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 #12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé]

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Message(#)#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] EmptyDim 3 Avr - 19:27

DANGEROUS ATTRACTION.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



La fête battait déjà son plein. Les gars avaient tout organisé, Nick s’était chargé d’inviter les gens, Tag avait mis en place une playlist d’enfer et Luc avait ramené tout ce qu’il fallait pour que la fête dure jusqu’au bout de la nuit. L’alcool coulait à flot, la musique nous empêchait de discuter sans nous hurler dans les oreilles et toutes les tables étaient réquisitionnées pour disposer toute la bouffe que Luc avait prévu. J’étais incapable de déterminer combien nous pouvions être mais Nick avait fait les choses dans les règles de l’art : jamais un anniversaire à six. Non, pour que ce soit une fête réussie, il fallait que nous soyons au moins une trentaine, et peut importe s’il fallait inviter des gens que nous ne connaissions à peine. C’était comme ça depuis nos seize ans et depuis on avait jamais arrêté de faire ça, c’était un peu comme une tradition. Je baladais mon regard sur la pièce bondée, beaucoup de femmes se trémoussaient sur le dancefloor que nous avions aménagé. Les hommes eux, buvaient en discutant tout en laissant leurs yeux déshabiller les demoiselles - qui ne portaient déjà pas grand chose sur elles. Mais malgré le nombre de femmes présentes ce soir - les gars n’avaient même pas besoin de galérer pour ramener des gonzesses, elles se jetaient sur eux, les suppliant de les inviter - je savais qu’il manquait une personne. Blake. Elle n’était toujours pas arrivée. Je jetais un coup d’oeil à mon téléphone après l’avoir extirpé de mon jean bleu marine. 21h35. Elle aurait déjà dû être là, depuis des heures. Elle n’était jamais arrivée une seule fois en retard à une soirée, puisqu’elle était toujours présente depuis le début de l’après-midi. Je fronçais les sourcils en terminant ma bière. Tout en posant un peu brutalement la bouteille sur la table, je me fis alpaguer par une blonde qui se colla directement contre moi, comme si nous n’avions pas la place et qu’elle était obligée de frotter son corps aux formes généreuses contre moi. Je reculais vivement la tête pour la regarder, les bras écartés pour éviter de la toucher. Je n’agissais jamais comme ça. D’ordinaire je me serais jeté sur elle - après l’avoir laissée me montrer ce qu’elle désirait - j’aurais laissé mes mains baladeuses explorer son corps tout en la laissant déposer des baisers dans mon cou. Mais à présent tout était différent. J’étais différent. Nick me lança un regard interrogateur en voyant mon attitude, il fronça les sourcils en me faisant un signe de tête. Merde. Il ne devait pas se rendre compte de mon dégout pour toutes ces femmes qui n’étaient pas Blake. Je lui offris un sourire ironique avant de me pencher vers la jeune femme, fourrant mon visage dans son cou avant de poser mes grandes mains sur son postérieur rebondi. Mon corps tout entier frissonna. Non pas de désir, mais de répulsion.

Soudain les voix se turent tandis que la voix de Luc s’élevait :  « Alors les amis, j’espère que vous passez tous une bonne soirée. Ce soir notre ami Castiel fête ses vingt-huit, c’est pas rien vieille branche hein ? » Je relevais la tête, toujours collé à la jeune femme, et lui offris mon majeur droit. L’assemblée s’esclaffa et Luc éclata d’un rire bruyant.  « Moi aussi je t’aime mon vieux. Bref, comme à chaque fois, Castiel va nous faire le plaisir de pousser la chansonnette, pas vrai mec ? » La blonde continuait de se dandiner contre moi, gloussant comme une pintade en baladant ses mains sur mon tee-shirt. J’écartais les bras avant de les faire retomber le long de mon coeur :  « Puisque je n’ai pas le choix… » Toutes les personnes se mirent à scander mon prénom. Je pris le verre que me tendait Nick, le bus cul-sec avant d’obliger la nana à me lâcher. Elle râla mais je n’en fis pas cas. Lorsque je me mis à bouger, tout le monde se mit à applaudir. Nous nous installâmes derrière nos instru’ respectifs. A peine étais-je arrivé en ville que j’avais fait installer une sorte de mini studio d’enregistrement dans mon immense studio. Il fallait que nous ayons un endroit pour nos répètes et depuis que les mecs étaient arrivés, j’avais acheté leur instruments. Je m’installais sur le tabouret derrière mon micro et attendis que les gars prennent place.  « Déjà, merci à tous d’être là, ça m’fait plaisir de faire la fête avec vous. C’est pas facile de s’approcher de la trentaine … » L’assistance se mit à rire avant de se taire, nous regardant avec intensité.  « J’vous propose une reprise de Bad Romance… » On entendit quelques cris - principalement féminins - puis je fis signe à mes musiciens. La musique débuta, les notes s’enchainant, me transportant dans mon univers, celui qui me faisait battre le coeur, intensément, violemment. Mon regard balaya une nouvelle fois la pièce, mais Blake était toujours invisible. Mon ventre se noua.  « Oh-oh-oh-oh-oh! Oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh! Caught in a bad romance. I want your ugly. I want your disease. I want your everything. As long as it's free. I want your love. Love, love, love. I want your love… » Ma voix grave et rauque résonnait dans les hauts-parleurs placés de part et d’autres de la pièce. Cette chanson me parlait tellement. C’était comme si elle avait été faite pour moi. Pour Blake. Pour nous. Plus je chantais et plus les images de notre nuit me hantaient. Des frissons apparurent sur mes bras tandis que je me remémorais la sensation de ses mains caressant mon corps. J'étais comme un drogué en manque. J'avais besoin de la voir et de la sentir de nouveau. Mais depuis notre nuit, nous ne nous étions pas revus. Nous nous étions envoyés des messages mais ça s'arrêtait là. Blake était censée venir ce soir et je ne comprenais pas pourquoi elle n'était toujours pas là. Ca me mettait dans une rage folle.

J’étais un putain d’amputé des sentiments, jamais je ne disais ce que j’avais sur le coeur, surtout lorsque ça me concernait et que ça pouvait être douloureux. Et surtout quand ça concernant Blake. En réalité, j’étais incapable de savoir ce que je ressentais réellement. J’avais tellement l’habitude de taire mes sentiments que je me les cachais à moi même. Comme une autruche. J’m’enfonçais la tête dans le sable jusqu’à plus savoir ce que je foutais là. La musique par contre, me permettait de m’exprimer librement sans que l’on puisse savoir qu’en réalité je parlais de moi, de mes ressentis, de mes émotions. Les paroles que j’écrivais, ce que je chantais étaient le miroir de mes sentiments, mais à la fois ça ne parlait pas de moi. N’importe qui pouvait s’approprier mes paroles et mes sentiments. Tous ceux qui écoutaient mes chansons pouvaient s’identifier aux paroles et alors ça ne parlait plus de moi. C’était le seul exutoire que j’avais trouvé. La seule façon de me libérer sans qu’ils sachent.



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Dernière édition par Ezékhiel Bridgestone le Dim 1 Mai - 21:52, édité 2 fois
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#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] Empty
Message(#)#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] EmptyDim 3 Avr - 23:57

DANGEROUS ATTRACTION.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



« C’est possible d’aller plus lentement? Merde.. » Le ton de voix est sarcastique, alors que Blake fusille du regard le chauffeur de taxi. Journée de merde, vraiment. Elle avait passé les derniers jours à Toowoomba, où elle avait décroché un rôle principal dans une pièce qui y jouait. Plus jamais. La ville était pourrie, elle avait détesté son expérience. Les seuls moments de lumière dans ces derniers jours avaient été ceux où elle avait foulé les planches, et ceux où elle avait discuté avec Castiel. Ils s’écrivaient à longueur de journée, et chaque fois que la sonnerie de son portable retentissait, un inexplicable sourire se dessinait sur ses lèvres. Leur nuit l’obsédait, elle n’arrivait pas à l’oublier ne serait-ce qu’une seconde. Dès qu’elle fermait les paupières, elle pouvait voir son visage, son corps, ses muscles… Il lui suffisait d’une seconde pour que son esprit s’évade, pour qu’il lui repasse en mémoire chaque baiser, chaque caresse. Une seconde d’inattention pour ressentir le fantôme des sensations ressenties. Elle était dingue de lui. Les jours s’étaient écoulés à une vitesse lente, et son corps se languissait de Castiel. La seule lumière au bout de cette torture lancinante était de savoir qu’elle rentrerait à Brisbane pour son anniversaire. Mais les choses ne s’étaient pas passées comme prévu. Le train pourri qui devait la ramener à Brisbane avait eu une panne, ce qui lui avait fait perdre un temps fou. Prise au milieu de nulle part, sans batterie dans son portable – cette stupide habitude de tuer le temps en jouant à des jeux pourris – elle avait dû attendre plusieurs heures avant que la défectuosité soit réparée. Et, une fois arrivée à Brisbane, elle n’avait plus le temps de se préparer pour le séduire au maximum. Elle était frustrée au max, surtout avec ce chauffeur qui semblait faire exprès pour rouler à une vitesse de tortue.

C’est dans un état d’esprit bien mauvais qu’elle se présente finalement à la fête, vêtue d’un simple jeans et d’un t-shirt à l’effigie de Nirvana. Sa longue chevelure tombe librement le long de son dos, et elle n’a qu’un peu de mascara en guise de maquillage. Si ça se trouve, Castiel ne voudra même pas lui accorder un regard. D’ailleurs, elle l’aperçoit dès qu’elle entre dans la pièce, alors qu’il danse avec une blondasse qu’elle ne connaît pas. C’est toujours comme ça dans leurs petites fêtes, on y trouve plein d’inconnus qui sont là davantage pour meubler la pièce que par réelles affinités. Elle en a marre de ces grosses fêtes, pourquoi ne peuvent-ils pas simplement se retrouver entre eux, pour une fois? Avec leurs carrières respectives, la bande manque de temps pour bien entretenir les puissants liens d’amitié qui les unissent tous, et ce n’est pas en invitant des filles de ce genre qu’ils pourront remédier à la situation. Jalouse? Blake ignore ses pensées, et attrape un verre de téquila pour le caler d’un trait. « Alors les amis, j’espère que vous passez tous une bonne soirée. Ce soir notre ami Castiel fête ses vingt-huit, c’est pas rien vieille branche hein ? » Le groupe s’esclaffe en voyant Castiel offrir le doigt d’honneur à Luc, mais Blake garde un visage noir, fixant la blondasse qui s’accroche à Castiel. Elle pose vers lui un regard admirateur et confiant à la fois, comme si elle n’en croyait pas sa chance. Comme si elle était spéciale. « Moi aussi je t’aime mon vieux. Bref, comme à chaque fois, Castiel va nous faire le plaisir de pousser la chansonnette, pas vrai mec ? » Évidemment. C’est la tradition. Et Blake mentirait si elle disait qu’elle n’attend pas cette prestation avec impatience. Mais quand même, de voir cette salope se frotter à Castiel comme ça sans qu’il la repousse réfrène largement son excitation à le revoir. Toujours en retrait, elle observe Castiel qui monte sur la petite scène de fortune. « Déjà, merci à tous d’être là, ça m’fait plaisir de faire la fête avec vous. C’est pas facile de s’approcher de la trentaine … J’vous propose une reprise de Bad Romance… » Quelques cris d’encouragement fusent, mais Blake reste silencieuse, les bras croisés sur sa poitrine. Elle n’aurait pas dû venir. Elle comprend bien la situation, sait que Castiel n’a pas vraiment le choix d’agir comme s’il ne s’était rien passé entre eux… Mais elle ne supporte pas de voir les filles baver face à son charme évident. C’est une erreur, elle doit quitter. Dans le pire des cas, elle trouvera bien une excuse pour justifier son absence. Elle est actrice après tout, non? « Oh-oh-oh-oh-oh! Oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh! Caught in a bad romance. I want your ugly. I want your disease. I want your everything. As long as it's free. I want your love. Love, love, love. I want your love… » La voix fuse, provoquant un long frisson le long du dos de Blake. Elle a l’impression que chacun des mots lui est directement adressé. Comme si la chanson avait été écrite pour eux. Comme si Castiel la lui dédiait personnellement, sans qu’il ne puisse prononcer les mots qui rendraient la chose officielle. Mais qu’est-ce qu’elle a, à réagir si égoïstement?! Hors de question qu’elle quitte. Elle est sienne, il lui appartient. C’est une promesse qu’ils se sont fait, qu’elle n’a pas le droit de trahir. Elle s’approche donc un peu des musiciens, révélant son visage à qui veut bien le voir, adressant même un petit signe de la main à son frère, puis à Teagan.

Elle se laisse bercer par la chanson, son regard brûlant planté sur Castiel, alors qu’elle boit ces paroles qui lui sont destinées, elle le sait. Sur la note finale, les applaudissements fusent, et elle croise enfin le regard de Castiel, lui adressant un petit sourire. Elle fait un signe de la tête vers le balcon, où elle s’éclipse pour allumer une cigarette. Le simple fait de le revoir la chamboule, elle n’aime pas cet état de vulnérabilité dans laquelle toute cette histoire la plonge. D’autant plus qu’elle doit discuter de quelque chose d’assez sérieux avec lui… Mais tout ça peut attendre à plus tard.



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#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] Empty
Message(#)#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] EmptyMar 5 Avr - 22:05

DANGEROUS ATTRACTION.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Les paroles sont libératrices. Tout sort et je savoure ce moment de de délivrance. La musique transporte mon âme et je perds la notion du temps. Alors que je termine la chanson, les dernières notes de guitare résonnant dans la pièce, je la vois enfin. Elle se faufile, pousse les gens qui se sont positionnés en arc de cercle devant nous. Ses yeux s’accrochent aux miens et elle ne me quitte pas un seul instant. Je suis en feu. Mon corps tout entier réagit à sa proximité et je n’ai plus qu’une seule envie : lui sauter dessus. Bordel ce qu’elle m’a manquée. Ces trois jours m’ont parus interminables et la distance qu’il y a entre nous à présent me parait insoutenable. Je déglutis avant de terminer la chanson. Les applaudissements fusent mais je m’en fous, je ne vois qu’elle, je ne vois que ces lèvres légèrement entrouvertes, je ne vois que son corps qui ondule légèrement en rythme. Elle a reconnu la chanson. Je sais que Blake a compris que cette chanson était pour elle. Soudain elle bouge et se dirige vers la porte-fenêtre menant à la terrasse. Son signe de tête m’est destiné et je le comprends parfaitement. Nick s’approche de moi pour me taper sur l’épaule. Nous avons eu le temps de discuter depuis la dernière fois. On s’est expliqué et je lui ai bien fait comprendre que ce qu’il avait fait m’avait complètement retourné. Il savait la haine que j’éprouvais pour mon père, il s’avait parfaitement que je souffrais de l’avoir vu abandonner ma mère mourante de la sorte. Et je lui avais fait remarquer comme son attitude avait été égoïste. A présent tout allait mieux entre nous, même si une légère rancoeur persistait en moi. Quelques filles se jetèrent sur moi tandis que je me dirigeais vers la table pour me servir un verre. Tandis que le liquide ambré coule dans mon verre, je laisse les gonzesses piailler dans mon oreilles sans leur prêter attention. Luc s’approche de moi et me tape dans le dos :  « Pas mal cette reprise. Tu la chantais pour qui alors ?? Elle est là ?? » Quel con. Je secoue la tête en riant.  « Va te faire voir mec ! » Il rit à son tour, regarde longuement l’une des blondes se trouvant devant puis lui attrape le bras pour s’éloigner de nous. Il est en feu.  « Pas dans ma chambre, enfoiré ! » Il me lève un pouce pour me faire comprendre qu’il a compris et qu’il sait de toute façon. Je jette un coup d’oeil vers le balcon. Ca fait assez longtemps que Blake est sortie pour que je puisse me glisser à sa suite sans que personne ne trouve ça louche. Je prends mon verre et pousse s’en ménagement les filles. En quelques enjambées je me retrouve devant la porte-fenêtre.

L’air frais me rafraichis, une légère brise fait voler quelques mèches de cheveux qui me retombent légèrement sur le front. Je tourne la tête vers la gauche. Sa beauté me frappe. Dieu qu’elle est belle. Je suis clairement en manque d’elle. Je suffoque presque. Je pose mon verre rapidement sur la rambarde avant de me précipiter vers elle et de la plaquer contre le mur à l’aide de mon corps. Comme dans la douche. Oh merde. Je me fais bander tout seul, comme un con. Je penche la tête dans son cou, j’inspire profondément pour capturer la moindre particule de son parfum. Je dépose un baiser juste sous son oreille, là où la peau est fine. Je sens son pouls battre contre mon menton. Ses battements de coeur s’accélèrent et je jubile. Je lui fais toujours le même effet.  « Mon cadeau d’anniversaire est enfin là ! » Je lui susurre à l’oreille avant de capturer ses lèvres avec avidité. Je presse la barrière de ses lèvres avec ma langue et lorsqu’elle me laisse enfin passer, ma langue entraine la sienne pour une valse endiablée. A regret, je me détache de son visage pour nous permettre de reprendre nos souffles.  « T’étais où putain ? J’en pouvais plus. J’ai fait venir les mecs plus tard en pensant que tu viendrais à l’heure… » Je lui avoue en baladant mes mains sur son corps de déesse :  « Je nous avais gardé une heure de tranquillité… Je pensais te faire hurler de plaisir… Je tiens plus Blake ! » Je prends son visage entre mes mains pour plonger mon regard dans le sien. Bordel, l’effet qu’elle me fait est juste inhumain. Je suis à la limite de trembler comme un camé en manque de sa dose journalière. Mais c’est pire que ça. C’est comme si pendant toute une soirée je m’étais shooté à fond, enchainant les rails de coke et les pilules avant qu’on décide de me sevrer d’un coup, me laisser agonir pendant trois jours. Saloperie de désir. Saloperie de dépendance.  « Ca m’a rendu malade, Blake ! » Lui dis-je dans un souffle, comme si j’avouais l’un de mes plus grands secrets.




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#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] Empty
Message(#)#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] EmptyMer 6 Avr - 0:03

DANGEROUS ATTRACTION.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Blake a pratiquement le temps de terminer sa cigarette avant que la porte s’ouvre, laissant apparaître le visage de Castiel. Pendant une minute, elle a eu peur qu’il ne vienne pas. Peur qu’il préfère sauver la mise, peur qu’il choisisse de passer la soirée, la nuit en compagnie de cette blondasse qui le couvait d’un regard amouraché. Peur qu’il ne souhaite pas être avec elle autant qu’elle-même désire être près de lui, peur qu’elle se soit trop emballée par rapport à cette unique nuit. Peur que tous les messages envoyés au courant des derniers jours, tous les appels faits ne signifient rien d’autre que lui qu’une preuve d’amitié. Peur qu’elle soit venue pour rien, que son instinct ait été le mauvais. Mais là, elle le voit, leurs regards se croisent, et elle sait. Elle n’a même pas le temps de prononcer un mot que Castiel s’approche d’elle, la plaquant doucement contre le mur, son corps frôlant le sien. Elle soupire de soulagement, et lui adresse un doux sourire alors qu’elle laisse tomber son mégot sur le sol. Déjà, elle sent le désir évident de Castiel contre son bassin, et son sourire s’élargit légèrement alors qu’il vient embrasser son cou. Les battements de son cœur s’affolent, elle passe une main dans les cheveux de Castiel comme pour se prouver qu’il ne s’agit pas d’un énième rêve, et qu’il est réellement là. Cette odeur ne peut mentir, cette présence la chamboule trop pour qu’elle ne soit que chimère. « Mon cadeau d’anniversaire est enfin là ! » Elle frissonne, avant qu’il vienne poser ses lèvres sur les siennes. Leurs langues s’emmêlent rapidement, le baiser devient rapidement avide, comme pour compenser la trop longue absence. Ses mains se posent sur sa nuque, l’attire vers elle comme pour ne plus le laisser partir, alors que le baiser gagne en intensité. Un éclair de lucidité la transperce : et s’ils se faisaient prendre? Mais elle ignore cette pensée, parce qu’au fond, elle s’en fiche. Elle est prête à assumer l’évidence même, prête à s’afficher avec lui aux yeux de tous. « T’étais où putain ? J’en pouvais plus. J’ai fait venir les mecs plus tard en pensant que tu viendrais à l’heure… » Un sourire gagne de nouveau ses lèvres, alors qu’elle hausse les épaules. Une part d’elle a envie d’évacuer toute la frustration ressentie au courant de la journée, elle aurait tellement aimé être là plus tôt… C’est comme si chaque heure passée loin de lui devenait désormais une heure perdue. La colère et le sentiment d’impuissance ressentis tout au long de la journée semblent désormais désuet, le simple fait d’avoir son regard posé sur elle semble effacer tous ses troubles. « Je nous avais gardé une heure de tranquillité… Je pensais te faire hurler de plaisir… Je tiens plus Blake ! » Les mains de Castiel entourent son visage, son regard happe le sien alors qu’elle rit avec douceur. « La soirée est encore jeune… », murmure-t-elle simplement, scellant ainsi une promesse pour la suite de la nuit. « Ca m’a rendu malade, Blake ! »

Son cœur bondit dans sa poitrine alors qu’elle réalise que Castiel est aussi accro à elle qu’elle l’est à lui. Elle vient effleurer ses lèvres d’un baiser, prenant plaisir à retrouver les sensations éprouvées dans ses bras. « Ces trois jours ont été les plus longs de mon existence… », murmure-t-elle contre ses lèvres, alors que ses mains quittent la nuque de Castiel pour descendre le long de son torse. « J’ai eu une panne de train. Si tu savais comment j’aurais aimé être ici plus tôt… » La vision de ce qu’ils auraient pu faire lui passe par l’esprit, et un petit gémissement de frustration s’échappe de ses lèvres. Elle aurait envie qu’ils s’éclipsent, qu’ils se retrouvent en tête à tête le temps de quelques minutes. Toutes ces choses qu’elle aimerait lui faire, qu’elle aimerait partager avec lui… « Mais je compte bien passer la nuit avec toi. Rattraper le temps perdu. » Sa voix est rauque, son regard est brillant. Elle observe longuement son visage, détaillant du regard la ligne de sa mâchoire, les lèvres charnues, le nez bien droit, puis elle se perd finalement dans la contemplation de son regard océan. Dieu qu’il est beau! Ses mains poursuivent leur descente le long du torse de Castiel, avant s’arrêter près de son bassin. L’une des mains passe vers l’arrière, trouvant leur chemin entre les vêtements de Castiel, venant caresser la peau du dos. Contraste intéressant entre la main glacée de Blake, et la peau chaude de Castiel. L’autre main, quant à elle, approche dangereusement de son membre, s’amusant à agacer celui-ci d’un mouvement volontairement langoureux au travers du jean. « À moins que tu ne préfères rester avec l’autre blonde… », ajoute-t-elle d’un ton moqueur, son regard planté dans le sien. Quelques minutes plus tôt, elle doutait de tout. Elle doutait de lui, d’elle, d’eux. Mais déjà, l’inquiétude s’est envolée, parce qu’elle sait qu’il ne désire qu’elle, que l’obsession qu’elle-même ressent n’est pas à sens unique. Et cette évidence la ravit.



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Message(#)#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] EmptyJeu 7 Avr - 0:33

DANGEROUS ATTRACTION.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Collée contre la vieille façade de l’usine dans laquelle mon loft a été rénové, Blake n’a jamais été plus belle aussi belle, le claire de lune se reflétant dans ses pupilles dilatées, ses lèvres pulpeuses entrouvertes. Que l’on damne tout de suite, je suis prêt à aller en Enfer. Je dois avoir les yeux illuminés par tant de beauté et de tentation. Elle n’incarne que ça. Blake représente un phare dans ma nuit éternelle. C’est comme si elle réussissait à raviver la flamme de mes sentiments, celle qui s’était peu à peu éteinte au fur et à mesure. Cette merveilleuse créature avait réussi à défoncer ma carapace en béton armé à grands coups de lattes. Et elle était là, offerte à moi sur cette terrasse. Quelle chance j’avais. « Ces trois jours ont été les plus longs de mon existence… » Ses mains quittent ma nuque et elle fait glisser, lentement, ses doigts le long de mon torse. Mais mon tee-shirt m’empêche de sentir la chaleur de sa peau. J’ai envie de l’arracher, d’arracher les fringues de Blake. Tout mon corps bouillonne. Je grogne pour lui signifier qu’il en était de même. Depuis pratiquement un mois on ne se lâche pas, du moins les nuits, quand on peut les passer ensemble. Il ne nous était encore jamais arrivé de ne pas nous voir pendant trois jours entiers. Plus jamais nous ne referions ça. Je me le promettais. « J’ai eu une panne de train. Si tu savais comment j’aurais aimé être ici plus tôt… » Je fronçais les sourcils :  « Mais tu aurais dû me le dire, tu aurais dû m’appeler, je serais venu te chercher, j’aurai été là en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « viens me chercher s’il te plait » ! » Elle aurait à peine eu besoin de me téléphoner, que j’aurai déjà enfourché ma moto pour venir la chercher où elle se trouvait. Le désir enflamme son regard et le petit gémissement qu’elle pousse me fait comprendre qu’elle pense à la même chose que moi. « Mais je compte bien passer la nuit avec toi. Rattraper le temps perdu. » Je ris doucement :  « J’y compte bien. C’était même pas une option bébé ! » Lui dis-je en caressant son corps aux courbes féminines. Ses mains arrivent à mon bassin, à l’orée de mon jean. Ses doigts caressent la peau fine de mon bas ventre. Je me mords la lèvre inférieure avant d’y passer ma langue. L’une de ses mains quitte le devant de mon corps pour suivre le contour de mon jean et enfin se glisser sous mon tee-shirt. Sa main congelée pour fait frissonner de la tête aux pieds et j’aspire l’air entre mes dents serrées. Son autre main, elle, joue un jeu dangereux en se glissant au devant de mon visage pour venir caresser mon érection grandissante. Putain de merde, elle veut me tuer ?! Sa main frotte doucement ma bosse dans un lent mouvement de va et vient et je me prends à imaginer la sensation de la peau de sa paume contre la chaire de mon membre.   « À moins que tu ne préfères rester avec l’autre blonde… » C’est une douche tiède - parce qu’il en faudrait beaucoup pour me faire débander, à ce stade là, je ne suis même pas sur que voir Nick débarquer me fasse quelque chose.  « J’en ai rien à foutre de cette grognasse… De toute façon à l’heure qu’il est elle doit se faire défoncer le cul par un mec dans la salle de bain … » Je sais que mon langage cru ne la choquera pas une minute, j’ai toujours parlé comme ça devant Blake. Je parlerai toujours comme ça. Soudain une idée me vient, et j’ai envie de titiller un peu Blake - surement pour la punir d’être arrivée en retard tout de même. Un sourire en coin, diabolique, se dessine sur mes lèvres tandis que je tourne le regard vers la porte fenêtre :  « Ou alors elle m’attend bien sagement et dans ce cas on peut peut-être se faire un plan à trois, t’en dis quoi ? » J’attends qu’elle réponde, en m’écartant un peu d’elle.

De la terrasse, impossible de voir l’intérieur du loft. Il faut d’abord traverser une sorte de patio - dans lequel est installé un salon de jardin et de nombreuses plantes. C’est une pièce en plus qui me sert de pièce de détente. Entièrement en verre, la luminosité y est parfaite et souvent, j’aime écrire dans ce cadre de rêve. J’espère que personne ne me chercher - étant donné que je suis un peu la star de la soirée. Je reprends mon verre de whisky posé sur la rambarde sans lâcher Blake des yeux une seule seconde. Mon regard navigue sur son corps, je l’imagine nue devant moi. Ce n’est pas compliqué. Les moindres détails de son corps divin sont gravés dans ma mémoire à jamais. Comment pourrais-je effacer les images d’une telle perfection ? Que l’on m’explique. Je bois une longue gorgée de liquide ambré, vidant la moitié de mon verre. La brulure de l’alcool le long de ma gorge et de mon oesophage me fait un bien fou. Je serais capable de prendre Blake sur cette terrasse et de me foutre des conséquences si on venait à nous surprendre. Je fouille mes poches à la recherche d’un paquet de clopes. Je le trouve enfin, en sors deux cigarettes - j’en tends une à la belle brune - et coince l’autre entre mes lèvres. La flamme de mon zippo allume rapidement mon bâtonnet et j’aspire une longue bouffée. Il faut que la pression de mon corps redescende, c’est trop risqué. Je crois. J’ai l’esprit embrouillé. Blake m’embrouille.  « Alors bébé, c’étaient comment ces représentations ? Tu as dormi où ? Tu as fait quoi de tes soirées, de tes nuits ? » J’essaie de fondre cette dernière question avec les autres, de ne pas paraitre curieux - voire très curieux - de savoir ce qu’elle a fait sans moi, loin de moi. Je ne veux pas passer pour le mec qui flic sa meuf - Blake est-elle ma petite amie ? Je n’ai aucune idée de ce que nous sommes l’un pour l’autre, je n’ai pas eu de nana régulière pendant tellement de temps que je ne sais plus comment ça fonctionne.


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#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] Empty
Message(#)#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] EmptyJeu 7 Avr - 3:59

DANGEROUS ATTRACTION.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



« Mais tu aurais dû me le dire, tu aurais dû m’appeler, je serais venu te chercher, j’aurai été là en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « viens me chercher s’il te plait » ! » Elle sourit contre ses lèvres, haussant simplement une épaule. « La batterie de mon portable était à plat… Les astres étaient mal enlignés il faut croire. » Elle est touchée par le commentaire de Castiel, cette attention toute particulière qu’il lui accorde n’est pas feinte, elle le sait. Elle ne l’a jamais vu agir ainsi avec une autre, sauf peut-être Madison, à l’époque. Et encore… Elle a bien l’impression qu’ils partagent tous les deux quelque chose d’unique. Et ça lui fait peur. Parce qu’elle a peur de trop s’emballer, peur de percevoir ce genre d’attention de manière démesurée. « J’en ai rien à foutre de cette grognasse… De toute façon à l’heure qu’il est elle doit se faire défoncer le cul par un mec dans la salle de bain … » Belle image mentale, qui la fait pouffer de rire. « Elle hurlera sans doute ton nom pendant ce glorieux moment.. » Blake n’en a rien à foutre que d’autres femmes fantasment sur Castiel. C’est le prix à payer lorsqu’on s’amourache du leader d’un groupe rock, séduisant à en crever. Tant qu’elles ne font que regarder, tant qu’elles ne s’approchent pas trop, elle peut le supporter. « Ou alors elle m’attend bien sagement et dans ce cas on peut peut-être se faire un plan à trois, t’en dis quoi ? » Oh non. Il a osé! Elle sait qu’il se moque gentiment d’elle, mais son regard s’assombrit légèrement alors que sa mâchoire la contracte. D’ailleurs, sa poigne près de son entrejambe se fait plus violente, presque douloureuse. « Et tu me dis ça alors que ma main est à cet endroit précis? Je te croyais plus futé Castiel… » Elle retire sa main de son bas ventre, celle de son dos, et l’agrippe par son t-shirt pour le plaquer à son tour contre le mur. Son visage se montre toujours aussi crispé, mais une flamme semble s’être allumée dans son regard. Une flamme joueuse, mais possessive à la fois. « Je te préviens, si tu touches une autre fille, tu regretteras le jour où tu as posé le regard sur moi. » Normalement, elle n’oserait pas prononcer ce genre de parole, par peur de se montrer trop accaparante. Mais sa jalousie est bien réelle, et elle décide de l’assumer en cet instant précis. Elle a Castiel dans la peau, il s’est définitivement gravé en elle, et elle refuse de le partager avec qui que ce soit. Il lui appartient, tout comme elle est sienne.

Elle accepte de bonne grâce la cigarette tendue par Castiel, en tire une longue bouffée avant de retirer son verre de whisky de sa main pour en prendre une gorgée. « Alors bébé, c’étaient comment ces représentations ? Tu as dormi où ? Tu as fait quoi de tes soirées, de tes nuits ? » Castiel la fait rire, avec cette ultime question maladroitement dissimulée. Un sourire taquin s’étire sur ses lèvres, alors qu’elle hausse les épaules avec désinvolture. « Oh, mes nuits ont été particulièrement agréables… », répond-elle simplement, volontairement évasive. Elle fait mine de réfléchir à ces dites nuits, se mordillant la lèvre inférieure comme si elle se languissait d’un amant imaginaire. « Sans tes ronflements, j’ai dormi comme un bébé. », ajoute-t-elle finalement, ne voulant pas le torturer trop longtemps. Évidemment, elle le charrie, Castiel ne ronfle pas. Et ses nuits ont été horribles, parce qu’elle ressentait trop son absence. Depuis leur première nuit, elle vient le rejoindre le plus souvent possible, ou insiste pour qu’il passe la nuit à son propre appartement. Si leurs ébats sont teintés de passion et de fougue, s’assoupir à ses côtés en sentant la douce caresse de sa main le long de son dos est un plaisir auquel elle n’aime pas échapper. Il lui a affreusement manqué, et elle espère de tout son cœur qu’elle aura la chance de passer la nuit à ses côtés ce soir. Avec un peu de chance, Estéban n’insistera pas pour dormir sur le canapé. S’il le faut, Blake paiera elle-même un taxi pour qu’il foute le camp! « Plus sérieusement, c’était bien. Très bien même… C’est une pièce avec un petit budget, mais je pense qu’on a fait bonne impression. Ils parlent d’ajouter quelques soirs dans une ou deux semaines, tu pourrais en profiter pour venir me voir… » Depuis combien de temps Castiel n’a pas assisté à l’une de ses pièces? Elle se souvient bien lorsqu’ils étaient adolescents, sa mère les forçaient lui et Estéban à assister à toutes les représentations de Blake, au grand malheur des deux adolescents qui ne souhaitaient qu’une chose : voler des bières dans le frigo et gratter leurs guitares toute la nuit. « Le groupe est sympa, mais tu me manquais.. » Il lui est difficile d’avouer ce fait : elle a l’impression que ça la met dans une position vulnérable, comme si elle lui accordait un trop grand pouvoir sur elle. Mais du pouvoir, il en a déjà, alors à quoi bon feindre d’être indépendante alors qu’elle est complètement accro à lui? Elle tire sur sa cigarette, glissant sa main libre dans celle de Castiel. Ne pas avoir de contact physique avec lui lui est extrêmement pénible. « Castiel… Je vais devoir te parler d’un truc plutôt sérieux. Pas ce soir, ce n’est pas le moment, mais j’aimerais bien qu’on puisse se trouver un moment demain… » Mais qu’est-ce qu’elle a, à amener ce sujet?! Elle sait très bien qu’il risque d’insister pour tout savoir dès maintenant, et elle n’a vraiment pas envie de gâcher sa soirée. Mais malgré l’euphorie des retrouvailles, malgré le désir qui grandit en elle, l’angoisse ressentie au courant des derniers jours se manifeste de manière omniprésente dans son esprit, et elle doit au moins tâter le terrain, se préparer mentalement à la conversation qu’ils devront avoir. Une éventualité qui l’effraie, qu’elle aimerait fuir… Mais justement, de lui annoncer qu’elle doit discuter avec lui l’empêchera de reculer face aux aveux qui la tourmentent.



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#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] Empty
Message(#)#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] EmptyJeu 7 Avr - 22:42

DANGEROUS ATTRACTION.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Blake m’explique que sa batterie de téléphone était à plat et je me promets de lui offrir un nouveau téléphone avec une batterie d’une autonomie de sept jours et également une batterie de secours. On ne sait jamais. Comment ça je suis excessif ? « Elle hurlera sans doute ton nom pendant ce glorieux moment.. » Je penche la tête en arrière pour m’esclaffer :  « T’as raison bébé, j’suis le meilleur coup qu’on puisse connaitre de toute sa vie ! » Visiblement, Blake ne prend pas très bien ma petite blague concernant le plan à trois avec la blonde en question. Son regard se voile pour devenir sombre, ses pupilles rétrécissent et elle me fixe de son regard noir. Hmm j’aime tellement quand elle devient violente. J’imagine ses pensées, un peu comme si je la voyais en train de massacrer la blondasse dans rêves. Ses doigts sur la bosse de mon jean se recroquevillent pour enserrer ma queue à travers la toile. L’air siffle entre mes dents lorsque je l’aspire d’un coup. Un sourire libidineux s’affiche sur mes lèvres. J’adore quand elle se transforme en vraie tigresse. « Et tu me dis ça alors que ma main est à cet endroit précis? Je te croyais plus futé Castiel… » Je baisse la tête vers sa main sur mon entre jambe, puis je lève seulement les yeux vers son visage.  « Qui a dit que je ne l’avais pas fait exprès ? » Elle me lâche, entièrement, avant de m’agripper par le tee-shirt pour me retourner et me plaquer contre le mur de la vieille bâtisse. Son visage est sévère et la flamme ardente qui brule dans ses yeux m’informe de sa jalousie naissante.  « « Je te préviens, si tu touches une autre fille, tu regretteras le jour où tu as posé le regard sur moi. » Je retrouve mon sérieux lorsque les mots passent la barrière de ses lèvres. Je grogne de plaisir de l’entendre apposer sa marque sur moi, je lui appartiens autant qu’elle m’appartient. Malheureusement, rien ne sera simple pour moi.

Fumer me semble être la meilleure chose à faire pour l’instant - je risquerai de lui sauter dessus et de la baiser contre le mur. Merde. J’en bande encore plus. Je replace la barre de fer dans mon jean. Je suis trop serré, trop enfermé. Je tire une longue taff sur la clope, laissant la nicotine agir dans mon organisme et me détendre légèrement. Il faut que je trouve un sujet, quelque chose pour m’empêcher de penser à la sensation de son intimité accueillant la mienne, enserrant mon membre qui la remplit parfaitement. Putain ! « Alors bébé, c’étaient comment ces représentations ? Tu as dormi où ? Tu as fait quoi de tes soirées, de tes nuits ? » Bonne idée. D’une ça me sert de penser plus ou moins à autre chose et de deux, je suis réellement curieux de savoir comment ça s’est passé pour elle. Même si je crains de savoir la vérité, de savoir avec qui elle a pu passer ses nuits. Bien sur j’ai confiance en elle, mais dans l’euphorie du moment … les comédiens sont connus pour baiser entre eux. « Oh, mes nuits ont été particulièrement agréables… » Je serre les poings tout en terminant de boire mon whisky. Je la fusille du regard. Se venge-t-elle pour ma blague précédente ? « Sans tes ronflements, j’ai dormi comme un bébé. » J’expire violemment l’air de mes poumons, comme si j’étais soulagé. Je souris faiblement  « Je ne ronfle pas … » Je trouve simplement à répondre. Que dire de plus mise à part que j’aurai été capable de tout détruire si appris qu’elle avait été avec d’autres hommes - mais me l’aurait-elle seulement avoué ? « Plus sérieusement, c’était bien. Très bien même… C’est une pièce avec un petit budget, mais je pense qu’on a fait bonne impression. Ils parlent d’ajouter quelques soirs dans une ou deux semaines, tu pourrais en profiter pour venir me voir… » Je l’imagine sur les planches, récitant son texte à la perfection, jouant comme si sa vie en dépendait, les yeux brillants de bonheur et d’excitation. Tant de fois je l’ai vue, lorsque nous étions plus jeunes, tant de fois j’ai vue sa passion inonder la salle et nous rendre tous muets pour pouvoir écouter sa voix chantante. J’hochais la tête tout en tirant sur ma clope, avant de projeter la fumée en hauteur, hors de mes poumons.  « J’attends qu’ça ma belle ! » Nous nous taisons quelques secondes, nous fixant comme si nous ne nous étions pas vus depuis de longues semaines. « Le groupe est sympa, mais tu me manquais… » Sa révélation me crispe le ventre. Elle aussi, elle m’avait tellement manqué. Comme si on m’avait arraché plusieurs membres et laissé à l’agonie dans un caniveau. Sa main glissa dans la mienne, ses doigts enserrant les miens. Soudain son visage adopte une nouvelle expression, plus sérieuse. Je fronce les sourcils : « Castiel… Je vais devoir te parler d’un truc plutôt sérieux. Pas ce soir, ce n’est pas le moment, mais j’aimerais bien qu’on puisse se trouver un moment demain… » Ca n’est jamais très bon lorsque Blake commence sa phrase par mon prénom. Me parler d’un truc sérieux ? Mais pourquoi n’a-t-elle pas commencé par là ? Peut-être parce que tu ne lui as pas laissé le temps de parler en la plaquant tout de suite contre le mur. Je souris mentalement à cette pensée. Mais je suis toujours aussi intrigué par ses paroles. Je lui attrape les épaules après avoir écrasé ma cigarette, et me décolle légèrement du mur pour me rapprocher d’elle.  « Blake… Joue pas à ça avec toi. Crache le morceau, tu sais que j’attendrai pas une seconde de plus … » Je la menace doucement. Ca ne peut être que très sérieux pour que Blake réagisse de cette manière. Elle ne peut pas me laisser comme ça, dans cet état, avec tous les scénarios possibles et imaginables qui tournent dans mon esprit. Merde;


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#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] Empty
Message(#)#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] EmptyVen 8 Avr - 4:45

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Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



« Blake… Joue pas à ça avec toi. Crache le morceau, tu sais que j’attendrai pas une seconde de plus … » Et merde. Elle aurait dû s’en douter, c’était idiot de sa part de lui dire une telle chose. Mais elle ne peut plus reculer désormais, et elle sait que si elle refuse de lui en parler, il risque d’insister, puis de lui faire la gueule. Et c’est la dernière chose qu’elle souhaite en cet instant. Elle s’en veut tout de même un peu, la douceur des retrouvailles semble désormais gâchée par sa stupide intervention. Elle aurait mieux fait de taire ses pensées, de simplement profiter de la présence du musicien encore un peu avant de larguer la bombe… De nouveau, elle attrape le verre de Castiel, en prend une bonne gorgée. Ils auraient dû amener la bouteille, carrément. « Promet moi que tu ne seras pas en colère… » Elle prononce ces mots d’une petite voix, réellement apeurée face aux minutes à venir. Elle se mord la lèvre inférieure, son regard perdu dans celui de Castiel, cherchant les bons mots pour ce qu’elle a à lui avouer. « Et laisse moi parler. Sans m’interrompre. » Elle lit dans son regard l’inquiétude, elle imagine les scénarios qu’il doit se faire en tête. Des scénarios qui doivent être à des années lumières de ce qu’elle a véritablement à lui annoncer. « J’ai du retard. Dans mes règles. » Voilà, c’est dit. Elle en est presque à sept jours de retard, elle qui est habituellement réglée comme une horloge. Les premiers jours, elle s’est dit que c’était simplement dû au stress de devoir performer sur une nouvelle scène, et n’en a pas fait de cas. Mais à Toowoomba, isolée de ses proches, elle a largement eu le temps de ruminer ses pensées, et une angoisse sourde s’est manifestée en elle. Et si elle était… Non. Impossible. Il y a bien eu une nuit, la première, où ils ne se sont pas protégés. Trop emballés dans le feu de l’action, ils ont bien été irresponsables. Mais ce n’était pas le moment du mois où il fallait s’inquiéter, elle l’a calculé à de nombreuses reprises au courant des derniers jours. Mais voilà. Il reste le fait indéniable : elle a près d’une semaine de retard dans ses règles, et elle est terrorisée à l’idée d’être peut-être enceinte. Mais, surtout, elle a peur de sa réaction à lui. Peur de sa colère, de son dégoût, de son rejet.

« Je ne prends pas la pilule… Mais je ne m’inquiétais pas, parce que… Parce que je n’avais pas à m’inquiéter, c’est tout. » Elle n’a pas envie de se lancer avec des explications biologiques, elle espère juste que Castiel connaît la base du système hormonal féminin. « Je ne voulais pas t’en parler, je ne voulais pas t’inquiéter inutilement. Mais là, je suis morte de peur, et je ne peux en discuter avec personne, car je ne peux pas dire avec qui j’ai couché… » Blake n’étant pas du genre à apprécier les coups d’un soir, n’importe lequel de ses proches aurait immédiatement su qu’elle cachait quelque chose. « Je n’ai même pas fait de test. Je suis certaine que c’est rien du tout, mais je préférais t’en parler, parce que… » Parce que je veux que tu sois avec moi… Pourquoi n’arrive-t-elle pas à prononcer ce qu’elle ressent? Au fond, elle veut simplement sentir son soutien, savoir qu’il est là pour elle. Qu’il saura l’épauler dans cette épreuve, peu importe ce qu’il en découle. Si ça se trouve, elle n’est même pas enceinte, et dans quelques semaines ils pourront rire de ce moment. « J’aimerais faire le test demain, avec toi… Et t’inquiète pas, si je suis vraiment… » Enceinte, allez, dit-le… « … je ne compte pas nécessairement le garder. Je veux dire, je ne suis pas prête à… Enfin, peu importe. » Elle soupire, et le regarde longuement, un air profondément désolé au visage. Elle s’en veut tellement d’alourdir ainsi sa soirée, de gâcher leurs retrouvailles qui auraient dû être passionnées. « Je ne sais plus ce que tout ça signifie pour toi. », poursuit-elle en faisant un petit geste de la main entre leurs deux corps. « Mais pour moi, ça commence à prendre beaucoup de valeur. C’est difficile à dire pour moi, mais je commence à m’attacher, beaucoup plus que je ne le souhaiterais… Et je panique à l’idée que tout ça puisse gâcher ce qu’il y a entre nous. » Elle soutient son regard encore quelques secondes, le rouge lui montant aux joues, puis n’y tenant plus, elle baisse la tête. La cigarette entre ses mains vient retrouver ses lèvres, et elle en tire une longue bouffée. Son cœur bat à une vitesse folle, elle s’attend à ce que Castiel se mettre en colère, à ce qu’il lui demande de partir. Si ça se trouve, il ne voudra même plus la voir. Et elle ignore comment elle pourrait le supporter. Elle n’est toujours pas prête à l’admettre, mais elle est raide amoureuse de lui, c’est clair. À dire vrai, elle ignore comment ils ont pu perdre tellement de temps, tant leur connexion est évidente : elle a la ferme impression qu’ils sont faits pour être ensemble. Un silence s’installe entre eux, rompu par la musique qui résonne à l’extérieur. Elle s’en veut, si elle le pouvait, elle reculerait le temps de quelques minutes, et n’amènerait jamais ce sujet entre eux. « Je suis désolée.. », murmure-t-elle finalement, le regard toujours rivé vers le sol.



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#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] Empty
Message(#)#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] EmptyVen 8 Avr - 9:53

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Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



La tension crispe mon corps. Qu’a-t-elle à me dire qui puisse la perturber autant ? Elle a déjà un petit ami ? Je m’en serais rendu compte depuis le temps non ? Elle a couché avec un autre mec ? Non, elle ne m’aurait pas dit toutes ces choses précédemment, si ? Elle … putain, je ne sais pas et ça commence à me taper sur les nerfs. Mais je dois rester calme pour ne pas l’alarmer. Je sais d’avance que si Blake voit mon agitation, elle ne voudra rien dire de peur que je pète un cable. Je croise les bras sur mon torse, c’est ce que j’ai de mieux à faire pour le moment. Je la fixe, tenant toujours mon verre d’alcool dans le main. Blake vient tout à coup s’en emparer, comme quelques minutes auparavant. Elle porte le rebord à ses lèvres et boit une longue gorgée de liquide ambré. Je ne reprends même pas le verre, bien trop concentré sur ce qu’a à me dire la belle brune. « Promet moi que tu ne seras pas en colère… » Le ton de sa voix et sa puissance ont totalement changé. Comme si elle s’adressait à quelqu’un qu’elle ne connait pas et qui l’effraie. Je fronce les sourcils - assez fort pour sentir ma peau tirailler - puis recule légèrement la tête en la tournant légèrement sur le côté. Je ne comprends pas. Pourquoi me dit-elle ça ? Pense-t-elle vraiment que je pourrais me mettre en colère contre elle ? Pour quelle raison pourrais-je m’énerver contre el… Oh putain, elle ne m’a quand même pas caché qu’elle avait quelqu’un d’autre dans sa vie ? Ou alors elle a vraiment passé ses nuits avec un autre mec. J’inspire longuement pour calmer la rage qui commence à affluer dans mes veines. Je reste calme, toutefois, je ne veux pas effrayer Blake. Mon regard est noir, je le sais. Des images flashent dans mon esprit, des images que je ne voudrais pas imaginer. « Et laisse moi parler. Sans m’interrompre. » Je hausse les sourcils et ricane sans joie. Je décroise mes bras pour mettre mes paumes en l’air en une promesse silencieuse. Je ne l’interromprai pas ! Je recroise rapidement mes bras sur mes pectoraux. C’est trop long à mon goût. Alors que je m’apprête à lui dire d’abréger mes souffreances, elle ouvre la bouche et les mots tombent un couperet : « J’ai du retard. Dans mes règles. » Tout s’arrête. Tout est en suspend. Je n’entends plus la musique qui tambourine dans mon loft, je n’entends plus les éclats de rire, ni les conversations un peu bruyantes. Je n’entends plus la circulation, ni les klaxons qui polluent l’air. Je n’entends plus rien mis à part les battements sourds de mon coeur qui frappe ma poitrine - prêt à sortir - et les mots de Blake qui tournent dans ma tête. Du retard ! Comment est-ce possible ? Nous nous sommes toujours protégés. Toutes les fois suivantes où nous l’avons fait, durant ce dernier mois… Non ! La première nuit. Notre première. J’étais trop excité, trop travaillé par mes hormones. Trop dingue de désir pour cette bombe. Merde. On l’avait fait plusieurs fois cette nuit là, avec une violente non feinte, et sans nous protéger. Pas une seule fois. Quelle connerie putain.. Mon visage n’affichait aucune expression pendant que toutes ces pensées ce bousculaient dans mon esprit. Garder mon masque de marbre, je ne voulais pas que Blake lise toutes les émotions qui se livraient bataille en moi. Soudain, un éclat brillant attira mon regard vers la main de Blake. Mon verre de Whisky. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, j’attrapais le récipient avant de le balancer par dessus la rambarde :  « Ne bois pas d’alcool ! » Criais-je d’un coup. Il était possible qu’elle soit enceinte, qu’elle porte mon enfant, et elle buvait de l’alcool ?

« Je ne prends pas la pilule… Mais je ne m’inquiétais pas, parce que… Parce que je n’avais pas à m’inquiéter, c’est tout. » Je ne bouge toujours pas, continuant de fixer son visage. Elle semble craindre quelque chose. Mais quoi ? Je n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Ou alors, je sais très ce qui l’effraie, mais je ne veux pas me rendre à l’évidence : moi. Elle a peur de ma réaction. Voilà pourquoi elle m’a dit de ne pas me mettre en colère tout à l’heure. Croit-elle que je serais capable de croire qu’elle puisse me faire ça pour m’obliger à rester près d’elle, comme toutes ces femmes qui font du chantage pour garder leur mec à leurs côtés ? Non, je ne la crois pas capable de ça. « Je ne voulais pas t’en parler, je ne voulais pas t’inquiéter inutilement. Mais là, je suis morte de peur, et je ne peux en discuter avec personne, car je ne peux pas dire avec qui j’ai couché… » Bien sur, à cause de notre liaison secrète, j’étais donc la seule personne à qui elle puisse se confier. Aucun mot ne sort de ma bouche. Je reste muet comme une carpe. Imaginant tout un tas de choses. « Je n’ai même pas fait de test. Je suis certaine que c’est rien du tout, mais je préférais t’en parler, parce que… » Je ne hoche pas la tête, je ne bouge pas, comme si on m’avait pétrifié. Mais Blake continue de parler, ses mots tournent en boucle dans mon crâne. « J’aimerais faire le test demain, avec toi… Et t’inquiète pas, si je suis vraiment… je ne compte pas nécessairement le garder. Je veux dire, je ne suis pas prête à… Enfin, peu importe. » Elle n’ose pas dire le mot. Elle est effrayé à l’idée d’être enceinte de moi ? Je ne peux que comprendre. Elle n’est surement pas prête à être mère. Et moi, le suis-je ? Je n’y ai jamais vraiment songé, n’ayant jamais eu de relation de longue durée, n’ayant encore jamais trouvé la bonne - au fond, je devais surement attendre Blake. Mais j’ai toujours su que je voulais être père, que je voulais fonder ma propre famille et ne pas reproduire les erreurs de mes parents. Mes traits sont durs, je le sais et je le comprends lorsque Blake lâche un soupir à m’en fendre le coeur, un air désolé peint sur le visage. Je me radoucis un peu. « Je ne sais plus ce que tout ça signifie pour toi. Mais pour moi, ça commence à prendre beaucoup de valeur. C’est difficile à dire pour moi, mais je commence à m’attacher, beaucoup plus que je ne le souhaiterais… Et je panique à l’idée que tout ça puisse gâcher ce qu’il y a entre nous. » Me dit-elle tout en faisant la navette entre nos deux corps à l’aide de son doigt. Pense-t-elle que tout ça ne signifie rien pour moi ? Je n’ai jamais partagé ce que nous partageons tous les deux avec une autre fille. Toutes ces filles d’ailleurs ne signifient rien pour, juste de bonnes parties de baise. Mais Blake… Blake est tout ce que j’ai toujours désiré. Je reste silencieux, trop occupé à penser. Elle baisse la tête, comme si c’était trop compliqué de me regarder et je la vois porter la cigarette, qu’elle tient toujours, à ses lèvres et en tirant une longue bouffée. « Je suis désolée.. » Murmure-t-elle.
Vivement j’attrape sa main et lui arrache la cigarette pour la porter à ma bouche. Je tire une latte longuement, jusqu’à consumer entièrement la clope. Puis je jette le mégot :  « Alcool et cigarette, tu oublies ! Tant que tu n’auras pas fait le test, je ne veux pas te voir avec un verre à la main ni avec une clope entre les lèvres, compris ? » Je suis dur, je le sais. Mais admettons qu’elle porte mon enfant, je ne veux pas que ce bébé soit déjà intoxiqué. Je me rapproche d’elle et lui relève la tête en posant mon index sous son menton :  « Je croyais que je ne devais pas m’inquiéter Blake … C’est ce que tu m’as dit, cette première nuit. J’étais trop pris dans le feu de l’action pour penser à la capote, mais je pensais que tu prenais la pilule, ou que t’avais un implant, ou j’en sais rien … Si j’avais su qu’il y avait des risques … » Non pas que l’idée d’avoir un enfant avec Blake me rebute, mais tout était encore trop frais. Nous n’entretenions qu’une relation depuis peu et encore, nous nous voyons en cachette et personne de notre entourage n’était au courant - sauf Teagan et ma mère, elle avait toujours rêvé de nous voir ensemble. Et nous ne savions même pas ce que nous étions réellement. C’était plus qu’un simple plan cul, mais nous ne pouvions pas parler de couple. De toute façon, tout serait très compliqué pour moi. J’étais tenu par les couilles par ma maison de disques.  « Tu aurais dû m’en parler tout de suite, dès que tu as remarqué ton retard … Je viendrais avec toi bien sur ! » Je scrutais son visage, ses yeux brillants, ses lèvres charnues entre ouvertes. Puis mon regard glissa vers son ventre et je me pris à l’imaginer, un peu plus rond, beaucoup plus ronds même, butant contre mon bassin lorsque je me pencherais pour embrasser ses lèvres merveilleuses. Merde. Voilà que mon désir reprenait de plus belle, mon membre se gonflant de nouveau. Devais-je lui dire que si elle décidait de le garder, j’en serais fou de joie ?  « Tu n’es pas encore prête, je peux le concevoir. Tout est si nouveau entre nous. Tu es si importante pour moi Blake… Mais nous ne savons même pas ce que nous sommes. On se cache pour se voir … Mais si tu décides de le garder, je … » Les mots s’entrechoquaient dans mon esprit et j’étais incapable de faire une phrase correcte. Je ne terminais pas ma phrase, la porte de la terrasse s’ouvrant à la volée. Je m’écartais de Blake, ne cessant de la fixer. Avait-elle compris mes mots ? Les sens de ma phrase ? Ce que je voulais lui dire ? Je me passais une main sur le visage. Bordel. Luc hurla :  « Heeee mec… y’a une certaine Lila qui te cherche … Elle est sacr’ment bonne, tu l’as d’jà sautée ? » il était déjà bien cramé. Je pris Blake par la coup, passant mon bras, puis appuyais mon visage contre le haut de son crâne :  « Il vaudrait mieux qu’on rentre maintenant que Luc a attiré tout le quartier en hurlant comme un putois. Ne t’éloigne pas de moi. On en a pas fini tous les deux ! » Lui dis-je en l’embrassant sur la tempe. Blake, Enceinte … » Les images se faisaient de plus en plus nettes dans mon esprit.


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#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] Empty
Message(#)#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] EmptyVen 8 Avr - 16:30

DANGEROUS ATTRACTION.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Castiel lui retire sa cigarette de la main, à sa grande frustration. Elle a besoin de se calmer, et dans l'immédiat, une dose de nicotine lui semble la meilleure des options. « Alcool et cigarette, tu oublies ! Tant que tu n’auras pas fait le test, je ne veux pas te voir avec un verre à la main ni avec une clope entre les lèvres, compris ? » Elle marque un temps d'arrêt, réellement surprise par la réaction de Castiel. Elle s'attendait à tout : aux jurons, aux reproches, à sa colère. Mais certainement pas à ce souci d'elle, à ce souci de cet enfant qui n'existe sans doute même pas. Elle ignore comment percevoir la chose, à la fois touchée par cette délicate attention, et frustrée par ce désir de contrôle. N'a-t-il rien compris de ses propos? Peu importe si elle est enceinte, elle n'a pas envie d'avoir un enfant, pas maintenant! Pas alors qu'ils ne sont même pas en couple. N'empêche, l'idée d'avoir un enfant avec lui... C'est une éventualité qu'elle n'a jamais tellement envisagé, mais qui lui semble désormais bien tentante. Espace d'une seconde, elle imagine Castiel avec un bambin dans les bras, le couvant de son regard protecteur. Et cette simple image lui arrache un frisson de plaisir. Et c'est mal, très mal. « Je croyais que je ne devais pas m’inquiéter Blake … C’est ce que tu m’as dit, cette première nuit. J’étais trop pris dans le feu de l’action pour penser à la capote, mais je pensais que tu prenais la pilule, ou que t’avais un implant, ou j’en sais rien … Si j’avais su qu’il y avait des risques … » Elle le regarde bien en face, alors qu'il la gronde doucement. Elle sait tout ça! Combien de fois s'est-elle mentalement insultée de tous les noms possibles durant les derniers jours? « Tu aurais fait quoi, si tu avais su? » La question est purement rhétorique, comme une provocation. Ils ont merdé tous les deux, pris dans le feu de l'action, désemparés face à la violence de leur attirance. Elle est à peu près certaine que si, lors de cette première nuit, elle avait avoué ne pas prendre de contraception, ils auraient tout de même laissé libre court à leurs ébats. N'empêche, ils auraient pu être plus prudents. Ils auraient être plus prudents. « Tu aurais dû m’en parler tout de suite, dès que tu as remarqué ton retard … Je viendrais avec toi bien sur ! » Elle hoche la tête, un petit sourire naissant sur ses lèvres. Elle voudrait le remercier, mais les mots n'arrivent pas à franchir ses lèvres, et elle se contente de glisser une main dans la sienne, exerçant une forte pression contre sa paume. Elle apprécie son soutien, sa compréhension. Alors qu'elle s'approche un peu pour se blottir dans ses bras, elle sent son érection au travers de son pantalon, et elle fronce les sourcils en le dévisageant franchement. « ... Really? », demande-t-elle en riant doucement, réellement surprise par cette manifestation d'excitation. Elle ignorait que Castiel avait un fantasme inavoué pour ce genre de chose...

« Tu n’es pas encore prête, je peux le concevoir. Tout est si nouveau entre nous. Tu es si importante pour moi Blake… Mais nous ne savons même pas ce que nous sommes. On se cache pour se voir … Mais si tu décides de le garder, je … » Tu...? Ils sont interrompus par la porte qui s'ouvre avec fracas, alors qu'elle recule d'un pas en tournant le visage vers celui qui ose les interrompre. Mais quel moment inopportun! Son regard rejoint à nouveau celui de Castiel, qui la fixe avec insistance, le regard grave. Son coeur s'emballe, elle n'ose pas analyser ses paroles aussi librement qu'elle le souhaite. Est-elle folle, où l'impression que Castiel désire peut-être cet enfant n'est pas complètement illusoire? Tu es si importante pour moi Blake... Ses paroles repassent inlassablement dans son esprit, à son plus grand désespoir. Ne t'emballe pas trop, ma pauvre... « Heeee mec… y’a une certaine Lila qui te cherche … Elle est sacr’ment bonne, tu l’as d’jà sautée ? » Elle lève les yeux au ciel, retenant à grand peine un soupir de découragement. « Luc, toujours aussi charmant... », grogne-t-elle à voix basse, déposant un petit baiser sur le cou de Castiel, près de la pomme d'Adam. « Il vaudrait mieux qu’on rentre maintenant que Luc a attiré tout le quartier en hurlant comme un putois. Ne t’éloigne pas de moi. On en a pas fini tous les deux ! » Elle hoche la tête, fermant les paupières alors qu'il l'embrasse sur la tempe, et le suit à l'intérieur. Dans le living room, tous leurs copains font la fête, pas le moindrement conscients du petit drame qui pourrait bien faire chambouler leurs vies, à Castiel et elle. À l'intérieur cependant, elle s'efforce de ne pas trop être près de lui, histoire de ne pas provoquer de questionnements. « T'étais où Blake, seule avec Castiel?! Il se passerait pas un truc entre vous deux? » Blake lance un regard amusé à sa copine, secoue la tête en éclatant de rire. « Castiel et moi, t'es sérieuse là? Tu crois vraiment que je suis le genre de fille à coucher avec lui? J'ai un peu plus de self-respect que ça... On a fait que fumer une clope ensemble, c'est tout. » Ouch. Ses propres paroles la dégoûtent, mais elle ne peut faire autrement que jouer le jeu. Elle glisse un regard vers le musicien, espérant de tout son coeur qu'il n'ait pas entendu ses mots, ou du moins, qu'il ne lui en tienne pas rigueur. Son amie n'y voit que du feu, s'esclaffant face au commentaire, attrapant son verre de bière pour le caler d'un trait. Décidément, le reste de la soirée risque d'être pénible, d'autant plus que Castiel s'est mis en tête de l'empêcher de toucher à l'alcool...

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Dernière édition par Blake Swan le Sam 9 Avr - 5:57, édité 1 fois
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Message(#)#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] EmptySam 9 Avr - 1:38

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Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



« ... Really? » me demande-t-elle tout en pressant son corps menu contre le mien, mon bassin heurtant son ventre. Elle lève ses grands yeux de biche effarée vers moi. Je hausse les épaules, un peu penaud. Ouais, elle m’excite comme un âne. Et alors ? Lorsque je m’apprête à lui dire certaines choses, auxquelles je n’ai pas vraiment eu le temps de réfléchir, Luc trouve le moment pour débarquer et tout ruiner. Je soupire bruyamment. Qu’est-ce-qu’il peut être casse couille ce mec.

La chaleur de la pièce est suffocante et nous frappe de plein fouet lorsque l’on entre de nouveau dans le salon, Blake et moi. Je ne la lâche pas, gardant mon bras autour de ses épaules et surtout de sa nuque. Je veux que tous les mecs ici présents ne pensent même pas une seule seconde à la regarder. De toute façon les trois quarts sont bien au courant de l’attitude hyper protectrice qu’à Nick envers sa soeur jumelle. Le visage toujours calé contre ses cheveux, je jette un coup d’oeil circulaire. Nick n’est pas là. De toute façon, la manière dont je la tiens ne peut rien révéler de notre relation. Ce n’est pas trop intimiste, plus amical qu’autre chose. Je l’ai déjà tenue de la sorte dans le passé, personne ne peut soupçonner quoi que ce soit. Soudain je repère Lila, avec ses cheveux roses. Merde. Tout mais pas elle. Une vraie sangsue. J’ai eu le malheur de coucher une fois avec elle et voilà qu’elle ne me lâche plus d’une semelle, pensant que je vais lui retaper dedans. Je grogne contre la tête de Blake. Fais chier, vraiment. Luc me fait chier. Pourquoi s’est-il encore ramené ? Quand il est bourré il est intenable. Je soupire, ferme les yeux avant de me pincer l’arrête du nez pour me détendre un peu. Il faut que je reprenne contenance. Mon bras se détache de la nuque de Blake et je m’écarte - à regrets - de son corps svelte. Je lui jette un dernier regard brûlant avant de regarder autour de moi. Je dois à tout prix éviter cette fille. Mais comment me sortir de cette impasse. Et qui l’a invitée d’abord ? J’attrape un Luc titubant :  « Mec, c’est toi qui l’a ramenée là ? » Je lui hurle dans l’oreille. Il secoue vivement la tête, trop vivement, son cerveau doit taper dans les bords :  « Naaaon ! Elle t’suit. ‘Veut trop qu’tu la sautes e’core. » Je le relâche et l’envoie bouler ailleurs. Rapidement le bar me fait de l’oeil et je m’en approche pour me servir un nouveau verre de whisky, plus long que le précédent cette fois - surtout quand on sait que Blake m’en a sifflé la moitié. Je reste près d’elle, du moins assez près pour l’entendre rire et discuter mais pas assez pour sentir la chaleur de son corps irradier le mien. Tandis que je verse le liquide dans un nouveau verre tout en prenant un bout de pizza que je fourre dans ma bouche, j’entends une copine de Blake demander à cette dernière, de sa voix un peu criarde : « T'étais où Blake, seule avec Castiel?! Il se passerait pas un truc entre vous deux? » Je hausse les sourcils, un léger rire silencieux agitant mon corps. Si elle savait. Si elle savait comme on s’en donnait à coeur joie, le soir. Si elle savait comme je réussissais à faire hurler Blake de plaisir. Je tends l’oreille, attendant la réponse de ma belle brune, elle éclate de rire et déclare tout haut tandis que bois une longue gorgée d’alcool : « Castiel et moi, t'es sérieuse là? Tu crois vraiment que je suis le genre de fille à coucher avec lui? J'ai un peu plus de self-respect que ça... On a fait que fumer une clope ensemble, c'est tout. » Prend ça dans ta gueule ! Ses mots sont violents et je manque de m’étouffer. Mon corps tout entier se tend et je sers les mâchoires comme les poings. J’en oublie même mon verre et c’est lorsque je sens le verre craquer sous mes doigts que je le repose violemment sur la table, dans un grand fracas. Personne ne fait attention à moi - ou tout du moins, ils doivent tous penser que je suis joyeux et donc un peu brusque dans mes mouvements. Je reste face à la table, dos à la foule. J’ai les mâchoires si serrées que j’en ai mal. Un peu plus de self-respect… Ok. Son self respect elle peut se le foutre là où je pense. Toutes les fois où je l’ai faite hurler de plaisir, il était où son self respect à la con ? Je me retourne rapidement vers elle et lui lance un regard noir avant de me détourner et de me diriger vers quelques personnes qui dansent sur la piste.

Soudain mon corps heurte quelqu’un. Une trace rose flash dans mon esprit. Eh merde. Lila. De mieux en mieux. Elle se raccroche à mes côtes et feint de tomber en arrière. Je la retiens en lui agrippant les bras. Elle presse son corps siliconé contre le mien, ses seins débordant de son haut trop petit. Elle l’a volé à sa soeur de douze ans ou quoi ?  Comme la blonde, cette fille me répugne. Elle se dandine contre moi, se frotte comme une chatte en chaleur. Quelques semaines auparavant j’aurai trouvé ça bandant, mais depuis Blake - et de toute façon, je lui ai déjà tapé dedans, j’ai pas pour habitude de toucher ce que j’ai déjà eu l’occasion de toucher, sauf cas très exceptionnels, Jaimie et évidemment Blake. Mais les mots de Blake viennent de nouveau frapper mon esprit. Coucher avec moi serait donc rabaissant ? Ok. Ca fait mal. Finalement, je décide de feindre l’intérêt et affiche un sourire lubrique avant de me pencher vers la gonzesse. Elle pousse un petit cri aigu qui me font presque saigner les tympans :  « Oh mon dieu Castiel, mais t’étais où ?? Je t’ai appelé plein de fois. J’suis en manque de ton corps ! » Je me tourne - entrainant la bimbo avec moi - pour pouvoir voir Blake. Je ris avant de lui murmurer quelque chose à l’oreille et elle pouffe à son tour en se frottant de plus belle contre ma cuisse. Si elle continue comme ça elle va jouir en plein milieu de la soirée. J’ai envie de vomir mais la vengeance est plus forte. Je veux voir la réaction de Blake. C’est mal et mauvais, je sais. Mais le couteau dans le dos est encore bien planté, la trace est profonde. Elle aurait pu dire autre chose que ça non ? Parlait de respect pour elle même lorsqu’elle évoque une potentielle baise avec moi ? Je n’en reviens toujours pas.


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Message(#)#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] EmptySam 9 Avr - 6:20

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Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Son regard attrape l’image de Castiel qui serre les mâchoires, les poings. Merde. Il l’a entendue, c’est évident. Elle tente de croiser son regard, de tenter de lui faire comprendre qu’elle ne pense pas un mot de ce qu’elle vient de dire. C’est juste que… Elle n’a pas le choix, non? Pas d’autre choix que celui de continuer à jouer le jeu, à faire semblant que Castiel est intouchable. Rares sont les filles de la bande à ne pas avoir couché avec lui, et entre elles, elles s’amusent à juger toutes les groupies qui ouvrent leurs jambes un peu trop facilement face au musicien. C’est devenu une blague récurrente entre elles, elles se moquent ouvertement de toutes ses filles qui ne valent rien à ses yeux sinon que quelques heures de plaisir… Mais elle sait que c’est différent avec elle. Elle sait qu’elle n’est pas une seule parmi tant d’autres. Ce qu’ils partagent, ce n’est plus qu’une relation charnelle, c’est plus, beaucoup plus. Elle a toujours adoré Castiel, mais au fil des dernières semaines, elle a développé pour lui un respect tout neuf, découvrant sous la carapace du Don Juan un homme capable de se soucier d’une autre. Capable de se soucier d’elle.

Rien à faire, Castiel l’évite délibérément du regard, posant son verre sur la table avec violence. Un de leurs copains éclate de rire, l’accusant d’être trop ivre, de ne pas connaître sa force. Mais elle sait bien qu’il doit être dans une colère noire, et elle s’en veut. Enfin, il la regarde, ou plutôt, il la poignarde de son regard noir, avant de se frayer un chemin parmi le groupe pour rejoindre la piste de danse improvisée. Il ne faut pas beaucoup de temps pour qu’il rejoigne Lila. Une fille qu’elle n’a jamais apprécié, de laquelle elle s’est souvent moquée avec ses amies les plus proches. Oh, elle peut comprendre qu’elle attire la gent masculine : avec ses cheveux roses et son joli minois, elle attire le regard. Et, surtout, les quelques chirurgies plastiques subies au fil des années font de son corps un objet de désir indéniable. Un peu trop plastique au goût de Blake, mais les choses doivent être bien différentes lorsqu’on est contrôlé par la testostérone. Mais bref, cette Lila n’a rien dans le crâne, c’est une fille niaise au maximum, incapable de supporter une conversation de plus de trois minutes, à moins que celle-ci tourne autour des Kardashians ou autre ânerie du genre. Il fout quoi là, Castiel, à se frotter à elle, tout en lui jetant des coups d’œil? Il veut la punir? Frustrée face à cette attitude qu’elle juge absolument puérile, elle se dirige vers la table qui sert actuellement de bar, et se verse un shooter de téquila, qu’elle boit d’un coup. Puis un autre, juste pour embêter Castiel qui lui a précisément interdit de boire de l’alcool il y a quelques minutes. Le tout en ne le quittant pas du regard. Elle ignore ses copines qui veulent danser, elle ignore un ami qui lui pose une question sur la pièce dans laquelle elle vient de jouer. Plus rien n’existe, sinon que Castiel et Lila. Elle voudrait vomir.

À un moment, n’y tenant plus, elle vient finalement les rejoindre, attrapant Castiel par le bras d’une poigne impressionnante pour une femme de son gabarit. « Ta chambre. Maintenant. J’ai deux mots à te dire. » Ignorant superbement les lamentations de Lila, elle traîne Castiel vers la dite pièce, claquant la porte derrière elle. Son regard n’est que braise, son visage est accusateur. Mais qu’ils sont cons, à se faire du mal ainsi! « C’est quoi ça? Tu le fais exprès? L’autre blondasse quand j’arrive, maintenant Lila… » Elle crache le nom avec dégoût, le cœur au bord des lèvres. « Tu penses que tu as le droit de faire ça? De me faire ça? » Ne comprend-il pas à quel point son attitude la blesse? Comment croit-il qu’elle puisse se sentir autrement que la pire des idiotes, en cet instant précis? Une minute, ils sont là à partager la passion des retrouvailles, et la seconde d’après il laisse une autre bimbo le séduire sans même chercher à l’éviter. Elle est carrément humiliée, oui! Les mains de Blake viennent trouver son torse, le repoussant vers l’arrière avec violence. Elle voudrait le frapper, lui faire du mal comme il lui en fait, mais elle ne peut s’y résoudre. « Tu es à moi! » L’exclamation même du désespoir, de la jalousie sournoise qui s’incruste en elle, qui brouille toutes ses pensées. Sa respiration est saccadée, comme si elle venait de faire un exercice physique particulièrement intense. Ses joues sont rougies par la colère, son regard brille d’une flamme malsaine. Elle le dévisage franchement durant de longues secondes, avant de soupirer longuement. « Je n’aurais même pas dû venir, ce soir. C’était une erreur. Qui sait, peut-être que toute cette histoire est une erreur. » Des paroles qu’elle ne pense pas, mais qui franchissent ses lèvres sans qu’elle ne puisse les retenir. Des larmes viennent embuer son regard, mais hors de question qu’il les voie. « Joyeux anniversaire Castiel. », annonce-t-elle finalement avant de tourner les talons, la main sur la poignée de la porte.

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Message(#)#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] EmptyLun 11 Avr - 0:23

DANGEROUS ATTRACTION.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.




Le corps de Lila se presse contre le mien mais aucune forme d’excitation n’anime mon corps. La trique qui déformait mon pantalon, avant que nous rentrions à l’intérieur, n’est plus depuis belle lurette. Depuis les mots de Blake à vrai dire. Ses mains agrippe mon tee-shirt mais j’ai envie de la repousser pourtant mon ego - parfois un peu sur dimensionné, je le conçois - n’accepte pas de baisser les bras si facilement. J’ai envie de faire rager Blake, j’ai envie de voir sa réaction. Ses mots m’ont profondément blessés et je ne les comprends pas. Pourquoi aurait-elle « joué » le jeu pendant un mois ?! La peau de Lila est moite et des relents d’alcool m’indique qu’elle n’a pas pu qu’un seul verre. Même si je fais mine de me frotter à elle - ou tout du moins de lui rendre la pareille - mes yeux ne quittent pas - ou pratiquement pas - la brune qui me rend dingue.  « Castiel ! Tu m’écoutes ? » Me crie-t-elle dans l’oreille, de sa voix de caniche énervé :  « Ouais ouais … » Je lui réponds sèchement tournant mon visage vers elle. Rien ne m’attire plus chez elle, j’ai plutôt envie de me barrer loin, très loin, plutôt que de la voir nue. C’est le genre de fille à se faire taper dedans tous les soirs, un gars différents à chaque fois - si ce n’est pas plusieurs - et là, tout de suite, ça m’écoeure franchement. Je sais que mon attitude est plus que puéril, que je n’agis pas comme un adulte blessé mais plutôt comme un gros gamin, mais si je ne m’étais pas rabattu sur cette façon d’agir là, j’aurai foutu tout le bar en l’air dans grand geste du bras sur la table. Mais je n’avais pas voulu faire foirer la fête - donnée en mon honneur - non plus.

Soudain Blake capte mon regard avant de se détourner et de se diriger vers le bar. Et commet une grosse erreur. Sa main attrape la bouteille de tequila et elle se verse un premier shooter qu’elle prend un malin plaisir à boire cul sec en me fixant dans les yeux. Je serre les mâchoires, la peau de mes joues se creusant. Elle se fout royalement de ma gueule en en buvant un deuxième. La rage monte en moi comme une envie de vomir brutale. Elle me prend à la tête et j’ai envie de hurler et de taper dans tout ce qui se trouve sur mon passage. Lila en profite pour fourrer ses mains dans mon jean, sous mon caleçon pour attraper mes fesses à pleine main. Je me crispe encore un peu plus. J’ai envie de lui chopper les épaules et de la secouer comme un prunier tout en lui hurlant de ne plus jamais me toucher avec ses mains dégueulasses. Je n’en fais rien, trop occupé à regarder Blake s’approcher de nous. « Ta chambre. Maintenant. J’ai deux mots à te dire. » me jette-elle toute en enfonçant ses doigts dans mon bras. Sa poigne est dure et obligeante. Je la suis, presque à contre-coeur - même si je jubile de la voir dans une telle rage. Lila gémit dans mon dos, tentant de me retenir tout en se plaignant que l’on était occupés tous les deux. J’ai envie de l’envoyer chier en lui disant que j’en ai rien à foutre d’elle, mais je n’en fais rien. Je me fous de cette fille. La seule qui m’importe est celle qui m’arrache le bras pour m’obliger à la suivre. Nous grimpons rapidement les marches de l’escaliers menant à l’étage sans que personne ne nous prête attention. Nous avons de toute évidence trop l’air en rogne pour qu’ils puissent penser que nous allons faire autre chose que se hurler dessus. Elle claque la porte derrière nous : « C’est quoi ça? Tu le fais exprès? L’autre blondasse quand j’arrive, maintenant Lila… » Elle hurle, elle est dans une rage folle - tout comme moi. Son regard aussi noir que les ténèbres me brule la peau. « Tu penses que tu as le droit de faire ça? De me faire ça? » elle se rapproche de moi et me pousse violemment le torse, me faisant reculer d’un pas. Je serre les poings jusqu’à avoir les jointures blanches, jusqu’à ce que mes ongles entament la peau de mes paumes. « Tu es à moi! » Son exclamation me fait battre le coeur. Je ne dis, je la laisse terminer, elle est bien trop excédée et ma rage est bien trop violente, j’ai peur de dire quelque chose que je ne pense pas réellement. Nous nous regardons en chien de faïence pendant de longues secondes, ni l’un ni l’autre n’osant bouger ou dire quoi que ce soit. Jusqu’à ce qu’elle ose me dire : « Je n’aurais même pas dû venir, ce soir. C’était une erreur. Qui sait, peut-être que toute cette histoire est une erreur. » Nouveau poignard dans le coeur. Je vacille légèrement mais tente de reprendre contenance le plus vite possible. Je ferme les yeux quelques secondes, lui laissant assez de temps pour se détourner de moi et poser sa main sur la poignée de la porte : « Joyeux anniversaire Castiel. » Stop ! Je vais péter un durite. En quelques pas je suis derrière elle, je l’attrape violemment par le haut des bras pour l’obliger à se retourner. Mes grandes mains enserrent ses épaules et je la secoue légèrement en lui hurlant :  « Tu n’as pas le droit de me débiter ce genre de conneries Blake. Ne joue pas à celle qui est la plus blessée des deux ! » Je vois rouge, j’essaie de garder un minimum le contrôle de mon corps :  « Si c’est si dégradant pour toi d’imaginer baiser avec moi, explique moi ce qu’on fait depuis un mois ? Tu dois te sentir complètement souillée non ? Qu’est-ce-que tu fous avec un mec dans mon genre Blake ? Tu sais parfaitement comment je traite les nanas, mais tu vois pas comme … Putain, tu vois pas la différence avec toi ? » Je lache ses épaules avant de lui tourner le dos. Je passe mes mains dans mes cheveux pour tenter de me calmer. Mais rien n’y fait.  « Et si tu crois que tout ça est une erreur … je ne te retiens pas Blake. T’aurais pu trouver des tas de prétextes, mais t’as choisi ça … Explique moi ! Il faut donc n’avoir aucun respect pour soi pour coucher avec moi ?? » Je lui fais de nouveau face, une lueur agressive agitant mon regard.

Rapidement, je l’attrape par le bras pour la tirer en avant et lui fait faire demi tour avant de la propulser sur mon lit. Tout aussi rapidement, je me jette sur le matelas, au dessus de son corps. Bras tendus, je bloque ses poignets au dessus de sa tête, un genou entre ses cuisses qui exerce une légère pression sur son intimité. Je grogne. Je fulmine littéralement. J’ai envie d’hurler et de taper dans tout ce qui peut se trouver sur mon chemin, mais le visage de Blake occupe mes pensées.  « Ca fait un mois que tu n’as plus de respect pour toi alors … Mais tu n’as jamais rien fait pour t’éloigner de moi et de mon lit … alors vas-y... dis moi de te lâcher, dis moi que t'as plus envie que je te baise jusqu'à l'épuisement. Allez Blake, dis-moi de sortir de ta vie puisque c'est trop dégradant que je te saute et que toute histoire n'est qu'une putain d'erreur !! » Je n’articule plus, contenant la rage qui bouillonne en moi aussi bien que je peux. Je ne hurle plus, mais ma voix est rauque, menaçante, je feule presque.


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Dernière édition par Castiel Wildworth le Lun 11 Avr - 8:30, édité 1 fois
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Message(#)#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] EmptyLun 11 Avr - 4:26

DANGEROUS ATTRACTION.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Elle n’a pas le temps de tourner la poignée de la porte que Castiel s’approche d’elle, l’attrapant avec force pour la tourner face à lui. Secouée par ses mains puissantes, elle le défie du regard, l’insolence déformant ses traits habituellement si doux. « Tu n’as pas le droit de me débiter ce genre de conneries Blake. Ne joue pas à celle qui est la plus blessée des deux ! » Mais de quoi parle-t-il?! Comment peut-il croire qu’il peut être plus blessé qu’elle? Elle ne croit pas un mot de ce qu’elle a dit, et il le sait! Du moins, c’est ce qu’elle croit. Son égo peut-il être froissé à ce point par un simple mensonge évident? « Si c’est si dégradant pour toi d’imaginer baiser avec moi, explique moi ce qu’on fait depuis un mois ? Tu dois te sentir complètement souillée non ? Qu’est-ce-que tu fous avec un mec dans mon genre Blake ? Tu sais parfaitement comment je traite les nanas, mais tu vois pas comme … Putain, tu vois pas la différence avec toi ? » Elle le suit du regard, alors qu’il recule de quelques pas, lui tournant le dos. Sa propre respiration est saccadée, et elle serre les mâchoires si fort qu’elle peut entendre ses dents grincer. « Et si tu crois que tout ça est une erreur … je ne te retiens pas Blake. T’aurais pu trouver des tas de prétextes, mais t’as choisi ça … Explique moi ! Il faut donc n’avoir aucun respect pour soi pour coucher avec moi ?? » De nouveau, il lui fait face, le regard fou, les traits déformés par la colère. Il l’a crue. Il l’a entendue, et l’a crue. C’est d’un ridicule! Comment peut-il même penser qu’elle lui manquerait de respect à ce point? Après tout ce qu’ils ont vécu, après toutes les nuits partagées? L’évidence même de leur connexion à la fois mentale et physique n’est-elle pas suffisante pour lui prouver ce qu’elle pense réellement? « Castiel… » Sa voix est plus douce, mais néanmoins ferme. Elle n’a cependant pas le temps de s’expliquer que déjà, il se saisit de nouveau de son bras, la jetant vers son lit. Un ne faut qu’une seconde pour que Castiel se retrouve au dessus d’elle, et en d’autres circonstances, elle serait ravie de la tournure des événements. Mais elle se sent prise au piège, les bras prisonniers des mains de Castiel. Malgré tout, elle ne peut s’empêcher de ressentir une puissante vague de désir en sentant son genou près de son intimité, en voyant la colère qui anime le regard de Castiel. Jamais il n’a paru si dangereux. Jamais il n’a paru si attirant. Malgré elle, ses jambes s’enroulent autour du bassin de Castiel, comme pour l’attirer vers elle. Comme lors de cette première nuit, et de tellement d’autres qui ont suivies… Malgré la colère, malgré l’humiliation, la frustration et l’exaspération, elle le désire toujours autant. Même son visage tente de s’avancer vers lui, d’attraper ses lèvres. Mais Castiel est trop loin, et elle laisse retomber sa tête sur le matelas dans un petit soupir désappointé.

« Ca fait un mois que tu n’as plus de respect pour toi alors … Mais tu n’as jamais rien fait pour t’éloigner de moi et de mon lit … alors vas-y... dis moi de te lâcher, dis moi que t'as plus envie que je te baise jusqu'à l'épuisement. Allez Blake, dis-moi de sortir de ta vie puisque c'est trop dégradant que je te saute et que toute histoire n'est qu'une putain d'erreur !! » Sa voix rauque la fait frissonner, un long frisson qui parcoure son corps entier. Le long de sa colonne vertébrale, son ventre, son entre-jambe. Comment lui résister, alors même que chacune des parcelles de son corps le réclame? Elle soupire, grogne presque. « Castiel! », rugit-elle finalement, le couvant d’un regard qui déborde de frustration et de sensualité. « Qu’est-ce que tu voulais que je lui dise? Que tout ce dont j’avais envie en arrivant ici, ce soir, c’était de me retrouver seule avec toi pour perdre la tête dans tes bras? Que tu habites ma tête à chaque putain de seconde? Que je suis raide dingue de toi? » Elle murmure ces paroles, timide face à ces paroles et à tout ce qu’elles impliquent. « Tu voulais quoi, que je lui avoue être devenue l’une de ses filles qui se languissent de toi? Une de plus sur ta liste? » Elle tente de libérer ses bras, mais la poigne de Castiel se fait toujours ferme, et elle ne résiste pas outre mesure. « Je sais que c’est différent, avec moi. » Depuis quelques semaines, elle creuse sous la carapace de Castiel, y découvre une toute autre facette de sa personnalité. Celui qui était l’un de ses plus précieux ami a su devenir l’amant rêvé, mais ce n’est pas tout… Elle découvre un homme, un vrai, avec qui elle désire partager sa vie. Sous la facette de la célébrité, du succès et des filles, il y a un homme plus fragile, plus profond. Un homme qui ne demande qu’à être découvert. Blake y prend plaisir, elle aime partager chaque moment avec lui, à l’intérieur comme à l’extérieur de la chambre. La relation charnelle a rapidement pris une tangente complètement différente, ils le savent tous les deux, mais n’osent pas encore se l’admettre. « Tu ne comprends pas que je n’attends qu’un signe de toi pour sortir de cette chambre et expliquer à tous que oui, je suis avec toi? Et que si quelqu’un a un problème avec ça, qu’il aille se faire foutre? » C’est la colère qui rougissait ses joues jusqu’à maintenant, c’est désormais la timidité qui ajoute une couche supplémentaire de rougeur. Il lui est extrêmement difficile d’être si honnête avec lui, mais elle n’a plus envie de se cacher. Elle veut mettre toutes ses cartes sur table, jouer franc jeu avec lui. Lasse, elle laisse son corps relâcher la tension, ses jambes retombent doucement sur le matelas, et elle observe lentement Castiel alors que ses traits reprennent leur douceur naturelle. Elle n’a plus envie de se disputer, plus envie de jouer. « J’ai juste peur que tu me brises le cœur… », avoue-t-elle finalement, un sourire triste aux lèvres. « Parce que tu en as désormais le potentiel… » Voilà, c’est dit.

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#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] Empty
Message(#)#12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] EmptyMar 12 Avr - 0:36

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Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.




« Castiel! » hurle-t-elle comme pour attirer mon attention. Je suis tout ouïe. Je la fixe de mes yeux furieux. Je ne laisse transparaitre aucune émotion si ce n’est la rage que je ressens à ce moment même. Mais je l’écoute quand même, je n’ai pas le choix de toute évidence, mon visage n’est qu’à quelques centimètres du sien : « Qu’est-ce que tu voulais que je lui dise ? Que tout ce dont j’avais envie en arrivant ici, ce soir, c’était de me retrouver seule avec toi pour perdre la tête dans tes bras ? Que tu habites ma tête à chaque putain de seconde ? Que je suis raide dingue de toi? » Elle me dit tout ça dans un murmure, son souffle chaud caressant ma joue. Je tourne légèrement la tête vers la gauche, les paupière closes. Cette fille me fait tourner la tête, elle me malmène et je ne dis rien. Un coup c’est blanc, le moment d’après c’est noir. Ou alors c’est moi … C’est moi qui ne sait plus sur quel pied danser. Moi qui perd confiance en moi lorsqu’il s’agit d’elle. Ca me déconcerte. Je n’ai pas pour habitude de perdre pieds comme ça, je sais toujours ce que je fais et ce suis toujours pleinement conscient de mes charmes… Mais avec Blake… Tout est si différent. Si étrange.  « Tu voulais quoi, que je lui avoue être devenue l’une de ses filles qui se languissent de toi ? Une de plus sur ta liste ? » Elle tente vainement de se libérer de ma poigne, sa tentative est veine. Je la regarde de nouveau, plongeant mes iris grises dans son regard bleu azur. Je grimace :  « Ouais, t’aurais pu trouver autre chose de moins … Douloureux à entendre ! Et je n’ai pas de liste, comme tu dis ! » Je gronde, ma poitrine tremble, j’inspire une grande goulée d’air. « Je sais que c’est différent, avec moi. » Je soupire tout en levant les yeux au ciel avant de les fermer. Je suis heureux qu’elle se soit au moins rendue compte de ça. « Tu ne comprends pas que je n’attends qu’un signe de toi pour sortir de cette chambre et expliquer à tous que oui, je suis avec toi ? Et que si quelqu’un a un problème avec ça, qu’il aille se faire foutre ? » Je secoue la tête lentement.  « Si seulement ça pouvait être aussi simple Blake ! » Je lui murmure. Oui, si tout était aussi simple j’aurai envoyé chier Nick et ses idées de protecteurs à la con, je lui aurai dit qu’il ne pouvait rien y faire, que Blake et moi c’était pas qu’une question de cul - pour une histoire de baise j’aurai trouvé quelqu’un d’autre que la jumelle de mon meilleur pote - mais que ça dépassait tout ça. Ce qui se passait entre nous, allait au delà d’une simple attirance physique. Bien sur, ça passait par là, c’était comme si mon corps avait reconnu le sien et qu’il ne réclamait plus que lui depuis lors. Mais j’avais l’impression d’être complet seulement quand elle était à mes côtés. Comme si elle était la partie manquante qui rendait mon coeur si vide. Evidemment que j’aurai dit à Nick de ne pas nous casser les couilles, je ne comptais pas jeter Blake à la première nana rencontrée sur ma route. Mais d’autres choses m’empêchent de faire ce que je veux, je suis pieds et poings liés, je suis tenu par contrat et malheureusement je ne peux pas rompre un contrat d’un claquement de doigts, parce que je l’ai décidé. « J’ai juste peur que tu me brises le cœur… » m’avoue-t-elle d’un coup. Je rive mon regard au sien, mes yeux faisant la navette entre ses pupilles brillantes et ses joues rougies par les émotions qui la traversent de part en part. « Parce que tu en as désormais le potentiel… » Je fronce les sourcils. Blake me révèle tant de choses que j’ai l’impression de ne pas tout capter. Je relâche doucement la pression que j’exerce sur ses poignets pour me mettre à genoux devant elle. Je me frotte la nuque avant de me détourner et de m’asseoir sur le lit, dos à elle. Revirement de situation. La rage et la colère que nous éprouvions quelques secondes auparavant semble avoir disparue. Nous sommes deux gros lunatiques et nous ne savons plus comment nous comporter, l’un vis à vis de l’autre.

Les mains jointes devant moi, les coudes posés sur mes genoux, je réfléchis. Je songe à ces paroles et à ce que tout cela implique.  « Blake … Je… » Les mots ont du mal à sortir et c’est bien l’une des premières fois que ça m’arrive. Blake me fait perdre tous mes moyens, comme si elle avait une totale emprise sur mon esprit et mon corps tout entier.  « Ecoute, je … je vais te blesser, je vais te faire souffrir, je ne saurai certainement pas comment réagir à certains moments et j’en suis franchement désolé mais … » Je sais d’avance tout ça, je sais comme ça s’est passé avec Madison, dix ans plus tôt, et j’étais encore trop jeune, je n’avais que peu de passé. Aujourd’hui, mon passé est lourd, toutes les actions que j’ai fait son gravées en moi, de nouvelles émotions et sentiments ont laissé des marques indélébiles en moi et m’empêchent d’agir comme un homme normal.  « Je suis un putain d’impulsif, un colérique, un possessif. Merde Blake t’es à moi et à personne d’autre. Je serai capable de buter le premier mec qui ose te toucher … Mais j’suis un putain d’amputé des sentiments. Je sais pas ce que je ressens exactement, là ! » Dis-je fortement en frappant le côté gauche de ma poitrine de mon poing.  « Tu m’en voudras Blake, tu voudras plus me voir, plus rien à faire avec moi… j’vais faire des conneries. Et j’en suis désolé, mais j’suis comme ça. J’apprends… Tu m’apprends… » Je lui dis tout en baissant la tête vers le sol. De toute évidence, je ne suis bon qu’à détruire, je ne suis doué que pour ça, les relations durables ne fonctionnent pas avec moi…


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