Fashion is about something that comes from within you Δ
Dean & Heidi
J’avais été une véritable pile électrique toute la semaine dans l’attente de pouvoir me rendre à ce fameux salon de créateurs à Brisbane. C’était un des évènements les plus marquants de l’année pour moi, véritable passionnée de mode et de stylisme que j’étais et j’avais du mal à contenir mon impatience. J’avais obligé mon voisin et ami Ezra à m’accompagner sans lui laisser le choix et en l’appâtant à coup de pizzas et de soirées film alors que ce n’était pas du tout son univers et le genre d’événements qui pouvait l’intéresser. Pour l’occasion que je lui avais fait porter un smoking que j’avais moi-même dessiné et je portais l’une de mes propres robes, qui avait un décolleté plongeant dans le dos et qui soulignait avantageusement mes courbes féminines. Le salon avait commencé par le défilé de quelques créateurs avant d’être suivi d’une sorte d’entracte lors duquel des serveurs faisaient le tour de la salle en proposant à tous les invités présents des petits fours et des coupes de champagne. « Alors ça va ? Tu ne t’ennuies pas trop ce soir ? » demandais-je à Ezra alors que j’attrapais deux coupes de champagne sur le plateau d’un serveur qui passait non loin de moi. « Non ça va, surtout maintenant qu’il y a de quoi grignoter. Ca ne vaut pas une bonne pizza mais je m’en contenterai » répondait-il en jouant la carte de la corde sensible pour essayer de me faire culpabiliser. Je levais les yeux au ciel en lui tendant une coupe de champagne avant de commencer à faire le tour de quelques stands qui se trouvaient là et qui permettaient de découvrir davantage de créateurs qui n’avaient pas forcément obtenus le droit de défiler ou pour prendre contact avec des maisons qui venaient de défiler et qui avaient retenues notre attention. J’étais un peu comme une enfant le soir de Noël sans trop savoir où donner de la tête. Je m’arrêtais à différents stands, avide de pouvoir parler avec les créateurs et échanger un peu avec eux qui avaient plus d’expérience que moi dans le domaine. « Je reviens » me glissait discrètement Ezra avant de disparaître sûrement en direction des toilettes. J’étais bien trop prise dans ma conversation pour réellement m’inquiéter de savoir où il allait et je continuais mon tour. Rapidement, je faisais le tour de différents stands avant d’arriver sur un stand qui n’avait pas encore défilé et dont le style très sport chic attira mon attention. A peine avais-je eu le temps d’observer quelques pièces qui étaient disposées en exposition, qu’un homme s’approchait de moi pour me saluer. « Bonjour. » répondis-je en retour. Je restais cependant figée sur le visage de l’inconnu, persuadée que je l’avais déjà vu quelque part. « Nous nous sommes déjà rencontrés non ? » demandais-je sans parvenir à me retenir, quitte à me prendre une veste et à passer pour une illuminée. Mais rapidement, le visage de l’homme me revenait en mémoire. « Mais si ! Dreamworld, le jour de l’inauguration de la nouvelle attraction » ajoutais-je après quelques instants.
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Heidi & Dean
Il y a une chose que je suis incapable de décrire, c'est mon style vestimentaire. Disons que je suis dans un entre-deux entre le je-m'en-foutisme et un vague espoir de me rajeunir. Qu'en est-t-il par exemple aujourd'hui ? Au niveau de la chemise, je fais dans le classique. Elle est à petit carreaux bleus, en variante et du blanc. Classique pour le pantalon. Il est noir, enfin pas entièrement. Les poches arrières sont blanches. Un jean façonné par mes soins pour qu'il soit unique. Cerises sur le gâteau, mes chaussures noires ont des lacets bleus nuit qui ont au moins le mérite d'être vaguement coordonnées à ma chemise. La mode, c'est quelque chose qui commence à animer mes jours et mes nuits. Et j'ai eu le plaisir de mélanger cette passion a celle qui a orné mes dernières années... Le sport. J'ai la chance de pouvoir exposer mon talent et ma créativité dans un salon destiné aux créateurs de la ville. Je tenais un stand, en accueillant chaque personnes qui venaient s'y attarder. C'était bonder de monde. J'ignorais qu'autant de gens seraient intéressés par cet événement, et j'en suis totalement ravie. D'autant plus que je devais réaliser un défilé en fin de journée.
En attendant que l'heure de gloire arrive, je me concentre à nouveau sur mes visiteurs. Sauf qu'à la venue du champagne et petits fours, c'était calme et plat. J'en profite alors pour me prendre un café, et j'observe simplement ce qu'il se passe autour de moi. Quand une demoiselle s'avance. Bizarrement, j'ai comme une impression de déjà vu, mais j'ignore d'où. " Bonjour. " Dis je en m'avançant en souriant. Et alors que je pose mon récipient dans un coin pour le reprendre plus tard ; la jeune brune demande si nous nous sommes déjà rencontrés. Je hausse les sourcils puis les épaules pour reprendre en étirant mes lèvres " J'ai comme l'impression que, oui. " Et je pince mes dernières dans le manque du souvenir. Sauf qu'elle me sauve. Je joins mes mains entre elles devant mon buste en affichant une mine illuminée " Mais oui! C'est ça! Merci, tu m'évites de passer la journée à torturer mon esprit pour retrouver de où je te connaissais. " Un tutoiement, nous sommes des compagnons de guerre contre des zombies non? J'avance ma main pour la saluer, en demandant, bienveillant " Comment tu vas depuis le dreamworld? " C'est vrai que c'est un souvenir extra. Je suis un adepte de ce genre d'attraction, alors si c'était à refaire, je signerais encore une fois. Après, si je n'ai pas reconnu la jeune femme, c'est certainement en raison de sa jolie tenue du jour. Je vais d'ailleurs lui faire remarquer son bon goût. "Très jolie robe!"
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Dean & Heidi
Pour moi ce salon était une réelle partie de plaisir, voir tout le monde se retrouver autour d’une passion commune : celle de s’habiller et d’habiller les autres, ça me faisait vibrer. Tout à coup, je me souvenais pourquoi j’avais voulu faire ce métier, pourquoi depuis toute petite je me prédestinais à devenir créatrice de vêtements à mon tour. Je profitais du moment de pause pour échanger au maximum avec les créateurs qui étaient présents, qui avaient tous leur propre style, leurs conseils et plus ou moins d’expérience. Mais j’étais friande de ce genre d’échanges, qui me rassuraient en général. Depuis que j’étais de retour à Brisbane après un an et demi d’absence, j’avais décidé de me lancer enfin, d’arrêter de me trouver des excuses pour ne pas oser réaliser mon rêve et prendre enfin mon envol. J’étais à deux doigts d’ouvrir ma propre boutique, de devoir propriétaire de ma propre maison de créations. J’avais déjà trouvé le local, une associée qui était créatrice de bijoux. Depuis le temps que je m’amusais à dessiner des tenues, j’avais eu tôt fait de choisir les tenues que je présenterai dans mes collections, ayant parfois été jusqu’à remettre au goût du jour des esquisses que j’avais dessiné il y avait des années. J’avais moi-même cousu différents prototypes de tenues, telles que la robe que je portais ce soir, pour pouvoir les montrer à mes futurs employés qui devraient reproduire les tenues à l’identique. J’étais à la fois terriblement excitée par le projet et totalement paralysée à l’idée de voler de mes propres ailes. C’était donc avec enthousiasme que j’observais une pièce de la collection sport chic qui avait attiré mon regard. Le travail des matières était intéressant et la coupe était sublime. Pourtant ce n’était qu’un polo, mais il en jetait. Je sentais rapidement quelqu’un s’approcher de moi et je relevais les yeux vers un visage familier qui me perturbait parce que je n’arrivais pas de suite à le situer. J’avais alors pris le pari de poser la question franchement, quitte à passer pour une idiote parce que je me serai faite des films mais voir ce visage familier sans me souvenir de l’endroit où je l’avais croisé me perturbait bien trop. « J'ai comme l'impression que, oui. » répondit aussitôt mon interlocuteur. Et finalement, après un instant de réflexion la vérité m’apparaissait : c’était à Dreamworld que j’avais croisé cet homme, il avait même fait partie de notre équipe durant la fin de la partie. Je lui avouais alors d’où est-ce que nous nous connaissions avec un petit sourire amusé. « Mais oui! C'est ça ! Merci, tu m'évites de passer la journée à torturer mon esprit pour retrouver de où je te connaissais. » s’exclamait-il en retour. Un petit rire passait la barrière de mes lèvres au souvenir de cette soirée pour le moindre mouvementée. « Ne t’en fais pas, ça m’aurait perturbé toute la journée moi aussi » avouais-je avec un sourire complice. C’était assez drôle de voir que Dreamworld nous avait permis de briser la glace aussi facilement alors qu’au fond nous ne connaissions que très peu de choses l’un de l’autre. « Comment tu vas depuis le dreamworld? » me demandait-il alors. « Et bien, je me porte comme un charme. C’est quand même agréable de ne pas avoir sans cesse besoin de regarder ses arrières » plaisantais-je. « Et toi alors ? Qu’est-ce qui t’amène ici d’ailleurs ? » lui demandais-je avec une pointe de curiosité. Parce que s’il était surprenant de retrouver Dean au hasard de la vie, ça l’était encore plus de le croiser par hasard dans un salon pour créateurs de mode. « Très jolie robe! » me complimenta-t-il alors et je souriais largement. « C’est vrai ça te plaît ? » demandais-je en faisant un petit tour sur moi-même, me donnant un petit peu en spectacle. « C’est moi qui ait dessiné cette robe » lui glissais-je alors, comme si je lui confiais un secret.
:teamorange: GASMASK
repère staff pour le comptage des points de la semaine - merci de ne surtout pas retirer
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Heidi & Dean
Devenir créateur de vêtements; ce n'était vraiment pas l'avenir que j'imaginais. Il y a maintenant un peu plus de deux ans, j'étais professeur de sport à l'Université de Harvard. Je donnais des cours, j'entrainais des équipes à devenir meilleures, et je profitais de ce statut au sein d'une confrérie pour apporter l'expérience. Ma vie me plaisait plutôt bien, mais mes erreurs m'empêchaient d'y rester. J'ai donc repris une vieille passion de mon adolescence. La création. C'est une chose dont je n'ai jamais parlé à personne. Comme mon meilleur secret bien gardé afin qu'il ne soit jamais volé et réalisé. Ce que j'ai fait en arrivant ici. Tout s'est ensuite déroulé rapidement. Les boutiques qui s'ouvraient une à une, le développement de ma marque et maintenant je bosse même pour l'étendre sur le marché Européen. Je ne pouvais rêver mieux pour élever ma fille et surtout, pour les prochaines années avant la retraite. Ce salon plongé alors ma personne dans le monde qui me plaisait, et qui m'animait. Je pouvais rencontrer des gens dotés de conseils, et des nouveaux que je pourrais faire rêver ; mais que je pourrais encourager aussi dans la voie que j'ai suivi. Et justement, une demoiselle venait de s'arrêter à mon stand. Son visage ne me paraissait pas inconnu. Je torturais déjà mon esprit pour me souvenir de où , sauf que ça ne venait pas. Je tentais alors de faire bonne figure pour ne pas montrer ma réflexion intérieure. Fort heureusement pour moi, Heidi me redonne la mémoire. « Ne t’en fais pas, ça m’aurait perturbé toute la journée moi aussi » Je lui souris, nous imaginant chacun de notre coté à s'infliger les souvenirs des derniers jours pour trouver notre rencontre. Je demande alors comment elle se porte depuis le fameux Dreamworld. « Et bien, je me porte comme un charme. C’est quand même agréable de ne pas avoir sans cesse besoin de regarder ses arrières » Un rire s'étouffe dans ma barbe avant d'étirer mes lèvres pour lui répondre "C'est vrai... Mais l'adrénaline manque un peu dans mon quotidien." Qui se trouve assez plat en ce moment. La jolie brune se montre alors curieuse sur ma présence ici. Mon regard dans le sien, je le laisse se promener sur le stand avant de revenir sur son visage "J'expose ma marque. Je suis le créateur de tout ce que tu peux voir sur ces tables. Et toi? Tu t'intéresses à la mode? " Je suppose que oui en remarquant justement la jolie robe sur son dos. Quand elle tourne sur elle même, j'affiche un air amusé mais toujours très souriant "Je ne suis pas un expert en robe, mais oui, j'aime beaucoup. " Et me voilà impressionné quand elle me confie que c'est d'elle. Je hausse mes sourcils, regardant de haut en bas son vêtement. "Bon dieu... Tu as énormément de talent! Bravo, franchement c'est du beau travail. " J'avais maintenant comme l'envie d'en savoir un peu plus. Nous partageons une même passion, et nous avions été assez complices lors du dreamworld. Je propose alors "Tu... Tu as le temps pour un café? "
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Dean & Heidi
C’était toujours drôle de recroiser dans la vraie vie les participants que j’avais rencontré lors de la partie de paint-ball en compagnie de zombies à laquelle j’étais allée pour accompagner Cora. Nous nous étions tous rencontrés dans un contexte tellement particulier, que se retrouver dans la ville, au cours de nos activités normales avait quelque chose de presque anachronique. Malgré tout, enfermés dans une arène en compagnie de morts-vivants, nous avions réussi à tisser des liens assez forts alors que nous ignorions tout des autres participants (ou presque). J’avais mis un moment avant de pouvoir remettre Dean dans le contexte dans lequel nous nous étions rencontrés. Il fallait avouer qu’un salon sur les créateurs de modes de Brisbane était bien éloigné du thème de base de notre rencontre. Rapidement, une fois que nous avions compris d’où nous nous étions croisés, la conversation s’enchaînait sans trop de peine, de façon presque naturelle comme si nous avions été des connaissances de longue date alors qu’il n’en était rien. Participer à un paint-ball apocalyptique était, vraisemblablement, un excellent moyen de faire des rencontres et de briser la glace. Naturellement donc, comme me l’aurait demandé une veille connaissance, Dean s’inquiétait de savoir comment j’allais et je lui répondais que je me portais bien et que savoir que j’étais en sécurité hors de cette arène était finalement assez plaisant. « C’est vrai… Mais l’adrénaline manque un peu dans mon quotidien » disait-il et je riais doucement. « C’est certain. Je ne sais plus, si après ça, les parties de Laser Game me feront toujours autant d’effet ou non » ajoutais-je dans un petit sourire en coin, amusée. Finalement, je lui demandais ce qu’il faisait dans un salon de mode. Après tout, l’image que j’avais de Dean était assez restrictive. Son côté sportif ne m’avait pas échappé lors de notre partie de paint-ball, tout comme son aptitude au tir. Je l’imaginais naturellement (et certainement naïvement) plus dans un domaine sportif ou militaire qu’intéressé par tout ce qui concernait la mode. Pourtant Dean ne tardait pas à me prouver que j’avais tort : « J’expose ma marque. Je suis le créateur de tout ce que tu peux voir sur ces tables. Et toi ? Tu t’intéresses à la mode ? » me demandait-il aussitôt. Un petit rire, un peu idiot sûrement, passait la barrière de mes lèvres tant la question me semblait évidente. « Oula, si tu savais, la mode c’est toute ma vie je crois » avouais-je sans mentir. Depuis petite, je m’occupais de créer des tenues pour habiller mes poupées, plus grande j’avais ensuite commencé à améliorer et retoucher mes propres habits pour les rendre un peu plus à mon goût et à mon image. Mes cahiers de cours étaient tous remplis de croquis, d’esquisses de tenues ou de silhouettes masculines et féminines. Au-delà même d’une passion, c’était davantage une obsession. Je prêtais néanmoins plus attention aux vêtements qui se trouvaient sous mes yeux maintenant que je savais que Dean en était le créateur. « C’est très impressionnant » avouais-je alors en admirant les finitions de chaque pièce. « J’aime vraiment beaucoup le style que tu présentes » ajoutais-je dans un sourire. « Tu fais des pièces uniquement pour les hommes ou tu fais des choses mixtes ? » demandais-je alors, songeant intérieurement à venir faire un tour du côté de la boutique de Dean pour essayer quelques pièces de sa collection à l’occasion. Finalement, le jeune créateur venait à me complimenter sur ma robe, compliment qui me touchait d’autant plus qu’il venait d’un créateur dont j’appréciais le travail. « Je ne suis pas un expert en robe, mais oui, j’aime beaucoup. » affirmait-il. Je lui confiais alors, dans un sourire un peu coupable, que j’étais la réalisatrice d’une telle robe. « Bon dieu… Tu as énormément de talent ! Bravo, franchement c’est du beau travail » disait-il, visiblement impressionné. Je riais alors, aux anges. « Il se trouve que je suis plutôt douée de mes dix doigts et pas uniquement pour tirer sur des zombies » glissais-je malicieusement, en agitant mes doigts un instant. « Tu… tu as le temps pour un café ? » demandait-il finalement. Je me mordillais alors la lèvre inférieure, jetant un coup d’œil par-dessus mon épaule à la recherche d’Ezra. « Je… Je suis venue avec un ami que j’ai littéralement traîné jusqu’ici après des heures de négociation. C’est pas vraiment son univers par ici et ça serait assez malhonnête de ma part de m’enfuir avec quelqu’un d’autre. » avouais-je alors dans un moue un peu désolée, persuadée qu’Ezra devait déjà être en train de me maudire d’avoir disparu de son champ de vision. « Par contre, je serais éventuellement disposée à ce qu’on aille boire un verre ce soir, lorsque tout ceci sera terminé » ajoutais-je dans un petit sourire.
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Heidi & Dean
J'étais vraiment content de tomber sur ma coéquipière. Celle avec qui j'avais eu le plus d'affinité, et surtout, celle que j'admirais pendant ce jeu pour sa stratégie et son sang froid. Parce que moi, j'avoue que j'étais tellement à fond dedans que j'en avais un peu les chocottes. « C’est certain. Je ne sais plus, si après ça, les parties de Laser Game me feront toujours autant d’effet ou non » Je fais un petit oui de la tête, comme pour acquiescer ce qu'elle venait de dire. J'étais d'accord, je repassais les images de notre partie dans ma tête, et ceci me donnait un sourire amusé. « Oula, si tu savais, la mode c’est toute ma vie je crois » Je fais un peu les grands yeux. Pas que je ne voyais pas Heidi dans ce domaine, mais plutôt pour ce point en commun que nous partageons. "Je comprends ce que tu veux dire... Il m'a fallut du temps pour m'en apercevoir mais maintenant je ne reviendrais pas en arrière. « C’est très impressionnant » « J’aime vraiment beaucoup le style que tu présentes » son petit sourire était tout à fait craquant, et ses compliments me touchaient « Tu fais des pièces uniquement pour les hommes ou tu fais des choses mixtes ? » "Je fais de tout. Homme, femme, enfant... Je peux te sortir des pièces, ou te montrer un catalogue? Bien que je sois d'avis que rien n'est mieux que de voir réellement quelque chose. Comme moi, avec la robe qu'elle porte. Je ne pouvais pas manquer de lui faire remarquer le talent monstre qu'elle a. J'en reste limite bouche bée. J'affirme que je ne suis pas spécialiste dans ce style de fringue, mais ce n'est pas une raison pour ne pas reconnaitre un bon travail quand il passe sous mes yeux. « Il se trouve que je suis plutôt douée de mes dix doigts et pas uniquement pour tirer sur des zombies » Je laisse une expression charmeuse se faire sur mon visage, pensant effectivement à une quo-notation sexuelle. Sauf que je ne vais pas le relever a haute voix. "Tu as créer beaucoup de pièces? Je serais vraiment curieux de voir ton travail..." Ce qui me pousse à penser que j'apprécierais de l'avoir en ma compagnie un peu plus longtemps. Je propose alors a la jolie brunette de prendre un café avec moi, si le temps lui permet. « Je… Je suis venue avec un ami que j’ai littéralement traîné jusqu’ici après des heures de négociation. C’est pas vraiment son univers par ici et ça serait assez malhonnête de ma part de m’enfuir avec quelqu’un d’autre. » Ma bouille donne un peu de déception, surtout le regard que je garde dans le sien.. « Par contre, je serais éventuellement disposée à ce qu’on aille boire un verre ce soir, lorsque tout ceci sera terminé » Et la, je souris, content. Mordillant un peu ma lèvre au passage, en pleine réflexion. Je choppe un stylo et un papier non loin de ma main, et je commence à gribouiller mon numéro de téléphone, et l'adresse d'un bar que je connais très bien. Si la demoiselle partage les mêmes gouts que moi, je sais d'avance que l'endroit pourrait lui plaire. Je lui offre ma note "J'accepte l'invitation." Petit sourire malicieux, et je poursuis "On se rejoins la bas pour... Disons ; vingt et une heure trente. Tu as mon numéro si jamais tu veux modifier l'horaire. " Et c'est comme ça que nous nous disons au revoir. Ou plutôt, à toute à l'heure. Je sens que le reste de ma journée va être génial. Presser de retrouver la petite Heidi ce soir.
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Spoiler:
J'ai fait une réponse un peu naze, mais c'est pour clôturer. Comme ça je vais commencer le prochain, celui du verre au soir. En promettant de faire mieux, et surtout de ne plus mettre autant de temps à répondre. (J'étais en pleine déménagement pour ma défense)
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Il y a une chose que je suis incapable de décrire, c'est mon style vestimentaire. Disons que je suis dans un entre-deux entre le je-m'en-foutisme et un vague espoir de me rajeunir. Qu'en est-t-il par exemple aujourd'hui ? Au niveau de la chemise, je fais dans le classique. Elle est à petit carreaux bleus, en variante et du blanc. Classique pour le pantalon. Il est noir, enfin pas entièrement. Les poches arrières sont blanches. Un jean façonné par mes soins pour qu'il soit unique. Cerises sur le gâteau, mes chaussures noires ont des lacets bleus nuit qui ont au moins le mérite d'être vaguement coordonnées à ma chemise.