Aujourd’hui j’allais aller à l’hôpital pour passer des tests basiques pour voir si je peux toujours continuer à enseigner le sport à ce niveau là. Voir si je n’ai pas de problème cardio-vasculaire et toutes ces choses là qui t’empêche d’exercer ton métier sans risques. J’ai la flemme d’y aller car c’est assez tôt le matin c’est-à-dire 10 heures et que cela m’empêche de me reposer un peu plus alors que c’est mon jour de repos. La seule motivation que j’ai, c’est de croiser la belle Iris là bas par chance et de pouvoir lui parler et continuer sur notre lancée de la plage. Nous nous sommes embrassés et je dois avouer qu’elle fait ça vraiment bien, que j’y ai pris du plaisir et que j’avais envie de la revoir pour un tas de chose comme simplement pouvoir voir son visage d’ange, ses courbes diaboliques et d’autres mais surement pas sur son lieu de travail car je doute que cela plaise à tout le monde quoique avec un peu de chance je peux l’emmener dans un coin sombre et l’embrasser de nouveau, mais pour cela faut il encore que je la croise tout simplement.
Je me prépare pour aller là bas et je regarde par la fenêtre le temps qu’il fait dehors après avoir pris une bonne douche bien rafraichissante. Je remarque qu’il fait grand soleil, alors j’en profite pour mettre un t-shirt bien moulant et mettant en évidence mon corps avec lequel je ne suis pas en désaccord je dois avouer. Lorsque j’arrive dans l’hôpital il y a pas mal de personne qui me regarde mais je ne fais pas vraiment attention. Je vais voir la femme de l’accueil pour savoir où je dois attendre et elle me montre la salle. Je la remercie en lui donnant en prime un sourire et je vais là où elle m’a dit d’aller. J’attends un petit peu l’infirmière et quand cette dernière arrive, elle me fait tous mes tests pour au final me dire que tout va bien, que je suis en bonne santé et donc que par conséquent je peux continuer à exercer bien que je risque d’avoir un nouveau test de la sorte d’ici un an pour voir. Je lui fais signe de la tête comme quoi j’ai compris, et alors que je sors, je vois une jeune femme dehors sur les marches de l’hôpital en train de regarder son téléphone et alors que je m’approche de celle-ci, je reconnais son parfum et je souris grandement avant de passer mes mains sur ses yeux
la seule chose qui comptait pour moi c’était la personne en haut de l’allée et qui me regardait de la façon dont j’avais toujours rêvé. ✻✻✻ Aujourd'hui, l'hôpital est très calme. Peu de rendez-vous, pas d'urgences, alors j'en profite pour sortir un peu et pour ainsi profiter du beau temps qu'il aujourd'hui. Je m'assois sur les marches qui se trouvent juste devant le bâtiment et je regarde l'horizon, avant de finalement reporter mon attention sur mon téléphone. J'ai reçu plusieurs appels de Charlie et de Max, mes sœurs. Il semblerait qu'elles aient oublié que j'ai un travail et que je ne peux pas toujours leur répondre. L'une des deux a laissé un message : elle s'excuse pour ses nombreux appels, elle avait oublié qu'aujourd'hui j'étais de garde et elle voulait simplement m'inviter à venir manger chez elles ce soir. Ce message a le don de me faire sourire. On ne les changera pas, j'ai l'impression d'être retombée en enfance depuis ma tentative de suicide, elles sont protectrices, beaucoup trop, même Charlie, la plus jeune de la famille. Il faudrait pourtant qu'elles me lâchent un peu, qu'elles me laissent redécouvrir la vie et la joie qu'elle peut apporter. Je sais que ce que j'ai fait les a effrayées, mais ça ne se reproduira plus, j'ai touché le fond et je ne peux qu'aller mieux maintenant. J'ai décidé de tirer un trait sur Callie, de changer de vie, de maison. Alors que je m'apprête à lui répondre avec un simple message texte, je me retrouve interrompue. « Devine c’est qui ? » Ces mains posées sur mes yeux et cette voix me tirent un sourire. Je sais de qui il s'agit, j'ai reconnu sa voix. C'est Alejandro, l'homme de la plage. « Pedro ? » N'est-ce pas ce qu'il fait le plus de mal à un homme, quand on ne se souvient pas de lui ? Alejandro est un coureur, ça se lit sur son visage et je sais que je ne suis qu'une passade pour lui, alors autant rigoler un peu avec lui. « Peter ? » Mais ce n'est pas la vérité. Depuis quelques temps, je fuis les relations de peur de souffrir encore et rare sont les personnes qui arrivent à dépasser le stade de simples amis. « Je rigole, je sais que c'est toi Alejandro. » Il retire les mains de mon visage et vient s'asseoir à côté de moi. Je viens tendrement déposer mes lèvres sur sa joue avant d'entamer la conversation. « Tu me suis ? » Nous avons eu l'occasion de parler lors du rassemblement sur la plage, mais je n'ai aucun souvenir d'un sujet concernant sa venue à l'hôpital. « Comment vas-tu ? » J'espère qu'il n'est pas ici pour un problème de santé et que tout va bien pour lui.
Quand j’arrive à hauteur de la jolie blonde, je ne sais pas trop comment m’y prendre et je décide de simplement mettre mes mains sur son visage en lui demandant de deviner qui c’est car en soit ça me fait quand même plaisir de la revoir bien que je ne suis pas l’homme le plus attachant et attaché du monde. Etant de dos je ne peux voir si elle sourit ni même sa réaction, je ne peux simplement voir ses bras bouger si c’est le cas ainsi que le son de sa voix. Son qui ne tarde pas à se faire entendre par ailleurs mais pas comme je le pensais. Personnellement je me souviens d’elle et très bien même mais à l’écouter, elle ne semble absolument pas se souvenir de moi. C’est bizarre car oui effectivement nous avons un peu bu de l’alcool, mais pas des masses non plus, du moins pas au point de ne plus se souvenir de rien. Je l’écoute sans broncher se tromper à deux reprises de prénoms en m’appelant Pedro puis Peter dans la foulée. J’arque alors un sourcil et je m’apprête à enlever mes mains de devant ses yeux, mais cette dernière me surprend et me devance -Je rigole, je sais que c'est toi Alejandro.
Je plisse les yeux en la regardant avant de sourire et de me mordre la lèvre inférieure en repensant à son petit tour de passe-passe. Cependant pourquoi avait elle fait ça ? Je l’avais blessé ? Je ne sais pas encore mais nous allons voir ensemble ce qu’il se passe entre nous, bien que je ne sois pas prêt à être dans une relation stable pour le moment. - Espèce de gogole ce n’est vraiment pas drôle ça, mais je te le revaudrai, tu verras
Je lui fais un petit clin d’œil suivi d’un sourire malicieux alors que cette dernière vient poser ses lèvres sur ma joue. Je la regarde pendant un temps avant de moi aussi à mon tour déposé un chaste baiser sur ses joues
-C’était mieux la dernière fois
J’avais envie de la taquiner un petit peu avant de parler du sujet de ma présence ici ou de ce qu’il se passe dans nos vies respectives car j’ai bien aimé ce moment passé en sa compagnie bien que cela ne signifiait rien pour moi ou du moins pour le moment car je ne lis pas l’avenir
-Tu me suis ?
Je pose mes mains sur son visage en commençant à caresser à l’aide de mes pouces ses joues tout en la regardant dans les yeux
-Tu occupes toutes mes pensées depuis notre baiser sur la plage je dois l’avouer … et il fallait que je te revois
Je lui donne mon petit sourire charmeur et la jolie jeune femme me demande comment je vais. S’inquiéterai t’elle de ma présence ici et donc pour ma santé ? Peut être bien mais je ne peux pas avancer des choses comme ça ne sachant pas ce qu’elle en pense vraiment
-Oui ça va bien pour ma part et toi ?
Je la regardais dans les yeux avant de porter mon attention sur un homme sortant de l’hôpital par la porte principal et les traits de son visage me semblaient familiers. Comme un ancien démon, et lorsque je le vis passer à côté d’Iris je cru voir mon père mais ce n’est pas possible ce dernier étant en prison. Je fermais les yeux doucement en respirant tranquillement avant de reporter mon attention sur la jolie Iris
-Sinon toi quoi de beau dans ta vie ? Tu fais quelque chose ce soir ? Je pourrais passer te prendre pour qu’on aille voir un film ensemble ou boire un coup comme tu veux à vrai dire
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la seule chose qui comptait pour moi c’était la personne en haut de l’allée et qui me regardait de la façon dont j’avais toujours rêvé. ✻✻✻ Je reconnais rapidement la voix d'Alejandro, mais pour l'embêter, je commence à lui sortir des prénoms d'hommes. Il est comme tous les autres et ce petit geste peut rapidement le toucher dans son égo. Les hommes aiment savoir qu'on pense à eux, qu'ils nous hantent l'esprit, mais pas avec moi, j'aime bien les embêter. « Espèce de gogole ce n'est vraiment pas drôle ça, mais je te le revaudrai, tu verras. » Je rigole légèrement avant de lui répondre. « Gogole ? C'est comme ça que tu parles aux femmes ? Tu fais ton charmeur, tu les embrasses et après tu les insultes ? » J'arque un sourcil. Ce n'est pas méchant ce que je lui dis, tout comme je sais très bien que ce n'est pas non plus le cas pour ce qu'il a dit. Je m'approche un peu plus de lui et dépose un tendre baiser sur sa joue, histoire de le saluer. Il en fait autant et reprend ensuite la parole. « C'était mieux la dernière fois. » Il fait référence à notre baiser, échanger sur la plage, lors du feu de camp géant organisé par l'association qui a également mis en place le nettoyage. Ce baiser était rapide et très grandement aidé par l'alcool, mais j'avais passé un bon moment avec le jeune homme et il n'était pas question de jouer aux fantômes suite à cet échange. S'il voulait me revoir, alors pourquoi pas. Je reste néanmoins surprise de le voir ici et je lui demande pourquoi il est à l'hôpital, ce n'est généralement pas bon signe de voir les gens ici. Il attrape mon visage entre ses mains, caresse tendrement mes joues et vient répondre à ma question. « Tu occupes toutes mes pensées depuis notre baiser sur la plage je dois l'avouer … et il fallait que je te revois. » Je ne sais pas s'il est honnête, ou s'il fait cela avec toutes les femmes, histoire de les avoir dans son lit, c'est d'ailleurs ce qui me pousse à lui répondre de manière peu sérieuse. « Tu es bête. » Je pince ma lèvre inférieure entre mes dents et laisse un sourire illuminer mon visage. « Oui ça va bien pour ma part et toi ? » Je hoche la tête de haut en bas et lui donne une réponse. « Je vais bien aussi, je profite de ma pause. » Maintenant que je ne suis plus seule, elle va passer à une vitesse folle, mais ce n'est pas désagréable de me retrouver avec lui, de le revoir un peu. « Sinon toi quoi de beau dans ta vie ? Tu fais quelque chose ce soir ? Je pourrais passer te prendre pour qu'on aille voir un film ensemble ou boire un coup comme tu veux à vrai dire. » Je grimace légèrement, il est arrivé en retard et je vais m'en amuser un peu. « Malheureusement, je suis déjà invitée ce soir. » Je pourrais vraiment pousser la plaisanterie loin et lui faire croire pas mal de choses. Mais finalement, je pense que lui dire le strict minimum suffira pour qu'il se fasse des films. « J'ai rendez-vous avec Max et Charlie. » L'avantage avec les surnoms de mes sœurs, c'est qu'ils font très masculins. Comment ça, je cherche à le rendre jaloux ?
Je ne suis pas quelqu’un de très hôpital. Non pas que j’ai peur des piqures et autres, mais juste que je n’aime pas ça car c’est peut être synonyme de guérison, mais c’est aussi synonyme de malheur et douleur ou même problème. Enfin, plus je me porte loin de cet endroit là, mieux c’est pour moi, mais aujourd’hui je n’avais pas eu le choix et c’est pour cela que je me trouvais ici. D’ailleurs comme par enchantement je croisa la route d’une personne qui m’était familière en la personne d’Iris, mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle se joue de moi en faisant mine de ne pas savoir qui je suis et pour la peine je l’ai gentiment insulté de gogole pour avoir joué à ce jeu là et que je lui revaudrais cela
- Gogole ? C'est comme ça que tu parles aux femmes ? Tu fais ton charmeur, tu les embrasses et après tu les insultes ?
Elle prend son air sérieux, mais cette fois je ne marche pas dans la combine, et je rigole immédiatement à ce qu’elle m’a dit. Bien entendu lorsqu’on l’écoute c’est tout moi et elle n’a rien fait mais elle a juste subi ce qui me fait lever les yeux au ciel -Genre c’est aller que dans un sens ? Toi tu n’as rien fait c’est ça ? Je t’ai refilé de la drogue du violeur aussi non ? Trop choqué et déçu …
Par la suite elle pose ses lèvres sur ma joue pour ma saluer et je fais de même tout en la taquinant à propos du baiser. Je l’écoute attentivement me parler et je ne peux m’empêcher de rire intérieurement lorsqu’elle me demande si je la suis, car ça c’est bien les filles, toujours prête à se vanter et se faire des films. Bien entendu en ce qui concerne Iris, je sais que c’est différent et de toute manière elle est différente et c’est ce qui me pousse à aller vers elle dès la première fois. D’ailleurs je me permets en rigolant de lui dire que je pense à elle tout le temps et que je ne voulais qu’une chose : la recroiser. J’utilise la taquinerie pour lui dire ça, mais au fond je pense tout de même ce que je dis car je l’apprécie vraiment et c’est différent. Je ne saurais l’expliquer mais il y a comme un truc de plus. Un signe du destin ? Je ne sais pas trop, mais bon il y a quelque chose c’est sûr. Et cette dernière prenant cela plus du côté rigolade que de celui sérieux, me dit que j’étais bête et je n’eus pas le courage de lui répondre si ce n’est par un sourire timide et elle sourit elle aussi ensuite. Je lui avoue allez bien et qu’elle n’a pas à s’inquiéter là-dessus et je lui demande ce qu’il en est pour elle - Je vais bien aussi, je profite de ma pause.
Je souris en la regardant dans les yeux et j’hoche la tête avant de réfléchir à quelques détails et j’arque un sourcil en perdant rapidement mon sourire ou du moins une partie de ce dernier -Je ne te dérange pas trop j’espère. Je ne voudrais pas te priver de ta pause.
Je peux être tout ce que vous voulez, mais je n’en reste pas moins au fond quelqu’un qui n’aime pas s’imposer derrière mon assurance. D’ailleurs je me décide de lui proposer de faire quelque chose ensemble ce soir comme aller au cinéma ou n’importe quoi. Je la vois grimacer et ça ne me dit rien qui vaille
- Malheureusement, je suis déjà invitée ce soir.
Je ne grimace pas et je ne montre aucun signe de déception enfin pour le moment car je me doute que je ne vais pas pouvoir rester comme ça tout le temps, mais au fond ça me fait grave chier car j’ai bien aimé passer du temps avec elle sur la plage mais peut être que ce n’était pas réciproque. Le charme ne peut pas marcher à tous les coups c’est vrai. De plus peut être qu’au fond elle me dit ça car elle veut vraiment rien à voir avec moi ce qui n’était pas impossible non plus et me valut de reculer d’un pas d’ailleurs comme pour prendre mes distances - J'ai rendez-vous avec Max et Charlie.
Bingo elle sort avec deux gars en plus de ça, du moins si c’est vrai. Enfin bref ce n’est pas grave ou peut être que ça l’est mais je ne peux rien y changer. Je serre doucement les dents et je ne sais plus vraiment quoi dire maintenant qu’elle m’a dit ça. Je ne dirais pas que ça a jeté un froid mais … bon peut être un petit
-Ah … bah dans ce cas bonne soirée alors et amuses toi bien
Oui quand je n’ai pas ce que je veux, je peux être par moment assez froid et en quelques sortes différents de l’homme que je suis habituellement et je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi ça me fait me sentir aussi bizarre de savoir qu’elle va voir quelqu’un. Je m’en tape en temps normal et là non pas du tout. Je desserre petit à petit mes dents pour ne pas lui montrer que ça me fait un petit quelque chose, et je fronce les sourcils en regardant ma montre -Ta pause se termine quand ?
Ce n’est pas que je ne veux pas lui parler ou que je veux la faire partir, mais disons que je préfère au fond que l’on se quitte parce qu’elle part plutôt que de partir de moi-même comme ça et que l’on dise que je suis amoureux ou je ne sais quoi. Question de fierté d’homme, je n’aime pas capituler. En tout cas la prochaine fois je fermerai ma bouche … si il y a une prochaine fois
la seule chose qui comptait pour moi c’était la personne en haut de l’allée et qui me regardait de la façon dont j’avais toujours rêvé. ✻✻✻ Alejandro est bien l'une des dernières personnes que j'imaginais voir ici. On est à l'hôpital et ce n'est pas tous les jours que les gens viennent ici, sinon ce n'est pas bon signe. Et puis, je suis également surprise de le voir ici, car depuis la soirée sur la plage, nous ne nous sommes pas contactés. « Genre c'est aller que dans un sens ? Toi tu n'as rien fait c'est ça ? Je t'ai refilé de la drogue du violeur aussi non ? Trop choqué et déçu. » Je rigole légèrement à sa remarque. « Peut-être que quelqu'un d'autre l'a fait pour toi. Malheureusement pour lui, c'est toi qui a récolté les fruits de son piège machiavélique. » Ce qui est faux. J'avais peut-être un peu bu, mais je n'étais en rien droguée. J'étais consciente de tout ce que je faisais. Je ne le regrette pas. Suite au feu de camp, c'était une sorte de baiser de renouveau. « Et je ne t'ai pas appelé gogole. » C'est ça le reproche de base. Je lui souris et quand il me demande comment je vais, je lui réponds qu'en pause, les choses vont toujours bien. « Je ne te dérange pas trop j'espère. Je ne voudrais pas te priver de ta pause. » « Non, ne t'en fais pas. » Je lui souris et il me demande si une soirée avec lui pourrait me plaire. Malheureusement, il arrive avec seulement cinq minutes de retard. S'il était venu avant que j'écoute le message de ma petite sœur, il aurait peut-être eu une chance. Je lui annonce cela et pour le faire marcher un peu, j'utilise le surnom de mes sœurs : Charlie et Max. « Ah … bah dans ce cas bonne soirée alors et amuses toi bien. » Bingo. J'ai visé juste. Le visage du jeune homme change, tout comme son ton. Il n'aime pas partager j'ai l'impression. Ma petite blague avec les prénoms, puis ça, c'est trop pour lui. « Ta pause se termine quand ? » « Quinze, vingt minutes. » S'il voulait que je lui offre une porte de sortie, c'est raté. Il va devoir me supporter, moi et mon humour pourri, encore un peu. Sauf s'il doit partir de son côté. « Tu es jaloux ? » Toujours assise sur les marches qui se trouvent à quelques mètres de l'hôpital, alors que lui c'est un peu éloigné, je pose mes mains sur le sol et relève le visage vers lui, intéressée par sa réponse. Finalement, avant même de lui donner le temps d'ouvrir la bouche, je reprends la parole. Je l'ai assez fait marcher. « Max et Charlie. Ou Maxim et Charlotte, mes sœurs. » Il faut avouer que c'est marrant qu'elles aient des surnoms aussi masculins, je sais désormais que ça peut servir pour faire fuir les hommes. « Ça aurait pu être des hommes, c'est vrai. Mais en ce moment, hormis ceux que j'embrasse sur la plage, je n'en vois pas beaucoup. » Depuis ma tentative de suicide, j'évite les relations amoureuses et les déceptions qu'elles engendrent. Je n'ai pas envie de souffrir, pas une nouvelle fois. Mais il n'y a pas que ça. Il y a Callie aussi. Il y aura toujours Callie. En réalité, je ne suis pas encore prête. J'ai besoin de temps et de retrouver pleinement mon travail, ainsi que ma famille.
J’avoue qu’en arrivant à l’hôpital j’avais secrètement espéré recroiser Iris juste pour la voir et lui parler, mais de là à penser que cela soit vrai c’est tout autre chose car ce genre de rencontre arrive rarement mais ça me fait plaisir de la revoir et nous parlons de notre baiser sur la plage et je lui explique qu’elle a beau dire ce qu’elle veut, au fond je n’étais pas le seul à le vouloir. Elle rigole
- Peut-être que quelqu'un d'autre l'a fait pour toi. Malheureusement pour lui, c'est toi qui a récolté les fruits de son piège machiavélique
Ce genre de petites remarques en revanche c’est difficile à accepter pour tout homme car ça veut dire que ce n’est pas elle qui l’a désiré, mais toute les substances qu’elle avait ingurgité lors de cette soirée et bien que ce ne soit pas ma petite amie et que je ne veuille pas plus avec elle que ce genre de relation, ça n’empêche que c’est dur à avaler de savoir cela mais une fois de plus je me devais de faire bonne figure et ne pas montrer que ça m’a atteint au fond comme je l’ai fait toute ma vie donc bon j’ai l’habitude maintenant de ne rien montrer. Puis elle me sourit en ajoutant qu’elle ne m’a pas insulté ce qui me sourire à mon tour. -C’est affectif par chez moi
Lorsque j’apprends qu’elle est en pause j’espère ne pas la déranger mais elle me rassure que pas du tout et je me sens un peu mieux de savoir que ça va pour elle et que ma présence ne la dérange pas. Elle me sourit pour que je comprenne que je ne la gênais vraiment pas et je lui propose de faire un truc tous les deux ce soir mais elle grimace et me répond que c’est impossible puisqu’elle a quelque chose de prévu avec un dénommé Max et un autre Charlie. Je ne sais pas dans quel bail elle est mais ça me regarde pas et je ne veux pas trop savoir non plus. Je mets un peu de distance entre nous par réflexe et sans conviction lui souhaite de s’amuser avant de lui demander quand sa pause se termine t’elle, et la jeune femme m’annonce qu’elle a encore une vingtaine de minutes devant elle ce qui ne m’arrange pas trop car je ne vois pas ce que je vais lui dire de plus maintenant.
- Tu es jaloux ?
Jaloux ? C’est un grand mot. Je ne pense pas l’être mais c’est juste que je voulais passer du temps avec elle et de savoir qu’elle va voir d’autres mecs ça me fait bizarre c’est tout en fait … enfin je suppose puisque je n’ai pas pu tomber amoureux d’elle avec un simple bisou. Il n’empêche qu’alors que j’allais lui répondre que non je ne le suis pas et qu’elle me doit rien, elle reprend la parole
- Max et Charlie. Ou Maxim et Charlotte, mes sœurs.
Quand j’entends ces mots sortir de sa bouche, je me sens ridicule et j’ai envie de rire au fond mais ça paraitrait bizarre de changer d’attitude ainsi. Est-ce que j’étais jaloux finalement ? Peut être alors mais c’est bizarre car j’ai beau l’apprécié, ça ne va pas plus loin que ça. Je dois être très possessif avec ce que je désire et que je n’ai pas, car oui en revanche je ne dirais pas non à une petite virée d’un soir avec la petite blonde -Et ça par contre tu trouves que c’est drôle. On se marre vraiment comme des petits fous …
Je peux m’empêcher de rire par la suite car en y repensant je n’avais pas marché dans son stratagème, j’avais couru carrément, mais je dois avouer qu’elle avait vraiment bien joué le jeu et la comédie et à présent elle allait pouvoir me taquiner avec ça et j’en avais déjà les yeux qui se levaient au ciel.
- Ça aurait pu être des hommes, c'est vrai. Mais en ce moment, hormis ceux que j'embrasse sur la plage, je n'en vois pas beaucoup
Je souris à l’écoute de ceci, et je me rapproche doucement de cette dernière en m’asseyant à ses côtés sur les marches en regardant les passants marcher non loin de l’hôpital
-Et alors il y en a beaucoup que t’embrasses sur la plage ? Enfin je veux dire en étant autrement que sur l’emprise de l’alcool bien sûr cela va de soit
Je regarde l’heure qu’affiche mon portable en rigolant et j’essaye de profiter du temps qu’il reste devant nous pour rigoler avant de partir et la laisser retourner à son boulot ainsi que rejoindre ses sœurs par la suite -En tout cas ça me fait plaisir de te revoir
repère staff pour le comptage des points de la semaine - merci de ne surtout pas retirer
la seule chose qui comptait pour moi c’était la personne en haut de l’allée et qui me regardait de la façon dont j’avais toujours rêvé. ✻✻✻ « C'est affectif par chez moi. » Si c'est affectif, ça change tout. Et puis, dans le fond, je savais bien qu'il ne disait pas ça pour me vexer, il a dit ça sur le ton de la plaisanterie. Il semble d'humeur taquine et bien moi aussi. D'ailleurs je ne tarde pas à le faire tomber dans mon piège et à lui faire croire que j'ai un rendez-vous ce soir, avec deux personnes même, prénommées Max et Charlie. Il ne sait pas qu'il s'agit de mes deux sœurs et c'est ce qui rend la chose encore plus drôle. Son visage se décompose presque et je me retiens pour ne pas exploser de rire. Maintenant, il est beaucoup moins bavard et beaucoup moins à l'aise que lors de la soirée à la plage. Si je continue à lui faire croire ça, il va finir par m'en vouloir et par partir. Du coup, je ne mets pas longtemps à lui dire la vérité. Il semble presque soulagé, il tenait vraiment à ce rendez-vous avec moi faut croire. « Et ça par contre tu trouves que c'est drôle. On se marre vraiment comme des petits fous … » « Un peu d'humour noire, ça ne fait jamais de mal. » Je lui fais un petit clin d'oeil avant de poursuivre ma phrase. « Je trouve ça marrant moi. Tu aurais dû voir ta tête. Je ne t'aurais pas ensorcelé l'autre soir, je pourrais croire que tu es fou de moi. » C'est vrai que nous avons été proches lors de cette fameuse soirée, il est certainement la personne avec qui je suis restée le plus longtemps, mais nous ne nous sommes pas fait de promesses et il n'y a rien de sérieux entre nous, juste du flirt. Je lui explique ensuite que dernièrement, hormis les hommes que j'embrasse sur la plage, en l'occurrence lui, je ne fais pas vraiment ça. « Et alors il y en a beaucoup que t'embrasses sur la plage ? Enfin je veux dire en étant autrement que sur l'emprise de l'alcool bien sûr cela va de soi. » Je rigole à sa phrase. A-t-il besoin d'être rassuré ? A-t-il besoin de m'entendre dire qu'il est le seul homme depuis longtemps à m'avoir fait craquer ? « Sans alcool ? Là, ça divise les chiffres par trois ou quatre. » Je fais mine de réfléchir, comme si les prénoms se multiplient dans mon esprit. « Je rigole. C'est plutôt rare en fait. » Disons que depuis certains temps, que ce soit des hommes ou des femmes, j'ai mis un frein à toute relation, sérieuse ou non. « En tout cas ça me fait plaisir de te revoir. » Je hoche la tête, un large sourire sur les lèvres. « Moi aussi. » Je viens poser ma tempe sur son épaule. Ce n'est pas tout, mais je suis en pause, j'ai besoin d'un peu de repos. « On devrait peut-être s'organiser un truc un soir. Un soir où je ne serais pas avec Max et Charlie. » Ce n'est pas parce que je ne peux pas ce soir que ça veut dire que je ne pourrais pas à chaque fois. Je finis par redresser la tête et je plante mon regard dans le sien. « J'ai vraiment une tête à faire des plans à trois ? » Il n'a même pas bronché quand je lui ai dit, aucune réaction de sa part et ça me fait presque peur de l'image que je peux renvoyer.
J’étais vraiment de bonne humeur avec elle et même plutôt taquin mais je perdis vite mon sourire d’ange lorsqu’elle refusa mon invitation pour me signaler qu’elle avait déjà quelque chose de prévu avec deux personnes prénommé Charlie et Max. Bien entendu avec un prénom comme ça, ce ne peut être que des garçons. Je ne dis de ce fait plus grand-chose et je l’entends rire et me signaler que ce n’est pas ce que je crois puisqu’elle a une soirée entre filles avec ses sœurs Charlotte et Maxim. Je glousse de rire en remarquant qu’elle a utilisé le surnom de ces dernières pour me faire réagir et c’est réussi. Je lui dis ironiquement que c’était vraiment drôle et cette dernière me fait un clin d’œil
- Un peu d'humour noire, ça ne fait jamais de mal … Je trouve ça marrant moi. Tu aurais dû voir ta tête. Je ne t'aurais pas ensorcelé l'autre soir, je pourrais croire que tu es fou de moi.
Je secoue la tête de gauche à droite comme pour lui signaler qu’il ne faut pas abuser. Il est vrai que je l’apprécie vraiment bien et c’est d’ailleurs ce pourquoi j’ai passé la majeur partie de ma journée et surtout de ma soirée avec elle et ce n’est pas pour rien si je l’ai fait.
-Je t’aime bien mais abuse pas trop non plus … tu le sais très bien que je m’attache pas
Je rigole doucement en me mordillant la lèvre et en la regardant. Bien sûr je disais ça pour rire bien qu’il y ait un peu de vérité mais elle n’est pas censée le savoir même si je suppose qu’elle s’en doute un peu. Elle m’avoue ensuite ne pas avoir de rendez vous avec d’autres hommes que ceux qu’elle embrasse sur la plage et donc je lui demande si il y en a beaucoup puisque j’en fais partie. - Sans alcool ? Là, ça divise les chiffres par trois ou quatre
Je me mets à rire à gorge déployé alors qu’elle est en train de certainement compter dans sa tête afin d’énumérer le nom de tous ceux-ci - Je rigole. C'est plutôt rare en fait.
Je la regarde en arquant un sourcil en étant réellement surpris car bien qu’elle paraisse sage ça n’empêche qu’elle doit avoir un tas de proposition. Dans ce cas elle doit avoir les nerfs solides
-Genre toi tu n’embrasses pas beaucoup ? T’es en train de me dire que je suis privilégié ? Je vais le noter dans mon journal intime
Je rigole avec elle immédiatement en la taquinant car bien entendu je n’ai pas de journal intime, mais c’est juste pour le fond. En ce qui concerne la forme, je décide de faire un pas vers elle en lui parlant à cœur ouvert et lui dire que je suis vraiment content de la revoir chose qui est plus que vrai. Elle m’avoue que c’est son cas aussi puis elle vient poser sa tête contre mon épaule ce qui me fait sourire immédiatement. A mon tour je viens poser ma tête sur la sienne doucement afin de ne pas lui faire trop mal
- On devrait peut-être s'organiser un truc un soir. Un soir où je ne serais pas avec Max et Charlie.
Alors que je regarde au loin je ne peux m’empêcher d’avoir un grand sourire lorsque je l’entends dire ça. Je prends sa main dans la mienne et l’apporte à mes lèvres pour lui donner un baiser
-Quand tu veux, moi je suis toujours ou quasiment toujours dispo … et puis pour toi je trouverai un moyen de décaler ce que j’ai de prévu pour te voir
J’enlève ma tête en lui disant cela afin de la regarder mais elle semble encore dans ses pensées, puis quelque chose la perturbe ou plutôt la fait réagir puisqu’elle lève la tête pour me regarder avant de prendre la parole
- J'ai vraiment une tête à faire des plans à trois ?
Je ne dis rien sur le coup afin de la regarder de haut en bas et j’explose de rire immédiatement en voyant à quel point elle s’inquiète pour ce que je peux penser d’elle -Non pas spécialement … mais certaines filles cachent bien leur jeu alors on ne sait jamais
Je pose alors ma main sur sa joue avant de poser mon front contre le sien en fermant les yeux pour lui murmurer à voix basse ces quelques mots -Mais je me doute que tu es une fille bien ne t’en fais pas …
Je recule immédiatement la tête pour lui donner un baiser sur la joue cette fois ci, ce qui j’espère la rassure un peu, mais après mûre réflexion je me dis que je devrais me jouer d’elle comme elle a pu le faire avec moi et c’est pour ça que je me plie de rire -Non je rigole c’est écris sur ton front
la seule chose qui comptait pour moi c’était la personne en haut de l’allée et qui me regardait de la façon dont j’avais toujours rêvé. ✻✻✻ « Je t'aime bien mais n'abuse pas trop non plus … tu le sais très bien que je m'attache pas. » Je hoche la tête. Bien sûr que je le sais et je pense également que toutes les femmes qui s'approchent de lui sont au courant. Il ne met pas les conditions dès qu'il entame une conversation, mais ça se voit, ça se sent. C'est un charmeur, c'est dans sa nature. Je lui avoue ensuite que je n'embrasse pas beaucoup de monde, contrairement à ce qu'il croit. « Genre toi tu n'embrasses pas beaucoup ? T'es en train de me dire que je suis privilégié ? Je vais le noter dans mon journal intime. » Il me fait rire, mais pas question de tout lui dévoiler maintenant. Si je réponds positivement à sa deuxième question, il va monter sur ses grands chevaux, alors je me contente de lui faire une remarque concernant son journal intime. « Ça sonne très … féminin. » Et hop, voilà. Discrètement, j'ai évité l'explication concernant mon peu de relations dernièrement. « Après tout, tu fais ce que tu veux de ton corps et avec qui tu veux. » Je ne vais pas le sujet, je suis mal placée pour ça. Et puis, c'est simplement pour le chercher un peu. Après la blague Max et Charlie, je propose au jeune homme de nous revoir. « Quand tu veux, moi je suis toujours ou quasiment toujours dispo … et puis pour toi je trouverai un moyen de décaler ce que j'ai de prévu pour te voir. » Quel charmeur celui-là. Mais d'un côté, c'est une bonne chose. En tant que chirurgienne, il m'arrive d'avoir un emploi du temps chargé et avec peu de temps à moi, du coup, s'il peut s'arranger, ça facilitera les choses. Après un petit moment sans parler, profitant réellement de ma pause, je tourne la tête vers lui et lui demande si j'ai la tête à faire des plans à trois, vu qu'il n'a pas bronché quand je lui ai dit. « Non pas spécialement … mais certaines filles cachent bien leur jeu alors on ne sait jamais. » Pour ça, je pense que je suis douée. J'aime bien rester mystérieuse avec les gens, je ne me dévoile pas si facilement. « Mais je me doute que tu es une fille bien ne t'en fais pas … » Vient-il murmurer à mon oreille, puis il s'éloigne, aussi vite qu'il s'est approché. « Non je rigole c'est écrit sur ton front. » Je lui lance un regard méchant. Même si c'est vrai, ce n'est pas ce qu'on dit à une jeune femme, sauf si on désire se prendre la foudre. « Tu sais. J'y ai déjà pensé un jour. Selon moi, c'est quelque chose qu'il faut au moins tenter une fois dans sa vie. » Là, je ne rigole pas. J'ai réellement déjà songé à cela au moins une fois. Mais le problème avec moi, c'est que je risque d'être jalouse et/ou possessive et je n'arriverais pas à laisser l'une de mes deux moitiés passer du temps avec l'autre. Je la voudrais pour moi et moi seule. Donc disons que pour le moment, ce n'est pas envisageable. Mais qui sait, peut-être que plus tard, quand je serais plus calme et certainement plus partageuse, je pourrais certainement me retrouver dans une telle situation pour une nuit. « Ne prends-pas ça pour une invitation ! » Je dis ça, car généralement, c'est un truc qui plaît aux hommes. Notamment quand il s'agit de deux femmes. Ils doivent aimer la sensation d'avoir le choix, d'être désiré par deux personnes du sexe opposé. Bref, assez parlé de ça. Ce ne doit pas être tous les jours qu'il rencontre quelqu'un qui lui avoue vouloir faire un plan à trois, alors avant qu'il ne me prenne complètement pour une folle du sexe, changeons de sujet. « Je pourrais te donner mon numéro. Tu m'envoies un message et on se fixe une date pour notre rendez-vous. » Et je ne vois pas meilleur sujet que celui-ci.
C’est fou comme le temps en sa compagnie passe rapidement et je ne regarde pas ma montre mais quelque chose me dit que la pause de la belle blonde risque de se finir sous peu alors bon je profite des derniers moments que j’ai pour la taquiner, chose que je fais le mieux au monde après charmer bien sûr. D’ailleurs alors qu’elle m’avoue ne pas beaucoup embrasser de personnes ce qui fait donc techniquement de moi un privilégié, je ne peux m’empêcher de lui faire la remarque en précisant que je vais l’écrire dans mon journal intime que je n’ai pas d’ailleurs mais c’est pour la blague quoi. Bien entendu elle ne peut s’empêcher de me chambrer à son tour sur ce sujet. - Ça sonne très … féminin. Après tout, tu fais ce que tu veux de ton corps et avec qui tu veux.
Je rigole à son commentaire mais je ne prends pas la peine de lui répondre car je ne vois pas trop quoi lui répondre à vrai dire. Après ceci nous en venons à parler d’un possible rendez vous entre nous et je dois avouer que je suis vraiment pour cette idée et je lui confie que pour ma part il n’y a pas de soucis et que je peux m’adapter à son emploi du temps puisque je sais que ce n’est pas tout le temps facile pour avoir un peu de temps pour soi dans ce domaine professionnel .
On continue en parlant de plan à 3 et elle me demande si elle a vraiment une tête à en faire. Dans un premier temps j’émets un petit doute avant de la rassurer pour lui dire que je sais qu’elle est une fille bien et je fini par lui dire que c’est écrit sur son front dans un éclat de rire. Bien entendu cela ne la fait pas trop rire et son regard à mon égard en témoigne
- Tu sais. J'y ai déjà pensé un jour. Selon moi, c'est quelque chose qu'il faut au moins tenter une fois dans sa vie.
Je lui donne un simple sourire et je ne compte pas lui répondre car je ne vais pas lui avouer que pour moi c’est déjà le cas, car ce n’est pas des choses qui se dise et en plus elle va avoir une vision encore pire de moi sachant que j’ai fait cela en Espagne alors que j’avais 18 ans seulement et c’était en compagnie d’Harley qui est 6 ans plus vieille que moi et l’autre je ne sais pas trop mais effectivement j’ai passé une pure nuit de folie et c’est vraiment agréable d’avoir deux femmes qui prennent soin de vous - Ne prends-pas ça pour une invitation !
Je rigole directement car ça ne m’est pas passé par la tête bien qu’en y repensant je ne serais pas contre et je lève directement les yeux au ciel -Tout de suite toi ! J’ai rien dit. En tout cas je vois ce qu’en tu penses de moi
J’arque un sourcil avant de rire doucement et regarder ma montre pour voir qu’elle ne va pas tarder à devoir reprendre le travail malheureusement, mais avant de partir elle fait le premier pas et j’apprécie - Je pourrais te donner mon numéro. Tu m'envoies un message et on se fixe une date pour notre rendez-vous.
Je souris à cette dernière et je sors immédiatement mon téléphone. J’entre dans mes contacts afin de pouvoir en ajouter un nouveau et je lui tends mon portable par la suite -Pas de soucis on fait ça. Tiens enregistre ton numéro. Donne toi aussi le nom que tu veux
Je sais que la majorité des femmes aiment faire cela alors je lui laisse le champ libre si elle le souhaite
la seule chose qui comptait pour moi c’était la personne en haut de l’allée et qui me regardait de la façon dont j’avais toujours rêvé. ✻✻✻ Nous sommes plutôt doués pour passer d'un sujet à un autre. Après sa pseudo jalousie, nous passons au délicat sujet des plans à trois. Je n'ai pas l'habitude de parler de ça, mais je ne sais pas, avec lui, cette phrase est sortie toute seule, comme si pour moi, ce sujet n'est pas tabou pour lui. « Tout de suite toi ! J'ai rien dit. En tout cas je vois ce qu'en tu penses de moi. » Je rigole à sa remarque. Il va presque réussir à me faire croire que je l'ai blessé. « Excuse-moi, mais tu m'as clairement dit que c'était écrit sur mon front, du coup, je me venge ! » Ouais, c'est vrai ça. Même si on le pense, ce n'est pas le genre de choses que l'on dit à une femme. Je lui propose ensuite de prendre mon numéro de téléphone, histoire de pouvoir me contacter pour le rendez-vous dont je lui parle. « Pas de soucis on fait ça. Tiens enregistre ton numéro. Donne toi aussi le nom que tu veux. » J'attrape le téléphone qui me tend. Il semble serein, comme s'il faisait cela avec un bon nombre de filles. « Tu n'as pas peur. Imagines, je me donne un nom d'homme, comment tu fais pour me retrouver ? Tu connais ton répertoire par coeur ? » C'est peut-être un maniaque du tri de ses contacts. Il a peut-être une sauvegarde de côté et il compare tous les soirs, histoire de trouver quelles différences il y a. Je ne vais quand même pas être méchante, si je veux le revoir et qu'on passe un bon moment ensemble, il doit pouvoir me retrouver facilement. Je commence à rentrer mon numéro et j'ajoute le nom de contact ''jolie blonde''. J'espère bien être la seule à avoir eu cette idée, sinon, il y a des chances qu'il appelle l'autre personne. « Et voilà. » Je quitte son répertoire et verrouille son téléphone avant de le lui rendre. « Par contre, tu vas devoir m'emmener dans un endroit classe. Pas dans un fast-food ou truc du genre. » Ce n'est pas que je ne me plairais pas dans un endroit comme ça, mais s'il veut marquer le coup, il doit s'en donner les moyens. « Il faut que ce soit mémorable. Pour que quand je pense à toi, je me dise ''Alejandro, c'est le gars qui m'a emmené dans ce super endroit''. Si je raconte cela à mes sœurs et que tu es bien vu, c'est parfait. C'est un bon point pour toi. » Malgré la distance qui nous a séparé pendant sept ans, j'ai toujours gardé mes sœurs au courant de mes relations et elles ont toujours donné leur avis. C'était par skype et c'était donc moins réel qu'en vrai, mais c'était déjà ça. « Je vais devoir y aller. Mes collègues vont me crier dessus si je prends plus de temps que prévu pour ma pause. » D'habitude, je suis du genre ponctuelle, mais là, avec ma rencontre avec Alejandro, ça change la donne. Le temps est passé plus vite et si on continue de parler, je vais me faire remonter les bretelles. Je dépose un tendre baiser sur sa joue avant de me lever. « J'ai été heureuse de te voir. N'oublies pas de m'appeler. » Je lui souris et m'éloigne pour entrer dans le grand bâtiment de l'hôpital. Je ne pense pas qu'il aura de soucis pour me retrouver dans son répertoire. Enfin je n'espère pas, je compte sur son coup de fil.
Notre rendez vous passait relativement vite et c’était regrettable mais on ne pouvait rien faire si ce n’est subir le sablier. Dans les derniers moments qui s’offre à nous, elle vient e parler de plan à 3 et je rigole directement ce même si elle me prévient que ce n’est pas une invitation. Je lui précise que je n’ai rien dit mais qu’en tout cas je vois ce qu’elle pense elle de moi -Excuse-moi, mais tu m'as clairement dit que c'était écrit sur mon front, du coup, je me venge !
Je rigole directement de sa réflexion et je peux donc dire qu’au fond ce commentaire l’a touché dans son estime et donc elle me le fait payer. C’est elle qui a commencé en me faisant croire tout et n’importe quoi ceci dit mais il ne vaut mieux pas que je lui rappelle car elle va me dire quelque chose à ce sujet ensuite. En attendant nous prévoyons de nous revoir et donc je lui donne mon portable afin qu’elle puisse s’enregistrer
-Tu n'as pas peur. Imagines, je me donne un nom d'homme, comment tu fais pour me retrouver ? Tu connais ton répertoire par coeur ?
Je lui souris avant d’hausser les épaules simplement. A vrai dire comme je lui ai dit elle met le nom qu’elle veut alors elle fait ce qu’elle veut mais c’est à ses risques et périls -Tu fais comme tu le sens. Si tu veux que l’on se recontacte je te déconseille de le faire mais amuse toi si tu veux
Elle n’écrit alors pas la suite son numéro en se nommant « jolie blonde ». Je souris immédiatement car cela lui va bien. Elle me rend mon portable par la suite en me disant que si je veux frapper fort il faut que je l’emmène dans un endroit super classe. Je me mets alors à rire avant qu’elle n’ajoute que c’est la seule façon d’impressionner ses sœurs et de pouvoir gagner son cœur en gros. Je rigole d’autant plus et je lui fais un clin d’œil
-Je ferais mon maximum pour que tu te souviennes de tout
Malgré le bon moment que l’on passe ensemble elle et moi, elle me fait part du fait que sa pause touche à sa fin et qu’elle va devoir partir. Bien sûr j’aurais aimé que celle-ci dure tellement plus longtemps mais je lui ai parlé c’est déjà ça. Je lui hoche simplement la tête quand elle me dit qu’elle doit y retourner avant qu’elle ne m’embrasse et qu’elle se lève. Je fais de même alors qu’elle me reconfirme avoir passé un bon moment. Je m’approche d’elle et l’embrasse à mon tour sur sa joue
-Moi aussi et ne t’en fais pas je n’oublierai pas
Je la laisse rentrer et moi je pars à la voiture pour rentrer chez moi mais en attendant j’ai gagné ma journée
Accueil
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la seule chose qui comptait pour moi c’était la personne en haut de l’allée et qui me regardait de la façon dont j’avais toujours rêvé. ✻✻✻ Aujourd'hui, l'hôpital est très calme. Peu de rendez-vous, pas d'urgences, alors j'en profite pour sortir un peu et pour ainsi profiter du beau temps qu'il aujourd'hui. Je m'assois sur les marches qui se trouvent juste devant le bâtiment et je regarde l'horizon, avant de finalement reporter mon attention sur mon téléphone. J'ai reçu plusieurs appels de Charlie et de Max, mes sœurs. Il semblerait qu'elles aient oublié que j'ai un travail et que je ne peux pas toujours leur répondre. L'une des deux a laissé un message : elle s'excuse pour ses nombreux appels, elle avait oublié qu'aujourd'hui j'étais de garde et elle voulait simplement m'inviter à venir manger chez elles ce soir. Ce message a le don de me faire sourire. On ne les changera pas, j'ai l'impression d'être retombée en enfance depuis ma tentative de suicide, elles sont protectrices, beaucoup trop, même Charlie, la plus jeune de la famille. Il faudrait pourtant qu'elles me lâchent un peu, qu'elles me laissent redécouvrir la vie et la joie qu'elle peut apporter. Je sais que ce que j'ai fait les a effrayées, mais ça ne se reproduira plus, j'ai touché le fond et je ne peux qu'aller mieux maintenant. J'ai décidé de tirer un trait sur Callie, de changer de vie, de maison. Alors que je m'apprête à lui répondre avec un simple message texte, je me retrouve interrompue. « Devine c’est qui ? » Ces mains posées sur mes yeux et cette voix me tirent un sourire. Je sais de qui il s'agit, j'ai reconnu sa voix. C'est Alejandro, l'homme de la plage. « Pedro ? » N'est-ce pas ce qu'il fait le plus de mal à un homme, quand on ne se souvient pas de lui ? Alejandro est un coureur, ça se lit sur son visage et je sais que je ne suis qu'une passade pour lui, alors autant rigoler un peu avec lui. « Peter ? » Mais ce n'est pas la vérité. Depuis quelques temps, je fuis les relations de peur de souffrir encore et rare sont les personnes qui arrivent à dépasser le stade de simples amis. « Je rigole, je sais que c'est toi Alejandro. » Il retire les mains de mon visage et vient s'asseoir à côté de moi. Je viens tendrement déposer mes lèvres sur sa joue avant d'entamer la conversation. « Tu me suis ? » Nous avons eu l'occasion de parler lors du rassemblement sur la plage, mais je n'ai aucun souvenir d'un sujet concernant sa venue à l'hôpital. « Comment vas-tu ? » J'espère qu'il n'est pas ici pour un problème de santé et que tout va bien pour lui.