| No one has ever made himself great by showing how small someone is || Alejandro |
| | (#)Dim 29 Mai 2016 - 18:50 | |
| « Mais qu'est-ce que vous me voulez ?» demandais-je pour la sans doute 10ème fois en même pas une minute. Le dos plaqué contre un mur, mon regard passe d'un mec à l'autre. Ils sont trois. L'un est armé d'un pied de biche et ça n'annonce absolument rien de bon. Ils s'avancent encore et toujours, pénétrant dans mon espace vital et m’oppressant. Je ne les reconnaît pas, ils sont cagoulés. «On veut se venger sur ce que tu as fais avant hier soir » je les regarde, fronce les sourcils « De … de quoi ? Qu'est-ce que – » un coup de poings dans le plexus solaire me coupe la respiration. Je me courbe vers l'avant et sent le genoux d'un mec percuter mon nez, me rejetant vers l'arrière. Je me cogne contre le mur et m'accroche au muret à mes côtés pour pas tomber. Si je flanche, si je me retrouve au sol, je serais à leur merci. Et je ne peux pas me le permettre.
Je grimace, reprends mes esprits et cligne des yeux. « Ne me dis pas que tu ne sais plus ce que tu as fais avant hier soir dans notre laboratoire » mes yeux s'écarquillent brusquement «Aaaaah voilà ! Je le savais qu'il saurait. » reprends le mec en éclatant de rire avant de m'attraper par la gorge « Tu as réduit à néant 5 ans de travail ! Cinq année de travail ! T'imagines l’argent que tu nous as fait perdre ?» Je panique un peu en sentant qu'il me coupe la respiration mais mon visage reste neutre «cinq années de tortures ouais. Monstre ! » disais-je en lui crachant littéralement au visage. Il me lâche et j'en profite pour m'enfuir.
Mais je ne vais pas bien loin. Le troisième me rattrape par le poignet droit et me tire brusquement vers l'arrière. Un craquement dans mon épaule me fait presque hurler de douleur. Il me tord le bras arrière dans le dos et appuie en même temps sur ma tête pour me maintenir au sol. Je grimace, gémis et essaie de me débattre. Mais plus je me débat, plus la tension dans mon épaule augmente et plus la douleur devient insupportable. Je suis à leur merci là. Ils m'ont sous leur contrôle. Le mec attrape mes cheveux et me tire vivement la tête vers l'arrière alors qu'un coup de poing atteint ma mâchoire. J'ai le goût de sang dans la bouche et je vois le liquide rouge qui gicle sur le sol. Je soupire, grogne et gémis en essayant de me calmer. Mais le mec réitère sa torsion sur mon bras et j'hurle littéralement de douleur. Encore un peu il me déboîte l'épaule. Cette articulation est de toute manière tellement instable qu'il lui suffit d'appuyer un tout de petit peu vers le bas pour la faire sortir de sa cavité. S'il y va comme un bourrin il pourra sans problème m'arracher la coiffe des rotateurs et d'autres ligaments aussi. Et je sens que c'est ce qu'il va faire.
Je vais me retrouver avec le bras en écharpe pendant 6 semaines. Six semaines sans travailler, six semaines sans pouvoir me débrouiller seul étant donné que je suis droitier. Six semaines de douleur. Six semaines sans aucune action. Est-ce que la vie de 50 Lapins le valent ? La réponse est oui. Sans aucune hésitation. J'hurle à nouveau lorsqu'il appuie d'avantage sur mon bras et je sens mon épaule qui commence tout doucement à sortir de l'articulation. Je sers les dents et ferme les yeux, sentant les larmes qui commencent à s'échapper de mes paupières. |
| | | | (#)Dim 29 Mai 2016 - 21:21 | |
| J’avais eu une grosse journée aujourd’hui, mais ça ne va pas m’empêcher de sortir ce soir car je le veux tout simplement et puis c’est bien mieux que de rester à la maison comme une loque à regarder la télévision seul comme un gros con. Une fois que le soleil se couche, je sors de chez moi et je prends ma voiture, mais cette fois j’ai envie de faire un tour du quartier chic de Pine Rivers car je n’y suis que rarement allé mais peut être que dans ce quartier il y a d’autres jeunes femmes que je ne connais pas et avec qui je pourrais fortement m’amuser, alors allons visiter un peu et puis voir de nouveau visage ça fait du bien.
Je connais pas extrêmement ce quartier mais il n’empêche que je me gare relativement loin du bar ou de ce que je pense être un bar afin de toujours ne pas risquer de retrouver ma voiture pleine de vomi ou autre. Je marche alors dans la rue et alors que je m’apprêtai à rentrer dans le bar je me demande si j’ai bien fermé ma voiture à clé donc je fais demi tour dans le doute car c’est mieux de marcher plus que prévu pour rien plutôt que de revenir et ne plus avoir de voiture ou en avoir une mais avec du monde dedans. Enfin bref je marche tranquillement puis j’entends un léger cri. Je regarde autour de moi et je me dis que c’est mon imagination qui me joue un mauvais tour puis quelques minutes plus tard j’entends de nouveau un cri mais cette fois plus soutenu et qui signale une douleur. Je vois une ruelle assez sombre et je m’y engouffre et quand j’arrive au bout de cette dernière je vois quatre personnes. Un au sol ou quasiment et se remuant de douleur et trois autres debout qui sont là pour le frapper
-C’est quoi de ça là ?
Le mec qui fait une clé de bras lève la tête et me demande de dégager, mais j’insiste car je ne peux pas laisser quelqu’un se faire attaquer et à la déloyal en plus. Il y en a un qui me montre une batte de baseball et il pense m’impressionner. Je rigole à gorge déployé en le voyant puis ce dernier vexé m’attaque. J’esquive son coup et je monte mon genou dans son foie. Il se recroqueville sur lui-même étant à deux doigts de vomir et avec la voute de ma chaussure je viens frapper sa tête qui finit sa course contre le mur et il a l’arcade coupé. Il reste au sol et pendant ce temps ses deux potes se jettent sur moi en essayant de me frapper et malgré que je reçoive quelques coups, le peu que je peux leur mettre sont bien placé et donc un des deux tourne de l’œil et tombe par terre et en ce qui concerne l’autre, lorsqu’il reste que lui et moi il sort un couteau pour essayer de me planter. Il me donne un coup sur le bras et je lui donne un coup de pied dans la tête (merci la boxe française) et il tombe au sol immédiatement. Les deux autres se relèvent mais partent immédiatement en courant en me voyant et alors je reviens vers l’homme au couteau et je m’amuse à disposer ses phalanges de manière à ce que si je marche sur sa main celle-ci craque. Je le regarde en souriant et il me supplie. Je lui crache à la gueule et je saute pied sur sa main et on entend certains de ses os craquer. Je me retourne voir l’homme agressé pour prendre de ses nouvelles et je remarque que c’est Martin. Je serre les dents et je fais demi tour en le laissant là. J’ai encore en travers de la gorge le coup de la dernière fois.
Finalement après être parti je me dis que je ne peux pas le laisser comme ça car si il lui arrive quelque chose, j'aurais sa mort sur la conscience et je n'ai pas envie de vivre ça. Je reviens alors vers lui pour voir comment il va et il est dans un piteux état. Je le porte dans mes bras alors qu'il commence à flancher
-Martin ! MARTIN !!! Réveille toi ! Ne pars pas hey ! Écoute ma voix et c'est tout
Je lui donne des petites baffes pour le laisser parmi nous puis je le déplace dans la rue pour que l'on puisse nous voir et ne pas être livré à nous même. Je vois une personne marcher et je l'arrête
-Hey toi ! Tu peux aller me chercher de l'eau s'il te plait ? Si tu peux le faire sans poser de questions ça serait cool |
| | | | (#)Dim 29 Mai 2016 - 23:31 | |
| Au moment où je mec augmente d'avantage la pression sur mon épaule et que je sens que le craquement du déboitement est très proche, une ombre passe au dessus de moi et j'entends bel et bel un craquement. Un os qui se brise. Mais la pression sur mon épaule à soudainement disparue. Mon bras tombe mollement à mes côtés et je reste allongé, ne prenant que partiellement en compte le combat qui a lieu autour de moi. Je me redresse juste lorsque la personne qui m'a sauvé s'en va. Je vois sa silhouette s'éloigner de plus en plus et je tends la main gauche comme si je voulais le rattraper mais je ne parviens pas à sortir un mot.
Je me sens sombrer dans l'inconscience. Mais des pas me font revenir à la réalité. On me soulève et on me retourne et une voix m'interpelle, hurle mon prénom. Puis deux baffes claquent sur mes joues et je rouvres les yeux. Mon regard embrum é tombe sur Alejandro qui demande à un passant d'aller lui chercher de l'eau. Je soupire, prends plusieurs profondes inspirations et parvient à reprendre un peu plus mes esprits. « Alejandro ...» soufflais-je en clignant un peu des yeux « Tu … putain, merci» je prends une profonde inspiration et me redresse. Je passe ma main gauche sur ma bouche pour en essuyer le sang et soupire doucement avant de baisser le regard sur mon épaule droite.
L'angle que forme mon articulation semble être relativement normal. Lentement, je plie mon bras et gémis un peu lorsque je le lève pour le garder contre moi. Je déglutis et pince les lèvres avant de me tourner lentement vers mon ami. « Il était moins une » disais-je avec un petit sourire «Merci, de … d'avoir ainsi réagit » je me passe la main sur mon épaule « Encore un peu et j'aurais put dire au revoir au bras pendant plusieurs semaines » je me redresse un et souffle doucement en me tournant vers Alejandro «Ce … ça va toi ?» demandais-je en avisant le sang sur son t-shirt. |
| | | | (#)Lun 30 Mai 2016 - 0:59 | |
| Je ne me mêle que très rarement des histoires de bastons qui ne me regarde pas car la plupart du temps il y a la mafia lié là-dedans et ça pue pour toi après, mais là bien qu’ils étaient trois je me suis senti pousser des ailes et je ne pouvais pas laisser cet homme que je n’avais pas reconnu au début se faire frapper et même déboiter l’épaule. Je me suis donc lié rapidement à cette embrouille en voyant que cet homme avait besoin d’aide, que les autres avaient quant à eux besoin d’une leçon et d’apprendre à se battre à la loyal. Je négocie plutôt bien le premier homme en le mettant quasiment KO mais du moins hors d’atteinte de nuire et avec ce qu’il a pris il ne risque pas de revenir de lui-même. En ce qui concerne les autres ce n’est pas la même limonade puisqu’ils sont deux et m’attaquent ensemble afin de profiter de leur supériorité. Je reçois des coups dans le corps, la tête, les jambes mais je ne flanche pas. Je fais par la suite tourner le genou d’un des deux avant de lui envoyer un uppercut et il finit au sol en rampant de douleur. Le dernier me semble plus coriace et il sort un couteau. J’en déduis que c’est le chef car il est mieux armé que les autres. Il me donne un coup de couteau sur le bras et un autre que je n’ai pas vu tout le long de ma cuisse lors de mon kick dans la tête.
Quand je remarque que c’est Martin qui fut agressé je rebrousse chemin et je décide de revenir pour lui venir en aide car il en a besoin. Je le vois flancher et plonger dans les ténèbres. Je le sors de là et une fois dans la rue je le fais revenir à lui-même en lui donnant deux claques ainsi qu’en criant son nom. Je le vois ouvrir les yeux et je soupire de soulagement de voir qu’il reprend conscience et il me reconnait et commence à prononcer mon nom. Je l’écoute attentivement et il me remercie.
-Je t’en prie … j’allais pas te laisser te faire frapper bien que ça ne règle pas tout …
Bien sûr je ne pouvais m’empêcher de ressasser ceci car honnêtement cela m’avait déçu de lui et d’autant plus lorsqu’il avait pris la défense de cet homme qui nous a fait chier à l’aérodrome sous prétexte que son père était violent avec lui alors que putain moi j’ai été violé par mon père et ce depuis l’adolescence seulement et frappé depuis tout gosse ! Il ne pouvait pas savoir oui, mais comme il a très bien su me le dire, quand on ne sait pas on ferme sa gueule ! Pendant que je repense à cela, ce dernier se relève et commence à tâter son épaule pour voir l’étendue des dégâts. Il me remercie de nouveau car je venais de la sauver in-extremis
-J’ai agi par instinct rien de plus. Ce qui compte c’est que ton épaule aille mieux alors cesse de me remercier
Je restais très froid avec lui car je n’ai simplement pas oublié et je l’ai encore en travers de la gorge qu’il ait préféré un inconnu à moi alors que l’on commençait à devenir ami je suppose et voilà ce pourquoi je ne veux pas m’attacher aux gens d’une quelconque façon car on finit toujours par être déçu
-Oui je vais bien juste quelques coups mais rien de grave
L’homme à qui j’ai demandé d’aller chercher de l’eau revient avec une bouteille remplie d’eau fraiche et je le remercie. Je donne la bouteille à Martin afin qu’il se rince la bouche, qu’il se réveille en se mettant de l’eau sur la tête et encore plein d’autre chose
- Reste assis … n’épuise pas tes dernières ressources en restant debout.
Alors qu’il boit, je regarde mon bras pour voir la grande taillade qu’il m’a fait, enfin plutôt sur l’avant bras, puis je sens une mini douleur à la cuisse. Je pose ma main dessus, et je remarque qu’elle est pleine de sang. Je me tourne à la lumière du lampadaire et je grimace en voyant la grande trace formé par le couteau sur mon jean. Je retourne à l’ombre et je ne dis rien afin que Martin n’en sache rien |
| | | | (#)Lun 30 Mai 2016 - 7:55 | |
| « j’allais pas te laisser te faire frapper bien que ça ne règle pas tout … » Il est pas sérieux là, non ? Je me retiens de soupirer et me contente « Là c'était nécéssaire Alejandro ...» soufflais-je «Enfin, je crois que je te dois quelques excuse. Même si je pense encore ce que j'ai dis la dernière fois, je ne change pas d'avis aussi facilement, je n'aurais peut-être pas dû le dire sur le ton que j'ai employé » j'hausse les épaules et grimace lorsque mon épaule droite se rappelle brusquement à moi.
Alejandro m'avoue alors avoir agit par instinct, que ce qui compte c'est que mon épaule aille mieux et que je doive cesser de m'excuser. J'hoche doucement la tête et me recule pour m'adosser contre le mur. Je ferme les yeux quelques instants jusqu'à ce que mon sauveur me tende une bouteille d'eau. Je l'attrape et, me redressant un peu, boit goulument. Après de longues gorgés, j'abaisse la bouteille et remercie le passant et demande alors si mon ami va bien. Il m'assure que oui, mais je remarque assez rapidement qu'il a du sang sur la manche et le pantalon et ce n'est pas le mien. Je pince les lèvres mais ne dit rien. Il ne veut sans doute pas que je le sache.
« ça va vous ?» demande une passante qui s'est arrêté avec son gamin qui nous observe. Je redresse le visage et la regarde « Oui oui, ça va aller » assurais-je avec un petit sourire. « Vous voulez que j'appelle les secours» je lance un coup d'oeil vers Alejandro puis secoue la tête « N...non, ça ira. On se débrouillera» disais-je. Elle me regarde, très peu convaincue mais nous tends quand même deux paquets de mouchoirs «Tenez, pour votre nez » indique-t-elle avant de sourire un peu et s'en aller. Je prends le paquet, sort un mouchoir et l'applique sous mon nez en espérant pouvoir arrêté l'hémorrhagie «Je pense que l'hôpital ne serait pas une option à exclure totalement ... » soufflais-je, plus pour moi que pour Alejandro. Mais je n'en ai aucune envie. D'autant qu'à part l'épaule et le visage je n'ai aucune douleur. Mais ça peut être traitre, ça. |
| | | | (#)Lun 30 Mai 2016 - 13:10 | |
| Je peux me montrer très rancunier et c’est exactement ce que je fais avec Martin en ce moment même juste après l’avoir sauvé des griffes de ces agresseurs. Voilà ou on en est et comment ça se fini lorsqu’on veut parler mais pas frapper par moment. On se retrouve à se faire tabasser dans un coin d’une ruelle et pour se défendre après c’est une tout autre paire de manche. D’ailleurs même lui le pacifique viens m’avouer que là c’était nécessaire et on m’enlèvera pas de la tête que la dernière fois aussi, mais on ne va pas parler de ça puisque l’on a une divergence de point de vue. Finalement juste dans la foulée il me dit qu’il pense me devoir des excuses mais pas sur ce qui a été dit mais plutôt fait et le ton agressif qu’il a pris à mon égard
-Tu crois ou tu es sûr de m’en devoir ? Et pour le reste n’en parlons pas trop parce qu’on a bien vu la dernière fois que c’était un sujet sensible et relativement tabou
Nous sommes coupés par la venue de l’homme à qui j’ai demandé d’aller chercher de l’eau et je tends cette bouteille à Martin qui n’hésite pas une minute de plus et se met à boire. De mon côté je regarde l’étendue des dégâts sur mon corps, et je remarque que je perds du sang au niveau du bras et de la cuisse mais je ne dis rien et je cache cela. Pendant que je regarde si j’ai subi d’autre coup de couteau que je n’ai pas senti, une femme arrive dans la rue et prend des nouvelles de Martin qui lui assure que ça va et que les secours ne sont pas nécessaires. Je ne sais pas si c’est une bonne idée de le laisser partir comme ça, mais d’un côté quand ils vont me voir, je risque d’être moi aussi embarqué et j’ai d’autre envie que de dormir là bas. Elle s’enfuit après lui avoir donné deux paquets de mouchoir afin de soigner son nez
-Je pense que ça serait une bonne chose pour toi de faire quelques tests en parallèle afin de voir s’il n’y a pas eu d’autres répercussions ou juste histoire de voir ce qui a été touché au niveau de ton épaule. Pour ma part je n’ai pas besoin de soin particuliers, mais toi si tu te sens faible dis le moi et je les appellerai tout simplement. On fait quoi pour le moment alors ?
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| | | | (#)Lun 30 Mai 2016 - 16:00 | |
| Je baisse le regard lorsqu’Alejandro me répond sur un ton tranchant que je ne suis pas sûr de lui en devoir des excuses. Je soupire, pince les lèvres et hoche doucement la tête lorsqu’il me dit qu’on cessera d’en parler car de toute manière c’est un sujet sensible et tabou. « Très bien, n’en parlons plus. Mais merci quand même d’être intervenu juste avant» je lui souris doucement avant que nous ne soyons interrompu par un homme qui me tend une bouteille d’eau. Je l’attrape et bois goulument alors qu’une autre femme vient me voir pour demander si elle doit appeler les secours.
Je lui assure que non, que ça va aller. Elle ne semble pas être totalement convaincue mais fini par partir en nous donnant quand même 2 paquets de mouchoirs. J’en attrape un peu et l’applique sous mon nez. Et, tandis que la femme s’en fuit, Alejandro me demande si s’est vraiment une bonne chose que de ne pas aller à l’hôpital. Il peu y avoir des dommages collatéraux en plus de mon épaule. Je soupire doucement et secoue la tête «Non, je n’ai absolument aucune envie d’aller à l’hôpital maintenant » je déglutis et me passe une main sur le visage « J’ai déjà un peu trop donné de ce côté-là et … non, j’irais demain si ça va pas mieux. Là, j’ai juste envie de rentrer et me mettre dans mon lit.» je soupire doucement et me tourne vers Alejandro « T’es venu en voiture ?» demandais-je. Peut-être acceptera-t-il de me conduire chez moi ? Avec un peu de chance … « Pour le moment on reste ici et on fait concurrence aux autres clodo» disais-je avec un humour noir en souriant.
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| | | | (#)Lun 30 Mai 2016 - 17:14 | |
| Une fois de plus, mon tempérament de feu et mon caractère de cochon avait pris le dessus sur tout et même si j’avais sauvé Martin et que je devrais être heureux et content, ainsi qu’au petit soin pour lui, il n’empêche que ce n’est pas le cas et qu’au contraire je me montre froid et distant avec lui en lui faisant comprendre que la dernière fois il a cassé quelque chose et c’est ce pourquoi je suis direct et tranchant avec lui. Cela semble lui faire tout drôle et il baisse la tête alors que je lui ajoute qu’il vaut mieux ne plus parler du sujet de ce parachutiste et de ce qui s’en suit. Il confirme que c’est mieux ainsi aussi mais me remercie tout de même pour ce que j’ai fait vis-à-vis de lui
-Effectivement tu as eu de la chance que je sois là, mais je t’en prie ce n’est pas grand-chose … et puis ça m’a défoulé en même temps. Et me remercie pas, j’aurais pu arriver plus tôt aussi
Il est vrai qu’il m’avait dit qu’il fallait que je calme mes pulsions et que je me retienne mais finalement par moment ça paye et notamment car beaucoup aurait pu prendre peur. D’ailleurs heureusement que je ne me suis pas défoulé ou que l’appel du bar ne se fit pas trop fort parce que sinon je serais passé à côté de lui. Par la suite l’homme que j’ai croisé revient avec la bouteille avant de repartir puis une femme passe et donne à Martin des paquets de mouchoirs pour qu’il éponge son sang. Elle lui propose d’appeler les secours et il refuse. Je lui avoue que ce n’est pas très sage de réagir ainsi car il pourrait y avoir quelque chose que l’on ne peut pas voir là. Il m’avoue qu’il ne veut vraiment pas aller à l’hôpital là et qu’il y est suffisamment aller, que si demain ça ne va pas mieux il ira mais c’est la seule condition car là il veut uniquement dormir
-Je vois. Tu fais ce que tu veux mais je ne te reconnais pas vraiment là. Ou est passé le Martin raisonnable ?
C’est vrai que d’habitude il fait ce qu’il faut et il suit le protocole par précaution mais là quand il s’agit de sa propre santé, non pas du tout. Je ne sais pas ce qu’il veut dire par « j’ai suffisamment donné » et ce pourquoi il a suffisamment donné mas toujours est-il qu’il refuse. Il me questionne pour savoir comment je suis venu
-Oui j’ai pris la voiture. Je peux paraitre un peu fou par moment, mais pas au point de marcher de Redcliff jusque Pine Rivers
Je rigole doucement et je commence à me calmer légèrement et devenir moins hostile avec lui et il doit le sentir puisqu’il me fait de nouveau rire en parlant de son état fort ressemblant aux clochards
-Il manque un élément phare aussi pour leur faire concurrence réellement : la bouteille de vin. On a que de l’eau nous donc ça marche pas
Je rigole à mon tour et je m’assieds contre le mur par terre en regardant le ciel pour me reposer et peut être qu’en m’asseyant, cela forcera Martin à faire de même
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| | | | (#)Lun 30 Mai 2016 - 22:02 | |
| Je souris doucement lorsqu'Alejandro dit qu'au moins comme ça il a put se défouler et qu'il aurait put venir plus tôt. J'hoche la tête « Effectivement, t'aurais pu venir plus tôt, ça m'aurais éviter d'avoir plusieurs jours pour me rétablir » dis-je avec un sourire amusé en mode pas sérieux. Alors que dans le fond je suis totalement sérieux, mais ça, il n'est pas obligé de le savoir.
Par la suite, j'accepte sans problème la bouteille d'eau de l'inconnu mais renvoie la jeune femme qui vient de nous proposer d'appeller l'ambulance. Ça ne semble pas réellement plair à Alejandro qui me demande où est passé le Martin raisonnable. Je le regarde, ennuyé «Ma gueule, elle a l'air raisonnable peut-être ? » lui demandais-je avec un lourd soupire en secouant la tête. Plus tard, je sais que je m'en voudrais de lui avoir dit ça. Mais peut-on réellement m'en vouloir maintenant ? Je veux dire, adrénaline tout ça après un passage à tabac … bref.
Alejandro me dit ensuite ne pas être assez fou pour ne pas prendre la voiture en allant de Redcliff à Pine rivers. Je laisse glissé mon regard sur son corps et l'observe de haut en bas « Pourtant, un petit jogging entre temps ne pourrait pas faire de mal à ce si beau corps » dis-je en arquant un sourcil, un sourire malicieux sur les lèvres.
Finalement, je lui fais une remarque sur notre ressemblance à des clochards. Il me réplique que pour parfaire notre image, nous devrions avoir une bouteille de vin à la place de l'eau. Je tourne mon regard vers lui « Toi, dans ton altruisme divin, t'es pas capable de changer l'eau en vin?» demandais-je avec sérieux. |
| | | | (#)Mar 31 Mai 2016 - 2:10 | |
| Martin s’était fait prendre en traitre et par 3 personnes donc forcément qu’il ne pouvait rien faire et il était d’autant plus condamné puisqu’il ne veut pas frapper. En attendant j’ai réussi à la sortir de là et c’est une bonne chose. Il me remercie et je lui dis qu’il ne faut pas qu’il me remercie car j’aurais pu venir plus tôt et lui empêcher tout ça et il me regarde en souriant pour confirmer mes propos. Il saisit alors la bouteille d’eau lorsqu’elle s’offre à lui pour se rincer la bouche qui est pleine de sang mais aussi pour boire, et il refuse même l’aide d’une jeune femme qui lui propose d’appeler les secours pour lui. Je ne comprends pas vraiment pourquoi lorsqu’il s’agit de sa santé à lui il fait celui qui s’en fout de tout, et ce dernier me répond plutôt sèchement pour savoir si sa gueule à l’air raisonnable. Je fronce alors doucement les sourcils ne comprenant pas plus pourquoi il pète un plomb à ce point là mais je ne dis rien pour pas que l’on me fasse encore des reproches. Je pense que même lui ne sait pas pourquoi il a dit cela et c’est pour cela que je ne lui en tiens pas rigueur.
Après ce petit égarement et pétage de plomb de Martin, je lui réponds à sa question par rapport à la voiture en lui disant que je ne suis pas aussi fou que ça pour venir de chez moi jusqu’ici à pied et le kiné me relooke avant de me dire en souriant que ça ne pourrait pas faire de mal à mon beau corps. Je le regarde et il me sourit d’une manière qui m’effraie un peu car je ne mange pas de ce pain là. Je rigole alors nerveusement
-Ouais j’aurais pu mais pas aussi tard le soir. Le matin oui pourquoi pas mais là non. Avec les rues sombres je ne prends pas le risque
Il finit par me parler de sa ressemblance avec les clochards vu son allure et c’est vrai qu’il est convaincant. En revanche je lui signale qu’il lui manque un élément important : la bouteille de vin. Et ce dernier me demande si je peux transformer l’eau en vin et je rigole fortement
-Désolé mais je ne pense pas non. Par contre toi avec ce qui sort de ton nez tu pourrais essayer d’en mettre dans ta bouteille. Je garantie pas le gout du vin mais tu auras un semblant de couleur rosé
Je rigole doucement et je commence à réfléchir à comment il a pu se retrouver dans ce merdier là avec ces hommes qui l’attaquent à plusieurs et qui en plus sont cagoulés. De plus quand je suis arrivé ils n’avaient pas l’intention de me frapper moi donc c’était prématuré et c’est lui qu’il voulait mais pourquoi ? Qu’est ce qu’il leur avait fait ?
-Martin, pourquoi ces hommes t’ont frappés ? |
| | | | (#)Mar 31 Mai 2016 - 16:33 | |
| Ok. Je note dans un coin de ma tête qu’Alejandro ne comprend clairement pas le sarcasme. Ou alors il n’a pas d’humour. Dans tous les cas il semble tout prendre au premier degré. C’est un brin chiant. Mais bon, bref. Il ne répond rien lorsque je lui demande si ma gueule à l’air raisonnable mais m’explique qu’il ne préfère pas faire de jogging si tard la nuit. Je le regarde, un rictus sur mes lèvres et m’efforce pour ne pas éclater de rire tant il est risible en ce moment même. Enfin. «Il n’est jamais trop tard pour entretenir ce qu’on a de plus cher » disais-je en haussant légèrement une épaule.
Je fais ensuite une blague sur les clochards, et celle-là il la comprend. Si je le pouvais, j’applaudirais ou au moins marquerais-je le calendrier d’une croix rouge. Malheureusement, Alejandro ne peut pas changer l’eau en vin et je grimace. «merde, c’était notre solution » il se tente à l’humour ensuite en disant que vu ce qui sort de mon nez je pourrais peut-être y arriver, moi, à ce que l’eau prenne une couleur rosée. « On peut toujours essayer. Faudra qu’on se trouve un vampire pour qu’il goûte l’eau, alors » expliquais-je avec sérieux avant de me reculer contre le mur et fermer les yeux. « Mais je ne pense pas qu’on en trouve un aussi tard le soir. Quoique c’est le matin pour eux, je crois… enfin j’en sais rien, je ne suis pas un vampire» reprenais-je, histoire d’éviter la dernière question d’Alejandro. Je ne vais pas parler de mon action de libération des lapins. C’est une action illégale et je ne fais pas confiance au jeune homme pour lui confier ça.
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| | | | (#)Mar 31 Mai 2016 - 18:46 | |
| Il est vrai que je suis plutôt à l’aise avec mon corps, mais lorsqu’un homme me fait un compliment assez déplacé ou plutôt qui laisse entendre à quelque chose de plus, ça me mets assez mal à l’aise car vraiment je déteste qu’une autre personne qu’une femme ou que moi-même me touche plus intimement. Une tape contre l’épaule ça me va encore je m’en fiche, pareil pour une accolade, mais lorsqu’il s’agit de plus comme une main baladeuse non plus vraiment et je peux vite perdre mon sang froid avec la personne qui a fait cela. Martin en l’occurrence lorsqu’il me dit que mon corps est plutôt bien fait et que ça ne fait pas de mal de l’entretenir un peu plus tout en haussant les sourcils et en me faisant un sourire qui en dit long je suis mal à l’aise et il le voit mais en joue totalement. Je ne sais pas si c’est fait exprès pour me mettre mal à l’aise ou si je l’intéresse ou quoi, mais si c’est la deuxième ça serait dommage qu’il fasse n’importe quoi et finisse par se prendre mon poing dans les dents pour saigner de nouveau. Je m’écarte alors de nouveau de lui lorsqu’il en parle un peu plus. Je lui réponds uniquement à l’aide d’une grimace et j’évite de parler sur ce sujet car ça pourrait mal finir de nouveau. Quand je lui dis que je ne peux pas transformer l’eau en vin il trouve ça dommage et je retrouve mon sourire et je lui propose ma solution à moi et il me dit que c’est une solution
-Ouais je n’ai pas de vampire sous la main c’est bien dommage … Quoique tu me diras dans le bar je suis persuadé qu’il y a plus accroché au cou d’une femme
Je rigole à mon commentaire et c’est vrai que parfois certains s’amusent à faire des suçons dans le cou. Martin par la suite s’embrouille un peu en parlant des vampires et je soupire doucement
-Arrêtons de parler des vampires ça nous évitera des discussions comme ça. Mais sinon alors pourquoi ? Parce que là je ne comprends pas trop
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| | | | (#)Jeu 2 Juin 2016 - 13:26 | |
| Je parle de son corps et Alejandro semble mal à l’aise. Pourquoi ? N’assume-t-il pas ses muscles ? C'est le comble pour un coach ! Ou a-t-il peur que je sois entrain de lui faire des avances ? Lorsqu’en plus il se décale avec une grimace j’éclate de rire. « Mais détends-toi putain » lançais-je en secouant la tête «J’suis pas entrain de te faire des avances. Ne prends pas tout au premier degré. » je le regarde «Humour, ce mot te dit quelque chose ? » demandais-je en roulant des yeux.
Je me perds ensuite dans une explication sur les vampires afin d’éviter sa question : pourquoi ces gens m’ont-ils tabassé lâchement ici, dans une ruelle ? Je ne vais pas lui avouer ça, pas à Alejandro. Je ne lui fait pas assez confiance et cette action que nous avons mené, Jameson Adaline et moi doit obligatoirement resté secrète et confidentielle. Mais Alejandro ne semble pas comprendre ni même respecter mon silence car il réitère sa question ce qui me fait lourdement soupirer. « ça ne te regarde pas Alejandro » lui disais-je en secouant la tête « ça ne te regarde absolument pas » je me passe une main sur le nez et remarque que le sang ne coule plus. «D’ailleurs, pour éviter d’avantage de questions …. Tschüss » dis-je dans ma langue maternelle qu’est l’allemand.
En m’appuyant sur le sol de ma main gauche, je me redresse puis me lève. Je tangue un peu et me rattrape au mur avant de prendre plusieurs profondes inspirations «merci, bonne soirée » lui disais-je avec un léger sourire et m’en vais en chancelant légèrement.
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| | | | (#)Jeu 2 Juin 2016 - 13:57 | |
| Le fait de me flatter sur mon corps ça ne peut dérange pas du tout de base mais ça dépend comment cela est fait. Honnêtement avec Martin pendant un moment je me suis demandé ce qu’il voulait sous-entendre derrière ça. Je n’aurais pas la prétention de dire que je lui plais ou quoi, mais ça n’empêche que son simple sourire malicieux m’avait mal à l’aise alors que finalement peut être qu’il n’y avait aucune raison de l’être. Je l’entends alors exploser en me voyant me décaler de lui et il me demande de me détendre et qu’il ne me fait pas d’avance, que c’est simplement du second degré. Je dois avouer que je souris et je souffle un bon coup un peu plus rassuré mais d’un côté je me sens relativement minable alors je rigole à mon tour en me passant une main sur le visage comme pour me cacher de ce que j’ai fait. Heureusement pour moi on change vite de sujet et ce dernier se perd très rapidement sur une explication sur les vampires, mais malgré ce petit détournement de sujet, je n’oublie pas le sujet de ma présence : son agression. Il y a forcément une raison rationnelle à cela et il doit y avoir une explication. L’aider ne me dérange pas bien que j’ai gardé une certaine rancœur envers lui, mais je dois tout de même savoir ce qu’il se passe et qu’est ce qui se cache derrière ça. Malheureusement ce dernier n’est absolument pas coopératif avec moi et me dis que cela ne me regarde pas et même pas du tout. Je soupire fortement pour le simple et bonne raison que même si ça ne me regarde pas, ça ne m’a pas empêché de pourtant de lui venir en aide alors que j’aurais pu ne pas m’en mêler en me disant que ça ne me concerne pas du tout mais bon je ne vais pas le forcer. Qu’il emmène ses cachoteries dans la tombe, chose que je ne lui souhaite pas de faire maintenant bien entendu. Il me signale qu’il va partir et je ne cherche pas à me battre avec lui donc j’hoche simplement la tête
-D’accord … bonne soirée à toi aussi et je t’en prie ce n’est rien
Je lui souris simplement avant de le laisser partir de son côté et moi du mien. Moi qui comptais aller au bar, vu mon état je ne risque pas d’y aller et au contraire je vais simplement rentrer chez moi et me soigner du mieux que je peux. Je rentre donc dans ma voiture et je pars immédiatement. Je reviendrai ici un autre coup en espérant une meilleure issue
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| | | | | | | | No one has ever made himself great by showing how small someone is || Alejandro |
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