Beaucoup de choses se sont accéléré dans la vie de Cora depuis qu’elle avait perdu son appartement. Si elle n’était pas à la rue, il est tout de même gênant à la longue de ne pas avoir de chez soi. A l’hôtel, tout l’monde avait été sympathique. Il faut avouer que le directeur n’avait pas vraiment eu de scrupules à l’accepter étant donné du coup d’pub que ça lui apportait. Il avait même été d’accord pour qu’elle garde ses deux chats si elle acceptait de promouvoir son passage à l’hôtel sur les réseaux sociaux. Oui, il est triste parfois de se rendre compte que la moindre faveur peut être monnayée. Et puis, à la longue, le charmant directeur commençait à lui faire comprendre que les animaux ne pouvaient pas rester, comme si elles étaient une si grande source d’ennuis. Toutefois, étant donné que Cora ne veut pas paraître capricieuse. Elle s’est décidée à partir ailleurs. L’offre de Lawrence de prendre une chambre avait quelques côtés séduisant. Déjà, elle n’allait plus être seule en rentrant et elle aurait quelqu’un à qui parler. Ensuite, elle était sûre qu’il n’allait pas refuser ses deux boulets de poil. Et enfin, elle n’aurait pas à s’embêter à se trouver une maison. Gérer des visites, allez chez le notaire tout ça. Elle n’en a jamais eu le temps ou même l’envie. Fut un temps, oui. Mais tout ça, c’était parti avec Priam. Elle arrive l’après-midi à l’adresse que son ex-voisin et futur coloc lui avait envoyé. Quelque part, c’est un peu excitant d’avoir une nouvelle maison. C’est le sentiment de pouvoir tout recommencer à zéro. Le jeune homme l’attend près de la porte, elle sourit en l’approchant et essaye de ne pas paraître gênée au vu de leur rencontre. C’est drôle d’ailleurs, dix jours plus tôt. Il était un total inconnu et là, elle va vivre avec. Platoniquement, bien sûr. Mais pour une jeune femme aussi anxieuse, c’est déjà un beau pas.
Finalement cet incendie avait été une bénédiction. Parce que Lawrence était obligé d'agir. Il pouvait attendre que le bâtiment soit reconstruit et y reprendre sa place mais ce ne serait plus pareil. Et en plus l'attente risquait d'être longue. Il avait perçu une indemnité grâce à l'assurance incendie et des dommages et intérêts provenant des propriétaires pour la mauvaise isolation de l'immeuble, ce qui avait aidé le feu à se propager malgré l'intervention rapide des pompiers. Arrivé à Fortitude Valley, petit quartier qu'il convoitait depuis un certain moment, il avait visité sept maisons et celle-ci était la première qui trouvait grâce à ses yeux. Il n'avait pas hésité à envoyer un message avec la photo du logement à Cora et à la convier à venir visiter avec lui. Il était certain que c'était la bonne. Un petit jardin coquet entouré d'arbres qui faisaient barrière avec les propriétés voisines. Cela donnait une certaine intimité à l'endroit. Et la maison doté d'un étage permettait aussi à Lawrence s'il avait un ou une locataire d'avoir de l'intimité au sein de sa propre maison. Pas trop grande, pas trop petite, juste ce dont il avait besoin! Il avait eu les clés le matin pour pouvoir la visiter à sa convenance. Les propriétaires semblaient le préférer lui à l'autre gars intéressé et avaient insisté pour qu'il prenne son temps avant de se décider. C'est pourquoi Lawrence avait pris congé au restaurant pour venir "essayer" la maison. Il était arrivé le matin et s'était installé dans le jardin, prenant un malin plaisir à écouter les oiseaux chanter, à regarder les papillons et autres petits insectes qui peuplaient ce qu'il espérait devenir son jardin. Vers midi, il entendit quelqu'un arriver sur le porche d'entrée et se dit que ce devait être Cora. Alors qu'elle semblait analyser la devanture de la petite maison, il la surprit en l'interpelant depuis la petite ouverture sur le côté qui faisait passage vers le jardin. "Hé là, on ne marche pas ainsi sur ma propriété!" Il sourit et ouvrit la petite porte pour venir la saluer. "C'est pas orthodoxe comme méthode mais viens, je vais te la montrer en te faisant rentrer par derrière." dit-il après l'avoir poliment embrassée sur la joue.
Elle se retrouve devant une maison aux allures très résidentielle. C’est très drôle pour elle et très différent de son ancien appartement qui était tout petit et cosy. Non pas que de changer la dérange, mais cela constitue un sacré changement. C’est tout ce à quoi elle pense en marchant vers l’entrée. D’ailleurs, la pensée qu’il n’y aura plus de concierge lui fait tout drôle. Avec qui parlera-t-elle quand elle viendra chercher son courrier ? D’ailleurs, le courrier parlons-en. Est-ce que Lawrence va être d’accord pour que la boite aux lettres soit bondée tous les jours de la semaine. Elle pense à toute ces choses en marchant vers le porche d’entrée, comme est ce que Lawrence va supporter qu’elle manque de mettre le feu à la cuisine dès qu’elle cuit un toast ? Est-ce qu’il va vouloir installer un système de sécurité ? Est-ce qu’elle va pouvoir inviter ses ami(e)s ? Et surtout, abaisse-t-il le siège des toilettes ? Tout un tas de question dont elle n’aurait pas la réponse de suite mais au fil des jours. Elle préfère se rassurer en s’disant qu’au pire, elle pourrait retourner à l’hôtel. C’est juste la peur de s’embarquer dans une cohabitation avec un presque inconnu qui parle. "Hé là, on ne marche pas ainsi sur ma propriété!" Elle s’interrompt, surprise avant de chercher des yeux d’où la voix provient. "C'est pas orthodoxe comme méthode mais viens, je vais te la montrer en te faisant rentrer par derrière." Elle sourit, après l’avoir salué en embrassant sa joue en retour. Finalement, elle sentait que ça pourrait bien se passer. Elle choisit de plaisanter avec lui. « En effet, les voisins vont nous prendre pour des voleurs. Quel bon premier contact ! » lâche t-elle en ironisant. Bien que, visiter la maison à l’envers lui semble amusant. « Alors c’est celle là. » commente t-elle en observant la façade, qui est plutôt jolie. « Tu es là depuis longtemps ? Je suis sûre que tu as déjà tout préparé dans ta tête. »
C'était peut-être un peu précipité d'emménager ainsi avec Cora. Mais rien n'était décidé encore. Cependant cela ne ressemblait pas au Blake de faire ainsi des plans sur la comète sans même avoir pris le temps de peser le pour et le contre. Il avait fait ses devoirs mais n'avait rien décidé encore. Comment pouvait-il savoir si elle convenait après tout? Mais l'heure n'était pas à cela, l'heure était bien ailleurs. Il allait lui montrer le petit bijou qu'il avait dégoté. « En effet, les voisins vont nous prendre pour des voleurs. Quel bon premier contact ! » Il sourit en réalisant qu'elle avait raison. "Tu imagines leur tête lorsqu'ils réaliseront que les voleurs se sont installés?!" Il rit légèrement avant de refermer la barrière derrière eux. « Alors c’est celle là. » Il acquiesca tout en lui indiquant poliment d'avancer. « Tu es là depuis longtemps ? Je suis sûre que tu as déjà tout préparé dans ta tête. » Elle voyait clair en lui. Il ne savait si c'était une bonne chose ou une mauvaise qu'elle le devine de la sorte. Il aimait avoir son jardin secret. "Je suis si prévisible que cela ou tu as été lire ma bibliographie dans une bibliothèque de la NASA?" Il fit coulisser la porte de la petite véranda et pénétra dans la maison en commençant par la cuisine. "Bon, celle-ci je compte l'équiper moi-même mais tu vois déjà qu'elle est plutôt pas mal déjà comme ça." Il voulait quelque chose d'aussi joli mais avec des meubles neufs. Il aimait cuisiner et ne pouvait s'imaginer cloîtrer dans de vieux trucs.
"Tu imagines leur tête lorsqu'ils réaliseront que les voleurs se sont installés?!" Oh oui, elle imagine. Elle espère surtout que les voisins ici ne sont pas trop du genre à s’prêter aux ragots. Voilà qui poserait un gros problème à la star si elle devait se retrouver en couverture des journaux pour être aller chercher son courrier en pyjama. Quoique, les gens ne sont pas assez fou nan ? « Ils vont sûrement ragoter. Mais bon, je m’en fiche du moment qu’ils nous apportent de la gelée et des gâteaux en guise de bienvenue. » C’est qu’elle a presque le sentiment d’être à Wysteria Lane. Et aussi, on sent l’appel de l’estomac. Elle a cru comprendre que c’était quelque chose qui se faisait dans les endroits comme celui-ci. Elle le suit, en observant tout de fond en comble. Elle est au final, vraiment très curieuse de tout découvrir. Elle n’avait pas habité qu’un appartement bien à elle de toute sa vie et il avait pris feu deux semaines plus tôt. "Je suis si prévisible que cela ou tu as été lire ma bibliographie dans une bibliothèque de la NASA?" « Je suis allée sur ta page wikipédia. » dit-elle sur le ton de la plaisanterie. Au fond, elle espère qu’il n’en a pas parce qu’elle aurait l’air bien cinglée à ses yeux après ça. Quoique, on se doute bien qu’elle ironise. Elle arrive juste à bien le cerner. "Bon, celle-ci je compte l'équiper moi-même mais tu vois déjà qu'elle est plutôt pas mal déjà comme ça." Oui bon là, la cuisine n’est pas vraiment la pièce de prédilection de Cora. La raison principalement est que son ustensile préféré est le téléphone avec lequel elle commande à manger. Elle entre et pose ses doigts sur les éléments en en faisant le tour. « Oui, elle est grande. Il faudra penser à y ajouter un extincteur. » dit-elle avant de comprendre que ce n’était pas vraiment. Elle annonce par la suite en souriant, un peu gênée de l’admettre. « J’ai tendance à brûler tout ce que je touche. Ce serait dommage qu’un nouvel incendie nous mette à la porte ! » Elle essaie d’en rire. Pas sûr que Lawrence partage son humour.
« Ils vont sûrement ragoter. Mais bon, je m’en fiche du moment qu’ils nous apportent de la gelée et des gâteaux en guise de bienvenue. » Lawrence la regarde pour voir si elle est sérieuse avant de lui répondre gentiment "J'ai le sentiment que tu as regardé trop de feuilletons télévisés." Bien qu'il soit conscient que les gens à Brisbane sont plus avenants qu'à New-York, il ne les a jamais pour autant trouvé très chaleureux non plus. Les voisins qui viennent vous accueillir c'est un mythe que l'on ne voit que dans les séries, du moins c'est ce qu'il pense. « Je suis allée sur ta page wikipédia. » Lawrence déglutit lentement en évitant de se retourner brusquement pour voir si elle est sérieuse. Il se doute qu'elle blague mais il a effectivement une page Wikipédia à son nom. Il n'était que mentionné sur celle de son père autrefois mais depuis le scandale dont il a été le centre, une page a été créée pour lui. Il se félicite toujours de la lire et de voir la petite ligne très sympathique ajoutant "bien qu'aucune preuve matérielle contre l'héritier n'ait jamais été trouvée." Il ne sait pas qui a écrit tout cela mais qu'il y ait des gens qui soient capables de douter même un tout petit peu de son implication lui fait chaud au coeur. Il s'est toujours demandé si ce n'était pas Rosalie qui avait modifié l'article d'ailleurs. « Oui, elle est grande. Il faudra penser à y ajouter un extincteur. » Lawrence recherche dans la pièce pour voir s'il n'y en a pas déjà un. Tandis qu'il cherche, Cora précise le fond de sa pensée. « J’ai tendance à brûler tout ce que je touche. Ce serait dommage qu’un nouvel incendie nous mette à la porte ! » Lawrence tombe sur l'extincteur caché dans le hall et le décroche du mur pour le diriger vers sa future colocataire "Eh bien heureusement que je sais cuisiner pour deux dans ce cas" dit-il en faisant mine de la menacer de l'objet rouge. Sans qu'il ne sache ce qui se passe le bidule se met en marche et une mousse blanche se déverse. Avant même qu'il n'ait le temps de réagir, Cora se retrouve aspergée des pieds à la tête. Décontenancé, Lawrence est au bord de la crise de rire. "Merde, désolé, je..." Il pose l'extincteur au sol avant de se pincer les lèvres pour freiner son sourire. "Bon, et si je te montrais la salle de bains?"
« J'ai le sentiment que tu as regardé trop de feuilletons télévisés. ». ça se voit tant que ça ? Il faut bien occuper ses moments entre les prises. Cora est le genre à regarder la première série de nana qui va passer à la télé alors évidemment, elle a déjà une idée préconçue de ce qu’est la vie en banlieue. De toute façon, elle s’imagine bien que les voisins iront fouiner par ici dès qu’ils la verront. C’était l’avantage de la vie en appartement, personne ne se croise jamais. « Quoi ? tu veux dire qu’on aura pas droit à de la jelly de toutes les couleurs ? Nos voisins me déçoivent déjà. » lâche t-elle, du tac au tac. La cuisine semble spacieuse. Complètement différente des frigos et micro-onde qui servaient à Cora. De toute façon, elle n’a jamais été le genre à s’aventurer dans ce genre de pièce, si bien que Lawrence peut en faire ce qu’il veut. Et puis, elle n’est pas si souvent que ça chez elle. Elle lui avoue sans mal qu’elle n’est pas douée pour ça. Elle le regarde qui farfouille dans les placards. Cora ne comprend pas trop ce qu’il fait, jusqu’à ce qu’il sorte l’exctincteur du placard. Et bien, c’est super. Ils sont équipés de principal. Cora ne sait pas quoi ajouter lorsqu’il le lui montre alors elle se contente de sourire en levant le pouce. « Eh bien heureusement que je sais cuisiner pour deux dans ce cas » Il la menace avec le truc. Elle ne joue pas le jeu, elle se contente de lui rétorquer « Justement, tu ferais mieux dans la cuisine plutôt que de vouloir jouer au pompiers. » Mais c’est trop tard. La neige sort, elle a à peine le temps de mettre les mains devant elle pour éviter le jet, elle crie parce que cette merde, c’est froid et qu’elle en a quand même partout sur elle. « Merde, désolé, je... » Elle tente d’enlever ce qu’elle peut, ses vêtements lui collent à la peau. « Bon, et si je te montrais la salle de bains? » Il se marre. Curieusement, elle non. « Dis-moi d’abord si ce truc est nocif pour la peau ? » Oui, parce que entre autre, on sait pas de quoi c’est fait ce truc et elle apprécierait de ne pas avoir de problème. « C’est pas drôle » ajoute t-elle en le regardant qui se retient de sourire. Visiblement, s’il y’avait matière à réaction cutanée, ce serait déjà fait. Ce qui fait relativiser Cora assez vite et elle finit par se détendre. « Tu t’doutes bien qu’un jour je me vengerais. » lui demande t-elle, à moitié sérieux, à moitié pas sérieuse du tout. « J’espère que t’as une idée de génie pour mes vêtements. » Oui, parce que là, elle a pas de change.
« Quoi ? tu veux dire qu’on aura pas droit à de la jelly de toutes les couleurs ? Nos voisins me déçoivent déjà. » Lawrence lève les yeux au ciel devant sa future colocataire. Elle surjoue le drama et cela le fait sourire. Il a connu une femme autrefois qui était abonnée au drame. Elle aimait tant cela que c'était devenu son mode principal de vie. Mais cette femme-là devait rester dans le passé parce que celle-là ne faisait pas juste des blagues, elle vivait réellement dans un monde où son air était pollué de fourberie et de rebondissements tragiques. Tout comme lui avant . « Justement, tu ferais mieux dans la cuisine plutôt que de vouloir jouer au pompiers. » Mais c'est trop tard, le mal est fait. Visiblement cela n'amuse pas tant Cora que Lawrence. En même temps c'est elle qui est inondée de la tête aux pieds et non lui. Il essaie de freiner son sourire enfantin mais il parvient très mal. « Dis-moi d’abord si ce truc est nocif pour la peau ? » Il écarquille les yeux. Il n'avait pas pensé à cela. "Euh... ça n'a pas l'air de te faire quoique ce soit pour le moment." Il la regarde et se retient à nouveau de rire en découvrant à nouveau ce corps trempé. « C’est pas drôle » "Mais j'ai rien dit!" Inutile de parler, cela doit se voir sur son visage. Il essaie d'afficher un regard sobre et sérieux, il surjoue l'affaire en mettant ce masque d'homme triste et elle lui répond par une mini-menace. « Tu t’doutes bien qu’un jour je me vengerais. » La vengeance est un thème qu'il n'aime pas aborder. Parce que toute sa vie tourne autour pour le moment et il ne sait quoi faire à ce sujet. Ecouter son envie démoniaque de se faire justice ou écouter sa conscience? "C'est pas très correct de te venger alors que j'ai rien fait de manière intentionnelle." Il sort les violons cette fois. Il prend la direction de l'étage pour ouvrir la salle de bains. « J’espère que t’as une idée de génie pour mes vêtements. » Il lui tend une serviette tout en réfléchissant à ce qu'il va pouvoir inventer pour contenter Miss Coverdale. "Evidemment." Il n'en sait foutre rien mais il se donne du temps en sortant de la pièce et entre dans une des chambres à coucher. Avançant vers une garde-robe, il l'ouvre mais celle-ci est vide. "Merde" soupire-t-il avant de retourner voir Cora. "T'as qu'à laisser tes vêtements sécher sur la baignoire et on viendra les reprendre dans une heure?" Il dit cela en sachant très bien qu'elle ne se dévêtira pas de la sorte. Puis il scrute le plafond en réalisant que les propriétaires ont stocké beaucoup de leurs affaires dans le grenier en attendant que la maison soit achetée. "Ou alors on va se faire une petite brocante avec les rats là-haut!"
Elle ne plaisante pas. Si elle n’avait pas aussi peur que la neige carbonique ait un mauvais effet sur sa peau, elle serait furax. C’est bien le genre de jeu auquel Cora n’a jamais joué, pas même étant enfant alors difficile d’imaginer qu’il y’ait quelque chose de drôle dans ce que Lawrence vient de faire. Pourtant, lui, il s’esclaffe. Elle ne voit rien de drôle là-dedans. Il lui rappelerait presque ces gamins qui poussent les autres dans les piscines pour rigoler sans même savoir si celui qui est à l’eau sait nager. Mais elle ne dit rien, elle se contente d’être agacée. Parce que y’a cette petite voix dans sa tête qui lui répète de ne pas paniquer. C’est juste une blague de mauvais goût. "Euh... ça n'a pas l'air de te faire quoique ce soit pour le moment." Pour le moment. Oui. Mais sur le long terme ? Elle fait commencer si demain elle se retrouve couverte de rougeurs. Faudra expliquer ça au réalisateur qui ne pourra probablement pas tourner. Elle ne peut s’empêcher d’aboyer pour qu’il arrête de se marrer. "Mais j'ai rien dit!" Pas encore. "C'est pas très correct de te venger alors que j'ai rien fait de manière intentionnelle." Elle retire des mains ce qu’elle peut avant de le fusiller du retard. « Rien ne me prouve le contraire. Il ne fallait pas t’amuser avec un extincteur. » répond t-elle, un peu sous un air de donneuse de leçon. Après tout, qui sait ce qui aurait pu arriver, si ce truc était effectivement dangereux. C’est pas tant d’avoir été arrosée, c’est surtout d’avoir une très grosse trouille qui la met dans cet état. Mais maintenant que monsieur se croit si malin, elle espère bien le voir trouver une solution pour réparer sa bêtise. Elle n’aura pas le temps de repasser à l’hôtel avec sans prochain rendez-vous, et ça, elle pourra pas le manquer. Elle le suit jusqu’à la salle de bain où elle saisit la serviette qu’il lui tend. Elle profite de son absence pour retirer ses fripes qui lui colle à la peau et pour s’y enrouler, ne gardant sur elle que le minimum . "T'as qu'à laisser tes vêtements sécher sur la baignoire et on viendra les reprendre dans une heure?" « euuuh non. Je garde le reste. » dit-elle en battant des yeux alors qu’elle est quand même encore un peu en colère. "Ou alors on va se faire une petite brocante avec les rats là-haut!" « Des rats ? » Elle espère que c’est encore une nouvelle blague de celui qui va lui servir de colocataire. « Tu plaisantes j’espère. » Elle observe le plafond à son tour. Sans trop comprendre ce qu’il a en tête.
« Rien ne me prouve le contraire. Il ne fallait pas t’amuser avec un extincteur. » Cora n'était visiblement pas de bonne humeur. Mais Lawrence l'avait un peu cherchée aussi. Désarçonné par la capacité de la jeune fille à continuer à bouder malgré le fait qu'il s'agissait clairement d'un accident, il décida d'arrêter de la taquiner pour un bref instant au moins. Mais cela ne dure pas longtemps car après être revenu bredouille de sa recherche de vêtements de rechange il suggéra qu'ils aillent au grenier voir s'ils n'y trouveraient rien. « Des rats ? Tu plaisantes j'espère.» Lawrence éclate d'un rire sans fin devant la jeune femme presque nue, outrée et fâchée de le voir rire du tout. "Mais non, pas des rats rats, je disais cela juste pour parler du grenier. Enfin j'espère qu'il n'y en a pas mais j'ai pas été voir. Je proposais qu'on aille te chercher de quoi te changer là-haut" dit-il en montrant le plafond du doigt. Le téléphone de Lawrence sonna et il regarda l'appareil avec mauvaise humeur. C'était le restaurant. Que lui voulait-on au juste? Il s'excusa auprès de Cora pour prendre l'appel et revint quelques secondes plus tard "Et si je t'emmenais au resto pour te servir un bon plat et te mettre au sec?" Il devait partir et ainsi au moins il ne la laissait pas en plan. "Ou alors je te laisse la clé et tu visites le reste toute seule?" Il lui souriait gentiment en attendant sa réponse.
Si elle n’est pas rouge à cause d’un effet secondaire de la neige carbonique sur sa peau, elle l’est au moins de colère. Il ne s’en rend pas compte mais, son apparence, c’est sa façon de gagner sa vie à elle. Elle se mord l’intérieur de la joue pour ne pas s’agacer, parce que ce serait bête qu’elle s’énerve pour une blague stupide. Mais Lawrence perd quelques points. Maintenant, elle est presque nue et trempée et sans vêtement de rechange. Elle ne rigole pas de la situation, cette blague aurait pu attendre un moment moins contraignant. C’est alors qu’il lui propose d’aller voir dans ce que les anciens propriétaires ont laissé entreproser là. Qui sait ce qu’il ira inventer là haut encore. "Mais non, pas des rats rats, je disais cela juste pour parler du grenier. Enfin j'espère qu'il n'y en a pas mais j'ai pas été voir. Je proposais qu'on aille te chercher de quoi te changer là-haut" « Oui, parce que c’est sûr que tout l’monde laisse des vêtements en bon état et pas du tout affreux dans les greniers. » lâche d’un ton sarcastique quand elle est coupée par le téléphone de Lawrence qui sonne. "Et si je t'emmenais au resto pour te servir un bon plat et te mettre au sec?" propose t-il, pour se racheter. « Dans cette tenue ? » Elle ne quitte pas son ton un brin négatif. "Ou alors je te laisse la clé et tu visites le reste toute seule?" « Je pense que je vais visiter le reste toute seule et faire en sorte de sécher mes vêtements avant mon prochaine rendez-vous. » dit-elle en empochant les clés. « De toute façon, j’aurais d’autres occasions de visiter le restaurant. » dit-elle un peu réaliste, ce qui laisse présager que l’incident ne la dissuade pas pour autant d’habiter ici. Elle finit par attendre le départ de Lawrence avant de se mettre à rattraper les dégâts en allumant le sèche serviette et enfin, elle commence sa visite de l’endroit, calmemet, en prenant soin aux sons qui arrivent, des fois que quelqu’un ait la bonne idée d’entrée alors qu’elle se balade en serviette. L’heure passe, les choses rentrée dans l’ordre, elle quitte les lieux en textant Lawrence que les lcés sont chez le voisin.
Spoiler:
finalement, j'ai clos quand même. j'ai tellement de sujet en cours avec les battles que je ferme tout. tu pourras archiver après avoir lu ?