Il n'était plus question de sentiments là. Même si il s'attachait à elle et qu'il ne couchait plus, il ne veut pas penser à quelconques sentiments. Il veut juste la traiter comme un plan cul et non comme une petite amie. Il la garde bien contre lui, frissonnant à tout ce qu'elle lui fait.. Finit par gémir doucement quand elle vient s'occuper de lui à travers son boxer. La sensation était dingue là, il passe doucement ses mains sur son visage pour souffler un peu. Sa respiration s'était accélérée au fur et à mesure que son excitation montait. Il avait presqu'oublier à quel point elle était douée et habile avec ses mains. Il vient prendre ses lèvres un moment avant de la laisser descendre dans son cou. Ferme les yeux en se mordillant la lèvre, savourant les moindres gestes qu'elle lui fait. Il finit par retirer son boxer pour se retrouver tout nu devant elle, la jolie brune pourra ainsi avoir plus de liberté dans ses mouvements. Elle est entrain de lui faire passer un excellent moment, mais il en voulait plus. Il voulait qu'elle aussi prenne du plaisir et c'est pour cela qu'à l'aide de ses mains il vient retirer le rester des vêtements qu'elle avait encore sur elle.

Monsieur se laissait faire. Monsieur la laissait diriger et il profitait du petit traitement qu'elle était en train de lu faire. Habituellement, elle connaissait plus ... Comment dire ... Et bien, d'ordinaire, oui, elle s'occupait un peu de lui, comme elle pouvait le faire actuellement, mais ça ne durait jamais aussi longtemps. Dans le sens où il finissait bien vite par récupérer les rênes et c'était, alors, lui qui menait la danse. Y'avait anguille sous roche. Enfin, Eireen ne pensait pas réellement à ce qu'il faisait ou plutôt, ce qu'il ne faisait pas en l’occurrence. Non. Elle se contentait de déposer une myriade de baisers ici ou là. Longeant son menton. Longeant sa nuque. Quelques baisers en haut de son torse. Ses mains délaissèrent son entrejambe. De son index, elle s'amusait à descendre le long de sa colonne vertébrale. Est-ce que c'était pour provoquer quelques ... frissons chez le jeune homme ? Sans doute. Ou peut-être pour lui faire comprendre qu'elle avait envie de passer à autre chose. C'était tellement plus simple de se parler, sans doute. Mais ils se parlaient pas trop. Tout ce qu'ils avaient l'habitude de faire, c'était s'embrasser. Et s'amuser. Rien de plus. Est-ce qu'elle pouvait regretter de ne jamais avoir une réelle discussion avec lui ? Peut-être bien. Parce qu'elle ne le connaissait pas vraiment au fond. Elle le connaissait physiquement, c'était un fait. Mais mentalement, elle ne savait rien de lui. Ou pratiquement rien de lui. En même temps, ça lui allait plutôt bien. Pour le moment. Après, elle n'était pas certaine que ça pourrait la satisfaire sur le long terme. Du tout. L'irlandaise en vint à séparer ses lèvres, momentanément. C'était dur de s'en séparer mais bon. "Tu te montres pas ... aussi patient habituellement." Qu'est-ce qui avait changé ? C'était une bonne question. Une très bonne question.

Maintenant qu'il sait que c'est sans doute la dernière fois qu'il couche avec elle, il ne veut pas encore mener la danser. Il la laisse faire, avouant du moindre supplice qu'elle est entrain de lui infliger. Il veut que ça dur le plus longtemps possible, si ça doit être la première. Et en effet, il préférait plutôt ça que de devoir parler. Et ce ne serait pas étonnant que quand il va devoir entamer la fameuse discussion avec elle, il se défile pour encore pouvoir la baiser. Mais non, il ne peut pas faire ça. Cette relation va "trop loin" pour lui, il a peur et il préfère arrêter là pour ne pas trop s'attacher. Il soupir à ses moindres baisers et ses mains qui se promènent sur son corps. Elle est douée pour faire monter la température quand même. Il se mord la lèvre à ce qu'elle lui dit ensuite, c'est vrai que d'habitude ça ferait bien longtemps qu'il l'aurait prise ici, sur ce canapé. Il vient l'embrasser un moment, préférant ça plutôt que de devoir lui avouer la vraie raison.

- Mmh ouais je sais, mais là j'ai envie de profiter de toi..

Faut croire que les choses pouvaient changer, petit à petit. Lui qui se montrait féroce. Lui qui prenait les choses en main et qui ne les faisaient pas durer. Là, pour une fois, c'est Eireen qui menait la barque. Et c'était étrange. Bien étrange à dire vrai. Non, il était clair qu'elle n'avait pas forcément l'habitude qu'il agisse, de la sorte, avec elle. L'irlandaise irait pas jusqu' dire qu'elle était la dominée dans leur relation, enfin, si on pouvait parler de relation. Mais ouais. Il prenait les choses en main. Pas aujourd'hui. Pas maintenant. Peut-être qu'il n'était pas en forme. Et que c'était ça le souci. Peut-être qu'il souhaitait, pour une fois, lui laisser les commandes. Va savoir. De toute manière, quand bien même elle souhaiterait en savoir un peu plus, elle savait très bien que Lukas ne lui parlerait pas. C'était pas leur genre, causer. Ce qui était fort dommage parce que parfois, c'était chouette d'avoir une petite conversation. Mais là ... Mais là, non, il ne lui ferait pas vraiment ce plaisir. Et de toute manière, elle n'avait pas spécialement envie de causer avec lui. Elle préférait ... elle préférait poursuivre ce qu'elle était en train de faire. Le petit traitement qu'elle était en train de prodiguer à Lukas. Elle était en train de faire monter la chaleur. Enfin, surtout chez lui parce qu'elle parsemait son corps de différents baisers. Parce qu'elle sentait son membre gonfler sous ses doigts, sous chacun de ses assauts. Mais elle, elle n'avait pas envie d'en rester là. Elle n'avait pas envie de se contenter de lui donner quelques caresses. Oh que non. Non sans mal, changer de place était la meilleure des solutions. Et le canapé était une bonne option. Une très bonne option. Surtout pour passer aux choses sérieuses.

Il ne se reconnait pas trop lui-même là, ce n'est pas son genre de laisser une fille le dominer et le guider. Mais là c'était différent. Il savait très bien que ça allait être la dernière fois qu'elle pouvait lui faire quoi que ce soit. Alors il avait tout simplement envie de profiter. De profiter d'elle, de son corps, de ses lèvres contre sa peau, de tout ce qu'elle pouvait lui donner à cet instant précis. Et pas la peine de discuter avec lui pour savoir pourquoi ce soudain changement de comportement, parce qu'il lui inventerait une excuse bidon pour ne pas lui dire tout de suite de quoi il était question. Il la regarde donc lui infliger ce délicieux supplice, et elle peut bien sentir comme ça l'excite au niveau de son intimité. Il lui fait finalement remonter ses lèvres pour venir l'embrasser avec fougue, envie de passer vraiment aux choses sérieuses là. Il finit de se déshabiller entièrement pour se retrouver d'un coup nu devant elle. Il se mordille la lèvre tout en la regardant.

- Et si on passait à l'acte..?

Exit le pauvre fauteuil. Parce que c'était pas assez grand. Parce que c'était pas assez large. Et parce que ... Et bien parce que Eireen avait envie de passer à autre chose. Et elle sentait que Lukas n'était pas contre cette idée. Pourquoi ? Comment ? Tout simplement parce que son membre avait pris du volume sous ses doigts magiques. Ils n'avaient rien de magique, non. Elle savait juste ... bien faire son job, si on pouvait dire cela ainsi. Coupler ses baisers à ses mouvements de main. Au glissement de ses doigts sur le corps de Lukas, provoquant à ce dernier tout un tas de frissons, de sensations, de soupirs, de plaisirs. Du moins, l'espérait-elle. Eireen n'avait pas envie de poursuivre ce petit jeu. Ou plutôt, elle voulait passer à autre chose. Elle voulait sentir son membre entre ses cuisses. Elle voulait ressentir du plaisir à son tour. Loin de se douter qu'il était en train de se servir d'elle, en ce moment, et qu'il allait la laisser tomber, comme une vieille chaussette pourrie. Mais toutes les belles choses ont une fin, du moins, c'est ce qu'on dit, non ? Exit son boxer, Lukas était prêt à passer à la vitesse supérieure, en quelque sorte. D'ailleurs, il n'hésita pas à le lui dire. Elle avait penché la tête sur le côté. "J'pensais que tu étais du genre à prendre. Et pas à demander ?" lui avait-elle répondu. Parce que oui, en règle générale, c'était comme ça. Fallait croire que ça pouvait évoluer parfois. Est-ce que ça évoluait de la manière dont elle voulait entre eux ? Elle n'aurait su le dire. Exit son soutien-gorge. Exit le reste. Elle se retrouvait dans la même tenue que Lukas, c'est à dire sans rien sur le dos. Ou sur les fesses. Par terre, sur la table basse, sur le canapé, contre ce dernier, elle ne savait pas trop comment il envisageait les choses. Mais elle n'avait pas envie d'attendre plus longtemps.