Cassandra & Antoine I think I finaly feel something now.
D
epuis quelques temps, je n'arrivais plus à dormir. Je ne comprenait pas pourquoi, je n'avais pourtant jamais eu de problèmes d'insomnie auparavant, mit appart lorsque j'étais petite à la mort de mes parents biologiques... Je crois en fait que le fait d'être ici avec ma soeur et mon frère biologique tout près était aussi rassurant que troublant. Malgré que je ne voulais pas me l'avouer, cela me ramenait de mauvais souvenirs. Les cauchemars étaient revenus depuis quelques jours, malgré que j'avais réussi à les chasser il y a de cela des années. Je m'étais donc fait prescrire des anti-dépresseurs, étant presque médecin je savais que c'était le mieux pour moi et pour ne pas rester encore prit au piège par ces monstrueux souvenirs. Je voulais garder seulement les bons, je ne voulais pas gâcher ma nouvelle vie ici, la rencontre de mon frère et ma soeur.
Cependant, j'avais oublier à quel point les anti-dépresseurs sont un couteau à double tranchant. Depuis 2 jours, je ne ressentais plus rien. Rien du tout, pas d'inquiétude ni de peur, les cauchemars n'y étaient plus puisque lorsque je m'endormais je tombais comme une pierre jusqu'au lendemain. À mon grand désarroi, je ne ressentais pas plus de joie, ou le petit bonheur qui m'envahis lorsque je vois le sourire sur le visage d'un de mes patients, je ne trouvais plus rien de drôle, ni divertissant... J'étais devenu un zombie, un corps vivant animé sans esprit. Je détestais cet état de moi qui m'était inconnu plus que tout, j'avais l'impression d'avoir perdu mes émotions. Je me devais de les retrouver. J'avais arrêter immédiatement la médication mais ce n'était pas assez.
Je parcourais le net ce soir là, à la recherche d'un remède magique ou d'un truc intéressant qui pourrait me sortir de cette carapace. Je vis une galerie d'art, je me dis que peut-être qu'une de ses oeuvres réussirait à me faire sentir quelque chose. J'étais quelqu'un de plutôt artistique, ça devait suffire à me faire sentir un petit quelque chose, je perdais rien à essayer de toute façon.
***
Arrivée à la dite galerie je parcourais des yeux quelques oeuvres. Les gens qui exposaient ici étaient talentueux. Il y avaient des peintures, des sculptures de toutes sortes, l'originalité était certainement présente. À ma grande déception, je reconnaissais plus le talent qu'autre chose, je n'éprouvais toujours rien.
Depuis mon arrivée ici en Australie il y a de cela deux mois seulement, je m’étais déjà fait une bonne bande de pote. Et cela je le dois à l’alcool, ou du moins aux soirées, puisque je ne bois pas non plus tous le temps mais uniquement de temps en temps. Seulement le problème quand on se fait des amis grâce aux soirées, c’est que ces derniers attendent de toi que chaque jeudi et chaque samedi tu sois de la partie et que tu les accompagnes à la soirée organisé par telle ou telle personne. Jusque-là j’avais régulièrement répondu présent à ces soirées organisés ou même de dernières minutes à vrai dire, mais aujourd’hui je n’en avais pas envie. Je voulais me couper un peu du monde de la nuit proprement dit. J’avais entendu parler d’une exposition d’art dans Pine Rivers ce soir, donc je pensais y aller puisque ce n’est pas très loin de mon domicile, de plus c’est intéressant je trouve et c’était par la même occasion une bonne idée pour se retrouver seul, sans mes amis qui eux sont allergiques à ce genre d’activité. Lorsque je leur informai de mon intention de ne pas venir à la soirée de ce soir, ils étaient surpris et ne croyaient absolument pas un mot de ce que je leur disais, puis je leur dis que j’allais à l’exposition dans un premier temps.
A ce moment même, ils me jetèrent un regard d’incompréhension puis éclatèrent de rire. Au début ils me riaient au nez comme ils le faisaient actuellement, puis en voyant que je ne rigolais pas et que j’étais tout ce qui pouvait y avoir de plus sérieux sur cette terre, ils commençaient à essayer de me convaincre de venir avec eux et de ne pas aller à cette exposition « toute flingué » pour reprendre leur termes. Rapidement je pris la décision de mettre tout le monde d’accord en leur annonçant que quoiqu’ils fassent, ça ne m’empêcherait pas d’aller à cette exposition car je tenais à en faire partie puisque je trouvais ça apaisant et intéressant l’art. Après je ne dis pas que je n’allais pas les rejoindre après mais avant d’éventuellement les rejoindre je ne sais ou, je voulais aller à l’exposition car je sentais que je devais en faire partie.
Je les laissai donc tous autant qu’ils sont en plan et en train de marronner quand à mon départ et au fait que je ne veux pas être de la partie ce soir. Pour eux c’était inconcevable de rater une soirée et bien que j’aime passer du temps avec eux, je ne partage pas leur avis. J’aime faire des soirées arrosées de temps en temps, mais j’aime aussi avoir des soirées comme celle-ci pour moi tout seul et pour aussi pourquoi ne pas rencontrer d’autres personnes et me faire d’autres amis avec un autre délire que ceux-ci.
Une fois rentré chez moi, je pris le temps de manger un petit bout, mais pas grand-chose non plus car j’avais d’autres choses à faire. Je me dirigeai donc avec mon ordinateur et mes enceintes dans ma salle de bain. J’avais envie de danser, de chanter, de m’amuser et d’être de bonne humeur en allant à la galerie des arts. J’avais pris la décision d’aller sur Youtube et de mettre une playlist spéciale, puisque lorsque je suis sous ma douche, il m’est impossible de changer la musique lorsque celle-ci prend fin, donc c’est plus facile et plus pratique de mettre une playlist. Lorsque j’eus fini de prendre ma douche, je mis mes vêtements de ce soir. Sachant qu’on était dans Pine Rivers, il fallait forcément être habillé relativement bien sous peine de se faire regarder de travers une fois sur place. J’ouvris mon dressing afin de voir ce que j’allais bien pouvoir me mettre sur le dos et je tombai nez à nez sur la pépite. Petite chemise blanche, avec un blazer de couleur blanche également et avec cela je pris la décision d’allier un jean noir et des chaussures de ville avec des petites talonnettes. Tenue relativement classe mais sans trop être dans l’abus.
Je jetai un léger coup d’œil à ma montre afin de regarder l’heure qu’il était et voir si je n’étais pas trop en retard. Je relevai ensuite ma tête et directement reposai mon regard sur l’heure puisque j’étais d’ores et déjà en retard, chose que je n’aimais pas. Je me dépêchai donc de sortir de chez moi sans oublier de fermer à clé juste derrière moi afin de ne pas avoir de mauvaise surprise ce soir en rentrant.
Une dizaine de minutes plus tard je fis mon entrée dans la galerie d’art, là où tout le monde était déjà. Effectivement j’étais le dernier en date à être arrivé et quelques-unes des personnes présentent dans la salle se retournèrent afin de me jeter un regard désabusé. Puis mes yeux croisèrent son regard. Juste en face de moi se trouvait une jeune femme brune qui était magnifique et ce à tel point que je ne portais plus aucune attention aux autres personnes présentes dans cette salle, ni même aux œuvres d’ailleurs. Tout en la regardant je lui fis un petit sourire.
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J
'entendis le bruit d'une porte se fermer devant moi, suivit de murmures de gens trouvant que les retardataires étaient désagréables. Je me retournai pour voir ce qui était le centre de l'attention. J'ai tout de suite compris, c'était un homme grand, bien bâtit très intimidant par sa beauté. On aurait dit un de ces beaux gosses que l'on voit dans les films ou sur les magazines. Il me lança un de ses regards qui me glaçait sur place, je me surpris à sourire et même à rougir légèrement. Je détournai le regard et touchai légèrement mes joues de feux. Il était trop tôt pour parler, mais je crois que je commençais tranquillement à avoir un semblant d'émotion, malgré que la gêne était plus ou moins ce que je recherchais.
Après un certain moment, nous étions rendu à la fin de l'exposition où il nous était libre de rester ou partir, de faire le tour à notre guise. L'homme en question me cherchait constamment du regard, nous nous étions échanger quelques sourires, mais il m'intimidait beaucoup par sa carrure et son allure... Je tentais de l'éviter lorsque je me fis soudainement prendre par mon propre jeu lorsque je contemplais une oeuvre et que je sentis sa présence près de moi.
« Je suis Cassandra. »
Autant mieux se présenter j'étais certaine que c'était là où se dirigeais notre rencontre de toute façon. J'abandonnais le petit jeu, la curiosité était plus forte que son intimidation non désirée.
La jeune femme que j’avais rencontrée ou plutôt remarquée en premier lieu lors de mon arrivée dans la galerie me rendait mal à l’aise, mais dans le bon sens du terme. Aujourd’hui j’avais repris confiance en moi et je sais que je suis capable de faire le premier pas, mais avec elle s’était différent, j’étais tétanisé. Elle hante toutes mes pensées et même lorsque je regarde une œuvre d’art, la seule chose que je vois c’est elle. Est-ce que j’étais devenu malade ? Ou bien même fou ? Je ne sais pas, mais ce que je savais en revanche c’est que je voulais la connaitre. Je le voulais du plus profond de mon âme.
Dans ce genre de situation c’est à l’homme donc moi jusqu’à preuve du contraire de faire le premier pas. Alors dans un premier temps je décida de ne plus porter énormément d’attention aux œuvres d’art qui étaient affichées dans la salle, mais plutôt à l’œuvre d’art qui se trouvait jamais très loin de moi. Je la regardais avec beaucoup d’intensité et par moment je lui esquissais quelques petits sourires par ci et par là. Et cette dernière semblait plutôt réceptive puisqu’elle me les rendait elle aussi au lieu de ne pas y prêter attention, ce qui au fond de moi me faisait extrêmement plaisir. Etait-ce un début de sentiment d’amour qui naissait au fond de mon cœur et de mes tripes ? Je ne peux pas vous le dire puisque je ne sais pas ce qu’est l’amour puisque je ne suis jamais tombé amoureux de quelqu’un. La seule chose que je savais, c’est que je sentais ce besoin de la voir, de lui sourire et même d’être près d’elle.
Puis je pris la décision de ne pas laisser filer ma chance, de faire ce que je veux faire, et donc de m’approcher d’elle alors qu’elle était en train de regarder une œuvre d’art. Sans faire trop de bruit pour ne pas la brusquer je me plaça derrière elle et déjà là je pouvais sentir l’odeur de son parfum prendre possession de mes narines et m’enivrer, puis cette dernière prit la parole comme si elle m’avait vu ce qui me fit sourire sur le coup et me surprit par le même temps, mais une bonne surprise par ailleurs.
- Je suis Cassandra
Au lieu de rester derrière elle je me poussa sur le côté afin de pouvoir être à côté d’elle tout simplement et regarder les traits de son visage. Je sentais mon cœur battre un peu plus vite que la normale et je ne comprenais vraiment pas ce qui se passait mais je me laissais emporter par ce sentiment quel qu’il soit car cela me faisait énormément de bien. - Enchanté. Moi c’est Antoine.
Je continuais à la regarder droit dans les yeux tout en souriant. Ses yeux bruns me transportaient et je me perdais dedans. Pour une fois je me sentais vraiment vivre de nouveau aux côtés d’une femme et ça faisait un bien fou
- L’exposition arrive à son terme. Me feriez-vous l’honneur de venir boire un verre en ma compagnie ?
Je tendais mon bras en guise de demande. Si elle acceptait il lui suffisait uniquement de le prendre, sinon de partir en me laissant là comme ça. Si jamais elle prenait mon bras, il y aurait un petit contact physique et je dois bien l’avouer que cela ne me dérangerait pas, bien au contraire je dirais même. Mais ce choix, ce n’est pas à moi de le prendre, mais à cette jeune femme. Deux issues de soirées s’offrent à moi. Soit elle accepte et je sais d’avance que je vais passer une fin de soirée magnifique, soit elle refuse et dans ce cas j’aurais passé une bonne soirée c’est sûr mais ça me ferait chier
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orsque le jeune homme se présenta à moi, je ne pu m'empêcher de sourire. Je me sentais si... Bien. C'était étrange comme sentiment, comme si sa présence m'aidait beaucoup même si au fond je ne le connais pas vraiment. Il devait réellement me trouver bizarre, quoi que j'essayais d'avoir l'air le plus normale et indifférente possible, je ne pouvais expliquer ce drôle de sentiment de déjà vu et d'admiration qui s'emparait de moi. Je tentais de me ressaisir, me disant que je ne pouvais autant m’enthousiasmer à l'idée de connaître cet inconnu et que j'allais probablement finir par être déçue, que je devais redescendre sur terre un moment. Puis je me retournai, je l'entendis m'inviter à venir prendre un verre avec lui en me tendant le bras. Je ne suis pas le genre de personne qui croit au destin, mais je ne pu m'empêcher de sourire et même rire légèrement de joie, remerciant secrètement ma chance et me disant que cela n'arrivait forcément pas pour rien. Je le regardai, sourit puis mis mon bras sous le sien, tenant son avant bras avec ma main.
« Je vous suis alors, Antoine! »
C'est ainsi que nous sommes sorti de la galerie d'art, se rendant vers le bar. Une partie de moi était heureuse qu'il ne soit pas quelqu'un d'anti-alcool, anti-bar, j'imaginais qu'il aimait faire la fête donc il aimerait forcément être en ma compagnie puisque mit appart être médecin c'était l'une des choses que je savais le mieux faire. Arrivé au bar, notre premier arrêt était, bien entendu, au comptoir pour se commander à boire. Il enleva son bras du mien pour pouvoir parler au serveur, juste d'avoir pu le toucher me faisait sentir bien, je souriais depuis que j'avais poser mes yeux sur lui. J'étais surprise, personne ne me faisait cet effet là habituellement. Je m'approchai du comptoir à mon tour.
« Un 13 once de vodka s'il-vous-plaît avec beaucoup de jus de canneberge! »
J'avais commander seulement pour moi, en quelques secondes seulement je reçu des trucs. En même temps, quelqu'un que je ne connaissais pas aborda Antoine, j'en profitai pour payer en douce mes consommations, je n'avais pas trop envie qu'il paie pour moi, j'était une femme qui aimait s'occuper de ses trucs, ce n'était pas pour rien que j'étais médecin, l'argent n'était pas ce qui manquait. Après sa petite rencontre, je l'invitai à s'asseoir avec moi à une banquette plus intime vers le fond du bar. Je préparai mes consommations puis me servit un verre de vodka canneberge, j'en pris une gorgée et lui sourit.
« Alors Antoine, que faites vous dans la vie exactement? »
J'avais vraiment envie de connaître cet homme, il m'intriguait de plus en plus.
Je venais gentiment de lui proposer de venir boire un verre avec moi dans un premier temps afin de faire connaissance et la jeune femme me sourit doucement et rigola légèrement ce qui me donnait des frissons, choses que je ne comprenais pas et qui ne m’était jamais arrivé. Enfin je veux dire oui j’ai déjà frissonné, mais jamais pour un simple rire. Mais il faut dire que son rire est si doux, si charmant que cela me perturbait mais je ne le montrais pas et je me contentai simplement de la regarder dans les yeux en lui souriant. Il y avait une sorte d’osmose si belle qui naissait entre nous lorsque nos deux regards se croisaient, comme si il n’y avait plus rien autour de nous et que nous étions dans notre monde rien qu’à nous et ce sentiment là je ne le connais pas, c’est la première fois que ça m’arrive et je dois avouer que c’est agréable de se sentir comme ça. Doucement sans rompre notre jeu de regard, elle passe sa main sous mon bras et le saisi tendrement, et à ce moment mon cœur fait un bond, et tous mes sens étaient chamboulés. C’est fou comme un simple contact pouvait me rendre aussi heureux et d’ailleurs il n’est pas impossible que j’ai rougis suite à ceci.
Tout en me tenant le bras, elle me dit que dans ce cas elle acceptait et qu’elle me suivait, ce qui me fit sourire davantage car je n’en demandais pas plus. Et donc nous quittons la galerie d’art bras dessus et bras dessous comme deux amoureux et je ne pouvais pas rêver mieux. A présent je devais bien choisir le bar dans lequel on allait boire un coup, afin de ne pas croiser mes amis, pour que je puisse passer vraiment un moment seul à seul avec Cassandra. Et donc je pensais à ce petit bar ambiance assez connu qui était à quelques rues seulement de la galerie d’art, car c’est toujours agréable d’avoir de la musique en fond et pourquoi ne pas même danser par la suite avec elle. Nous arrivons donc au bar toujours avec sa main sur mon bras et nous nous dirigeons très logiquement vers le comptoir afin de pouvoir faire part au barman de notre commande. Je me pencha alors sur le comptoir et donc enleva mon bras avec lequel il y avait un contact physique avec elle, afin de m’appuyer dessus et d’arriver à hauteur de l’oreille du barman - Pour moi ça sera un whisky pur, et prépare une vingtaine de shot de tequila avec des quartiers de citrons et du sel pour tout à l’heure s’il vous plait
Le barman me fit signe de la tête que c’était bon et qu’il avait bien compris ma demande puis ce fut au tour de Cassandra de prendre sa commande, et pendant ce temps quelqu’un me tapa sur l’épaule et je me retourna. Merde c’était toute la bande qui était là. Je leur faisais les gros yeux et alors qu’ils me tapaient tous dans la main, content de me voir je leur annonçai que je n’étais pas venu pour eux et que j’aimerai bien qu’il me laisse seul. Ils regardèrent discrètement en direction de Cassandra
- Je ne sais pas qui est cette fille pour toi, mais elle vient de payer donc t’es dans la merde si tu comptes faire quelque chose de sérieux avec
Quoi ?! Elle venait de payer sa consommation. Tout ça à cause d’eux là ! Elle m’avait eu une fois, mais ne m’aura pas deux. Je tourna les talons et me dirigea vers la jolie jeune femme à la longue chevelure brune, et je lui faisais mon plus beau sourire sans pour autant le vouloir. Elle était tout simplement en train de m’envouter. En revanche pour parler de tout autre chose, le fait qu’elle ne me tienne plus le bras, me donnait une impression bizarre de manque. Comme si je n’étais pas bien et qu’il me manquait quelque chose, et ce quelque chose était sa main sur moi.
Doucement elle me fit signe de la tête afin que je l’accompagne sur une banquette dans le fond du bar ou on serait bien tranquille à l’abri des regards dans notre petite bulle. Elle s’assied et je fis de même, en me mettant à côté d’elle. Bien entendu je n’avais pas oublié mon verre de whisky, et d’ailleurs le barman regardait en ma direction en attendant que je lui fasse un signe pour qu’il emmène les shots de tequila. Sans le vouloir, en même temps nous prîmes notre verre, afin d’y boire une petite gorgée, et après cela elle me fit un sourire qui était clairement en train de me faire succomber au plus profond de moi à son charme, et elle me demanda ce que je faisais dans la vie tout en me vouvoyant.
- Tout d’abord Cassandra je vais te demander de me tutoyer ça sera mieux
Je lui fis un sourire à mon tour qui j’espère allait avoir la même emprise sur elle que son sourire a sur moi
- Et bien je travaille dans la finance. Plus précisément en tant que directeur des ressources humaines dans une entreprise. Et toi tu fais quoi ?
Je posa mon verre sur la table qui se trouvait devant nous et nos mains entrèrent en contact et une fois encore je ressentis cette prise au niveau des tripes, comme si j’avais des papillons. C’était vraiment un ressentiment indescriptible. Je souhaite à n’importe qui de ressentir cela au moins une fois dans sa vie. D’ailleurs une fois nos mains en contact j’avais envie d’entrelacer nos doigts et de prendre sa main dans la mienne, mais je ne le fis pas. Je rigolais doucement tout en baissant la tête, puis je reposa mon regard dans le sien
- Désolé pour ça
A vrai dire je ne l’étais pas vraiment et même pas du tout pour être honnête. Je voulais même la retoucher encore et encore. Comme la musique était de plus en plus forte, je m’approchais doucement d’elle sur la banquette pour entendre ce qu’elle comptait me dire par la suite. Une fois encore cela ne me dérangeais pas bien au contraire.
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orsque Antoine me demandai de le tutoyer, je rougissais légèrement malgré moi. Vouvoyer était une habitude que j'avais prise avec les patients, c'était une partie du protocole, j'imagine que je travaillais tellement que j'amenais cette partie du travail dans mon quotidien. Comme bien d'autres choses aussi, ça commençait peut-être même à m'énerver un peu.
« Heum... Oui enfin désoler, je suis habituée. Cela fera moins... formel! »
Je riais légèrement, je ne voulais pas faire une folle de moi et gâcher ce moment parce qu'il me faisait craquer, je voulais le revoir. De ce que je pouvais comprendre, il était un homme d'affaires. Il parlait finances, ce que je ne comprenais absolument pas. J'espérais que cela n'affecterait pas notre relation, malgré que si on venait à parler de santé, il serait probablement aussi perdu que moi.
« Oh la finance! Alors c'est pour affaires que tu es ici ou tu vis ici? »
C'était difficile à expliquer, mais j'eu comme une onde de choc lorsque sa main toucha la mienne alors qu'il était en train de parler de ses occupations. J'haussai les sourcils par surprise, mais c'était une agréable surprise. Je lui souris mais il enlevai sa main immédiatement en s'excusant poliment, ce qui, je devais avouer, me déçue un peu. Voulait-il vraiment faire ça? Peut-être était-ce accidentel? Enfin je ne savais rien de ce type, il était peut-être marié, ou gay. Non, il ne pouvait pas être gay, s'il était gay je crois que j'allais maudire la vie pour toujours.
« Ce n'est pas grave... Vous.. Enfin tu es marié ou en couple? C'est moi qui est désolé je ne voulais pas te mettre dans une situation délicate. »
Puisque je me confondais en excuse et faisait peu à peu une folle de moi je décidai de finir mon verre de vodka canneberge d'une traite. Je regardai son verre, tentant de changer de sujet et dissimuler ma gêne.
« Alors, tu bois quoi ce soir? »
L'alcool commençait déjà à circuler un peu dans mon sang que je perdis un peu mes manières en décidant de goûter tout bonnement ce qu'il y avait dans son verre. Je tentai de ne pas laisser paraître mon expression lorsque je me rendis compte que le contenu du verre était plus fortement alcooliser que je le croyais. Je l'entendis rire tout de suite après donc je crois bien que ma tentative avait échouée. J'étais contente que ma diversion ait réussi à détendre l'atmosphère, je riais donc avec lui.
«Hmm du bon whisky, je ne m'y attendais pas ne t'en fait pas je ne déteste pas ça! C'est un peu comme la finance, je ne déteste pas mais je ne connais pas ça! »
Je me versai un autre verre puis après une petite gorgée je plongeai mes yeux dans les siens.
« Un peu comme toi, finalement. »
Je ne savais pas dans quoi exactement je m'embarquais ou si même il comprendrait ma remarque, mais j'espérait un peu au fond de moi que ce petit jeu fonctionnerait.
J’étais omnibulé par la belle Cassandra. Je n’arrivais pas à enlever mon regard d’elle, et je ne savais pas comment expliquer ce qu’il se passait. J’étais comme paralysé et plus maître de la situation du tout. D’un côté ça me faisait peur, mais d’un autre je me laissais guider volontiers, surtout si c’est pour faire des rencontres comme celle que je viens de faire ce soir. A vrai dire non je ne veux pas faire d’autres rencontres semblables à Cassandra, car je veux qu’elle soit unique et je veux me souvenir d’elle. Si jamais cela doit s’arrêter là, je veux la garder dans un coin de ma tête car je n’ai jamais rencontré de personne comme elle. En fait non je ne devais pas la laisser filer ! Et si c’était la seule et l’unique, celle que j’attends depuis des années ? C’était effrayant pour quelqu’un comme moi de se laisser prendre d’amour ou d’affection pour une femme avec ce qu’a vécu Jake, mais elle me faisait vibrer ne serait-ce qu’en respirant, et alors lorsqu’elle sourit je me sens comme l’homme le plus chanceux du monde. Si on me proposait tout l’or du monde ou ne serait-ce que cinq petites minutes en sa compagnie, je choisirai sans hésiter les cinq minutes.
Cassandra me sorti de mes pensées troublées et rempli de sa personne en fait, en me répondant à ma demande de tutoiement entre nous deux et cette dernière semblait assez hésitante à ce propos en me disant qu’elle avait l’habitude de parler comme ça et alors sur le coup je me posai des centaines de questions par rapport à ce qu’elle m’avait répondu. Ressentait-elle la même chose que-moi ? Passait-elle un bon moment ? Etait-elle ici de son plein gré ou alors est ce qu’elle s’était senti obligé de m’accompagner ? Dieu ce que j’étais nul en fait … Je commençais à agir comme une fille et je rigolais de moi-même intérieurement, mais très rapidement toutes ces questions s’envolèrent en fumée lorsque le bruit de son rire vint à mes oreilles. Je frissonnais rien qu’à l’entendre rire et je souriais tout en la regardant et de plus elle s’intéressait à moi et à ce que je faisais alors là je ne pouvais pas rêver mieux. Je me mordis la lèvre inférieure pendant un certain temps et je posa mon regard dans ses yeux magnifiques et je pris la parole après un petit rire qui était sorti tout seul tellement j’étais charmé par la demoiselle qui se trouvait juste à côté de moi
- Je suis ici pour les affaires …. Mais je vis également ici et toi tu vis ici ? Et tu fais quoi dans la vie ?
Elle avait oublié de me préciser son métier alors je revenais tranquillement à la charge afin d’en savoir plus sur elle car c’est tout ce que je voulais : la connaitre plus. Elle pourrait dealer que ça ne me dérangerait pas et que je trouverai ça charmant même tellement j’étais charmé par tout son être. A vrai dire présentement elle était comme mon héroïne donc ça ne m’étonnerait pas qu’elle soit dealeuse au fond. D’ailleurs lorsque je posa ma main sur la sienne j’étais d’autant plus déstabilisé par sa beauté mais dans le bon sens du terme. Toute les sensations que j’éprouvais en sa présence étaient bonne même très bonne pour dire la vérité. J’aurais tant aimé garder ma main sur la sienne mais elle n’était peut-être pas libre, et il est vrai que je n’avais pas tant pensé depuis le début à cette issue, mais elle était fort probable en fait. Une femme d’une telle beauté ne peut pas être seule.
Elle fut d’ailleurs très mal à l’aise lorsque j’enleva ma main ce qui dans un premier temps me fit penser qu’effectivement elle avait déjà quelqu’un qui partageait sa vie … Quel veinard ! Ou veinarde mais là je me sentirais très rancunier envers mère nature de m’avoir donné un sexe masculin. Mais lorsqu’elle s’excusa et me demanda si j’étais en couple voire marié, je ne pouvais m’empêcher de ressentir un peu d’espoir. Je voulais alors lui répondre la vérité et donc que non, que je suis tout à elle si c’est ce qu’elle souhaite, mais rapidement elle change de sujet en me demandant le contenu de mon verre et une fois encore elle me laisse pas le temps de sortir un son qu’elle saisit mon verre et bois une belle gorgée. De ce fait je ne pouvais pas m’empêcher car elle devait avoir eu une sacrée surprise en trempant ses lèvres dedans. Lorsqu’elle repose le verre je regardais les traces de ses lèvres et je la regardais de nouveau ou plutôt je regardais ses lèvres pulpeuses. Elle me dit qu’elle aimait plutôt bien le whisky mais qu’elle était surprise tout simplement et que c’était comme la finance elle aimait mais elle ne connait pas. Ce qu’elle me dit me fait sourire puis d’autant plus lorsqu’elle me dit que c’était pareil pour moi. Mon cœur vient littéralement d’exploser dans mon corps. Elle venait clairement de dire qu’elle m’aimait bien mais qu’elle ne me connait pas et qu’elle aimerait peut être même bien y gouter. Oui la fin c’est moi qui le rajoute puisque ce n’est pas sorti tel quel de sa bouche, mais je voulais rêver un petit peu. Je ne peux m’empêcher de passer la main sur ma lèvre et je lui souris tendrement. Je saisis mon verre et je bois exactement là où elle a posé ses lèvres précédemment, et je continue à la regarder en même temps afin de pourquoi pas la charmer grâce à ces deux petites actions anodines en soit
- C’est à mon tour de gouter à ta boisson d’ailleurs !
Je prends son verre de sa main et j’en profite pour y laisser une petite caresse tout ce qu’il y a de plus doux et je trempe ensuite mes lèvres dans son verre. Une fois cela fini je repose son verre et je lui fais un clin d’œil
- Elle n’est pas mauvaise ta vodka … un peu comme toi
Comme si de rien était, je lui redonnais son compliment avec mon plus grand sourire. Tout d’un coup je repensai à ce qu’elle m’avait dit précédemment et je devais mettre les choses au clair avec Cassandra
- Au fait ! Pour répondre à ta question, je suis célibataire. Et toi tu as quelqu’un dans ta vie ?
C’est la première fois depuis que je suis en sa compagnie que mon cœur bat aussi lentement. A vrai dire sa réponse allait être déterminante pour la suite de notre rendez-vous et de notre possible relation par la même occasion. Je souhaite du bonheur au gens, mais c’est la première de ma vie que je priais pour que quelqu’un soit seul et ce quelqu’un était Cassandra. Je voulais qu’elle soit seule dans un premier temps … et qu’elle soit mienne par la suite. Je suis prêt à faire des pieds et des mains pour cela. Pour une fois j’espérais que la vie n’allait pas être cruelle avec moi
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e crois qu'il m'ensorcelait, peu à peu, avec son regard intense et ses beaux cheveux châtains. J'aimais être en sa présence, je le trouvais sympathique, drôle, exactement la compagnie dont j'avais besoin en ce moment. J'aimais la façon dont il me regardait, un peu comme si j'étais la seule personne dans la pièce. J'étais immédiatement soulagée lorsqu'il me dit qu'il habitait Brisbane. C'était synonyme qu'il était possible de le revoir, qu'il serait près de moi, qu'il y avait une possibilité. Je me dis pendant un instant que j'étais heureuse qu'il ne puisse pas voir ce qu'il y avait dans ma tête, il me trouverait complètement folle. Je me contentai de lui sourire doucement.
« J'habite aussi ici, depuis peu pour le boulot et la famille surtout. Je dirais que je m'y plais. Je suis chirurgienne en traumatologie, enfin presque, j'en suis à mon avant-dernière année.»
Après avoir fait complètement une folle de moi, je fis soulagée de voir qu'il me suivait dans mes folies lorsqu'il décidai de goûter aussi à ma consommation. Lorsque je senti sa main doucement caresser la mienne lorsqu'il prit mon verre, je me sentais devenir rouge, c'était idiot qu'un truc aussi banal me fasse de l'effet. Puis j'étais morte de rire juste de le voir goûter un verre plutôt... Féminin? Il y avait même un petit parasol fleuri sur le bord de mon verre, ça ne lui allait pas du tout. J'éclatai de rire avec lui, mais je crois qu'à chaque fois que j'entendais son rire mon coeur s'emballait un peu plus. Cela me troublait, habituellement je rencontre une tonne de gens, la plupart d'entre eux ne me donne aucunement un tant soi peu d'émotion. Lui me faisait vivre la gamme au complet.
« Alors tu aime ma conso de femme? Le parasol te donne beaucoup de virilité je dois dire. »
J'aimais que l'atmosphère devienne de plus en plus détendue d'elle-même, j'étais étonnée d'aussi bien m'entendre avec lui, qu'il soit compatible avec mes conneries habituelles. Que je me sente comme sur un nuage, j'avais envie de me pincer pour être certaine que j'étais bel et bien là, que ce n'était pas juste moi qui m'égarait dans mes rêves. Il semblait si... Irréel, non seulement parce qu'il est très très beau, mais aussi parce que je me sentais comme je ne m'étais pas senti depuis tellement longtemps. Ça me rendait aussi heureuse que ça me faisait flipper. Il me rendit le compliment que je lui avait fait, ce qui me fit rire un peu mais me rendit fière que mon petit jeu ait fonctionner. En même temps, j'avais peur. S'il était avec quelqu'un et qu'il flirtait avec moi juste pour se donner un petit peu de plaisir? Si je n'étais qu'une des nombreuses femmes à qui il réussissait à plaire autant? Mes pensées s'envolèrent lorsque je l'entendis me dire qu'il était célibataire, puis il semblait sincère. Un poid s'enleva de sur mes épaules, je me sentais comme voler. J'avais envie de danser comme une folle juste de penser que j'avais peut-être une chance. Puis je tentai de faire comme si rien n'était et de ravoir les pieds sur terre, la partie n'était pas gagnée encore j'allais devoir mettre plus d'effort. Je pris une gorgée de mon verre et lui sourit.
« Je suis aussi seule. Je ne connais pas beaucoup de gens ici jusqu'à maintenant alors ça va de soi j'imagine, et avec mon boulot qui prend beaucoup de place... »
J'espérait qu'il n'était pas gêné face au fait que je sauvais des vies au travail et qu'il s'agit de quelque chose d'énormément stressant. Si, dans mon meilleur scénario, il resterait dans ma vie, il allait devoir s'y faire, il allait devoir endurer mes histoires intenses et mon humeur intense. Quoi que nous n'étions pas rendu là encore, je n'avais pas envie de dévoiler tout de suite les squelettes dans mon placard, je voulais profité du moment qui se présentait, de lui et moi, de cette nouvelle rencontre.
« Je dois avouer que c'est un bonheur d'être tombée sur toi dans cette galerie. Tu es un fan d'art, au fait? C'est rare pour un homme d'affaires. »
Je riais légèrement, je me dis qu'il allait probablement trouver que j'agissait comme une gamine de ricaner tout le temps comme ça. Puis je me ravisai, je pourrais mettre ça sur la faute de l'alcool si ça venait à le fatiguer.
« Oh là, l'alcool commence déjà ses effets. J'espère que tu aime faire la fête. »
Actuellement je nageais en plein bonheur avec Cassandra, enfin je veux dire notre soirée prenait une tournure intéressante et j’aimais être en sa compagnie. C’était tellement parfait que je me demandais même si tout cela était une réalité irréfutable ou si au contraire ce n’est qu’un tour de passe-passe que me jouait mon esprit. Pour cela je fermais les yeux quelques secondes avant de les ouvrir de nouveau et ce que je voyais me faisait sourire. Cassandra était bien là et tout cela était bien réel. J’étais clairement aux anges et je ne pouvais vraiment pas rêver mieux. Je pense qu’à l’heure actuel, c’est très compliqué de trouver un homme aussi heureux que moi je peux l’être. Elle créait en moi comme un gros boom inexplicable qui faisait ressortir, des émotions et des sentiments que je n’avais jusque-là jamais connu et dont j’ignorais totalement l’existence. Son sourire me transportait dans une autre dimension et je n’avais aucun pouvoir là-dessus. Lorsqu’elle me confie habiter elle aussi ici je souris en me disant qu’il reste de l’espoir pour construire quelque chose ensemble, pour se revoir. Je voulais clairement pas la laisser filer, certainement vu tout ce que je ressentais actuellement il valait mieux me laisser aller à mes sentiments et écouter ce que mon cœur et ce que mon corps me dit plutôt que cette petite voix qui me rappelle ce qu’a fait Jenna à Jake et qu’il vaut mieux ne pas s’attacher à une femme. Quand j’entends qu’elle est ici depuis très peu je remercie les astres et un peu tous ce que je peux remercier en fait
- Une chance alors …
J’espère qu’elle allait comprendre ce que je voulais dire par là mais si cela n’était pas le cas ce n’est pas grave en soit. Elle était donc chirurgienne en traumatologie, je n’en connais pas grand-chose si ce n’est que cela nécessite de grandes connaissances ainsi que beaucoup de contrôle pour gérer les situations mais je ne doute pas de sa capacité à le faire. Lorsqu’elle m’annonce qu’elle est dans son avant dernière année, je me doute du coup qu’elle est un poil plus jeune que moi, mais cela ne me dérageait absolument pas. Comme on dit, l’amour n’a pas d’âge bien qu’on n’en soit pas encore là, mais je pense qu’on s’en rapproche dangereusement et rapidement.
- Le domaine médical alors pour toi. Je n’y connais fichtre rien mais je vois qu’on est compatible. Moi dans la finance et toi dans la santé … intéressant
Je pris une gorgée dans son verre et bien entendu sa boisson était moins corsée que mon petit whisky et la jeune femme éclata de rire en me voyant faire. Lorsque j’entendis son éclat de rire un frisson parcouru tout mon corps et mes poils s’hérissèrent d’un coup. J’avais le chair de poule comme on dit mais dieu ce que j’aimais ça et j’en demandais toujours plus. C’était incroyable comment une simple personne peut vous faire changer du tout au tout. Cassandra était celle qui commence à me faire croire en l’amour bien que ce soit trop vite dit, mais à chacun de ses faits et gestes, mon cœur s’emballe encore un peu plus que précédemment. Puis la jolie jeune femme à la chevelure brune se moqua de ma personne en me demandant si j’appréciais sa consommation de femme et elle me fit remarquer le petit parasol jouait énormément en ma faveur au niveau virilité. J’éclatai de rire à sa réflexion et elle me rendait vraiment fou. L’ambiance qui régnait était vraiment agréable et je souhaitais que cela continue alors suite à sa remarque, je décidai d’entamer un petit rapprochement entre nous et je posa délicatement ma main sur sa cuisse et je la caressa doucement tout en profitant au maximum de ce moment
- C’est autre chose que du whisky mais j’aime bien. A vrai dire tu as bon goût. Et pour le parasol j’essaie de faire au mieux mais c’est pas facile
Je pris le parasol et je le lécha doucement afin d’enlever l’alcool dessus et d’empêcher surtout que le pied de ce dernier colle. Je le gardais dans ma bouche pendant quelques temps, et alors qu’une mèche tomba sur le visage de la belle Cassandra je pris l’initiative de la lui remettre. Je caressais au passage sa joue avec mon pouce tout en la regardant tendrement. J’étais comme ensorcelé et envouté. Une fois que j’avais passé ma main dans ses cheveux et que sa mèche était replacé avec soin, afin qu’elle ne bouge plus et que cette dernière ne retombe plus sur ce magnifique visage je plaça le fameux parasol. Je lui souris de nouveau assez content en remarquant que le parasol remplissait à merveille la tâche prévu - Magnifique ! En plus ça te donne un côté exotique à tomber par terre
J’aimais bien la complimenter l’air de rien mais à vrai dire je le pensais et surtout c’était vrai. Je pense ne rien lui apprendre en lui faisant remarquer sa beauté troublante, mais on arrivait au moment décisif. Elle allait enfin me dire si elle est seule ou mal accompagnée. Je soufflais un bon coup sentant vraiment le stress monter, c’était comme si ma vie en dépendait. Elle prit une gorgée avant de me répondre, mais ce fut les secondes les plus longues de ma vie ! J’ai cru qu’elle allait jamais me le dire mais lorsque j’entendis qu’elle était une « Single Lady » j’étais comblé et j’avais des étoiles plein les yeux. Je me disais que tout était possible, que je pouvais bien envisager un futur avec elle, mais pour cela je devais commencer à être bon dès ce soir et ne pas gâcher ma chance.
- C’est bien … tu me connais maintenant c’est suffisant … pas besoin de plus
Je ne me prenais pas vraiment au sérieux mais une fois de plus je le pensais très fort. Je rigolais alors de moi-même et de ma sorte d’excès de confiance mais j’ai dit ça pour rire car je ne doute pas que dans sa vie elle a dû en voir passer des plus intéressants et des plus beaux que moi à n’en pas douter. Cassandra par la suite me fit part de sa joie de faire ma connaissance et je ne pouvais pas rêver mieux que ça. Vraiment elle savait comment me faire fondre car le penser c’est une chose, mais savoir que la personne en face de nous pense et ressens le même sentiment s’en est une autre. - C’est un réel plaisir pour moi aussi je dois dire ! J’aime bien l’art, je m’y intéresse un poil oui, mais disons que je suis venu pour rencontrer une magnifique jeune femme brune du nom de Cassandra
Je lui lançai mon sourire le plus charmant possible et je l’entendais encore rire et cela me comblait de bonheur à un point inimaginable. Elle était comme ma muse. Elle me fit d’ailleurs en me disant que l’alcool commençait déjà à lui monter à la tête suite à ses rires mais je trouvais ça très mignon et charmant alors ça me convenait très bien comme ça.
- J’aime faire la fête effectivement … d’autant plus quand je suis bien accompagné
Elle me fait un clin d’œil et je plisse les yeux doucement puis saisi mon verre afin de pouvoir trinquer avec elle à notre rencontre comme elle le disait si bien - Et quelle belle rencontre surtout
Je me mis alors à boire une gorgée et alors que je sentais l’osmose entre nous vraiment prendre, c’est à ce moment précis que je fis signe de venir avec les shots de vodka, le citron coupé en quartier et avec le sel. Ce dernier s’exécuta immédiatement avec son plateau puis je me tourna vers Cassandra posant ma main sur son épaule tout en la lui caressant avec mon pouce en faisant des ronds
- Dis j’ai un petit jeu à te proposer qui est assez intéressant. Un petit Teq paf alors ça te tente ?
Cassandra & Antoine I think I finaly feel something now.
J
e ne pu m'empêcher de sourire lorsqu'il me dit qu'il n'y connaissais rien en médecine, comme je l'avais prévus. Une petite partie de moi trouvait ça décevant de ne pas pouvoir parler de mes cas et de mon travail comme je le ferais avec un autre médecin, mais j'étais aussi heureuse de pouvoir penser et parler d'autre chose que de médecine, d'avoir la tête à autre chose. Puis ça ne pouvait pas être une mauvaise chose de connaître quelqu'un dans la finance, qui sait, il pourrait bien devenir mon conseiller financier personnel. Malgré que j'espérais bien plus. La partie qui capta le plus mon attention était lorsqu'il dit que nous étions ''compatibles''. Mon coeur battait de plus en plus vite, d'abord il disait que c'était une chance que j'habite Brisbane, puis maintenant ça. J'espérais que je savais bien repérer les signes, je voulais qu'il soit aussi intéressé que je l'étais. Puis je sentis une mèche de mes cheveux tomber, puis sa main contre mon visage. Je me sentais rougir alors qu'il ne faisait que placer une mèche de mes cheveux! Je le regardai droit dans les yeux, puis il plaça doucement le fameux parasol dans mes cheveux. Je ne pu m'empêcher de rire, surtout lorsqu'il me dit que j'avais un côté exotique avec ce petit accessoire. Je lui fis un clin d'oeil.
« Alors on pourrait croire que je suis Hawaïenne? Oh au fait tu viens d'où toi exactement?»
Lorsque je lui parla de mon statut, il énonça alors que je le connaissait maintenant et que je n'aurais pas besoin de plus. Était-ce trop beau pour être vrai? Est-ce que cet homme disait de belles paroles pour m'avoir dans son lit et continuer sa vie comme si rien n'était? Parce que je ressentais un peu plus que ça, je voulais un peu plus que ça. Je cachai mon jeu et lui sourit.
« Ah oui, alors pourquoi tu crois que ce sera suffisant? »
Je voulais ébranler sa confiance un peu, savoir comment il réagirait, ce qu'il voulait de moi, mais indirectement, j'aimais le jeu et je ne voulais pas qu'il soit trop direct, la séduction est un art après tout. Je me mordillais légèrement la lèvre inférieure à l'écouter parler, je l'écoutais à moitié puisque j'étais trop préoccuper à m'imaginer des scénario de lui et moi dans un lit. C'était probablement l'alcool qui prenait mon cerveau en otage. Puis je l'entendis me dire qu'il aimait l'art mais qu'il était surtout venu à ma rencontre. Étrange... Savait-il donc que j'allais voir cette exposition? Que savait-il de moi?
« Ah oui? Notre rencontre n'était donc pas une coïncidence? Tu savais que j'allais y être? »
Je ne pu m'empêcher de sourire et de crier victoire intérieurement lorsqu'il me dit qu'il aimait faire la fête. J'espérais qu'il ne disait pas ça pour me faire plaisir puisque je n'avais nullement l'intention d'aller loin avec quelqu'un qui aime être sur un sofa et écouter Netflix toute la soirée. Je sentis sa main sur mon épaule et je frissonnai, cet homme avait quelque chose sur moi, je ne pouvais expliquer, il m'attirait vraiment beaucoup. Je vis le serveur arriver avec des shots de téquila, j'étais déjà avancée donc je soupirai légèrement en aillant espoir de ne pas finir en état d'ébriété et faire une folle de moi. Je levai les épaules et me rappelai toutes les fois où j'avais bu beaucoup plus que ça, donc je me convins que je pouvais en prendre. J'arquai un sourcil et pris un des shooter en question, je déposai doucement mes lèvres dans son coup pour l'humecter légèrement, j'y mis un peu de sel et je mis une tranche de citron dans la bouche d'Antoine. Ensuite, j'exécutai mon petit jeu: je pris le sel avec ma langue, le shooter puis je pris délicatement la tranche de citron dans sa bouche. Je mis la tranche de citron dans le verre puis me tournai vers lui.
« Wahou! Oui maintenant je suis prête, qu'est-ce que c'est Teq Paf exactement? »
Je lui sourit avec un autre shooter de téquila à la main.
J’observais Cassandra et je pouvais voir son visage apparaitre régulièrement cette même petite action anodine en soit mais tellement importante en même temps qui était le simple fait de sourire. Grâce à cela, je pouvais donc deviner qu’elle aussi était en train de passer un bon moment en ma compagnie, et ceci eut comme répercussion de me donner un peu plus de confiance en moi ainsi que de courage pour aborder la suite du rendez-vous sans faire n’importe quoi. Lorsque je remis sa mèche en place, j’essayais de percevoir un signe de sa part, mais rien et cela était dû au fait qu’il faisait relativement sombre le bar. Je souris doucement et secrètement j’espérais que ce simple geste l’a touché et même pourquoi pas qu’elle ait rougi dans le meilleur des cas, mais cela je ne pouvais pas le savoir sauf si elle m’en fait une confidence ce que je doute. On se regardait d’ailleurs droit dans les yeux et il y avait comme une certaine électricité qui passait à travers notre regard. Le courant passait … c’était le cas de le dire. Alors que je plaçai le parasol dans ses cheveux, elle me fit un clin d’œil et je me mordis la lèvre inférieure. - Oh oui ça pourrait le faire. Mais tu es bien plus belle que les Hawaïennes entre nous, mais ne dis rien on va les vexer après … Moi ? Je suis français, mais j’ai aussi des origines anglaises, mais je te rassure, je n’ai pas hérité du côté coincé des anglais, bien au contraire même je dirais et toi ?
Je pouffa de rire, mais pas trop fort afin qu’elle croit en mes paroles quand je lui disais qu’elle n’avait pas besoin de plus maintenant qu’elle m’avait, mais aussi quand je lui disais qu’elle était plus belles que les jeunes femmes hawaïennes. Je ne suis pas du genre à faire des belles promesses et ne pas les tenir et de plus ça ne m’intéresse pas les plans culs, donc je veux bien lui faire comprendre que je ne suis pas contre le fait de construire quelque chose mais de beau, et de très sérieux car sinon ce n’est pas la peine. Son regard me perturbait dans le bon sens du terme, et il éveillait en moins un soupçon de sentiment refoulé. Si avec un simple regard elle réussit cette prouesse, que serait-elle capable de me faire en allant un peu plus loin ? Je ne sais pas, mais j’aimerai bien le savoir en revanche
- Disons que c’est surtout ce que moi je veux, mais je peux aussi te donner quelques raisons de ne pas chercher ailleurs , mais pas par la parole ce n’est pas mon truc
Je lui souris et fis un clin d’œil tout en plissant les yeux pour la regarder plus précisément. J’aimais ce petit jeu de séduction, mais dans ce jeu j’avais ajouté un brin de sincérité en lui avouant que c’est ce que je voulais surtout, mais mon attention fut porté sur le fait qu’elle se mordille la lèvre et je frissonnais. Qu’est-ce que j’aimerai qu’elle me mordille la lèvre comme elle est en train de le faire avec la sienne. Je ne sais pas si elle l’a remarqué, mais depuis tout à l’heure je n’ai pas quitté du regard ses lèvres pulpeuses, mais elle m’attirait, elle me donnait envie de les embrasser. A vrai dire ce qui m’attirait c’était son être tout entier, sa façon d’être.
- Bien sûr que c’est une coïncidence, mais je veux dire que toute la journée j’ai eu cette envie d’aller à la galerie d’art alors que je n’y suis pas allé une fois en un mois, alors que j’avais une soirée de prévu avec le guignol qui est venu m’accoster tout à l’heure. Et comme par hasard sur qui je tombe ? Toi ! Je veux dire …enfin … voilà quoi … Tu dois me prendre pour un fou je vais me taire ça vaut mieux je pense
Je venais d’essayer de me démener de ça, mais je pense qu’elle doit me prendre pour un malade mental habité par un esprit venu d’ailleurs. Alors pour passer très vite à autre chose, j’appela le barman pour qu’il nous amène ce que je lui avais commandé précédemment, et Cassandra haussa les épaules alors que je la regardais. J’espère qu’elle ne pense pas que je veux la bourrer pour pouvoir faire ce que je veux d’elle ensuite car ce n’est pas le projet du tout. Finalement elle saisit un shooter, le sel et un quartier de citron qu’elle met dans ma bouche. Très rapidement, elle pose du sel dans mon cou qu’elle commence à lécher et cela me fait frissonner énormément, et ce à un tel point que j’ai les poils qui se hérissent. Puis elle boit son shot de tequila avant de prendre doucement le quartier de citron qu’elle déposa dans son verre. Je lui souris doucement ayant ressenti un tas de chose en si peu de temps. Peut-être étais je déjà dans ses filets, peut être étais je déjà fou d’elle, mais quitte à l’être, autant la mettre dans ce même état de transe. Puis j’explosa de rire lorsqu’elle me demanda ce qu’était le Teq paf puisque c’était exactement ce qu’elle venait de faire automatiquement sans s’en rendre compte - C’est ce que tu viens de faire, mais il y a plusieurs méthode. Moi je vais te montrer la mienne. Mais elle s’applique qu’avec toi celle-là. Je le fais à personne d’autre sinon
C’est vrai qu’il y en a plusieurs, et en ce qui la concerne elle est resté soft et très sage en se contentant uniquement de prendre le citron, mais moi je vais lui montrer ma façon de faire avec elle seulement. Exactement comme elle, je prends un shooter de tequila, je place le morceau de citron dans sa bouche, et je mets du sel dans son cou. Je la regarde doucement et je posa ma main libre sur sa joue tout en la caressant avec mon pouce. Je commence par lécher le sel dans son cou sensuellement avant de boire mon shot, puis je le pose et je viens poser ma deuxième main sur son autre joue et je m’attaque au citron. Je mordille la pulpe du citron afin de faire disparaitre le gout de la tequila, et j’en profite pour l’embrasser langoureusement sur les lèvres, et une fois la pulpe totalement disparu, je saisi le morceau de citron entre mes dents et je le dépose dans mon verre. Je la regarde chaleureusement étant assez excité, et je lui tends ma main
- Viens on va danser
Elle saisit ma main et je l’emmène sur la piste de danse. Je l’entends rire et ça me fait un bien fou, puis alors que la musique se lance je la rapproche tout contre moi et je pose mon front contre le sien. Je sens sa respiration venir s’échouer sur ma bouche et je me mors la lèvre en attendant qu’elle décide de m’embrasser. Dans le même temps, je pose mes mains sur hanches et je plonge mes yeux dans les siens
- Je suis heureux de passer ma soirée uniquement avec toi Cassandra
Cassandra & Antoine I think I finaly feel something now.
L
a chimie entre nous se faisait de plus en plus présente. J'ignore si c'est causé par l'alcool, mais je ne croyais et ne l'espérais pas. Je voulais le revoir, je voulais sourire avec lui encore, je voulais tout savoir. J'aimais être en sa compagnie, je voulais plus de cette ambiance, de lui et moi. Je tentais de ne pas m'emballer mais c'était difficile, il me faisait beaucoup d'effet. Surtout en me complimentant comme ça, en me disant que j'étais plus belle que les hawaïennes, je ne pu m'empêcher de rire encore. Je fus intéressée de savoir qu'il avait des origines françaises et anglaises, cela semblait paraître légèrement dans son accent mignon. Je lui souris.
« Oh alors tu a des ancêtres qui ont beaucoup de classe attention Sir Antoine ! *rit * J'avais cru remarquer avec ton bel accent, pour ma part je suis irlandaise. »
Autant que j'aimais ça, une partie de moi s'inquiétais. Est-ce que j'aimais trop ça? Je pouvais finir par me faire mal si lui, pour sa part, disait ça sur les effets de l'alcool ou juste sur un coup de tête pour le plaisir. J'avais peur de m'emballer trop vite et de finir déçue, malgré que chacun de ses commentaires semblait me prouver le contraire et me rendait heureuse, je ne pouvais m'empêcher d'être sur mes gardes.
« Quelles sont alors mes raisons de ne pas chercher ailleurs? »
Autant que je m'inquiétais un peu, j'aimais tout de même jouer le jeu. Après tout, j'étais capable de me créé une distance pour me protégée tout en me faisant un peu de plaisir. J'allais quand même profiter de chaque minute en sa compagnie et j'allais faire mon possible pour ne pas ruiner nos moments avec mon incertitude. Je tentais d'ignorer aussi toute cette tension sexuelle entre nous deux qui prenait de plus en plus de place, je me refusais de coucher avec lui le premier soir, même si ce n'était pas l'envie qui manquait. Une partie de moi fut rassurée lorsqu'il me confirmai que notre rencontre s'agissait d'une pure coïncidence mais qu'il croyait qu'elle était peut-être issue du destin. J'aimais cette façon de penser, je l'avais aussi depuis que certains miracles étaient survenus à l'hôpital. Puis il devint embarrassé par ça, croyant que je le prenais pour un fou, ce que je trouva complètement mignon. Je mis une main sur son poignet.
« Non pas du tout! Tu n'es pas fou, je suis aussi surprise de t'avoir croiser, je ne m'attendais pas à sortir de la galerie et ... Enfin avoir la chance de rencontrer quelqu'un de génial quoi. »
Je me mêlais dans mes propos, je bafouillais parfois, le trac de ne pas lui plaire et de vouloir bien paraître devant lui se faisait voir. Je tentais de dissimuler ma gêne en continuant de boire mon verre, malgré que je n'avais pas spécialement besoin d'être encore plus en état que je l'étais, je devrais penser à arrêter de boire éventuellement. Ironique puisque après je me suis enfiler un shooter de téquila. Je ne pu m'empêcher de pouffer de rire lorsque j'appris, en lui demandant ce qu'était le Teq Paf, que c'était exactement ce que je venais de faire. Il me parlait ensuite d'une autre méthode, je me dis alors que ce n'était peut-être pas la meilleure façon de régler cette tension sexuelle palpable entre nous. Puis en sentant ses lèvres parcourir mon cou, j'abandonnai et me dis que peu importe ce qu'il pourrait bien arriver, que j'étais mieux de ne pas me battre contre ça et de m'amuser pour une fois. Je sentis après ses douces lèvres se presser contre les miennes, avec un goût légèrement citronné, c'était tout simplement magique. Lorsqu'il eu fini je trouvais que je n'en avais pas eu assez, j'aurais voulu l'embrasser encore, être encore plus près de lui. Je me ravisai, nous étions en publique et je me devais d'être plus réservée pour notre première soirée, même si c'était un dur combat avec moi-même et que l'alcool votait pour la partie plus... dévergondée. Puis il me tendit la main en m'invitant à danser, c'était une idée géniale! Je la pris tout de suite, j'allais pouvoir penser à autre chose puis me ramener un peu les pieds sur terre.
Du moins, c'est ce que je pensais.
Au rythme de la danse, son visage contre le mien, la musique qui était synchronisée aux battements de mon coeur me donnait envie de lui sauter dessus. Cependant, je contenais mes émotions et décida tout simplement de déposer un doux baiser sur ses lèvres, après qu'il me dévoila passer une belle soirée juste avec moi. Je le regardai ensuite dans les yeux.
« Je suis aussi heureuse d'être juste avec toi. En espérant que ce soit plus que juste pour ce soir. »
Puis je me blottis contre lui, tentant de me fermer à tout contact dont je pourrais regretter mais aussi pour profiter de ce moment, de son odeur et de ses cheveux qui flattaient doucement mon visage. Je lui souris.
« Je suis bien quand tu es là, c'est difficile à expliquer. »
Justement, comme mon humeur, la musique ce fit un peu plus calme mais toujours aussi rythmée, mais je me sentais beaucoup plus proche de lui tout à coup.
Je n’ai jamais été quelqu’un de très tactile en soit, mais je ne sais pas pourquoi ce soir je l’étais ou plutôt je voulais l’être et je ne rêvais que de ça : que Cassandra pose ses mains sur mon corps, ou qu’elle se colle à moi. J’aimais être en sa présence, lui parler de moi, qu’elle me parle d’elle. Toutes ces choses qu’habituellement je rejette et bien je les faisais de bon cœur. Cela était bien entendu dû au fait que la jeune femme me plaise fortement que ce soit physiquement ou mentalement. Je me sens revivre à ses côtés, et je veux y rester le plus longtemps possible et je me voyais même avec elle dans le sens « en couple » pour de vrai. Je veux dire j’ai toujours été quelqu’un de sérieux dans ma vie et je n’ai jamais ressenti ce sentiment de nécessité d’être proche de la personne alors je ne voulais vraiment pas laisser ma chance passer. Alors que je me rêvais à une vie de bonheur avec Cassandra, l’écoute de son petit rire me sorti de mes pensées et lorsqu’elle se moqua gentiment de mes origines en me donnant un petit surnom, j’éclata de rire immédiatement, puis elle me parla de ses origines à elle
- Oh je ne mérite pas un tel compliment, mais tu sais tu peux m’appeler Antoine ça suffira ou alors tu peux me donner un petit surnom dont uniquement toi aura le droit d’utiliser ! Par contre je ne savais pas que les irlandaises étaient aussi belles que ça, mais c’est une bonne surprise alors
J’avais envie constamment de l’embrasser, et je me battais contre ça par peur de me faire refouler, ou par peur de m’accrocher à quelque chose qui n’arrivera peut-être pas, mais malgré tout cette envie était là et elle était beaucoup plus forte que moi bien que pour le moment je réussissais à me contrôler totalement. Pour m’en empêcher, je me mordais la lèvre inférieure. En revanche, plus la conversation avançait entre nous, plus je me trouvais niait et je me redécouvrais. Je n’ai jamais été quelqu’un de macho certes mais je n’ai pas plus été quelqu’un de très attentionné ou quelqu’un qui fait un compliment, mais une fois de plus avec elle c’était différent. Elle était différente en tant que personne dans ma tête, mais aussi dans mon cœur bien que je me refuse à trop espérer. On ne peut pas se battre contre ces choses-là et c’est tombé fort heureusement sur elle.
- Je n’aime pas me jeter des fleurs, donc je ne vais pas me vendre ou quoi, je vais te laisser me découvrir … si tu veux aller voir ailleurs je ne te retiendrais pas puisque tu fais ce que tu veux. Je te laisse être maitresse de tes choix.
Bien entendu la deuxième partie de ma phrase fut très difficile pour moi à sortir puisque bien que je fasse le mec qui la laisse faire ce qu’elle veut, je sais pertinemment que ça me fera quelque chose si je la vois avec un autre mec et ce que ce soit ce soir ou plus tard, mais d’un côté je ne peux pas déjà faire le mec jaloux et possessif dès le premier soir comme ça alors que je ne suis rien pour elle. Alors que je lui parle de notre rencontre et du rôle du destin dans la balance je la vois sourire légèrement. Je ne sais pas ce que ce sourire signifie, mais je ne suis pas quelqu’un d’extrêmement croyant ou ayant la foi, mais je pense que malgré tout notre destin est quasiment tracé. Bien entendu il peut être modifié en fonction de nos choix, mais cette rencontre, je suis persuadé qu’il y a un petit coup de pouce du destin, ou peut-être de mon frère Jake qui de là-haut veut me voir heureux et me dis que c’est la bonne et que je dois arrêter de tergiverser qui sait ? Et d’ailleurs je commençais à m’embrouiller moi-même, et alors que je pensais m’être mis une balle dans le pied, Cassandra posa sa main sur mon poignet, et ce simple contact me ravi et me coupa instantanément la respiration. Je fus d’autant plus surpris et agréablement même lorsqu’elle m’avoua ne pas me prendre pour quelqu’un d’ « insane » comme dirait les anglais, et encore plus lorsqu’elle m’avoua être ravie de me rencontrer. Quand elle employa le terme « quelqu’un de génial » je senti mon cœur faire un bond, avoir des papillons dans le ventre, et mes joues se chauffer
- C’est le principal alors si tu ne me prends pas pour un grand malade ! Et arrête de dire ça, tu vas me faire rougir là … mais tu sais je suis très chanceux d’avoir fait ta rencontre … tu es une pépite, quelqu’un d’incroyable et pour rien au monde je souhaiterai passer ma soirée avec une autre personne
Définitivement j’étais fou de cette femme que je connaissais seulement et le fait de la voir se perdre un peu en parlant de moi me faisait sourire et me réchauffait le cœur. Pour essayer de certainement ne pas s’attarder là-dessus elle prit son verre et bu une grande gorgée avant de reprendre un shooter, puis j’eu comme un choc ! Et si elle disait ça uniquement sous l’effet de l’alcool ? Ce n’est pas impossible vu ce qu’elle a déjà bu. Rien que de ne serait-ce y penser, cela me fendait le cœur mais ce fut mon tour de faire le Teq paf, alors je mis de côté cette idée dans un coin de ma tête et je me permis d’entamer le processus du jeu en terminant la course de mes lèvres sur les siennes. Je ne sais pas comment va finir cette soirée, mais une chose est sûre, c’est que je ne compte pas coucher avec elle. Non pas qu’elle ne m’attire pas, mais je veux construire quelque chose de sérieux alors je ne veux pas coucher le premier soir question de principe, puis je commence à ressentir l’envie de danser et de me rapprocher considérablement d’elle alors je l’emmène sur la piste de danse. Alors que nous nous rapprochions bien, nos têtes étaient collés et ce que je voulais arriva, elle fit le premier pas et déposa un léger baiser sur mes lèvres et ce petit geste me ravi totalement et ce à tel point que j’avais des étoiles dans les yeux et que réellement je la dévorais du regard. Maintenant que je sais qu’elle ressent la même chose que moi ou quasiment, je peux me lâcher davantage. Elle plongeai elle aussi son regard dans le mien, et me fit savoir qu’elle appréciait ma compagnie et qu’elle voulait que cela dur plus qu’un soir. Je ne pouvais vraiment pas mieux rêver, et au lieu de lui répondre directement je posa une de mes deux mains sur son visage, et je l’embrassa langoureusement. Je rompu le contact puisque j’avais besoin de reprendre ma respiration, mais si j’aurais pu le continuer encore je l’aurais fait
- Je ne sais pas si le message est bien passé, mais ça veut dire que je veux aussi te revoir et ce plus d’une fois Cassandra … je veux être avec toi
Je lui fis une déclaration à demi-teinte afin de ne pas trop me découvrir non plus. Je voulais être avec elle dans le sens en couple et tout comme des amoureux, mais je voulais aussi être avec elle physiquement parlant en étant à ses côtés comme cela était le cas en ce moment même. Elle se blottit ensuite contre moi et je trouvais ce moment vraiment super mignon. En nous voyant ainsi, je me disais vraiment que nous étions beaux ensemble et cela sautait vraiment aux yeux. Il y a cette alchimie, cette osmose qui fait que, et ce serait dommage de ne pas se laisser guider par nos cœurs. Je veux bien abaisser ma garde et j’étais en train de le faire encore plus minutes après minutes. A chaque fois qu’elle prenait la parole mon cœur s’emballait et cette fois ci n’échappa pas à la règle lorsqu’elle me dit qu’elle se sentait bien avec moi
- Moi aussi je suis bien avec toi. Je n’ai jamais été très à l’aise avec les femmes, mais avec toi je ressens ce besoin d’être proche de toi. Je ne sais pas ce que c’est non plus mais c’est agréable et je ne veux absolument pas aller contre ça
Je m’ouvrais à elle comme jamais je ne me suis ouvert à une personne quelle qu’elle soit alors que je la connais seulement. Elle avait comme ce pouvoir sur moi. Je me sentais comme le loup garou dans ce navet de film qu’est Twilight, j’avais beau ne pas vouloir parler, je ne pouvais pas m’en empêcher puisque j’étais épris d’elle. Epris c’était vraiment le mot pour décrire ma situation.
Alors que nous continuons à danser doucement elle et moi tout en se regardant avec beaucoup d’intensité, j’étais en train de réfléchir à ce que je pouvais faire pour l’impressionner ou pour frapper fort, et je la laissa sur place en lui chuchotant à l’oreille que je revenais dans pas plus d’une minute. Je me dirigea alors vers le DJ pour lui demander de mettre immédiatement une musique puisque celle-ci arrivait à sa fin, et il me fit signe qu’il n’y avait pas de problème là-dessus. Je revins rapidement à niveau de Cassandra et posa une main sur sa hanche et l’autre dans sa main pour être prêt à danser un slow. Je la regardais en souriant cette dernière devant se demander ce que je manigançais
- C’est pour toi la musique … ou peut-être pour nous, c’est à toi de voir !
Les premières notes se firent entendre et la danse commença
Cassandra & Antoine I think I finaly feel something now.
J
e crois que je ne pouvais pas espérer mieux comme rendez-vous, c'était très inattendu mais aussi très très apprécier. Ce dont j'avais réellement besoin après toutes ces émotions depuis mon arrivée à Brisbane, après tout ce travail fait auprès des résidents pour me prouver en tant qu'interne en traumatologie, ma vie à 100 miles à l'heures pouvait enfin arrêter un instant, et me faire apprécier des petites choses. Me faire apprécier son sourire parfait, ces yeux doux et mystérieux. Ses bras musclés entourant mon corps, me faisant sentir comme la fille la plus chanceuse et en sécurité. Ses cheveux châtains qu'il envoyait par l'arrière par habitude, puis je me rendis compte de plein de choses. J'étais curieuse, je voulais en savoir plus sur cette homme, respirer son odeur de nouveau, savoir avec qui il a grandit, les gens dont qui il est proche, ceux qu'il a perdu, son parcours, ses forces et ses faiblesses. Il parlait qu'il allait se laisser découvrir et sa me plaisait énormément qu'il ne veuille pas mettre tout de suite les cartes sur la table, cela me donnerait envie de le revoir, souvent même.
« Je suis toujours maîtresse de mes décisions, je déciderai de ton sors plus tard, Monsieur Antoine mais pour l'instant je t'aime bien et c'est tout ce qui m'importe. »
Je le sentais un peu nerveux face à cette nouvelle complicité, voir à ce demander ce que c'était vraiment. Je voulais lui faire comprendre que cela ne servait à rien de s'inquiéter, que tout irais bien si cette forte chimie restait aussi intacte qu'elle l'était. J'était donc contente qu'il me dise qu'il n'aurait pas passer la soirée avec quelqu'un d'autre que moi, même si je ne pouvais savoir si c'était vrai, j'étais tout de même contente de l'entendre me dire ça. Je ne pu m'empêcher de lui sourire, je me sentais si bien, comme si je volais. Je n'avais rien à lui répondre, juste les regards que nous nous étions échanger au moment de ses paroles voulaient tout dire en soi. Après le baiser que nous nous étions échanger, je crois que nous étions tout deux sur un petit nuage, du moins, il semblait être très heureux et pour ma part j'étais carrément dans un rêve. Il expliquai alors qu'il comptait me voir plus d'une fois ce qui répondit à ma question, et me rendit une femme comblée du même coup. Puis il décidai de m'embrasser de nouveau, vraiment plus sauvagement cette fois si, je sentis mon coeur battre de plus en plus vite, l'alcool devait faire des siennes puisque j'avais encore plus envie de lui et il ne rendait pas les choses plus facile. Après ce baiser, il plongea son regard dans le mien, puis je remerciai dieu dans ma tête quelques instants que nous n'étions pas dans un lit en ce moment puisque cela aurait pris une autre tournure, et je n'étais pas encore prête à ça.
« Oh alors je suis contente de te l'entendre dire. Nous remettrons ça alors, très bientôt je l'espère. J'aime être avec toi moi aussi. »
Plus il parlait, plus cela me rassurait et me mettait en confiance. Lorsqu'il me confia être bien qu'avec peu de femmes, je me revoyais un peu dans ses paroles. Rare sont les personnes avec qui je suis aussi bien immédiatement, j'ai toujours cette pensée rapide de me dire que je n'ai pas vraiment le temps d'avoir quelqu'un dans ma vie ou que ces choses là ne m'intéressent pas, mais pour un moment j'eu un changement de perspective, il venait bousculer mes pensées habituelles. Et je ne détestais pas ça.
« Je ne tenterais pas d'aller contre ça non plus, je vais tout simplement laisser les choses aller et voir où cela nous mène.»
Je le regardai une nouvelle fois dans les yeux, d'un regard plus doux, puis il fit une demande spéciale à une de mes chansons favorites. Je me laissai donc tomber contre lui, pour qu'il puisse contrôler mes gestes à sa guise. Je m'abandonnai complètement à lui pour un court instant, je crois que je n'avais jamais été aussi bien, du moins depuis un bon moment. Puis je lui chuchotai à l'oreille.
« Moi je crois que c'est pour nous. »
Je lui fis un clin d'oeil. C'est ainsi qu'il me fit balancer, tourner, virevolter et danser comme je ne l'avais jamais fait. Je ne pu m'empêcher de sourire et rire à tout les deux secondes comme une vrai gamine.
« Je suis désoler de ne pas être une aussi bonne danseuse que toi, tu a un talent caché je dois admettre! . »
Puis à la fin de cette magnifique danse, il posa à nouveau un baiser sur mes lèvres, je me sentais tellement bien, je voulais revivre ce moment à tout jamais. Puis, lorsque je me rendis vers la table, je vis mon téléphone vibrer, il était 3 heures du mat. Je regardai autours de moi, tout le monde était parti. Il ne restait que moi et Antoine, je ne pu m'empêcher de rire. Je regardai mon téléphone et vis que j'avais été appelée pour aller à l'hospice demain, l'autre interne était malade. Mon sourire s'estompa un peu puis je regardai Antoine découragée, je me contentai de lui montrer le texto et je me pris la tête.
« Bon... Retour à la réalité, je crois que je devrai bientôt aller dormir. Si je ne veux pas tout faire foirer demain...»
Je le regardai avec un air triste puisque je ne voulais pas partir, puis je me blottis à nouveau dans ses bras.