| how to become a pilot (Andevey) |
| | (#)Dim 07 Fév 2016, 13:34 | |
| Ton rire résonne un instant dans l'habitacle de tôle. Presque enfantine et ravie de ton petit effet. Tu n'étais d'ailleurs pas certaine d'encore y arriver. Maitriser un tel engin. Tu te rappelles des heures passées avec ton cousin qui, un jour, était venu te chercher à bord d'une coupée sportive. Tu avais 17 ans à l'époque et tout juste ton permis en main. Il était à peine plus âgé et vous vous étiez pourtant amusés de longues heures à bord de la voiture à tester et apprendre son mécanisme. En soi, tu n'avais jamais été fanatique mais tu chérissais simplement ces moments en famille. Ainsi lorsque du jour au lendemain, la voiture disparu de la circulation, tu ne t'accrochas pas vraiment à la passion de la vitesse. Ce temps était ainsi révolu depuis très longtemps et tu n'avais jamais vraiment pensé un jour pouvoir revivre de telles émotions à quatre roues.
Cela dit, la candeur du passé avait fait place à une expérience bien différente et teintée de ressentis bien moins purs. Parce qu'Andrea était à tes côtés, que son regard était vissé à toi et que par ta performance, tu recherchais clairement une attention particulière. Tu aimais à pouvoir encore la surprendre et tenir les rênes de temps à autre. Surement ce besoin de lui prouver ton potentiel ou une simple et stupide histoire d'orgueil mal placé ... Qui sait ? « J’avoue, tu m’as eue. » L'espace d'une seconde, Andrea baisse les armes. Son rire se mêle au tien en une douce symphonie. Et alors que tu te délectes de la légèreté du moment, tu te rends compte que cela fait du bien. De rire, tout simplement. Avec elle. Car au delà de vos amusements verbaux et corporels, il était en réalité d'une rareté incroyable que vous rigoliez vraiment ... Comme si cette activité ne vous était pas réservée ou autorisée. Le regard que tu poses sur elle est un peu plus tendre qu'à l'accoutumée. Tu te noies dans son sourire. Tu la trouves belle. Vraiment belle. Et d'ailleurs c'est un peu effrayant ...
La main d'Andrea vient alors doucement se tendre à hauteur du volant pour atteindre les clés et couper le contact. Alors que le rugissement du moteur se tait, tu sais que vous seriez bientôt les prochaines à rugir. « Bien joué, pilote … » Son sourire rétrécit pour retrouver cette mimique habituelle que tu lui connaissais par coeur. Celle de l'envie, du besoin de l'autre. Sa voix est emprunte d'une forte sensualité, plus basse et presque murmurée. Son regard te transperce et tu n'as plus envie d'attendre. Votre timing semble d'ailleurs parfaitement accordé alors que tu observes la silhouette de la brune enjamber le levier de vitesse pour venir prendre place sur tes cuisses. Une colonne brûlante s'embrase alors en ton sein le plus profond. Tu sens ton être se réveiller. Comme sortie d'un coma paralysant. Enfin. Vos lèvres se trouvent et s'embrassent avec avidité. Tes mains ont juste les temps de venir entourer et presser sa taille quelques secondes avant qu'Andrea, pressée, t'ôtes ta veste et ton tee-shirt. Le mouvement est peu précis car trop rapide et poussé par un désir réprimé depuis trop longtemps. Tu lâches un long soupire au contact de ses mains fraiches sur ta peau tiède et nue. Les tiennes viennent reprendre place sur son corps également. Elle débute à l'orée et de part et d'autre de sa nuque. Et alors que tu ne sembles trouver l'oxygène qu'il te faut que dans la seule danse endiablée de vos langues, tu laisses lentement descendre tes mains le longs de ses courbes. Le long de son dos, lentement, entourant sa taille, remontant quelques instant par dessous le tissu de son haut avant de continuer leur descente dans le creux de ses reins. Tu glisses tes doigts sous le haut du jeans d'Andrea. Juste un peu. Juste de quoi effleurer le début de ses fesses que tu ne peux t'empêcher d'empoigner avec un peu plus de fermeté qu'une simple caresse. Tes baisers ont également quelques peu changé de direction. Ils embrassent son cou. Tu te fonds dans ce parfum si délicat auquel tu es accro. Le sien. Et alors que tes lèvres cherchent avec envie l'orée de sa poitrine, tu te résouts à, toi aussi, ôter et faire voler rapidement ce vêtement qui te bloque et t'encombre.
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| | | | (#)Dim 07 Fév 2016, 23:03 | |
| Je n’ai pas réussi à me retenir plus longtemps. Son petit jeu m’a complètement excitée, la voir prendre les commandes avec une telle assurance m’a mise hors de moi, mais dans le bon sens du terme. C’est plus fort que moi, j’aime les femmes de caractère, et Evey en fait partie. En un seul regard, je sais qu’elle comprend, qu’elle sait où je veux en venir, et surtout je la jauge pour savoir si ses envies sont les mêmes que les miennes. Il ne faudra qu’une seconde, même pas, un quart de seconde, avant que je ne lui saute dessus. Mon corps semble se réveiller à son contact, comme s’il avait été endormi tout ce temps. Mes lèvres retrouvent les siennes comme si elles n’avaient jamais été séparées, et je ne perds pas de temps pour lui retirer sa veste et son t-shirt. J’ai besoin de sentir sa peau sous mes doigts, les frissons se dresser sur son épiderme, réveillant tous les pores de sa peau à mon contact. Nos langues se lient et se délient dans une succession de baisers interminables, teintés d’une avidité exceptionnelle. Mon corps est brûlant, les papillons me chatouillent le bas ventre. Je grogne contre ses lèvres lorsque je sens ses mains se fourrer dans mon pantalon, prenant mes fesses entre ses doigts fins. Mes mains continuent de caresser sa peau, sa poitrine à travers le tissus de son sous-vêtement. Ses baisers glissent désormais sur l’arrête de ma mâchoire pour arriver jusqu’à mon cou. Je penche la tête légèrement sur le côté, dégageant mes cheveux pour lui laisser le champs libre, alors que je me mords la lèvre inférieure, me sentant bouillir d’une envie impressionnante. Mes doigts glissent dans ses cheveux, s’y mêlent, s’y agrippent même alors que je sens ses dents mordiller la peau de mon cou. Je ne peux retenir un gémissement, ni même un long frisson qui me fait courber l’échine. Ses lèvres descendent un peu plus bas, frôlant la naissance de mon décolleté, et enfin, elle vient me délivrer de mon t-shirt. Je soupire avant de venir retrouver le goût de ses lèvres. Mais on est plutôt à l’étroit ici, et je doute qu’on arrive à faire quelque chose qui ne nécessite de nous contorsionner dans tous les sens.
« Attends… » Je suis déjà à bout de souffle tant l’envie d’elle me dévore. Je tends la main jusqu’à la poignée de la porte et pousse sur celle-ci pour l’ouvrir. Je sors de la voiture, attirant Evey avec moi pour la plaquer contre la carrosserie fraiche. Mes baisers retrouvent le chemin de ses lèvres que je me délecte comme si ma vie en dépendait. Mes mains couvrent sa peau frémissante, et j’ouvre finalement la portière à l’arrière après avoir pris soin de refermer celle de l’avant. « Je suis sûre que cette banquette sera plus confortable que le siège conducteur… » Ma voix est toujours aussi suave et aguicheuse. Je crois qu’avec cette voix, je pourrai bien dire absolument n’importe quoi que ça pourrait être sexy. Je me sépare d’elle pour l’inciter à entrer dans la voiture, et avant de la rejoindre, j’agrippe son jean et le fais descendre le long de ses jambes pour admirer son corps quasiment nu. Elle est magnifique, y’a pas à dire. J’entre à mon tour sur la banquette pour la surplomber alors que je prends à peine le temps de refermer la portière. Mon corps retrouve le sien et je l’embrasse avec toujours cette envie hautement palpable. Ma main se fraie un chemin sur sa poitrine, longe ses côtes et vient se glisser entre nos corps pour trouver la chaleur de son entre jambes, pour le moment encore sur le tissus de son sous-vêtement. Le soupire qu’elle laisse échapper me fait sourire, et me donne encore plus envie de la faire languir. La question est : est-ce que je vais succomber à mon propre jeu avant même de la faire languir réellement ?
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| | | | (#)Lun 08 Fév 2016, 00:03 | |
| Il ne faut presque pas de temps pour que vos corps se retrouvent et se comprennent. Votre langage est le même, celui du désir. Ta bouche ne réclame que sa peau. Tu entends sa respiration s'accélérer et ses premiers souffles de plaisir t'électrisent littéralement. Tu as l'impression d'avoir envie d'elle ce soir comme jamais tu n'as eu envie d'elle auparavant. Plus fort encore et plus intensément. C'était bien là votre escalade. Toujours plus. La redescende était également toujours plus violente. Une vraie drogue ... Aussi bonne que destructrice. Mais, comme en plein fixe, il t'est impossible de discerner quoi que ce soit en cet instant. Rien d'autre qu'elle ne compte. Elle et vos ébats. Tu es prise dans un tourbillon de folie. Tu la veux, là, tout de suite et sans attendre. A un tel point que peut presque se lire l'effroi dans ton regard lorsque Andrea, murmure « Attends… ». L'interrogation t'envahi. " Quoi ? " Elle ne peut pas vous faire ça, te faire ça. Tu la sais joueuse mais pas à ce point. Bien heureusement, la belle dissipe rapidement tout doute en ton esprit lorsque tu comprends qu'il ne s'agit qu'une question de "logistique".
Andrea semble se faire violence alors qu'elle s'écarte doucement de ton corps pour atteindre la portière et l'ouvrir. Tu la regardes en souriant. Tu la distrait en faisant mine de la retenir, laissant courir tes doigts sur son ventre et reprenant quelques baisers endiablés avant de la laisser enfin sortir. Elle n'a pas lâché ta main et t'entraîne à sa suite. Tu manques de te trébucher dans cet élan qui vous pousse à agir plus rapidement et de manière moins réfléchie. Rapidement, ton corps est alors plaqué contre la carrosserie de la voiture. La différence de température entre ce dernier brûlant et la tôle froide te coupe le souffle quelques secondes. La respiration te revient avec intensité, lorsqu'enfin tes lèvres reprennent possession de celles d'Andrea. Tu la serres contre toi, désirant sentir sa présence, son poids contre le tien. L'une de tes jambes, légèrement pliée vient d'ailleurs entourer celle d'Andrea, plaquant dans le mouvement, ton bassin contre le sien. Quelques secondes à peine, juste le temps de faire monter d'un cran la tension et de rejoindre la plage arrière du véhicule. « Je suis sûre que cette banquette sera plus confortable que le siège conducteur… » Nouveau sourire. Elle te rend folle et d'autant plus avec cette voix. Elle le fait exprès, tu le sais et cela fonctionne. D'ailleurs ta réponse prouve ta vulnérabilité de l'instant : " Honnêtement au point j'en suis c'est où tu veux, comme tu veux, je n'en ai strictement rien à faire ... " Sans vraiment le chercher où le calculer, le ton que tu empruntes traduit l'intensité de ton excitation, de ton envie d'elle. Et c'était là bien vrai. Pour autant qu'elle soit tienne cette nuit, tu aurais accepté de batifoler n'importe où.
Lentement tu viens déposer les fesses sur la banquettes arrière. Tes jambes n'ont pas de suite le temps de suivre, qu'Andrea en profite pour ôter ton jeans, dévoilant tes longues et fines jambes. Afin de presser la belle à te rejoindre tu attrapes le sien à hauteur de la ceinture et l'attire à toi en un geste assuré. A peine eut-elle le temps et le réflexe de refermer la portière, que vos corps se retrouvent coller l'un à l'autre pour ton plus grand bonheur. Tu l'embrasses avec avidité, mordilles sa lèvres inférieure et souffles doucement au contact de sa main que tu sens descendre lentement le long de ta silhouette. Tu dégages ses longs cheveux bruns de son visage, que tu rassembles d'un seul et même côté. Tu as besoin de la voir, de la regarder. Besoin de sentir vos iris se croiser. Ta respiration s'intensifie, sa main continue son avancée vers le sud alors que l'une des tiennes s'attèle à dégrafer le soutient gorge d'Andrea. L'autre, a repris naturellement le chemin de ces courbes onctueuses, à savoir son fessier. Par dessus le jeans cette fois, tu sais que ce vêtement ne ferrait pas long feu. Lorsqu'enfin les doigts d'Andrea viennent se poser délicatement et de manière terriblement tentatrice sur ton entre-jambe qui en demande de plus, ton corps se crispe sous un premier frisson de plaisir. Ton soupire n'a pas besoin de sous-titre. Tu quittes les lèvres de la belle, redresses quelque peu le visage pour venir l'enfouir à nouveau dans son cou que tu couvres de baiser et mordilles en douceur. Juste assez pour la faire frissonner. Tu laisses ta langue remonter lentement jusqu'au lobe de son oreille alors que tes mains se débarrassent définitivement de son soutient-gorge. Sa poitrine libérée s'offre à toi quelques instants. Le temps de laisser courir tes mains baladeuses et de venir caresser le cadeau offert. Juste un peu, avant qu'elle ne vienne s'appuyer à nouveau contre la tienne. De ta bouche s'échappe un murmure à peine, comme un aveux honteux, retenu depuis longtemps : Tu es magnifique ... Un simple compliment. Vous n'en aviez pas l'habitude. Pas ouvertement.
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| | | | (#)Lun 08 Fév 2016, 12:42 | |
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« Quoi ? » Je changement de sa bouille me fait sourire mais je n’ai pas besoin de répondre que déjà je l’ai attirée avec moi à l’extérieur de la voiture. Le petit air frais me fait frissonner et ce n’est pas plus mal que de prendre une bouffée d’oxygène avant ce qui nous attend. Nos corps pressés l’un contre l’autre est un pure délice, je pourrai même lui faire l’amour ici, debout contre la voiture que ça ne me gênerait pas. Une de ses jambes remonte le long de la mienne et naturellement ma main vient caresser celle-ci, la retenir contre moi. Mais je n’en peux plus d’attendre, j’ai bien trop envie d’elle pour laisser un temps de latence s’installer. « Honnêtement au point j'en suis c'est où tu veux, comme tu veux, je n'en ai strictement rien à faire … » Mon sourire s’élargit aux confessions de la jolie blonde, comblée de sentir à quel point son envie égale la mienne. Alors je ne perds pas plus de temps et l’allonge sur la banquette arrière, prenant à peine le temps de lui retirer son pantalon pour une question de pratique. Ses mains agrippent ma ceinture pour me rapprocher d’elle plus rapidement et je la laisse faire, trouvant ma place entre ses jambes. Je sens ses dents se refermer doucement sur ma lèvre inférieure et je la laisse faire, sentant en même temps un frisson parcourir ma colonne vertébrale. Ses gestes sont aussi doux qu’emprunts d’une envie dévorante. Ses mains dans mon dos trouvent le chemin de l’attache de mon soutien gorge qu’elle défait d’un geste précis et habitué, ce qui me fait sourire légèrement. Mais ce sourire ne s’agrandit qu’à l’instant où ma main trouve la chaleur de son entre-jambes. Mon doigt caresse le tissus, le frôle juste pour faire monter le désir. Le soupir qu’elle lâche en dit long sur l’effet provoqué. Ses lèvres viennent s’emparer de son cou et je la laisse faire, me délectant de cette bulle de chaleur qui m’envahit. Elle finit par me débarrasser de mon soutien gorge et ses mains qui frôlent ma poitrine, puis la caressent, me font fermer les yeux et arrêter tout mouvement quelques secondes, juste le temps d’apprécier ce qu’elle m’offre. Je me mords la lèvre inférieure, traduisant le plaisir qui m’anime, et un léger grognement s’extirpe de mes lèvres lorsque ses mains épousent à la perfection la courbure de mes seins. Ma main quitte l’endroit chaud qu’elle caressait quelques secondes plue tôt, et je reviens coller mon corps contre le sien, comme un besoin de sentir sa peau, encore et encore. Mes lèvres se délectent à nouveau de celles de la jolie blonde et entre deux baisers je l’entends murmurer trois petits mots « Tu es magnifique… » Mon coeur s’emballe en les entendant, parce que je n’ai pas l’habitude de la part d’Evey, et que ça me fait un bien fou. Je me sépare de ses lèvres et m’écarte un peu, juste pour pouvoir plonger mon regard dans le sien, avec cette intensité qui nous est propre. Je n’ai pas besoin d’ouvrir la bouche pour lui dire le reste. Il est un de ces moments qui me font me demander pourquoi cette fille me trouble autant.
Je reste là à la regarder pendant quelques longues secondes, nos respirations saccadées s’épousant à la perfection, et puis je n’arrive plus à me retenir et je fonds à nouveau contre ses lèvres. L’attente est plaisante, mais la délivrance l’est encore plus. Les mains d’Evey déboutonnent enfin mon jean et je l’aide à m’en débarrasser pour me retrouver simplement dans mon petit boxer en dentelles noir. Il n’y a pas beaucoup de place ni en hauteur ni en largeur et déjà l’intérieur de la voiture s’imprègne de nos souffles et de notre chaleur, déposant sur les fenêtres une fine couche de buée, nous plongeant dans une ambiance follement excitante. Je fais faufiler mes mains dans le dos d’Evey et elle m’aide en cambrant son dos. Elle sait depuis toujours que cette position me rend complètement dingue. Je n’ai jamais trop su pourquoi, sûrement la courbure parfaite de son corps, la proximité de nos intimités, la vision sublime de sa poitrine. Elle va me rendre dingue. Je fais voler son soutien gorge je-ne-sais-où et garde une main dans son dos courbé, mon autre main dessinant la ligne verticale du plaisir, partant d’entre ses seins jusqu’à son bas ventre. Et puis je l’attire à moi pour qu’elle décolle son dos du siège et que je puisse l’embrasser comme il se doit, ma main libre caressant sa poitrine avec une envie non dissimulée. « Avoue.. avoue que tu as été crée pour me rendre folle… » J’ai envie de l’embrasser partout, de me délecter ce chacune des parties de son corps, et plus les secondes passent et plus je brûle de désir pour elle.
Je finis par descendre mes mains, continuant mes caresses, mais surtout faisant glisser le reste de tissus qui l’habillait le long de ses jambes. Ce n’est vraiment pas pratique, l’étroitesse du lieu nous fait nous cogner un peu partout mais je n’y prête même pas attention. Au contraire, ça nous permet d’être d’autant plus proches. Aucune échappatoire. Elle ne sautera pas du lit pour s’enfuir à l’autre bout de la chambre comme la dernière fois, juste pour que je lui cours après. Je me débarrasse à mon tour du dernier bout de tissus qui pouvait faire entrave à la réunion de nos corps, et je laisse échapper un soupir à l’instant où nos corps se frôlent, se réclament. Je me contorsionne légèrement pour entremêler nos jambes de façon à ce que nos deux intimités soient exactement à la même hauteur. Un simple mouvement de bassin et je sens Evey tressaillir, alors qu’un premier gémissement franchit la barrière de mes lèvres. Les hostilités sont lancées.
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| | | | (#)Dim 14 Fév 2016, 15:20 | |
| Les mots se sont échappés seuls, comme émancipés de toute censure. Une simple phrase : sujet, verbe, complément. Un compliment inhabituel avoué en un souffle lascif. En toute autre circonstance, tu sais que tu aurais automatiquement regretté ces dires. Mais pas en cet instant. Andrea se sépare de tes lèvres, s'écarte doucement pour pouvoir venir plonger son regard empli d'une légère interrogation dans le tien. Tu le soutiens, emprunte d'une assurance qui verrouille tes propos. Tu ne te défiles pas. L'intensité de ces longues secondes que vous échangez vous est propre. Vos respirations, lentes et déjà saccadées semblent s'épouser à merveille en un rythme presque mélodieux. Tu l'observes et tu la veux. Tes mains foncent sur son jeans alors qu'Andrea à repris le chemin de ta bouche. Vos baisers s'intensifient au rythme de leurs saccades et de leurs interruptions lors de cette danse qui vous force à vous contorsionner un peu afin qu'enfin tu arrives à dévêtir Andrea de son bas. Ton regard se délecte comme il peut alors que tu laisses tes doigts suivre quelques dessins de la dentelle noire du boxer. Ils effleurent, caressent. Lentement, doucement. Juste assez pour titiller, faire languir. Ils dansent sur les fesses rebondies avant de descendre la vallée et frôler une intimité que tu sens t'inviter à plus. Tu souris.
Tu sens alors les dents d'Andrea se resserrer un peu dans un baiser mordant contre ton cou. Tu te mords la lèvre inférieur et ne peux t'empêcher de te cambrer. Elle sait sur quel "bouton appuyer" et cela mieux que bien des amantes étant passées par tes draps ... Tu n'as pas le temps de te laisser aller, qu'Andrea profite de la position pour venir glisser ses mains dans ton dos. Tu souris de plus belle. Tu gardes la position, tu sais qu'elle adore ça. Ta poitrine lui est ainsi offerte, ta silhouette effilée et tu prends le malin plaisir de venir appuyer un peu plus ton intimité contre la sienne. Ton soutient-gorge ne fait pas long feu, dommage collatéral d'une guerre acharnée au plaisir. Tu fermes les yeux et lâche un soupire de plaisir lorsque tu sens la main d'Andrea descendre du milieu de tes seins à ton bas ventre en un geste lent, appuyé et atrocement sensuel. Elle s'arrête là où tu aurais prié pour qu'elle continue mais tu sens ton corps être appelé à te redresser. Sans hésitation, tu t'exécutes avec avidité. Ton torse contre celui d'Andy. Ou presque. Une main dans ton dos, l'autre à trouver refuge auprès de ta poitrine qu'elle caresse avec envie. Tu l'embrasses comme jamais tu ne pensais l'avoir embrassée avant. Tu sens sa peau brulante contre la tienne et son souffle dans ton oreille : « Avoue.. avoue que tu as été crée pour me rendre folle… » Ton sourire en dit long. Il acquiesce à toute accusation dont la réciproque était bien évidemment sans équivoque. Tu viens alors simplement déposer tes lèvres contre les siennes. Presque chastement. Tu t'éloignes un peu à chaque envie d'Andrea de reprendre un certain contrôle. Tu joues avec vos bouches pour finalement venir sceller la tienne à la lèvre inférieur d'Andrea. Tu l'embrasses simplement avant de la mordiller. Le tout en rythme parfait avec l'une de tes mains que tu t'amuses à venir faire descendre et remonter le long du ventre d'Andrea. Lorsque, toi même incapable de tenir ce petit jeu plus longtemps, tu finis par l'embrasser avec ardeur, ta main vient se plaquer sans hésitation contre l'intimité d'Andrea dans un petit mouvement de rotation léger, par dessus le dernier bout de tissu la recouvrant.
Tu la sens vibrer sous ton toucher. Tu te délectes de son plaisir naissant alors que rapidement Andrea se charge également de ton dernier vêtement. Il glisse le long de tes jambes sans effort malgré le confinement des lieux. Rien n'est en soi véritablement pratique mais la fuite est également impossible. Vous évoluez en bulle privée. Comme hors du temps et dans l'impossibilité même d'échapper l'une à l'autre; ce qui ajoutait un clair vent d'excitation à l'aventure. Andrea ne tient pas, elle ôte également elle-même son petit boxer. Ton regard ne se prive d'ailleurs pas de la vue en action et l'aide afin qu'elle ne vacille pas. Rapidement, vos corps entièrement nus se retrouvent et semblent s'accorder en un parfaitement balais de synchronisation. Andrea initie le mouvement, vos jambes s'ajustent, s'emmêlent, se caressent et ce afin que vos deux bas-ventres se retrouvent l'un contre l'autre. Les premières sensations sont déjà là, au rendez-vous. Tu sens les premiers tremblement t'animer alors qu'un gémissement d'Andrea fait grimper la chaleur de l'habitacle embué. Tu laisses ton bassin venir danser contre celui d'Andrea. Doucement et puis rapidement un peu plus intensément. Tu attrapes son visages entre tes mains et tu l'embrasses comme s'il s'agissait là de ta seule option de survie. L'une de tes jambes se replie doucement, juste assez pour venir coincer celle d'Andrea et par là même son corps entier, contre le tien. Vos deux centres de plaisir n'ont plus de secret l'un pour l'autre. Ils se touchent, se caressent et se frottent l'un à l'autre dans une salsa intime endiablée. Les regards et les gémissements d'Andrea te donnent toujours envie de plus. Tu te nourris de son plaisir tout autant que du tien et ne peux retenir l'une de tes mains de se joindre à la fête plus au Sud. Tes doigts se faufilent entre vos deux corps et s'attardent sur le sien. Ils viennent jouer contre le bouton d'or, délicatement, alors que l'un d'entre eux, s'aventure en terrain plus profond ...
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| | | | (#)Dim 14 Fév 2016, 22:40 | |
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J’ai envie d’elle, je crois d’ailleurs n’avoir jamais autant ressenti cette puissance, cette pulsion qui me dévore. Mes mains sont guidées par le désir, elles caressent le corps de la jolie blonde qui semble être la femme la plus parfaite que je n’ai jamais eue entre mes mains. Elle a cette capacité, celle de me faire tout oublier, de ne penser à rien d’autre qu’à elle. Son corps se cambre sous mes doigts et je fonds complètement. Elle le sait, elle en joue, elle adore ça, et j’en redemande. La chaleur monte encore d’un cran, comme s’il était possible qu’il fasse encore plus chaud dans l’habitacle de cette voiture. Elle va me rendre folle, alors que je n’ai encore pu embrasser que ses lèvres. A l’instant où je lui demande d’avouer qu’elle est une créature du mal, créée dans le but de me pervertir, je vois son sourire qui en fait naître immédiatement un similaire sur mes lèvres. Elle m’embrasse finalement et je sens sa main qui descend le long de mon ventre, puis vient se plaquer sur le tissus de mon sous-vêtement, juste à l’endroit où les sensations sont décuplées. Je sursaute presque et lâche un soupir une fois que j’ai récupérer mon souffle qui s’était coupé un dixième de seconde. Rien que là, elle peut aisément sentir à quel point l’envie d’elle est importante.
Je ne perds pas plus de temps et finis de la déshabiller, parce que j’en ai beaucoup trop envie, et que ma patience a des limites quand il s’agit de grimper au septième ciel avec Evey. Le temps n’existe plus, je ne fais plus attention de l’endroit où on se trouve. Peu importe. Je la veux et elle me veut, c’est le plus important après tout. Une fois nos corps dénudés, ils ne tardent pas à se retrouver, comme deux aimants brûlants qui ne peuvent faire autrement. La chaleur de son corps me fait presque frissonner et le toucher de sa peau est toujours aussi jouissif. Mais ce n’est rien face à ce qui s’apprête à se passer. Sans plus tarder, nos corps s’emboîtent le plus parfaitement du monde, nos jambes se croisent, s’emmêlent, et déjà je peux sentir le plaisir s’immiscer entre nous lorsque l’endroit le plus sensible de notre anatomie entre en contact avec cette même partie chez notre partenaire. Dans un ballet sensuel, nos corps ondulent en totale union l’un contre l’autre, laissant flirter nos intimités l’une contre l’autre, faisant monter le désir, l’envie, et fait une place plus importante au plaisir qui nous saisit. Mon souffle devient plus court et lorsque je ne l’embrasse pas, nos souffles se mêlent dans une danse hautement sensuelle. Evey vient déjà faufiler sa main entre nous et à l’instant où ses doigts trouvent leur place à l’endroit même où le plaisir est le plus important, je laisse tomber ma tête dans son cou et grogne pour faire comprendre que la sensation est plus que plaisante. J’arrête soudainement mes mouvements de bassin pendant que la jolie blonde me donne ce qu’elle sait faire de mieux. Je la guide légèrement vers ce dont j’ai envie sur le moment, juste par quelques ondulations légères qu’elle comprend aisément. Je garde ma tête dans son cou et me laisse envahir par les sensations qu’elle m’apporte. Je voudrais pouvoir l’arrêter, lui donner autant qu’elle me donne en ce moment même, mais l’envie et la gourmandise ont pris le pas sur le reste, et autant que mon souffle devient plus court, que mes gémissements se rapprochent, je sens l’orgasme pointer le bout de son nez. Elle a cette facilité de savoir exactement comment me faire grimper aux rideaux dans un temps record. Mon corps se contracte finalement, ma respiration se bloque et je me crispe légèrement contre elle, laissant comprendre ce qui m’anime en cet instant précis. Lorsque ma respiration revient et que je semble me réanimer, je retrouve le chemin de ses lèvres pour venir les embrasser langoureusement. « Ne crois pas que tu vas t’en tirer comme ça ! » Cette fois, c’est à mon tour de venir passer une main entre nous pour la caresser de manière plus intime. Je ne perds pas de temps pour remarquer que l’effet qu’elle m’a fait à eu des répercussions sur elle. J’arque un sourcil, accompagnant mon regard coquin d’un large sourire. « Mais dites donc, lieutenant Lewis… j’ai bien l’impression que vous n’attendiez plus que moi… » Je ris légèrement et l’embrasse à nouveau, mes doigts agiles commençant leurs caresses plus précises, jouant pour le moment à tourner autour du bouton du plaisir. Et à chaque frôlement, je sens le corps d’Evey sursauter, alors qu’elle est brûlant d’un désir innommable. Mes lèvres descendent plus bas pour venir embrasser sa poitrine délicieuse et je descends plus bas encore, le long de son ventre, mais je me retrouve vite bloquée dans mon mouvement et mon envie à cause de la petitesse de l’endroit. Mais ce n’est pas ce genre de chose qui me freinera ! Si bien que je me retrouve dans l’autre sens, mes genoux de part et d’autre de sa tête, et je viens rapidement laisser traîner mes baisers sur son corps, juste à cet endroit qui n’attendait que moi. Et alors que ma langue prend le relais de mes doigts, ces derniers vont eux, s’occuper d’un endroit plus intime encore, plus profond. Dans cette position, je peux sentir son souffle chatouiller mon intimité, et ça a le don de me rendre folle, ce qui me fait accélérer les mouvements pour lui donner le plaisir qu’elle mérite.
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| | | | (#)Dim 21 Fév 2016, 14:45 | |
| Ta main, faufilée entre vous deux, a rejoint l'intimité d'Andrea. Elle est venue la titiller, la caresser lentement dans un premier temps. Faisant monter le plaisir et l'envie à chaque seconde. Tu as envie de la sentir tienne, tout à toi et vulnérable. Tu veux la sentir se tordre de plaisir et l'entendre gémir à ton oreille. Andrea n'en peut plus, tu le sens. Elle ondule et tu comprends ce qu'elle recherche, ses envies de l'instant. Tu y réponds alors sans plus tourner autour du pot. Cette fois la partie bat son plein. Tu t'attelles à la tâche et insistes en un dosage précis sur les zones que tu sais les plus sensibles. Tu sais ce qu'elle aime et comment. Tu as fini par apprendre. Tes doigts évoluent en terrain connu. Ils vont, viennent et remuent entre les jambes de la belle, comme un virtuose s'occupe de son piano. Avec soin, attention, passion et précision. Tu sens alors le corps d'Andrea se laisser aller à toi. Sa tête vient se caler dans le creux de ton épaule et tu fermes les yeux quelques secondes. Juste pour tout ressentir doublement. Ta main libre vient se loger à la base de sa nuque que tu caresses au travers de ses longs cheveux bruns. La tête tournée vers l'objet de ton désirs, tu humes d'ailleurs le doux parfum naturel dégagé par sa peau, sa chevelure ... Ta main descend doucement, la caresse, le haut des épaules, son dos, le long de la colonne et ce jusqu'aux fesses. Le souffle d'Andrea se saccade alors d'avantage. Petit à petit, de plus en plus. Ses gémissements se font plus intenses, plus rapprochés. Tu souris. Tu sais que tu n'as pas perdu la main. Pas avec elle, jamais. Alors tu ne faibli pas, tu ne voudrais surtout pas lui faire manquer le climax. Et comme un feu d'artifice possède son bouquet final, tu laisses toute la magie de ta dextérité s'envoler avec liberté au sein du corps d'Andrea que tu sens finalement se contracter de manière caractéristique. Tu la serres contre toi, embrasse son épaule, sa peau presque bouillante.
Son corps reprend de sa souplesse, son souffle se calme et son visage se redresse. Tu dégages ce dernier de quelques mèches de cheveux rebelles alors qu'elle vient s'emparer de tes lèvres dans un baiser mêlant tendresse et passion. Un échange langoureux traduisant l'intensité du moment passé. Elle murmure alors, presque victorieuse : « Ne crois pas que tu vas t’en tirer comme ça ! » Ton sourire s'élargit : Je le voudrais même, que je ne pourrais pas. Tu m'as ensorcelée ... Le ton de l'humour dégorge d'une vérité criante. Car l'effet qu'Andrea avait sur toi ne répondait à aucune logique. L'inverse semblait d'ailleurs identique. Cet alors au tour d'Andrea de laisser trainer sa main entre vos corps. Tu sens son toucher descendre lentement et ta peau crier sous ce dernier. Ton ventre se rentre légèrement sous l'effet provoqué. Ton souffle plus profond ajoute de la densité à l'air ambiant ayant maintenant complètement obstrué la vue de l'extérieur. Ses caresses t'animent. Tu sens toute l'intensité du plaisir et de l'envie te brûler la bas ventre. Un "détail" qui - bien évidemment - ne peut échapper à Andrea qui s'en amuse. Regard coquin et sourire au charme dévastateur, elle te taquine : « Mais dites donc, lieutenant Lewis… j’ai bien l’impression que vous n’attendiez plus que moi… » Elle lâche un petit rire. Tu l'accompagnes. Et avant que vos lèvres ne se joignent à nouveau, tu lâches suavement : " toi et personne d'autre ... " Sa langue vient caresser la tienne alors que tu peux sentir ses doigts venir remuer aux abords de ton intimité. Ils frôlent, contournent l'objet de tous les plaisirs. Chaque mouvement te fait réagir. Tes mains autour de la taille d'Andrea, s'accroche à elle comme à une buée de sauvetage. Les lèvres d'andrea se mettent alors à descendre lentement. Elles quittent ta bouche pour venir se perdre un instant le long de ta mâchoires et de ton cou. Bientôt ses baisers embrasent ta poitrine alors que tu te délectes de la sensation procurée. Andrea continue sa descente, dangereusement. Elle doit surement sentir la fébrilité de ton corps sous ses doigts, sous ses baisers. L'étroitesse de la banquette arrière oppose un frein temporaire à l'évolution de sa descente. Tu n'as pourtant pas le temps de ressentir un once de frustration qu'Andrea prend les devant. Ainsi, dans un geste souple et presque expert, la brune se retourne, t'offrant par la même occasion une vue imprenable sur son postérieur rebondit qui te faisant tant craquer. Tes mains, attirées comme des aimants, ne peuvent d'ailleurs s'empêcher de venir se déposer et caresser le cadeau qui s'offre à toi. Et alors que la langue d'Andrea vient remplacer ses doigts de fée, tu sens l'entièreté de ton corps être traversé par un courant électrique de plaisir intense. Tes mains s'agrippent d'ailleurs un peu plus dans la chaire des fesses d'Andrea. Elle sait prendre soin de ton intimité probablement comme personne d'autre. Le délice est tel que tu te mords la lèvres inférieure et ce presque à sang. Tu restes quelques secondes comme paralysée, à simplement profiter, incapable de plus. Tu finis par lâcher ta prise et laisser tes mains glisser plus souplement sur les parties du corps d'Andrea s'offrant à toi. Le bas de son dos, lorsque tu tends les bras, l'arrière de ses cuisses, lorsque tu les replies. Pour le reste, tu ne sais même plus très bien. Tu sais avoir de temps à autre ponctué ton propre plaisir montant par quelque baiser sur cette rose offerte si proche de toi. Andrea accélère et tu sens l'intensité maximum du désir pointer le bout de son nez. Elle le comprend au son de tes gémissements et au rythme de ta respiration. Tu n'as pas besoin de lui dire, elle sait. Elle sait comment terminer, comment t'offrir ce que tu aimes tant. Tu sens alors l'entièreté de ton être se cabrer sous la vague de plaisir. Tu lâches un râle explicite. Tes muscles se bandent quelques secondes de pure extase avant de lentement se laisser aller à nouveau et se détendre. Tu inspires alors et expires profondément et te redresses doucement en position assise, forçant Andrea à quelque peu ajuster sa place. Tu l'enlaces par derrière. Tes bras autour de sa taille, tu viens presser ta poitrine dans son dos et tes lèvres dans son cou. C'était ... incroyable Incroyable comme votre étrange dynamique, votre lien et votre incapacité à rester loin l'une de l'autre ...
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| | | | (#)Lun 22 Fév 2016, 18:31 | |
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A l’instant où ma main vient trouver l’entre jambes d’Evey, je peux sentir à quel point son envie la dévore, et je ne peux m’empêcher de faire une petite allusion, toujours avec cet esprit joueur et charmeur. « toi et personne d'autre … » Sa voix suave, son regard de de braise, mon dieu, je ne peux plus attendre, je veux l’entendre gémir, la sentir frissonner sous mes doigts et se tendre sous le nirvana. Je l’embrasse à nouveau, ne pouvant décemment attendre plus longtemps, alors que ma main joue déjà tout contre elle, laissant planer le désir encore quelques secondes. Chaque mouvement, pourtant inné, semble avoir été étudié pour la faire flancher. Je connais son corps sur le bout des doigts, je sais ce qui la fait réagir, et je ne me fais pas prier pour abattre cette fois toutes les cartes. Mes baisers glissent sur sa peau et très vite je retourne la situation de manière à être au plus près des zones que je veux embrasser. Et à l’instant où ma langue entre en contact avec la zone la plus érogène de son intimité, je sens son corps se cambrer sous le mien, se contracter sous le plaisir. Je peux même sentir ses frissons se propager le long de sa peau déjà bien humide par la chaleur et l’étroitesse du lieu. Mes doigts entrent en elle d’une facilité déconcertante, et ce pour apporter encore plus de piquant à cet instant. Son corps réagi au moindre de mes gestes et il ne lui faudra pas longtemps pour arriver à toucher le 7ème ciel du bout des doigts. Les réactions significatives ne se font pas attendre, son corps se contracte et son dernier gémissement, plus long, vient ravir mes tympans. J’ai à peine le temps de me redresser que déjà Evey m’attrape de manière à me faire asseoir devant elle, contre elle, entre ses jambes. Encore essoufflée, je laisse tomber ma tête sur son épaule et frissonne au baiser qu’elle dépose dans mon cou. Mes mains viennent trouver ses cuisses que je caresse tendrement. « C'était ... incroyable » Je souris, les yeux toujours clos, et laisse passer une seconde ou deux avant de me retourner légèrement, venant poser ma main sur sa joue, et mon regard dans le sien. « C’est toi qui est incroyable. » Je souris de plus belle et l’embrasse tendrement. L’attirance a encore frapper, il nous est définitivement impossible de nous résister l’une à l’autre. Je reviens poser ma tête sur son épaule et laisse échapper un soupir de bien-être, avant de me rendre compte de l’état de la voiture, ce qui me fait échapper un léger rire. « Voilà, il fallait bien que j’inaugure cette voiture de la meilleure des façons ! » Je tourne la tête pour croiser son regard, coquin. « Tu veux conduire pour le retour, pilote ? » Son sourire en dit long sur ses intentions, je sens bien qu’elle a besoin aussi que je lui laisse la place au contrôle de temps en temps. Nous sommes faites dans le même moule il faut croire. Après quelques minutes les portières ouvertes, le temps de nous rhabiller, et nous reprenons la route en direction du bar où nous avons laissé la voiture d’Evey. Je ne sais pas réellement pourquoi, mais je n’ai pas envie de la quitter ce soir. Pourtant, c’est comme ça que sont les choses. Une fois arrivées, le moteur tournant encore, nous quittons la voiture et nous retrouvons devant le capot encore ronflant. « Fais-moi penser à t’inviter plus souvent conduire ma voiture… » Je souris, complice, charmeuse, et je m’approche d’elle pour venir déposer un baiser au coin de ses lèvres. « Bonne nuit Evey. » Je la laisse s’éloigner, retrouver sa voiture alors que je reprends place au volant de la mienne. Un dernier regard et le moteur gronde, me ramenant juste chez moi, pour passer la nuit seule.
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| | | | | | | | how to become a pilot (Andevey) |
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