I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
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Retrouver son calme était aussi une épreuve. Le temps que la pression s'apaise, que le coeur veuille bien ralentir son rythme, que ses poumons réclament moins d'air. Jamie finit par se retirer d'elle, venant chercher un peu de fraîcheur par le biais de l'air ambiant de la pièce. Déjà qu'il y faisait chaud, ce n'était rien de comparable à la température de son épiderme. Contrairement à ce qu'elle aurait usuellement, Joanne laissait son corps totalement à découvert, dénudé. Une poignée de minutes plus tard, son fiancé se mit sur le flan afin de pouvoir l'observer, et la toucher. Le bout de ses doigts passait aléatoirement sur elle, glissant ça et là, bien qu'il s'attardait surtout au niveau de son ventre, l'admirant comme si c'était à vénérer. Joanne l'observait silencieusement, avec attention. D'un côté, il était normal de profiter d'un endroit qui lui avait été totalement interdit pendant des mois. Peut-être qu'il revoyait par là la naissance de Daniel, la capacité de sa future à enfanté un nouveau né beau et en parfaite santé. Il pouvait y avoir tellement de choses qui traversaient sa tête pendant qu'il effleurait ainsi son ventre. Chacun de ses passages procurait un léger frisson à la jeune femme. Celle-ci le laissait faire, ne venant pas le stopper une seule fois dans ses caresses. Jamie finit par lui demander comment c'était. Elle comprenait facilement ce qu'il entendait par là. La belle blonde eut bien du mal à placer les mots sur ce qu'elle pensait. Plongée dans ses yeux verts, elle finit par lui répondre. "C'était différent." commença-t-elle, cherchant toujours les mots qui convenaient le plus. "Plus intense, plus beau, plus..." Elle soupira. "Comme si tout s'était inexplicablement décuplé." Quelque part, Joanne cherchait peut-être une réponse dans son regard, peut-être qu'il était détenteur de la clé de ce mystère qu'elle ne s'expliquait pas. "Je ne sais pas si c'est le fait de ne pas avoir couché ensemble pendant des mois, tout ce qu'il s'est passé, ou le fait d'être parents, je n'en sais rien." Elle haussa les épaules. "A moins que ce soit une preuve que nous nous aimons encore plus qu'avant. Qu'il y a un truc en plus." La jeune femme aurait peut-être continué à parler, mais il venait tout juste de déposa sa main ferme sur l'un de ses seins. Il embrassa au creux de sa poitrine, ce qui relança son coeur dans une cadence effréné. Ses doigts glissaient dans ses longs cheveux pendant qu'il déposa un nouveau baiser au même endroit, puis elle l'incita à remonter son visage jusqu'au siens. Elle effleurait à peine ses lèvres et elle ne le quittait pas du regard. Fébrile à nouveau, elle le fit basculer afin qu'il se retrouve sur le dos. A califourchon, Joanne embrassa à divers endroits son torse, avant de prendre délicatement sa virilité entre ses doigts, commençant quelques caresses. Elle restait droite, empêchant ainsi à Jamie d'atteindre ses lèvres. Au bout de quelques minutes elle se pencha sur lui, tout en continuant ses gestes, et rapprocha sa bouche tout près de son oreille pour lui susurrer quelques mots. "Si tu savais à quel point j'ai encore terriblement envie de toi." Elle passa ses lèvres le long de sa mâchoire avant d'atteindre sa bouche. Le baiser était intense, mais encore très délicat, jusqu'à ce qu'il gagne très rapidement en fougue. Elle n'avait plus son intimité entre ses doigts. Joanne faisait à la place, des mouvements sensuels avec son bassin, plus ou moins volontairement. Le simple de l'avoir nu contre elle, la rendait folle. Souvent, un regard trahissait l'envie que l'un avait pour l'autre d'exprimer à sa propre manière à quel point on l'aimait. A partir de ce moment-là, le message était bien difficile à contenir et il y avait cette nécessité de satisfaire l'autre qui prédominait sur tout le reste, un désir et une passion incontrôlables, ce qui les avait poussé jusqu'ici à faire l'amour à des lieux plus ou moins inattendus. Ils s'aimaient bien trop pour que cela puisse être contenu sur une longue durée.
Et si Joanne n'avait plus du tout les mêmes sensations ? Et si tout avait changé au point qu'elle ne ressente plus rien comme avant, et que nous ayons tout nos codes, tout notre langage charnel à réapprendre et à adapter à ces nouveautés ? Peut-être qu'elle n'aime plus vraiment lorsque je fais telle ou telle chose, ou peut-être l'aime-t-elle plus qu'avant. Peut-être que sa sensibilité est devenue moindre, ou qu'elle a senti que son corps n'était finalement pas vraiment prêt pour reprendre ce genre d'activité, à moins que cela ne soit tout l'inverse. La jeune femme cherche longuement ses mots. Elle n'a jamais eu de mal à s'exprimer à propos de ce qu'elle ressent, elle, mais tint toujours à l'exactitude de ses propos. Le regard tendre, je la laisse parler. C'était différent d'après elle, chose à laquelle je ne peux qu'acquiescer. Mon sourire s'affirme un peu plus lorsqu'elle ajoute que tout était meilleur. Je pense qu'un tas de choses participent à cette impression. Les longs mois d'abstinence, sur fond d'une ambiance parfois tendue, de rancoeur puis de fatigue, et puis le renouveau de notre relation, l'arrivée de Daniel, et nos liens qui se sont resserrés à partir de ce moment-là et qui avaient bien besoin d'être concrétisés de cette manière. Ce sont des mois d'émotions différentes, des plus mauvaises aux plus agréables, qui s'entassaient les unes sur les autres en attendant le moment pour pouvoir s'exprimer. Et forcément, tout ceci est d'une grande intensité pour des personnes aussi réceptives que nous. Nous nous aimons sûrement plus qu'avant, oui. Même si cela semble difficilement probable. C'est un amour différent et plus solide qui s'est traduit ce soir. Nous sommes parents, nous sommes accomplis, enfin au plus proche de qui nous voulons être, de qui nous sommes vraiment. Nous pouvons nous aimer plus pleinement que jamais. Il n'y a plus de pièce du puzzle qui manque. En tout cas, c'est le sentiment que j'ai. Une sérénité et une plénitude totale. Je suis où je dois être, et je suis qui je dois être, tout ce que j'ai cherché pendant des années. Je ne le dois qu'à Joanne, à mon ange de toute beauté. Je ne me lasse pas d'admirer son corps, les toutes petites marques de la grossesse sur son ventre, sa poitrine plus ferme. Je n'ai pas encore vraiment osé m'attarder sur cette partie-là. Je la caresse un peu timidement, et l'embrasse entre ses seins. Son épiderme est encore chaud, le mien aussi. Leur contact a toujours été un efficace déclencheur. Nos regards envieux se croisent, nos lèvres s'effleurent, nos souffles se répondent. J'atterris sur le dos, ma fiancée à califourchon sur moi, de cette manière qui me fait toujours un peu perdre mes moyens. Ma respiration était à peine parvenue à se calmer, mais mon rythme cardiaque s'emballe de plus belle sous les baisers de la jeune femme. Mon souffle se coupe complètement au moment où elle saisit ma virilité pour effectuer quelques caresses. Je soupire longuement. J'aime toujours autant sa manière de m'effleurer, délicate, et qui suffit à faire trembler tout mon corps sous les coups intérieurs de mon coeur euphorique. Mes mains reprennent leur place habituelle sur les cuisses de Joanne, caressent parfois ses fesses. Mon regard est prisonnier du sien, à sa merci. Il suffit qu'elle me touche ainsi, qu'elle s’attarde sur ma virilité, pour que je perde pieds. Mes joues s'enflamment de plus belle lorsque la jeune femme se penche à mon oreille. Mes mains glissent fermement sur ses reins pour la serrer plus fort contre moi ; elles se posent là pour suivre ces ondulations de son bassin qui, créant une caresse particulièrement agréable de son intimité sur la mienne, me rendent plus fébrile que jamais. Elle parvient à m'arracher un gémissement ainsi, mes doigts serrant encore plus sa chair, mes lèvres dévorant les siennes avec passion. « Je suis à toi. » je murmure à son oreille en retour. Puis j'embrasse son cou, me délectant toujours autant du goût de sa peau brûlante. « Fais-moi sentir que je t'appartiens. Pour toujours. » je souffle entre deux baisers. Je saisis le visage de Joanne dans mes mains et l'embrasse avec autant d'ardeur que de dévotion. Il ne peut y avoir personne d'autre qu'elle. Je veux qu'elle tatoue son nom sur tout mon corps à force de caresses et de baisers, pour que tout le monde sache quel est son territoire.
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
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Il était difficile de réalisesr que le cap là avait été franchi. Qu'ils s'étaient enfin pleinement retrouvés. Des mois sans de réels contacts physiques, mis à part ces quelques étapes franchies une poignée de jours plus tôt. Ils se connaissaient par coeur, il y avait pourtant un vent de découverte. Etrangement, Jamie n'avait que très peu touché à sa poitine, que ce soit avec ses mains ou avec ses lèvres, lui qui aimait tellement s'attarder à cet endroit là. Il avait déposer simplement entre ses deux seins, tendre et délicat. Joanne avait alors ensuite renversé la situation, se trouvant désormais sur lui. Il montrait toujours une certaine vulnérabilité lorsqu'elle prenait ainsi le dessus, devenant particulièrement fébrile. Il se laissait caresser, venant poser ses mains au niveau de ses cuisses pendant qu'elle lui susurrait ces mots à l'oreille. Leur intimité se frôlait l'une à l'autre de manière sensuelle, contact qui suffit largement à faire gémir Jamie, qui fit glisser ses doigts jusqu'au bas de son dos afin de pouvoir sentir le mouvement de ses reins. Ces caresses donnaient extrêmement envie à Joanne aussi. Il voulait ressentir au plus profond de lui-même qu'il lui appartenait, rien qu'à elle. Il dévorait ses lèvres avec une passion peu commune, elle finit par s'en arracher pour l'observer. Son regard à elle en disant, les mots n'avaient pas leur place. Elle lui faisait clairement comprendre qu'elle ne tolérerait pas qu'une autre femme ose le toucher ou même le regarder de la même manière dont elle pouvait le regarder ; qu'elle ne supporterait pas de savoir qu'il avait à nouveau pris du plaisir avec une autre femme, qu'importent la raison et les circonstances ; qu'elle ne lui pardonnerait certainement jamais s'il ne faisait même que désirer une autre femme qu'elle ; qu'il n'était effectivement qu'à elle. Elle espérait qu'il pensait dur comme fer ses mots, qu'il était certain qu'il les repescte jusque la fin des temps. Il avait déjà Nyx et Hannah à son palmarès. Et Joanne. Mais à côté de cela, il y avait aussi dans ses yeux ce mélange de passion et de satisfaction, de désir et d'envie. Une multitude d'éclats de pensées et d'émotions différentes qui se transmettait facilement à l'autre. Une fois que le message était passé, elle passa ses dents au niveau de son cou, puis ses lèvres. Celles-ci descendait avec lenteur jusqu'à l'un de ses tétons, qu'elle embrassa longuement, pour continuer son chemin jusqu'à son abdomen. Elle lui lançait parfois des regards déterminés. Ses lèvres arrivèrent au niveau de sa virilité, qu'elle caressait, embrassant, tout en effectuant des mouvements de va-et-viens avec sa main. La jeune femme voulait qu'il cède, elle intensifiait ses caresses jusqu'à ce qu'il perde totalement pied et qu'il s'abandonne à elle. Une fois qu'il franchit le pas, elle esquissa un léger sourire satisfait pendant qu'elle remontait pour retrouver son visage. Elle l'embrassa langoureusement. Sa peau était légèrement sâlé avec la transpiration. Mais elle n'en avait pas fini là. Elle lui mordilla le lobe de l'oreille. La jeune femme se redressa. Sa peau était aussi recouverte d'une fine particule de sueurs qui la faisait légèrement briller avec l'éclairage de la pièce. D'une main, elle guida la virilité de son amant dans son intimité. Elle soupira longuement jusqu'à ce qu'il soit le plus profondément en elle. Sa tête se penchait légèrement en arrière, faisant un petit gémissement. Jamie avait ses mains sur ses cuisses, ses doigts s'enfonçant dans sa chair. Elle commença doucement des mouvements de va-et-viens, ou elle ondulat ses hanches de manière assez sensuelle, mais qu'elle ignorait toujours. Elle s'appuyait sur son torse pendant plusieurs minutes, avant de revenir se coller à lui, et l'embrasser longuement, en étouffant ses gémissements à travers ses lèvres. La jeune femme prit l'une de ses mains pour qu'il la pose sur l'un de ses seins, qu'il se permette de pouvoir la toucher plus fermement. Elle le sentait totalement à elle, s'appropriant chaque partie de son corps. Peut-être qu'elle était au moins aussi possessive pour lui.
Jamais je n’ai autant aimé appartenir à quelqu’un. J’ai toujours apprécié mon indépendance, surtout après mon divorce. Je ne voulais plus vraiment m’enchaîner à qui que ce soit. La première année, désabusé, je pensais que le mariage était une perte de temps et d’identité. Puis il y a eu cette longue période de solitude, cette impression de tourner en rond. Faute d’avoir quelqu’un à aimer, il fallait trouver d’autres moyens de savoir que j’existais malgré tout. Mais tout était si vide de sens. Enfin, il y a eu Joanne. Ce besoin constant d’elle, cette dépendance dévorante qui s’est installée en quelques minutes à son contact. Je n’étais plus sauvage. J’étais à elle à partir de ce gala, il y a un an jour pour jour. Et c’est une sensation particulièrement agréable. Ce n’est pas de la servitude, mais bien de la dévotion. Elle se voit tout particulièrement lorsque Joanne prend le dessus sur moi dans des moments pareils. La jeune femme me désarme complètement dans la seconde, elle pourrait faire n’importe quoi de moi. Je reste toujours complètement absorbé par sa beauté, sa sensualité, et parfaitement prisonnier de ses prunelles bleues. Je sais déjà que je lui appartiens. Que les traces d’Hannah et Nyx sont effacées depuis longtemps, et que je n’étais plus qu’une page blanche prête à accueillir les marques de Joanne à nouveau. Maintenant que nous nous sommes retrouvés, elle peut entièrement reconquérir ce territoire. Elle est ma reine, plus précieuse que tout au monde, mon trésor pour qui je ferais n’importe quoi. Elle s’arrache à mes baisers pour m’adresser un regard sans équivoque. Un regard qui suffit à me plaquer un peu plus sur le matelas. Elle ne m’en avait jamais jeté un pareil. Envoûté, à la fois surpris et ravi par l’intensité de ce message qui est transmis par ses iris, je bois sans résistance ses paroles silencieuses et les acquiesce sans un mot. L’éclat de passion que je devine dans ses yeux alimente un peu plus le brasier de mon propre désir. Mes mains sont toujours de part et d’autre de son visage, les doigts entremêlés à ses cheveux. Je frôle ses pommettes avec mes pouces, admire sa bouche entrouverte qui s’approche de la mienne pour attraper ma lèvre inférieure entre ses dents. Paralysé par la simple volonté de la jeune femme, je la laisse librement parcourir mon corps et rendre ma respiration plus anarchique à chaque baiser qu’elle dépose sur ma peau. Un violent frisson me rend plus fébrile encore et courbe mon dos lorsqu’elle atteint sa virilité et la flatte avec sa bouche. On peut dire qu’elle laisse sa marque absolument partout sur moi et se réapproprie mon corps sous toutes les coutures. Je serre le drap du lit d’une main, fortement selon l’intensité des sensations –et elles ne le sont pas peu. L’autre s’est glissée entre les mèches blondes de la jeune femme qui poursuit son œuvre tout du long de mon intimité. Sans rien pour pouvoir les étouffer, mes soupirs et mes gémissements résonnent dans toute la chambre. Je me délecte sans modération de ce moment, de cette caresse que je n’ai pas eu de sa part depuis des mois et qui sait on ne peut plus efficacement me faire perdre la tête. C’est toujours particulier d’être ainsi choyé par l’être aimé, et d’avoir la moindre parcelle de soi être goûté par cette personne. J’essaye toujours de l’arrêter avant d’aller trop loin. Ce qu’elle me laisse rarement faire. Cette fois n’y manque pas. Elle continue jusqu’à me faire céder, jusqu’à ce que je ne puisse plus m’opposer à elle. Parce que je suis tout à elle. Uniquement à elle. Joanne m’électrise tout entier et me pousse à bout. Je lâche prise pour sa plus grande satisfaction, haletant, et l’esprit complètement embué par la chaleur. Joanne ne me laisse pas le temps de reprendre mes esprits. Elle prend d’assaut mes lèvres et me submerge ainsi complètement dans un flot de sensations incontrôlables. J’ai à peine le temps de réaliser qu’elle s’est éloignée que je la sens m’introduire en elle. Mon échine se courbe de plus belle, mes doigts serrent ses jambes autant que possible. C’est trop, et pourtant, c’est bien trop bon pour être refusé. Impossible de remettre les pieds sur terre. Tout implose en moi, chaque organe soumis à la pression de ces vagues de plaisir peu soutenables. A travers mes paupières lourdes, j’observe Joanne et son corps dansant si sensuellement. Une vision qui accroit des sensations déjà si fortes. Elle se penche sur moi et met enfin ses lèvres à portée des miennes, un sein dans une de mes mains. Je chéris l’un et l’autre avec ardeur. J’étouffe mes soupirs du mieux que je peux, les logeant au fond de la gorge et des poumons de mon amante qui poursuit ses mouvements. Mon bras libre entoure son petit corps et la serre fortement tout contre moi, comme cherchant à la fondre à mon propre corps. Elle me fait trembler plaisir à chaque va-et-vient, je ne sais plus quoi faire de mes dix doigts à part serrer sa chair, je ne sais plus où l’embrasser, je ne pense pas que ma respiration décadente me le permette encore de toute manière. Pour finir, je fais basculer Joanne et la rallonge sur le lit. Je vais et viens entre ses jambes qui me serrent fortement, poursuivant une cadence soutenue, sauvage, d’une passion sans modération. Jusqu’à ce que son corps et son esprit craquent, que ses ongles se glissent dans ma chair, et qu’un cri final s’échappe de ses lèvres au moment où je me libère en elle pour la dernière fois. Epuisé, mon corps couvert de sueur semble trop lourd pour mes bras. Je reste encore un peu en elle, le temps d’un long baiser passionné qui dure jusqu’à ce que je n’aie plus la moindre goutte d’oxygène dans mon organisme, et que tout ne soit plus que Joanne.
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Joanne avait parfois un peu de mal à trouver son statut dans leur couple, mais dans un bon sens. Autant, aux yeux de tous, elle était celle qui devait être protégée, la plus fragile de toutes les poupées de porcelaine. Cette oeuvre d'art qui n'appartenait qu'au grand Jamie Keynes. Alors que pendant ces instants intimes, il était totalement à sa merci. Totalement dévoué à la beauté de sa Joanne, à ce qu'elle était à ses yeux. Les status changeaient, et là, la jeune femme était tout à fait capable de prendre le dessus, ayant une meilleure gestion de ses envies que lui, sauf à de très rares exceptions où elle-même ne tenait plus en place. Et leur relation ne se basait plus que sur cette appartenance à l'autre. Il suffisait de voir ceci pour comprendre à quel point le mariage restait primordial dans leur couple. Jamie avait toujours ce regard posé sur elle, une dévotion, comme si elle était son idole, sa reine, sa déesses. Ces mots là étaient certainement bien trop faibles pour définir la manière dont il la voyait. Elle pouvait faire n'importe quoi de lui. Et tout ce qu'elle voulait, c'était de satisfaire ce désir laissé en arrière-plan pendant bien trop longtemps. Il était toujours bien plus fébrile, gémissait plus, lorsque c'était elle qui menait la danse. Il perdait ses moyens, ne sachant plus quoi faire de ses mains, si ce n'est de saisir plus fermement son sein entre ses doigts, ou la serrer encore plus contre elle, cherchant à s'assimiler avec elle. Un instant des plus fusionnels. Il reprit le dessus, en exerçant désormais lui-même des mouvements de rein bien plus intenses et sauvages qu'avant, presque bestial. Un léger reflet d'un Jamie qu'il refoulait de peur de blesser sa déesse. Mais à ce moment-là, il n'exprimait que l'intensité de la passion qu'il avait pour elle, et cela lui fit beaucoup d'effet. Ses gémissements étaient de plus en plus forts, elle sentait des gouttes de sueur qui s'étaient perlés sur elle couler le long de son échine alors qu'elle commençait à perdre totalement pied, plus que de coutume. Tous ses muscles tremblaient et se crispaient de plus belle lorsqu'il l'embarqua en même temps que lui vers cette phase de volupté. Le sentir se libérer en elle ne fit que décupler tout le reste. Un long cri de plaisir émanait alors de sa bouche, et tout se détendait. Jamie restait encore un peu en elle, tout en l'embrassant passionnément. Alors qu'il comptait se défaire d'elle, Joanne appuya au niveau de ses reins pour qu'il reste encore un peu à sa place initiale. Afin qu'il ne s'échappe pas trop vite, elle entour sa taille de ses jambes. Le front collé contre le sien, elle inspirait l'air qu'il expirait, elle sentait son coeur battre au travers de sa poitrine. Elle glissait alors ses doigts au travers de ses cheveu humide et l'embrassa sur la tête. D'un air ferme et déterminé, et pas moins amoureux, elle lui chuchota, au milieu de son essoufflement. "Tu es à moi, et à personne d'autre. Je ne veux plus que qui que ce soit puisse te toucher comme je le fais. Plus jamais." Séparés ou non, Joanne demeurait irréprochable sur ce point-là. Elle n'avait jamais voulu aller voir ailleurs, même si c'était par colère, par tristesse, par lassitude ou par vengeance. Une fois que le message fut passé, elle lâcha son étreinte afin qu'il puisse détendre en allant s'allonger sur le dos juste à côté d'elle. Elle mourrait de chaud. La logique aurait été qu'elle aille se rincer à l'endroit approprié et peut-être même se rafraîchir, mais elle ne voulait pas se détacher de lui. Joanne se tourna et vint alors poser sa tête contre son épaule, passant une jambe par-dessus le corps de son amant. Tous les deux couverts de sueurs, ils se laissaient du temps pour retrouver leurs esprits et réaliser tout ce qu'il s'était passé. Joanne dessinait avec son index, des arabesques aléatoires sur son torse, un peu songeuse. "Ca m'avait manqué, tout ça." finit-elle par dire, regardant ce qu'elle faisait. "Faire ça avec toi, profiter de tous tes stratagèmes pour me dire que tu m'aimes." C'était presque un soulagement qu'il veuille encore autant d'elle, qu'il la désire pour le premier jour. "Ca m'a rappelée un peu toutes les fois où nous le faisions. Qu'à chaque fois, il y avait quelque chose de nouveau, de particulier, comme une nouvelle découverte." Et aucun des deux ne s'en lassait. Bien qu'elle avait besoin d'en parler, Joanne n'était pas encore suffisamment dévergondée pour pouvoir simplement dire faire l'amour ou coucher ensemble, surtout ainsi, à l'après-coup. Ca reviendra aussi, très certainement, à force d'ébats. Elle n'osait pas lui avouer qu'elle avait particulièrement apprécié la toute fin de ce soir-là, lorsqu'il ne parvenait plus à contrôler la totalité de ses ardeurs. Joanne regardait l'heure, qui était déjà trop bien avancée. Elle soupira. "Je n'ai pas envie que cette nuit se termine." Même s'il restait encore une poignée d'heures avant que le jour ne se lèvre. Ils avaient encore bien trop chaud pour lui proposer de prendre un bain. "Ca te dit de faire... une sorte de bain de minuit, à la piscine ? Même s'il n'est plus vraiment minuit." Mais l'eau restait tout de même plus fraîche que leur température corporelle. Elle n'attendit pas sa réponse et se redressa, trouvant que c'était une bonne idée. La jeune femme passa rapidement à la salle de bain, et prit la première serviette qu'elle trouvait pour essuyer un peu l'intérieur de ses cuisses. Elle n'enfila qu'un de ses kimonos sur les épaules, et noua un noeud avec la ceinture. Elle s'appuya contre le cadre de la porte et se mordit la lèvre inférieure en voyant Jamie. L'humeur un peu joueuse, elle lui dit. "Tu me rejoins là-bas ?" Leurs ébats avaient beau être épuisants, Joanne sentait qu'elle avait encore suffisamment d'énergie pour veiller un peu. Revigorée, elle lui esquissa un large sourire joueur avant de filer comme le vent dans leur piscine. L'ambiance y était parfaite, il n'y avait que les spots qui étaient dans l'eau qui étaient allumés. La jeune femme était un peu déçue de ne pas avoir quelques bougies à portée de main pour rendre l'ambiance encore plus romantique.
Joanne me retient encore un peu. Mes membres tremblent un peu, mais je ne me vois pas lui refuser quelques secondes supplémentaires. Avec un regard similaire à celui qu’elle m’a adressé plus tôt, elle met des mots sur son brin de possessivité, exigeant d’être pour toujours la seule et unique à pouvoir partager de pareils moments d’intimité. « Plus jamais. » je répète avec un léger sourire, happé par ses yeux bleus. Bien sûr que je ne veux être qu’à elle. Avec qui d’autre pourrais-je vivre des moments d’une pareille intensité, aussi parfaits et débordant d’amour ? Je ne pourrais jamais troquer ça contre n’importe quel rapport sexuel de base à la recherche d’un plaisir égoïste. C’est le genre de choses qui n’a plus le moindre sens lorsque l’on peut faire l’amour de cette manière avec l’être aimé. Enfin allongé sur le dos, malgré nos corps étouffant de chaleur, Joanne s’approche de moi et je n’hésite pas à l’étreindre tendrement. « Ca m’a manqué aussi. » dis-je en caressant machinalement son épaule avec mon pouce. « Je ne savais même plus à quand remontait la dernière fois. » Sydney ? Un peu après ? Très honnêtement, je ne sais toujours pas. Mais maintenant, cette date s’est considérablement rapprochée, et celle de la suivante également. « Je trouve que nous avons plutôt bien fait honneur à l’occasion. » j’ajoute avec un petit rire. Nous fêtons nos un an particulièrement dignement à mon avis. Joanne a su y mettre les formes. Il y a un peu de fatigue, mais ni elle ni moi n’avons envie que la nuit prenne fin. « Pourtant il serait sage de profiter de l’absence de Daniel pour rattraper des heures de sommeil. » Ou, au contraire, pour profiter aussi longtemps que possible l’un de l’autre, nous ne sommes pas à quelques heures de sommeil manquantes près. « On le laissera chez tes parents un peu plus longtemps. » Je hausse les épaules. Cela ne risque pas de les déranger, et nous aurons ainsi le temps de nous reposer pendant la journée, dormir, faire une sieste, récupérer. Joanne se redresse avec une idée en tête et propose d’aller faire un tour à la piscine. Je n’ai pas le temps de répondre qu’elle enfile déjà son kimono dans la salle de bains. « J’arrive. » dis-je avant qu’elle ne file comme l’air. Je me prends quelques secondes, seul, pour finir de me remettre de mes émotions. J’inspire profondément, le regard fixant le plafond, l’air ambiant rafraîchissant un peu mon corps. Je m’empêche de fermer les yeux, je pourrais m’endormir immédiatement, même en ne cherchant qu’à reposer un peu mes pupilles. Mon cœur reprend un rythme normal, mes pensées retrouvent des formes moins abstraites. Au bout de deux ou trois minutes, je quitte le lit et passe rapidement à la salle de bain pour me passer un peu d’eau sur le visage. Je remets uniquement mon pantalon, juste le temps d’aller jusqu’à la piscine. En chemin, je passe par la cuisine, ouvre la porte qui mène sur la petite cave et tire une bouteille de champagne d’une des armoires fraîches. Je récupère deux coupes dans un placard. Je pense que nous avons déjà bien éliminé les précédentes coupes du gala du musée, nous pouvons bien nous permettre cette petite touche de romantisme supplémentaire pendant notre bain de presque-minuit. Je traverse les quelques mètres de jardin les pieds nus dans l’herbe, ce qui est une sensation des plus agréables. Quand j’entre dans la verrière, Joanne est déjà dans l’eau. Je dépose la bouteille et les coupes sur le bord de la piscine et nous sers avant d’aller abandonner mon pantalon sur l’un des transats qui la bordent et d’entrer à mon tour dans l’eau –ne comptant pas m’encombrer d’un short de bain. Je m’approche de Joanne et du champagne, lui tend sa coupe, et fait tinter nos verres. Après une fine gorgée de bulles, je demande ; « Alors, miss Prescott, vous reviendrez l’année prochaine ? » Je ris doucement, prend sa main baguée et admire un instant la brillance du diamant rose à peine éclairé par les spots dans l’eau. Puis je dépose un petit baiser sur ses doigts. « A moins que ça ne soit plus miss Prescott, d’ici là. » Ce que j’espère de tout cœur. Que nous soyons mariés dans l’année, et qu’elle devienne ma Lady Keynes. Je caresse tendrement sa joue avec mon pouce, mon regard dans le sien. « Je t’aime. »
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
Joanne n'avait pas souvenir d'avoir couché avec lui une fois qu'ils étaient revenus de Sydney. A peine le pied reposé à Brisbane, tout était si froid et distant. Leur dernière fois remontait alors à des moitié. Autant de disputes qui ne se sont pas paisiblement achevés, ou d'amour réduit au silence parce que la situation ne s'y prêtait absolument pas. Jamie voulait faire son adulte raisonnable et responsable en disant que l'absence de Daniel serait une occasion parfaite pour se reposer. Il serait certainement plus serein que sa belle s'endormira et se réveillera en même temps que lui, sans à ce qu'elle ait à se réveiller pour pouvoir nourrir leur bébé avec son sein. Les parents Prescott ne verront aucun inconvénient à garder leur petit-fils une partie du dimanche, ne connaissant que trop bien la fatigue des parents à cet âge-là. Elle finit par arriver à la piscine, où l'on entendait à peine le bruit de l'eau. Joanne se dévêtit. D'abord tentée de se baigner dénudée, elle finit par se rétracter et enfiler un bikini noir qui traînait toujours par là. Bien qu'elle était toujours très frileuse, elle entra sans mal dans l'eau, sa fraîcheur lui faisant le plus grand bien. Elle fit quelques aller-retours à la brasse, avant que Jamie n'arrive, avec une bouteille de champagne à la main et des flûtes. Elle le regarda alors, à la fois perplexe et amusa, puis elle rit. Toujours aussi décomplexé, le bel homme entra nu dans la piscine et rejoignit sa belle. Au bord de la piscine, il lui donna une des flûtes de champagne, et trinquèrent ensemble. "Je pense que je serai là, oui. Et vous ? Vous qui êtes toujours si occupé, nous reverrons-nous au même endroit, au même moment ?" dit-elle avant de boire une fine gorgée. Elle ne put s'empêcher de sourire lorsqu'il disait espérer qu'elle ne sera plus appelée Miss Prescott d'ici là. Joanne passa son bras libre au-dessus de son épaule et se laissa ainsi flotter tout en sirotant son champagne. "Je l'espère." répondit-elle tout bas, ne se défaisant pas de son regard vert. Elle l'embrassa tendrement en réponse à ses mots d'amour. Puis un autre baiser dans le cou. "Tu sais que c'est particulièrement plaisant de pouvoir boire un petit peu avec son fiancé ?" finit-elle par lui dire, avec un large sourire. "Là, au milieu de la nuit, uniquement éclairé par les spots de la piscine, avec une flûte de champagne à la main." Ce genre de scène était parfait aux yeux de la jeune femme. "Tu sais me faire craquer avec ton romantisme." ajouta-t-elle plus bas, avant de l'embrasser une nouvelle fois. Jamie savait que sa belle adorait ce genre de mise en scène, tout ce qui était un peu fleur bleu, romantique, tout ce qui faisait un peu rêver. Et jusqu'ici, il ne s'était jamais gêné pour lui en offrir dès qu'il en avait l'occasion. La suite de l'hôtel de Sydney était un parfait exemple. "Je pense que je ferai n'importe quoi pour passer à nouveau des soirées comme ça." dit-elle tout bas. "Que Daniel soit bichonné par mes parents juste pour une nuit de temps en temps." Non pas qu'elle comptait abandonner son bébé à tout vas, mais passer de telles soirées juste tous les deux restait quelque chose de très précieux à ses yeux, et c'était un élément qui allait certainement renforcer leur couple. Il y aura bien sûr beaucoup de soirées avec leur enfant, à profiter de sa présence et le cajoler en permanence. Joanne sera aussi moins fatiguée lorsqu'il fera complètement ses nuits. Les intervalles entre chaque allaitement s'était largement élargies durant le cycle nocturne, il n'y était plus si loin que ça. Joanne laissa échapper un rire joyeux, comme ça, spontanément, et logea quelques secondes son visage dans son cou. "J'ai vraiment aimé cette soirée, dans son intégralité. Et ce que nous faisons aussi maintenant. Etre ta cavalière pour un gala, être reconnue comme tel en plus de la conservatrice que je suis, nous... nous retrouver enfin pleinement. J'ai l'impression que plein de choses se sont résolues ce soir." Joanne s'était tout de même donné du mal, à perdre du poids, à trouver une tenue adéquate qui pourrait lui plaire, lui faire passer le message subtilement durant la soirée. Pour elle, c'était le meilleur moment. "Savoir que tu es désormais tout à moi." dit-elle tout bas, plus hésitante. Ce sera certainement une chose qui continuera à la hanter pendant très longtemps. Nyx et Hannah. Deux prénoms qu'elle n'oubliera jamais. Même si elle avait effacé leur trace en quelques heures, même s'il lui était complètement dévoué, corps et âme, à sa merci, l'acte était toujours là, et sera toujours imprégné en lui, quelque part. Beaucoup de problèmes et d'incertitudes étaient résolus, mais il y en avait qui demeurerait. "Que dois-je vous offrir en échange pour revivre de telles soirées ?" lui demanda-t-elle avec un regard pétillant, avant de boire une nouvelle gorgée de son champagne.
Nous ne nous lassons jamais de notre jeu de vouvoiement. Ce petit retour dans le temps à chaque fois que nous l’utilisons fait revenir tous les papillons dans le ventre qui fourmillaient pendant nos premiers rendez-vous. Cela nous rappelle nos différences, et tout ce qui pourrait nous séparer. Tout ce qui rend notre relation un peu plus hors du commun. Ma petite conservatrice timide. Même si elle reste une des personnes les moins sûres d’elles que je connaisse, la belle a néanmoins bien changé en un an et s’affirme petit à petit. C’est un long chemin. Elle ne sera jamais une Hannah, et ce n’est pas le but. Tout ce que j’espère, c’est qu’elle saura un jour voir sa propre valeur. Tant pis si elle ne réalise pas sa beauté, cela me laissera tout le loisir de la complimenter pour avoir le plaisir de la faire rougir. « Bien sûr, je serai là. Vous êtes tout en haut de ma liste de priorités. » je lui réponds avec un sourire complice. « Nous pouvons déjà nous donner rendez-vous pour l’année prochaine alors. » j’ajoute avant de reprendre une gorgée de Champagne. La question de savoir si nous serons toujours ensemble ou non à ce moment-là ne se pose pas à mes yeux. Je ne laisserai jamais filer la femme de ma vie. Pas encore une fois. Nous sommes faits l’un pour l’autre, et comme nous aimons parfois nous le répéter, c’est nous ou rien du tout. Personne ne pourrait la remplacer dans mon cœur. Je serai toujours sien. Non, il n’y a pas de doute possible. D’ici ce jour l’année prochaine, nous serons mariés, et Daniel aura grandi. Nous serons toujours heureux et amoureux, nous parlerons de notre futur bébé avec notre champagne dans la piscine après avoir fait l’amour. Je ris doucement en entendant Joanne faire l’éloge de mon romantisme. Je la sais particulièrement fleur bleue, et j’aime prendre soin d’elle, lui faire plaisir de cette manière pour voir ses jolis yeux bleus pétiller comme à cet instant. Et cela n’a rien de difficile, d’apporter une bouteille et deux coupes au bord de la piscine, quand on y pense. « J’ai un avantage, je suis anglais. » dis-je en haussant les épaules. Les Français ont une réputation plus romantique peut-être, mais disons que le côté aristocratique me fait gagner des points. Quoi qu'il en soit, Joanne a raison, cette soirée était sans fausse note. De celles que l'on souhaite revivre dès que possible. Néanmoins, leur rareté fera leur beauté également. Nous demanderons ce petit service aux parents de la belle de temps en temps, voir à Gabriella, afin de nous retrouver de temps en temps. Mettre de côté le tablier de parents pour n'être que ces fiancés trop passionnés l'un par l'autre. « Comme ça nous pourrons terminer de tester toutes les pièces de la maison, notamment cette piscine. » dis-je pour plaisanter, même si cela n'est pas complètement faux. J'espère juste faire rougir un peu les joues déjà bien roses de Joanne. « Nous avions besoin de cette soirée depuis longtemps. » D'être tous les deux, et surtout, de nous retrouver. Dernière pièce manquante à notre relation qui l'empêchait de pleinement s'épanouir. Cette fois, tous les murs sont tombés. Nous nous réveillerons demain plus unis que jamais. D'autres soirées de ce genre nous permettront de le rester. On ne répétera jamais assez aux jeunes parents qu'il faut savoir rester un couple, en parallèle de la vie de famille. Certes, plus facile à dire qu'à faire. Comme Joanne l'a si bien dit, je suis un homme occupé. Mais je pensais chaque mot lorsque je rétorquais qu'elle est ma priorité. « Il suffit juste de demander. » je réponds à sa demande. Pas besoin de faire quoi que ce soit en échange -quoi que le port de la guêpière est particulièrement apprécié. « Je prends le paiement en baisers et en câlins. » j'ajoute en haussant les épaules. « Et plus, si vous vous sentez généreuse. » Je lui adresse un regard complice avant de reprendre une gorgée de Champagne. Je pose ma coupe sur le rebord de la piscine. Puis je prends les jambes de Joanne afin qu'elle les passe autour de ma taille. Elle est encore plus légère dans l'eau. Mes bras la serrent tendrement. Ainsi, son visage est pile à ma hauteur. « C’était parfait. » dis-je avec un sourire. « Tu es parfaite. » J'approche mes lèvres des siennes pour l'embrasser. Je ne voudrais être ailleurs pour rien au monde. Au contraire. Je donnerais n'importe quoi pour que la nuit ne prenne jamais fin.