Juré, il ne mettrait plus les pieds sur un rafiot aussi minable. Le goût de l'eau salé mélangé au sang lui donnait la nausée mais ça ne l'empêchait pas de détacher son gilet de sauvetage dès qu'il avait posé un pied sur la terre ferme. S'en défaire, le laisser trainer là dans le sable, puis sentir son tee-shirt coller sa peau. Tout était devenu trop désagréable jusqu'au sable sous ses pieds. Pourtant il connaissait ça et ça n'avait jamais été pour le déranger. C'était peut être la situation qui le voulait, cet instant où l'insécurité avait été maître et où il avait pris ce mur... Et ça aurait pu être pire, mais c'était pas le cas. Il saignait juste du nez, beaucoup même. Et il était tellement dans le flou qu'il relativisait peut être de trop. Une brune aux cheveux courts était venu dans sa direction quelques secondes après sa sortie de l'eau. Jolie brune à la voix rassurante. Mais il n'était pas encore sûr de tout comprendre. Ses paroles étaient clairs pourtant. Elle avait cet air semi paniqué semi rassurant de la personne qui faisait face à un dilemme. Il saignait puis quoi, c'était pas grand chose.
« Merci... Mais je crois que ça va... » Personne n'a l'air d'être blessé, mort ou quoique ce soit de pire. Le seul qui était vraiment dans un sale était c'était le bateau en faites. Sam s'était assis à la demande de la jeune femme, parce qu'il était vrai qu'il ne marchait pas forcément droit. Il avait sérieusement envie de rire, c'était comme un bon lendemain de soirée en moins drôle... Et même bourré il s'était jamais pris de mur. Jamais. Il avait été pris par surprise. La brune, certainement plus âgée que lui, avait tendu un mouchoir pour qu'il se vide le nez. Il avait peu à peu repris ses esprits et s'était rendu compte que la douleur commençait à se faire plus pressante... Dans le genre coucou je suis là, et pour encore longtemps encore... « J'arrive un peu à respirer par la bouche... C'est bon signe docteur ? » C'était annonciateur de quoi cet air grave qu'elle abordait ? Il n'avait pas pu s'empêcher d'essayer de plaisanter même s'il n'avait pas tant envie de rire du tout. L'homme en colère plus loin, s'acharnant sur le sable, attira un moment son attention même s'il ne voyait pas tout à fait clair.
Quelques secondes après une petite curieuse venait se poser près d'eux pour lui demander comment il avait réussi à faire ça. C'était ça sa première question ? « J'étais dans les couloirs du bateau, près du bar, quand le bateau a dû percuter la falaise. » C'était pas sa première blessure, et c'était peut être pour ça qu'il n'avait peut être encore aussi mal. Il grimaça et continuait à observer ce mouchoir qu'on lui avait donné. C'était à peine s'il sentait son nez. Et il savait surtout que s'il le frôlait avec ce mouchoir, il aurait encore un mal de chien... Il grimaça a cette pensée avant qu'une autre voix vienne perturber sa concentration... Se moucher ou attendre que le saignement s'arrête comme par magie ? Il allait peut être faire comme l'avait demandé la médecin de fortune à coté de lui... Si seulement il avait le choix. Il s'était penché un peu en avant pour extraire ce qu'il fallait et vit une fois de plus les étoiles lorsqu'il appuya sur son nez avec le mouchoir. Mais là autant aller jusqu'au bout... Et c'était passablement dégueulasse tout ce sang épais qui imbibé le mouchoir déjà mouillé. C'était bien sa veine ce voyage sur un titanic de bas étage... Après avoir fait son affaire et repris plusieurs mouchoirs dans la boite de la brune, il se pinça le nez. Docile peut être, mais la douleur était croissante... Mais entouré de toutes ces princesses, il allait peut être devoir faire bonne figure. Faire comme s'il n'avait pas mal tiens... « J'vais rester un quart d'heure comme ça à vous parler avec une voix de canard donc ? ... » Avait-il marmonné avec une voix nasale super désagréable. Super sexy. En attendant, il arrivait à respirer part la bouche, c'était bon signe.
Jameson Winters
la louve raffinée
ÂGE : quarante-six ans. SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi. STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain. MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale. LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide. POSTS : 6455 POINTS : 0
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #336699 RPs EN COURS : Christmasbin [7] ↟
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.
- Très bon signe, j’ai répondu avec un sourire quand Samuel m’apprit qu’il parvenait à respirer par la bouche.
Je ne connaissais pas grand-chose en médecine, mais je savais que quand on se trouvait loin d’un hôpital sur île primitive, on tentait avant tout de s’assurer que les besoins physiologiques pouvaient fonctionner. En l’occurrence pour le nez, c’était le fait de pouvoir respirer. Je ne savais pas s’il se l’était cassé ou pas, mais tant que le sang ne coulait pas dans sa gorge, bloquant sa respiration, un médecin pourrait lui arranger ça à son retour. La douleur ferait un mal de chien, mais au moins sa vie n’était pas en danger. Du coin de l’oreille, je notai tout de même qu’une jeune femme (Hope) s’était présentée comme étant médecin auprès d’un groupe un peu plus loin. Je ne voulais pas la déranger maintenant au cas où son aide étais requise par des blessures plus urgentes, mais sa présence me rassurait, parce que si sa fracture nasale empêchait mon compagnon de respirer, il allait falloir lui replacer l’arrête de nez, et ça j’en étais tout bonnement incapable.
A ce moment, une jeune femme répondant au nom de Taylor nous a rejoints pour se présenter. J’ai reconnu demoiselle qui avait tenté de me rassurer alors que nous étions encore à bord et hochai la tête dans sa direction pour la saluer. « Jameson, » j’ai répondu, et j’ai écouté Samuel lui expliquer comment il s’était blessé. J’aurais préféré qu’il ne parle pas et se concentre sur le fait d’éjecter le sang coagulé qui gênait sa respiration, mais d’un autre côté se recentrer sur ce qui lui était arrivé semblait l’aider à reprendre peu à peu ses esprits, et je remarquai que sa posture était déjà moins bancale que quand je l’avais vu sortir de l’eau. Je décidai que c’était un point positif. En revanche il avait l’air de souffrir le martyre, et je ne pouvais que compatir. Un connard m’avait pété le nez lors d’une manifestation quand j’étais ado et je ne me souvenais que trop bien de la douleur perçante, accompagnée de la sensation étrange que mon pif pouvait se balader un peu partout sur mon visage tant il n’était plus correctement tenu par l’os et le cartilage. J’étendais mes mouchoirs, essayant de les sécher avant de les passer un à un à Samuel alors qu’il tentait de vider ce que le choc et la nage avait accumulé dans ses narines, quand je vis Taylor se relever en nous prévenant qu’elle allait s’installer à l’ombre. J’ai hoché la tête.
- Je préfère qu’il reste assis encore quelques minutes pour éviter que sa pression sanguine augmente. On te rejoint dès que l’hémorragie s’est arrêtée.
Si, elle s’arrête. Mais pour moi ce n’était pas une option. Au moment où cette pensée me traversait l’esprit, une voix féminine cria mon nom. Sourcils froncés, je me suis retournée pour découvrir Blake qui fonçait vers moi, une expression d’inquiétude sur son joli minois. J’ai pas réfléchit, je me suis redressée et je l’ai serrée dans mes bras, tant j’étais soulagée de la voir – et de la voir saine et sauve. Je ne réalisai qu’après coup que ses vêtements étaient secs, contrairement aux miens, et comprit qu’elle avait dû faire le voyage plus tôt ce matin. Tant mieux, je m’en serais terriblement voulue si mon idée de croisière de merde l’avait mise en danger. J’ai baissé les yeux vers Samuel lorsqu’il me demanda s’il devait vraiment rester un quart d’heure à parler avec une voix de canard, et j’ai explosé de rire. Les nerfs, surement. J’étais soulagée qu’il se sente assez bien pour plaisanter, plus encore de constater que sa gorge s’était dégagée. Maintenant, il n’y avait plus qu’à attendre que l’hémorragie externe stoppe, et avec un peu de chance ce serait réglé dans quelques minutes.
- Je crois que tu n’as pas vraiment le choix…
J’ai répondu avec un sourire. Je me suis rassise à ses côtés et j’ai fait signe à Blake de m’imiter, ce qu’elle fit, non sans sortir une bouteille d’eau glacée de son sac.
- Je crois que oui, j’ai répondu en la remerciant d’un signe de tête.Quand je m’étais cassé le nez, on m’avait conseillé de boire de l’eau glaciale pour aider à cicatriser les plaies internes. Je me suis tournée vers Samuel et j’ai posé la bouteille à ses côtés sur le sable. Quand tu auras fini de te pincer les narines, tu pourras essayer d’en boire un peu si tu le souhaites.
Puis j’ai réalisé que dans le feu de l’action, je ne savais toujours pas comment mon jeune « patient » se nommait.
- Au fait moi c’est Jameson, et je te présente Blake, une amie de longue date.
Officiellement, on ne s’était rapprochées que depuis quelques jours, mais je connaissais miss Swan depuis tellement longtemps que la présenter autrement me semblait superflu. De plus, j’adorais sa fraîcheur et sa passion ainsi que le côté incisif qu’elle pouvait avoir par moments.
follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.
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Dernière édition par Jameson Winters le Mar 03 Mai 2016, 10:00, édité 1 fois
Finalement, ça été moins horrible que ça que blondie se dit dès qu’elle parvient sur la plage. Entre l’inconnu qui est venu à son secours et le soutien sans faille de Scarlett, et bien sûr l’aide de Sohan, elle est parvenue à dompter sa phobie, quelques minutes mais c’est un grand pas quand on sait qu’elle évite la mer comme la peste. « Merci c’est grâce à vous » dans les bras de cette sœur qu’elle n’a jamais vu, elle relâche la pression et se dit que tout ira bien finalement, tout va bien pour l’instant on verra ensuite. Blondie puise dans un câlin du réconfort et du courage. Elles sont bientôt interrompues par une voix qu’elle ne connait que trop bien, Charlotte. Elle s’éloigne quelque peu de la brune pour se tourner vers la blonde. « Mon dieu, Cha ! » qu’elle s’exclame, surprise. On dirait que tous ses proches se sont laissés par une petite balade en mer aujourd’hui. « Ca va, et vous ? » Elle regarde tour à tour Charlotte et Sohan. Ils sont partis du bateau, c’est déjà un bon début non ? Bientôt, elle peut apercevoir Ezra venir dans leur direction, la petite Lily-Rose dans ses bras, bientôt rejoint par Soso pour donner un coup de main nécessaire. Blondie se redresse lorsqu’elle voit son boss s’approcher d’eux, la petite non loin de lui. « Ca va ? » en tout cas ils sont en vie, c’est déjà un bon point. Puis, Lily pose à voix haute les questions que tout le monde a en tête, comment vont-ils sortir d’ici ? Elle se baisse dans sa direction, un grand sourire aux lèvres « Ils vont nous envoyer des secours tu vas voir, ils doivent même déjà être en route » elle y croit ou elle espère, elle l’ignore elle-même. Mais dans ce genre de situations c’est ce qu’ils font non ? Un bateau peut pas disparaitre pendant des heures sans que quelqu’un soit alerté. « Ils savent où on devait aller donc ils vont vite venir nous chercher » Elle se permet de lui caresser un peu la joue, pas plus même si elle aimerait la rassurer beaucoup plus sur leur situation. Une autre jeune fille ne tarde pas à rejoindre le petit groupe, se présentant à eux « bien sûr que non » répond-t-elle vivement à la question de la dite Taylor « moi c’est Jordan enchantée » enchantée, vraiment ? dans ce genre de situations ?
Soren se sentait con à s’énerver de la sorte. Ce n’était qu’un téléphone, après tout, mais il était énervé qu’il ne puisse pas donner de signe de vie à celle qu’il aimait, car il savait qu’il allait s’inquiéter. Une jeune femme passa à ses côtés au moment où il mit un coup de pied dans le sable. « Le sable n'y est pour rien, vous savez ! » Il leva les yeux au ciel. Ce n’était pas une petite minette dans son genre qui allait lui apprendre quoi que ce soit pour le moment. Et puis surtout, il était trop ronchon pour pouvoir être raisonné maintenant. Il fallait le laisse se calmer dans son coin pour le moment. Il prit alors une grande inspiration, et porta son regard à l’horizon, sur ce bateau qui se ressemblait plus à ce qu’il fut quelques dizaines de minutes plus tôt. Quelle merde, quand même. Ils arrivaient encore à envoyer des gens sur un bateau qui ne tenait pas la route - ou plutôt qui ne tenait pas l’eau, en l’occurence. Et tous ces gens qui étaient maintenant trempés jusqu’à l’os, comme lui, pour certains qui étaient paniqués, d’autres révoltés. D’autres révoltés… Ce n’était pas possible, il devait avoir les yeux remplis de sable et de sel, et ne pas voir clair. Ce n’était pas possible qu’elle soit ici elle aussi, qu’il la revoit là, alors qu’il avait du la lâche la dernière fois. Ils s’étaient revus après dix ans, et il avait du la lâcher avant même qu’ils aient le temps d’aller prendre un café parce-que Cami était malade comme un chien. Il s’en voulait de l’avoir abandonné à mi-chemin, la dernière fois, et la voir aujourd’hui… Ce n’était pas prévu. Mais la voir là… Ca lui faisait mal. Malgré tout ce qui pouvait et avait pu se passer entre eux deux, Soren ne voulait qu’aucun mal ne soit fait à Callie. Alors savoir qu’elle avait aussi vécu ça, aujourd’hui, cet événement pour le moins traumatisant, il sentit toute sa colère à lui partir. « Callie ! » Et alors qu’il parcourut les quelques mètres qui les séparaient, il vint instinctivement la prendre dans ses bras. Comme pour s’assurer que c’était bien elle, qu’elle était bien vivante et d’un autre côté pour la rassurer aussi, la calmer, faire ce qu’il fallait pour qu’elle se sente bien. C’était bizarre comme réaction de la part de Soren, qui n’était pas quelqu’un de très tactile de base, mais les événements de la journée avaient changé la donne. Il se recula ensuite pour pouvoir regarder si Callie n’avait rien. « Tu te sens bien ? Tu n’as rien ? » Il aurait presque une voix inquiète, à l’entendre parler.
Kyeran donne un coup de main pour ramener la jeune blonde sur la plage, tentant de la rassurer autant que possible. « Il ne faut pas voyons, ça ne se contrôle pas » dit-il quand elle s’excuse à nouveau. Non, il ne lui en veut pas, ayant travaillé un moment sur les plages en tant que sauveteur, il a eu le temps de faire face à toute sorte de cas. « Taylor ? » dit-il avec une immense surprise. Eh bien ça, il n’aurait jamais pensé croiser qui que ce soit de la colocation aujourd’hui, ce qui n’est pas pour le déplaire dans le fond vu qu’il ne connait personne. La jeune femme étant désormais sur la plage, Kyeran se permet un soupire. Voilà une bonne chose de faite. Il discute un petit moment avec sa colocataire avant de s’intéresser un peu à ce qui se passe autour, repérant si quelqu’un a besoin d’aide, dans ce genre de moment, il vaut mieux rester souder et essayer de se rendre utile. C’est là qu’il voit un homme venir à eux, titubant, visiblement blessé. Il suit distraitement la progression et peut remarquer qu’il est vite rejoint par une femme dont il situe l’âge à la trentaine bien entamée. Elle semble très bien gérer la situation, de toute façon, deux autres personnes viennent à leur suite, sa présence n’est donc pas utile. Il préfère ainsi se concentrer sur l’horizon, au cas où les derniers rescapés aient besoin d’aide. Voyant l’eau s’être calmée, il décide de faire un tour des personnes sur le sable, s’arrêtant près du jeune homme pissant le sang. « Comment tu te sens ? » lance-t-il une expression inquiète peint sur le visage, de ce qu’il peut constater ce n’est pas très grave et puis son infirmière improvisée, Jameson de ce qu’il a pu entendre, ne partirait pas dans un éclat de rire si tel était le cas. « Je fais un peu le tour des gens présents pour faire un constat, ça peut être utile pour la suite » dans le cas où ils aient à passer plus de l’après-midi ici et surtout si certains nécessitent des soins plus urgents. « Au fait, moi c’est Kyeran »
Nous étions maintenant tout un petit groupe qui se rassemblait sur la plage. Tous trempés jusqu'aux os à essayé de ne pas déprimer, enfin pour ma part. Un foutu naufrage pour une foutue journée. J'avais aidé à sortir de l'eau le blondinet et la petite fille et nous avions rejoins le petit groupe sous les arbres. D'autres arrivaient au loin, l'un d'eux semblait avoir le nez en sang, foutu naufrage. Une jeune femme, une certaine Taylor nous rejoint et se présente. C'était plutôt une bonne chose parce que là, je ne connaissais aucun nom à part Jordan qui elle avait l'air assez connue et Scarlett l'une de mes partenaires de jeux. Autant dire qu'à ce moment même mes manettes me manque ainsi que mon clavier. Je n'aurais jamais cru pouvoir ressentir ça mais, je crois que j'allais péter un câble, je n'avais jamais été en manque de jeux vidéos et je n'avais aucunement envie de découvrir ce que ça faisait, mais je ne crois pas que ce serait le seul manque qui se ferait ressentir.. C'est pourquoi je fouilla rapidement dans l'une de mes poches pour voir si mon sachet ne c'était pas fait la malle, je ne compte pas me la faire à la Charlie dans Lost, mais si il fallait, je crois que je n'aurais pas le choix... C'est avec joie que je mis le doigt sur le pochon dans la poche arrière de mon pantalon. Je le sortis en vis que j'allais être rapidement à sec. Quel foutu naufrage ! Il ne pouvait pas exister pire situation que ça pour moi, à part peut-être m'être fit coupé malencontreusement un membre. Je replongea le pochon dans ma poche arrière et me rassis avec les autres. La petite blondinette s'inquiétait, mais comment peux-tu ne pas t'inquiéter dans un moment comme ça. Certains essaie de la réconforter, de lui dire que tout va bien se passer, que les secours ne vont pas tarder. Baliverne ! Qu'en savez vous, si ça se trouve on va finir desséchés sur la plage... Foutu naufrage ! « Ne pensons pas à ça pour l'instant. » Je me releva et frotta mes fesses pour enlever le sable qui s'y était accroché, retroussa le bas de mon jean, le temps que Jordan fasse sa présentation. « Je vais essayer d'explorer pour vois si il n'y a pas un endroit plus à même, un peu d'eau potable ou quoi que ce soit qui puisse nous faire patienter convenablement.. » et un endroit où je pourrais sniffer discrètement et prendre la suite de mon adrénaline qui commençait très certainement à chuter.
Jonathan venait de revenir sur la terre ferme en compagnie de la jeune femme (Charlotte) et du jeune homme (Kyeran) qui était venu pour les aider. Jon était essoufflé. Ne sachant si c'était lié au stress ou au poids des années. Il n'avait plus vingt ans… Jonathan commençait à se faire vieux pour ce genre de chose. Alors il resta un petit instant allongé sur le sable à reprendre son souffle. La jolie blonde le remercia. Jon acquiesça d'un signe de tête, l'air encore tout essoufflé. « C'est normal…» Il se releva tout en essayant de reprendre ses esprits. Il voulait demander à la jeune femme s'ils se connaissaient, mais la jolie blonde se précipita vers deux personnes qui se trouvaient sur l'île. Il chercha Jameson. Cette dernière se trouvait en compagnie d'une homme qui avait l'air mal en point. Jon ne savait pas quoi faire pour aider. Ce n'était qu'un styliste qui passait son temps à flâner dans des galas ou dans les grands hôtels du monde entier… L'option aventure sur une île déserte, ça ne faisait pas partie du programme… Jon marcha en direction d'un groupe de personnes. « Ouh, cette petite aventure vient de me faire prendre conscience que je deviens vieux. » Il était à moitié à croupis, les mains sur ses genoux. Jon commençait à reprendre son souffle. « Jonathan, pour ceux dont je n'ai pas encore eut le plaisir de faire connaissance. » En relevant la tête, le brun aperçut une tête qui lui était plus que familière. « Ezra !? » Il est était presque choqué en le voyant ici. Jon s'approcha de son ami, un brin soulagé de voir une tête familière. « Je ne m'attendais pas non plus à te croiser ici ! » Ils ne s'étaient pas revus depuis leurs retrouvailles impromptues au défilé du créateur. « Tout va bien ? » Son regard fut attiré par un petit être qui se tenait pas loin de lui. La petite fille demandait sa maman. Jon regarda la gamine, puis Ez, puis encore la gamine pour revenir jusqu'à Ez. « Tu… C'est ta… » Il la pointa du doigt alors que la petite fille commençait à paniquer. Une jeune femme tenta de la calmer en lui proposant une petite histoire. Jon ne savait pas s'y prendre avec les enfants, c'était pas nouveau. Il regarda, l'air interloqué son ami. Après tout, la petite était toute blonde, avec des yeux bleus… « C'est ta fille ? Ta nièce ? Un enfant caché ? Tu joues au super nanny sur tes jours de repos ? » Il riait doucement en attendant la réponse d'Ezra. Un homme qui avait l'air énervé en voyant l'état de son portable, proposa son aide pour trouver une source d'eau potable. Jonathan le remercia par un signe de tête. Le brun était toujours perdu, ne sachant pas comment il pouvait aider. Il s'approcha de son ami pour lui parler en toute discrétion. « Je pense qu'on va passer la nuit ici… Personne viendra nous chercher pour le moment… On ferait mieux de trouver de quoi faire du feu… Ou des noix de coco...Ou je sais pas quoi... Un totem ? » Il regarda les arbres au dessus d'eux. « Tu crois que c'est un palmier ça ? »
Codage par Emi Burton
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Ezra était soulagé de voir que dans l’ensemble, tout le monde semblait aller bien. Physiquement, du moins. Après tout le monde devait être choqué par ce qui c’était passé, mais ça allait s’arranger. Ce qui aurait été plus compliqué, c’est s’il y avait eu des blessés. A part une personne qui saignait du nez, personne n’avait rien. Et même si une jeune médecin venait de les rejoindre, elle n’aurait pas pu sauver tout le monde si ça avait été plus grave. Pour l’instant, la préoccupation d’Ezra, c’était Lily-Rose qui malgré qu’elle soit très courageuse, restait un enfant. Et bien sûr, elle s’inquiétait de savoir si on allait rester là longtemps et si elle allait revoir sa maman. Ezra lui se demandait plutôt s’il allait survivre à sa maman. Mais il n’en était pas encore là. De suite, les personnes présentes à leurs côtés se mirent à rassurer la petite, ce qui fit du bien à Ezra. Car il n’avait pas plus de réponses que ça à ses questions, et il ne voulait pas lui mentir. Il ne savait pas pour combien de temps ils seraient tous bloqués là, mais il savait en tous cas qu’il allait tout faire pour ramener Lily-Rose chez elle - même s’il devait rentrer à la nage avec la petite sur le dos. Il s’accroupit alors à ses côtés, venant l’entourer de ses bras, attendant que les autres aient fini leur part pour la rassurer. « Bien sur que tu rêveras maman, ma puce. T’inquiètes pas pour ça. Ca prendra un peu plus de temps, c’est tout. » Il l’embrassa sur le front, au moment où il entendit une voix familière prononcer son prénom. « Ezra !? » Il releva alors la tête, et apercevant Jon, il finit par se lever, restant tout de même aux côtés de Lily-Rose. « Jon ? Mais… » « Je ne m’attendais pas non plus à te croiser ici ! » Ezra était choqué de voir Jonathan ici. S’il y avait bien une personne qu’il ne s’attendait pas à voir, c’était lui. Qu’est-ce qu’il faisait aussi loin de ses robes et de son bureau ? Au moins, il s’apercevait qu’il connaissait pas mal de monde ici, ce qui n’était pas un mauvais point. On est tout de suite plus rassuré quand on est entouré de personne qu’on connait. « Tout va bien ? » « Oui oui, te fais pas de soucis nous allons tous bien. Et toi ? Pas trop secoué ? » Il était sur que ce n’était pas dans les habitudes de Jon de se perdre en pleine nature comme ça - naufrage ou non. Cependant, son ami ne lui répondit pas de suite car quelque-chose d’autre semblait avoir attiré son regard, car il passait d’Ezra à quelqu’un qui se situait plus bas que lui. Ezra haussa un sourcil. « Tu… C'est ta… » Il pointa alors du doigt Lily-Rose, qu’Ezra regarda un instant, avant de faire un petit sourire et de soupirer légèrement. « C'est ta fille ? Ta nièce ? Un enfant caché ? Tu joues au super nanny sur tes jours de repos ? » « Non, ce n’est pas la mienne celle là - même si avoir une fille comme elle serait formidable. Et… C’est un peu un mélange de tout ça. C’est la fille de ma meilleure amie, ma nièce si tu veux. » Alors Ezra se mit à penser à Noah, son fils à lui. Qui était malade et qui passait ses journées à l’hôpital. Il aurait bien aimé qu’il soit à ses côtés, aujourd’hui. Pas pour le naufrage, mais pour passer du temps à l’aventure avec lui - et Lily-Rose aussi, après tout il avait le même âge. A ce moment là, le jeune homme qui accompagnait Jordan sur le bateau (Sohan) se proposa pour aller chercher s’il n’y avait pas un point d’eau potable. Ezra, tout comme Jon, acquiesça, pensant que c’était effectivement une bonne idée. Aucun d’entre eux ne savait pour combien de temps ils seraient coincés sur cette île, et ils allaient tous à un moment donné avoir besoin de se ravitailler - et rapidement avec le soleil qui tapait sur l’île. Une fois le jeune homme parti, Jonathan s’approcha d’Ezra, comme pour lui parler plus personnellement. « Je pense qu'on va passer la nuit ici… Personne viendra nous chercher pour le moment… On ferait mieux de trouver de quoi faire du feu… Ou des noix de coco...Ou je sais pas quoi... Un totem ? Tu crois que c'est un palmier ça ? » Ezra retint un petit rire à la dernière remarque de Jon. Ce n’était absolument pas le moment de rire, loin de là. « Tu sais que dans Koh Lanta, ils ont de l’aide pour bouffer hein ? Nous pas. Mais je pense que tu as raison, on va sûrement passer la nuit ici, malheureusement. Même si le capitaine a prévenu pour des secours, ils vont mettre un bout de temps à arriver, il n’y a pas tant de dégâts que ça. » Il soupira, se tournant vers Lily-Rose et les filles qui étaient toujours assises sur le sable. Il s’accroupit ensuite pour être à la hauteur de la petite. « Lily, je vais devoir partir avec Jon, c’est un ami à moi, on va chercher si on peut trouver de quoi faire un feu, d’accord ? Tu vas rester avec Jordan et Scarlett, tu les connais, elles travaillent au garage de tonton et maman. Elles vont rester avec toi jusqu’à temps que je revienne. » Il fit un maigre sourire à la petite avant de tourner son regard vers les deux jeunes femmes qui étaient derrière. « Ok les filles ? »
Dans l’ensemble, rien de grave à signaler. Tout le monde semble être sur pied malgré le traumatisme occasionné par le choc. C’est déjà une bonne chose. Après, pour ce qui est du reste, ce n’est pas la même histoire. (SOREN) « Callie ! » Une voix familière m’interpelle à quelques mètres de là. Et mon regard se tourne vers Soren. Un mince sourire se dessine sur mes lèvres, rassurée et contente de voir quelqu’un que je connais. Même si je repense très vite à la rencontre inattendue dont j’ai été l’actrice principale il y a quelques semaines au supermarché. Cameron, ma fille... notre fille. La fille de Soren, aussi. Il vient instinctivement me prendre dans ses bras. Une étreinte rassurante, naturelle, qui ne peut que me faire du bien. (SOREN) « Tu te sens bien ? Tu n’as rien ? » Son instinct de protection à mon égard est flatteur, et je l’avoue, ne me laisse pas indifférente. « Oui, t’inquiètes pas, tout va bien. » Si on ne mentionne pas mon horrible mal de tête. J’ai l’impression de revenir une dizaine d’années en arrière, comme si rien n’avait changé. C’est une sensation étrange, incontrôlée, mais pas forcément déplaisante. « Je savais pas que tu étais du genre à tenter les nouvelles expériences. » Parce que s’échouer sur une île de cette manière en est une. Je laisse échapper un rire nerveux d’entre mes lèvres avant de plonger mon regard dans le sien. Et inconsciemment, ma main se pose sur son avant-bras. « Je suis contente de te voir. » Revoir plutôt. Dans les deux sens du terme. Autant parce que nos retrouvailles de la dernière fois ont été légèrement précipitées que parce que sa présence à ses côtés pendant le drame me rassure. Je ne suis plus toute seule dans ce bordel. Tous les passagers du bateau semblent être arrivés sur la plage, et il est temps de commencer à s’organiser en attendant les secours. Il est hors de question que je reste là sans rien faire. Faut qu’on se bouge si on ne veut rentrer au plus vite. « Je pense qu’ils ont besoin d’aide, tu viens ? » Je lui montre du doigt le petit groupe qui s’est formé un peu plus loin tout en me dirigeant vers ces derniers. (EZRA) « Lily, je vais devoir partir avec Jon, c’est un ami à moi, on va chercher si on peut trouver de quoi faire un feu, d’accord ? » Ils ont raison. Si on doit passer la nuit ici, il faut qu’on puisse faire un feu. Et on a plus de temps à perdre pour mettre en place un semblant d'organisation. « On vient avec vous. »
Je m'étais donc levé et les avais salué avant d'aller partir m'enfoncer dans la forêt. J'étais plutôt de nature peureux en temps normal mais là, ce n'était pas moi qui parlait, c'était le gars complètement flippé qui avait besoin de sa dose de coke pour surmonter tout ce qui était en train de se passer. Non mais sérieux, jouer au loto les gars, qu'elle pourcentage de chance on avait de s'échouer lamentablement devant une île qui semblait déserte. En tout cas, tout ce que j'espérais c'était de ne pas croiser une tribu à la Vendredi, l'indigène dans Crusoé. Je remis mes chaussures, mouillée malgré elle, étendis mon sweet à un arbre avec mes chaussettes. Je pris une grande inspiration et me lança à la conquête de cet endroit mystérieux. Je m'enfonçais de plus en plus vers l'inconnu et des bruits plus que suspicieux ce faisaient entendre. Je n'étais définitivement pas seul ici. Peut-être était-ce de petites bestioles, genre ouistiti ou bien des araignées ou même serpent. Ahh mais pourquoi j'avais dit que je me chargeais d'aller trouver de l'eau, on était pas dans Koh Lanta, il n'y avait certainement pas de puits et j'étais parti avec encore moins de quoi transporter de l'eau. Mais que suis-je con ! Je ne me rappellerais jamais comment aller au possible lieu que je trouverais, j'étais encore moins sûr de retrouver mon chemin vers la plage et les naufragés. C'est à ce moment là on j'entendis des craquements sur le sol et une respiration se rapprocher. FOUTU NAUFRAGE ! Je commença à regard partout au tour de moi, à être à l'affût du moindre bruit. Je n'étais définitivement pas seul dans cette immense forêt, des lianes pendaient un peu de partout, et des bruits dans le feuillages me faisait sursauter. Je commença à courir et regardant un peu de partout pour éviter ces petits craquements qui sont suivis par des petits hurlements d'animaux. Je n'étais pas spécialiste et ce n'était pas ce à quoi que pensais en premier en me retrouvant à courir comme un abruti entre les palmiers et autre arbres exotiques. Et soudain, je me retrouva dans une plaine immense, jonché d'herbe verte. Je m'arrêta de courir et me tourna pour voir ce qu'il se passait autour. Et là, c'est le drame. Un rhinocéros était face à moi. Il ne bronchait pas mais avait le regard rivé sur moi. Je poussa un hurlement strident et repris ma course, vers ce qu'il me semblait être la position des naufragés.
Je ne sais pas ce qui se passe, je ne peux pas le comprendre mais tout ce que je sais c’est que je veux ma maman. Maintenant que l’adrénaline ne coule plus dans mes veines, je sens la tristesse m’envahir. Parce qu’on est au milieu de nulle part et que le bateau il est mort et que personne ne va venir. Maman elle veut pas que je regarde les films comme ça mais je sais qu’il existe pleins de films sur des gens perdus sur une île déserte. Et puis il y a l’histoire de maman avec le monsieur, il s’appelle Robinson je crois mais je ne suis pas sûre … Je sens les larmes me monter aux yeux parce que je veux revoir ma maman moi, je ne veux pas rester là pour toujours. Je le dis à tonton Ezra qui ne dit rien dans un premier temps mais tout le monde me regarde et c’est Jordan qui me dit : « Ils vont nous envoyer des secours tu vas voir, ils doivent même déjà être en route. Ils savent où on devait aller donc ils vont vite venir nous chercher » Ils savent où l’on devait aller ? Vraiment ? Je ne sais pas comment marche le monde des grands moi mais je sais que maman elle va nous chercher quand on sera pas là ce soir et puis auntie Gwen parce qu’elle est à la police et qu’ils retrouvent les personnes disparues. Mais j’ai pas envi d’être disparue moi ! Je finis par dire : « Maman elle me cherchera. Elle va même essayer de me googleiser comme dit Kristian même si je sais pas ce que ça veut dire. » A cet instant je m’en veux de poser toutes ces questions à maman sur mon papa parce que depuis quelques temps elle est énervée quand je le fais et j’aime pas ça. « Bien sur que tu reverras maman, ma puce. T’inquiètes pas pour ça. Ca prendra un peu plus de temps, c’est tout. » Si tonton Ezra il le dit, c’est que ça doit être vrai non ? J’espère en tout cas parce que je n’ai pas envi de ne pas revoir maman. J’ouvre mon sac à dos alors que tonton Ezra parle avec un monsieur et j’attrape Pascal ma peluche caméléon de Raiponce pour le faire sécher et le prendre dans mes bras. Tous ces gens que je ne connais pas me regardent intrigués et puis il y a le monsieur qui parle à Ezra et qui lui demande si je suis sa fille. Ce serait mieux si tonton Ezra c’était mon papa parce que je le connais bien au moins et on est complice. Je les laisse parler parce que maman elle dit toujours qu’il ne faut pas interrompre les grands. Une dame se tourne alors vers moi pour me dire : « Ne pense plus à cette histoire alors, tu verras tout ira bien. Je m'appelle Taylor. Je préfère me présenter maintenant, je connais pas grand monde à part Kyeran, le beau brun ténébreux là-bas, mon colocataire et...mon colocataire. Ça ne vous pose pas de soucis si je me joins à vous. ? Et toi, ma jolie comment t'appelles-tu ? Si tu veux je peux te raconter une histoire qui se passe sur une île une très très belle histoire. » J’écoute la dame se présenter et me dire que je ne dois plus penser à l’histoire. Elle a raison mais c’est plus fort que moi. Tous les regards se tournent vers moi à sa question. Je décide de me présenter, se faire de nouveaux amis c’est bien, c’est auntie Amber qui le dit. « Je m’appelle Lily-Rose Iver et j’ai six ans. » Dis-je toute fière de moi. « Et lui c’est Pascal mon doudou. » Dis-je en présentant la peluche caméléon. Quelques secondes plus tard, Ezra se tourne de nouveau vers moi pour me dire : « Lily, je vais devoir partir avec Jon, c’est un ami à moi, on va chercher si on peut trouver de quoi faire un feu, d’accord ? Tu vas rester avec Jordan et Scarlett, tu les connais, elles travaillent au garage de tonton et maman. Elles vont rester avec toi jusqu’à temps que je revienne. » Je sens les larmes me monter aux yeux de nouveau. J’ai pas envi qu’il parte. « Mais je veux pas que tu partes … » C’est un caprice, je le sais mais j’ai peur et Ezra c’est la seule personne que je connais vraiment. Finalement, je dis : « D’accord mais tu reviens vite promis ? » Je fais un câlin et un bisou à Ezra avant de m’asseoir entre Scarlett et Jordan.
Le petit groupe que j'ai rejoins n'a presque rien à en juger par leurs grognements de colère. La vivacité dont ils font preuve peut venir de l'adrénaline qui court dans leurs veines, et ils souffriront davantage quand elle s'atténuera, mais pour le moment il est impossible de le savoir. A première vue ils n'ont rien et n'ont pas de grosses blessures en tout cas. Néanmoins un homme saigne abondamment du nez dans le groupe près du notre (Samuel, Jameson). « Salut ! Je m'appelle Hope, je suis médecin à Brisbane, chirurgien, en fait. Est-ce que je peux jeter un œil à ton nez ? » Je demande doucement. Il ne semble pas cassé, il n'y a pas de gonflement anormal et c'est vraiment bon signe. Je redoute que du sang coule à l'arrière de sa gorge vu la quantité qu'il perd. Ce n'est pas si grave que cela mais il faut arrêter ça au plus vite. La jeune femme aux cheveux noirs (Jameson) semble avoir pris la situation en main. Tout à coup j'entends des bribes de conversation. Quelques naufragés comptent s'enfoncer dans la foret pour chercher de quoi faire un feu. Une superbe idée ! « Je vais voir avec ces deux hommes si ils peuvent trouver quelques plantes dans la foret, ça pourrait aider. Je reviens. En attendant il faut rester assis, et continuer à mette ça sur votre nez meme si vous parlez comme un canard. » A la faculté de médecine nous n'avons eu que peu de cours sur la façon de se soigner avec les plantes. Bien sur nous avons appris leurs vertus rapidement pour comprendre l'action des médicaments contenant ces végétaux. Finalement je m'en étais bien sortie pour ce cours et je m'en souviens encore.
« Hé ! Excusez-moi, on a un homme qui saigne abondamment du nez et au cas où ça ne s’arrête pas, il faudrait trouver une plante dans la foret qui aiderait. Si jamais d'autres sont blessés, ça pourrait être très utile. L'achillée, vous savez à quoi ça ressemble ? » j'apostrophe les trois hommes (Ezra, Jon, Jonathan) qui viennent d’être rejoints par une femme. L'un d'eux parle à une petite fille que je suppose être la sienne, ou du moins quelqu'un de sa famille. Réfléchissant encore un peu je poursuis : « C'est dommage mais je pense qu'il n'y a pas de rhododendron dans la faune australienne, ou peu. Si jamais vous en trouvez, ça serait vraiment bien d'en amener autant que vous le pouvez. Du millepertuis, aussi... » Ils vont me prendre pour une dingue, c'est sur. Mais les plantes détiennent souvent des pouvoirs qu'on ne soupçonnerait pas. « A moins que vous ne préféreriez que je vienne avec vous ? Je ne veux pas vous encombrer, je ne pourrai pas marcher beaucoup. »
Une jeune femme blonde répond à Taylor. « moi, c'est Jordan enchantée » Elle lui sourit. Taylor porta ensuite toute son attention sur la jolie petite fille répondant au nom de Lily. Elle lui présenta son doudou Pascal. C'était tellement attendrissant que cela fit presque oublier le contexte dans lequel elle se trouvait. L'adulte qui accompagnait la petite Lily-Rose (Ezra) lui annonça qu'il devait partir pour trouver de quoi faire du feu. Taylor suivait de loin la conversation. Elle aussi voulait aider finalement au lieu de rester plantée là à attendre que le temps passe. Elle voulut donner un coup de main. Elle se releva et dit « Je vous accompagne les garçons. » Une jeune femme enceinte s'approcha pour parler de l'homme au nez saignant. D'après elle, il fallait ramener des plantes pour arrêter l'hémorragie. Cependant cette dernière était enceinte et elle ne pouvait pas trop se déplacer, et cela n'était pas réellement conseillé. Taylor décida de se porter volontaire. Si, elle lui expliquait à quoi cela ressemblait, elle pourrait tout à fait trouver les plantes. « Je me déplacerais plus facilement, il suffit que vous m'expliquez à peu près à quoi ressemble ces plantes pour que j'aille les chercher ? » Taylor était alors accompagné de trois hommes (Ezra, Jon et Jonathan) et ils étaient prêts à partir à l'aventure. Elle repensa au stage de survie avec Conrad qu'elle avait gagné quelques jours plus tôt. Grâce à lui, elle savait comment faire du feu, comme rendre une eau potable et pleins d'autres choses. Elle reprit la parole avec la femme enceinte. « Il est préférable que vous ne bougiez pas trop, c'est plus sûr pour vous et votre bébé. »
Jameson Winters
la louve raffinée
ÂGE : quarante-six ans. SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi. STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain. MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale. LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide. POSTS : 6455 POINTS : 0
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #336699 RPs EN COURS : Christmasbin [7] ↟
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.
J’ai relevé les yeux vers la jeune femme qui approchait (Hope) et se présenta comme étant chirurgienne à Brisbane. J’ai senti une vague de soulagement me submerger et un poids libéra mes poumons. J’étais pas contre jouer les infirmières, mais je préférais largement qu’une personne qualifiée puisse jeter un coup d’œil au nez de mon patient de fortune. « Jameson, enchantée. » J’ai répondu avec un sourire sincère. Je me suis écartée pour la laisser se pencher vers (Samuel) et son diagnostic m’apaisa. Si son nez n’était pas cassé et que les saignements ne s’évacuaient que vers l’extérieur, sa blessure devrait se remettre d’elle-même et ne pas trop le handicaper. J’ai regardé Hope se relever et se rapprocher d’un petit groupe qui avançait vers la forêt pour leur demander de récupérer quelques herbes médicinales. Ça me semblait une excellente idée, alors j’ai hoché la tête.
Tout autour de nous, de petits groupes commençaient à s’organiser, certains partant chercher du bois et d’autres s’installant plus confortablement à l’ombre des arbres sur la plage pour prendre soin de ceux qui étaient encore trop secoués par le naufrage de notre bateau ou qui s’était légèrement blessés pendant l’accident. J’avais l’impression de revoir une scène de Lost, cette série qui m’avait autant frustrée que captivée. A choisir, j’aurais préférée me retrouver dans celle des bikers en Californie, mais bon, passons. Soudain, j’ai vu un homme d’une cinquantaine d’années sortir de l’eau en titubant. « Ne bougez pas, je reviens tout de suite » j’ai glissé à Blake et Samuel. J’ai couru vers lui et lui ai tendu mon épaule pour me soutenir.
- Vous êtes blessé ?, j’ai demandé en l’entraînant vers notre petite groupe. - Non, juste essoufflé, répliqua-t-il dans d’une voix hachée que je reconnu aussitôt. Le manque de sport. - Excusez-moi si je me trompe, mais vous ne seriez pas le commandant de bord ? - Lui-même. Enfin si on peut appeler ça comme ça. Quelle blague ! Des semaines que je leur demande de vérifier le moteur. Y coinçait par moment, mais jamais comme aujourd’hui. J’les butterai bien tiens. Foutue compagnie.
J’ai tapoté son épaule, laissant le flot de rage s’évacuer de ses lèvres. Il avait l’air aussi choqué que nous, mais sa culpabilité à notre égard semblait décupler sa colère.
- Ça aurait pu être pire, j’ai tenté de relativiser. Le blessé le plus grave se trouve en face de vous. Et puis je suis certaine que les secours ne vont pas tarder, je me trompe ? - Hélas, ma bonne dame !, s’écria-t-il dramatiquement, balayant tous mes espoirs (je décidai de faire abstraction de la façon dont il m’avait appelée, sinon il allait finir noyé). J’ai eu le temps de lancer un mayday au sujet du moteur, mais nous avons perdu toute communication avec la terre ferme au moment de l’impact. Foutu vieux bateau. Foutue compagnie. - Cette radio, je l’ai coupé, peu encline à entendre une fois de plus ses lamentations. Où se trouve-t-elle maintenant ? Quelqu’un pourrait peut-être la réparer pour tenter de rétablir la communication. - Dans le navire, alors à moins que z’ayez un plongeur pour aller la récupérer, je doute que ça y fasse grand-chose…
Son défaitisme et son manque de proactivité commençaient à me taper sur les nerfs. J’ai pincé mes lèvres et échangé un regard avec Blake. Puis j’ai pris une inspiration et recomposé mon visage ainsi que ma voix.
- A quelle heure votre bateau est-il attendu sur le quai ? - Il n’est pas attendu. Personne vérifie les allers et venue pendant la journée. Sans nouvelles de ma part ils vont s’dire que l’problème est résolu. Le soir après ma journée, j’gare le bateau dans le port et je passe signer ma fiche mais y’a plus personne au bureau. Y vont juste avoir une bonne surprise demain matin quand y vont remarquer qu’y a ni bateau ni signature ! - Demain matin ?! - Ça même, ma p’tite dame. Une fois de trop. - Je ne suis pas votre « p’tite dame », je l’ai coupé d’une voix ferme. Et je vous conseillerais de supprimer définitivement cette expression de votre vocabulaire quand vous vous adressez à la gente féminine. Maintenant vous feriez bien de prévenir les autres qu’on est condamnés à passer la nuit ici, pour qu’on puisse s’organiser. - Moi ?, balbutia-t-il. Mais ils vont me trucider sur place. Penser que c’est de ma faute qu’ils sont là… Non, vraiment, il vaut mieux que ça vienne de vous. 'Comprenez.
Pas croyable. Je l'aurai pilé sur place. Au lieu de quoi je me suis éclaircit la gorge en me redressant. Je me suis souvenue de ce que m’avait un jour expliqué Zekh sur la façon dont il fallait ouvrir la gorge et laisser l’air rentrer pour donner plus de puissance à sa voix. Une technique que j'appliquais désormais toujours quand je plaidais à la barre.
- J’ai une mauvaise nouvelle, j’ai dit d'une voix forte. J’espérais que les différents petits groupes pourraient m'entendre, y compris celui qui s’éloignaient vers la forêt. Apparemment personne ne va remarquer notre absence avant demain matin, donc il semblerait que nous soyons obligés de passer la nuit ici. Il y eu quelques cris de frustration que je laissai s’exprimer avant de reprendre. J’ai passé deux jours sur cette île il y a quelques semaines – stage de survie, expliquais-je avec un sourire contrit (j’aurais jamais pensé qu’il me serait si utile). C'est pas grand chose mais ça m'a appris deux ou trois trucs, notamment que les nuits sont très froides donc nous aurons besoin de faire du feu. Il faudrait aussi trouver un abri, comme un tronc d’arbre renversé, de grosses racines creuses… Et si certains se sentent de faire une petite randonnée, il y a des points d’eau potable plus haut dans les roches, et des noix de coco plein les arbres en forêt. Mais il vaudrait mieux ne pas s’y aventurer en solo…
J’ai frotté mes mains entre elles comme pour conclure et appuyé mes paroles d’un hochement de tête avant de me rassoir, non sans foudroyer notre commandant de bord du regard. Pas tant pour nous avoir explosé contre une falaise, non. Mais pour ne pas assumer ses actes. J’aimais pas la lâcheté.
follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.
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Dernière édition par Jameson Winters le Mar 03 Mai 2016, 15:41, édité 1 fois
l y avait beau y avoir des tas de personnes sur cette île, des personnes qui se trouvaient dans la même situation qu'elle, Charlotte ne s'était jamais sentie aussi seule au monde. Elle avait déjà regardé des émissions comme Koh Lanta, Survivor ou autres, elle connaissait par coeur le moindre épisode de Lost, mais jamais elle ne s'était imaginée qu'elle se retrouverait à son tour coincée sur une île déserte. Qu'était-elle capable de faire pour aider les autres ? Elle détestait le sport, se voyait mal commencer à crapahuter dans les bois, elle ne savait pas grimper aux arbres, mais elle adorait la nourriture exotique et avait une plutôt bonne connaissance des fruits et autres racines que l'on pouvait trouver dans ce genre d'environnement. Bien qu'en réalité, elle n'avait jamais testé ces connaissances sur une véritable île éloignée de tout. Tout ce qu'elle pouvait espérer maintenant, c'est que du secours arrive rapidement, pour éviter qu'ils ne restent coincés trop longtemps ici. Cependant, quand elle s'était rendue compte que Jordan était elle aussi coincée dans cet endroit, elle s'était sentie un peu rassurée. D'abord parce que son amie allait bien, mais aussi parce qu'elle ne serait pas complètement seule. C'était égoïste, elle en avait parfaitement conscience. On ne pouvait souhaiter à personne de se retrouver seul dans ce genre d'endroit. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'elles étaient loin d'être seules.
Ca va oui, je crois. Je savais pas que t'avais prévu de faire cette croisière. Il faut qu'on trouve de la bouffe.
Charlotte était une fille, une vraie, mais en de très rares occasions, elle pouvait quand même se rendre très utile. Elle venait à peine de se rendre compte que son sac, qu'elle portait en bandoulière, trainait autour de ses épaules. Elle l'ouvrit mais évidemment tout ce qu'elle put en tirer était trempé. Il y avait son portefeuille, son téléphone portable, mais celui-ci avait définitivement rendu l'âme depuis longtemps. La blonde était lucide : elle se doutait très bien que personne ne viendrait les chercher avant, au minimum, le lendemain matin. Ils allaient donc devoir se débrouiller histoire de parvenir à trouver tout ce dont ils allaient avoir besoin pour survivre une nuit, peut-être même plus, qui sait ? Alors que Jordan s'occupait en discutant avec une petite fille qui semblait un peu inquiète, Charlotte s'approcha d'un autre groupe, afin de voir si elle pouvait aider pour quelque chose. Ne sachant pas trop à qui s'adresser, elle proposa finalement à Jameson, qu'elle ne connaissait pas du tout, du moins de ce qu'elle pensait :
Je peux m'occuper de l'abri pour la nuit, on va en avoir besoin, mais j'aurais besoin d'une ou deux paires de bras.
Charlotte avait déjà une idée de l'endroit idéal, qu'elle avait repéré un petit peu plus loin, à l'orée d'un bois assez dense. Ca serait l'idéal, comme ça s'il se mettait à pleuvoir, ils seraient tout de même à l'abri. La jolie blonde n'avait peut-être pas beaucoup de muscles, mais elle avait un grand sens pratique, logique et une petite idée du confort qu'elle pourrait procurer à leur endroit.
J'ai déjà repéré du matériel par-là, et un endroit qui serait parfait.
Tout ce dont elle avait besoin maintenant, c'était d'une ou deux personnes pour l'aider. Pendant ce temps, les hommes partaient à l'aventure pour le feu, et d'autres s'aventureraient bien vite dans les terres.