❝ Voleur de baisers, voleur d'argent ❞ JEAN & CLEO
La journée ne faisais que de débuter. Je débarque au bureau de police, accueillit par deux policiers en charge de l'accueil. Je les salue tour à tour de mon magnifique sourire et laisse leurs regards coulant sur mon dos-nu ; merci la combinaison noire que ma petite soeur m'a offerte à Noël dernier. Je passe par l'entrée des "artistes" enfin des employés. Je tombe sur les bureaux des flics en pleine effervescence ; chacun s'occupait tant bien que mal d'un voyou. Je soupire face à cela ; le nombre de paperasse que j'aurais d'ici la fin de la journée ! Je n'y pense même pas ; c'est préférable. Je prend place sur ma chaise de bureau et commence à ouvrir la session de mon ordinateur ; au boulot Jean ! Après le surf, le boulot. Un peu de surf, tôt le matin, ça fait un bien fou ! Je prend appui sur mes accoudoirs et pousse la chaise à roulettes avec mes jambes et bras. Puis, je vois le dessous de mon bureau, le fessier me faisant l'effet d'une claque. Je suis par-terre. Comment ? Je tourne la tête pour voir ma chaise avec une roue en moins. Parfait ! Je m'accroupis en face d'elle, la met en fonction d'avoir les roulettes sous le nez. Je cherche la pièce manquante en balayant le bureau du regard. Rien. (Loterie) Je soupire en tenant deux pieds à roulettes de la chaise. « Petite chaise, où as-tu perdue ta roulette ? Hein ? » Je la regarde sous toutes les coutures possible et je soupire un grand coup. « Tu veux pas bosser, hein ? Comme moi, ma chère amie. » Je me relève et remet la chaise droite, enfin comme elle peut tenir avec une roulette en moins ; bancale. Je tire une chaise d'écolier qui fera l'affaire en attendant. Huit heures comme ceci ; vive les lumbagos.
Une heure après le tragique accident de mon amie la chaise ; je n'avais plus rien à faire. J'attendais. Jambes croisées, j'observais ma chaise qui était à mes côtés. « On s'ennuie, non ? » Demandais-je à ma chaise. Cherchez pas le problème. « Pas très causante comme chaise, hm ? J'te comprend. » Je roule mes yeux au ciel et fut surprise de découvrir une femme devant moi. Debout, devant mon bureau, elle me scrutait du regard. Je me lève aussitôt et lui offrit un sourire chaleureux. « Bonjour, Madame. Puis-je vous aider ? » Sûrement était-elle un peu perdue. Espérons que personne ne me l'envoie pour faire quelque chose ; je sais faire des dépositions, mais nom de Dieu, je n'ai pas trop envie là. Faux, elle est venue pour cela, me disant que les policiers de devant l'ont envoyés me voir. Je soupire en souriant. « Bien entendu. Prenez place. » Je lui indiquais un fauteuil usé en face de mon bureau. Je m'assois en tailleur et pianote sur mon clavier. « Bien, quand est-ce que ce vole a été commis ? »
Y a des périodes voir des jours comme cela ou rien ne va et j’ai bien l’impression ces derniers temps que je cumule. Entre mes problèmes persos, les restaurateurs qui m’appellent pour se plaindre que j’ai parlé bien d’un concurrent et pas d’eux que j’ai beau leur expliquer que je ne juge pas le propriétaire mais l’accueil et la cuisine et que s’il n’est pas content il n’a qu’a remettre en cause sa tenue de l’établissement. Je sortais d’un salon de thé ou j’avais été retrouvée ma soeur pour passer un peu de temps en terrain neutre hors de chez moi et pour qu’elle puisse profiter de Cami. Les patisseries proposées par le chef car la à n’en pas douter vu la qualité des patisseries, celui qui les réalisaient avait un talent fou, étaient à tomber au point que j’en avais acheté pour Soren pour le dessert du soir. Je quitte Camber qui a rendez-vous avec des amis et décide de rentrer pour être à l’appartement avant le retour de l’université de Soren.
J’installe ma fille dans son siège auto, m’assure qu’elle est bien attachée et je prends place derrière le volant. Tout va bien la sécurité enfant sur les portières arrière est enclenchée donc ma fille ne risque rien. Ma fille non mais moi. Alors que je suis arrêtée à un feu, des jeunes sur un scooter s’arrête à ma hauteur côté passager. Ils sont deux sur le deux roues et celui derrière jette un coup d’oeil par la vitre. Le feu passe au vert et j’avance jusqu’au prochain qui s’avère être rouge. Je n’ai pas le temps de comprendre ce qu’il m’arrive que le scooter se met à ma hauteur à nouveau que le passager du véhicule ouvre ma portière et part avec mon portefeuille n’ayant pas pu prendre mon sac à main l’anse étant autour du levier de vitesse.
J’hurle sous le coup ce qui fait pleurer Cami. Je me calme rapidement et essaie de rassurer ma fille alors que les klaxons ne mettent à fuser de toute part le feu étant vert et moi étant toujours à l’arrêt. Je n’ai pas le choix je dois m’arrêter au commissariat car j’ai perdu mes papiers. Ils ne vont pas être décues, mes cartes sont dans mon porte carte qui est toujours dans mon sac et ma monnaie dans le porte monnaie. Cependant je n’ai plus ma pièce d’identité, mon permis ni même d’autres papiers ou des photos de ma fille sans oublier mon chéquier.
Je me gare sur le parking du commissariat. Prend mon sac à main avec ce qu’il reste dedans ainsi que ma fille dans mes bras. J’apperçois à l’entrée deux policiers en uniforme et je leur explique ma rencontre avec les voleurs. Il m’aiguille en m’indiquant le bureau d’une femme pour qu’elle puisse prendre ma déposition. Quand je me présente devant elle, je sens bien qu’elle n’est pas enjouée de devoir s’occuper de moi, mais de bonne grâce me sourit. “Bonjour, J’espère bien on m’a dit de m’adresser à vous pour déposer une plainte”. A sa mine je vois qu’elle aurait préféré que ma demande concerne un autre de ces collègue, cependant elle me fait signe de prendre place, ce que je fais vu que je porte toujours Cami dans les bras. A sa question un petit rire nerveux sort de ma bouche et je regarde ma montre. “Disons une vingtaine de minutes. J’ai été victime d’un car-jacking.” Je vois qu’a cette évocation elle relève la tête. En fait même si je le cache, j’ai eu très peur pas pour moi mais pour Cami et alors que j’attendais que l’on me recoive j’avais envoyé un message à Soren pour lui dire que je serai un peu en retard pour porter plainte à la police pour vol. Il ne m’avait pas répondu surement en plein cours. “Ils étaient deux sur un scooter. Ils ont voulu voler mon sac mais l’anse était prise dans le levier de vitesses, donc il a juste pu prendre le portefeuille qui était sur le dessus.” En fait sous le coup de l’émotion et du choc je n’avais pas fait attention aux détails sauf que le passager portait le masque et pas le conducteur.”C’est un vieux scooter, dans un sale état d’ailleurs. Je n’ai pas vu le passager car il portait un masque, par contre le conducteur avec les cheveux courts voir rasés et était blanc de peau.”
❝ Voleur de baisers, voleur d'argent ❞ JEAN & CLEO
En pleine discussion enjouée avec ma chaise de bureau cassée -pauvre d'elle-, une femme vient m'interrompre et je crois immédiatement que c'est pour que je la réoriente vers un autre bureau. « Bonjour, J’espère bien on m’a dit de m’adresser à vous pour déposer une plainte » Je réprime un soupir ; encore du boulot et en plus, celui qu'un flic ou un bleu devrait faire. On me prend vraiment pour la bonne poire. Comme bonne employée, que je suis, je lui indique de prendre place parce que sa gamine doit être lourde même si elle est encore bébé. Je reprend place sur la chaise merdique et lui demanda quand le crime dont elle fut victime a débuté. Ma question la fait rire ; je le vois bien et je ne comprend pas pourquoi, mais bon. « Disons une vingtaine de minutes. J’ai été victime d’un car-jacking. » Je hoche machinalement la tête en tapotant sr le vieux clavier blanc/gris. Je relève la tête pour mieux comprendre son problème ; un car-jacking, première fois que je reçois ça. Pour le peu de plaintes que j'ai eu à faire. « Ils étaient deux sur un scooter. Ils ont voulu voler mon sac mais l’anse était prise dans le levier de vitesses, donc il a juste pu prendre le portefeuille qui était sur le dessus. » Je réprime un rire dans un mince sourire forcé. C'est marrant quand on imagine la scène ; mais pauvre dame, elle risque de ne plus revoir ses billets d'ici demain. « C’est un vieux scooter, dans un sale état d’ailleurs. Je n’ai pas vu le passager car il portait un masque, par contre le conducteur avec les cheveux courts voir rasés et était blanc de peau. » Elle avait vu un visage et j'arrêtais immédiatement d'écrire sur l'ordinateur vieux de cent ans. « Si on vous le demande ; pourriez-vous nous décrire le conducteur en détail ? Pour un portrait. La majorité des « criminels » dans ce genre de situation sont de jeunes délinquants étant déjà dans nos fichiers. Cela aiderait pas mal l'avancement de votre plainte, Madame. » Je me préparais déjà à passer le coup de fil au dessinateur de la police pour qu'on puisse le retrouver immédiatement dans son bureau. Il serait débile de sa part de refuser ça, cela aiderait à récupérer son porte-monnaie. « Ne vous inquiétez pas, avec nous, les ravisseurs vont croustiller sous nos menaces de méchants flics. » Je lui affichais un clin d’œil histoire de la rassurer par cette petite blague.
J’étais encore fébrile au moment d’entrer dans le commissariat. A 33 ans c’est la première fois que je rentrais dedans. Jamais de plaintes, jamais de PV, pas un accident ni même besoin de venir déposer une main courante pour du bruit. Donc la me présenter pour un vol c’était pour moi surréaliste. Quand je m’installe face à la jeune femme, je ressens son profond ennui pas vis à vis de moi peut être plus de la situation. Je lui explique donc ce qu’il m’est arrivé tout en berçant ma fille dans mes bras. Je ne laisse même pas le temps à la femme face à moi de me poser des questions, j’ai besoin de tout déballer comme pour extérioriser la peur que j’ai ressenti. Comme si en lui faisant par de la scène dans ses moindres détails je la rendais réelle certe mais surtout loin de moi. Après c’est vrai qu’ils n’ont pris que mon porte feuille et pour les cartes de crédits j’ai déjà fait opposition la n’est pas le problème mais dedans j’avais mes papiers d’identité et rien que de penser à toutes les taches administratives que je vais devoir faire pour en avoir des nouvelles je suis déjà fatiguée. Enfin j’arrête mon laius j’ai fini mon histoire et la personne en face de moi prend la parole pour me demander si je serai capable de reconnaitre l’un des deux voleurs. Je prends le temps de la réflexion, je ferme les yeux et l’image de l’homme sans casque, s’affiche sur ma rétine comme si la scène venait de se figer dans mon esprit. “Je pense que oui je devrai pouvoir y arriver. Ce qui est sur c’est qu’ils avaient la vingtaine à peine.” D’ailleurs en pensant à cela, le vol était quelque chose que je ne comprenais pas bon après j’avais évité le vol avec violence, parce que le vol pour certain c’est une question de survie, mais la violence elle est souvent gratuite. Je regarde alors ma fille et son sourire me rappelle à quel point je vais devoir la protéger de tout ce qui se passe dans notre monde. A la réflexion de la jeune femme j’ai un petit rire, plus nerveux que parce que sa phrase est drôle mais bon il y a aussi un peu de politesse de ma part dans l’action. Elle me fait part que nous allons aller retrouver un collègue à son bureau qui réalise les portraits robots. Je me lève et la suit pour me retrouver dans une sorte de box. Elle explique ma situation à l’homme que me fait part de prendre place sur une chaise. La première chose que je remarque c’est la différence de technologie. Elle avait un vieil ordinateur qui semblait poussif alors que le dessinateur avec un tout nouveau pc ainsi qu’une tablette graphique. Ca ne jouait pas du tout dans la même cours.
❝ Voleur de baisers, voleur d'argent ❞ JEAN & CLEO
« Je pense que oui je devrai pouvoir y arriver. Ce qui est sur c’est qu’ils avaient la vingtaine à peine. » Je hochais la tête et composa la fin du numéro de poste du dessinateur. Il décrocha et je lui expliquait la situation en quelques mots : « J'ai une cliente pour faire un descriptif imagé d'un ravisseur, tu aurais le temps ? » Le petit geek à l'autre bout du fil acquiesça et je raccrochais immédiatement.
« Très bien, Madame… Je n'ai pas encore votre nom, pardonnez-moi. Il me faudrait aussi vos coordonnées. » Elle m'offrit le tout que je m’empressais de taper sur l'ordinateur. Je me levais et lui fis signe de me suivre. Nous longeons les bureaux de policiers, presque tous occupés avec un délinquants ou une pute de bas étages. Je pousse sur une des porte qui nous firent face et nous entrâmes dans un petit bureau, minime et sombre mais il plaisait bien au dessinateur. L'équipement était sophistiqués, de derniers cris ; j'avais de quoi être jalouse. Son fauteuil, lui, était en cuir neuf alors que moi… n'en parlons pas.
« Le geek, voici Madame Huntington. » Je laissais un espace pour laisser la dame entrer et il la prit immédiatement en charge, l'installant près de lui. « Je vous laisse. Madame, quand cela sera finit, vous pourrez partir ; nous vous contacterons si il y a du neuf. » Souriais-je en sa direction. La main sur la poignée ronde de la porte, je regardais le dessinateur. « Tu m'enverras le croquis que je puisse le joindre au dossier et je le donnerais à l'inspecteur Blackrose. » Il me fait un signe de la main et je roulais des yeux en m'en allant.