tant que tu ne touches pas aux aiguilles, ça devrait aller + kenny
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
« tant que tu ne touches pas aux aiguilles, ça devrait aller »
kenny & sid
Une sonnerie stridente retentit dans la chambre. Arraché à un agréable rêve, Sid ouvre un œil vitreux. Il lui faut quelques secondes pour arriver à déchiffrer l’heure affichée sur l’écran du réveil qui s’époumone encore. Un court instant, il est tenté de lui asséner un violent coup de poing pour le faire taire, mais il se ravise. Un bras jaillit des couvertures et, une chiquenaude plus tard, l’immonde sonnerie est interrompue. Sid n’a qu’une envie : se retourner et se rendormir, roulé en boule sous sa couette. Cependant, comme ce n’est pas encore le weekend… (si tu n'étais pas sorti aussi tard un soir de semaine aussi) … et que, de surcroît, c’est une journée particulièrement occupée au salon, il sait qu’il n’a guère le choix. Vingt minutes plus tard, il se tient devant la cafetière, qu’il fixe dans l’espoir que le café soit un jour prêt. Il a pris une douche et se sent un peu plus humain, mais même l’eau extra chaude n’a pas réussi à effacer toutes les marques que son oreiller lui a étampées dans la figure. Le bruit de ses rôties qui bondissent hors du grille-pain le fait sursauter. Couteau en main, il étale une couche de tartinade choco-noisettes sur le pain qu’il avale sans trop de façon. Une fois son repas terminé, il dépose son assiette dans l’évier – il sera toujours temps de faire la vaisselle plus tard – et jette un coup d’œil vers la cafetière, qui a finalement terminé de préparer le café. Il s’en sert une tasse. La première gorgée lui fait presque l’effet d’une drogue et il laisse échapper un soupir de bonheur. Il a toujours aimé la saveur forte et amère du café qu’il boit d’ailleurs toujours noir. Finalement prêt à affronter la journée… (ça ne t’as pris que quarante-cinq minutes aujourd’hui, tu t’améliores en vieillissant) ...il finit de se préparer. En sortant, il attrape ses clés, qu’il laisse toujours sur la petite table de l’entrée, et descend au garage de l’immeuble. Il ne lui faut pas longtemps pour se retrouver au volant de sa voiture, une petite quatre portes, qui n’a rien d’extraordinaire mais qui est au moins fiable. Les fenêtres ouvertes et la radio à fond, il s’engage dans l’avenue en direction de Fortitude Valley.
Sid a dû stationner sa voiture à quelques rues du salon, ce qui n’a rien de surprenant, mais il s’en fiche. Il fait beau et chaud, et de toute façon, un peu de soleil ne fera pas de mal à son teint de fantôme. Les mains dans les poches de son jean, il sifflote en parcourant la distance tout de même assez courte qui le sépare de Wild Ink. Il arrivera probablement quelques minutes plus tard qu’à l’habitude, mais ce n’est pas trop grave parce que son premier rendez-vous de la journée est seulement à dix heures. Et rares sont les gens qui se précipitent sur leur téléphone dès 8h30. Alors qu’il se trouve encore à une trentaine de mètres du salon, il constate avec surprise qu’une personne attend déjà devant les portes. Et puis il comprend. (kenny ! merde.) Il traverse au pas de course les quelques mètres qui le séparent encore du salon en se traitant mentalement d’idiot. Comment a-t-il pu oublier ? Ça doit faire une bonne dizaine de minutes que son ami patiente (pour ne pas dire poireaute) à côté de la devanture. Lorsqu’il rejoint finalement l’autre, il est un peu hors d’haleine. « Bordel, j’suis désolé. » Il s’arrête, reprend son souffle. « Je ne m’étais pas rendu compte que c’est aujourd’hui que tu commences. » De la poche arrière de son jean, Sid sort son trousseau de clé et déverrouille la serrure en deux coups de poignet. Il tire sur la grosse poignée de bronze pour ouvrir la porte, indique à Kenny de passer le premier et lui emboîte le pas. Une fois entré, il allume l’interrupteur et le grésillement des néons emplit presque immédiatement la pièce. Il se tourne vers Kenny qui observe le décor, un drôle d’air sur le visage. « Alors, qu’en penses-tu ? »
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Dernière édition par Sid Bauer le Jeu 10 Mar 2016 - 1:37, édité 1 fois
tant que tu ne touches pas aux aiguilles, ça devrait aller.
Premier jour de taffe. Quand j’ouvre les yeux, sous les cris aigus de Ellie qui me réveille à sa manière, je me rends compte qu’il fait encore noir à travers mes rideaux. J’ai les yeux qui collent, mais si je ne me lève pas dans moins de deux minutes, Ellie serait capable de ramener un seau d’eau froide et me le jeter en pleine figure. Je sors alors mes jambes de mon lit, pour retrouver en position assis, frottant avec la paume de ma main mes yeux. Je finis par me lever et marcher tel un zombie jusqu’à la douche, où je fais couler un torrent d’eau chaude sur tout mon corps, ce qui m’aide tout doucement à me réveiller. Pendant ce moment sous la douche, je m’inquiète un peu de ce qui m’attend ; j’ai rendez-vous au salon de tatouage de Sid ce matin. Pas pour me faire tatouer, jamais ça n’arrivera ça, je risquerais de m’évanouir juste en voyant l’aiguille. Non, il m’a proposé un petit boulot pour l’aider et également pour pas que ma sœur finisse par m’étrangler à force de me voir constamment à la maison. Lorsque je sors de la douche, je me sèche assez rapidement et enfile des vêtements assez confortables, car je ne sais pas vraiment comment je dois m’habiller pour ce genre de taffe. Lorsque j’arrive dans la cuisine, l’odeur des pancakes me frottent agréablement les narines et j’offre un gigantesque sourire à ma grande sœur. « Tu m’as fait mon petit déjeuner ? On doit définitivement te remettre le trophée de la meilleure sœur. » Elle m’explique qu’elle l’a fait pour m’encourager, mais qui ne faut pas que je rêve, elle ne le fera pas tous les matins. En effet, ça aurait été trop beau pour durer. Je m’empiffre comme il se doit, répondant à Ellie qui m’assomme de question pour savoir en quoi consiste le travail que je vais effectuer. Je lui réponds vaguement, avant de prendre la route, espérant ne pas être en retard. Ma voiture étant encore au garage, je prends la route à pieds jusqu’à la rue où se trouve beaucoup de magasin de vêtement et surtout le lieu où je vais travailler pendant quelques temps. Lorsque j’arrive devant la porte du salon, la devanture est close. Je suis assez surpris, je m’attendais à ce que Sid soit ponctuel, vu qu’il l’est toujours lorsqu’on se donne rendez-vous quelques part. Je lève alors ma manche pour regarder l’heure et j’attrape un petit rire nerveux. « Merde … Il est que huit heures. » Pour quelqu’un qui n’est jamais à l’avance, là j’ai fait fort. Une demi-heure à poireauté comme un con et ce n’est pas comme si je pouvais faire autre chose, les commerces ouvrent un peu tous à la même heure. Je m’amuse alors à faire les quatre cent pas, à compter le nombre de réverbère qu’il y a dans la rue, à refaire mes lacets deux fois et même à télécharger des applis qui portent des noms du style ‘’pour ne pas s’ennuyer aux toilettes.’’ Finalement, je vois Sid arriver vers moi, essoufflé après avoir entamé une petite course et il me dit qu’il est désolé. Je ne comprends pas trop pourquoi il s’excuse, je regarde alors ma montre et voit qu’il a dix minutes de retard. Cinq ou dix minutes de plus, je crois qu’à ce niveau-là, je ne fais plus la différence vu tout le temps pendant lequel j’ai attendu. « Pas grave, t’inquiètes. Tu savais qu’il y a 7 réverbères de ce côté du trottoir et 9 de l’autre. Ils ont un problème au niveau des nombres, non ? » Bon, je ne suis pas sûr que l’information l’intéresse vraiment, mais bon, au moins je ne serais plus le seul à le savoir. J’attends alors sagement qu’il ouvre son salon et lorsqu’on pénètre à l’intérieur, je regarde tout émerveillé comme un enfant chez le glacier. Voilà que Sid me demande ce que j’en pense. « C’est trop cool comme endroit. » Je suis plus que sincère, je pense que ça se voit dans mon euphorie. « Alors, je vais devoir faire quoi ? Tatouer des signes infinis pour les adolescentes et des "i love mum" sur le bras de quelques motards ? » J’adore cette idée, même si je n’ai jamais été très bon en dessin jusqu’à présent.
(c) AMIANTE
Sid Bauer
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
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RPs EN ATTENTE :
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« tant que tu ne touches pas aux aiguilles, ça devrait aller »
kenny & sid
« Pas grave, t’inquiètes. Tu savais qu’il y a 7 réverbères de ce côté du trottoir et 9 de l’autre. Ils ont un problème au niveau des nombres, non ? » Comme entrée en matière, c’est assez étrange et certainement pas ce à quoi Sid s’attendait. En même temps, à ce point-ci, il devrait probablement être habitué aux commentaires parfois décalés de Kenny. En déverrouillant la porte, il jette un coup d’œil en coin vers lui et sourit, amusé. « Non, je l’ignorais. Maintenant je pourrai marcher sur le côté bien éclairé de la rue lorsque je ferme le salon le soir. »
L’émerveillement qui se peint sur le visage de Kenny dès qu’il entre dans la pièce vaut la peine d’être vue. À les regarder, on ne croirait jamais qu’il a presque dix ans de plus que Sid tellement il ressemble à un gamin et, à bien y penser, ce n’est pas si surprenant. Après tout, en expérience de vie, Sid est définitivement plus âgé que Kenny. Pendant que ce dernier s’amusait à bidouiller des ordinateurs et à jouer à des jeux vidéo toute la journée, Sid s’occupait déjà de lui-même et de sa sœur depuis des années. Il a grandi trop vite, c’est vrai, et certainement plus vite qu’il ne l’aurait dû en de meilleures circonstances, mais il ne regrette pas (ou plutôt, plus) ce cours intensif à l’école de la vie. Kenny, lui, n’a jamais connu ce genre de situation et, de surcroît, il a toujours pu compter sur sa sœur pour lui venir en aide et lui botter le derrière au besoin. Dans le fond, ils se trouvent un peu aux deux bouts d’un spectre et Sid se dit que, d’une certaine façon, c’est probablement l’une des raisons pour laquelle leur relation fonctionne malgré leurs différences.
Sid n’ajoute rien pour laisser le temps à Kenny d’absorber le décor. Le tatoueur est plutôt fier de l’endroit, et surtout des murs qu’il décore tranquillement de son art, cadre par cadre. C’est comme si la salle entière était son porte-folio et ça le rend heureux, tout simplement. Kenny aussi, de toute évidence, parce qu’il n’hésite pas à partager son enthousiasme. Sid fait quelques pas jusqu’au comptoir, où il dépose ses clés dans le petit bol prévu à cet effet. « Merci. J’ai vraiment essayé de rendre l’endroit accueillant et chaleureux. Si même toi tu te sens à l’aise, c’est que j’ai réussi, » conclut-il, en haussant les épaules. Il pourrait demander à son ami s’il a déjà mis les pieds dans un salon de tatouage auparavant, mais c’est une question à la réponse tellement évidente qu’il s’abstient de le faire. Il détourne plutôt son attention de Kenny, qui observe encore les dessins et les photos accrochés aux murs, et se penche pour sortir l’agenda du salon de sous le comptoir. Il l’ouvre à la page d’aujourd’hui, où cinq cases sont déjà bloquées par des clients. Il lève les yeux vers Kenny lorsque ce dernier reprend la parole. « Alors, je vais devoir faire quoi ? Tatouer des signes infinis pour les adolescentes et des "i love mum" sur le bras de quelques motards ? » Sid éclate de rire en imaginant Kenny, si timide et coincé, essayer de tatouer quoi que ce soit sur un gros motard à la moustache imposante. Il lui faut plusieurs secondes pour reprendre son souffle. Lorsqu’il y arrive finalement, il a mal aux côtes d’avoir tant ri. Il espère ne pas avoir vexé son ami, mais se console en se disant qu’il doit être lui-même conscient de l’absurdité du commentaire. « Non, pas exactement. Si ça ne t’embête pas trop, je pensais te confier des tâches qui risquent moins de se terminer en poursuite judiciaire. » Il fait signe à l’autre de s’approcher du comptoir devant lequel il se tient toujours. « Tu vois, ce sont les rendez-vous de la journée, » commence-t-il en désignant de la main l’agenda. « C’est toi qui vas t’occuper d’accueillir les clients. Tu leur dis de s’asseoir dans l’un des canapés là et tu leur offres un magazine et un café pendant qu’ils attendent, surtout s’ils ont pas mal d’avance. Il y a une cuisinette là-bas avec tout ce qu’il faut. Entre les clients, tu réponds au téléphone et tu notes les rendez-vous. Je suis disponible à peu près tout le temps, mais si tu as un doute, tu me demandes si ça va. D’ailleurs, si t’as la moindre question, je vais être juste là, » termine-t-il en pointant la station de tatouage qui se trouve en plein milieu de la pièce. Il est conscient que c’est beaucoup d’information à absorber d’un coup, mais ce sont aussi des tâches assez simples après tout. Et puis, qu’est-ce qui pourrait aller de travers ?
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tant que tu ne touches pas aux aiguilles, ça devrait aller.
Je ne suis jamais rentré dans un salon de tatouage, car je n’ai jamais été très friand des aiguilles. Les tatouages m’ont toujours fasciné, mais sur la peau des autres. Et puis, c’est surtout les dessins en soi qui me fascine. Je n’ai jamais pensé à me faire tatouer, trop froussard pour ça, mais pourquoi pas essayer de convaincre Ellie d’en faire un et que ce soit moi qui choisit le dessin. Je suis sûr à 90% qu’elle refuse, mais c’est toujours bien d’essayer. Je marche un peu dans tous le salon, mais je regarde surtout les dessins accrochés au mur. J’ai toujours voulu dessiner comme ça, mais j’ai aucun talent artistique pour ma part. Alors je préfère admirer ceux qui en ont. J’exprime ce que je ressens auprès de Sid sur son établissement et ça à l’air de lui faire plaisir. « Merci. J’ai vraiment essayé de rendre l’endroit accueillant et chaleureux. Si même toi tu te sens à l’aise, c’est que j’ai réussi, » Il a l’air fier de son salon et ça se ressent. Je sais qu’il est passionné par son travail et c’est cool. Ça me fait penser à moi lorsque j’étais informaticien à Melbourne, j’étais également très passionné par ce que je faisais. Aujourd’hui, il est vrai que je préfère rester chez moi plutôt que de chercher un travail qui m’embêterait. Mais il est vrai que sans la proposition de Sid à bosser avec lui, ma sœur aurait fini par m’étrangler et puis j’ai promis de l’aider à payer quelques factures et mes économies commencent à être à plat. Je lui demande alors ce que je vais devoir faire dans son salon et les exemples de tâche que je lui donne le font partir dans un fou rire que j’avoue avoir du mal à comprendre. Je le laisse faire jusqu’à ce qu’il arrête de rire. Il m’explique finalement que je vais m’occuper des clients à leur arrivé, faire le café, leur donner quelques magazines, prendre les rendez-vous, bref des trucs pas très glamour. Je suis déçu, mais c’est sûr que je comprends, je ne me confierais pas mon propre bras. « Bon, je pense que je peux faire ça sans faire trop de dégât. » Enfin, le café ça reste encore une tâche assez compliquée pour moi, mais je devrais m’en sortir sans tuer personne. « T’inquiètes pas, tu peux compter sur moi. » J’essaye de paraître cool, m’appuyant avec mon coude sur le plan de travail qui sert à accueillir les clients, mais mon coude glisse et je fais tomber des prospectus ainsi que deux livres de dessins qui en plus s’éparpille sur le sol. « Oh, je suis vraiment désolé. » Je me mets tout de suite à genoux pour tout ramasser, me trouvant stupide du coup. Une fois que tout est rassemblé et remis sur la table, je fixe Sid pour voir s’il n’a pas changé d’avis sur le travail qu’il m’a gracieusement offert. « Et tu attends beaucoup de monde, aujourd’hui ? » Il vaut mieux changer de sujet histoire que je ne fasse plus de gaffe.
(c) AMIANTE
Sid Bauer
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
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« tant que tu ne touches pas aux aiguilles, ça devrait aller »
kenny & sid
Kenny affirme que Sid peut compter sur lui et ce dernier hoche la tête. Il n’en doute pas, n’en a jamais douté d’ailleurs. Il ne lui aurait pas offert ce petit boulot autrement. Il détourne les yeux l’espace d’un instant pour vérifier une information dans l’agenda et, lorsqu’il ramène son attention vers Kenny, il ne voit que du vide à l'endroit où il se trouvait quelques secondes auparavant. Du sol, la voix du jeune homme lui fait baisser les yeux et il voit aussitôt Kenny agenouillé, occupé à ramasser la pile de prospectus et de dessins qu’il a fait tomber. Penaud, il s’excuse et Sid hausse les épaules. Il s’agenouille à son tour pour aider son ami à ramasser les papiers éparpillés un peu partout. « Pas grave. Personne ne prend de ces fichus prospectus de toute façon. » Il tend le bras sous le comptoir, ramasse le dernier dessin qui s’y est niché… (t’as bien fait de le retrouver, c’est celui de ton premier client) …et il se relève. C’est un début certes… intéressant à la journée, mais Sid s’en fiche. Tant qu’il n’y a rien de cassé, Kenny peut renverser tout ce qu’il veut. (enfin, peut-être pas le café, surtout sur un client…) « Et tu attends beaucoup de monde, aujourd’hui ? » Occupé à réorganiser les livres de dessin en ordre de client, Sid hoche la tête. « Oui, assez. J’ai déjà cinq rendez-vous, quatre tatouages et une consultation. Je ne sais pas s’il y aura des gens qui voudront passer aujourd’hui, mais il me reste juste une petite place dans l’après-midi. » Sid jette un coup d’œil à l’horloge murale. 9h00. « D’ailleurs le premier client devrait arriver dans une heure environ. » Il lui reste quelques détails à peaufiner dans le dessin de ce client, des ajouts de dernière minute (littéralement : le type avait téléphoné la veille juste avant la fermeture du salon). Légèrement embêté, il embrasse la pièce du regard à la recherche d’une tâche à donner à Kenny en attendant qu’il ait besoin de lui. Franchement, il avait cru que les explications seraient plus longues que ça et il se rend compte qu’il aurait pu demander à son ami d’arriver plus tard. Un éclat de génie lui traverse l’esprit et il sourit. Le peu d’enthousiasme de Kenny à l’annonce de ses tâches n’a pas échappé à Sid et il vient de penser à quelque chose qui lui plaira sûrement plus. (en fait, t’es con de ne pas y avoir songé plus tôt) Il dépose le livre de dessin sur le comptoir et se dirige vers le fond de la pièce, là où se trouve le coin bureau. Un ordinateur trône en plein milieu du meuble et, plus précisément, un ordinateur à l’écran éteint. « En attendant le premier client, tu pourrais jeter un coup d’œil à ça ? » De l’index, il pointe la machine. « Ça fait deux ou trois jours qu’il fait des siennes et je n’arrive plus à le faire fonctionner correctement. Hier, j’étais à deux doigts de le jeter par la fenêtre, mais je me suis dit que ça ne serait pas assez spectaculaire vu que le salon est seulement au rez-de-chaussée. » Règle générale, Sid déteste la technologie (à l'exception, peut-être de son portable, qui ne l'a pas encore lâché) et elle le lui rend bien. Au moins, il sait que si Kenny n’arrive pas à réparer cette horrible machine de l’enfer, il pourra effectivement la balancer… (au dépotoir, pas sur le trottoir. quoique…) …et s’en procurer une autre tout aussi diabolique.
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Dernière édition par Sid Bauer le Dim 20 Mar 2016 - 20:05, édité 4 fois
tant que tu ne touches pas aux aiguilles, ça devrait aller.
Je ne suis pas doué de mes dix doigts, comme Sid a pu le remarquer, je suis assez maladroit. En effet, tout ce que j’ai entre les mains finit par rencontrer le sol. Les seules choses que j’arrive à gérer, c’est les ordinateurs. Pour ça, je suis un vrai pro, le plus doué d’après ma sœur. Sid est quand même beaucoup plus patient que ma sœur, car il me dit que ce n’est pas grave. Je suis quand même embêté de mettre le foutoir dans son salon, après tout c’est son gagne-pain et je n’aimerais pas lui faire perdre de l’argent. D’ailleurs, ça m’inquiète un peu les bêtises que je pourrais faire toute la journée, je lui demande s’il attend beaucoup de client. Il m’explique qu’il a cinq rendez-vous aujourd’hui et je suis surpris qu’autant de gens se font des tatouages. Pour ma part, je ne pourrais pas, alors je trouve toutes ses personnes très courageuses. Il m’explique également que le prochain client arrivera dans une heure, ce qui me laisse le temps de m’acclimater. Je laisse Sid trier de nouveau son livre de dessin, sans en demander plus. A vrai dire, tant qu’il n’y a pas de client, je ne sers pas à grand-chose, alors autant assister Sid pour le moment. Il me demande alors d’effectuer une tâche, je me retourne et là, un gigantesque sourire se dessine sur mes lèvres. Je cours presque jusqu’à l’ordinateur et en moins de dix secondes je suis déjà assis en face. « Comment tu veux vouloir jeter un bijou pareil. » Bon, en effet son ordinateur n’est pas tout récent, mais de là à jeter une telle machine. J’adore les ordinateurs, du plus vieux au plus récent. J’appuie sur le bouton de démarrage qui se trouve sur l’unité centrale, puis je regarde Sid par-dessus l’écran. « Qu’est ce qui cloche dessus ? » J’attends alors qu’il me dise de quoi il s’agit et une idée me traverse l’esprit. « Si tu veux, je peux t’installer un programme pour organiser tout tes rendez-vous, comme ça dès que c’est bientôt l’heure d’un rendez-vous ou que tu veux savoir s’il y a de la place, le programme sera relié à une application sur ton téléphone. » Faut dire, que je suis vraiment doué pour ce genre de chose. Et si ça peut dépanner Sid, ça me ferait encore plus plaisir, car j’aurais enfin l’impression de lui servir à quelques choses et de ne pas être un boulet. Je regarde l’intégralité de son matériel et faut dire que ce n’est pas n’importe quoi tout de même comme ordinateur. Je regarde de nouveau autour de moi et je me rends compte qu’à vrai dire tout le salon est très bien équipé. J’ai envie de poser une question, mais j’ai l’impression qu’elle est assez malpolie. Je prends tout de même mon courage à deux mains. « Dis, tu as tout payé ici tout seul ? » Pas que je sois jaloux, au contraire, je suis très content pour lui. A vrai dire, j’aimerais beaucoup me lancer en tant qu’informaticien à mon seul compte. Seul salarié et puis mon propre patron, mais j’aurais besoin pour ça d’un local et aussi d’un peu d’équipement, mais je n’ai pas les moyens et je ne sais pas si ma sœur me soutiendrait dans un tel projet. Je n’en ai parlé à personne encore, car j’ai peur que ce projet ne voit jamais le jour et c’est un peu mon rêve depuis mon arrivée à Brisbane.
(c) AMIANTE
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
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« tant que tu ne touches pas aux aiguilles, ça devrait aller »
kenny & sid
Sid a vu juste : Kenny se rue sur l’ordinateur dès qu’il le voit. Il s’installe sur la chaise et lève les yeux, l’air scandalisé par les propos du tatoueur, sentiment qu’il s’empresse d’exprimer : « Comment tu veux vouloir jeter un bijou pareil. » Sid hausse les épaules. Il reconnaît l’utilité des ordinateurs et autres machins technologiques, mais il les apprécie uniquement lorsqu’ils fonctionnent – donc rarement – et il n’a absolument pas la patience requise pour trouver et régler les problèmes. Fouiller dans les codes de programmation pendant des heures pour repérer la balise qui fait tout foirer, très peu pour lui. Il préfère laisser tout ça aux gens que ça intéresse et, heureusement pour lui, l’une de ces personnes se trouve justement devant lui. Kenny, qui a allumé l’ordinateur, s’amuse déjà à cliquer un peu partout et à taper des commandes. Fasciné, Sid observe ses doigts qui filent sur le clavier à la vitesse de l’éclair. Finalement, il s’arrache à sa contemplation pour répondre à la question de son ami. « Il fonctionne bien pendant un bon moment et puis tout à coup il devient tellement lent que je n’arrive plus à faire quoi que ce soit. Et, parfois, il s’éteint sans raison. J’ai perdu plusieurs documents à cause de ça. » Juste d’en parler, il sent la frustration monter. S’il ne tenait pas tant à sa crinière, il se serait déjà arraché les cheveux de désespoir. Kenny, lui, n’a pas l’air particulièrement perturbé et se contente d’hocher la tête, ce qui soulage quelque peu Sid. Visiblement, le problème, quel qu'il soit, ne semble pas irréparable.
Kenny détourne finalement le regard de l’écran pour se concentrer sur Sid. Il lui expose rapidement une idée qu’il a eue. Intéressé, le tatoueur hausse le sourcil droit. « Ça existe ? » Il n’y aurait jamais pensé, mais l’idée lui plaît énormément. Emballé, il se dit que la coordination des rendez-vous serait incroyablement plus simple. « Ce serait vraiment super ! Est-ce que c'est possible d’ajouter aussi une description rapide de ce que le client veut avoir comme tatouage ? » Il s'imagine déjà pouvoir consulter le calendrier sur son téléphone pour voir d’un simple coup d’œil ses clients et leurs demandes. Ce système serait nettement plus efficace que son gros agenda. « Honnêtement, tant que c’est simple à utiliser, tu fais ce que tu veux. Amuse-toi. »
Pendant que son ami s’occupe de l’ordinateur, Sid attrape le dossier de son premier client et s’installe sur le coin du bureau pour ajouter les modifications au design. Il soupire, peu inspiré. L’homme désire un tatouage plutôt classique, un crâne et un couteau, mais il veut en plus rajouter des roses et Sid n’arrive pas vraiment à intégrer les fleurs d’une bonne façon au dessin. Crayon en main, il penche la tête, évalue les possibilités. Peut-être à l’arrière du crâne ? Frustré, il jette le crayon sur le bureau et décide de photocopier son dessin pour pouvoir griffonner à son aise sans ruiner l’original. Il glisse la feuille dans la machine et le son de la photocopieuse remplit rapidement le salon. « Dis, tu as tout payé ici tout seul ? » La question le surprend et il se tourne vers son ami. Il considère un instant sa réponse. « Oui et non. J’ai utilisé une partie de mes économies, mais j’ai eu de l’aide. » Il attrape les feuilles de papier que la machine vient de cracher et retourne s’asseoir. « Andrew, mon mentor, a vendu son salon l’an passé et il m’a donné une partie du profit. » Il avait bien essayé de refuser, mais sans succès. Le vieil homme l’avait finalement convaincu d’accepter en lui disant qu’il le voyait comme son fils et que ce serait son héritage, en quelque sorte. « Avec cet argent, j’ai pu acheter le local et une partie de l’équipement. J’ai apporté ma station de tatouage de l’autre salon. » Toujours aussi peu inspiré, il observe un instant son dessin, puis reporte son attention sur Kenny. « Pourquoi ? »
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
tant que tu ne touches pas aux aiguilles, ça devrait aller.
L’informatique c’est un peu toute ma vie. Comme les gens qui sont passionnés par les chevaux ou par le tennis. Des choses que je trouve ennuyeux, ne l’est pas pour ces gens-là. Autant que l’informatique qui est pour moi une véritable passion et qui a l’air drôlement ennuyeux pour l’ensemble des gens que je côtoie. Pourtant pouvoir taper avec mes doigts sur ce clavier m’amuse plus qu’aucune autre activité sportive. Je demande des explications sur les problèmes que possède l’ordinateur, bien que je m’en rends compte assez vite moi-même. L’ordinateur rame et je sais immédiatement la raison lorsque Windows s’ouvre. Il m’explique également qu’il a perdu des fichiers, ce qui me conforte dans mon idée. « Tu as un magnifique virus. Félicitations. » Je me mets à rire, car je sais qu’il n’y a rien de grave, c’est assez chiant, mais facile à supprimer. Il a dû télécharger malencontreusement un logiciel malveillant, que je dois détecter à l’aide d’un autre logiciel que j’installe sur son ordinateur. Pendant ce temps, je lui explique que je peux également mettre en place une espèce d’agenda électronique qui pourra suivre par la même occasion sur son téléphone via une application. Il me demande si cela existe et je me mets à sourire. « Peut-être que je viens de l’inventer. » Non, je plaisante. En effet, je suis peut-être très bon en informatique, mais de là à créer des programmes, je ne peux pas faire ça en dix secondes. Il me faudrait, pour le plus basique des programmes, au moins un mois. Si je lui propose ce programme, c’est en effet car j’ai eu l’occasion de le voir à plusieurs reprises dans d’autres salons, non pas de tatouage, mais de coiffure. Il a l’air ravi par l’idée et me demande si on peut ajouter une description. « Tu peux y écrire ce que tu veux, il suffira d’appuyer sur le jour que tu veux, également l’heure et une case s’ouvrira pour que tu puisses y écrire le nom, prénom de la personne, puis après tout ce que t’inspires. » Il me donne alors l’autorisation, tant que cela reste simple pour lui. « T’inquiètes, c’est aussi facile que voler une sucette à un enfant. » Je réfléchis deux minutes à ma phrase. « Non, en fait c’est quand même vachement compliqué de voler une sucette à un gosse. » J’ai déjà essayé avec la fille d’Ellie, impossible de la faire lâcher. Je me reconcentre alors sur l’ordinateur, faisant disparaître le virus en un rien de temps. Je suis en train de lui installer ce fameux agenda qui va lui changer la vie, lorsque je lui pose cette question, en voulant savoir s’il a payé son salon seul. Il m’explique en effet qu’il a payé une partie seul et que l’autre vient de son mentor qui l’a aidé. Je secoue la tête, l’écoutant attentivement. Je me re-concentre sur l’ordinateur, toujours occupé avec le logiciel lorsqu’il me demande pourquoi je lui pose cette question. « En fait … » J’hésite à continuer, je ne sais pas s’il va trouver que c’est une bonne idée, lui-même est son propre patron donc il est le mieux placé pour me le dire et puis c’est mon ami, il sera sûrement de bon conseil. « A vrai dire, j’aimerais beaucoup me lancer à mon propre compte … Comme informaticien. » Lancer ma propre boîte, avec mes propres locaux. C’est ce dont j’ai envie et ce dont j’ai besoin, car je ne me vois pas faire des petits boulots de ce genre toute ma vie. Travailler dans une boulangerie, ici avec Sid, même si c’est amusant et enrichissant, j’aimerais vraiment me lancer dans mon projet.
(c) AMIANTE
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Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
« tant que tu ne touches pas aux aiguilles, ça devrait aller »
kenny & sid
Kenny lui confirme que ce n’est qu’un virus facile à supprimer, donc rien de grave, comme il l’avait supposé. Sid est soulagé : même s’il abhorre toujours la machine, il préfère nettement ne pas avoir à en acheter une autre. Et, franchement, ce système informatique lui permettra d’être beaucoup plus organisé et efficace, deux qualités importantes pour l’entreprise. Il saisit sans problème que Kenny se moque gentiment de lui lorsqu’il lui dit avoir inventé le programme, mais Sid n’en prend pas ombrage. Dans ce monde technologique qui change si souvent, si rapidement, il est conscient de parfois ressembler à un dinosaure malgré ses vingt-six ans, surtout parce qu’il a abandonné l’idée de pouvoir aller aussi vite que la technologie. Et, comme il lui assure que ce sera « aussi facile que de voler une sucette à un gosse » – une analogie qui fait sourire Sid –, c’est vraiment parfait. En même temps, il n’est pas non plus complètement incompétent avec son téléphone ou son ordinateur portable et il a confiance en sa capacité à utiliser le logiciel.
Curieux, Sid attend que Kenny lui explique pourquoi il s’intéresse tout à coup à son commerce et à son investissement. Son ami a visiblement une idée derrière la tête qui l’a poussé à poser cette question pour le moins surprenante et peut-être même un peu impolie. Après tout, comme simple sujet de conversation, on a déjà vu moins délicat. Il bafouille un début de phrase, hésite comme s’il n’est pas certain de vouloir se lancer. Pour ne pas le mettre mal à l’aise, Sid évite de le fixer et crayonne le contour approximatif d’une rose sur son croquis. Peu importe ce dont il s’agit, c’est visiblement important pour Kenny, qui finit par plonger. Il explique en quelques mots son idée à Sid, qui écoute attentivement en continuant de dessiner. « Je pense que c’est une très bonne idée. » Il est sincère : à son avis, il n’y a rien de mieux que de pouvoir vivre de sa passion, surtout dans un domaine comme l’informatique où la clientèle est presque assurée. Et Kenny a un enthousiasme tellement contagieux pour tout ce qui touche de près ou de loin aux ordinateurs – un peu comme Sid et ses tatouages – qu’il n’aurait sans doute aucune difficulté à trouver preneur pour ses services. « Je ne te cacherai pas que c’est beaucoup de travail d’être le proprio d’une entreprise, mais les avantages sont nettement plus importants que les responsabilités. » À l’ouverture du salon, Sid s’était inquiété de ne pas être capable de rassembler une clientèle, de ne pas savoir s’occuper de l’administration du salon, de ne pas pouvoir tout gérer, mais l’excitation à l’idée de travailler à son compte et de n'avoir de comptes à rendre qu’à lui-même avait rapidement eu raison de son appréhension. Certes, Andrew avait été un mentor et un employeur exceptionnel, mais il y avait quelque chose de fondamentalement exaltant à l’idée de voler de ses propres ailes, même en sachant que ce serait lui et personne d’autre qui se casserait la gueule si les choses tournaient mal. « As-tu déjà une idée de ce qu’il te faudrait pour te lancer ? » À voir son hésitation, Sid a l’impression qu’il n’a pas encore beaucoup parlé de son idée à son entourage, mais ça ne veut pas dire qu’il n’a pas déjà passé des heures à y réfléchir. Beaucoup plus intéressé par la conversation que par son croquis, il délaisse complètement le dessin pour se concentrer sur Kenny. (tant pis, t’auras qu’à improviser devant le client. peut-être qu’il verra que c’est complètement inutile d’ajouter ces horribles fleurs)
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tant que tu ne touches pas aux aiguilles, ça devrait aller.
C’est la seconde fois que je parle de mon projet. La première fois, c’est lors de mon rendez-vous avec Elie, la kangourou girl qui me disait que je n’avais rien à perdre en me lançant et que ça ne peut être qu’une bonne idée. Et que si ce n’est pas le cas, je n’aurais aucun mal à rebondir. Sauf, que j’ai eu trop d’échec dans ma vie pour que ce projet qui me tient vraiment à cœur échoue également. Ellie se moquerait certainement de moi et même si elle ne le fait pas, je sais qu’elle serait déçue. Et je pense avoir trop déçu ma sœur pour continuer sur cette lancée. J’en parle donc à Sid, parce que pour moi c’est un exemple de réussite. Son salon de tatouage semble avoir la clientèle escomptée, il fait un boulot qu’il aime, que demander de plus après tout ? C’est pourquoi je veux son avis, je veux savoir si ce que je demande est envisageable. Et sa réponse me fait sourire jusqu’aux oreilles. Il pense que mon idée est bonne, c’est qui m’en croit sûrement capable et ça, ça fait du bien à entendre. « Merci, j’avais peur que tu penses le contraire. » Après tout, Sid me connait et il peut savoir que je ne suis pas quelqu’un de très responsable en temps normal, mais là, je sais que c’est quelques choses qui me tient à cœur. Il m’explique tout de même que c’est beaucoup de boulot, mais qu’il y a des avantages à la clé. Je n’en doute pas, même si ce qui me plaît le plus serait d’être en contact avec les ordinateurs, pas forcément l’argent que je peux gagner avec ça. De toute manière l’argent servirait exclusivement à aider Ellie, se serait la seule raison, si on ne compte pas l’achat de matériel. D’ailleurs, il me demande ce dont j’aurais besoin et il est vrai qu’à force d’envisager ce projet de plus en plus sérieusement, je n’ai jamais pris la peine de faire la liste de ce dont j’aurais besoin. Je pense d’ailleurs à plusieurs choses à la fois, ce qui se mélange un peu dans mon esprit, j’essaye d’y mettre un peu d’ordre. « Il me faudrait déjà un local, pas forcément gigantesque, juste pour pouvoir entreposer les ordinateurs en attente d’une réparation et pouvoir avoir un petit atelier, parce que Ellie ne me laissera jamais squatter la maison avec tout ça. » Je l’imagine déjà en train de faire une crise, ce qui me provoque de sacré frisson. « Après, il faut aussi tous les outils nécessaires à la réparation et puis des pièces détachées. » Je continue à réfléchir, mais concernant les ordinateurs tout y est, sans entrer dans les détails, car j’aurais pu faire une liste tellement longue à Sid, qu’il aurait eu le temps de prendre personne en rendez-vous pour le coup. Puis je pense à autre chose. « Ah oui, la publicité aussi. Sûrement des flyers ou des trucs du genre, c’est bête, mais je pense que c’est quand même une dépense. » Je suis ravi de voir que Sid m’a écouté jusqu’au bout, il a même délaissé son dessin à ce que je vois. Je le regarde alors toujours avec un certain malaise. Presque comme si je me m’étais nu face à lui. « Alors… Tu penses que je devrais me lancer ? » Je veux vraiment son avis sur ce sujet, ça compte beaucoup pour moi et Sid l’a remarqué.
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Sid Bauer
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
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« tant que tu ne touches pas aux aiguilles, ça devrait aller »
kenny & sid
Le sourire que lui offre Kenny est tellement brillant qu’il en illumine presque la pièce. Sérieusement, il ressemble à un gosse qui a reçu exactement ce qu’il voulait le matin de Noël et, pourtant, tout ce que Sid a fait, c’est se montrer un minimum encourageant. C’est sûr que, du plus loin qu’il se souvienne, Kenny a toujours été timide et renfermé, le stéréotype même de l’introversion. Ce qu’il ne comprend pas, c’est pourquoi personne ne l’a vraiment aidé à construire… (reconstruire ?) …son estime de lui-même. Il sait qu’Ellie se plaint souvent que son frère ne fait rien de ses journées, c’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles il a proposé ce petit boulot à Kenny, mais il est loin d’être convaincu que ce soit la meilleure façon de l’encourager à faire quoi que ce soit. Il ne prétend pas connaître son ami mieux que sa propre sœur, évidemment, ce serait absurde, mais… il ne peut s’empêcher de se dire que Kenny semble vraiment avoir besoin que quelqu’un croie en lui. Et, s’il ne trouve personne d’autre pour le faire, eh bien ce sera Sid lui-même qui s’en chargera.
Après avoir réfléchi quelques secondes, Kenny se met à énumérer les choses dont il aurait besoin, visiblement dans l’ordre où elles lui viennent à l’esprit. Sid les inscrit au fur et à mesure sur un bout de papier qui traînait sur le bureau. Local. Assez facile à trouver en soit, d’autant plus que la fonctionnalité de l’endroit sera plus importante que son apparence. Outils. Bon, Sid n’y connaît pratiquement rien, c’est vrai, mais ça ne doit pas être beaucoup plus difficile pour Kenny de trouver ce qu’il veut et ce dont il a besoin que pour lui-même de trouver une machine à tatouer. Pièces détachées. Même chose, assez facile à condition de trouver un fournisseur, peut-être même un grossiste qui pourrait lui vendre les pièces à bon prix. (ça doit exister, non ?) Dieu merci, Kenny a décidé de limiter son énumération au strict nécessaire et Sid lui en est reconnaissant. Il a beau être intéressé par le projet et croire que c’est véritablement une bonne idée, il aurait vraiment eu de la difficulté à rester assis sans bâiller en écoutant son ami nommer toutes les pièces d’un ordinateur. « Si tu veux, pour les flyers, je peux parler à l’imprimeur qui a fait ceux que tu as jetés par terre tout à l’heure. Je suis à peu près certain qu'il a l’habitude d’offrir des rabais aux nouvelles entreprises. »
Un petit silence plane dans la pièce. Kenny a l’air mal à l’aise tout d’un coup, presque comme s’il regrettait d’avoir partagé son plan. Sid comprend sa réaction : c’est plus facile d’imaginer un projet et d’en rêver seul dans son coin, là où on ne risque pas de se faire décourager par des réactions négatives. C’est pourquoi quand Kenny demande finalement « Alors… Tu penses que je devrais me lancer ? », Sid prend quelques secondes pour peser ses mots. « C’est vraiment ce que tu veux faire ? » Kenny hoche la tête. « Alors, oui, lance-toi et ne laisse personne t’arrêter. Je suis certain que tu vas y arriver. D’ailleurs, si t’as besoin d’un coup de pouce, ça me ferait plaisir de t’aider. » Ça ne fait peut-être que quelques mois qu’il gère le salon, mais il a tout de même déjà accumulé un bagage appréciable d’expérience et il est sincère quand il offre de partager ses connaissances. Et puis, qui sait, il arrivera peut-être finalement à décoincer Kenny, ce qu’il essaie de faire depuis un bon moment sans grand succès. Dans son dos, la clochette annonce l’arrivée d’un client et Sid se retourne pour le saluer. C’est son premier rendez-vous et il se lève pour aller l’accueillir. « On pourra continuer à en parler à l’heure du lunch si tu veux. » Il fait mine de s’éloigner, puis se ravise. « Tu ferais du café pendant que je m’installe avec Erik ? Tu pourras continuer à t’amuser avec mon ordinateur après. »
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Sid semble prendre au sérieux ce que je lui raconte, ce qui me fait plaisir. J’avais peur qu’il pense que c’était une simple idée qui me soit passé par la tête, alors que non, c’est quelques choses que j’ai envie de faire plus que tout. Il me demande lui énumérer tout ce dont j’aurais besoin, ce qui mets un certain temps à se mettre en place dans ma tête. Je lui dis donc tout ce dont à quoi je pense et lorsque j’arrive à la publicité, il me parle des flyers que j’ai fait tomber auparavant. Je me lève alors d’en face de l’ordinateur, pour attraper ce fameux flyer que je n’ai pas vraiment regardé en détail au moment de la chute. « C’est vrai qu’ils sont pas mal ces flyers. » Je retourne m’asseoir aussitôt en face de l’ordinateur, comme s’il y avait un aimant, je ne peux pas me passer de cette machine et puis, comme ça je termine d’installer son programme. Un long moment de flottement s’installe avant que je lui demande s’il pense que je dois me lancer. Il ne me répond pas oui ou non tout de suite, car il me répond avec une autre question. Il me demande si c’est vraiment ce que je veux faire et là, j’hoche la tête positivement sans réfléchir. Bien sûr que c’est ce que je veux faire, je m’occupe des ordinateurs depuis que je suis gosse, puis le métier que j’exerçais lorsque je vivais encore chez ma mère, à Melbourne m’obligeait à être quotidiennement au contact des ordinateurs, puisque j’étais informaticien pour une grosse agence. Sauf, que je ne veux pas être obligé de retravailler pour le compte de quelqu’un qui me payerait mal pendant que lui se mettra tous les bénéfices dans la poche, m’obligeant à me lever tôt chaque matin, pendant que lui se rendrait au boulot à l’heure qu’il veut. Non, je veux être mon propre patron, devenir entrepreneur et aider les gens comme je l’entends. Et là Sid, me dit qu’il faut que je me lance et qu’en plus si j’ai besoin d’aide, il sera là. Je souris alors de plus belle, comme un gosse à qui on annonce qu’il va à Disneyland. Je suis ravi quoi. On est interrompu par quelqu’un qui fait irruption dans le salon. Il s’agit, au dire de Sid, du premier client. Il me demande alors d’aller préparer du café et que je pourrais m’occuper de son ordinateur ensuite. Je secoue alors la tête pour m’exécuter. La journée de travail commence véritablement maintenant et j’espère ne faire aucune bourde, car je sais que Sid compte sur moi. Je garde quand même la banane suite à notre conversation qui m’a mis en confiance. Je me rends alors à la kitchenette pour faire le café, mais comme d'habitude, je fais une véritable catastrophe et renverse trois quart du café partout. J'avance alors vers Sid, qui ne tatoue pas encore son client puisqu'il est simplement en train de discuter et j'avance, pas très fier de moi. « Euh ... Ils sont où les torchons ? » Et voilà comment la tornade Wheeler est passée.
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Sid Bauer
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kenny & sid
Le client s’est installé dans la chaise et attend patiemment Sid, qui donne rapidement des instructions à Kenny. Puis, il attrape le dossier qui traîne toujours sur le bureau et va s’installer sur son tabouret. La chemise ouverte sur sa table de travail, il montre les croquis qu’il a terminés au client, ainsi que ceux où il a commencé à ajouter les roses. Toujours peu convaincu que ce serait un ajout judicieux, il explique de son mieux à Erik que ça risque de surcharger le design qu’il avait conçu. L’homme observe les croquis, un air indéchiffrable sur le visage et Sid se retient de soupirer. Il a l’impression qu’il devra trahir son sens artistique, ce qui ne lui plaît évidemment pas vraiment. Un mouvement dans sa vision périphérique attire son attention et il se tourne. Kenny s’est approché, un air penaud sur le visage. « Euh ... Ils sont où les torchons ? » Sid ne pose même pas de question et se contente de lui indiquer l’emplacement des accessoires de ménage. « Dans la cuisine, deuxième tiroir à droite. » Kenny s’éloigne, la tête basse et Sid se dit qu’il a vraiment intérêt à lancer ce service informatique dans un avenir rapproché, parce qu’il risque de s’estropier à faire des petits boulots à droite et à gauche comme ça. De toute manière, c’est évident comme le nez au milieu de la figure qu’il préfèrerait nettement continuer à réparer l’ordinateur plutôt que de préparer le café. Sid ne peut lui en vouloir : il ne serait pas beaucoup plus emballé à l’idée de cesser de tatouer pour aller servir de la bouffe dans un resto, par exemple. Certes, ce serait un emploi qui lui rapporterait un peu d’argent, mais ce serait à des lieux de sa véritable passion et il aurait beaucoup plus de difficulté à apprécier son travail. Il jette un coup rapide dans la cuisinette. Kenny semble se débrouiller sans trop de mal, aussi reporte-t-il son attention sur son client, qui s’est – heureusement – fait une raison pendant cet interlude imprévu. Sid se retient de soupirer de soulagement, mais se permet d’offrir un grand sourire à Erik et de lancer les croquis de fleurs dans le bac à recyclage avec, peut-être, un peu trop d’entrain.
Sid prépare sa station et sort ce dont il aura besoin sans même vraiment regarder dans quel tiroir il pige tel ou tel objet. Habitué depuis le temps à la disposition de ses outils de travail, il n’a aucun mal à entretenir une conversation avec son client. Kenny apporte une tasse du café qu’il a réussi à réchapper et Sid retient discrètement sa respiration jusqu’à ce qu’il ait posé la tasse sur la table, sans en avoir renversé une goutte. Il sourit et remercie son ami, puis se met au travail. Il ne lui faut qu’une heure et demi environ pour terminer le tatouage et, lorsqu’il dépose finalement l’aiguille, il voit que sa prochaine cliente est déjà arrivée et attend patiemment en lisant l’un de ses magazines défraîchis. La journée se poursuit ainsi sans histoire et sans que Kenny provoque d’autres dégâts majeurs. Sid, quant à lui, est agréablement surpris de voir à quel point il peut être plus efficace quand il n’a pas à répondre au téléphone à tous les quarts d’heure et, par la fin de l’après-midi, il songe sérieusement à engager un assistant à temps partiel. Lorsque le dernier client s’en va, satisfait de son nouveau tatouage, Sid s’étire en bâillant, content d’avoir enfin terminé. « En tout cas, merci. Sans toi, je crois que j’aurais pris du retard et que je n’aurais pas pu fermer à l’heure. » Il jette un dernier coup d’œil dans la pièce pour s’assurer que tout est à sa place, puis attrape ses clés. Il n’est que seize heure, un exploit vu le nombre de clients qu’il a tatoués. De son portefeuille, il tire quelques billets et les tend à Kenny. « Voilà ton salaire pour la journée. Maintenant, j’espère que si tu reviens ici, ce sera pour te faire tatouer et dépenser les profits de ta nouvelle entreprise, pas pour travailler. » Il blague, évidemment, mais ça ne change pas le fait qu’il espère sincèrement que le projet de Kenny connaîtra un succès retentissant.
hj : Oui, je crois qu'on peut conclure avec ta réponse ? J'ai vraiment essayé de finir sans avoir besoin de réponse, mais je n'y suis pas arrivé, comme tu peux le constater
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maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
tant que tu ne touches pas aux aiguilles, ça devrait aller.
Je vais donc ramasser les dégâts de ma négligence. La journée de travail passe et ressemble un peu au début de journée. Je renverse plus de café que j’en mets dans les tasses, mais j’arrive à rapporter les tasses sans rien renverser aux clients, donc Sid a l’air plutôt content de mon travail. Je passe beaucoup de temps au sol à ramasser le café, mais j’en passe aussi à mon plus grand plaisir sur l’ordinateur de Sid où je termine d’installer le programme dont je lui ai parlé. J’emprunte également son téléphone pour pouvoir lui mettre dessus afin que l’organisation de ses rendez-vous soit plus facile. La journée se déroule tout de même bien malgré mes maladresses, j’ai même l’occasion de voir Sid tatouer et faut dire qu’il a un véritable talent pour ça. Bon, j’avoue que je grimace beaucoup à la vue de l’aiguille, bien plus que les clients qui semblent prendre ça à la légère. Si j’avais été à leur place, je serais déjà tombé dans les pommes ou à coup sûr devenu encore plus blanc que je ne le suis déjà. Quand je ne fais pas le café, que je ne suis pas sûr l’ordinateur ou que je ne regarde pas Sid tatouer, j’essaye de l’avancer au maximum, en nettoyant son salon, ranger les magazines dans un ordre chronologique, d’ailleurs je sors même un moment du salon pour aller acheter de nouveaux magazines plus récents sur les tatouages, mais également sur la musique et d’autres sujets qui pourraient plaire aux clients pendant qu’ils attendent. La journée passe plus vite que je ne pensais, car lorsque je vois Sid arriver vers moi et que l’endroit où il tatoue est vide, je comprends que c’est l’heure de fermer. Je lui rends son téléphone et il me remercie de l’avoir aidé aujourd’hui, ce qui me fait sourire. « Pas de quoi, au moins j’ai pu découvrir comment tu bosses, ici. » C’est vrai que c’est un tout autre monde pour moi, je n’ai pas trop l’habitude. Enfin, je n’ai plus l’habitude, parce qu’avant à Melbourne, quand j’étais informaticien, je faisais autant d’heure voir plus, mais comme c’était un boulot que j’adorais, je ne me rendais pas vraiment compte du nombre d’heures que j’effectuais. Sid me donne alors des billets, en me disant que c’est ma paie pour la journée. Il me dit alors qu’il espère me revoir ici pour me faire tatouer et dépenser les sous que mon entreprise me rapporte. Je souris, alors content qu’il ait autant confiance en moi. « Merci, mais je ne pense pas venir me faire tatouer. » Je fais semblant de trembler pour lui faire comprendre que j’ai une peur bleue des aiguilles. On sort alors du salon, se saluant tandis que Sid ferme son établissement et que moi je prends une autre direction, je regarde les billets que j’ai dans les mains et lorsque Sid a tourné à l’angle de la rue, je fais une petite danse de la joie avec une musique. « Jeux vidéo, jeux vidéo, jeux vidéo. » Et je file dépenser mon gain dans mon magasin favori.