie de lui dire qu'il était mon ange gardien, mais là ça aurait été un peu trop poussé et surtout effrayant et je n'avais pas l'intention de le faire fuir, j'étais bien trop content de parler à quelqu'un, même si c'était un inconnu.
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
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« Oh oui, vous avez raison. J'imagine même pas ma vie si elle n'était pas là. Ne lui répétez pas, elle serait bien trop contente... » Ezra eut un petit rire en entendant le jeune homme lui dire ça. Si on connaissait assez Ezra, on pouvait rapidement comprendre que c’était un rire nerveux qu’il avait là, voire même un rire jaune. Mais il tenta au maximum de le faire passer pour un rire détendu auprès du jeune homme. Après tout, il ne savait pas qui il était et Ezra n’était pas prêt de lui dire directement. « Je ne dirai rien, promis. » De toutes façons, il n’était pas convaincu que cette petite révélation enchante réellement Ginny. La dernière fois qu’ils s’étaient parlé, qu’elle lui avait avoué être mariée, elle n’avait pas eu l’air très enchantée par ce mariage. Alors de là à dire qu’elle serait perdue si le jeune homme n’était pas là, non Ezra en était pas convaincu. En revanche, il le comprenait sur un point. Cinq ans auparavant, il n’avait pas imaginé sa vie sans la jeune femme, et lorsqu’elle était partie, sa vie n’avait plus ressemblé à grand chose. Il s’était retrouvé seul, isolé, effondré. Il avait mis des mois avant de se remettre de son départ - et si remettre pouvait être le bon terme, car même encore aujourd’hui parler de cet abandon lui donnait mal au coeur. Ezra voulait ensuite en savoir plus sur ce jeune homme. Il voulait savoir avec qui Ginny avait partagé sa vie ces cinq dernières années. Après tout, vu comment il avait été laissé à Brisbane, il devait mériter de savoir. C’est ce qu’il se disait pour ne pas se trouver pathétique à vouloir en savoir autant sur la vie de Ginny alors qu’il aurait du passer à autre chose depuis bien longtemps. Il proposa donc au jeune homme d’aller prendre un café, prétextant que vu le comportement de sa femme, il ferait mieux d’attendre qu’elle ne soit plus énervée avant de la retrouver. « Je ne suis pas contre un café, j'en aurais besoin pour retourner à l'intérieur. » « Marché conclu alors. » Les deux jeunes hommes finirent pas rentrer à l’intérieur du bâtiment. Comme à chaque fois qu’il passait ces portes, Ezra eut un mauvais frisson lui parcourant tout le rachis. Il n’aimait déjà pas les hôpitaux de base, mais depuis qu’il avait eu son accident, quelques mois plus tôt, il s’était mis à les détester. Et savoir que son fils à lui, et non celui du jeune homme, se trouvait dans un chambre quelque part au dessus de sa tête ne l’aidait pas à se réconcilier avec ces endroits. Mais il fit un effort sur lui même pour cette fois ci. De toutes façons, s’il voulait voir son fils, il serait obligé de se réconcilier avec l’hôpital, donc autant prendre ses marques tout de suite s’il était amené à passer pas mal de temps ici. Ils arrivèrent rapidement au niveau des machines à café. « Pour la peine, je vous paies le votre. » « Merci, mais c’était pas la deal convenu de base. » Ezra sourit au jeune homme ne prenant le gobelet qu’il lui tendait. Ils allèrent s’installer sur les tables hautes mises à disposition des familles et autres personnes venues tenir compagnie aux personnes hospitalisées. « Au faite, moi c'est Bailey. » A ce moment là, Ezra eut un petit moment d’arrêt. Il ne s’attendait pas à ce que des présentations se passent aussi rapidement, il se trouvait pour le coup perdu. Dire directement qui il était, et prendre le risque de ne pas en apprendre plus sur ce fameux Bailey ? Ou mentir sur son prénom pour se faire passer pour amical ? Ezra pourrait très bien prendre le prénom d’un de ses frères, mais cependant le jour où il apprendrait que leur neveu était ici à Brisbane, dans cet hôpital, ce n’était pas improbable qu’ils rappliquent et alors sa couverture serait foutue. Il tenta de faire fonctionner de façon accélérée ses neurones pour trouver une solution, et c’est finalement un sourire qui apparut sur son visage lorsqu’il sut quoi faire. « Enchanté de faire votre connaissance, Bailey. Moi c’est Scott. » Son deuxième prénom de lui servait jamais à rien à part à en rire avec ses frères - avoir comme deuxième prénom Scott était une tradition chez les hommes Beauregard. Et au moins, en entendant ce prénom, il serait sûr de se retourner vu qu’il ne lui était pas totalement étranger. « Ca fait longtemps que vous êtes à Brisbane ? Votre visage ne me dit rien, on ne peut pas connaître tout le monde mais ça fait un bout de temps que je suis ici et je commence à connaître pas mal de visages. » Il but alors une gorgée de café brulant. Cette boisson lui fit du bien, mais il y avait de fortes chances pour qu’elle finisse par l’exciter et lui titiller les nerfs s’ils venaient à parler encore une fois de Ginny - ce qui pourrait probablement arriver.
Ezra & Bailey xxx« Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal. »
Plutôt bizarre de rencontrer quelqu'un dans ce contexte, ou peut-être au contraire ce contexte permet de rapprocher des inconnus , lui aussi à peut-être un proche dans un mauvaise état et à envie de parler pour se défaire d'un peu bagage.. « Je ne dirai rien, promis. » Je rigola légèrement. On connaissait la solidarité mais là c'était bien de la solidarité masculine. Après tout on était tous dans le même cas ici, aucun jugement juste du soutient. Je ne connaissais pas son histoire mais en tout cas, il m'avait l'air tout à fait gentil. C'est bien pour ça que j'avais accepté cette proposition d'aller boire un café, après tout, il avait raison, il fallait que je laisse un petit temps de répits à Ginny, qui devait très certainement à ce moment même me maudire. Je devais réellement plus m'impliquer dans notre vie familiale, je devais être plus présent pour le petit et pour Ginny, elle m'avait avouée qu'elle avait beaucoup de mal à rester forte dans cette situation, bien au contraire de ce que je pouvais penser. Je sortis donc mon porte monnaie d'une de mes poches pour payer les cafés comme je venais de le dire. « Merci, mais c’était pas la deal convenu de base. » Je souris « J'insiste. » J'insérai les pièces dans la machine et le laissa choisir avant de lui tendre la gobelet qu'il attrapa et fit de même pour sortir un deuxième gobelet pour moi. Je bus une gorgée avant d'enfin me présenter, après tout, nous n'étions pas obligé de raconter nos vies mais cela faisait quand même plus poli de se présenter. Le jeune homme se mit à sourire avant de lui-même se présenter. « Enchanté de faire votre connaissance, Bailey. Moi c’est Scott. » Je lui tendit donc ma main pour la lui serrer en en guise de fin de présentation. « Enchanté moi de même Scott. » Je pouvais désormais mettre un nom sur sa tête, après tout Brisbane n'est pas si grand que ça, si jamais je le croise dans les rues, je ne passerais pas pour un débile en ne sachant pas comment l'appeler.. « Ça fait longtemps que vous êtes à Brisbane ? Votre visage ne me dit rien, on ne peut pas connaître tout le monde mais ça fait un bout de temps que je suis ici et je commence à connaître pas mal de visages. » Je posa mon gobelet sur la petite table haute et tapota légèrement celle-ci. « En effet ça ne fait pas très longtemps que je suis ici avec ma famille, mon fils est malade, c'est pour ça que nous sommes ici. » S'il n'avait pas reconnu l'accent que j'avais, c'était en effet un accent anglais, on me le faisais souvent remarquer la première qu'on m'entendais parler. Du coup, cela pouvait expliquer que mon visage ne lui disait rien, je ne suis pas du tout du coin, comme pas mal de personne en Australie, c'est un peut un croisement pour pas mal de personne du monde entier, comme le Canada, bien que pour obtenir un visa pour l'Australie c'est assez dur. Ça tombe bien, je ne comptais pas être résident permanent dans cette ville, je comptais bien rentrer en Angleterre une fois la santé du petit amélioré. « Si vous n'avez pas remarqué l'accent British que j'ai. » Je rigola légèrement. « Je suis là pour mon fils et je ne devrais pas resté longtemps ici. » J'en disais peut-être un peu trop à cet étranger que je venais de rencontrer mais je crois que j'avais besoin de parler à quelqu'un extérieur à cette situation de tout ça.
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Ezra ne put s’empêcher de faire celui qui était bienveillant envers les gens qu’il rencontrait en entamant la discussion avec Bailey - ce qui n’était pas faux, dans le fond il était bienveillant, mais en ce moment ce n’était que pour récolter des informations sur l’homme qui partageait la vie de Ginny et celle de son fils. « En effet ça ne fait pas très longtemps que je suis ici avec ma famille, mon fils est malade, c'est pour ça que nous sommes ici. » Ezra dut se retenir de ne pas jeter son globe brulant de boisson au visage de Bailey. Agressif comme méthode d’introduction, mais l’entendre dire sa famille et son fils, ça lui faisait mal. D’un côté, le fait qu’il dise sa famille n’était pas totalement faux. Après tout, c’était plus ou moins ce qu’ils étaient avec Ginny et Noah, même si c’était étrange comme famille. En revanche, l’entendre appeler Noah son fils lui donnait vraiment envie de venir donner un coup dans ce visage qui semblait si bien dessiné. « Votre fils ? » Sa voix était beaucoup trop étranglée pour être naturelle et partait légèrement trop dans les aigus sur la fin pour ne pas paraitre louche. Ezra but le reste de son café cul-sec - et même s’il était brulant, ça ne stoppa pas la montée de colère qu’il avait en lui. De toutes façons, depuis que Ginny avait de nouveau pointé son nez au garage, il avait du mal avec ses changements d’humeur Ezra. Lui qui avait toujours été un enfant plutôt calme, gardant ce trait de caractère au fil des années, il avait l’impression de perdre petit à petit cette sagesse. « Si vous n'avez pas remarqué l'accent British que j'ai. » Bailey eut un petit rire et Ezra rit avec lui, mais d’un rire jaune. Il ne le connaissait que depuis une dizaine de minutes et le jeune homme lui tapait déjà sur le système. Ce qui était exagéré, mais en sachant qui il était, il n’arrivait pas à passer outre et pour lui cet homme était plutôt apparenté à un connard. Un voleur de vie. Un imposteur dans la vie de son fils et de celle qu’il aimait. Il ne voyait même pas en quoi ça pouvait l’intéresser de se faire passer pour cette personne qui ne semblait clairement pas être. Ezra jouait nerveusement avec son gobelet. « Je suis là pour mon fils et je ne devrais pas resté longtemps ici. » Bailey allait regretter d’avoir placer sa confiance en la première personne venue et de lui avoir parlé de la sorte. Ezra était convaincu - enfin, presque, en ce moment pas trop -, ou pourrait être convaincu qu’il pourrait être un homme bien. Dans d’autres circonstances. Et le fait de l’entendre dire une nouvelle fois son fils… Ce fut comme la goutte de trop. Ezra ne faisait pas partie, en règle générale, de ces gars sanguins qui agissaient trop rapidement et réfléchissaient à la situation après action. Mais là, à cet instant précis, toute politesse et bonnes manières semblaient s’être fait la malle chez quelqu’un d’autre. Et avant qu’il ne puisse réellement réfléchir à ce qui était en train de se passer, le poing d’Ezra vint s’écraser violemment contre la partie gauche du visage de Bailey. Un crochet du droit avec son poing gauche, en somme. D’accord, il l’admettra plus tard, ce n’était pas la meilleure réaction qu’il aurait pu avoir pour faire comprendre à Bailey que s’il disait « mon fils » une fois de plus, ça allait mal finir. Mais il avait laissé parler son instinct, et à croire que même sans rencontrer son fils il avait un instinct animal protecteur envers lui. Cependant, la satisfaction d’avoir dégommé la tronche de Bailey ne resta pas longtemps puisqu’Ezra souffrit rapidement de la main par la suite. C’était ça, quand c’était approximativement la deuxième fois dans votre vie que vous frappiez quelqu’un, vos doigts n’y étaient pas habitués.Il secoua alors sa main dans l’air en montrant une grimace de douleur, et il s’écarta de Bailey - au cas où ce dernier aurait eu l’idée de se venger directement. Ils restèrent pendant plusieurs secondes l’un écartés de l’autre, ne se regardant pas, avant qu’Ezra se tourne de nouveau vers l’autre jeune homme, tenant son poing abîmé dans son autre main. «Tu redis que c’est ton fils une fois et je me ferais un plaisir de t’abîmer le deuxième côté de ta tronche. » Il avait parlé d’une voix faible mais vu la douleur qui l’animait, elle était à peine menaçante. Il comprit rapidement que ce n’était pas avec ses mots qu’il allait faire peur au jeune homme et surtout lui faire comprendre qu’il ne déconnait pas. « Ce n’est pas parce-que tu as quelconque droit sur lui grâce à ton mariage avec Ginny que t’as le droit de l’appeler comme ça. » Il était clair que Bailey n’allait pas comprendre comment ils étaient passés en quelques secondes d’un café presque sympathique entre deux hommes attendant à l’hôpital à un règlement de comptes de la part d’un garagiste qui ne savait pas se battre. « Et puis au moins les urgences ne sont pas loin, tu pourras aller te faire réparer les dégâts. »
Qui aurait cru que j'aurais pu rencontrer quelqu'un avec qui parler à l'hôpital. C'est endroit me rend très anxieux, sûrement dû au fait que mon frère y avait dû passer un petit moment à la morgue après les examens le temps que le corps soit rapatrié en Angleterre. Bref, je n'aimais pas vraiment cet endroit, il s'attachait plus à la mort qu'autre chose et il est inutile de vous apprendre que je n'ai aucunement envie que le petit meurt, normal. Au moins, cette discussion avait l'effet de me rassurer enfin, de me détendre et je n'aurais jamais pu penser que ça aurait pu être le cas. Je raconta quelque peu ma vie, répondant à ses questions mais il m'arrêta : « Votre fils ? » J'étais interloqué et garda un visage figé avant d’acquiescer d'un geste de tête s'ensuivit d'un : « Oui, mon fils. » Je ne savais pas bien ce qui le gênait là-dedans, oui j'ai un fils peut-être pas légitime mais je l'ai élevé et c'est d'ailleurs par le nom de 'papa' qu'il m'appel. Cette homme ne devait certainement pas être au courant de toutes ses petites histoire bien trop compliquées. Je me contenta donc de faire comme si de rien était en continuant mon histoire, pas le moins du monde passionnante mais j'accorderais moi aussi importance à la sienne à son tour mais après tout, c'était lui qui me posait toutes ses questions. Pourtant, l'homme ne semblait pas enclin à approuver tout ce que je disais, la preuve, c'est son poing qu'il vient m’aplatir sur le côté du visage. Je ne compris pas ce qu'il venait de se passer, tout ce dont j'étais capable de capter à cet instant précis c'était que j'avais du sang qui dégoulinait de ma joue et ma tête tournait. J'avais apporté rapidement ma main sur mon visage après me rendre compte que je me trouvais au sol. Il n'y avait pas été de main morte et je ne savais même pas pourquoi. Pour l'instant tout ce que j'arrivais à penser c'est qu'il fallait que je me relève, ce que je ne tarda pas à faire et l'interrogea du regard. Je n'étais aps du genre à frapper des personnes comme ça sans raison apparente. «Tu redis que c’est ton fils une fois et je me ferais un plaisir de t’abîmer le deuxième côté de ta tronche. Ce n’est pas parce-que tu as quelconque droit sur lui grâce à ton mariage avec Ginny que t’as le droit de l’appeler comme ça. » Je comprenais. Enfin. Cet homme n'était pas n'importe qui, c'était ce fameux gars qui avait mi enceinte Ginny, d'où le coup de poing. Je comprenais mais je ne cautionnais pas. « Oh... je m'excuse.. Je... je ne suis peut-être pas son père biologique et quoi qu'il se passe, c'est moi qui l'ai élevé.. » Je ne savais pas trop quoi répondre à tout ça. Ma tête douloureuse m'empêchait quelque peu de réfléchir et j'essayais d'essuyer tant bien que mal le sang de mon arcade douloureuse. « Et puis au moins les urgences ne sont pas loin, tu pourras aller te faire réparer les dégâts. » Je laissa un petit rire jaune alors que j'essayais de reprendre mes esprits et ne plus être celui qui subissait. « Et c'est comme ça que tu veux réparer les choses ? Ce n'est pas d'un coup que tu vas récupérer tes droits. Noah est mon fils et c'est indéniable. Je suis vraiment désolé pour toi avec tout ce qui c'est passé mais il en est autrement aujourd'hui. Alors je ne répondrais pas par la violence, ça ne résout rien, mais je n'en pense pas moins. » Tout ceci était bien trop ridicule. Je comprenais tout à fait qu'il soit décontenancé mais dommage, je ne pouvais rien pour lui. C'est donc dans un regard arrogant comme je sais si bien le faire, celui dont mon frère ce moque sans arrêt. Je tourna les talons et sorti de ce foutu hôpital en essayant d'essuyer le plus de sang possible qui me dégoulinait du visage.