| valentin + morning racing |
| | (#)Sam 30 Avr 2016 - 18:42 | |
| La course. L’exutoire d’un sacré pourcentage de la population, et qui l’aurait cru, celui de Cora aussi. La jeune femme aime courir dès le matin, c’est le « moment à elle » qu’elle se permet le plus fréquemment et sur lequel personne – on entend là son agent – ne cherche à lui faire faire l’impasse. Juste le footing du matin à écouter la musique et à penser sans que personne ne vienne interrompre sa tranquillité. De plus, sur les bords du fleuve, c’est là rendez-vous de tous les coureurs et heureusement ceux-ci ont trop de choses à penser pour venir l’interrompre elle, ou même remarquer qui elle est. Ça a quelque chose d’agréable aussi, d’être dehors sans que personne ne s’attarde sur son visage ou ne se demande où ils l’ont vu. Sauf qu’aujourd’hui, y’a ce type bizarre qui change la donne. Ce type bizarre, il avait l’air normal, jusqu’à ce qu’il vienne vers elle et qu’il parle. « Hey ! Cora Coverdale ! Hey ! vous m’signez un autographe ? » demande t-il en fouillant dans sa poche. C’est pas que Cora n’apprécie pas le geste, mais elle n’a pas franchement le temps de discuter, hors celui n’a pas l’air de cet avis. Il parle, beaucoup trop à son goût. « Excusez moi, j’aimerais finir ma course. » dit-elle après plusieurs minutes où ce dernier lui raconte combien elle est fantastique et combien elle ressemble à son ex. « Je dois partir. » insiste t-elle avant que celui-ci ne l’attrape par le bras. « Non mais restez un peu. Venez manger avec moi. » Et il insiste. Et elle répond. Et il ne la lâche pas. Alors elle cherche à récupérer son bras, et les voix montent et le jeune homme prend subitement l’air menaçant. repère staff pour le comptage des points de la semaine - merci de ne surtout pas retirer |
| | | | (#)Jeu 12 Mai 2016 - 12:13 | |
| Toute la nuit dehors à scruter cette foutue porte de ce foutu appartement, j’en pouvais vraiment plus. Il était même pas 7h du mat’ et le pauvre type sortait enfin de chez lui. J’avais enfin fini ma nuit de garde. Je vous jure, je changerais bien de boulot si ce métier ne payait pas aussi bien. Si seulement aussi un autre métier m’intéressait. Mais sans action, c’est réellement ennuyant. Et les forces de l’ordre, jamais de la vie. Bref, j’étais réellement explosé et après ma nuit de garderie, j’essayais tant bien que mal de rentrer dans mon appartement. C’était à quelques rues d’ici, mais, comment dire … Ben ouais, je me suis lamentablement retrouvé aux abords du fleuve, à Pine Rivers. Je me disais bien que j’avais un peu trop longtemps marché. Je m’arrêtais, me rendant compte de mon erreur, soufflant totalement de désespoir. C’est alors que j’entendis deux voies distinctes dans le silence du matin, malgré les quelques joggeurs que je remarquais enfin. Cette ville ne me réussit vraiment pas. J’aperçus alors cette tignasse rousse qui ressemblait fort bien à Coverdale. C’était bien elle, et elle n’était pas en charmante compagnie. Non, du tout, ça semblait être un pauvre type qui abuse un peu trop de sa naïveté. Je soufflais une deuxième fois, et même si ça m’emmerdait vu la façon dont elle m’a planté la dernière fois, je me dirigeais vers eux et m’interposais, lui prenant à mon tour le bras du type, trop fatigué pour l’agresser à mon tour et lui disais Lâche son bras mec, t’es dans sa bulle là. Lui disais-je simplement, mais de façon sèche, et je me suis mis à serrer ma prise autour du bras pour qu’il comprenne bien qu’il devait la lâcher. repère staff pour le comptage des points de la semaine - merci de ne surtout pas retirer |
| | | | (#)Mer 18 Mai 2016 - 16:01 | |
| Elle n’aime pas ça. C’est tellement agaçant de ne pas pouvoir se promener quelque part sans que personne ne cherche à l’atteindre. Certes, on dira que sa carrière n’aide pas. Mais il y’a une légère différence entre aborder quelqu’un dans le but de mener une conversation amicale et forcer quelqu’un de visiblement pas intéressé à avoir une conversation. Elle n’aime pas cette familiarité, et ce contact-là, avec sa peau. Elle se sent si vulnérable à cet instant, ça la ramène à des moments bien déplaisant de sa vie. Sauf que là, Enzo n’est pas là. Et Enzo, il sera pas toujours là quand un pauvre idiot va se montrer trop enthousiaste à l’idée de la voir. Et ça fait peur. Ça fait peur parce que, ça montre que Cora est totalement incapable de se défendre, ou même de tenir tête à quelqu’un. Quelque parole, un geste déplacé et la voilà à paniquer intérieurement et à tenter le plus fort qu’elle peut de garder la face, mais elle se connait bien. S’il continue, elle va crier. Elle tente une dernière fois de récupérer son bras avant de céder totalement quand quelqu’un s’interpose. Elle ne l’a pas vu venir, trop occupée à penser à ce qui pourrait advenir d’elle. « Lâche son bras mec, t’es dans sa bulle là. » Elle pourrait remercier le ciel d’voir un sauveur, surtout que, il ne faut pas longtemps au type pour lâcher le bras de la jeune femme et de partir en récitant quelques excuses à toute vitesse. Et là, toutes les émotions de Cora empirent d’un coup. En plus de se sentir vulnérable, elle est en colère. Parce que c’est lui qui est arrivé, cet affreux type qui a voulu la faire chanter. Avant même qu’il puisse quoi que ce soit, elle tourne les talons. « Je n’ai rien à vous dire. » Pourquoi se sentirait-elle redevable alors qu’il est pire ? |
| | | | (#)Jeu 19 Mai 2016 - 10:40 | |
| J’avais franchement pas envie de me battre, j’en ai ras-le-cul de cette ville et de cet idiot de Niklas, mais ça pourrait faire terriblement du bien. Je suis donc un peu déçu quand il la lâche de suite pour filer en excuse Trouillard … Lâchais-je alors dans ma barbe, oubliant presque l’existence de Cora. Mais la reconnaissance n’était pas au rendez-vous, non, elle semblait juste en colère puisqu’elle pesta qu’elle n’avait rien à me dire tout en tournant les talons Et même pas un merci ? Lui demandais-je tout en levant les bras avec cet air et ce ton enfantin qui n’a rien fait de mal. Mais ce n’est pas comme ça que j’allais lui décrocher un mot, non, je le savais, j’ai mal débuté notre rencontre. Je me mis à trottiner pour la rejoindre et une fois arrivé à sa hauteur, je rajoutais Ecoute, je suis vraiment désolé pour la dernière fois, je ne suis pas un connard tu sais ! Lui disais-je tout en haussant les épaules. Je ne voulais pas être mal poli, j’étais juste persuadé que vous vouliez retrouver votre enfant que vous n’avez pas finalement. Continuais-je de dire. J’allais l’agacer comme ça, j’en suis conscient, mais fallait au moins que je sois sûr qu’elle ne veuille vraiment pas de cet enfant. Je trouve ça étrange, quoique surtout désespérant. J’avais envie de lui dire que son enfant voulait la retrouver, enfin surtout les parents, mais le pauvre quoi, il serait tellement déçu par une mère qui n’accepte même pas le fait d’avoir eu un enfant, et n’assume pas son abandon. Alors ouais, je vais essayer de la tirailler un maximum, savoir ce qu’elle pense réellement, oui je lui laisse une chance, après tout, elle semble avoir l’habitude des relous de ce genre, et ça, même les pires pestes ne le méritent pas. |
| | | | (#)Sam 21 Mai 2016 - 5:30 | |
| « Et même pas un merci ? » adresse-t-il à son égard alors qu’elle s’en va, sans courir mais avec une démarche bien pressée. Déjà, comment ça se fait que ce type était là ? Encore. Et pourquoi devrait-elle le remercier, si l’autre gars n’avait pas été là, il serait sûrement encore en train d’essayer de lui extorquer des fonds. Alors elle s’en va tout en l’ignorant complètement. C’est bon, on ne se débarrasse pas d’un caillou dans la chaussure pour en mettre un autre plus gros. Sauf que ce monsieur, il a envie de parler et il ne met pas longtemps à se retrouver à sa hauteur. Et là encore, elle ne peut pas hurler, parce que des gens regardent et que cette histoire pourrait prendre de grosse proportion. « Ecoute, je suis vraiment désolé pour la dernière fois, je ne suis pas un connard tu sais ! » Tu ? L’énervement grimpe. Elle voudrait simplement lui rappeler qu’ils n’ont pas élevé les cochons ensemble, mais cette soudaine familiarité n’est pas ce qui l’agace le plus. « Je ne voulais pas être mal poli, j’étais juste persuadé que vous vouliez retrouver votre enfant que vous n’avez pas finalement. » Et elle prend un cran en plus en colère. Comment il ose lui parler à nouveau de ça ? Elle avait été claire l’autre jour, et quand bien même il ne blufferait pas et qu’il était vraiment au courant, elle n’avouerait pas. C’est une histoire bien trop privée pour qu’un inconnu en entende un mot. « C’est drôle, moi, j’ai plus eu l’impression que vous essayiez de m’extorquer des fonds. Voir même de me faire chanter en fait. » Elle ironise, avec un grand sourire. « Difficile de ne pas avoir d’un gros connard après ça » ajoute t-elle en prenant un air faussement enjoué. « Maintenant j’espère que vous allez me laisser tranquille, parce que vous ne savez rien. » Elle redevient sérieuse et tourne à nouveau les talons. Quoique, elle aurait du lui demander ce qu’il peut bien faire ici. |
| | | | (#)Lun 23 Mai 2016 - 11:10 | |
| Ok, vu comment elle m’avait mitraillé du regard sur place, j’avais bien vite reformulé ma familiarité spontanée pour récupérer ce vouvoiement qui me perturbe avec les personnes d’environ mon âge. Je ne vouvoie que les personnes âgées. Peu importe, j’étais déjà dans ses petits papiers, autant essayer d’apaiser les choses. Mais ça ne semblait pas gagner, pas du tout. J’avais réellement et sûrement affaire à un cas désespéré. Je devrais peut-être rentrer tout de suite et me coucher pour récupérer de cette nuit horriblement longue. Je n’ai plus vraiment les idées en places en plus de cela. Mais bon, je n’étais pas encore assez sympa je suppose, vu comment elle venait de me répondre. J’essayais de gagner ma vie, et elle voyait ça comme de l’extorsion. Pff, ces friqués alors. Toujours à voir le mal, là où il y a la survie. Non, tout ce que je sais, c’est que je ne suis pas né avec une cuillère en argent dans la bouche et que je fais simplement mon boulot ! Lui répondais-je en perdant un peu patience mais sans atteindre le ton qu’elle employait. Certes, elle perd patience encore plus que moi, je suis sûrement pire qu’une glue pour elle, mais je ne pouvais pas laisser tomber tout de suite. Autant essayer de la pousser encore plus à bout, même si ce qu’elle veut, c’est éviter son enfant. Mais si ça continue comme ça, je sens bien que le gros morceau risque de lâcher. Peut-être que si elle sait que les parents la recherchent, mais que j’ignore à quoi ressemble l’enfant jusqu’à son sexe, elle se radoucira un peu. Bouarf j’en sais trop rien, est-ce que ça en vaut vraiment la peine ? Je vais pas non plus la harceler toute la matinée, non, mais je lui laisse cette chance jusqu’à ce qu’elle me désespère trop et que je finisse par rentrer chez moi. Tant mieux pour moi, elle avait pris le bon chemin pour l’instant.. |
| | | | (#)Lun 23 Mai 2016 - 16:35 | |
| Elle bouillonne, à se demander ce qu’ils ont les gens pour la provoquer autant ces derniers temps. Et surtout, quel est son problème à lui ? Il devrait s’estimer heureux qu’elle n’ait pas encore porté plainte. Elle décide de tourner les talons pour couper à cette conversation qui ne mène nulle part de toute façon. « Non, tout ce que je sais, c’est que je ne suis pas né avec une cuillère en argent dans la bouche et que je fais simplement mon boulot ! » Elle manquerait presque de s’étouffer sur le moment. Il se prend pour quoi mais vraiment ? Elle se retourne automatiquement avant de rétorquer vivement. « Parce que moi oui c’est ça ? » Pure réthorique. « Vous vous prenez pour qui ? Vous ne me connaissez pas. Du moins, pas plus que ce qu’on montre dans les médias. Et vous vous permettez de me juger ? Pourquoi ? Parce que je gagne bien ma vie. C’est juste de la jalousie c’est ça ? Et bien, si ça paye aussi d’essayer de nuire aux gens, il faudrait peut-être changer de travail non ? En attendant, je ne vous dois rien. » Elle s’emporte. Peut-être un peu trop puisque les regards commencent à se tourner vers elle ce qui lui vaut de se calmer immédiatement pour ne pas trop attirer l’attention. Ce type, il la met hors d’elle. Voilà maintenant qu’elle devrait se justifier de ce qu’elle est. Elle a ce qu’elle a au prix d’un lourd sacrifice et elle interdit quiconque de lui dire qu’on lui a tout apporté sur un plateau. |
| | | | (#)Mar 24 Mai 2016 - 10:16 | |
| Bon d’accord, pour une personne qui voulait que le courant passe mieux, ce n’était pas vraiment ça, mais je ne peux pas m’en empêcher, de toute façon, je n’arrive pas à lui faire entendre raison et on ne se comprend clairement pas. Et pourtant, ce n’est pas faute d’essayer, mais les starlettes m’hérissent le poil de base, donc pour faire ami-ami ou simplement une relation de clientèle, ça risque d’être assez compliqué, surtout qu’elle s’énerve à mesure que je parle, c’est quand même un peu frustrant. Je la laissais faire son speech, voulant répondre que ce n’était pas une attaque, juste une constatation, mais qu’importe. Elle répéta à la fin qu’elle ne me devait rien et j’en profitais pour lui répondre Oui, ça j’ai bien compris, et je vous demande rien. J’essayais juste d’être sympa. Mais ça ne semble pas fonctionner. En attendant, si vous voulez en savoir plus sur votre enfant, vous savez vers qui vous tournez, sait-on jamais. Lui répondais-je d’un ton calme tout en haussant les épaules, me fichant bien du reste de ses remarques/questions. Mais dépêchez-vous, je ne serais pas éternellement sur Brisbane ! Rajoutais-je en lui envoyant un petit clin d’œil histoire de l’emmerder jusqu’au bout. Certes, je ne voulais pas entretenir cette flamme de haine, mais c’est compulsif, elle me donne envie de l’être, de lui parler de son enfant, de la titiller pour qu’elle s’énerve encore plus et qui sait, peut-être qu’elle lâchera enfin le morceau. En attendant, je n’allais pas non plus la harceler, si je la vois de nouveau, oui je l’embêterais encore un peu, parce que je ne pourrais pas m’en empêcher, mais je ne la pousserais pas à vouloir revoir son enfant et savoir ce qu’il est devenu, je comprends bien que c’est une chose à décider soi-même. repère staff pour le comptage des points de la semaine - merci de ne surtout pas retirer |
| | | | (#)Mer 25 Mai 2016 - 15:41 | |
| Il est vachement culotté. La dernière fois aurait du suffire à ce qu’il décide à ne plus prendre contact avec elle. Pourtant, aujourd’hui le revoilà. Ce que Cora trouve tout d’même curieux parce qu’elle aurait très bien porté plainte ou autre. Ce gars-là, il a quand même confiance. Elle prend son dernier reproche très très mal. Comme à chaque fois que quelqu’un l’attaque sur sa fortune et le fait que le métier d’actrice, quand on a sa carrière, paie très très bien. Elle n’en rougit pas. De toute façon, elle n’a pas à avoir honte. Mais quand quelqu’un ose insinuer que c’est sans travail et que tout est venu comme ça, elle ne peut pas rester de marbre. Son enfance. Son frère. Sa sœur. Son adolescence. Et son enfant, dont il ne cesse de parler. La liste de tout ce qu’elle a du sacrifier pour être là où elle est, sans oublier ses facultés émotionnelles. « Oui, ça j’ai bien compris, et je vous demande rien. J’essayais juste d’être sympa. Mais ça ne semble pas fonctionner. En attendant, si vous voulez en savoir plus sur votre enfant, vous savez vers qui vous tournez, sait-on jamais. » Elle ouvre grand les yeux. « Est-ce qu’on parle la même langue ? Non parce que là, faudra m’expliquer à quelle moment de cette conversation vous avez essayé « d’être sympa ». » Peut-être en parlant de cuillère en argent, c’est ça ? « Mais dépêchez-vous, je ne serais pas éternellement sur Brisbane ! » Elle le regarde de travers. Pourquoi s’obstine t-il à lui parler d’enfant ? Pourquoi s’obstine t-il à lui parler tout court ? « Comme je vous l’ai dit, vous ne savez rien. Et arrêtez d’me parle d’enfant, je vous ai dit que je n’en ai pas. » Elle s’obstine. Elle ne le connait pas après tout. Pourtant, elle aurait aimé savoir comment il est au courant de ça. Jamais un journaliste n’avait déterré cette histoire. |
| | | | (#)Ven 27 Mai 2016 - 11:34 | |
| Une dernière fois, après je lui foutrais la paix. Mais peut-être avait-elle besoin qu’on la pousse un peu, qu’on lui fasse comprendre ce qu’elle ne voulait pas savoir, mais pas question de lui donner une information sans quelque chose en retour, non, pas question, faut bien que je survive, et je ne compte pas mourir de faim à cause d’une grossesse prématurée d’une pauvre starlette. Si elle ne veut rien savoir, elle ne saura rien, tant pis. Certes, j’ai eu du mal à être sympa avec elle, mais c’est qu’elle ne veut rien savoir elle non plus. Elle me rejette sans arrêt, moi et mes infos qui pourraient très certainement l’intéresser. Qu’importe, qu’elle se débrouille. Je lui fais tout de même savoir qu’elle ferait mieux de se dépêcher pour se décider d’avoir des nouvelles de son enfant. Mais ça ne semblait pas être pour aujourd’hui, elle n’est toujours pas prête, puisqu’elle confirme encore et toujours qu’elle n’a vraiment pas d’enfant. Parfait. Je vous laisse tranquille dans ce cas-là. Lui répondais-je alors d’une façon nonchalante tout en haussant les épaules, bien plus désolé pour elle que pour moi. J’espérais en tout cas qu’elle tourne bientôt, parce que moi je vais tout droit et si elle va aussi tout droit, elle risque de me prendre encore pour un psychopathe. Je me mettrais bien à courir pour la devancer, mais mes jambes, je ne les sens même plus tellement je suis épuisé, et tellement je ne pense qu’à rejoindre mon lit. Ne plus avoir affaire à elle, me ferait le plus grand bien, elle est vraiment insupportable, et sa voix commence sérieusement à m’horripiler. Mais bon, si elle revient vers moi avec des sous-sous, j’aurais du mal à la rejeter c’est évident. - HRP:
A toi de voir si tu veux le cloturer ou le poursuivre
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| | | | (#)Ven 27 Mai 2016 - 20:06 | |
| Ce qu’elle cherche à comprendre, c’est la raison pour laquelle il insiste autant. Un simple journaliste serait allé fouiner dans ses petits papiers. Elle n’aurait même probablement jamais su qu’un article sur sa grossesse était en préparation jusqu’au moment de la parution. Juste d’y penser, Cora en a un frisson d’histoire. Comment des gens peuvent-ils gagner leur vie en déterrant les petits secrets d’autres personnes ? Surtout de ce genre-là. On ne parle pas d’une infidélité ou autre, mais d’un évènement qui a manqué de briser une vie. Elle tourne les talons après avoir répété une énième fois qu’il faisait fausse route, avec la boule au ventre qu’il découvre la vérité. « Parfait. Je vous laisse tranquille dans ce cas-là. » dit-il en provoquant un sentiment de soulagement chez Cora. Bon, elle se dit que ça n’est pas fini. Elle se demande presque elle pourrait le faire taire. Maman saurait. Mais elle ne veut pas appeler maman et lui parler du bébé. Ça finit toujours pareil. Alors qu’ils marchent côte à côte – le temps de se séparer sûrement – elle en vient tout d’même à se poser une question. Comment ? Et avant de prendre un chemin différent, elle lui demande directement. « Vous êtes qui au juste ? Vous ne vous êtes jamais présenté. » |
| | | | (#)Lun 30 Mai 2016 - 9:15 | |
| Heureusement pour moi, lorsque nous avons marché côte à côte pendant quelques temps, elle n’a fait aucune remarque désobligeante, elle a sûrement été bien plus intelligente cette fois-ci, et elle a compris qu’il n’y a pas non plus trente-six milles chemins pour aller dans différentes directions. Mais au moment où je partais enfin dans mes pensées, repensant à ces dernières semaines depuis que je suis arrivé à Brisbane, voilà qu’elle m’adressa la parole. Je m’étais mis quand même à une certaine distance, mais vu le silence du matin, je ne pouvais que bien l’entendre C’est vrai. Je m’appelle Valentin, j’arrive tout droit de Miami, et je peux vous dire que Brisbane est horrible comparé à elle. Mais bon, rien ne vaut ma chère Grèce. Ca y était, je devenais nostalgique, mais à la base, c’était juste pour l’embêter encore, pour répondre à côté de sa question. Je ne pense pas lui avoir dit que j’étais détective privé, et c’est sûrement ça qu’elle veut savoir. Même si elle devait bien s’en douter, puisqu’il est évident que je ne suis pas journaliste, sinon sa grossesse serait dans tous les journaux depuis longtemps. Pour le coup, je préfère garder ce genre de secret bien au chaud, mais au fond, ce n’est pas vraiment honnête. Mais ça pourrait être pire, je pourrais vendre ces informations aux journalistes. Mais c’est loin de ce que j’ai envie de faire, je deviens plutôt de plus en plus curieux de savoir pourquoi Cora rejette autant le fait qu’elle a eu un enfant. Certes, elle l’a eu jeune, ça aurait pu briser sa carrière, mais son instinct maternelle ne semble pas prendre le dessus, et c’est horrible de ne pas savoir pourquoi. |
| | | | (#)Mar 31 Mai 2016 - 15:36 | |
| « C’est vrai. Je m’appelle Valentin, j’arrive tout droit de Miami, et je peux vous dire que Brisbane est horrible comparé à elle. Mais bon, rien ne vaut ma chère Grèce. » C’est tout ce qui lui sert de réponse dès qu’elle lui demande de décliner son identité. Et alors que Cora s’était un peu radoucit voilà qu’il lui donne une raison de plus de s’énerver et de partir dans une réaction excessive. Il se fout carrément d’elle. Il ne répond même pas à sa question, pire encore c’est qu’il le sait très bien, et qu’il sait aussi très bien que ça ne va pas lui plaire à elle. Pourquoi donc continuer cette conversation ? « Alors pourquoi vous n’y retournez pas ? » rétorque t-elle avec un air plutôt mauvais. Elle s’arrête de marcher avant d’ajouter. « Bon, nos routes s’arrêtent là Valentin. Vu que vous n’êtes pas capable de me répondre, je ne vais pas vous faire le plaisir d’allonger cette conversation. Bonne chance à vous pour la suite. » Et elle tourne les talons en lui adressant un dernier souvenir. Ça la turlupine toujours de vouloir savoir pourquoi il est autant renseigné sur le sujet, et aussi pourquoi l’affaire n’est pas dans les journaux s’il est journaliste. Elle attend d’être assez loin de lui avant d’attraper son téléphone et d’envoyer des texto. |
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