| Robin-Hope Berry ✘ life is the art of drawing without an eraser |
| ÂGE : quarante-et-un voyages autour du soleil SURNOM : rob, robinou, robin des bois, carotte par le bro, p'tite lapine par son arrière grand oncle, petite fée par un pretty little galway boy, allons-y gaiement ! MÉTIER : artiste, curatrice à la galerie d'art, bénévole dans un refuge pour animaux. LOGEMENT : charmant cottage feuillu et bordélique à logan city, peuplé de créatures recueillies en chemin, vous êtes les bienvenues ! POSTS : 6186 POINTS : 40 TW IN RP : me contacter par mp si besoin <3 ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : hippie rêveuse dans l'âme ☽ fouillis intrépide & survolté, furieux de tout vivre & tout essayer ☽ orpheline trouvée à la naissance, a grandi en foyers ☽ cœur cabossé, cicatrice au creux du décolleté ☽ (hyper) sensible, optimiste, lunatique, excentrique, impulsive & passionnée ☽ l’art comme éxutoire ☽ d'un extrême à l'autre ☽ fervente protectrice des animaux, de la nature & des plus démunis ☽ vit pour les aventures spontanées, la créativité, les concerts de rock, les cookies vegan, la liberté, les conversations avec des êtres authentiques & les roucoulements de chats ღ RPs EN COURS : gaby (fb) ☽ gaby 3 ☽ christmassie 7 ☽ wild berries 8 ☽ aisling 4 (70s) ☽
dimension slasher : slasher night (phoenix & jaimie) ☽ dimension zombies : zombinson ☽ dimension fantômes : lady jameson ☽ bloody gaby ☽
phoenix ☽ › 5 (ds) › when the world's not perfect, when the world's not kind, if we have each other then we'll both be fine, i will be your sister, and i'll hold your hand, you should know i'll be there for you. ☽ 1 (fb) › 3 (ua) › 2
jameson ☽ 3 (dz) › 5 (df) › 6 (ds) › 7 (xmas) › 8 (survivor) ☽ hitched a ride with the wind and since he was my friend i just let him decide where we'd go, when a flower grows wild, it can always survive. wildflowers don't care where they grow. ☽ 1 › 2 (halloween) › 4 (ua) › 5 (vintage)
aisling ☽ 4 (70s) › it feels like a perfect night for breakfast at midnight, to fall in love with strangers, ah ah ah ah, yeah, we're happy, free, confused and lonely at the same time, it's miserable and magical, oh yeah, tonight's the night when we forget about the deadlines, it's time! ☽ 1 (fb) › 3 (vintage) › 2 (aliens)
gaby ☽ 1 (fb) › 2 (df) › 4 › you look like a movie, you sound like a song, my god this reminds me of when we were young. let me photograph you in this light in case it is the last time that we might be exactly like we were. ☽ 3 (mpr)
kyte ☽ › no act of kindess, no matter how small, is ever wasted. ☽ 1 (fb) › 2 (fb) › 3 (kyte roding, dz)RPs EN ATTENTE : joseph (fb teotfw) ☽ birdie ☽ AVATAR : rachel mcadams CRÉDITS : (ub) jamie / (présentation liens profil) queen birdie <3 PSEUDO : birdiesnow INSCRIT LE : 08/03/2016 | (#)Mar 8 Mar 2016 - 19:25 | |
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Robin Hope Berry 'It doesn't interest me what you do for a living. I want to know what you ache for, and if you dare to dream of meeting your heart's longing. It doesn't interest me how old you are. I want to know if you will risk looking like a fool for love, for your dream, for the adventure of being alive.' | pièce d'identitéNOM ≈ Berry. PRENOM ≈ Robin Hope (Binny, Hopie ou encore Birdie pour les intimes) ÂGE ≈ 34 ans. LIEU DE NAISSANCE ≈ Brisbane, je pense. STATUT SOCIAL ≈ Célibataire. MÉTIER ≈ Artiste et curatrice à la galerie d'art. J'adore mon métier et je commence doucement à oser exposer mes propres toiles et sculptures. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Pan-sexuelle/romantique. GROUPE ≈ 30 ans sinon rien. AVATAR CHOISI ≈ Rachel McAdams | les informations en vracorpheline me prenant pour robin des bois ✘ idéaliste récidiviste, rien ne peut m’empêcher de croire en mes rêves, pas même la réalité ✘ excessivement spontanée (et excessivement douée pour faire des gaffes) ✘ farouchement protectrice de ceux que j'aime, notamment mon frère (le fait qu’il soit un boxeur professionnel de trois fois ma taille n’y change rien) ✘ possède une longue cicatrice au niveau du cœur ✘ impulsive & aventurière ✘ pratique le kick boxing ✘ bénévole dans un refuge pour animaux ✘ écouter de la musique à un volume sonore démesurément élevé m’aide à me concentrer sur mes toiles et sculptures ✘ les conversations profondes avec des êtres authentiques & passionnés sont mes types d’interactions favoris (abstraction faite des roucoulements de chats) le joueur derrière l'écranSur le net, on m'appelle birdie mais vous pouvez m'appeler comme vous voulez J'ai 24 ans, et je viens de France. J'ai découvert 30YSY en allant de forums en forums, et j'ai cédé à m'inscrire parce que j'ai enfin trouvé le forum parfait et parce que j'ai déjà pu parler à quelques membres qui étaient tous adorables Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrais tout de même être présent(e) presque tous les jours Mon personnage est un INVENTÉ / SCÉNARIO (moitié moitié disons, haha) Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure, et plein de bisous
- Code:
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<pris>rachel mcadams ≈</pris> robin-hope berry
Dernière édition par Robin-Hope Berry le Dim 13 Mar 2016 - 18:31, édité 20 fois |
| | | ÂGE : quarante-et-un voyages autour du soleil SURNOM : rob, robinou, robin des bois, carotte par le bro, p'tite lapine par son arrière grand oncle, petite fée par un pretty little galway boy, allons-y gaiement ! MÉTIER : artiste, curatrice à la galerie d'art, bénévole dans un refuge pour animaux. LOGEMENT : charmant cottage feuillu et bordélique à logan city, peuplé de créatures recueillies en chemin, vous êtes les bienvenues ! POSTS : 6186 POINTS : 40 TW IN RP : me contacter par mp si besoin <3 ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : hippie rêveuse dans l'âme ☽ fouillis intrépide & survolté, furieux de tout vivre & tout essayer ☽ orpheline trouvée à la naissance, a grandi en foyers ☽ cœur cabossé, cicatrice au creux du décolleté ☽ (hyper) sensible, optimiste, lunatique, excentrique, impulsive & passionnée ☽ l’art comme éxutoire ☽ d'un extrême à l'autre ☽ fervente protectrice des animaux, de la nature & des plus démunis ☽ vit pour les aventures spontanées, la créativité, les concerts de rock, les cookies vegan, la liberté, les conversations avec des êtres authentiques & les roucoulements de chats ღ RPs EN COURS : gaby (fb) ☽ gaby 3 ☽ christmassie 7 ☽ wild berries 8 ☽ aisling 4 (70s) ☽
dimension slasher : slasher night (phoenix & jaimie) ☽ dimension zombies : zombinson ☽ dimension fantômes : lady jameson ☽ bloody gaby ☽
phoenix ☽ › 5 (ds) › when the world's not perfect, when the world's not kind, if we have each other then we'll both be fine, i will be your sister, and i'll hold your hand, you should know i'll be there for you. ☽ 1 (fb) › 3 (ua) › 2
jameson ☽ 3 (dz) › 5 (df) › 6 (ds) › 7 (xmas) › 8 (survivor) ☽ hitched a ride with the wind and since he was my friend i just let him decide where we'd go, when a flower grows wild, it can always survive. wildflowers don't care where they grow. ☽ 1 › 2 (halloween) › 4 (ua) › 5 (vintage)
aisling ☽ 4 (70s) › it feels like a perfect night for breakfast at midnight, to fall in love with strangers, ah ah ah ah, yeah, we're happy, free, confused and lonely at the same time, it's miserable and magical, oh yeah, tonight's the night when we forget about the deadlines, it's time! ☽ 1 (fb) › 3 (vintage) › 2 (aliens)
gaby ☽ 1 (fb) › 2 (df) › 4 › you look like a movie, you sound like a song, my god this reminds me of when we were young. let me photograph you in this light in case it is the last time that we might be exactly like we were. ☽ 3 (mpr)
kyte ☽ › no act of kindess, no matter how small, is ever wasted. ☽ 1 (fb) › 2 (fb) › 3 (kyte roding, dz)RPs EN ATTENTE : joseph (fb teotfw) ☽ birdie ☽ AVATAR : rachel mcadams CRÉDITS : (ub) jamie / (présentation liens profil) queen birdie <3 PSEUDO : birdiesnow INSCRIT LE : 08/03/2016 | (#)Mar 8 Mar 2016 - 19:26 | |
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il était une fois, mon histoire "Life is the art of drawing without an eraser"
“I was born with an enormous need for affection and a terrible need to give it.”
Aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai toujours eu un côté Robin Des Bois (ou WonderWoman, mais je préfère Robin Des Bois). Une sorte de syndrome du sauveur, en somme. A l’orphelinat, je me prenais pour le défenseur des pauvres et des opprimés. Je voulais sauver mes camardes de leur peine, les protéger des méchants, leur donner le sourire à tout prix. Lors d'une fête foraine où l'on gagnait un lapin en peluche, je choisissais en priorité le plus dépouillé, celui qui semblait le plus malheureux. Je voulais le protéger et lui donner tout l’amour dont il avait besoin. Ma psychologue vous dirait sans doute que j’étais une enfant hypersensible et abandonnique avec un besoin de reconnaissance, ou quelque chose comme ça.
La vérité c’est que je ne supportais pas de voir des êtres souffrir. La vérité, c’est aussi que j’étais une enfant survoltée et irascible à cette époque. Mettre mon énergie négative au service de mes camarades m’aidait à me dépenser, me sentir utile. Certes, j’étais bagarreuse, mais bagarreuse pour la bonne cause. Ça méritait quelques points de clémence… non ? A en croire la pile d’avertissements et de punitions que je récoltais quotidiennement, ce n’était pas l’avis de mes éducateurs, non. Ces réprimandassions n’aidaient en rien à apaiser ma haine du système et de l’autorité. Et ça ne m’arrêtait pas non plus de me battre. J’avais une mission, une cause à défendre, que diable ! Très vite, les bourreaux de mes camarades ont commencé à m’appeler ‘Robin Des Bois’. Par moquerie, évidemment, mais ça m’allait très bien. Je ne me laissais pas impressionner. J’étais haute comme trois pommes et je me faisais régulièrement savater la face mais ça ne m’empêchait pas de rebondir sur mes pattes. Bientôt, ‘Robin’ est devenu plus familier que Hope, et je l’ai adopté.
Hope. J’aimais bien ce prénom, mon prénom de naissance. C’était tout ce que j’avais de mes parents et il avait une connotation positive qui m’émouvait. Ils avaient dû m’appeler ainsi dans l’espoir que j’ai une vie heureuse et que je me fasse adopter. Du moins c’est ce que je me disais. Mais je n’ai jamais été adoptée. C’est mon cœur, le traitre. Une fichue malformation qui m’avait conduite à faire bon nombre d’aller retours à l’hôpital durant les premières années de ma vie, à enchainer les docteurs et les opérations. J’étais un produit endommagé. Et qui voulait d’un produit endommagé ? Personne, vraisemblablement.
“Art is you being free from all the world’s heaviness”
J’étais en colère. Contre mes parents, contre le système, contre cette maladie, contre les médecins, contre ma psychologue qui restait silencieuse et calme pendant les séances où je ne disais rien dans le but de la provoquer. Je détestais sa sérénité. J’étais en colère, et je faisais tout pour que ça se sache. J’étais ce qu’on appelle familièrement, une sale gosse. Un jour, Naomi (l’assistante sociale qui s’occupait de moi à cette époque et la seule adulte que j’estimais encore) m’a donné des feuilles de papiers, des pinceaux et de la peinture. Elle a parlé d’art-thérapie (ou quelque chose comme ça). - Tu sais Hopie, un dessin peut être une source d’expression formidable, avait-elle dit avec la voix douce et ferme qui la caractérisait. Je n’étais pas intéressée, je n’avais rien à dire, je ne me sentais pas créative, ni talentueuse, ni inspirée. Mais comme elle insistait, j’ai pris les tubes de peintures, je les ai vidés sur la palette, j’ai plaqué mes mains dedans et je me suis mise à les étaler sur la planche. J’ai tout barbouillé, éclaboussé, coloré, chiffonné. J’ai même jeté de la peinture directement sur mon « œuvre ». Je voulais lui montrer que ça ne servait à rien d’essayer de m’aider, que rien ne marcherait. Pourtant, une fois le massacre terminé, je m’étais sentie étrangement calme, sereine. Comme si un poids s’était ôté de mes épaules. Je ne comprenais ni pourquoi ni comment, mais j’aimais cette sensation de quiétude, d’accomplissement, même. Et j’ai remis ça. Encore. Et encore. La psychologue a dit que j’avais une sensibilité artistique extraordinaire. Je pense qu’elle voulait m’encourager à extérioriser ma colère sur le papier plutôt que sur mes éducateurs, professeurs, ou encore elle-même. Elle m’a donné une charte graphique avec un petit personnage dessiné dessus, pour m’aider à « comprendre ce qui se passait dans ma tête ». Chaque couleur et forme représentait un état d’esprit, une émotion, une envie,… je peinais à réussir l’exercice. Mon personnage à moi était toujours ‘rouge colère’. Puis, peu à peu, j’ai réussi à identifier mes émotions, à les différencier, à les comprendre.
“I like messy people, people who don’t fit in a box or stay between lines, but whose integrity is greater than any rule book and whose loyalty is stronger than blood”
Je me souviendrai toujours notre première rencontre. Je devais avoir près de 8 ans, et lui aussi. Il était nouveau à l’orphelinat et semblait désemparé. Alors, bien sûr, j’ai volé à son secours. Il s’appelait Phoenix. C’était un gamin aux cheveux blonds, presque blancs, des vêtements trop grands pour lui, des yeux tristes et un sourire magnifique. J’ai aussitôt voulu le prendre sous mon aile. Quelque chose chez lui m’attirait et me donnait envie d’apprendre à le connaître. Sa sensibilité peut être, ou bien sa coupe mulet un peu ringarde, qui sait. On a commencé à passer beaucoup de temps ensemble, à jouer, faire nos devoirs, parler (surtout moi). Il avait du mal à s’ouvrir et je ne le forçais pas. Il me rappelait un petit animal blessé, et je ne voulais pas lui faire peur. Tous les gosses à l’orphelinat sont plus ou moins dérangés, et je sentais que quelque chose chez lui était différent. Ce n’est que lorsque je l’ai vu frapper à sang un enfant plus âgé qui avait voulu me prendre mon petit déjeuner que j’ai compris. Moi qui m’étais toujours pensée pleine de rage et de colère, j’ai réalisé au contact de Phoenix qu’on ne jouait absolument pas dans la même cours. Sa vie avait été parsemée d’embuches, c’était un écorché vif, et c’était le garçon le plus gentil et le plus loyal qu’il m’ait été donné de rencontrer. Et on ne s’est jamais quittés au travers des années. Je veillais sur lui et lui sur moi. J’ai même refusé de me faire adopter à l’âge de 11 ans (une opportunité inopinée, apparemment) parce que la famille voulait m’emmener à l’autre bout du pays et il était hors de question que j’abandonne Phoenix. Il était la famille que j’avais toujours rêvée d’avoir.
“Adventures are the best way to learn”
Mon adolescence a consisté principalement à faire de nouvelles expériences, tester mes limites et celles des autres. Je voulais tout vivre, tout essayer, tout ressentir. Je m'attachais vite et j'étais démonstrative à profusion avec les gens qui comptaient pour moi. Pour une raison que j'ignore, ça avait tendance à mettre certaines personnes mal à l'aise. J'étais "trop" exubérante, "trop" collante, "trop" tout court. J'avais du mal à comprendre. C'est quoi "trop"? Où est la limite? Comment peut-on "trop" dire ou montrer à quelqu'un qu'on l'aime? Tout ça me dépassait. J'ai essayé de ne pas me soucier de ce type de personnes et de continuer d'aimer à ma façon, fusse-t-elle "trop exubérante" ou non. J’ai fait un tas de rencontres formidables, un tas d’expériences inoubliables… j’ai fait un tas de trucs stupides, aussi. J’y repense avec le sourire aujourd’hui même si à l’époque ce n’était absolument pas le cas.
Une nuit, Phoenix, moi, mon petit ami de l’époque et un groupe d’amis, on avait décidé d’entrer par effraction dans un hôpital psychiatrique abandonné qui se trouvait à l’autre bout de la ville. On était tous un peu survoltés, on adorait l’adrénaline, on voulait s’amuser, on voulait boire et on voulait se faire peur. Et c’est exactement ce qu’on a fait. Sauf que ce ne sont pas vraiment les esprits vengeurs de malades mentaux qui m’ont flanqué la trousse ce soir-là. Non, c’était deux messieurs tout de bleu vêtus, lampe torche en main pointée directement sur ma frimousse enivrée. - Police ! Qui est là ?! Le temps que ça remonte au cerveau… puis la panique. Tout le monde est parti en courant. Phoenix se fendait la gueule. Moi aussi, je riais. Sauf que, toute bourrée, je voulais absolument retrouver mon nœud pour les cheveux qui était tombé par terre. Ça me semblait la priorité numéro un en ces temps de crise. Inévitablement les flics m’ont attrapé sans difficultés. J’étais pétrifiée. Mon regard a croisé celui de Phoenix. Il était proche de la sortie, avec les autres. Je lui ai fait signe de se tirer mais c’était mal le connaitre. Il a foncé dans le tas et s’est mis à tabasser le policier qui me tenait. L’autre flic a rappliqué et a tasé mon ami sous mes yeux. Mon sang n’a fait qu’un tour : - NE LE TOUCHE PAS, CONNARD ! J’ai crié, ma main claquant sa joue avec un bruit sonore qui a raisonné dans tout l’étage. Autant vous dire que je me suis retrouvée face contre terre et mains derrière le dos en deux temps trois mouvements.
Effraction, insubordination, agression d’agent, ivresse sur la voie publique et autre jargon légal à la con : on s’est tous les deux fait envoyer en détention juvénile. Phoenix n’avait pas l’air très impressionné, en fait, il semblait plutôt insoucieux face à toute cette situation. Moi, je me pissais dessus. Depuis cette expérience, j’ai toujours essayé d’être plus prudente en transgressant la loi. Finir derrière des barreaux n’était définitivement pas ma définition de la vie « wild & free » que je souhaitais expérimenter.
“Dream big and dare to fail”
Les cours et moi, ça n’a jamais été l’amour fou. J’ai la capacité de concentration d’un poisson rouge étourdi et peine à me focaliser sur quelque chose qui ne m’intéresse pas plus de 8 secondes. J’ai toujours été cette élève dans le fond de la classe qui gribouille dans ses cahiers. Un jour où je faisais une caricature plutôt réussi de Jayden - mon professeur d’arts plastiques aux milles t-shirt Metallica et longs cheveux un peu dégarnis - j’ai senti mon cahier me glisser des doigts. C’était lui. J’étais mortifiée. J’ai commencé à me confondre en excuses mais il a levé la main. - Tu viendras me voir à la main du cours. Morte de honte et de culpabilité, je me suis exécutée. Je m’attendais à me faire renvoyer, ça faisait un moment que les autres professeurs faisaient pendre cette possibilité comme une épée de Damoclès au-dessus de ma tête. Je l’aurais probablement mérité, et quelque part, peut être que je l’espérais un peu. Lorsque le dernier élève fut sorti, il s’est approché de moi, les yeux sur mon cahier. - Mes cheveux ne ressemblent pas à ça, avait-il dit avec tout le sérieux du monde et j’ai senti le rouge me monter aux joues. J’ai balbutié d’une petite voix quelque chose qui ressemblait à un « si enfin non, enfin c’était pour rire…» et il a secoué la tête en me rendant mon cahier. - Robin, c’est pas mal du tout. Tu as du talent. Pourquoi tu n’essaies pas de l’exploiter ? - L’exploiter ? - Ça te plait, le dessin. Je n’étais pas sûr qu’il s’agisse d’une question mais dans le doute j’ai hoché la tête. - Beaucoup. Je préfère la peinture mais oui j’aime beauc… Il ne m’a pas laissé finir et a fait le tour de son bureau pour griffonner quelque chose sur un post-it. Il est revenu vers moi et me la tendu : - Art & Fear de Ted Orland, The Art Spirit de Forbes Watson… ai-je commencé à lire tout haut. J’ai relevé les yeux vers lui et il a dû noter l’expression hébétée sur mon visage car il s’est expliqué : - Une liste de livres d’art, a-t-il précisé comme si je ne l’avais pas déjà compris, lis-les pour le prochain cours. - Les lire ? C’est tout ? - Pour l’instant. J’étais confuse mais j’ai hoché la tête. Assurément c’était une meilleure punition que de me faire expulser. Studieuse pour une fois, j’ai été à la librairie et j’ai dévoré les livres qu’il m’avait conseillés. Contre toute attente, ces lectures étaient loin d’être monotones et j’y ai trouvé une source d’inspiration et d’encouragements à créer, ainsi que différentes techniques et conseils de dessins. J’étais agréablement surprise. Le cours suivant, je suis allé le voir pour lui dire que j’avais finis les livres. Je n’étais pas peu fière. Il a souri. Je crois que c’est la première fois que je le voyais sourire. Il m’a alors donné une liste d’expositions d’art à aller voir en ville et j’ai joué le jeu. Je ne sais pas pourquoi il voulait m’aider. Peut-être avait-il lui aussi été un adolescent distrait qui gribouillait des caricatures de ses professeurs sur ses cahiers. A chaque fin de cours, il me conseillait de nouveaux livres, de nouvelles galeries, musées, artistes à aller voir, pour étendre ma culture générale, pour me créer mon propre style, disait-il. Il m’a encouragé à m’accrocher dans les autres matières pour pouvoir prétendre m’inscrire dans une école d’art après le lycée. Je n’ai jamais été quelqu’un de très organisé qui prévoit les choses en avance. L’idée de postuler pour une école d’art me faisait rêver autant qu’elle me tétanisait. Mais il insistait. Un jour, j’ai fondu en larme dans son bureau : - Et si je ne suis pas retenue ? S’ils me trouvent nulle ? Je n’ai même pas les moyens ! Et je ne suis clairement pas assez douée. Je vais juste me ridiculiser. - La vérité c’est que tu ne sauras jamais tant que tu n’auras pas essayé. Et si tu n’essayes pas, la réponse sera toujours non. Quant à ce qui est des revenus, des systèmes de bourses existent. Montre leur ton book, et laisse-les décider s’ils te veulent dans leur école au lieu de prendre la décision pour eux. Qu’est-ce que tu risques ? Ose poursuivre tes rêves et ose échouer. Je te défie de faire ça. J’ai arrêté de sangloter et j’ai regardé par la fenêtre avec un petit air boudeur et buté, méditant sur ses paroles. Puis je me suis tourné vers lui : - Est-ce que tu viens de citer James Hetfield ? Il a ri dans un souffle, puis il a déposé la feuille d’inscription sur le bureau devant moi et il est de parti. J’étais énervée mais je savais qu’il avait raison (ce qui m’énervait plus encore). J’avais peur, mais je ne voulais pas laisser ma peur contrôler ma vie. Ce n’était pas moi. Je l’ai détesté. Puis j’ai rempli la feuille d’inscription. Quelques semaines plus tard je recevais ma lettre d’acceptation à l’école d’art de Brisbane.
“I just wanna go on more adventures, be around good energy, connect with people, learn new things. Grow.”
L’école d’art était tout ce dont j’avais rêvé et plus encore. Je n’ai eu aucun problème d’adaptation, et quel plaisir d’assister à des cours dont le sujet m’intéressait, où j’avais réellement envie de participer ! De l’histoire de l’art aux travers des âges à la pratique, je voulais toujours en apprendre plus. Je me suis ainsi découvert une passion pour la sculpture. J’ai aussi rencontré des personnes formidables de tout horizon, qui m’ont donné le goût de voyager, de découvrir le monde. Je suis devenue assistante curatrice dans une galerie d’art et j’adorais mon métier. Ma vie était agréable.
Pourtant, après quelques années, j’ai commencé à ressentir un manque. Un besoin de changement, d’aventures. Phoenix était devenu boxeur professionnel, sa carrière commençait du tonnerre, il s’était marié à Paige, une femme adorable qui lui apportait la stabilité dont il avait tant besoin, et ensemble, ils avaient une merveilleuse petite fille. J’étais heureuse pour lui, et, en même temps, je réalisais qu’il n’avait plus aussi besoin de moi qu’il fût un temps. Il avait sa famille maintenant. J’avais souvent pensé à m’envoler vers d’autres horizons une fois mes études terminées, j’avais même mis de l’argent de côté pour le billet d’avion. Mais j’avais peur de le laisser, j’avais peur de ce qu’il pourrait faire si j’étais loin de lui. On avait vingt ans passés et je le voyais toujours comme le gosse troublé et un peu dérangé qu’il était. Je devais garder un œil sur lui.
Et puis un soir, après un combat de boxe duquel il était sorti victorieux, ça m’a frappé. Je me levais pour aller le féliciter quand j’ai vu son épouse lui courir dans les bras pour en faire autant, le conseiller, panser ses blessures. Et j’ai réalisé : il n’a plus besoin de moi. D’abord, un sentiment doux-amer. J’ai passé la nuit avec les yeux rivés sur le plafond. Puis j’ai pensé à quelque chose et une profonde sérénité a rempli mon corps. J’ai souri et je me suis endormi. Le lendemain j’ai fait mes bagages et j’ai pris mon billet d’avion. Un aller simple. Ose poursuivre tes rêves et ose échouer. J’avais toujours rêvé de partir loin et de voir de la neige. Alors c’est ce que j’ai fait. J’ai démissionné, puis je me suis envolée direction Vancouver, Canada.
“Life is a daring adventure or nothing at all”
Moi qui voulais de la neige, j’étais servie. J’avais quitté l’été australien et je venais d’atterrir dans l’hiver canadien. L’aventure ne se présentait pas tout à fait comme je l’avais imaginé (en fait je ne sais pas très bien ce que j’avais imaginé, mais ce n’était pas ça). Le froid était mordant, les visages inconnus, ma famille loin de moi… j’ai dû puiser dans mes ressources d’optimisme et de positivité pour persévérer malgré tout et après quelques jours, j’ai fini par trouver un petit logis. Il était plutôt miteux, ma chaudière fonctionnait une fois sur deux et mes voisins étaient bruyants mais j’en étais folle. C’était chez moi. Je n’étais pas peu fière. Assez vite, j’ai trouvé un job dans une petite boutique d’art et j’ai donné des cours de dessins à des enfants. Ça m’amusait beaucoup.
Cette situation a duré quelques mois. Et puis un soir, alors que je me rendais à une petite pièce de théâtre avec des amis, mes yeux sont restés scotché sur l’un des comédiens. Il avait cette désinvolture, cette authenticité et cette énergie qui me captivait. Nos regards se sont croisés à plusieurs reprises (évidement : j’étais au premier rang et je le regardais béatement), ce qui me mettait assez mal à l’aise. A la fin de la pièce, les comédiens s’étaient rendu dans la pièce principalement pour remercier les spectateurs de leur venu. Je les félicitais chaleureusement un à un, puis, arrivé à la hauteur de Désinvolte, j’ai essayé d’en faire de même, le rouge me montant au joue. Il m’a souri et m’a demandé de rester pour boire un verre avec lui dans la soirée. J’ai hésité. Mes amis m’attendaient surement… je les ai regardés et, devant leurs pouces en l’air et clins d’œil lourd de sous-entendus, j’ai compris qu’ils avaient non seulement sans doute remarqué que je le dévorais des yeux depuis le début de la pièce, mais aussi qu’ils ne seraient pas indisposés si je leur faisais faux bon. J’ai laissé échapper un petit rire gêné et j’ai accepté.
On a passé la nuit à parler, de nos rêves, de nos histoires, de nos passions. Pour lui, la vie était une aventure audacieuse ou rien du tout. Sa philosophie était qu’il pourrait mourir à tout instant et qu’il voulait profiter de chaque jour comme si c’était le dernier. Il ne semblait avoir peur de rien. Un véritable esprit libre. Je suis aussitôt tombée amoureuse. Alors bien sûr, lorsqu’il m’a proposé le soir même de venir avec lui et sa troupe sur quelques dates, j’ai accepté.
J’ai parcouru les Etats-Unis, j’ai rencontré des personnes fascinantes que je n’aurais jamais pensé fréquenter, j’ai vu des paysages d’une splendeur à couper le souffle, j’ai même été a Disneyworld, ce qui était mon rêve depuis toute petite ! Et ce qui devait être un voyage de quelques jours s’est transformé en voyage de deux ans. Il me fascinait. On vivait au jour le jour et notre relation était aussi intense qu’instable. On s’est marié. On apprenait chaque jour l’un de l’autre. Il m’a encouragé à présenter mon art sur des petits marchés artisanaux. Ce que j’ai fait. Il me donnait confiance en moi, il me poussait à me dépasser, je me sentais en vie à ces côtés, toujours au bord du gouffre. Dès qu’il disait quelque chose, je le faisais. S’il était heureux j’étais heureuse, s’il était triste, j’étais triste. En y repensant, ce qui me fascinait chez lui est aussi ce qui m’a poussé à la quitter, quelques années plus tard. J’ai commencé à me sentir étouffer. Comme si je n’étais plus le protagoniste de ma propre vie. Je repensais à Phoenix, aussi, qui me manquait terriblement. Alors on s’est dit au revoir. Il m’a remerciée pour l’aventure, a dit qu’il ne m’oublierait jamais, et que si nos chemins étaient amenés à se croiser à nouveau un jour, il sourirait sincèrement.
“Having a soft heart in a cruel world is courage, not weakness”
- SURPRISE !, j’ai crié, tout sourire, sac sur le dos, alors que Phoenix m’ouvrait la porte de son immense maison. Il m’a serrée à m’en broyer les côtes et m’a dit que je pouvais rester aussi longtemps que je le souhaitais. Ce que je fis. Il était au top de sa carrière et sa famille plus radieuse que jamais, ce qui remplissait mon cœur de joie. J’ai rapidement trouvé un logis et un job de curatrice. Ma vie reprenait son cours, mais j’étais différente. J’osais, d’avantage. Suivre mes rêves, prendre des risques. Je partais régulièrement en voyage seule, sac sur le dos, juste par envie, pour l’aventure d’être en vie. Je me suis lancée dans le bénévolat, j’ai commencé le kick-boxing, j’ai même réussi à trouver le courage de proposer mes propres œuvres à différentes galeries et expositions d’art ! Je continuais de grandir et m’épanouir à chaque instant. Je me sentais maitre de mon destin, capitaine de mon âme !
Malheureusement, on n’a pas autant de contrôle sur sa vie qu’on veut bien le croire. Et un jour, tout a basculé. Paige, l’épouse de Phoenix, venait de perdre la vie lors d’un assaut lancé par un pugiliste rival. J’étais bouleversée mais je m’interdisais de me laisser aller. Je devais être là pour mon ami. J’ai voulu l’aider, le réconforter, faire ses courses, emmener sa fille à l’école. Je voulais le sauver. Cette fois pourtant, j’en été incapable. Il s’est enfermé sur lui-même, a mis fin à sa carrière en tabassant un arbitre, a perdu l’intégralité de sa fortune, et il a continué de sombrer. Je ne supportais de le voir dans une telle souffrance. De me sentir aussi impuissante.
Et puis, comme pour me rappeler à quel point je ne contrôlais rien, quelque mois plus tard, mon cœur m’a lâché. J’ai été emmené d’urgence à l’hôpital. Le médecin a dit que j’avais de la chance d’être en vie, que je devais « y aller doucement ». Comme si une telle chose était possible. J’étais certaine que ma malformation cardiaque venait de se réveiller, me narguer après toutes ses années au moment le moins opportun. J’avais l’impression d’être bloquée dans un schéma du passé, sans issue de secours. Et ma détresse émotionnelle n’arrangeait en rien l’état de mon cœur défaillant. J’étais tétanisée. Et je ne pouvais en parler à personne. J’ai été voir plusieurs médecins, dans l’espoir de trouver une solution, un remède. Mais personne ne semblait vraiment savoir de quoi il s’agissait, le contact ne passait pas et leurs propositions de greffes me faisaient partir en courant. Je commençais à perdre espoir, lorsque j’ai rencontré Duncan, jeune chirurgien en cardiologie. Il a su trouver les mots pour me rassurer. Il semblait réellement déterminé à m’aider à guérir. C’était un homme brillant au cœur d’or. On a commencé à se voir en dehors de l’hôpital, chaque instant passé avec lui était une bouffée d’air frais. Et, pour la première fois de ma vie, je me suis sentie en sécurité.
"In three words I can sum up everything I've learned about life: it goes on."
Dernière édition par Robin-Hope Berry le Dim 13 Mar 2016 - 19:54, édité 7 fois |
| | | ÂGE : 24 ans (21 février 2000) SURNOM : Amy, c'est déjà assez court STATUT : Seule, mais avec la petite Abby qui est née le 24 novembre 2020 avec deux semaines d'avance ! MÉTIER : Au centre d'appel des urgences, elle envoie les secours sur place LOGEMENT : 350 Princess Street, dans le quartier de Logan City, avec sa mère et son beau père. Ou chez son père, au 797 Toowong POSTS : 22079 POINTS : 200 TW IN RP : Décès de son ex compagnon, abandon de son père quand elle était jeune, via son boulot : décès, violence, sang ... GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : bouge beaucoup ; grande bavarde ; aime beaucoup dessiner ; a une phobie des oiseaux ; déteste les ascenseurs ; allergique au citron et aux fruits de mer ; aime bien faire de la course à pied ou de la natation ; a fait du judo et a gagné quelques trophées ; a grandi avec Naruto et ses déclinaisons ; aimait beaucoup jouer à Pokemon sur les consoles, se concentre plus sur Pokemon go ; adore les super héros, Marvel ou DC ; aime bien regarder la F1 ; son truc préféré ? Emmerder son père RPs EN COURS : Adèle #6 ; Sawyer #2 ; Ulysse #1 ; RPs EN ATTENTE : Soon : Elliott RPs TERMINÉS : tout un tas mais plus à jour
- Spoiler:
AVATAR : Bridget Satterlee CRÉDITS : Avatar de Nao', Sign de astra PSEUDO : Nao' INSCRIT LE : 05/02/2015 | (#)Mar 8 Mar 2016 - 19:27 | |
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| | | ÂGE : quarante-et-un voyages autour du soleil SURNOM : rob, robinou, robin des bois, carotte par le bro, p'tite lapine par son arrière grand oncle, petite fée par un pretty little galway boy, allons-y gaiement ! MÉTIER : artiste, curatrice à la galerie d'art, bénévole dans un refuge pour animaux. LOGEMENT : charmant cottage feuillu et bordélique à logan city, peuplé de créatures recueillies en chemin, vous êtes les bienvenues ! POSTS : 6186 POINTS : 40 TW IN RP : me contacter par mp si besoin <3 ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : hippie rêveuse dans l'âme ☽ fouillis intrépide & survolté, furieux de tout vivre & tout essayer ☽ orpheline trouvée à la naissance, a grandi en foyers ☽ cœur cabossé, cicatrice au creux du décolleté ☽ (hyper) sensible, optimiste, lunatique, excentrique, impulsive & passionnée ☽ l’art comme éxutoire ☽ d'un extrême à l'autre ☽ fervente protectrice des animaux, de la nature & des plus démunis ☽ vit pour les aventures spontanées, la créativité, les concerts de rock, les cookies vegan, la liberté, les conversations avec des êtres authentiques & les roucoulements de chats ღ RPs EN COURS : gaby (fb) ☽ gaby 3 ☽ christmassie 7 ☽ wild berries 8 ☽ aisling 4 (70s) ☽
dimension slasher : slasher night (phoenix & jaimie) ☽ dimension zombies : zombinson ☽ dimension fantômes : lady jameson ☽ bloody gaby ☽
phoenix ☽ › 5 (ds) › when the world's not perfect, when the world's not kind, if we have each other then we'll both be fine, i will be your sister, and i'll hold your hand, you should know i'll be there for you. ☽ 1 (fb) › 3 (ua) › 2
jameson ☽ 3 (dz) › 5 (df) › 6 (ds) › 7 (xmas) › 8 (survivor) ☽ hitched a ride with the wind and since he was my friend i just let him decide where we'd go, when a flower grows wild, it can always survive. wildflowers don't care where they grow. ☽ 1 › 2 (halloween) › 4 (ua) › 5 (vintage)
aisling ☽ 4 (70s) › it feels like a perfect night for breakfast at midnight, to fall in love with strangers, ah ah ah ah, yeah, we're happy, free, confused and lonely at the same time, it's miserable and magical, oh yeah, tonight's the night when we forget about the deadlines, it's time! ☽ 1 (fb) › 3 (vintage) › 2 (aliens)
gaby ☽ 1 (fb) › 2 (df) › 4 › you look like a movie, you sound like a song, my god this reminds me of when we were young. let me photograph you in this light in case it is the last time that we might be exactly like we were. ☽ 3 (mpr)
kyte ☽ › no act of kindess, no matter how small, is ever wasted. ☽ 1 (fb) › 2 (fb) › 3 (kyte roding, dz)RPs EN ATTENTE : joseph (fb teotfw) ☽ birdie ☽ AVATAR : rachel mcadams CRÉDITS : (ub) jamie / (présentation liens profil) queen birdie <3 PSEUDO : birdiesnow INSCRIT LE : 08/03/2016 | (#)Mar 8 Mar 2016 - 19:34 | |
| Merci Eireen! j'aime beaucoup ton avatar! |
| | | | (#)Mar 8 Mar 2016 - 19:36 | |
| welcome sur le forum :D j'ai hâte d'en savoir plus sur toi :) |
| | | | | | | | | | | | (#)Mar 8 Mar 2016 - 20:52 | |
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| | | | (#)Mar 8 Mar 2016 - 21:15 | |
| Oh la jolie Rachel Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche |
| | | | (#)Mar 8 Mar 2016 - 21:24 | |
| La magnifique Rachel Bienvenue et bon courage pour ta fiche |
| | | | (#)Mar 8 Mar 2016 - 21:27 | |
| Bienvenue sur le forum bon courage pour ta fiche |
| | | | (#)Mar 8 Mar 2016 - 21:39 | |
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| | | | (#)Mar 8 Mar 2016 - 21:40 | |
| Rachel est tellement jolie excellent choix ! (de scénar' aussi! tu vas pas t'ennuyer avec Duncan :3) Bienvenue ici |
| | | | (#)Mar 8 Mar 2016 - 21:44 | |
| Bienvenue parmi nous |
| | | | | | | | | | | | Robin-Hope Berry ✘ life is the art of drawing without an eraser |
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