Elle n’avait même pas eu l’occasion de fêter son anniversaire ! Avec Raffa ils s’étaient mis en tête de fêter ça ensemble, les deux en même temps comme ils le faisaient quasiment tous les ans, mais ils s’étaient pris la tête et plus parlé pendant cette période là. Derrière ça, la blonde voyait presque un moyen pour lui d’échapper à la corvée du cadeau et de la soirée où l’on doit faire comme si tout allait bien. Il n’aimait pas s’encombrer de ce genre de choses. Son fiancé lui avait bien entendu préparé un joli repas et ils avaient mangé en amoureux et passé une nuit comme ils n’en avaient pas eu depuis longtemps. Mais, elle n’avait pas eu l’occasion de célébrer ça de manière mémorable, soit en faisant la fête. Personne n’avait voulu l’accompagner ce soir, Alessio n’était pas très bien fichu et il l’avait encouragée à sortir s’amuser comme elle le voulait. Le moral un peu en berne, elle avait d’abord songé à aller au cinéma, mais l’idée de voir un film toute seule ce soir là ne lui plaisait pas du tout. Aussi était-elle assise au comptoir de ce bar depuis plus d’une heure à s’enchaîner des shots et des bières en riant et criant face au match de football qui déchaînait les passions chez la gente masculine présente dans l’établissement. Elle s’amusait beaucoup et avait déjà été abordée par quelques jeunes hommes en quête de chaire fraîche, qu’elle avait gentiment envoyé bouler. Elle était fiancée et pas intéressée. Enfin, pas tout à fait puisqu'il y avait cet homme à deux tabourets d’elle, qui ne semblait pas intéressé le moins du monde par ce qui se passait sur les écrans. Il avait la mâchoire carrée, une coupe blonde courte et de beaux yeux bruns. Il avait un charme très australien, la peau bronzée et les épaules dégagées sous une chemise courte. Elena n’était pas du genre à aller draguer à tout va. Elle était attachée à son partenaire et aussi un peu beaucoup à Raffaele, même s’ils n’étaient pas en couple, l’italien restait là, figure menaçante et jalouse. Cependant et bien que ce ne fut pas dans son caractère, la demoiselle avait trop bu. Elle le sentait bien, ses jambes frémissaient comme si elles ne lui appartenaient plus et le monde était clairement plus bruyant, plus mouvant qu’à l’accoutumée. Tant pis, elle prendrait un taxi pour rentrer. Elena s’approcha du beau blond, profitant d’un tabouret qui venait de se libérer. Elle fit exprès de laisser le fond de son verre là où il était et avec un petit sourire entama la discussion, se risquant même à poser sa main sur son avant-bras. « Hey ! Toi aussi tu t'en fiche du jeu ? Si tu m’offres un verre, je veux bien te tenir compagnie ! » Elle usait de grands sourires, mais savait que demain elle se trouverait clairement ridicule à ce souvenir, surtout s’il ne répondait pas par la positive. Il lui rendit un joli sourire avant d’ouvrir la bouche pour commencer à parler lorsqu’une petite brune, à la peau matte et aux yeux noirs posa sa main sur lui et démontra clairement qu’Elena s’était trompée sur toute la ligne. Mortifiée par la honte, elle se détourna vers le comptoir. Bien entendu, elle ne faisait jamais ce genre de choses et quand elle s’y risquait il fallait que l’homme en question soit déjà prit. Elle aurait mieux fait de rester sur son tabouret, où elle reposa ses fesses promptement, le visage rougit et le coeur battant. D’un geste de la main, elle fit signe à la serveuse. « Je vais te reprendre un verre s’il te plait. » Elle désigna le fond de sa bière chaude et imbuvable. Bien sûr qu’elle aurait mieux fait de s’arrêter là, mais il fallait bien faire passer la pilule. Elle grinça entre ses dents, espérant presque que la jolie blonde en face l’entendrait pour compatir. « Oh la honte... » Peut-être cela deviendrait-il drôle plus tard, pour le moment, elle devait supporter le regard assassin de la jolie demoiselle qui n'avait pas dû apprécier qu'on s'approche ainsi de son petit-ami.
Ce soir c'est une soirée football au pub. Alors qui dit soirée football dit préparation assez tôt. Préparation de la salle pour séparer les deux camps, préparation pour prévenir mes videurs de venir car je n'aies pas spécialement envie de faire la loi. Préparation des tablettes, mais surtout vérification des stocks de bière pour qu'on ne soit pas en rupture. Heureusement que ses mecs là ne boivent que de ça sinon je pense que je pourrais m'arracher définitivement les cheveux a faire des tas de commande en trop et pour les écoulés par moment c'est assez dur. Bien évidement quand c'est des soirées rugby et que les Irlandais joue je préfère faire une petite réserve de whisky qui provient d'Irlande que de leur donner un mauvais whisky. Mais ce soir je suis rassuré je n'est pas a faire cette dépense, de toute façon j'ai toujours les comptes qui explose -en bien, vue tout les mecs qui viennent. Le stock de gâteau apéro est bien remplis aussi. Par moment je me demande si je devrais pas faire installer une cuisine a l'arrière pour des événements comme mais aussi pour le midi. Mais après je devrais employer plus de personnelle et je trouve que mon équipe est déjà pas mal en ce moment. Trois videurs pour les soirées -comme ce soir, quatre serveuses, et deux duos de barman sans me compter dedans. Je trouve ça beau, surtout pour une personne qui s'occupe seule -ou presque, du pub. Une fois que tout les tables sont installés, j'ai autorisé a mes salariés de prendre un peut de temps pour aller se reposer mais surtout de ce changer. La soirée aller être longue. Ce qui es bien vrai. Chaque employer qui entre dans le pub ce soir n'a pas le droit d'avoir un tee-shirt de supporter. C'était ou une tee-shirt neutre comme tout les soirs, ou un tee-shirt de match qu'on a penser a faire. Devant est écrit « Le sport c'est bien... » et la suite se trouve derrière avec écrit « Je ne suis pas supporter ce soir. » beaucoup ri ou sourit en voyant les tee-shirt. Les serveuses jouent le jeu en les portant puis mes barmans aussi. C'était agréable de les voir jouer le jeu. Il n'y a que moi qui ne le joue pas, après tout je suis la patronne j'ai bien le droit. Bon c'est vrai que ce soir j'évite la robe, j'ai plus tôt mit un jean claire, avec quelques trous a l'avant et un chemisier débardeur claire lui aussi sauf qu'il est rose pale. Toujours autant percher sur des talons. Ca ne me fait pas peur d'affronté une salle pleine en talons compenser. Ce soir je m'occupe de tout un pend, le coter gauche du pub avec un collègue et les deux autres garçons de l'autre coter. J'ai confiance en eux. Bon même si on a l'impression de se marcher sur les pieds ce n'est pas le cas on s'en sort très bien. Je vois passer les visages, les demandes de bière a tout va. Jusqu'au tien, une jeune femme blonde, mais un peut perdu j'ai l'impression. Quand tu me commande une, puis deux, puis plusieurs bières je te les serre sans problème. Malgré mes aller et retour, j'arrive quand même a me stop cinq minutes pour répondre a un texto que je reçois. C'est quand je relève doucement le nez que je peux te voir draguer un homme mais que tu retourne rapidement a ta place. Je fais comme si je n'avais pas vue la scène mais tout au contraire. C'est quand j'entends ta voix, que mon sourire s'étire sur mes lèvres et m'approche de toi. Hochant positivement la tête j'attrape ton verre, jette le reste dans l'évier qui est a coter et t'écoute malgré tout. Rinçant le verre d'une eau froide avec une machine spéciale puis je fais couler la boisson dans ton verre. « Oui c'est vrai mais t'inquiète pas, elle va se calmer. » Je tourne un peut le visage vers la demoiselle qui te regarde méchamment. Je dépose alors ton verre devant toi « Offert celui-ci. Chagrin d'amour ? » je me permets alors de te demander, voyant les verre qui tu enchaînes mais aussi ce faux pas, j'ai envie de dire, vers cette homme. Je reste alors face à toi en gardant mon sourire, un sourire qui se vaut rassurant mais aussi gentil pour te montré que je suis a ton écoute. Je pense totalement me planter pour le chagrin d'amour mais au moins je t'es lancer.
Dernière édition par Lisis Ensémekhtouès le Sam 5 Mar 2016 - 18:35, édité 2 fois
Ce ne serait certainement pas la fête d’anniversaire dont elle aurait les meilleurs souvenirs, le fait de le passer seul, dans un bar rempli d’alcooliques accros à un sport de gogols, à boire des bières seule à un bar et en plus à se faire rembarrer par le seul gars qu’elle avait désigné comme potable dans la salle. Heureusement, qu’elle pourrait se rattraper l’année d’après et celle encore après, sinon elle aurait clairement eu le droit de déprimer. Seulement l’alcool évitait ce genre de choses. S’il était vil de la pousser sans aucune gêne à aller parler à n’importe qui alors qu’un autre homme l’attendait à la maison, il permettait également à la honte de rapidement s’en aller. La blonde l’avait bien compris et après son échec cuisant auprès du blond, elle s’empressa de commander un autre verre. Pas qu’elle ait forcément besoin de parler, mais le fait que la blonde lui réponde lui fait plaisir. Elle attrape son verre en la remerciant. « Merci c’est gentil. » Effectivement, elle jette un œil à ses consommations passées. Elle pouvait facilement passer pour une pauvre fille avec tous les verres qui s’entassaient près d’elle et elle n’allait pas dire non à un verre gratuit. Heureusement, elle avait eu une prime ce mois-ci qui tombait très bien vu le trou sans fond que devenait son compte en banque. Il fallait vraiment qu’elle cesse de céder aux caprices de Raffaele qui lui vidait les poches à une vitesse folle. Certes, son partenaire de vie serait toujours là au cas où, mais elle n’aimait pas dépendre de lui à ce point. Un petit rire lui échappa à la remarque de la serveuse. Voilà à quoi elle ressemblait, à une pauvre nana qui venait de se faire plaquer. Si seulement ça pouvait être aussi simple ! « Chagrin ? A ce stade on parle plus de désastre... » Sa vie amoureuse était un champ de ruine et il y avait d’ailleurs bien longtemps qu’elle avait cessé d’y mettre le mot amour. Contre son gré bien entendu. Entre son fiancé qui ne semblait pas attendre impatiemment la date du mariage et son ex-petit-ami qui n’avait jamais vraiment quitté son coeur, et jouait régulièrement avec ses nerfs, elle aurait pu se lamenter sur sa vie sentimentale tous les soirs. « Non, ce soir je fête mon anniversaire ! » Elle leva les bras en un V de la victoire assez ironiquement. Le fait de le dire à voix haute rendait les choses encore plus pathétiques. Elle fêtait son anniversaire avec des bouteilles de bière… Heureusement que cette gentille jeune femme daignait lui donner un peu d’attention. Se tournant de profil pour jeter un œil à la salle, un grand sourire lui revient. « Enfin bon, c’est pas si mal que ça et puis y a du foot, ça me rappelle de bons souvenirs ! » Elle revint coller ses lèvres à sa pinte. Effectivement, l’anniversaire de ses seize ans. Elle ne pensait pas en garder un très bon souvenir sur le moment, après tout, elle était au centre de redressement et suivie pour désordres psychologiques et tendances suicidaires. Mais dix ans plus tard, sa soirée faisait étrangement écho à celle-ci. Sous le regard inquisiteur et gentiment curieux de la blonde, elle décida d’avouer. « Le soir de mes seize ans, au centre, y avait un match de foot à la télé et c’était l’événement à ne pas louper, il me semble que l’Italie était en finale, je sais plus trop… Dans tous les cas, tout le monde était dans la salle commune, on avait eu le droit à des pizzas, des chips, du coca, c’était la fête. Avec Raffa, on s’est éclipsé dans le bureau du directeur, parce que c’était la première pièce assez loin pour qu’on ne nous entende pas et où personne ne risquait de nous trouver et… Je crois que c’était une des meilleures fois où j’ai jamais fais l’amour, surtout avec l’excitation d’être découverts ! » Elle laissa échapper un petit rire. Heureusement qu’elle ne parlait pas trop fort, car elle venait de déballer un secret assez intime au comptoir d’un pub. Mais l’alcool aidant, elle ne sentait quasiment pas de honte à le faire. L’inhibition ou ce truc qui vous fait dire des choses gênantes. Elle n’en aurait sûrement conscience que le lendemain.
Ce n'est pas parce que je suis la patronne que je n'ai pas le droit d'être sympathique avec mes clients. C'est de plus en plus souvent en plus. Les jeunes comme toi qui viennent au bar mais surtout qui n'hésite pas a se confier, j'ai envie de dire. Mais j'aime bien aussi être a leur écoute, je me rends compte que par moment, ma vie n'est pas si minable que ça. Ou bien plus pour certaines personnes qui lève plutôt trop bien du coude. Ce n'est pas mon cas, les seuls moments que je passe à boire c'est en soirée en faite. Non pas pour m'apitoyer sur mon sort. Mais tout simplement pour profiter, pour oublier les merdes qui peut m'arriver dans ma vie en faite. Des merdes que j'aurai cru ne jamais revenir, un passer qui n'allait jamais refaire surface mais qu'en réalité si. Il est revenu a grand pas, il est revenu bien trop tôt sans que je ne m'en rende compte. Enfin, ce soir ce n'est pas le moment de penser à toi ça. Pendant que je fais ta boisson je jette un coup d'oeil a la salle puis aux télés, rien de bien intéressant. Ce n'est pas comme le rugby en réalité. Je dépose celle-ci en souriant et te l'offre, depuis toute à l'heure tu les enchaîne donc fallait bien que je t'en offre une ou deux. Je hoche doucement la tête en gardant mon sourire aux lèvres, puis j'attrape alors les verres vides a t'es coter pour venir les mettre dans le petit panier de lave vaisselle. En même temps je te demande si c'est un chagrin d'amour que tu as, mais en réalité c'est tout le contraire. Je ne préfère pas m'en mêler plus et je laisse un petit grimace se faire sur mon visage. « A ce point ? » Bon je ne veux pas en savoir plus mais ses mots sont tellement instinctif que je n'ai pas pu m'empêcher de les dire. Mais t'es parole suivante me font te regarder en plissant doucement les yeux. « Et bien bon anniversaire quand même ! Mais je vais t'avouer que ce n'est pas la boisson idéal pour un anniversaire. Dit moi se que tu veux, au lieu de la bière. Jurée je n'ai pas que ça en stock. » Je laisse un petit rire m'échapper. Oui faut bien essayer de plaisanter un peut, car je vois que ça ne te réjouis pas. En attendant ta réponse, je reste devant toi a t'écouter. Des souvenirs ? D'accord pourquoi pas, je t'écoute moi, je ne serais pas la personne qui te jugera la dessus. C'est quand le sujet de faire l'amour dans un lieu insolite, bizarrement j'ai de bon souvenir moi aussi quand je t'entends en parler mais après tout, je ne te coupe pas dans t'es paroles. Te venter la dessus ? Non je ne pense pas, je pense surtout que tu te lâches un peut avec ses quelques verres dans le nez. « Et le directeur la su un jour ou pas du tout ? Mais c'est vrai que ça devait être assez risquer et pourquoi pas, c'est un amusement aussi ! » je ris doucement avec toi, bien évidemment j'évite de parler trop fort pour que les autres n'entende cette conversation. Je comprends tout à fait que les autres personnes n'aient pas envie d'entendre se secret, cette révélation. De toute façon ce n'est pas avec moi que ça sera révéler. Durant ce petit moment de révélation je tourne mon regard mon regard sur la salle après l'avoir garder sur ta personne. Je peux voir des esprits qui s'échauffe et des cries poussés car l'équipe inversa a gagner. « Excusez moi. » Je déposer se que j'ai dans les mains puis l'éloigne un peut de ta personne pour ne pas te hurlé dans les oreilles. Je m'appuie sur le bas. « Oooh ! Vous avez besoin d'aide ou quoi ? C'est qu'un sport donc calmer vous ok ! » Ma voix était haute et forte, autoritaire aussi mais ils me regardent comme une bête de foire. Je lève doucement les yeux au ciel quand j'ai attiré l'attention de mon frère, videur, qui se charge d'eux. Puis je reviens vers toi en soufflant doucement. « Ses hommes avec leur foot ! »
Cette jolie blonde était adorable et Elena appréciait le fait qu’elle prenne le temps de l’écouter et de s’occuper d’elle ainsi avec une salle aussi bondée. A la base, Elena n’était pas venue ici pour oublier quoi que ce soit, ni pour se noyer dans l’alcool, simplement passer du temps avec elle-même et profiter un peu d’une ambiance chaleureuse pour se changer les idées. Mais elle pouvait concevoir que l’image d’une frêle créature comme elle, entourée d’autant de cadavres de bière pouvait surprendre. Elle laissa échapper un petit rire face à sa réflexion tout en hochant la tête de haut en bas. Oui à ce point, sa vie sentimentale était catastrophique, mais elle n’avait pas non plus envie d’assommer la serveuse avec ça, elle devait avoir mieux à faire et puis au point où elle en était, l’italienne s’était presque résignée. Un autre sourire vint s’afficher sur son visage. « Merci c’est gentil ! » Face à cette ouverture et cette sympathie que lui offrait la demoiselle aux commandes du bar, Elena se sentit pousser des ailes et se mit à raconter cette anecdote de la période où tout allait bien avec Raffa, où ils étaient jeunes et quasiment insouciants, mais surtout amoureux. Forcément cette histoire la fit rire, quoi de plus normal, elle devait avoir l’habitude d’entendre des histoires tordues de clients avec un coup dans le nez. « Ah sur le coup on se sentait forts c’est sûr, dommage parce qu’il y avait des caméras et qu’on s’est fait pincer quelques jours après. Mais c’était drôle donc tant pis ! » Demain, elle espérerait certainement que cette serveuse ne soit pas trop bavarde et qu’elle ne serait pas allée tout raconter au premier venu, mais vu le ton de confidence qu’elle employait en retour, elle sentait qu’elle pouvait avoir confiance. Dans son dos les esprits s’échauffaient, Elena n’avait jamais comprit cet engouement pour une équipe ou une autre, elle était contente pour les gagnants voilà tout, d’autant que courir après un ballon n’avait pour elle rien d’exceptionnel et elle trouvait les joueurs de foot égocentriques et ridicules. Et pourtant, elle était italienne et ancienne sportive professionnelle. La serveuse avait du caractère et savait comment gérer son monde. Les gaillards quoi que blessés dans leur estime semblaient décidés à se calmer et Elena en se retournant comprit que c’était également dû au videur à qui elle n’aurait pas tenu tête. « Ca… Ils sont graves quand ça parle de foot c’est clair ! » Alessio particulièrement pouvait vraiment s’emballer quand le sujet venait à apparaître dans la conversation. Elle secoua la tête en riant. « Merci pour la proposition de boisson, mais je pense que ce sera la dernière, je ferai mieux de rentrer après. » Pour confirmer ses dires, elle se leva de son tabouret et tout en remettant en place ses vêtements, elle attrapa son porte-feuille dans sa poche. « Je te dois combien?» Du bout du menton, elle désignait les verres face à elle. Puis elle chercha les toilettes du regard. La salle commençait à se vider, les supporter quittaient peu à peu le lieu, en chantant gaiement pour les gagnants et en râlant pour les autres. « Je vais faire un tour aux toilettes. » Elle s’éclipsa pour laisser le temps à la jolie jeune femme de compter son addition et revint au comptoir une fois chose faite. Au passage elle manqua de tomber sur le beau blond qu’elle avait dragué et sa partenaire qui lui lança un regard noir en entraînant son homme vers la sortie. Elena qui ne marchait pas droit du tout laissa échapper un petit rire. « Ca fait du bien ! » Elle attrapa l’addition et déposa sur le comptoir l’argent nécessaire. « Merci de m’avoir écouté, c’était sympa ! » Elle se baissa pour attraper son sac, le monde semblait avoir complètement inversé sa gravité, elle avait la tête qui tournait à mille à l’heure.
Une histoire de plus ou de moins ça ne me dérange pas en réalité surtout que j'allais en entendre d'autre demain et après-demain ainsi de suite. C'était pas la tienne que j'allais le plus retenir mais surtout en parler a tout le monde. Mais tu finis ta petite histoire par le fait qu'au final vous vous êtes fait filmer et qu'au final vous vous êtes fait pincer un peut plus tard je ne peux m'empêcher de rire doucement. Non pas par moquerie mais juste en imaginant la tête de tout le monde quand ils apprennent ça. « Ca aurait du être drôle a voir quand il a apprit ça non ? Mais vous ne vous doutiez pas que vous étiez filmer ? Du moins, je ne vois pas pourquoi il mette des caméras dans des bureaux comme ça, s'il ferme bien a clef. » Je hausse doucement les épaules et c'est vrai que je dérive doucement le sujet de conversation pour ne pas rester que je fais que vous avez fait l'amour dans le bureau. Des détails je peux totalement m'en passer en réalité et ce n'est pas le premier truc qui me vient a l'esprit. De toute façon je suis rapidement couper par des hommes qui s'échauffent juste parce que l'équipe a gagner et non l'autre. Je me permet de pousser un rapide coup de gueule qui les déstabilise mais aussi de demander a mon videur -frangin, de s'en occuper. Je reviens vers toi en soufflant doucement mais tu réplique vite et je ris doucement. « C'est vrai, mais je vais t'avoue que j'ai déjà vue des meufs se prendre la tête avec des mecs car elles ne sont pas d'accord. » je lève doucement les yeux au ciel en te regardant, mais en réalité, je me suis souvent prise la tête pour le rugby mais pas au point de me frapper dessus comme souvent le fond. Mais après ça tu refuse le fait de la boisson je hoche la tête positivement, je n'allais pas te forcer de toute façon c'était ton choix et non le mien. Quand tu me demande combien tu me dois je plisse doucement des sourcils entrain de compter mais tu me dis que tu vas aller aux toiellettes. « Au fond a droite. » Je te dis en souriant. Entre temps, je viens de faire l'addition. Je t'ai offert quelques verres, puis avant que tu reviennes je retire les verres qui sont sur le comptoir puis quand je te vois revenir manquant de tomber a nouveau sur l'homme je ris doucement et les salut quand elle l'attire a l'extérieur. Je te donne ensuite l'addition et prend l'argent en te rendant la monnaie. Je souris en te regardant, puis quand tu te relève assez vite, je descends du bar et vient vers toi. « Pose toi, je t'appelle un taxi ça sera plus simple pour rentré. Puis il n'y a pas de soucis, tu avais besoin de vider ton sac et je t'écouter. » Je t'offre un sourire amicale, puis je te montre une chaise d'un table non loin. Je sors mon téléphone de ma poche en même temps. J'ai l'habitude de les appelés a force. Bon je ne te laisse peut-être pas le choix mais ce n'est pas grave, tu seras chez toi en vie et pour moi c'est le principal. « Oui bonsoir, j'aimerais un taxi s'il vous plait. Oui, au pub McTravish. Merci bien. » je raccroche et reste près de toi, puis je vais derrière le bar attrape un grand verre d'eau et le remplis. Je reviens avec et te le tends. « Boit ça, ça te fera du bien. Oublie pas de prendre deux aspirine demain a ton réveille tu auras pas ou presque pas la gueule de bois. » je te dis en souriant et riant doucement.
Repenser à tout ça rendait notre jolie blonde assez nostalgique, même si au fond, elle ne voudrait jamais avoir à revivre cette période de sa vie. La tentative de suicide, les journalistes, les tabloïds, elle avait suffisamment donné. A l’époque, même si tout n’était pas rose, elle voyait encore de la lumière au fond du tunnel. Mais quelqu’un avait touché à l’interrupteur et depuis il faisait relativement sombre. Seulement ce soir elle n’avait pas envie d’avoir l’alcool triste et morose, elle voulait profiter de sa soirée, même si celle-ci allait bientôt se terminer et qu’elle irait certainement se coucher toute seule. Le rouge lui monta aux joues alors que le souvenir défilait dans sa tête. Non, sur le moment ils n’avaient pas songé au fait qu’on puisse les surprendre d’une quelconque manière, bien trop occupés à désirer le corps de l’autre. Et s’occuper de nettoyer les toilettes pendant une semaine par la suite avait valu le coup à ses yeux. Même si aujourd’hui plus rien n’était pareil. « Non, on y pensait pas du tout, on avait pas trop réfléchi d’un côté. C’était juste hyper drôle. » Une fois encore elle laissa échapper un petit rire. Puis la conversation dériva vers ce qui se passait dans la salle. Elena ne comprenait pas ce genre de réactions, mais elle supposait que quelqu’un de vraiment à fond pour son équipe devait être très déçue qu’elle perde. Elle ne voyait pas de raison pour aller taper les supporters de l’autre équipe qui n’y étaient pour rien, les pauvres, mais elle préféra ne pas se poser trop de questions et haussa les épaules en entendant dire que les femmes pouvaient être pareilles. « Oh ça m’étonne pas, on peut être grave quand on veut nous aussi ! » Une femme hystérique faisait d’ailleurs bien plus peur qu’un homme en colère. Les femmes savaient être vicieuses lorsqu’elles le voulaient. Le bar se vidant petit à petit, Elena songea qu’il allait être temps pour elle de rentrer, elle n’était pas certaine de pouvoir mettre un pied devant l’autre et fut déjà heureuse que la gentille serveuse lui indique les toilettes. Ses doutes se confirmèrent sur ce court trajet, elle ne marchait clairement pas droit et c’était même assez drôle. Malgré le mal de tête qui viendra sûrement frapper chez elle demain elle n’oublie pas de payer ses consommations. La moindre des choses tout de même. Alors qu’elle rassemblait ses affaires dans l’optique de partir et qu’elle constatait que le monde tournait et pas doucement en plus, la barmaid sembla s’en rendre compte, ou alors elle avait l’habitude de voir des gens dans cet état et elle lui proposa de lui appeler un taxi. « Oh merci c’est gentil. C’est vrai que le monde bouge vachement ! » Après s’être assise sur le tabouret, elle avala d’une traite le verre d’eau en essayant de marquer ses conseils, elle craignait d’avoir oublié demain matin et pourtant cela signifierait qu’elle aurait bien besoin de s’en souvenir ! Elle remercia encore une fois sa marraine la bonne fée de s’occuper d’elle ainsi et la laissa ranger sa salle. Un homme tout habillé de noir frappa à la vitre et elle comprit qu’elle était attendue. Elle finit donc par sortir, non avoir déposé un bisous sur la jolie de la blonde et suivit son chauffeur dans sa voiture à qui elle confia que c’était son anniversaire. Il n’eut quasiment pas besoin de lui faire la discussion puisqu’elle s’endormit après avoir donné son adresse et ne se réveilla que devant chez elle.
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