La journée au commissariat était assez longue. Rien de bien passionnant se passait aujourd'hui, les gens étaient calmes. Techniquement, c'était une bonne chose, mais un peu d'action ne ferait pas de mal. Un policier avait ramené quelques dossiers à Kristian pour que ce dernier regroupe quelques informations sur le suspect, mais la personne avait des antécédents assez emmerdants. « Elle est déjà réveillée, t'es allé la voir ? » Cette phrase fut suffisante pour attirer l'attention du technicien. À vrai dire, n'importe quelle phrase lui suffisait pour être distrait. Surtout lorsqu'il s'emmerde à mourir. Il tourna légèrement la tête pour voir qui discutait derrière lui et écouta attentivement leur conversation. Pour ça, il était un expert. Bizarrement, il trouvait intéressant d'écouter ce qui se disait autour de lui. Que ce soit au restaurant ou dans la rue tout simplement. Il lui arrive même de se débattre mentalement lorsque la personne parle d'un sujet dont le jeune homme tenait à cœur. « La pauvre... Je ne voudrais pas être à sa place. » Curieusement, il pivota sa chaise afin d'être face aux deux officiers qui échangeaient quelques mots depuis quelques minutes. Quelqu'un était à l'hôpital et ça faisait déjà deux minutes qu'il attendait qu'un l'un d'entre eux mentionne le nom de la personne. « Qui ? » lâcha-t-il pour finalement avoir une réponse. Ses collègues tournèrent la tête vers lui, ils semblaient insultés que Kristian ait écouté leur conversation, mais s'il n'avait pas envie de se faire entendre, il n'avait qu'à ne pas en parler ici. Et puis, ce n'était pas réellement une discussion confidentielle. La façon dont il parlait, c'était quelqu'un qui bossait ici, il avait bien droit de le savoir lui aussi. « Gwen. Le lieutenant et elle ont eu un accident avant hier. Tu n'es pas au courant ? » S'il posait la question, c'était que non. Pour le coup, il se sentait légèrement vexé de ne pas avoir été prévenu plus tôt. Pourtant, c'était une nouvelle assez grave, c'était bizarre qu'il en ait pas encore entendu parler. « Non, personne ne m'a rien dit. Est-ce qu'ils vont bien ? » À cette question, l'un des officiers baissa le regard, tandis que l'autre avait plus le courage de prendre la parole. « Gwen est à l'urgence, mais le lieutenant... » Il n'avait pas besoin d'en dire plus pour que Kristian comprenne. Il sentit son cœur se serrer sous sa poitrine. Il y a à peine cinq jours, il discutait avec lui et aujourd'hui, il n'était plus là. En ce moment, il s'imaginait comment Gwen, qui était sa femme, devait se sentir. Ce pourquoi, une fois passé seize heures, il a quitté le bureau pour se diriger tout de suite à l'urgence.
Arrivé à l'hôpital, la secrétaire l'avisa que les visites débutaient seulement dans une quinzaine de minutes. Il aurait bien pu retourner chez lui et revenir plus tard, mais maintenant qu'il était ici, autant attendre. Ça n'allait pas lui faire de mal. Pendant ce temps, il passa dans la petite boutique tout près de la salle d'attente. Pourquoi pas lui prendre un cadeau de rétablissement ? Tout le monde aime ça, non ? Il y trouva des fleurs, des peluches, des bonbons, etc. On aurait dit qu'il était en train de faire le choix de sa vie tellement ça lui prenait du temps à se décider, mais il finit par opter pour l'ourson en peluche. Rien de mieux qu'un petit ours pour se sentir mieux. Il finit par prendre place sur un siège dans la salle jusqu'à ce qu'une femme à l'interphone annonça le début des visites. D'un bond, il se dirigea vers la chambre avec l'aide d'une infirmière, car il était nul pour se situer dans l'établissement. Tout ce ressemblait, c'était mélangeant. Il jeta un coup d'œil à travers la petite fenêtre pour s'assurer que la jeune femme s'y retrouvait. Il frappa quelques petits coups sur la porte avant de l'ouvrir. Lorsqu'elle posa son regard sur lui, il lui glissa un mince sourire compatissant. Ses yeux se posèrent tout de suite sur ses bandages couvrant sûrement les cicatrices sur son corps. « Salut. » souffla-t-il en s'approchant du lit. Même s'il n'était pas coupable, il se sentait mal. Il a toujours été un peu trop empathique, chose que sa cousine lui reprochait souvent, car il s'en faisait souvent trop pour elle. « Je suis désolé de ne pas être venu plus tôt. Je viens de l'apprendre. » Il s'excusait un peu pour rien, car après tout, il n'était que de simples collègues de travail. Par contre, il tient tout de même à elle. De plus, cela ne faisait que deux jours qu'elle était ici. Il était loin d'être en retard. « Oh ! Tiens. » Sur ces mots, il déposa la peluche d'ourson sur la table au côté de son lit. « Malheureusement, y'avait pas de panda, mais j'me suis dit que tu devais déjà en avoir. » plaisanta-t-il comme à son habitude dans les situations où il n'était pas 100% à l'aise. Il s'installa ensuite sur le petit fauteuil près du lit. « T'as survécu à la bouffe d'hôpital ? » Ce n'était peut-être pas le temps de faire une blague sur la bouffe, mais il ne savait pas trop quoi dire d'autre. Il ne se sentait pas encore assez à l'aise pour demander comment elle allait.
Un mariage, un enfant, un mari. Tout, elle a tout perdu. Elle a tout perdu il y a deux jours maintenant. Elle n'aurait jamais cru que son enfant de sept mois, un petit garçon qu'elle allait avoir et ça tout le monde le savait au poste de police. La petite brunette qui était tomber amoureuse du beau lieutenant et qu'ils ont finit par poser une date de mariage. Bien évidemment ils ne pouvait pas invité tout le monde et ils savaient qu'ils allaient en entendre parler mais au moins, c'était plus simple sinon ils n'auraient jamais eu assez d'argent pour faire leur mariage. De sa belle robe blanche qui enveloppait a merveille son bidon bien rond, une coiffure assez magnifique comme les princesses et son mari a son bras. Elle avait un sourire des plus parfait quand ils sont sorties de l'église et prendre la voiture. Ils n'auraient jamais du le faire mais, au bout de plusieurs mètres, un cédé le passage pris avec prudence un camion les a violemment percuté. Son mari perd la vie à cette instant là, elle perdait presque tout son sang mais elle ne savais pas que son enfant ne survivait pas. Elle avait perdu connaissance a ce moment là. C'est seulement le lendemain qu'elle apprit tout la vérité. Son mari ainsi que son enfant n'ont pas survécu. Détruite au reste elle avait demander a son père de prévenir le poste de police de se qui c'est passer. Elle ne se sentait pas courageuse pour aller les voir, de toute façon elle ne pouvait pas bouger de sa chambre, elle ne pouvait pas se lever. Un bras dans une atèle, des bleues et contusion sur plusieurs partie du corps. Dont le visage. Elle avait refuser plusieurs des visites car elle n'avait pas envie de voir qui ce soit. C'était pour ça qu'elle n'avait pas prévenu tout le monde au poste, elle savait que les rumeurs allait vite tourner. De toute façon elle ne sait pas si elle allait remettre les pieds là-bas. Trop de souvenir lui rappelait son mari. Marc Mortenson était le lieutenant le plus gentil, agréable, compréhensif mais aussi très buté. Quand il était partie sur une décision c'était pas autrement. Un homme assez grand et fort. Beaucoup n'osait pas l'affronté. Mais voilà deux jours, deux jours qu'elle ne voulait voir personne, sa mère n'osait pas s'aventurer, son père c'est fait renvoyer balader plus d'une fois c'est pour ça qu'il ne revient pas lui non plus.
Les horaires de l'hôpital était assez spéciale mais aussi elle était surveiller régulièrement. Déjà pour son état psychologique, son état physique aussi. Avoir une césarienne et ne plus sentir un enfant de sept mois dans son ventre pouvait la mettre au plus bas. Mais surtout, entre tout ses bleues sur le visage ou le corps lui fait affreusement mal. Son bras droit dans l'atèle et son autre main se trouve un simple bandage qui tient deux de ses doigts entre eux car elle se les était brisé. C'est au moment ou elle était totalement perdu dans ses pensées qu'elle entend des petites frappes a la porte. Elle tourne son visage et laisse échapper un simple « hum ? » quand elle vit la tête de Kristian apparaître avec son petit sourire elle s'efforce de lui en offrir un mais il disparaît assez rapidement en faite. Elle avait envie de lui demander de partir mais il rentre rapidement dans la chambre donc elle le laisse faire. Quand il s'excuse elle secoue négativement la tête de gauche à droite. « Ne t'excuse pas. C'est mieux que tu viennes que maintenant.» Elle parle d'une petite voix, une voix encore nouer par la souffrance, la rage qu'elle a au fond d'elle mais aussi rempli de tristesse. Mais après tout, s'il aurait été venu hier pendant sa crise d'hystérique ça lui aurait montré une mauvaise image d'elle. Quand il lui tends l'ourson en peluche, elle vient difficilement le prendre dans sa main gauche et marmonne « Merci. Et oui j'en ais plusieurs mais j'aime beaucoup les ourson aussi.» elle a un petit sourire triste sur ses lèvres, l'attention qu'il vient de lui faire la touche énormément. Pour de simple collègue elle n'aurait pas cru qu'il allait lui offrir une peluche mais surtout de venir la voir. Elle regarde l'ourson et le dépose sur son ventre, devenu totalement plat a présent et le fixe longtemps en touchant doucement ses oreilles, son nez. Puis elle relève rapidement le regard sur le brun quand il fait un peut d'humour. « Je... Je ne manges pas en ce moment pour te dire vrai... Je ne connais pas le goût de cette bouffe qui est soi-disant bonne comme dirait les infirmières.» Mais elle change rapidement de sujet. « Tu... Tu as su pour Marc je paris ?» Elle le regard les yeux remplis de larme puis elle baisse rapidement le regard, ne voulant pas pleuré devant Kristian, mais c'est possible qu'elle craque plus vite que possible. De toute façon elle est un peut trop shouté au anti-douleur pour s'énerver. Mais elle savait aussi que la question sur son enfant allait rapidement venir. Elle pouvait le sentir. Un ventre de sept mois était clairement visible alors que là, elle n'a plus rien.
Le jeune Price était loin d'être une pute à potins. Curieux sur les bords, ça lui arrivait de s'informer auprès des autres, mais lorsque ça devient trop personnel, il sait respecter les limites de l'intimité. D'un côté, c'était bien, mais de l'autre, il était toujours le dernier à l'affut des nouvelles. Au fil du temps, il s'y était habitué. Par contre, il détestait lorsqu'il était le dernier à apprendre les gros trucs. Comme l'accident du lieutenant. Ça devait être le sujet du jour et pourtant, rien ne s'était rendu à ses oreilles avant aujourd'hui. Ce ne méritait peut-être pas d'être crié sur tous les toits, mais être avertis aurait été sympa. Kristian s'entendait très bien avec les deux victimes et apprendre cette tragédie l'affectait autant que les autres. Comme tout le monde, il les fréquentait à chaque jour et passait quelques minutes à discuter avant de commencer à bosser. Kristian s'était donc rapidement rendu à l'hôpital pour rendre visite à Gwen. Elle venait de perdre son mari, elle avait besoin de compagnie. Bien qu'elle et lui étaient que des collègues, il reste qu'il appréciait énormément la jeune femme. Leur relation n'a jamais vraiment été forcé, tout était naturel, ce qui aimait bien de leur certaine complicité qu'ils partageaient. Ils formaient un bon duo, ce que l'on leur a souvent mentionné. Il a déjà songé à l'invité à aller prendre un verre ou sortir un peu, mais il ne l'a jamais fait. En fait, il trouvait étrange d'invité la femme du lieutenant à sortir. Pas qu'il avait de mauvaises intentions, au contraire, tout se serait fait en bonne amitié, mais quand même. Les gens sont cons et ont l'habitude de se faire des idées facilement. Du coup, il a préféré garder leur relation professionnelle. C'était tout de même cool comme ça. Par contre, il mentirait s'il disait qu'il n'a jamais ressenti une certaine jalousie à leur égard. Ils vivaient le bonheur à deux, chose que Kristian avait du mal à trouver. Surtout après sa dernière relation, c'était pire. Alors, les voir ensemble lui rappelait à quel point être en couple semblait si merveilleux, jusqu'à ce que l'un décide de tout foutre en l'air. Oui, il généralise - souvent.
Ce fut donc avec un mince sourire sur les lèvres, qu'il avait approcher Gwen dans sa chambre. La pauvre semblait fixée au lit avec tous ses bandages, son atèle et tout le reste qui décorait son corps. Ce n'était pas beau à voir, mais cela ne l'empêcha pas de rester près d'elle. Il haussa les épaules lorsqu'elle ajouta qu'il n'avait pas à s'excuser, il se sentait tout de même mal. C'était ainsi qu'il était. Vive l'empathie ! Il s'installa sur la chaise près du lit et la regarda caresser doucement l'ourson qu'il venait de lui offrir. Le nombre de fois qu'elle lui avait parlé de panda et mentionné à quel point elle les aimait, il n'avait pas le choix de s'en rappeler. C'est sûr que s'il y en avait eu à la boutique, il en aurait pris un, mais disons qu'il n'y avait pas trop de choix de sélection. L'intention reste la même, c'est tout ce qui compte. Il s'était permis de faire une petite blague concernant la bouffe d'hôpital, question de détendre l'atmosphère, mais vu sa réponse, il ne semblait pas avoir amélioré les choses. Pour le coup, il n'y avait pas songé. Avant qu'il puisse ajouter quoique ce soit, elle enchaîna avec le sujet sensible. Ce dont il hésitait à discuter, car il ne savait pas si elle était prête. Cependant, l'entendre le dire rendait le tout un peu plus réel. « Ouais... William m'a appris la nouvelle tantôt. » Ses yeux étaient posés sur elle, mais il n'en pouvait plus. Son regard était rempli de tristesse et ça le tuait, car lui aussi la ressentait aussi. Pas au même niveau, mais il en reste qu'il avait perdu un proche aussi. Heureusement pour lui, il avait appris à refouler ses émotions et à gérer ses larmes. Il pouvait remercier son père pour une chose, au moins. « Je suis désolé pour ta perte Gwen. » ajouta-t-il en venant glissé sa main derrière son cou et baisser la tête pour regarder ses pieds. Qui aurait su que cette journée se serait avéré être aussi... difficile ? Lui qui était si paisible il y a à peine cinq heures. Tout peut arriver après tout. Il releva son regard vers elle pour reprendre la parole. « Est-ce que... euh... est-ce que tu l'as vu ? » Pas besoin de continuer sa phrase pour qu'elle comprenne sa question. Il espérait pour elle qu'elle n'ait pas cette affreuse image comme dernier souvenir. Déjà que c'était assez pénible qu'avec les mots. Il songea ensuite à un autre de détail. Ses yeux dérivèrent vers le ventre de la brunette, cherchant ce qui auparavant formait un bedon bien rond, il n'y avait plus rien. Que le ventre plat. La mine qu'il fut suffisante pour comprendre ce qu'il avait envie de lui dire. Parfois, le silence vaut mieux que mille mots. « Tu sais, je suis là si jamais t'as envie de parler. » Parler de ce genre de choses pouvait être difficile. Kristian en savait bien quelque chose et la pire chose à faire est de s'isoler. Il n'avait pas envie qu'elle opte pour cette solution qui n'avancerait à rien. Autant lui tendre la main tout de suite avant qu'il ne soit trop tard. « Tu n'es pas seule. » Elle avait perdu ce qui lui était de plus cher, mais elle n'en était pas moins seule.
Le poste était un endroit ou tout le monde pouvait parler de tout le monde, que ça soit en bien ou en mal. Que l'on a envie de dire se que l'on a sur le cœur ou non. Combien de fois je me suis surprise a assisté a des disputes violente entre collègues et essayer de les séparés vue que leur conversation était que un tel avant dit ça, mais que l'autre avait dit autre chose et encore un autre avait dit totalement autre chose. Comment voulez-vous vous en sortir avec tout ça ? Je ne sais pas du tout pour dire vrai. Mais bon, je ne suis pas du genre a me mêler des histoires comme ça, surtout quand ça vient trop privée, puis même, si l'on a envie de me parler de se qui se passe on viendra me voir, je n'écoute pas forcément ce genre de rumeur et je m'en suis plutôt très bien sortir jusqu'ici. J'ai su a un moment que beaucoup n'acceptait pas ma relation avec Marc, mais après tout c'était notre vie et non celle de ses personnes là. La jalousie est un vilain défaut et plus d'une fois je l'ai dis. Après tout, personne n'est pareil et j'en suis bien contente en vrai. De tout mes collègues, je ne m'attendais pas a te voir venir me voir. J'avais envie d'être entouré de personne que j'aime, que j'apprécie, car oui je t'apprécie même beaucoup. Avoir travailler plus d'une fois avec toi n'était que du pure bonheur et jamais je ne le regretterais. Combien de fois tu as fais de nos duos des moments de rire et de non sérieux jusqu'à se que ça le devienne ? C'était plutôt agréable en réalité. Travailler dans cette ambiance là, j'aurais pu l'avoir tout les jours je ne disais pas non. Mais bon j'avais aussi mon équipier qui était assez sympathique aussi. Mais après tout, quand avec Marc on évitait au maximum de travailler ensemble car on savait que ce n'était pas spécialement bon. Deux caractères différents et heureusement pour nous. A l'extérieur on était comme Bonnie et Clyde, mais au boulot on pouvait être deux pitbull qui veut juste de bouffer parce qu'on est pas d'accord. Je pense que ça va me manquer, du moins je ne sais pas se qui vas réellement me manquer a présent...
Aujourd'hui je ne suis pas seule, voir ton visage, ta petite bouille apparaître dans ma chambre ne pouvait que me faire sourire, légèrement et brièvement signe que ça me fait plaisir de te voir. Mais après tout, j'ai du mal a garder un sourire accrocher a mes lèvres plusieurs secondes. C'est encore un boulot bien trop dur pour moi, je pense que je vais devoir apprendre a sourire a nouveau et ne pas être la personne que je n'ai jamais voulu être : sauvage, méchante et froide. Des excuses, mais je te contredit rapidement, c'est vrai, il n'y a pas d'excuse a être soi-disant en retard pour venir me voir. De toute façon j'ai l'impression que ça fait des semaines que je suis ici alors que non. Quand tu me parles de panda je ne peux m'empêcher de penser que, ça c'est encré dans la mémoire des gens. Me faire appeler « mon petit panda » dans le pose devant tout le monde, quand mon père arrivait, c'est sur que tout le monde la remarquer et retenu. Expliquer aussi que j'en suis fan, c'était une autre chose. Mais l'attention que tu as en m'offrant cette peluche ne peut que me toucher, réellement. Je remarque aussi que tu as toujours cette humour qui, dans d'autre circonstance m'aurais fait rire. Mais pas aujourd'hui. Ca se voit je change subitement de sujet. J'avais déposer mon regard bleuté sur ta personne et hocher doucement la tête de haut en bas. « William... Je n'aurais pas cru que c'était lui qui allait te le dire.» Je baisse un instant le regard. « Il n'appréciait pas Marc...» Je ferme un instant les yeux quand je prononce son prénom. Je déglutis doucement tout le monde ne réagit pas pareil a la perte d'un proche. T'es parole qui suive, je savais qu'elle sont sincère mais je ne peux m'empêcher d'avoir mon visage qui se ferme, se crispe pour retenir mes larmes mais a ta demande, je ne peux retenir mes larme qui dévalent a flot. Un petit hoquet se fait entendre quand je fond totalement en larme en secouant de gauche a droite mon visage. Je l'avait vue autrement mais aussi entendu son dernier murmure qui me tourne en boucle dans la tête. Parler je pense que je vais en avoir besoin, mais pour le moment ma gorge est totalement noué par mes larmes, impossible d'exprimer un quelconque mot, une quelconque phrase audible et compréhensible. Je hoche doucement la tête de haut en bas quand je la relève doucement pour venir attrapé un mouchoir qui se trouve sur la petite table roulante et commencer a essuyer mes joues. En faisant doucement du a ma main enrouler dans une bande. Je cherche a reprendre un souffle, puis j'arrive enfin a exprimer ses quelques mots. « Kristian... C'était tellement affreux... C'est tellement dur... Je... Je ne vais pas tenir...» Je secoue doucement la tête de gauche à droite en disant ça, mes larmes reprennent de plus belle. Ta main tendus vient d'être prise. « Tout... J'ai tout perdu Kristian...» Je fronce doucement les sourcils. « Pourquoi... Pourquoi moi... Je n'ai rien demander de tout ça...» Je baisse la tête en pleurant passant doucement ma main devant mon visage comme pour le cacher.
Étant généralement une personne assez sociable et qui ne cherche jamais à faire la merde, Kristian était apprécié de tous au boulot. Bon, il y a quelques exceptions, ça arrive. Certaines personnes le trouvent légèrement énervant lorsqu'il se met à parler de ses jeux et ses trucs de geek, mais honnêtement, il s'en fout. Il assume ce qu'il est et aime bien partager ce qu'il aime avec les autres. Bref, au boulot, il s'entendait bien avec tout le monde. Il n'a pas souvent eu l'occasion de travailler beaucoup avec le lieutenant, car ce dernier déléguait souvent aux officiers, mais il l'aimait bien. Il ne se prenait pas pour un autre et savait où mettre ses priorités. Jamais, le jeune Price n'a eu à râler au sujet de son collègue. Penser que plus jamais il n'allait le croisé au poste, que plus jamais il n'allait avoir de discuté avec lui près de la machine à café. Les bons partaient toujours trop tôt... Par contre, contrairement à lui, Gwen avait perdu plus qu'un simple collègue de travail. Elle avait perdu sa moitié, son mari, son tout. Ce pourquoi Kristian était vigilant par rapport à ses mots. Ne voulant pas déclencher une crise de la jeune femme, ce qui avait sûrement été le cas en apprenant la triste nouvelle. Peut-être qu'elle avait raison et qu'il avait bien fait de ne pas être passé les deux premiers jours, car ils devaient être difficile. Il avait tenté l'approche avec humour, mais ce fut loin d'être une réussite. La jeune femme voulait en parler, se confier, ce qui était normal après tout. Ce qu'elle venait de vivre était assez gros et refouler n'était pas la meilleure solution. « En fait, techniquement, il ne me l'a pas annoncé. Je me suis plutôt incruster dans leur conversation. » souligna-t-il avec ses détails non pertinents. L'important était qu'il était au courant et qu'il pouvait lui donner un peu de soutien moral. Ce n'était pas beaucoup, mais c'était tout ce qu'il pouvait faire pour l'instant. Soudainement, les larmes commençaient à coulées sur les joues de la brunette, laissant Kristian figé sur le petit fauteuil. Il ne savait pas trop quoi faire pour être honnête. Habituellement, lorsque l'un de ses proches se mettait à pleurer, il l'enlaçait pour le réconforter, mais il ne savait pas si c'était approprié de le faire à cet instant. De plus, avec l'atèle et tout, ça n'allait pas être tâche facile. Il se contenta de ne rien dire et la laisser faire, se sentant impuissant face à la situation. Il rapproche la boîte de mouchoir lorsque la demoiselle semble en réclamer avant de réussir à prononcer quelques mots. Il sentait son coeur se briser devant ses paroles. Ce n'était pas de la pitié, mais de la compassion. Il ne pouvait pas savoir à quel point elle était détruite, mais il pouvait se l'imaginer. La mort est pire que la séparation, car dans ce cas-ci, on ne peut rien y faire. Il lui tendit la main et fut content de voir qu'elle répondit à son geste en y reposant la sienne de sa paume. Il vint donc la recouvrir avec son autre et la serrer doucement. « Je sais que c'est difficile, mais nous sommes là pour t'aider. » Pas nous, il parlait de ses proches. Ils étaient là pour ça après tout. L'aider à se relever dans lorsqu'elle tombe. Lorsqu'elle reprit la parole, cela lui rappela un souvenir de sa jeunesse. Un sorte de déjà vu. Lorsque son père a quitté sa mère, il se rappelle combien cette dernière avait souffert. La première année fut la plus difficile, mais Kristian était toujours là pour lui apporter des mouchoirs et la réconforter. Trop jeune pour réellement comprendre, il se contentait de la faire rire en faisait des trucs débiles. La plupart du temps, cela fonctionnait. Un sourire se glissait sur ses lèvres et elle lui chuchottait à l'oreille à quel point elle était chanceuse d'avoir le plus merveilleux des petits garçons. Elle réussi à le sortir de ses pensées lorsqu'elle retira sa main de la sienne pour se cacher le visage, Il la laissa faire, mais se redressa un petit peu avant de tirer le fauteuil plus près du lit. « Hey... hey... » souffla-t-il à voix basse. « Tu n'as pas tout perdu. Tu es toujours en vie et tu devrais te compter chanceuse. En ce moment, je sais que ça ne semble pas être le cas, mais tu l'es, Gwen. On est content que tu sois toujours là. Je suis content que tu sois là. » Les gens ont l'habitude de se renfermé suite à une perte et d'une certaine façon, se blâmer. Kristian voulait éviter que cela soit le cas pour la jeune femme. Elle méritait mieux que tout ça et elle allait sûrement arriver à surpasser tout ça. « Tu ne veux peut-être pas l'entendre, mais tout va bien aller. » Il espérait de tout coeur avoir raison, car ça serait dommage que ça tourne mal pour elle.
Je dois avouer que je n'ai jamais eu de problème avec toi jamais je ne me suis plain de toi ni même de ton comportement. Bien que tout le monde ne peux pas être parfait, mais aussi pareil. On ne pense pas, on ne réagit pas pareil. Personne ne peut savoir se que l'autre pense réellement sans qu'on lui pose des questions. Personne ne peut savoir pourquoi on a certain envie, attirance, mais aussi passion dans la vie. J'ai très vite compris que pour toi c'était tout se qui touche au ordinateur mais aussi a la façon d'être geek. Marc l'était par moment. Quel homme ne l'ai pas en réalité ? Franchement. Qui n'a jamais jouer a la console ou a l'ordinateur toute une journée entière pour se détendre ? Je ne sais pas, je ne connais pas grand monde qui ne le fait pas. Bon moi je sais que je ne le fais pas car je n'ai jamais été trop attiré par ça. Quand mon ordinateur plante je m'énerve et le laisse rapidement entre les mains d'exprès. Au bureau tu étais le premier que j'appelais pour que tu vienne me trouver la solution pour qu'il remarche. Bon après tout, rien n'est facile. Je préfère la mode et la musique que les ordinateurs et les machines électronique, même si je ne peux pas me passer de mon portable. Enfin bon, tout ça n'est que futilité en ce moment. La nouvelle technologie je m'en fou un peut, du moins je pense m'en service pour savoir qui était ce chauffeur qui, nous a percuté. Mais quand tu m'expliques qu'en réalité tu t'es incruster dans leur conversation un petit sourire apparaît sur mes lèvres. Tu ne changes pas en réalité. C'était bon à savoir ça. Je sais que je ne vais pas m'ennuyer avec toi. Mais au moins tu es au courant, et j'espère que beaucoup d'autre était aussi curieux que toi pour savoir se qu'il s'était passer. Je n'étais pas prête de remettre les pieds au poste. Mais la discussion tourne assez vite. Je craque. Je fond en larme. Est-ce que c'est parce que je suis sous calment en ce moment pour éviter de nouvelle crise d'hystérie ? Est-ce que j'ai vraiment envie de fondre en larme, est-ce que je suis bien avec toi pour que je me libère plus facile qu'avec ma famille ? Je ne sais pas mais, tout sors, mes larmes dévalent mes joues a flot. Je peux très bien me rendre compte de ton impuissance face a mes pleures mais je t'aurais littéralement rejeter si tu m'aurais pris dans t'es bras. Pour le moment je ne peux pas m'imaginer être dans les bras de quiconque. C'est pour ça que la seul chose que je fais c'est de prendre ta main dans la mienne pour la serrer. Quand je reprends une nouvelle respiration avant que mes pleures reprennent de plus belle je hoche la tête. Je sais que vous êtes tous là, mais, je n'aurais pas la chance que ma mère a eu quand mon père est décédé. Je n'aurais pas la chance d'avoir une personne aussi aimante qu'à été mon père adoptif avec ma mère. Je n'ai pas connu ses années difficile mais je sais que c'était pas facile. C'est à ce moment présent que je me rends compte de la souffrance qu'à pu avoir ma mère mais, contrairement a elle, mon meilleur ami est a des kilomètres et des kilomètres de moi. Il n'est au courant de rien et je sais que je ne pourrais pas lui avouer. Je n'ai pas envie de faire comme ma mère en faite, je pense que ses ça. Je retire lentement ma main de la tienne quand mes pleures reprennent de plus belle pour me cacher en parlant, du moins en murmurant. Quand j'entends la chaise se rapprocher du lit je relève doucement mon regard, mes yeux sont complètement rouge, bouffie mais je dépose le regard sur ta personne en t'écoutant. « Je...» Je voulais rajouter quelque chose mais tu reprends plus rapidement la parole que moi. J'arrive pas a voir comme toi, comme tu me l'explique. « Kris... Je suis sur que c'était nous deux qui étions viser dans cette accident. Je... Je n'aurais pas du être en vie...» Je baisse rapidement mon regard quand je dis ça. Bien évidemment je n'étais pas sur de se que je disais, je n'étais sur de rien, fallait que je me fasse une idée. « Je... Je... Je veux te croire Kris mais... Je n'y arrive pas...» J'ai l'impression que je suis totalement entrain de sombre. Que je ne vais jamais m'en sortir, que je ne vais jamais remonté la pente. T'es parole me touche, mais j'étais entrain de me faire ma propre idée et, pour le moment, du moins depuis ses deux jours c'est dur, dur de me faire changer d'avis, dur de me faire dire, ou, penser autrement. Je passe ma main sur mon visage puis dans mes cheveux doucement pour les mettre en arrière. J'ai de suite rebaisser la tête avec ses paroles. Je prends a nouveau l'ourson que tu m'as offert entre mes mains. Fronçant doucement des sourcils et murmure « Il l'aurait tellement aimer...» parlais-je du petit. Mais je relève rapidement la tête vers toi. « Je ne sais pas si tu aurais du venir en faite... Je... Je suis susceptible de péter un plomb dans les minutes qui suit Kris...» je laisse un petit silence. « Je ne veux pas que tu vois ça...» je ne sais pas pourquoi mais tout a coup je préfère te prévenir surtout avec le sujet sur le quel on est partie. L'accident, le fait que je ne sombre pas, Marc et, bientôt le petit. Le petit qui lui a perdu la vie dans de terrible condition. Lui qui ne connaître pas la vie. M'a t'il sauver ? Je ne sais pas, mais j'aurais aimer le sauver lui et mon mari...
Le fait qu'elle pleure ne le dérangeait pas du tout. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi elle tentait de cacher ses larmes. Après tout, elle venait de perdre ce qu'elle aimait de plus au monde, elle pouvait laisser couler ses larmes autant qu'elle le voulait. Elle avait toutes les raisons de le faire. Bien qu'il se sentait peut-être légèrement de trop, ce demandant s'il ne devait pas la laisser seule, mais il n'en avait pas envie. C'était peut-être une solution, mais il n'osait pas l'abandonné dans cette chambre. Seule, qui sait ce qu'elle peut faire. Oui, bon, il y a des infirmières à moins de cinq mètre dans une salle à côté, mais il restait tout de même collé au fauteuil. De toute façon, même si la plupart des gens ont le réflexe de s'isoler, secretement, ils ne le désirent pas. Ils veulent tout simplement savoir que quelqu'un est là pour les rattraper. Savoir que quelqu'un est prêt à sacrifier son temps pour nous faire sentir mieux. Se sentir aimer quoi ? Lorsque Kristian a compris que son père n'en avait rien à foutre au final de lui, il s'est un peu acharné sur lui même. Il ne s'est peut-être pas isolé, mais il a repoussé quelques personnes comme un genre de test. Si son propre père ne voulait pas de lui, qui le voudrait ? Cette question l'a hanté longtemps. Jusqu'à ce qu'il comprenne que pensé ainsi était malsain. Inconsciemment, il se détruisait moralement. Bien entendu, il ne pouvait pas comparé son expérience avec celle de la jeune femme, car ce n'était pas du tout comparable. On parlait de mort, pas d'abandon, mais à la fin, le résultat reste similaire. C'est alors que la brunette mentionna qu'elle croit que l'accident n'était pas totalement accidentelle. Soudainement inquiet et légèrement confus, il fronça les sourcils en gardant les yeux sur elle. « Pourquoi ? Quelqu'un en avait-il après vous ? » Le désavantage de bosser dans les forces de l'ordre, on se fait des ennemis. Que ce soit un mec inoffensif qui ne cesse de faire de la vitesse sur la route ou des criminels dangereux, les policiers ne sont pas les plus aimer. Respecté lorsque leur travaille apporte le bien, mais souvent haït par ceux qui se font prendre. Marc était un type bien. Il savait imposer l'autorité lorsque nécessaire, mais sinon, il était sympa. Gwen aussi. Elle pouvait se montrer dur avec les autres mecs de temps en temps, mais en tant que femme dans la police, elle n'avait pas le choix. Du coup, c'était bizarre d'imaginer que quelqu'un souhaiterait leur mort. Mais bon, il y a des cinglés dans ce monde, alors d'un autre côté, c'était fort possible. Tout ça était trop frais pour lui faire comprendre que tout allait bien aller, suffisait seulement de s'y habituer. Disons que ce n'est pas si facile de se faire à l'idée que notre mari ne sera plus jamais là et que l'enfant qu'elle attendait ne vera jamais le jour. Il lui glisse un sourire triste lorsqu'elle se met à parler de l'enfant et du fait qu'il aurait aimé la peluche. « J'en doute pas. » souffla-t-il en murmurre pour répondre. Soudainement, le sourire du jeune homme disparu lorsqu'elle lui demanda subtilement de partir. Ce n'était pas les mots qu'elle avait utilisé, mais ça ne prenait pas un dessin pour comprendre ce qu'elle signifiait. Il soutenait son regard et glissa doucement sa langue sur ses lèvres pour les humidifier. Sortir de la salle ne semblait pas être la bonne chose à faire, du coup, il se sentait dans un sorte de dilemme. « T'es sûr ? » demanda-t-il en espérant qu'elle change d'idée et qu'elle lui demande de resté. S'apprêtant à se lever pour quitter, une idée lui vint à l'esprit, il finit par se replacer sur la chaise et appuyer son coude sur le lit d'hôpital où elle était allongé. « Je peux te confier une anecdote sur moi ? » Sa voix était devenu plus déterminé, comme s'il voulait prouver quelque chose. « Rien avoir avec tout ça, mais je veux juste que tu comprennes pourquoi je tiens à rester. » Kristian parlait rarement de cette histoire. Du moins, il en racontait une partie en omettant le reste.
Être seule a surmonté ça ? C'est comme ça que je le vois a présent. Je ne préfère pas compter sur mes parents, ou bien même mes beau-parents. Je peux trop bien comprendre que perdre un enfant ou un être cher, mais les entendre se plaindre depuis le début, les entendre me dire que leur vie est complètement foutu, m'énerve. Ils ont peut-être perdu un fils mais ils ne peuvent pas dire que leur vie est foutu, quatre autres de leur enfants étaient autour d'eux avec des petits enfants donc, ils ne peuvent pas dire ça. Pas devant moi. Je ne supportais pas ça, ils n'arrivent pas a comprendre que de perdre son mari et son enfant de sept mois c'est quelque que l'on ne peut pas s'imaginer quand on ne se met pas a la place de l'autre personne. Mais oui, oui je me cache quand je pleure, je ne sais pas trop pourquoi, mais ça toujours été un réflexe. Déposer mes mains sur mon visage pour me cacher. Une honte sûrement. Mais le fait d'entendre que tu es là, que tu es présent pour moi, me réchauffe mon pauvre petit cœur briser en mille morceau. Mon regard noisette se déposer rapidement sur ta personne puis je viens te dire un chose que j'ai sur le cœur depuis le début. Une vengeance. « Parce que... Parce qu'on était sur un dossier assez dur, un dossier de personne qui deal de la drogue etc. Et Marc, avait arrêter le chef, le leader, le chef du groupe et... Voilà.» Je soupire doucement, je sais que je ne devais pas parler de ça, mais maintenant je m'en moque je me libère. « En faite, tu sais que moi j'étais assigner a rester a l'accueil et non plus sur le terrain. C'était Marc qui a été en binôme avec Jackson qui était en infiltration. Et il me disait que le dossier sur le quel il était, c'était assez dur et oui en effet. Le gang de mafieux Australienne avait encore frapper sévèrement. Mais non, quand ils ont réussi a chopper le chef de la mafia et bien rien n'est aller. Des menaces ont été envoyer chez nous, des personnes qui ne cessait de nous balancer des injures et voilà pourquoi je pense que c'est quelqu'un qui s'en prends a nous...» Personne ne savait sauf moi savait que Marc était en binôme avec mon équipier. Mais c'était vrai que c'était bizarre se que je dis mais c'était un fais que je viens de me mettre en tête. Un fait que je n'allais pas sûrement pas lâcher en réalité. Mais après ses paroles, je me perds rapidement dans mes pensées en touchant l'ourson que tu m'as offert et je pense au petit que j'ai perdu, je me perds d'en parler vaguement en te disant qu'il aurait adoré les oursons. « Tu sais pas quel prénom Marc voulais lui donner ?» Je dis avec un sourire triste aux lèvres, les larmes aux yeux. Ca me fait du bien d'en parler a quelqu'un, enfin, une personne qui ne vient pas me dire qu'il souffre bien plus de ça, une personne qui m'écoute et qui peut s'intéresser à se que je dis. Tu as de la chance, habituellement je ne suis pas très bavarde mais là, a ce moment présent je me sens plutôt bien en ta présence. Mais ce bien être commence a s'évaporer doucement. J'ai de la peur qui apparaît, un peur de faire une crise de nerf et que tu en sois le spectateur. C'est a ce moment là que je te demande de partir. C'est plutôt la peur qui me fait pas parler et non l'envie. Quand tu me demande si je suis sur, mes lèvres s'entre-ouvre comme pour dire quelque chose mais, les larmes dévalent sur mes joues et ma littéralement bloquer le moindre son qui peut sortir de ma bouche. Je revers de ma main glisse rapidement sur mes joues pour les essuyer puis quand tu change subitement d'avis pour te rasseoir et te rapprocher de moi je t'écoute. Je viens me faire glisser dans le lit pour m'allonger dans ma totalité, un peut sur le coter pour continuer a t'observer. J'avais ramener l'ourson un peut plus contre moi. Une anecdote sur toi, qui me fera comprendre que ta présence me sera essentielle. Pourquoi pas. « Je t'écoute Kris alors... Je suis curieuse de savoir ça...» Curieuse oui, mais aussi, si tu peux me retiré cette peur qui m'envahis ça sera pas mal. Je resserre l'ourson de mon bras, telle une enfant qui vient de se coucher et qui est prête a écouter l'histoire qu'on va lui raconter pour l'endormir. Une enfant qui est sache et qui est capté par les moindre mot que tu peux exprimer.
Kristian vivait dans l'empathie et s'oblige à être là pour tout ceux qui on besoin de soutien. Tout ça date de la séparation de ses parents. Sa mère avait besoin de quelqu'un à qui se confier, il était toujours là à lui tendre des mouchoirs. Même s'il ne pouvait pas comprendre le sentiment d'abandon qu'elle vivait, le fait qu'elle pleurait le rendait triste aussi. De plus, il a vécu des périodes difficiles lui aussi, jamais il n'a voulu se retrouver seul. Il le demandait, mais ne le souhaitait pas réellement. Rester auprès d'elle ne le dérangeait pas, au contraire, ça lui faisait plaisir de lui servir de soutien moral. Le jeune Price se sentit soudainement concerné par l'histoire lorsqu'elle mentionna que tout ça n'était peut-être pas qu'un simple accident. Ne sachant pas trop si c'était des informations confidentielles, il demanda tout de même ce qu'elle voulait signifier par ça. Tandis qu'elle répondait, il écoutait attentivement et haussa les sourcils en réalisant de quel dossier il s'agissait. Il le connaissais pas vraiment, mais en avait entendu parler et comme elle le mentionnait, ce n'était pas un dossier facile. Malgré tout ce que cela avait engendré, la conversation devenait intéressante, assez pour que la curiosité le pique. Il n'avait pas envie de lui poser dix mille questions, surtout après ce qu'elle venait de vivre, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. « Je croyais que ce dossier avait été clos. Les autres étaient au courant des menaces ou vous n'avez rien dit ? » Il arrivait souvent que certains dossiers deviennent confidentiels, question de sécurité. Quelques agents s'en occupaient et essayaient d'éclaircir le tout avant de passer à l'action. Du coup, en tant que technicien informatique, on ne l'avait pas informé beaucoup sur ce qui se passait. « Vas-tu en parler ? » De ses doutes sur les motifs de l'accident. Après tout, si elle croyait que tout ça n'était qu'une question de vengeance, faudrait peut-être essayer d'ouvrir un dossier. À moins qu'elle ne le veuille pas. Tout semblait bien se dérouler en ce moment avec elle, mais apparemment, il s'était trompé. Le sujet dériva ensuite sur l'enfant qu'elle avait porté dans son ventre qui n'était plus. Sujet sensible, le rendant mal à l'aise. Il secoua doucement la tête avec un regard désolé. « Lequel ? » Perdre un enfant était difficile, il pouvait le comprendre. Même si techniquement, elle ne l'avait pas encore vu, elle l'avait porté dans son ventre et s'y était tout de même attaché. Il faisait partie d'elle, tout comme son mari. Elle avait tout de même perdu deux tiers d'elle, ce qui était dur à encaisser. Il pensait qu'elle tenait le coup, mais non. Les larmes qui coulaient sur ses joues lui prouva le contraire. Elle lui demanda de partir et Kristian respectait ce choix, mais avant qu'il puisse quitter la pièce pour de bon, il reprit place sur le fauteuil. Non, il ne voulait pas la laisser, pas dans cet état. Lorsqu'elle accepta de l'écouter, il se sentit d'une certaine façon soulagé. Finalement, sa présence ne la dérangeait pas tant que ça en fait. Sinon, elle en aurait rien à foutre de ses anecdotes. « Je t'ai parlé de Jessica et de comment on s'est laissé en bon terme ? » Kristian ne parlait pas vraiment de cette séparation, car il en était encore affecté. Cela faisait seulement un an qu'il n'était plus ensemble. De plus, il est difficile de l'oublier lorsqu'elle n'arrête pas de lui envoyer des messages pour qu'ils discutent. « Et bien, c'est faux. » Il inspira profondément avant d'enchaîner avec son histoire. « Jess était enceinte, mais sans même me consulter, elle a décidé d'avorté. Apparemment, elle ne voulait pas de cette vie avec moi. Je peux pas comparer ma situation à la tienne, mais je peux te dire qu'au moins, je comprend ce que tu ressens. Un enfant est le plus beau cadeau qu'elle pouvait me faire, mais je n'ai même pas eu le temps de le voir prendre vie, d'entendre un battement de coeur ou de le sentir kicker dans le ventre. » Il se sentait légèrement stupide de raconté cette histoire, car ce n'était en rien comme sa situation, mais il devait en venir à son point. Il s'arrêta tout de même dans les détails, car s'il continuait, il risquait de craqué et ce n'était pas vraiment le moment. « Bref, j'ai touché le fond et puis, si ce n'était pas de ma cousine à mes côtés, je ne sais pas ce que j'aurais fait. C'est difficile de demander de l'aide, du soutien, mais crois-moi. Ça en vaut la peine. » Un regard sincère, il finit par le baisser pour regarder ses chaussures à nouveau, réalisant qu'il s'était confié à la jeune femme. Peut-être qu'au fond, il était plus à l'aise qu'il le croyait.
C'est vrai que depuis que tu es entrer dans la chambre je ne peux m'empêcher d'avoir un petit pincement au cœur qui, pour ma part est assez agréable car ça me prouve que je ne suis pas toute seule mais surtout j'ai envie de parler de ce foutu dossier que me hante et qui me fait penser que ce n'est pas qu'un simple accident qui c'est produit cette journée là. Journée tellement affreuse pour être réaliste. Je ne pouvais pas garder tout ça plus longtemps pour moi, mais surtout, je savais à qui je pouvais, ou ne pouvais pas en parler. C'est pour ça que je me confie à toi et non a quelqu'un d'autre. Quand tu me demandes pour les menaces je secoue doucement mon visage de gauche à droite. « Non il n'a jamais été clos ce dossier, vue qu'un agent était encore infiltré... Et non, on a parler a personne de ses menaces. Marc ne voulais pas ébruité tout ça, il ne voulait pas que tout le monde sache se qui se passait chez non c'est pour ça que personne n'a jamais rien su pour ça.» Je laisse un petit soupire m'échapper. Je me rappelle le nombre de fois ou j'ai dis a Marc d'en parler, ou j'ai dis a Marc de dire tout se qui ce passe avec ses menaces mais jamais, jamais il a voulu le dire. Quand tu me demandes si je compte en parler j'entre-ouvre doucement mes lèvres prête a dire quelque chose, mais rien ne sort. Si j'en parle est-ce que ça va faire polémique ? Est-ce que quelqu'un va me prendre au sérieux ou bien on va me traité de folle ? Je relève alors le regard, que j'ai légèrement baiser, sur ta personne. « Non.» dis-je fermement. « Je ne veux pas quelqu'un d'autre le sache. Je sais que je peux te faire confiance Kristian. J'ai surtout pas envie que l'on me traite de folle ou bien que les journalismes se face de fausse idées, si ce n'est pas déjà fait.» Je soupire doucement. Les journalistes. J'ai peur qu'il ai des articles la dessus qui sorte. J'ai peur que des bêtises soient dites la dessus. De toute façon, je ne pourrais jamais rien faire contre ça. Quoi que je dise ou bien même quoi que je fasse, je ne pourrais jamais aller contre les journalistes. Mais cette petite pensée reste assez lointaine mais aussi assez vague pour le moment, j'y réfléchirais une fois que ça viendra. Mais là, le sujet tourne sur le petit. Je te demande si tu savais quel prénom Marc voulait lui donner. « Paul.» je dis dans un petit rire triste. « Comme le troisième prénom de mon père, mon vrai père...» Tout le monde savait que Brice, n'est que mon père adoptif et rien d'autre. De toute façon pourquoi le cacher. Je l'aime quand même. Mais aussi tout le monde savait vue que lorsqu'on me remettais des légions d'honneur on citait et mon père biologique pour son courage et qu'il a donner sa vie au combat et mon père adoptif qui était tout aussi courageux durant sa carrière de policier. Enfin bon, c'est bon aussi de se souvenir que mes pères, car oui se sont mes pères, était et sont graver dans la mémoire des personnes maintenant. Mais bon, tout ses souvenirs qui remonte a la surface me font pensés que je pourrais perdre la tête a tout moment, que je pourrais exploser a tout moment mais surtout que je n'ai pas envie que tu vois ça. C'est au moment ou tu veux me donner une anecdote sur ta personne. Je m'installe comme un enfant prêt a écouter puis je dépose mon regard sur ta personne. Quand tu prononce le prénom de Jessica je me souviens que tu m'en avais parler, je hoche alors la tête positivement, je ne veux pas te couper dans ton histoire. Je comprends vite que c'est une révélation que tu me fais là. Faux, mais je ne rajoute rien, je préfère t'écouter. C'est au moment que tu me parles de l'avortement qu'elle a eu alors qu'elle en t'avais pas demande le moindre droit la dessus. J'ai un visage totalement choquer, au bord des larmes. Car oui, même si tu ne la ni porter, ni senti bouger, c'était une partie de toi. Quand je t'entends parler de cette enfant qui na jamais vue le jours ou qui n'a même pas grandis. Je viens doucement glisser ma main dans la tienne pour y resserré doucement mes doigts autour de celle-ci. Je peux totalement comprendre ta souffrance et, si je pouvais je te prendrais contre moi, mais je viens, d'une geste doux et délicat prendre ta main dans la mienne, je ne veux même pas prononcer ses mots « désoler » que tout le monde entend. Rien qu'au contact de ma main dans la tienne, tu comprendra que je le suis. C'est a ce moment là que tu me fais comprendre que, l'aide ou le soutien est dur a demander, je le savais mais, est-ce que derrière tout ça tu veux continuer a me mettre dans la tête que tu seras là pour moi ? Sûrement oui. Ca marche ? Sûrement. « Kristian, pourquoi tu en a pas parler plutôt ? Enfin... C'est bête comme question désoler...» Je me rends compte que ma question était bête mais, elle est tellement spontanée.
Kristian essaie de comprendre ce qu'elle tente de lui expliquer concernant un ancien dossier qui, apparemment, n'avait pas été clos. Kristian travaillait peut-être au poste, mais n'était pas toujours au courant de ce qui s'y passait et des dossiers qui y étaient traités. Étant que le simple technicien informatique, on lui donnait du boulot sans vraiment entrer dans les détails. Sauf quand il était assigné à un gros dossier assez importants, on tentait de le mettre au courant de tout. Sinon, il tentait de mieux qu'il pouvait de se mettre à l'affut des dossiers actifs. Celui dont la jeune femme lui mentionnait ne semblait plus l'être. Il s'était trompé. Essayer de figuré tout ça seul n'était pas la meilleure décision. Oui, il avait peut-être raison sur certain point, mais cela restait tout de même dangereux. Aucun soutien en cas d'urgence, il risquait beaucoup. Mais bon, Marc était ainsi. Lorsqu'il avait une idée, c'était difficile de le convaincre du contraire. « Peut-être qu'en parler aurait pu vous aider. » souffla-t-il avec précaution. Non, il ne blâmait pas du tout Marc pour l'accident, car c'était loin d'être sa faute. Par contre, s'il avait fait appel à de l'aide, tout cela aurait pu être éviter. Quoiqu'on ne peut pas vraiment le savoir. Le pire est déjà arrivé, il était trop tard pour revenir sur leur décision et changer ce s'est passé. Les doutes qu'elle a sur la nature de l'accident semble sérieux, il lui demande donc si elle allait en glisser un mot à quelqu'un pour essayer d'élucider tout ça. Sa réponse fut assez direct, assez pour lui faire comprendre qu'elle n'allait pas du tout envisagé cette idée. « Mais non, je comprend. T'inquiète pas pour ça. Je viens rien dire, j'te le promet. » Il la respectait assez pour ne pas s'en mêler. Si elle voulait garder ça pour elle, elle le pouvait. De toute façon, cela faisait déjà un moment qu'elle gardait ce dossier dans l'ombre avec Marc. C'est vrai que les médias étaient doués pour tourné toute la situation à l'envers et surtout attirer l'attention des personnes concerné (si l'accident n'était pas accidentelle). Pour ça, elle avait tout de même raison. Du coup, elle se mit à parler de son enfant, ce qui n'était pas si facile, mais ça semblait lui faire du bien. En même temps, parler de ce qui nos blessures nous aide à avancer. Un sourire se dessine sur les lèvres du jeune homme lorsqu'elle lui mentionne le prénom qu'elle avait choisi et sa nature. Il trouve l'intention bonne et touchante. Bien qu'en fait, il ne savait pas qu'elle était adoptée (preuve qu'il n'était pas aussi proche). « Il lui est arrivé quoi ? À ton père biologique... Si ce n'est pas trop indiscret. » Il se sentait subitement con d'avoir posé cette question, car elle allait suffisament mal. Ce n'était pas le temps de lui remémorer ce genre de souvenir. Mais comme toujours, sa curiosité le poussait à poser des questions sans trop réfléchir. Soudainement, l'ambiance semble changer dans la pièce lorsque Gwen commence à se sentir un peu plus émotionnelle. Kristian voulait rester pour la soutenir et l'aider à se contrôler, mais elle refusait, car elle ne souhaite pas qu'il la voit ainsi. Honnêtement, il s'en fout. Après ce qu'elle venait de vivre, elle avait le droit de se laisser aller. Du coup, il décide de rester avant de lui raconter une petite anecdote sur lui-même pour qu'elle comprenne ses raisons. Pour qu'elle ait confiance en lui. Il n'était pas là par pitié ou par respect. Il était là pour elle, en tant qu'ami prêt à la soutenir. Il s'est mis à parler de Jessica, chose qu'Il n'avait pas fait depuis quelques temps. Il y pensait, mais ne disait rien. Se plaindre n'était pas son genre. Il encaissait et continuait sa vie, aussi difficile que ça pouvait être. Tandis qu'il raconte l'expérience qu'il a vécu avec son ex, il a du mal à soutenir le regard de la brunette. Jusqu'à ce qu'il sentit la main de cette dernière venir se glisser dans la sienne. Au contact, il posa son regard sur leur main avant de glisser un sourire à Gwen. Il ne veut pas de pitié et il sait qu'elle ne lui en donne pas. Elle est désolé, il peut le voir dans ses yeux, mais est content qu'elle ne lui dise pas. Elle lui demande pourquoi il n'en a pas parlé, il hausse les épaules. « Je sais pas... J'avais honte. » souffla-t-il en relevant les yeux vers elle. Il n'avait eu aucune raison d'en avoir honte, mais ça restait quand même le cas. Il était connu pour ses échecs amoureux qu'il enchaînait au fil des années, il en avait marre. « Au fond, je me blâme un peu. Elle n'a pas voulu le garder à cause de moi. J'arrivais pas à supporter le fait que je n'étais pas celui dont elle avait besoin. Je n'aime pas trop souligner mes échecs. » De plus, il lui avait brièvement parlé de Jessica, il n'avait pas envie d'entrer dans les détails et l'emmerder à l'époque. À ce temps-là, c'était assez frais. Bref, ils étaient là pour elle, pas pour discuter de sa vie amoureuse raté. Il a dit son point et vu sa réaction, elle semblait être d'accord avec le fait qu'il reste. « T'en dis quoi, si, lorsque tu iras mieux, tu me fais signes ? Comme ça, je vais pouvoir venir ici, goûter à la bouffe et subir avec toi. » Son visage était à nouveau décoré de son sourire, sa main était toujours entrelacé avec celle de la jeune femme.
Ce que je ne comprenais pas c'est que beaucoup de mon est mit a l'écart sur certaine affaire que l'on pourrait clairement avoir besoin d'eux. Des techniciens comme toi, qui sont tout aussi fort et qui on des idées a revendre, puis j'ai envie de dire pourquoi les négligé alors que vous êtes des personnes normaux, des agents aussi mais aussi quand on a besoin de vous, on est obliger de vous détailler tout le dossier. Pourquoi l'un d'entre vous n'est pas associer avec une équipe et qui peut les aider. Enfin, bon, faut que j'arrête de penser au boulot, c'est peut-être mais surtout, surtout je vais encore avoir envie de planifier des plans qui ne sont pas spécialement bon, surtout en ce moment. Mais quand tu me dis que ça aurait été mieux d'en parler je hausse doucement des épaules. On connaissait Marc, du moins je le connaissait mieux que vous et ça ne m'étonne pas du tout de lui. Lui qui m'en empêchait d'en parler aussi. Mais bon, se qui est fait et fait. Je sais que je ne lui aurait jamais fait changer d'avis en réalité. Il était tellement têtu que, même pour la couleur du mariage je n'arrivais pas lui faire choisir donc c'était assez compliquer. Mais bon, c'était comme ça, c'était mon mari et je l'aimais comme il était. Ce n'était pas avec ses petits trucs comme ça que m'empêcher de l'aimer de toute façon. En parlant du lui en dévie lentement sur le prénom du bébé. Paul, oui, le troisième prénom de mon père biologique. C'est vrai que, quand je le dis tout le -ou presque, savent de qui je parle mais aussi se qui lui ait arriver. Quand tu me pose la question je peux sentir une petite gêne dans ta voix, ça me fait sourire, c'était pas un secret et tu allais vite comprendre que ça ne me dérange pas d'en parler. « Mon père biologique est mort au front. Lors de la guerre en Allemagne, il c'est fait tuer. Je n'avais que six mois à ce moment là je ne me souviens pas de lui. Mais comment Brice et ma mère en parle c'était un héro. » Je te dis sans même avec le moindre mal. Oui malgré tout je suis un peut triste, triste de ne pas l'avoir connu, triste que ça ne soit pas lui qui mais tout raconter mais, je pouvais compter sur Brice qui était au front avec lui à ce moment là mais qui lui a du rentré pour une grave blessure à ce moment là. Mais bon, c'était comme ça que la vie était faite et je ne pourrais pas en changer. Maintenant que j'ai vécu avec son souvenir, sa gloire mais aussi entendre son nom a chaque fois que des remises de médaille, les jours consacré aux hommes de front qui sont citer un par un. Je suis fière de lui. Mais bon, tout ça change, et je vois que tu reste pour te confier à moi. C'est à se moment là que je comprends mieux, je comprends pourquoi tu n'étais pas spécialement bien à cette époque là. Mais au moins, maintenant je sais pourquoi. Je ne voulais pas parler, je ne voulais pas faire comme tout le monde -car je ne suis pas tout le monde, je glisse juste ma main dans la tienne en la serrant avec douceur. Je ne vois pas pourquoi on est toujours obliger de dire pardon. Pardon pourquoi ? Pour une décision qui n'était pas la notre. Pardon pour que ça nous blesse encore plus ? Dans ce moment on a juste besoin de soutiens, de montre qu'on est présent et non de la pitié avec des mots qui, la plus part du temps ne serre a rien. Mais c'est vrai que je t'es demander ça, à ta réponse je t'écoute encore vue que tu en rajoutes un peut plus mais à la fin de ta phrase je comprends que tu n'as plus envie de parler d'elle. Mais je le comprends bien, je n'allais pas te forcer de toute façon, ça ne serre a rien de le faire. Mais quand tu relèves ton regard a nouveau pour me parler de la bouffe et qu'on allait subir les deux en même temps je hoche la tête positivement en souriant doucement amuser. « Avec plaisir ! » Mon petit sourire amuser ne quitte pas mes lèvres, je venais aussi de m'allonger et une sorte de fatigue m'envahis rapidement. Mais je garde mes yeux ouverts, ma main dans la tienne comme pour te montre aussi que tu as eu raison de rester ici. Une sorte de soutiens se transmet mutuellement avec cette étreinte. J'étais bien comme ça..
La jeune femme ne répond pas à son commentaire par rapport au fait qu'ils ont gardé ce secret, ce qui serait peut-être la raison pour laquelle ça s'était rendu jusqu'à tuer Marc. Peut-être que non, peut-être que oui. Ils n'avaient aucune preuves en ce moment. Quoique avec les menaces des autres, Gwen devait en avoir. À moins qu'elle s'en ait débarasser, mais il en doutait. Toute personne travaillant pour les forces de l'ordre sait très bien qu'on ne doit se débarasser d'aucun détail important. S'il en manque un, ils peuvent passer à côté de quelque chose d'intéressant. Ensuite, elle mentionne son père biologique et Kristian prend le risque de lui poser la question sur ce qui lui était arrivé. Les deux n'avaient jamais vraiment entré en détails pour ce qui était de leur vie personnelle. En tout cas, si elle voulait nommé son fils en son hommage, ça devait être un type bien. En effet, ce l'était. Un militaire, un héro. Un sourire se dessina sur les lèvres du jeune homme tandis qu'elle parlait de celui-ci. Parfois, il se dit qu'il aurait préféré ne pas connaître son père et croire qu'au fond, il était quelqu'un de bien. Mais non... Ce n'était qu'un lâche qui ne voulait pas de son fils et qui avait trop peur de lui dire. Au lieu de ça, il préférait inventer des défaites bidons pour s'en échapper. « De quoi en être fier. Ça explique pourquoi t'es aussi déterminé. Tu tiens de lui ton courage. » Gwen était une tête forte qui ne se pliait pas facilement, pas au boulot en tout cas. Tous les mecs l'ont remarqué dès son arrivée, ce qui avait fait parler les autres. D'ailleurs, ça faisait tout de même bizarre d'être ici avec elle. Même si c'était la bonne chose à faire, c'était la première fois qu'entre eux, ça devenait plus personnel. Ils discutaient de tout et de rien au boulot, mais pas tant que ça. Parler de Jessica était rare, mais pourtant, ça avait été si simple avec Gwen. Au fond, une bonne amitié c'était tout de même installé sans vraiment s'en rendre compte. Ils étaient différents, mais se ressemblaient sur beaucoup de choses. Ils s'amusaient bien ensemble, tout comme ils se comprenaient aussi. Lorsqu'elle glissa sa main à son tour dans la sienne, il était surpris, mais tout de même touché. Il ne voulait pas s'éterniser sur son histoire, il était là pour elle et non pour se confier. Il lui propose donc de revenir, lorsqu'elle ira un peu mieux pour goûter à la bouffe. Il plaisantait, mais il était sérieux. Tant qu'il y a de la bouffe en jeu - bonne ou pas. Il répond à son sourire et la regarde se mettre plus confortable. Il continuait de discuté, attendant le moment où elle tombe endormi pour ainsi quitter la chambre.