Après notre petit casting, nous avons convenu Ashley et moi d’aller au restaurant, mais je pense qu’avant cela il serait intéressant d’aller dans un parc pour passer du temps en plein air à ne rien faire et ne pas se prendre la tête. Du coup je me mis à lui prendre la main sans aucune pudeur et gêne et nous partions ensemble. Oui nous avons eu un léger accrochage et il me semble qu’elle s’en voulait et elle s’en était excusé alors moi ça me va à partir de ce moment là. D’ailleurs en parlant de ce qu’il faut faire, je pense qu’il sera appréciable de lui dire ce que je compte faire avant qu’on aille au restaurant et surtout de savoir si elle est d’accord avec cela ou non. Je me doute que oui, mais on ne sait jamais. -Dis Ashley, tu ne serais pas pour qu’on aille au parc plutôt avant d’aller manger un bout ensemble ? On a encore le temps avant d’y aller et puis ça nous permettrait de nous reposer un peu et être juste tous les deux au calme. Tu en penses quoi ?
Je ne savais pas trop ce qu’elle en disait et comme le parc n’est pas à côté du restaurant, je ne veux pas l’amener dans un endroit contre son gré alors j’attends simplement là en la regardant et attendant une simple réponse pour savoir ce qu’elle voulait faire. D’ailleurs pour faire passer l’attente et la laisser réfléchir, je m’approchai d’elle doucement et posa ma main sur sa joue que je caressai doucement et à laquelle je donnai d’ailleurs un baiser avant de craquer et l’embrasser tout simplement sur les lèvres
- Tu peux refuser ce n’est pas un souci. On fera autre chose en attendant l’heure
Le shooting n’avait pas été de tout repos, j’avais du gérer une situation qui m’était totalement inconnue faire travailler un amant. Forcément depuis que j’étais à brisbane le nombre d’homme que j’avais eu se compter sur les doigts d’une main même en comptant Alejandro. J’étais donc maladroite au point que j’avais réussi à blesser cet homme qui jusqu’à présent avait été gentil avec moi et ce n’était pas mon genre ca ressemblait plus à du Roxanne qu’à moi. Naturellement je me suis excusée à la fin, je ne savais pas s’il les accepterait car entre mon comportement et la visite de Chris, tout était réuni pour énervé le coach sportif. J’avais pour idée que notre restaurant serait purement et simplement annulé et que je risquais de pouvoir aussi m’asseoir sur son envie de poser pour mon client. Sauf que se fut le contraire pour mon plus grand plaisir. J’avais senti sa main prendre la mienne avant qu’il ne me rappelle notre repas.
Nous sortons donc des bureaux main dans la main ce qui risque de faire jazzer et une fois dehors la proposition du beau brun me laisse songeuse. C’est vrai qu’il est encore un peu tôt et peut être que de nous retrouver dans un cadre calme apaisant pourrait nous permettre de parler et de ne plus avoir à vivre ce genre de mésaventures. Je pourrai lui dire comment on doit être lors du travail car même si on ne fait que coucher ensemble, je ne veux pas de répercution sur mon emploi ni même sur son futur potentiel de mannequin. Voyant que je réfléchis à sa proposition, il décide de faire l’une des choses qu’il fait le mieux me troubler. Je vais finir par croire qu’il aime ça et que pour lui c’est un petit jeu. Je le vois se rapprocher de moi me caresser la joue avant de l’embrasser pour finalement venir capturer mes lèvres. Il s’écarte pour m’annoncer alors que je peux refuser. Comment veut il que je refuse vu qu’il vient de mettre mes neurones hors service. Je passe mes bras autour de son cou, et me souffle alors que je parle vient mourir sur ses lèvres. “Va pour un petit tour au parc, ca nous fera du bien et nous pourrons parler” Je l’embrasse à mon tour avant de m’écarter.” Il a l’air satisfait de ma réponse et reprend ma main pour me conduire jusqu’à sa voiture. Reprendre place la me fait tout drôle et à son regard brillant je sens que je ne suis pas la seule et on se sourit. Le trajet se passe tranquillement et une fois arrivée il se gare. Il fait doux et je décide d’enlever ma veste et de la laisser sur le siège. Il fait le tour de la voiture et s’apprête à me guider à un coin tranquille du parc mais je l’arrête quelques secondes. “Attends si je suis la pour me détendre, autant que je me mette à l’aise.” Je lève mes mains et j’enlève l’accroche de mon chignon. Je penche la tête en avant et de mes mains je secoue mes cheveux afin de leur rendre pleinement leur liberté. “Voila on peut y aller.”
Faire un shooting photo, c’est toujours quelque chose de spécial, le faire avec son amante ça l’est encore plus mais y rajouter à ça le patron et tout le reste qu’il s’est passé ça donne un mélange très dangereux et c’est pour cela qu’il y a eu quelques frictions sur la fin de ce dernier mais maintenant tout rentrait dans l’ordre et c’est mieux ainsi de toute manière. Je regarde l’heure et je vois que l’on risque d’être beaucoup trop en avance là et ce n’est pas très bon de manger trop tôt alors c’est pour cela que je lui propose de venir faire un tour au parc afin d’être dans un environnement calme et sain. Pour donner plus d’impact à mes propos, je lui donne un baiser relativement passionné en ajoutant qu’elle peut refuser bien entendu mais je me doute qu’avec cela elle ne peut qu’accepter justement.
Effectivement elle vient passer ses bras autour de ma nuque et elle me dit qu’elle est d’accord pour un petit tour au parc rien que tous les deux. Je lui souris en guise de réponse et elle m’embrasse à son tour. Je saisis sa main à la suite de ce baiser à nouveau et la dirige vers ma voiture afin que l’on puisse aller au parc. Bien entendu aussi bien elle que moi nous savons comment ça s’est terminé la dernière fois qu’elle est montée dans ma voiture et c’est pour cela que l’on se regarde avec beaucoup d’intensité et que l’on se sourit tout le long du voyage. Cette fois ci on décide de ne pas faire de folie lors du voyage et bizarrement ma conduite est beaucoup plus fluide ce qui me fait rire en pensant à cela.
Une fois arrivé au parc et bien garé, Ashley enlève sa veste puisqu’il fait relativement chaud encore dehors et nous sortons ensemble main dans la main, mais cette dernière d’arrête brusquement en me demandant d’attendre. Je me demande ce qu’elle va faire et finalement elle enlève son chignon pour laisser ses cheveux à l’air libre. Je la regarde comme ça et je souris alors que je remarque qu’ainsi elle parait plus sauvage et honnêtement j’aime bien. Je laisse ma main parcourir son visage pour revenir placer les mèches qui se placent devant son visage et je l’embrasse dans le même temps
-Je te préfère comme ça. Au naturel et sauvage … tout ce que j’aime
Je rigole doucement alors que je saisis de nouveau sa main et que nous nous mettons à marcher dans le parc. Au bout de quelques minutes nous trouvons un banc libre et nous nous asseyons dessus ensemble. J’ai le sourire aux lèvres et la jolie blonde pose sa tête sur mon épaule en passant ses bras autour de ma taille pour me serrer ce qui me fait sourire davantage. De mon côté je pose simplement ma main sur sa cuisse et je la lui caresse avant de lui donner un baiser sur le dessus de la tête
-On est bien là quand même tu ne trouves pas ? Ton patron va encore venir nous surprendre ou non c’est bon ?
L’idée du parc était une excellente idée pas que je veuille a tout pris faire des choses que font les couples vu que nous n’en sommes pas un, mais que le parc est pour moi une zone de sérénité et après toutes les péripéties au bureau rien ne me ferait le plus de bien qu’un petit moment tranquille en plein air. Entre deux baisers nous prenons sa voiture, qui rime avec certains souvenirs mais je ne m’y attarde pas, j’apprends à vivre dans le présent et non pas dans le passé même si mon dernier moment passé avec Alejandro je ne suis pas prête de l’oublier sauf si d’autres viennent le remplacer. On arrive au parc et je décide de me détendre pleinement de laisser le travail derrière moi, bon j’ai toujours mon tailleurs mais je peux au moins détacher mes cheveux et les laisser au vent. La remarque de mon amant me fait plaisir, j’aimerai bien aussi plus souvent les laisser libre mais j’ai une image à garder pour le travail. “Moi aussi je préfère ca me demande moins de temps de préparation.” Je me mets à rire. Je ne suis pas sûre d’être sauvage même loin de la mais parfois je peux être moi au naturel. Je sens sa main prendre la mienne et ses doigts entrelacés les miens et je me laisse diriger par le beau brun. On déambule tranquillement dans les allées du parc. Les seuls bruits qui se font entendre se sont les oiseaux, les rires des enfants, cela me rappelle mon enfance quand mes parents m’emmenaient tout les deux au Golden Gate Park. Je ne me souviens pas précisément de ce que j’y faisais mais je revois ma mère sur un banc me regardant jouer avec mon père. Une vague de nostalgie m’envahit alors que nous trouvons un banc de libre pour nous asseoir. Je viens m’installer naturellement contre lui, l’enserrant de ses bras et collant ma tête sur son épaule, non pas pour marquer un quelconque territoire mais parce que la j’ai terriblement besoin de soutien affectueux même si je ne le dis pas. Penser à mes parents comme cela alors que je ne m’y attendais pas à de quoi m’émouvoir. Mais je préfère garder cela pour moi et je suis heureuse qu’il prenne la parole. J’inspire profondément avant de relever la tête vers lui et de plonger mon regard dans le sien. “Oui on est bien, en tout cas moi je suis très bien. Il fait beau, c’est calme et ca permet de se détendre après une journée bien mouvementée.” Je souris avant qu’il parle de Chris. “Je ne pense pas qu’il nous ait suivi. Et puis on est en dehors du bureau je peux faire ce que je veux.” Je redresse tout en restant contre lui. “Il est protecteur avec moi, je pense qu’il m’apprécie peut être plus qu’en tant que collègue. Mais j’ai la sensation que toi tu ne l’aimes guères.” Je me mis à pouffer car ca avait été très clair. “Tu sais il ne cherchais pas à te prendre de haut mais plutôt à te mettre en garde dans une certaine façon que si tu venais à me faire du mal il saurait me défendre. Ne t’en fais pas je l’ai rassuré en lui disant que je savais ce que je faisais avec toi.” Je me penche vers lui pour l’embrasser avant de m’écarter et d’ajouter “Enfin la plupart du temps” Et la je reviens vers lui pour l’embrasser avec fougue.
Je ne vais pas régulièrement dans le parc puisque ce n’est pas sur ma route dans un premier temps et ensuite puisque je n’ai pas besoin de venir ici pour courir comme j’ai des tapis de courses à la salle. Mais là c’était un contexte différent puisque nous avons vécu une journée plutôt mouvementée et je pense que faire un petit détour par le parc avant d’aller au restaurant était une bonne option puisque ça apaiserait tout le monde pour pouvoir passer un bon moment ensemble voire peut être le poursuivre par la suite, mais on en est pas là encore donc laissons les choses se faire toutes seules.
Quand nous sommes au parc, Ashley défait son chignon pour laisser ses cheveux se balader à l’air libre et je la trouve diablement plus sexy ainsi à moitié décoiffé plutôt qu’avec son chignon bien qu’elle n’en reste pas moins mignonne. Je lui fais la remarque pour lui donner mon avis bien que je sais qu’au fond il ne va rien y changer et elle m’avoue qu’elle préfère aussi car ça lui prend moins de temps le matin. Je ne peux m’empêcher de rire et donc de joindre celui-ci au sien. Je lui prends la main avant de simplement marcher comme ça dans le parc sans rien faire si ce n’est que profiter de ce calme plat. Je la sens ailleurs et j’en profite de voir un banc libre pour m’asseoir sur ce dernier et la jolie blonde fait de même. Elle s’accroche même à moi en posant sa tête sur mon épaule. Habituellement ce genre de comportement me ferait peur mais je me doute qu’elle sait très bien qu’il n’y a rien de plus et que nous sommes simplement des amants ou du moins je l’espère. Je lui demande par la suite si elle ne trouve pas que l’on est bien ici avant de lui demander si on pourra être tranquille ou si on risque de se taper son lourd de patron. Elle me regarde en souriant en me répondant et me parlant à cœur ouvert ce qui me fait sourire à mon tour et je ne peux que répondre lorsqu’elle pose ses lèvres sur les miennes une première fois, puis lorsque ce fut la seconde qui était plus passionné et plus fougueux je me mis à m’amuser avec sa langue avant de rompre le baiser afin que l’on puisse reprendre notre souffle. Je caresse sa joue doucement avant de lui sourire et de me mordre la lèvre en repensant à ce baiser passionné -Bien entendu que je ne l’aime pas ! Mais je te ferais remarquer que c’est lui qui a commencé à faire comme si j’étais une merde à ses yeux et ce bien avant de savoir que l’on se connaisse alors s’il te plait ne le défend pas ! Tu m’excuseras mais s’il n’a pas de couilles pour te parler clairement et te dire les choses, qui ne viennent pas faire le bonhomme comme ça avec moi parce que ça ne va vraiment pas le faire … Maintenant c’est super sur chaque shooting que l’on aura ensemble et bien il sera là pour garder un œil sur nous. Plus lourd que ça tu meurs. Et laisses moi rire Ashley, il fait simplement ça pour se prouver quelque chose et te prouver que c’est un homme. Après si tu crois ses paroles c’est ton souci mais je t’assure qu’il t’a dit ça pour que tu le regardes avec des yeux remplis d’étoiles. Que je sache tu ne lui appartiens pas ? Dans ce cas qu’il nous laisse faire notre petite vie tranquille et qu’il aille voir ailleurs.
Je commençais à m’énerver en reparlant de lui et c’est de ma faute car j’ai relancé ce sujet mais je dois avouer que le fait qu’elle lui trouve milles et unes excuses sur le comportement qu’il a adopté à mon égard me fait chier mais une fois de plus elle fait bien ce qu’elle veut et elle dit ce qu’elle veut aussi. Je commence à me taire et j’enlève ma main qui est sur la joue de la blonde ainsi que celle qui est sur sa cuisse pour venir me les passer sur le visage puis dans les cheveux
Me retrouver ainsi loin du bureau, loin de chez moi, loin de mes problèmes du quotidien me fait un bien fou et la compagnie d’Alejandro ne fait qu’augmenter cette sensation de bien être. Il n’attend rien de moi je n’attends rien de lui, on veut juste profiter d’être ensemble et de passer un bon moment, enfin c’est ce que je pense et ce que je ressens. Tandis que l’on se balade main dans la main, des souvenirs de mon enfance resurgissent et la mélancolie m’envahit avant que nous ne prenions place. Je me blottis contre mon amant pour un réconfort silencieux avant qu’il ne me parle de Chris. Je sens bien qu’il la en travers de la gorge et j’essaie de le rassurer avant de l’embrasser. Je n’ai pas envie de parler de mon chef mais juste de profiter d’un moment qu’il m’est accordé. Le second baiser est plus passioné et tient toutes ses promesses quand il répond en mélangeant sa langue à la mienne. Pour moi tout allait bien divinement bien mais la diatribe d’Alejandro me fit l’effet d’une douche froide et je m’écartais de lui. J’étais blessée par ses propos, qu’il puisse penser que je prenais la défense de Chris alors que c’est la sienne que je prenais vis à vis de mon chef, que j’avais décidé de l’avoir pour le shooting même si son boss était contre. Je ne savais plus quoi dire et j’étais vraiment déçue. “Je ne prends pas sa défense, j’essaie de comprendre son attitude et de t’expliquer pourquoi il est comme ca. Si c’est de la jalousie que veux tu que j’y fasse ? Je ne peux pas l’empêcher de l’être même s’il sait qu’il n’y a rien entre lui et moi.” Je ne regardais plus le bel espagnol me concentrant sur ce qui se passait devant moi. “Et rassure toi il y a de fortes chances que les photos soient faites en extérieur donc il ne sera pas la.” Je comprenais qu’Alejandro soit saouler par la présence de mon chef, mais j’avais comme l’impression que ce qui le gêné aussi etait le fait d’avoir une concurrence ou que quelqu’un d’autre puisse s’intéresser à moi. Etait il lui même jaloux. La seule chose dont j’étais sure c’est que j’étais bien ainsi avec lui et que je n’avais pas envie que l’on s’embrouille pour des histoires sans importance. Je vois que lui aussi met de la distance avec moi. Est ce que cette attirance que l’on a tout les deux ne pourrait pas être plus simple ? J’aimerai en parler à coeur ouvert avec lui mais il a le tempéramment chaud des ibériques et je n’ai pas envie de le braquer un peu plus. Je décide de briser ce silence trop pesant à mon gout. “Laissons le ou il est profitons non ?” Il n’a pas le temps de me répondre qu’un nuage le temps de notre discussion un peu houleuse a pris place au dessus de nos têtes et se met à déverser tout ce qu’il contient en pluie. On dirait une pluie tropicale qui nous surprend. Alejandro me prend la main pour nous éloigner du banc le temps de trouver abri sous un arbre touffu .On voit les gens courir et crier ce qui me fait rire d’autant plus quand je nous regarde tout dégoulinant. Son tee-shirt lui colle à la peau mon débardeur aussi laissant nettement deviner mon soutien-gorge. Je sens immédiatement cette tension sexuelle renaitre entre nous. Je suis contre l’arbre et il vient coller ses deux mains contre l’écorce. “Je suis désolée pour...” Il pose son doigt sur mes lèvres pour me faire taire avant de se coller à moi pour m’embrasser.
Je n’aime pas son boss et je suppose qu’à présent elle le sait d’autant plus que je ne suis pas du genre à cacher lorsque je n’aime pas quelqu’un et même si on passe un super bon moment tous les deux je ne peux m’empêcher de parler de lui car ça m’énerve tout simplement de me faire prendre de haut par rapport au fait que je connais Ashley et que ce dernier veut quelque chose qu’il n’aura pas : ma place. Je sais que je suis quelqu’un de très dur et je me montre de nouveau dur avec la jolie blonde en lui demandant d’arrêter de lui trouver des excuses et de prendre sa défense. Je ne sais pas si je suis allé trop loin dans mes paroles mais le fait est qu’elle me lâche et qu’elle s’écarte immédiatement. Elle m’explique qu’elle ne prend pas sa défense mais qu’elle essaye de comprendre ses agissements et qu’elle ne peut pas l’empêcher d’être jaloux. En définitive il y a un moyen radical qui serait de lui dire non tout simplement mais elle risquerait sa place après. Elle m’assure par la suite que je ne risque pas de le revoir au prochain shooting puisque ce sera en extérieur mais alors qu’habituellement j’aurais souris, là je reste de marbre et je m’écarte d’elle aussi. Je ne ressens pas de la jalousie non c’est faux mais je peux me montrer possessif par moment et c’est égoïste, mais là c’est même pas de la possessivité mais uniquement de l’énervement pur et dur puisqu’il nous a coupé plusieurs fois alors que l’on était que tous les deux et puis il est lourd quoi. J’ai pas l’impression que cela dérange tant que ça Ashley donc je ne parle pas, je ne dis plus rien, je ne la regarde plus, je ne la touche plus et je tourne carrément la tête à l’opposé d’elle afin de ne pas l’avoir dans mon champ de vision. Je sais que c’est radical comme changement d’humeur et que cela peut même être méchant mais je suis comme ça et je vais pas changer. Je préfère ne rien dire et la snober plutôt que de m’énerver. Puis Ashley rompt le silence en me demander de le laisser ou il est maintenant et de profiter. Je suis content qu’elle fasse le premier pas car je ne l’aurais pas fait c’est une certitude.
Seulement là je ne peux pas lui répondre que le ciel s’assombrit et une pluie voire même un torrent montre le bout de son nez. Les gouttes d’eau tombe en rafale et en quelques secondes nous sommes tout trempés de la tête au pied mais ce n’est pas une raison non plus pour rester en place là et se faire asperger d’eau. Je prends alors sa main et je l’emmène sous un arbre qui semble pouvoir nous protéger de la majorité des gouttes d’eau. Nous sommes vraiment trempés et alors que pour ma part on peut voir à travers mon haut blanc qui me colle à la peau, en ce qui concerne les habits d’Ashley je vois son soutien gorge au travers de son haut et je ne pense pas être le seul mais tout revient d’un coup : la tension sexuelle, l’envie. Je m’approche d’elle en collant nos corps alors que je pose mes mains sur l’arbre. Elle vient s’excuser mais je ne lui laisse pas le temps de finir que je mets mon doigt sur ses lèvres avant de totalement l’embrasser avec énormément de fougue et de passion. Je suis tellement emporté par cela que je la soulève à l’aide de mes bras et qu’elle vient passer ses jambes autour de mes hanches alors que nous prolongeons le baiser encore et encore. Elle me caresse de torse ainsi que les cheveux et je deviens fou. Je la regarde et je souris immédiatement -Dommage que l’on soit dans un parc …
Effectivement on aurait été ailleurs je pense que ça aurait été différent. Je regarde un peu partout autour de nous pour voir nous sommes seuls dans ce parc, alors je me permets de passer ma main sous son haut afin d’aller caresser son ventre mais aussi une partie de sa poitrine. Je l’embrasse de nouveau par la suite et je lui mordille la lèvre inférieure. Au fond de moi d’ailleurs je rigole car cela sonne un peu comme dans les films.
-Ne t’excuse pas pour ça Ashley c’est rien ne t’en fais pas et tu as raison, profitons des moments que l’on a la chance de passer ensemble comme là … et le futur shooting que l’on aura aussi … et je veux faire des photos en duos avec toi je n’oublierai pas … Photos nues bien sûr sinon ce n’est pas drôle
Je lui souris grandement avant de capturer de nouveau ses lèvres. C’est vrai que l’on rendrait bien en photo je pense et puis de toute manière nos corps nous avantage sur ce domaine. Bien entendu j’espère qu’elle va accepter et se laisser tenter plutôt que de rester dans le contrôle. Je lui fais un petit clin d’œil -Je peux te donner une raison d’accepter et de te laisser aller : ce soir
La promesse de passer un moment tranquille tout les deux loin de nos problèmes quotidiens de notre travail des gens qui nous entouraient d’ordinaire était quelque chose des plus appréciables. Sauf qu’il avait fallu qu’il remette sur le tapis l’histoire avec mon chef et que cela me blessait même si je pouvais comprendre qu’il veuile que les choses soient claires. Elle l’était pour moi, n’était ce pas l’essentiel ? D’un moment calin on se retrouve sur le banc comme deux inconnus et j’avoue que je ne sais plus à quel saint me vouer avec Alejandro. Peut être est ce trop compliqué pour lui comme pour moi. On ressent une attirance l’un pour l’autre enfin il m’a fait surtout me réveler et cela m’a montré à quel point on pouvait avoir besoin de quelqu’un même pour les simples plaisirs charnels. Sauf qu’il est autant séducteur que buté et je sens que si je ne vais pas vers lui autant que je parte. Sincèrement j’ai hésité, parce qu’il ne veut pas être ma marionnette mais je ne veux pas être une poupée avec laquelle il s’amuse sans me respecter. Peut être l’habitude de ma soeur, je laisse couler ne voulant pas me battre. Je brise le silence parce que malgré tout j’ai envie de passer une bonne fin de journée peut importe comment.
A croire que même les éléments sont contre nous, nous ne pouvons profiter de ce moment qu’une pluie diluvienne s’abat sur nous. Rapidement Alejandro prend les choses en main ou tout du moins prend ma main dans la sienne pour m’emmener à l’abri d’un arbre suffisamment dru pour nous protéger le temps que cela se calme. Je nous vois dégoulinant et un petit rire fuse avant que je ne remarque son maillot lui coller au torse et que des images loin d’être catholique m’assaillent. Au regard qu’il me porte je vois que je ne suis pas la seule à imaginer certaines choses encore plus que quand je cherche à m’excuser, il m’en empêche en m’embrassant et en me soulevant tel une plume. Je m’accroche mes jambes autour de sa taille collée contre l’arbre une de mes mains le caressant de la nuque en remontant dans les cheveux alors que ma seconde main se frayent un chemin entre le maillot et son torse. Il écarte ses lèvres des miennes et je suis à bout de souffle. Sa remarque me fait sourire je n’ai pas le temps de lui répondre qu’il m’embrasse à nouveau et qu’une de ses mains vient à la rencontre de mon corps qui s’électrise un peu plus. Malgré tout il ne perd pas le nord et revient à l’assaut avec les photos. “Je suis loin d’avoir le corps d’un top model à côté de toi je ferai assez pale.” Bon y a aussi le fait que je suis un peu pudique. “Par contre la j’ai totalement envie d’en profiter.” Je lui souris avant de poursuivre. “Vu l’état dans lequel on est…” Je ne précisais pas si c’était suite à l’averse ou à autre chose. “On pourrait s’arrêter prendre quelque chose à manger et diner chez toi ?” Après vu la journée que l’on venait de passer je ne voulais pas l’obliger à quoique se soit.
La tension était de nouveau à son comble lorsqu’on avait parlé de son boss car il m’avait énervé et malheureusement je m’en prenais à la pauvre Ashley qui n’avait rien demandé dans tout ça et le pire c’est que je ne m’en rends pas vraiment compte de ce que je fais et que ce que je dis peut être blessant pour elle. Alors au lieu de m’excuser et de repartir sur de bonnes bases de nouveau, et bien c’est simple je reste sur mon côté de banc et je l’ignore. Je sais que ce n’est pas bien mais je suis comme ça et je ne pense pas que mon comportement risque de changer. Je m’octroie les foudres des dieux puisque quelques secondes plus tard, on passe d’un grand soleil magnifique à une pluie démentielle. J’emmène Ashley vers un arbre pour que l’on s’abrite de l’eau et dans ma tête mon sang en fait qu’un tour et je lui saute dessus pour l’embrasser. De son côté les choses se passent exactement de la même façon puisqu’elle me saute dessus aussi et que je viens à la porter pour me sentir encore plus proche d’elle. Pendant qu’elle en profite pour caresser mon torse sous mon haut, je me dis que je peux faire la même chose et c’est ce que je fais dans la foulée. En nous voyant comme ça il y a une attirance entre nous c’est indéniable. D’ailleurs nos formons une telle fusion que je reviens à la charge pour les photos car il y a vraiment un truc à faire et nous sommes à l’aise l’un contre l’autre. Elle me dit qu’elle n’a pas un corps de fou et qu’elle ferait tâche. -Arrête de dire n’importe quoi. Je l’ai vu ton corps et il est simplement sublime
Après elle ne veut pas le faire et je respecte ça mais qu’elle ne trouve pas une excuse bidon et qu’elle me dise simplement qu’elle ne veut pas le faire et puis voilà ça irait plus vite que de tourner autour du pot. Enfin bref j’en déduis que c’est mort mais c’est pas grave. Par la suite elle me dit qu’elle veut en profiter et je me demande ce qu’elle veut alors je la regarder avec un petit sourire en coin, et elle poursuit en disant que vu dans quel état nous sommes c’est mieux de prendre un truc à emporter et le manger chez moi. Je la regarde de nouveau et mon regard s’illumine alors que je viens poser mon doigt sur ses lèvres -Mais tu es un génie toi
Je l’embrasse une dernière fois avant que l’on parte en direction de la voiture. Bien entendu une fois dedans de nouveau, l’ambiance était électrique et la chaleur était présente dans tous les sens du terme. Il y avait de la buée sur les vitres et nous étions excités aussi l’un que l’autre je pense ou du moins pour ma part oui. Je mets le contact et je la regarde
-Tu sais ce qu’il s’est passé la dernière fois qu’on était en voiture …
Je lui souris doucement car moi je m’en souviens très bien. Je me doute qu’elle attend une suite mais je ne vais pas la lui donner. Je me contente simplement de me détacher et de l’embrasser avec fougue avant d’embrasser son cou à plusieurs reprise en finissant par lécher l’eau qui coulait entre ses seins, puis je repris place dans mon siège et sortit de mon espace de stationnement. Je sais qu’avec ce que je viens de lui faire elle risque de me chauffer aussi mais j’accepte le jeu. Et puis j’ai supporté une masturbation la dernière fois alors ça ira
Pour une fois que la pluie avait un effet positif je ne pouvais que m’en réjouir. La journée avait bien commencé, puis ca avait dérapé, puis il y avait eu du mieux, en clair tout n’avait été que montagnes russes jusqu’à ce que sur le banc on finisse par se taire comme deux idiots. Je commençais doucement à cerner Alejandro son côté chaud de l’Espagne et son tempérament tout aussi volcanique et pas seulement dans l’intimité. La pluie plutôt que de refroidir nos adeurs avaient plutôt réveillé quelque chose en nous de torride. Baisers, caresses, la seule chose qui manquait pour que l’on soit totalement bien était l’intimité car même si tout le monde présent dans le parc avait fui, il n’en restait pas moins un lieu public. Il était clairement en train de me chauffer et je lui rendais la pareille sans le moindre scrupule jusqu’à ce qu’il me parle de photos. Etrangement même si je sais que je suis jolie je ne me sens pas totalement en harmonie avec celui-ci, peut être du à mon manque d’homme ou un manque de confiance tout simplement. Je préfère lui dire qu’à ses côtés je ferai pas à ma place, il me détrompe de suite ce qui me fait sourire et rougir, même si avec la pluie cela ne se voit pas. Je le sens déçu mais il n’en rajoute pas et une idée me traverse l’esprit. Nous voulions diner, mais dans l’état dans lequel nous étions, détrempé, il va s’en dire, il serait peut être plus judicieux de prendre quelque chose à emporte et de manger chez lui tout en se séchant. Je pense la sincèrement que j’ai marqué des points il m’embrasse une nouvelle fois et à ce baiser j’en déduis qu’il particulièrement partant pour ma proposition. Je me décroche de lui afin de le suivre jusqu’à sa voiture. On prend place et je dois reconnaitre qu’être à l’abri n’est pas pour me déplaire. Sauf que je préfèrerai être à l’abri ailleurs et je ne suis pas la seule. Il se penche vers moi, m’embrasse, me picore le cou avant de m’assener un coup de langue à la naissance de ma poitrine ce qui me fait frissonner, ou serait ce du aux gouttes d’eau. Je sais ce qu’il attend mais je ne dis rien, ne fais rien au contraire je me dis que ne rien faire risque de le faire monter en pression plus vite et que tout ceci n’en sera alors que plus profitable. Le seul geste que je me permets c’est de passer sous son tee-shirt pour dessiner du bout du doiht sa musculature que j’ai hâte de pouvoir de nouveau découvrir. “Tu as une préfèrence pour le diner ? Moi non, je te laisse le choix.” En mon fort intérieur j’avais une préfèrence mais elle n’était pas au menu des différents restaurants que l’on risquait de croiser. Il fit son choix, commanda pour nous deux avant de récupérer la commande. Alors que l’on attendait sagement dans le véhicule et afin de le rendre un peu plus fou je pris ma veste à l’arrière et dans un petit jeu de pure séduction j’ôtais mon débardeur me retrouvant juste en soutien gorge et j’utilisais mon haut pour m’éponger tout en mettant la tête en arrière pour qu’il en profite. Quand j’entendis que notre commande était prête je mis ma veste et la boutonna fin de rester correct. Il me passa les plats pour que je les tienne et je fermais les yeux le temps d’humer les plats préparés. Je rouvris les yeux et fixai avec attention Alejandro, “en tout cas je suis morte de faim.” Avant de passer négligemment ma langue sur ma lèvre infèrieure juste avant de la mordre.
Mon caractère ne m’aide pas vraiment avec les femmes dans le sens relation d’une vie mais pour un soir ça leur convient donc je m’en contente puisque ça me va très bien. Avec Ashley c’est différent car bien que nous soyons des sexfriends, nous sommes amenés à se voir souvent et rester en contact, avoir un semblant de relation donc forcément ça n’aide pas. Le froid revient nous guetter mais après le prise d’assaut des nuages dans le ciel et de la pluie sur le sol, alors la chaleur revient pour nous deux et nous faisons aussi bien l’un que l’autre monter l’envie de l’autre ce qui est appréciable. L’envie est telle que nous devons partir et très vite se retrouver à la maison pour justement pouvoir faire ce qu’il nous intéresse vraiment.
Une fois dans la voiture je m’amuse un peu avec elle et je la chauffe mais celle-ci ne me dérange pas en retour ce qui ne me prédit rien de bon. Nous partons du parc et Ashley me dit qu’elle ne sait pas trop ce qu’elle veut manger donc autant que je choisisse. J’avais donc ma petite idée en tête mais ce dont j’avais faim c’était vraiment d’autre chose que de nourriture -On va aller au tacos
Je l’emmène au premier tacos que je trouve et je nous prends un maxi tacos chacun avec poulet et steak comme viande. Lorsque la commande fut prise on devait patienter le temps que les cuisiniers les fassent et pendant cette attente, Ashley ne trouva rien de mieux que de me torturer en se déshabillant au niveau du haut du corps. J’en profitai pour la regarder et je voulais me jeter sur elle, la toucher mais les commandes risquaient d’arriver d’une minute à l’autre. Effectivement alors que j’admirais son corps, la commande arriva et elle mit uniquement sa veste sur le dos ce qui allait me faciliter la tache une fois à la maison. Je remercie la jeune femme et je passe les plats à Ashley qui me signale qu’elle a faim. Je la regarde avec un sourire sadique et je démarre avant de partir en direction de chez moi -Moi aussi mais surtout d’autre chose … d’un truc un peu plus caché et que tout le monde ne peut pas avoir