AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Besoin d'un coup de main pour t'intégrer ?
Clique ici pour trouver un parrain et relever les défis du nouveau !
Le forum a besoin de vous
N'oubliez pas de voter autant que possible.

 #507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité
Invité

#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) Empty
Message(#)#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) EmptyDim 22 Mai - 15:58


❝ SOLVEAN + savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même.❞catastrophe magnifiqueLe soupir de lassitude qui sort de sa bouche est comme tout les soirs, signe d'ennui profond de la part de la jeune Blackbird. Elle a fini d'écrire les articles pour son blog, l'article qu'elle devait bouclé pour le lendemain était écrit aussi. Alors, elle s'est installée dans son canapé, à allumer Netflix et elle s'est quasiment enfilé la moitié de la saison de Jessica Jones avant que Dean ne l'appelle. Lorsqu'elle avait vu son nom sur son téléphone, elle avait senti son coeur qui battait à tout rompre, comme si son palpitant voulait s'extraire de sa poitrine. Douloureuse sensation qui lui rappelait à tout bout de champ qu'on ne peut pas oublier la personne que l'on aime, que l'on a aimé tellement sincèrement en quelques années. Elle aura toujours la sensation de manque qui lui emplira la poitrine, et tout son être quand elle le verra. Comme si, son cerveau ne voulait pas oublier la tristesse qu'elle avait éprouvé quand elle avait vu qu'il n'était plus là, qu'il s'était tiré avec ses moments de bonheurs et ses doutes. Doutes qu'elle avait tenté tant bien que mal d'enterrer quand elle l'avait revu dans son bureau. Quand elle avait senti cette odeur qu'elle avait tant de fois chercher à retrouver. Elle l'aimait, elle le savait, mais elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même. C'était elle qui avait tiré un trait sur leur histoire, c'était elle qui avait soufflé sur le château de cartes qu'ils avaient construits peu à peu, lentement, une carte par une carte. Souffle qu'elle n'avait pas hésité à faire quand il lui avait annoncé qu'il l'avait trompé. Elle ne conçoit pas l'adultère la jeune rousse. Non, elle en a bien trop été victime, Chuck puis Dean. A croire que sa vie se résumait à aimer et à se faire détruire. Elle s'était en quelques sortes auto-détruite, mais il avait participé à cette destruction. Cependant, c'était elle qui avait sonné le glas, qui avait fait tomber l'épée de Damoclès sur son propre être.

« Alors Rachel va dormir à vingt heures trente, il faut lui raconter l'histoire du petit lapin au pays des licornes pour qu'elle s'endorme et elle ne s'endort pas si elle sait que tu es en dehors de sa chambre. Ca va aller ? » Elle sourit doucement à Dean avant d'hocher positivement la tête pour lui répondre finalement « Je pense m'en sortir. De toutes façons, si ça ne va pas, je sais où t'appeler. Mais profite de ta soirée tranquille, je m'en sortirais. » Elle attrape alors Rachel qui lui tend les bras et elle se dirige jusque la baie vitrée le temps que Dean s'en aille pour que la petite blondinette lui fasse coucou. Si elle avait su quelques années auparavant, qu'ils en seraient là. Qu'elle serait obligée de garder la fille qu'il avait eu avec cette fille, elle ne l'aurait tout simplement pas cru. Ca paraissait impensable et pourtant, ils en étaient là. A se côtoyer comme deux bons amis qui partagent de temps à autre une bière et qui se disent au revoir en se faisant la bise. Toujours la gorge nouée, elle sourit à la petite blondinette qu'elle pose par terre et elle se dirige jusque la cuisine pour lui préparer le biberon en chantonnant, suivie de près par une demoiselle un peu trop curieuse qui lui a attrapé son iPhone et qui joue avec. Elle pourrait trouver cette scène presque touchante si elle n'avait pas cette boule au fond de la gorge et ce nœud dans l'estomac. Mais elle passe au dessus, comme à son habitude.

Les corvées faites, Rachel endormie, Solveig sort son mac de son sac et édite les photos qu'elle vient de prendre de la petite endormie, de la petite qui fait le requin dans son bain, et du selfie qu'elle venait de prendre toutes les deux. Rachel ayant insisté pour appuyer sur le bouton elle-même. Elle jette un coup d’œil à l'heure, Dean ne devrait plus tarder. Est-ce qu'elle lui prépare à manger, comme avant ? Elle ne sait pas, elle verra plus tard. Et s'il ramène une fille ? Comment est-ce qu'elle réagira ? Mal sûrement, ou alors, elle ne lui montrera pas. Bien trop occupée à tenter de masquer sa déception. Lorsqu'elle entend la porte qui s'ouvre, elle referme son macbook et l'enfonce dans son sac à main, se relevant pour l'accueillir. Passant une main dans ses cheveux, comme si ça servait à quelque chose. Une fois en face de lui, elle lui sourit « Elle s'est endormie comme un loir à l'heure prévue, elle a prit son bain et je lui ai promis qu'elle aurait un bisou de son super papa quand il rentrerait. » Elle déglutit alors difficilement avant de rajouter « Moi je ne vais pas tarder, tu dois être fatigué. » Pourtant, elle ne se presse pas à renfiler sa veste, ni même remettre ses chaussures, elle n'en a pas envie. Douloureuse sensation qui lui rappelle qu'ils ne sont strictement plus rien l'un pour l'autre.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) Empty
Message(#)#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) EmptyDim 22 Mai - 18:06

❝ SOLVEAN + savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même.❞
Solveig & Dean
20H55. Il fait une chaleur à crever dans cette salle. Ma migraine s'est réfugiée quelque part ailleurs que dans le fond de mon crâne.
C'est la soirée de charité avec de nombreuses célébrités et leurs invités. J'aurais pu demander à Solveig de m'accompagner, mais j'ai convié la jolie rouquine à garder ma fille. Un imprévu qui fait que je n'avais que ce plan la, en secours. Mon esprit était donc plus léger, et pourtant je n'avais qu'hate de rentrer. Pas que les gens soient désagréables, note bien, juste qu'il ne s'y passe pas grand chose de différent que dans mes journées. J'ai juste troqué mon habillement classique pour un costard au prix de quatre fois le smic. Ont se racontent alors nos vies, les coupes de champagne à la main, refaisons le monde persuadés qu'il tournerait mieux sous nos ordres, mais ne prenons pas cette responsabilité. La seule chose que je fais de mon plein gré, et qui aura une allure de bien, c'est le chèque de donation. Pour être franc, je ne sais déjà plus la cause défendue.

Deuxième coupe, presque terminée ; j'arrête le serveur qui se tenait à coté de moi prêt à dégainer sa bouteille. Je ne voulais plus boire, je devais reprendre mon véhicule afin de rentrer chez moi. D'ailleurs, quelle heure est-il? Je retrousse un peu ma manche pour afficher ma montre. Passé vingt trois heures... Je soupire et je pose mon verre sur une table au hasard. Quelques serrages de mains, et je m'enfuis rapidement pour retrouver mon véhicule. Même si je ne suis pas saoule, je veille à ce que ma conduite soit prudente. J'aimerais rouler comme un dingue pour me poser dans le canapé, mais je ne peux pas. Parce que le plus important, c'est de rentrer vivant.

Devant ma porte, la poignet dans ma main, je pousse pour pénétrer à l'intérieur. J'enlève au passage ma veste de costume, et je dénoue ma cravate. Un nouveau soupire et je continue de marcher afin de voir ma baby-sitter occasionnelle. Elle se tient devant moi, et je lui souris, écoutant attentivement. Je fais un oui de la tête avant d'entre ouvrir mes lèvres pour lui dire "Très bien. Encore merci, tu es géniale... Elle n'a pas été trop capricieuse?" J'étire mes lèvres un peu amusé, et j'informe, en enlevant complètement ma cravate "Je suis lessivé, mais je meurs de faim... Leurs petits fours ce n'est pas nourrissant. A part pour les mangeurs de graines." Je laisse un léger rire sortir, et je lui tourne le dos afin de me diriger vers l'escalier. Je monte deux marches et je me stoppe d'un coup en baissant la tête avant de hausser la voix pour lui demander "Si ça te dit ; Tu peux partager un repas avec moi." Elle avait certainement mangé avec la petite, mais je me disais que ce serait plus sympathique pour moi de ne pas être seul pour manger. Après, je comprendrais qu'elle ait envie de rentrer chez elle. Me vient alors une idée pendant que je me mordille la lèvre inférieure, et je poursuis avant d'entendre sa réponse "Si jamais tu n'as pas faim, je dois avoir une bonne bouteille de vin..." Oui, j'insistais pour qu'elle accepte de rester. Je ne serais expliquer pourquoi, mais je ne voulais pas voir mon ancienne petite amie partir. Je devais vraiment la remercier de m'avoir sauvé la vie ce soir, mais je ne me voyais pas non plus la payer simplement comme une vulgaire nounou. Solveig mérite mieux qu'un remerciement financier.
Je monte alors rapidement, et je vais silencieusement dans la chambre de ma petite, éclairée de sa veilleuse. Je souris, attendri de la voir si paisiblement endormie. Je penche mon corps pour lui embrasser le front tendrement, et je file dans la mienne de chambre. Je jette ma cravate sur un meuble, et j'ouvre les deux premiers boutons de ma chemise. Un peu plus a l'aise, je redescends pour me sentir vivant auprès de celle qui anime les palpitations de mon coeur.


code by mirror.wax
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) Empty
Message(#)#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) EmptyDim 22 Mai - 20:16


❝ SOLVEAN + savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même.❞catastrophe magnifique Être ici, dans cette villa lui donnait un coup de nostalgie en pleine figure. Et elle se demandait, perdue dans ses pensées, où ils en seraient aujourd'hui si jamais elle n'avait pas décidé de tirer un trait sur cette relation qui lui apportait le plus grand des bonheurs. Est-ce qu'ils auraient un autre enfant ? Pas celui qu'elle avait lâchement abandonné en avortant mais un autre. Une fille ou un garçon. Elle s'était mise à penser que si jamais elle avait eu un garçon avec lui, elle aurait voulu qu'il est son sourire. Ce sourire a damner les morts, ce sourire qui lui procurait le plus grand des bonheurs et qui lui faisait avoir automatiquement le sourire aux lèvres. Est-ce qu'ils auraient eu une villa de ce genre ? Avec leurs animaux ? Peut-être. Elle n'en savait rien, et elle ne voulait pas se torturer à penser à cela, ils étaient amis désormais. Alors elle ne voulait pas espérer qu'il y ait plus que ça, elle verrait bien avec le temps. Le temps est assassin, mais elle a l'habitude. Et elle ne souhaitait pas le moins du monde, perdre le lien qu'ils étaient en train de reconstruire petit à petit, pierre par pierre.

Elle attendait impatiemment son retour, comme si cela faisait une journée qu'il était parti, elle regardait l'horloge de son ordinateur qui défilait et elle avait l'impression que le temps s'étirait et qu'il n'avançait pas. Elle avait fait le tour de la villa, avait admirer son goût inné pour la décoration et avait fini par se retrouver sur son ordinateur, vérifiant de temps à autre que la petite dormait bien. Quand elle arrivait dans la chambre et qu'elle voyait que la couverture était retirée, elle lui remettait, consciencieuse. Qu'est ce qu'elle était belle cette enfant. Elle avait les traits de son père, elle espérait juste qu'elle n'hériterait pas du caractère de sa mère. Pauvre enfant si c'était le cas. Et quand elle l'entendait rentrer, elle agissait comme une simple baby-sitter s'apprêtant à partir après avoir eu son salaire. Sauf qu'elle ne voulait pas de salaire, non, elle avait fait cela parce qu'elle en avait envie et parce que cela lui faisait du bien de passer du temps avec cette petite, elle apprenait à connaître la fille qui avait presque prit sa place dans le coeur de l'être aimé. L'informant du déroulement de la soirée, elle s'étonnait qui lui demande si elle n'avait pas été capricieuse, elle qui avait été un ange du moment où il était parti jusqu'au coucher « Non, un vrai ange. Elle t'a même fait un dessin que tu trouveras sur le plan de travail. » Enfin, un dessin qui ressemblait en tout point à un dessin d'enfant. Mais quand elle avait vu le sourire de la petite qui s'étirait sur ses lèvres d'enfant elle avait senti son cœur qui s'était gonflé de bonheur. Les mangeurs de graine, elle souriait à cette appellation et elle le regardait qui s'enfuyait. Elle attrapait donc sa veste qu'elle commençait à enfiler quand il lui proposait de rester manger avec lui. Elle ne voulait pas répondre de suite pour éviter de passer pour une fille impatiente. Mais elle avait attendu tellement de temps, qu'il lui proposait de boire du vin. « Oh non, je n'ai pas mangé avec Rachel, alors si tu veux je peux cuisiner ! Ou on peut se faire livrer ! » Se faire livrer était une bonne idée. Ils pourraient prendre du bon temps sans avoir à se soucier de la cuisine. Quoi qu'elle aimait cuisiner pour lui, ça faisait partie des petits souvenirs du passé dont elle aimait se rappeler. Elle retirait alors sa veste qu'elle déposait sur le divan à proximité de son sac et lorsqu'il revenait près d'elle, elle souriait. Un sourire vrai, non déguisé « Alors, soit on se fait livrer, soit je cuisine. Ou on peut cuisiner tout les deux. Promis je ne te ferais pas de graines ! » Elle riait doucement avant de s'approcher près de lui « Et en guise de paye, je veux bien un câlin. » Elle souriait avant de s'approcher timidement de lui pour le prendre dans ses bras. Là, elle était bien, dans ses bras, près de lui, se rappelant de cette sensation qui lui manquait tant.


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) Empty
Message(#)#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) EmptyDim 22 Mai - 22:16

❝ SOLVEAN + savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même.❞
Solveig & Dean
C'est quand j'embrassais ma fille sur le front que je comprenais qu'il n'existait pas meilleure place que celle ci. Et je souriais pour regagner ma chambre et me mettre un peu plus à l'aise afin de descendre l'escalier, que j'avais monté un peu plus tôt, tout en écoutant ce que la jolie rouquine répondait. Je souris sans qu'elle puisse ne le voir "Ah cool! Un peu de compagnie, ça fait du bien." surtout la sienne, mais chut. Je reviens en face d'elle. Mes yeux dans les siens "Tu as gardé ma fille, hors de question que tu fasses à manger. Nous allons commander. Repos mérité!" Et voilà que la demoiselle réclame sa paye en calin. Je ne peux pas m'en plaindre. Lentement j'ouvre mes bras pour la serrer tendrement contre moi en souriant et en fermant les yeux. Appréciant ce geste qui fait du bien, mais qui serre mon petit coeur tout de même.
Une fois décollé, je fais un signe de la main pour que Solveig me suive dans le salon, selon avec le vis a vis sur la piscine à l'extérieur. Je m'affale dans mon divan avant de tapoter pour l'inviter à en faire de même en lui demandant "Tu as visité la villa?" Je ne voulais pas jouer les hautains ou je ne sais quoi. Mais j'étais assez fier de ce que j'ai accompli dans ma vie.
Je m'aperçois alors que j'ai zappé le dessin. Je hausse les sourcils en levant le doigt "Oh, je ne suis pas allé voir le dessin!..." Je me lève, et je lui dis avant de m'éclipser "Regarde ce que tu veux commander en attendant. Japonnais, chinois, kebab, pizza..." Et je souris simplement en regagnant la cuisine, qui offre elle aussi une vue sur mon ex petite amie. Je penche ma tête sur le coté quand mon regard se pose sur la feuille. Ma fille aurait elle un talent artistique plus tard? J'aimerais. Ca me rappelle le temps de la galerie de Solveig et Echo. Et de ce tableau que je n'ai jamais lâché. Je souris, et ma main aimante l'oeuvre sur réfrigérateur. Pour ensuite saisir deux verres et la bouteille de rouge.

Une fois revenu, je dé-bouchonne le vin, et j'en sers alors dans les récipients. Mes fesses de retour sur le canapé, je pivote mon visage "Alors? Tu as fait un choix? " Je commençais à avoir faim. J'attrape une des télécommandes, et j'appuie sur un bouton qui allume la musique. Et oui, vive la technologie et les inventions nouvelles! Une fois reposée, c'est le verre que je prend et je bois un gorgée en ne la quittant pas des yeux.  C'est dans ses yeux que je me sens exister. Chaque fois que je la voit, j'ai le cœur qui crépite. L'envie de passer des heures interminables à la regarder, fasciné par tant de mignonneries dans son visage. Elle est là, devant moi, magnifique. Et puis tant de barrières nous séparent encore. Mais quand ses yeux se noient dans les miens, j'ai l'impression que même l'océan me parait vide, et petit. On construit un monde, de nos jeux de regards. Un monde d'amour, de séduction. Un monde de yeux marrons et verts qui ne veulent plus se lâcher. Et puis il y a sa voix, qui tombe dans mon oreille et berce mes rêves. Sa voix si parfumée de sensations qui me réchauffent. J'ai l'impression d'avoir un volcan en moi, quand elle se trouve à coté de moi. Et puis chaque fois, on sourit. Comme deux pauvres idiots. Chaque fois, on se sépare. Et la lave continue de couler. Puis tout reprend vie, lorsqu'à nouveau, l'émeraude de tes yeux rencontre le marron des miens. Toujours cette envie de se retrouver main dans la main. Toujours cette même torture quand on retrouve notre monde réel. Toujours cette éternelle envie,  de te voir me regarder, me sourire, me désirer.
code by mirror.wax
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) Empty
Message(#)#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) EmptyDim 22 Mai - 22:44


❝ SOLVEAN + savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même.❞catastrophe magnifique Il y a les signes qui ne trompent pas, comme un battement de coeur raté, une lèvre qui palpite un peu plus qu'a l'accoutumée, un frisson qui parcourt une peau dénudée. Puis il y a les mots qui caressent l'oreille pour donner envie de sourire. Il y a lui, il y a eux. Tant de choses qu'elle voudrait lui donner, lui dire et qui reste coincés au fond de sa gorge quand elle daigne ouvrir la bouche pour prononcer quelques mots qui se sont perdus dans son esprit. Elle l'aime, oh oui, elle l'aime mais jamais elle ne réussira à lui dire tout ce qu'elle pense. Comme si son esprit anesthésiait toute forme de torture, qu'elle soit douce ou dure. un peu de compagnie ça fait du bien, et entendre ses mots lui fait du bien aussi mais jamais elle ne réussira à lui avouer, peut-être un jour, s'ils daignent mettre des mots sur cet atmosphère électrique qui règnent entre leur deux êtres. Elle ne voulait rien dire pour briser ce moment mais elle était des plus heureuse à l'heure actuelle. Alors le choix se portera sur la commande. Elle souriait, agrandissant son sourire au fur et à mesure que les secondes défilaient, comme si elle s'était mise sur le pilote automatique du sourire « Tu sais bien que cela ne me dérange pas le moins du monde de te faire à manger. Mais commandons ! » Elle se blottissait contre lui par la suite, tentant de garder une respiration censée et régulière. Lorsqu'il se reculait, elle voulait le retenir, encore quelques secondes, quelques unes de plus. Mais elle ne disait rien, se contentant de le suivre dans les méandres de son immense villa. S'installant à ses côtés en tailleur, elle se laissait le loisir de parcourir des yeux ce visage dont elle en avait imprimé les traits « Ce serait mentir que te dire le contraire. Et cela m'impressionne de voir que tu habites ici, mais la décoration est raffiné comme toujours. » Et il savait qu'elle en connaissait un rayon sur la décoration, elle qui mettait un point d'honneur à avoir un endroit bien décoré pour s'y sentir bien. Tellement perdue dans la contemplation de son visage, elle sursautait quand il lui disait avoir oublié de regarder le dessin. Elle grimaçait légèrement avant d'hocher positivement la tête quand il lui parlait de commander. Du gras. Elle ne voulait pas lui imposer une salade parce qu'elle faisait attention. Alors son esprit bataillait entre la pizza et le japonais. Une sensation de gêne la parcourait, comme si elle avait l'impression de n'avoir pas le droit d'être ici mais elle ne relevait et tentait de chasser de son esprit les tristes pensées qui commençaient à l'envahir avant son retour.

Elle le regardait débouchonner la bouteille à la manière d'un professionnel et quand il lui demandait si elle avait choisi, elle répondait d'une voix assez faiblarde « Oui ! J'ai opté pour du japonais ! Ca fait bien longtemps que je n'en ai pas mangé. » Et elle souriait, laissant apparaître toutes ses dents et saisissant le verre dont elle en buvait une gorgée avant de pouffer de rire quand elle entendait la musique qui émanait d'une radio « Ah toi, la musique et la technologie... Je me souviens d'une danse assez épique dans ton ancienne salle de bain... » Elle riait avant de reprendre une gorgée d'alcool et de planter son regard dans celui de Dean. Le coeur qui bat la chamade, la vue brouillée. C'était tout de même dingue l'effet qu'il lui faisait encore aujourd'hui. Elle se sentait rougir, alors elle baissait un peu la tête avant de la relever. L'atmosphère était palpable et elle attrapait une télécommande, espérant tomber sur la chanson. Chanson qu'elle trouvait au bout de quelques longues secondes. Se relevant alors, elle se plantait devant lui en riant. « Comment tu dansais déjà ? Comme ça ? » Et elle se dandinait en riant, tentant de canaliser son rire pour éviter de réveiller la petite qui dormait plus haut. Elle allait se faire tuer, mais c'était bien cela le plus drôle dans cette histoire.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) Empty
Message(#)#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) EmptyLun 23 Mai - 17:49

❝ SOLVEAN + savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même.❞
Solveig & Dean
"Je sais que ça ne te dérange pas de cuisiner. Mais tu as déjà travaillé pour ce soir!" Dis je simplement en menant la danse pour rejoindre le salon afin de se poser dans mon canapé. Une fois installé, je plonge mon regard dans le sien en l'interrogeant simplement. Je demandais si elle avait fait le tour de la villa. Je sais que Solveig est curieuse, et c'est une chose que j'aime chez elle. En posant cette question, c'était principalement pour avoir son avis. Et je souriais à ce dernier positif. " Merci. Faut dire que bosser dans la création de vêtements, ça paie bien. " Un rire, et je pars quelques instants afin de voir le dessin gentiment offert par ma princesse.

Mon retour se fait armer d'une bouteille de vin de que je débouche, et de deux verres. "Japonais c'est une valeur sûre! Je vais commander via l'application sur mon téléphone." Je viens me reposer, et je sors alors l'appareil nommé avant après avoir allumé la musique pour un fond. Non pas que je crains le silence, mais c'est toujours plus chaleureux. Je commençais à appuyer sur mon écran pour trouver la catégorie de ce que nous voulons manger. Mais quand mon ex petite amie soulève un souvenir bien lointain, je relève le visage en haussant un sourcil. La mine amusée, me repassant les images en tête. "Je me souviens surtout de ta façon de m'avoir stoppé... Tu sais avec la douche?" Et mes yeux interrogent les siens. Sa tête se baisse, mais peu de temps avant d'attraper la télécommande. Me laissant oublier l'action que je devais faire au niveau de notre commande. Quand j'entends les premières notes de la chanson, à mon tour je laisse ma tête tomber en avant dans un rire, et une façon de dire  'oh putain'  . "Tu n'es pas sérieuse? Oh bordel..." Et la rouquine se met à danse comme une déjantée. Comme moi à l'époque. Et je la regarde, rieur, la tête qui se rempli de choses. La voir comme ça, heureuse... Avec moi.
Ça t'est déjà arrivé, de vouloir jouer avec le feu? De vouloir prendre les flammes dans tes mains, pour défier le danger? Ça t'est déjà arrivé d'avoir envie d'aller te baigner en pleine mer, là où tu sais que tu n'as plus pieds, alors que tu ne sais même pas nager? Ça t'est déjà passé par la tête une fois, de sortir de chez toi sous un violent orage, et de regarder la foudre tomber? Ça t'a déjà traversé l'esprit un jour, de courir jusqu'à ce que tu tombes à genoux, de fatigue, d'épuisement? Ça t'est déjà arrivé de vouloir prendre tes affaires, et de partir là où personne ne saura où tu es? T'as déjà pensé à sortir de chez toi l'hiver, en maillot de bain, juste pour que les gens te prennent pour un fou? T'as jamais voulu monter sur un toit pour tester l'effet toboggan? T'as jamais voulu danser chez toi en sous-vêtements, en te disant que tu t'en fous de tout? Et que ce n'est pas parce que tu danses qu'au final tout va bien? T'as jamais voulu aller chez un fleuriste, et commander un énorme bouquet de roses, que tu vas enflammer à l'aide d'un briquet? T'as jamais voulu effacer tes souvenirs, qu'ils soient bons ou mauvais qu'importe, pour te refaire une vie? Tu t'es jamais dit que tu allais installer une tente au milieu de nulle part, et manger uniquement des marshmallows grillés?
Ça t'a déjà traversé l'esprit, que j'aurais été capable de n'importe quoi par amour? Et que si tu voulais un mec doux, j'aurais été capable de l'être pour toi? T'as jamais pensé que si deux chemins se séparaient, ils prenaient forcément des routes différentes, mais se baignaient dans le même océan? T'as jamais imaginé que je puisse avoir besoin de toi au point de donner à la mer, la possibilité de m'emmener au large? T'as jamais pensé que je pouvais être seul, et vide sans toi? Est-ce qu'au moins, ça t'est déjà arrivé de penser à nous, à tout ce qu'on aurait pu construire, à nos histoires de fous, à notre amour qu'on taille comme un diamant brut, à la folie qui nous gagne quand on est à deux, à l'unisson de nos corps lors des doux soirs d'été? Sans toi, c'est comme plonger dans un océan tout vert. Tout sale. Loin de donner envie de s'y baigner. Comme un truc, où il est écrit 'Interdit de se baigner'. Et c'est comme ça que je me lève pour rapidement atteindre la cuisine une nouvelle fois afin de choper la bouteille d'eau. Et de revenir en courant pour en lancer sur Solveig. Inversant les rôles! " Vengeance moqueuse! "
code by mirror.wax
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) Empty
Message(#)#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) EmptyLun 23 Mai - 20:41


❝ SOLVEAN + savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même.❞catastrophe magnifique « Alors je ne travaille plus, je ne fais plus rien ! » Comme si, elle était capable de faire cela, alors qu'elle était d'une hyperactivité affolante quand elle s'ennuyait ou même quand elle n'avait rien à faire. Elle n'était pas ce genre de fille, le genre de fille qui reste des heures vautrée dans son canapé, à ne rien faire. Non, même quand elle n'avait rien à faire, elle trouvait toujours un truc. Une vidéo, un montage, une idée d'articles pour maintenir son esprit occupé. Esprit vidé de tout sentiments. Quand elle lui offre un avis positif sur la décoration de sa villa, elle sentait son coeur qui s'animait une fois de plus d'un bonheur indescriptible et elle le remerciait intérieurement de refaire vivre son coeur comme il avait pu le faire lorsqu'ils étaient tout les deux aux Etats-Unis.

Il y a souvent des moments dans la vie que l'on n'oublie pas. Le premier baiser, les premières caresses, les premiers mots le lendemain matin d'une nuit passée à soupirer, à flirter, à se donner l'un à l'autre comme si rien d'autre ne comptait. Il y a aussi les moments fades, les moments durs, comme quand les mots dépassent allègrement les pensées quand le plus dur pointait le bout de son nez. Les assiettes qui volent, les cris qui comblent un silence alarmant. Silence que l'on tente vainement de déguiser en se reprochant des choses pour se reprocher peut-être de ne pas s'aimer assez. Elle savait qu'il apprécierait le fait qu'elle ait choisi Japonais et elle se sentait presque fière de se rendre compte qu'après toutes ces années, rien n'avait changé, il avait toujours les mêmes goûts, les mêmes envies culinaires quand il avait la flemme immense de se faire à manger. Puis les souvenirs laissait place à une conversation des plus amusantes, la ramenant à l'époque où tout allait bien. Et c'était à ce moment précis qu'elle se rendait compte que la peur et le stress qui l'avait animé quand elle l'avait revu la première fois, plus rien de cela n comptait. Maintenant, il n'y avait que le bonheur et les moments de joie et d'allégresse qui emplissait son esprit vidé. « La douche ?! Ah oui... Enfin, tu t'étais bien vengé en allumant l'eau glacée si mes souvenirs sont bons. » Comment pouvait-elle se rappeler de ça, elle qui ne se souvenait plus de ce qu'elle avait mangé l'avant-veille ? La mémoire sélective peut-être. Cette mémoire qui se permettait de te remettre des images en tête que tu souhaitais oublier. Quand la musique s'annonçait, elle se mettait à danser. Et pour la première fois de sa vie, elle ne se souciait pas de savoir si elle avait l'air bête, l'air trop idiote. Non, elle dansait simplement, lui répondant d'une voix amusée « Très sérieuse... » Tantôt les yeux fermés, tantôt les yeux ouverts, se risquant même à chantonner à tue-tête cette chanson qu'elle connaissait par cœur. Parfois, quand elle se sentait nostalgique, elle écoutait cette chanson et la tristesse laissait place au manque, à l'envie d'être simplement avec lui. Elle se laissait emporter par les mots, par la mélodie et les différents instruments qui peuplaient la chanson, laissant tomber les barrières de gêne qui s'était installée quand elle était entrer dans sa villa pour la seconde fois. Peu à peu, elle retrouvait de l'assurance, cette assurance qui lui manquait depuis le départ de Dean et elle retrouvait la confiance en elle, elle s'ouvrait de nouveau après s'être renfermée à travers des murs, derrière une armure que lui seul avait finit par percer, comme d'habitude. Alors qu'elle était à fond en train de se dandiner -elle se bénissait d'avoir mit un jean, plutôt qu'une robe- elle ne le voyait pas qui s'en allait vers la cuisine. Et elle eut à peine le temps de réaliser ce qu'il venait de faire, ce qu'il venait de prendre qu'elle se retrouvait mouillée. Elle le fixait alors, un petit sourire gêné sur le visage. Elle se passait la langue sur sa lèvre supérieure avant de prendre doucement sa main pour entrelacer leur doigt, elle l'attirait alors jusque la piscine, elle reculant d'un pas lent et une fois qu'elle se sentait à proximité, elle se rapprochait de lui, un petit sourire enfantin sur le visage. « Tu sais, je suis heureuse d'être ici avec toi... » Elle déplaçait lentement sa main à la hauteur de sa poche de jean pour vérifier qu'il n'y avait pas de téléphone et elle déposait lentement ses lèvres sur la joue de Dean avant de les faire pivoter « Mais je suis encore plus heureuse quand t'es mouillé. » Et à la fin de sa phrase, elle le poussait doucement pour qu'il atterrisse dans l'eau, explosant de rire. Elle lui faisait un petit signe de la main en riant, avant de retourner à l'intérieur, de retirer son jean qui était trempé, gardant uniquement sa chemise et elle attrapait son verre de vin dont elle en buvait une gorgée. Une déclaration de guerre ? Peut-être. Sûrement.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) Empty
Message(#)#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) EmptyLun 30 Mai - 21:28

❝ SOLVEAN + savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même.❞
Solveig & Dean
Et ses souvenirs sont bons. Je me souviens de ce moment en détails, et il arrive des jours où les images repassent dans ma tête. Souvent, c'est quand je m'y attend le moins, sans le moyen d'expliquer pourquoi. Mais ce soir je ne veux pas me questionner. Je préfère profiter de cette complicité. "Oui c'est vrai. C'était pour pouvoir te réchauffer." Je souris amusé, mais encore plus quand la rouquine cherche cette chanson sacrée, pour se lever du canapé en commençant à danser. Une danse imitatrice de la mienne. Mes yeux l'admirent, rieurs, et ma bouche s'entre ouvre comme ci j'allais parler, alors que non, pas du tout. Je pourrais lui rappeler qu'elle a sauvé ma peau, martelée de cicatrices. Écho de ma douleur, restée là sur ma chair. Son sourire en ébauche de mon bonheur, j'ai toujours peur de l'aimer, mais j'aime cette sensation. Elle a su raviver quelque chose qui était mort depuis des années dans mon être. Je me souviens de sa paume qui cognait ma main dans nos pas enfantins. Et ses doux baisers m'emmènaient sur des chemins délicieux, avides de sensualité. Nous possédons cet amour interdit, ce désir charnel, cette passion qui ne doit pas se savoir. Cet amour caché, cet amour secret. Nous possédons cette excitation qui me déraisonne. Et dans tous les pores de ma peau c'est son prénom que j'immole. Et dans toutes mes larmes, dans tous ces flots, c'est par son regard qu'elle me perfore. Jamais autant, l'amour n'a inondé ainsi mes matins. Jamais autant, mon sang a fait la cour aussi violemment à quelqu'un. J'aime son rire qui brûle mes tristes souvenirs. J'aime ses yeux qui se posent sur moi. J'aime ses jambes qui dansent. Mais je me dois de couper tout ceci pour me venger. La bouteille d'eau en main, j'en vers sur Solveig. Je m'attendais a des cris, des paroles... Rien de ce qui suit. Nos mains s'entremêlent, et elle m'attire par la porte vitrée du salon qui amène a la terrasse qui orne la piscine. Je ne rompt pas le silence. Je souris, amusé et interrogateur tout de même. Mon ancienne copine stoppe les pas et approche doucement de moi. J'écoute, mais quand sa main effleure mon jean au niveau de mes poches, je demande dans un murmure "Qu'est ce que tu fais?.." Sa bouche avance pour se poser sur ma joue, et je me laisse guider en fermant les yeux. Sauf que, je me retrouve vite dans l'eau. Je remonte à la surface en laissant un rire se faire entendre. Je sors de la en m'appuyant sur le rebord, et je retire ma chemise, mon pantalon et le reste pour me retrouver boxer. Je cours à l'intérieur pour revenir face à elle. "Tu sais que tu vas payer ce que tu viens de faire?" Je soutenais ses yeux de mon air joueur et vengeur. Je ne perd pas de temps pour attraper son verre, j'en bois une gorgée et je le repose. Et HOP ; je l'attrape comme un sac à patates en regagnant l'extérieur. Je cours prudemment, et je saute avec dans l'eau. Elle est chauffée, et je suis déjà mouillé. Retrouvant mon âme d'enfant. Solveig répare en moi tout ce qui s'est brisé, tout ce que d'innombrables personnes ont détruit en moi. M'offrant la possibilité de vivre, tout simplement.

code by mirror.wax
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) Empty
Message(#)#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) EmptyLun 30 Mai - 23:46


❝ SOLVEAN + savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même.❞catastrophe magnifique Se perdre dans les limbes des souvenirs, dans les souvenirs qui torturent, les souvenirs doux et précieux qui te font battre le coeur à mille à l'heure. L'impression de revivre les mêmes histoires dans les rêves, à travers les pensées, à travers les idées que l'on se fait du passé. Le passé qui fait du mal, le passé qui fait du bien. Cela dépend de comment tu te sens, si tu es mal, forcément le passé sera triste, morose, mais si tout va bien dans ta vie, t'as l'impression que ton passé ne t'envahit pas, que finalement ça devait se passer et c'était seulement parce que la vie en avait décidé ainsi. Lorsque notre corps et notre esprit sont en harmonie, on pense des choses différentes et parfois ça lui fait du bien à la jeune rousse de s'évader loin de tout ça, loin de l'Australie, loin de son bureau, loin de tout ce qui peut lui faire du mal. Elle se souviendrait toujours du moment où elle était sous cette douche, quand il l'a arrosé, quand il a ouvert le robinet d'eau froide. Il était l'une de ses sources de bonheur primaire, le genre de personne qui offrait automatiquement un sourire des plus niais sur la bouche de la jeune fille, il était capable de contrôler les battements de son cœur comme un chef d'orchestre, d'un coup de maître. Simplement, à coup de sourires et de regards contrôlés ou non. Elle se prenait parfois à vouloir qu'il soit là, le matin, dans ses draps, simplement comme avant. Elle aimerait aussi parfois qu'il la réveille simplement, qu'il parcourt sa peau du bout du doigt, comme avant. Mais elle se demandait tout de même si jamais cela reviendrait un jour. Elle se détestait de penser cela, mais c'était comme cela. Elle n'y pouvait rien, elle n'arrivait pas à contrôler ses pensées. Elle ne pensait pas qu'il voudrait se venger, vengeance qui était endormie depuis des années. Vengeance qu'elle pensait qu'il aurait oublié. Mais visiblement non. Mais a t-il oublié qu'elle se vengerait forcément ? Certainement pas. Il ne devait pas se douter que tout cela mènerait à une petite guerre, comme leur guerre stupide des additions. Cette guerre enfantine qui avait prit place alors que tout allait bien. Alors la vengeance se mettait lentement en place, elle s'hissait jusqu'en haut de l'échelle. « Chut... » qu'elle répondait quand il lui demandait ce qu'elle faisait. Il ne devait pas le savoir, mais elle était persuadé qu'il s'en doutait. Ou alors, s'il ne s'en doutait pas, il n'avait certainement pas eu le temps de le faire vu a rapidité dans laquelle il atterrissait dans la piscine. Et elle, elle jubilait en riant, pendant qu'elle sirotait son verre de vin et qu'elle le regardait qui rentrait dans la maison, tout trempé. « Moi ? Payer ? Même pas en.. » Elle aurait pu dire en rêve, mais elle n'avait pas le temps. Elle tapait dans le dos de son ancien petit ami en criant de le lâcher. Mais lorsqu'elle se retrouvait dans la piscine, elle riait, elle riait tellement fort qu'elle avait l'impression qu'elle devenait folle. Elle s'agrippait à lui en souriant, puis elle déposait doucement ses lèvres sur les joues du jeune homme. « On est à égalité. Plus de vengeance ! » Et elle lui tirait la langue en riant avant de déboutonner son chemisier et de le déposer sur le bord du bassin. « Tu m'aurais prévenu... j'aurais pris mon maillot de bain t'abuse un peu. » Et elle s'asseyait sur le rebord de la piscine, battant des pieds en le regardant, qu'est ce que c'était bon de vivre sans se soucier de rien. Sans se soucier des gens autour.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) Empty
Message(#)#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) EmptyMer 1 Juin - 20:31

❝ SOLVEAN + savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même.❞
Solveig & Dean
Solveig... La plus sublime des créatures terrestres. Cette fille était un paradis à elle seule, une île de grâce et d'abandon de joie. Sa délicatesse et ses lèvres minces offraient au regard un charme des plus suggestifs. Ses courbes agréables enchantaient les émotions les plus chaudes et ses pas sur l'herbe rivalisaient avec celui d'un ange. Elle, la plus charmante, avait fait de mon cœur un brasier, où l'amour naissait comme une fleur et périssait chaque nuit à sa présence absente. Elle saccageait mes espoirs, m'enflammait par ses baisers chauds et damnait mon âme vers les supplices des enfers. Cette fille était le démon de mes nuits, une démone aux yeux d'acier et aux lèvres infernales. Je succombai, corps et âmes, corps et esprit car elle réveillait en moi toute la chaleur des flammes. Elle voguait dans mon esprit comme un refrain, obsédait mes pensées et décimait tout désespoir. Rien que de sentir sa fine main donnait des ailes à ce cœur qui battait dans ma poitrine. Je rêvais d'elle chaque seconde, pulsant mes sentiments, bouillonnant mes humeurs, délivrant ma libido. Je ne pouvais vivre sans elle, et pourtant j'ai tenté durant deux ans de le faire, mais à la simple vue de son visage j'ai laissé s'envoler cette idée. Elle était mon cœur, ma vie, mon souffle, ma destinée. Je rêvais de ce jour ou ses lèvres ont touchées les miennes dans un brasier charnel. Elle restera comme une lumière dans ma vie et un refuge au mal qui parfois assaille mes espoirs. Solveig, la belle, la charmante, la sublime, l'ange éternel juché sur mon épaule et comblant mon cœur. Celle qui se venge en m'envoyant à l'eau. Bien sur, je ne serais pas moi si je laissais cette nouvelle guerre s'arrêter là. Je reviens en courant, simplement vêtu de mon boxer et le corps dégoulinant. Hop, elle ne peut pas terminer sa phrase, qu'elle se retrouve comme un sac à patate sur mon dos... Rapidement plongée en ma compagnie. Je pouvais entendre son rire en sourdine sous l'eau, et pleinement une fois la tête en dehors. Mes mains ébouriffaient mes cheveux, avant de revenir dans le dos de mon ex petite amie agrippée à moi. Je souriais, à m'en décrocher la mâchoire. Quand sa bouche se pose sur ma joue, je sens mon coeur qui fait un raté, et je répond "Plus de vengeance. Tu promets?" Je la fixe, la laissant alors s'éloigner pour s'assoir sur le rebord de la piscine. Le chemisier en moins. "Parce que tu crois que j'avais prévu?.. C'est toi qui a eu l'idée géniale de me jeter à l'eau." Peinant à marcher, je préfère nager jusqu'à elle. Et une fois au contact de ses jambes, je les écartent de mes mains pour me foutre entres elles. Relevant la tête pour fixer son visage. "Il faudrait peut être commander avant de faire trempette..." Instinctivement, mes mains viennent se poser sur le haut de ses cuisses.
code by mirror.wax
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) Empty
Message(#)#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) EmptyMer 1 Juin - 21:06


❝ SOLVEAN + savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même.❞catastrophe magnifique Elle ne devait pas se leurrer, jamais elle ne parviendrait à l'oublier. Jamais, elle arriverait à se dire : "félicitations, tu as tourné la page." Non c'est impossible. Son coeur, son corps ne parvenait même pas à s'habituer au manque omniprésent, au manque qui la prenait quand elle se réveillait en pleine nuit en sueur, quand elle rêvait de lui, d'eux. Elle n'arrivait pas à l'oublier et pourtant elle l'a fait, dans d'autres draps, d'autres bras. Mais il était toujours là. Dean était comme la lueur au bout du tunnel, la lumière que tout le monde attend quand la vie est triste morose. Il était la bouée de sauvetage de sa vie qui était en train de couler, l'aide à remonter la pente descendante qu'avait prit sa vie lorsqu'elle avait claqué la porte de son appartement. Quand elle avait atterrie à l'aéroport, elle s'était sentie en confiance. Elle avait su que c'était ici qu'il fallait qu'elle soit. Que son âme allait peut-être arrêter de la torturer comme il pouvait si bien le faire depuis plus de deux ans, que maintenant, quand les images lui revenaient en mémoire, elle pouvait finalement sourire. Ce sourire qu'il lui disait aimer plus que n'importe quel sourire. Mais le plus beau sourire restera indéfiniment le sien. Qu'est ce qu'elle aimait sentir son coeur qui s'affolait quand il lui souriait, elle aimait que les battements de son coeur soient irréguliers au possible. Comme s'il demandait uniquement à s'extraire de sa poitrine, à sortir pour lui montrer tout l'effet qu'il lui faisait. Et parfois, elle aimerait lui dire toutes ses petites choses qui lui avaient traversés l'esprit en deux ans. Je t'aime, je te déteste. Reviens moi. Ne pars plus, reste là. Prend moi dans tes bras, dis moi que tu m'aimes, crie moi ton amour mon amour. Il réveillait en son être tout espoir de reconstruction, reconstruisons nous ensemble, envers et contre tous. Laissons nos corps se perdent en harmonie. Il lui avait fait vivre un enfer dans son bout de paradis, mais elle n'arrivait pas à lui en vouloir, c'était impossible. L'envie de l'aimer était bien plus forte que l'envie de vengeance, et de haine. La vengeance était l'une des choses qu'elle préférait mais elle savait qu'elle tombait contre un adversaire bien plus grand qu'elle. Elle s'en rendait encore plus compte quand elle se retrouvait dans cette piscine, habillée. Ou presque. Elle levait le drapeau blanc en lui promettant de ne plus se venger « je te le promets ! » et elle souriait en s'installant avant de le voir revenir et se mettre entre ses jambes. Elle se mordillait l'intérieur de la joue et lui répondait après quelques minutes « Oui bah je ne savais pas comment me venger autrement alors... » Elle penchait sa tête vers le visage de son ancien petit ami et s'attardait sur les mains qu'ils venaient de poser sur ses cuisses. Elle déglutissait avant de faire mine de réfléchir et elle répondait d'une voix fluette « Oui ! Mais j'ai envie de rester ici... » Dans la piscine. Ou chez lui. Attrapant le visage de son ancien petit ami entre ses mains mouillées, elle déposait doucement ses lèvres sur le front de l'hôte de la maison avant de se relever pour éviter de faire la connerie du siècle « Je vais commander. Ne bouge pas. » Elle se relevait alors et composait le numéro du japonais avant de passer commande, tout ce qu'il aimait. Elle voulait retourner dans l'eau, mais son corps l'en empêchait. Elle ne voulait pas craquer, pas maintenant. Néanmoins, elle attrapait leur deux verres de vins et les ramenait sur le bord de la piscine, bord sur lequel elle s'installait « Commande passée, ça arrive d'ici trente minutes. » Et un sourire plus tard, elle buvait une gorgée de vin, détaillant les traits du visage de son ancien petit ami, visage dont elle connaissait parfaitement les traits. Juste une piqûre de rappel.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) Empty
Message(#)#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) EmptyDim 12 Juin - 15:16

❝ SOLVEAN + savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même.❞
Solveig & Dean
La proximité devenait bizarre, mais tellement naturelle. Comme deux aimants qui s'attirent. J'approche alors pour me placer entre ses cuisses, et mes mains se dirigent sans que je ne me pose trop de question. Ses mains humides viennent alors sur mes joues pour pouvoir déposer un tendre baiser sur mon front; après avoir avoué timidement qu'elle aimerait rester ici. Mes yeux s'ouvrent, sentant son visage s'éloigner et je lâche un "Tu peux rester cette nuit..." Ou autant que tu veux. Et son corps se relève, en indiquant qu'elle prenait la responsabilité de commander. Pourquoi j'ai dit ça moi? Certainement pour me sortir de ce que j'ai faillit faire. Seul, je reste là, dans l'eau, et je réfléchis à nous. A tout ce qu'on a traversé, à nos périodes de froid glacial, à nos fous rire. A cette complicité de dingue qui s'installe partout où l'on se croise. A ses messages que je voudrais tous les matins jusqu'au bout de la nuit. Ça, non, je ne pourrais jamais le nier. Nous avons un lien si particulier, et si beau, que jamais rien ne pourra le briser. Si elle en vient à me dire qu'elle ne ressent pas la même chose. Je m'enfuirais. Je la laisserais vivre. Mais me manquera ses bras. Ses traces de rouge à lèvres sur mes joues, son sourire à m'en rendre fou. Je l'aime à ne plus savoir marcher droit, lorsque qu'elle n'est pas là. C'est elle mon premier choix. Ça a toujours été elle. Celle avec qui je veux passer du temps, parler, rire. Elle mérite mieux je sais. Deux cœurs qui s'aiment ne peuvent pas s'ignorer. C'est avec elle que je veux briller, tout partager. Je ne la laisserais pas tomber moi, jamais. Et la, je souris de la voir revenir avec les verres en mains. Mais Solveig ne replonge pas a mes cotés, elle s'installe sur le bord. "Trente minutes? Je sors de l'eau d'ici un quart d'heure alors. Et merci!" Je souris, laissant ses yeux me dévisager, et je reproduis la même chose des miens. Mon corps avance au bord, et ma main s'empare de mon verre. Je l'amène à ma bouche pour en prendre une grosse gorgée, et je lui demande "Tu ne veux plus profiter de la piscine? J'ai un jacuzzi la bas..." je pointe du doigt la direction. A vrai dire, j'avais des images de nous dans mon jacuzzi... Les couleurs qui changent, et nos verres à la main pendant nos fous rires. Nous pourrons toujours y aller après le repas qui va arriver. J'en sais rien ; quand je suis en face de cette fille j'ai du mal a joindre les deux bouts dans ma tête. Comme ci mon cerveau était en congés, ou que ma logique prône la grève.

code by mirror.wax
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) Empty
Message(#)#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) EmptyMer 15 Juin - 18:45


❝ SOLVEAN + savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même.❞catastrophe magnifique L'idée d'avoir toujours quelqu'un dans sa tête, dans un coin de son esprit ne rebutait pas la jeune fille. Au contraire, elle avait appris à s'adapter au fait qu'il serait toujours là. Qu'il ne partirait certainement jamais. Alors elle s'habituait à le voir parfois dans ses rêves, elle se prenait souvent à penser à lui dans n'importe quel situation, il était là, à la pousser à faire ce qu'elle avait de mieux, il l'aidait inconsciemment à suivre le chemin qu'elle désirait. Il lui donnait l'envie de se battre pour ce qu'elle voulait vraiment et au fond d'elle même, même si elle avait abandonné le navire quelques années auparavant, elle allait se battre pour eux deux. Se battre jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus, elle allait se battre pour cette relation qui lui avait donné tellement de moments de bonheurs qu'elle se demandait encore si c'était possible. Elle avait collectionné les moments de bonheur avec ses côtés et elle se souviendrait de la sensation qu'elle ressentait quand elle était dans ses bras, quand elle s'endormait tout contre lui alors qu'elle était épuisée. De la sensation qu'elle éprouvait quand il lui rendait visite alors qu'ils ne devaient pas se voir. Tant de moments pour lesquels elle donnerait tout pour les revivre jusqu'à la toute fin de sa vie. Elle qui, pendant un temps, éprouvait tant de retenue s'étonnait de lui avoir dit ce qu'elle désirait du plus profond de son coeur, mais la réponse de celui qui avait partagé sa vie l'étonnait encore plus « Mais je ne voudrais pas te déranger.. » Elle s'enfonçait dans sa gêne en vérité, elle sentait le rouge qui lui montait aux joues et elle se bénissait de partir commander le japonais comme c'était prévu depuis quelques minutes. Son esprit voguait vers des souvenirs plus délicieux les uns que les autres et elle avait des idées folles qui lui venaient en tête, c'était d'ailleurs pour cela qu'elle était heureuse de s"éloigner de lui pour éviter les gestes désespérés. Ce genre de gestes qui ne demandent qu'à être effectués mais qui sont signes de regrets par la suite. Elle ne voulait pas précipiter les choses, elle voulait juste que les choses se fassent le plus naturellement du monde. Elle voulait s'imaginer que c'était le destin qui les avait réunis. Elle aimait penser que le temps se mettrait en oeuvre pour qu'ils se redécouvrent. Une fois qu'elle avait fait tout ce qu'elle devait faire, elle retournait auprès de celui qui faisait battre son cœur de la façon la plus belle possible. Et son coeur battait encore et encore plus fort quand la distance qui les séparait s'amenuisait alors qu'il se rapprochait pour boire son verre, et elle qui gardait son verre à la main pour en boire une grande gorgée. Elle bougeait ses pieds en le fixant et en souriant quand il lui disait qu'il allait sortir d'ici quinze minutes.

Perdue dans ses pensées, elle sursautait quand il lui proposait d'aller dans le jacuzzi. Elle souriait avant de lui tendre la main pour qu'il sorte et quand il le faisait, elle attrapait doucement sa main pour la serrer timidement avant d'entrer dans le jacuzzi. Elle se haïssait présentement de ne pas avoir prit son maillot de bain, mais en même temps, elle était censée garder Rachel uniquement. Elle le regardait alors du coin de l'oeil et une nouvelle fois, de la manière la plus timide du monde, elle venait se caler entre ses jambes, sans vraiment savoir ce qu'elle faisait « J'aime vraiment être ici. Avec toi. Et... tu m'as manqué.. » Elle ne savait pas ce qu'elle faisait, mais elle ne voulait pas ne plus dire les choses, elle savait ce que cela faisait, de cacher des choses alors elle ne voulait plus le faire. Surtout à lui. Et à cet instant précis, elle rajoutait ces quelques mots qui étaient tellement penser qu'elle ne pouvait les contenir « Et je veux rester ici cette nuit, je veux dormir avec toi, dans tes bras... Rien qu'une fois. » Et c'est à cet instant qu'elle se demandait si elle n'avait pas fait une énorme bêtise, qu'elle verrait sûrement au cours de la soirée.

rp terminé.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) Empty
Message(#)#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

#507 - savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. (dean)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
30 YEARS STILL YOUNG :: 
écrire son histoire
 :: nouer des contacts :: mémoire du passé
-