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 sweet disaster (carlisle)

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Message(#)sweet disaster (carlisle)  EmptyVen 10 Juin 2016 - 3:23

❝ sweet disaster ❞
CARLISLE & NINA

Ah, le week-end. Le bonheur suprême. La fin d’une semaine chargée d’utérus qui eux-mêmes furent chargés. Enfin, je ne vais pas m’étaler. Je coupai mon bipper et le rangeai dans le tiroir de ma table de chevet, avant de jeter un coup d’oeil à Isaac. Il n’avait évidemment pas trouvé meilleure idée que de dormir à côté de moi la nuit passée. Je laissai échapper un soupir en le regardant. Il semblait si paisible, si insouciant. S’il savait seulement ce que la vie pouvait réserver… J’haussai les épaules et allai prendre une douche, profitant de ces quelques instants de répit. J’enfilai une robe, le seul luxe que je pouvais me permettre en fin de semaine, et descendis les escaliers pour préparer le petit-déjeuner. Isaac me rejoignit quelques minutes plus tard, en se frottant les yeux. « Bonjour mon chéri. » Il me prit dans ses bras et je profitai de cette étreinte devenue trop rare ces derniers temps. Il fila ensuite près de la télévision, branchée comme à l’accoutumée sur Disney Channel. J’essayai quant à moi de préparer un semblant de petit-déjeuner convenable, mais cela s’avéra être un désastre. Une nouvelle fois. Nous mangeâmes alors un simple bol de céréales et remontâmes à l’étage afin qu’Isaac se change. Il n’était pas difficile aujourd’hui, enfin une nouvelle positive. J’attrapai la laisse de Magneto, notre bouledogue français et ouvrai la porte menant à la terrasse pour qu’il vienne jusqu’à nous. Je l’attachai ensuite et nous sortîmes tous ensemble de notre belle et grande maison (que j’avais quand même mis des années à obtenir) pour prendre la direction du parc. Isaac commençait déjà à courir dans tous les sens, et j’en profitai pour lâcher Magneto, qui trépignait lui aussi d’impatience de s’amuser avec son jeune maître. Le sourire aux lèvres, je les regardai avant de me retourner pour prendre place sur un banc. Je me fis alors percuter de plein fouet par quelque chose d’humide. Un tee-shirt rempli de sueur. Je relevai les yeux et remarquai que l’homme qui venait de se mettre brusquement en travers de mon chemin n’était nul autre que Carlisle, le meilleur ami de mon ex-mari. J’écarquillai les yeux et fis quelques pas en arrière. « Oh… C-Carlisle? » Je secouai la tête et soufflai un grand coup avant de passer timidement ma main dans mes cheveux. « Ca fait...longtemps. » Je ne m’attendais vraiment, mais alors vraiment pas à ça.
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Message(#)sweet disaster (carlisle)  EmptyMer 15 Juin 2016 - 7:04

Ce matin là, il avait décidé de ne pas déroger à ses fidèles habitudes : il était rentré tard hier soir ? Qu'importe. Il avait besoin de se remettre de son décalage horaire ? C'était déjà chose faite ; il en souffrait rarement, à vrai dire. Il avait quatre jours de repos avant son prochain vol international, et il comptait bien en profiter de la meilleure façon qu'il soit. Il avait déjà contacté Wyatt, avec qui il avait décidé d'aller boire une bière. Il devait aussi rendre visite à son père, et s'assurer qu'il se portait bien. Cette simple idée lui noua l'estomac ; il avait beau adorer son père, la pression qu'il lui mettait sur les épaules était lourde et compliquée à gérer. Carlisle soupira, et se retourna dans son lit. À ses côtés, sa compagne dormait toujours profondément. Pendant une fraction de seconde, il fut tenté de la réveiller, mais il se ravisa bien vite : il savait qu'elle n'appréciait pas qu'on trouble son sommeil – et son statut de fiancé n'y changeait rien. Ils parleraient plus tard des quelques jours qui s'étaient déroulés, et au cours desquels Carlisle avait été absent. Il se redressa, passa une main sur son visage, et quitta avec douceur les draps froissés. Il s'était avancé d'un pas méchanique vers la cuisine, s'était machinalement fait couler un café qu'il avait rapidement avalé, puis était passé par la salle de bain pour se rafraîchir et enfiler des affaires de sport. Il avait mis ses baskets, et était parti en prenant soin de ne faire aucun bruit.

Il avait débuté son jogging dans l'immense parc qui jouxtait son appartement. Comme d'habitude, il avait déambulé le long des allées, évitant les quelques passants qui croisaient son chemin. Il avait continué ses foulées, avant d'être brusquement rattrapé par son passé. Il avait froncé les sourcils, ralenti, et s'était finalement arrêté, le souffle coupé. Il avait dégluti, et s'était mis en retrait pour mieux observer l'étrange spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Assise sur un banc, son regard porté sur un enfant qui jouait à quelques mètres de là, était Nina Moore-King. L'ex-femme de son meilleur ami – qui pointait d'ailleurs aux abonnés absents. Il retira son tee-shirt pour s'essuyer le visage, et restait à la regarder pendant de longues secondes. Perdu dans ses pensées, il ne vit pas le pire arriver. « Petit... » Con. Il grommela, et se mordit les lèvres pour éviter d'être vulgaire, alors qu'il portait un regard noir sur l'enfant qui s'enfuyait en riant. Carlisle était maître de lui-même, et n'avait pas l'habitude de perdre le contrôle. Mais là... Là, c'était trop. Beaucoup trop. Penaud, il s'avança le cœur lourd vers son destin. Nina était là, avec son fils. À quelques misérables mètres de lui. Et il n'avait désormais d'autre choix que d'aller à sa rencontre. « Bonjour Nina. » Dit-il, alors que l'incertitude perçait dans sa voix. Il avait imaginé d'autres retrouvailles entre eux. Il avait imaginé qu'un jour, la brune lui pardonnerait. Il avait imaginé qu'un jour, sa culpabilité s'atténuerait et finirait par disparaître. Mais jamais il n'avait pensé qu'un gamin, sorti de nulle part, jetterait sur l'ex-femme de son meilleur ami l'un de ses tee-shirts trempés. « C'est vrai. Ça fait longtemps. » Confirma-t-il, toujours aussi peu rassuré. Et maintenant ? Allait-elle lui cracher au visage, et lui mettre la baffe magistrale qu'il méritait ? « Je... Je peux ? » Demanda-t-il, en désignant du bout des doigts son tee-shirt, trempé par sa course matinale. « Je suis désolé. Je ne voulais pas. C'est ce gamin, là-bas. » Expliqua-t-il en le désignant d'un signe de tête.


Dernière édition par Carlisle Bishop le Mer 22 Juin 2016 - 0:30, édité 1 fois
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Message(#)sweet disaster (carlisle)  EmptyJeu 16 Juin 2016 - 0:10

❝ sweet disaster ❞
CARLISLE & NINA

Je ne pouvais pas croire que Carlisle était là. Enfin, si, techniquement il vivait aussi à Brisbane. Cela ne pouvait pas relever de l’impossible, logiquement parlant. Mais je pensais que la ville était assez grande que pour ne jamais devoir le croiser. J’avais faux sur toute la ligne apparemment. Même si, l’air de rien, nous ne nous étions plus vus depuis une petite année. Le destin avait tenté de nous tenir à l’écart, et il avait quand même bien résisté. Mais bon, tôt ou tard, il finissait par nous rattraper. Et ce jour là était arrivé. « Bonjour Nina. » répondit-il le plus platement du monde. Toujours aussi expressif, pensai-je. « C'est vrai. Ça fait longtemps. » ajouta-t-il après que j’aie moi même perdu mes moyens. Ce n’était assurément pas la situation la plus agréable du monde, ni même la plus naturelle. Car je savais qu’avec lui j’allais devoir jouer les femmes fortes, je ne pouvais pas me laisser aller. Il était comme le mur entre Theo et moi, et je savais que quoique je dirais, quoique je ferais, il irait le lui répéter.  Ou peut-être pas, étant donné que Theo s’était exilé. Enfin, aux dernières nouvelles. « Je... Je peux ? » il indiqua le tee-shirt mouillé, tordu dans tous les sens par ma main maladroite. Je secouai la tête. « Hein? Hum, oui. » Je le lui tendis. « Je suis désolé. Je ne voulais pas. C'est ce gamin, là-bas. » Il me le désigna d’un signe de tête et je regardai dans la direction qu’il m’indiquait. Je finis par hausser les épaules. « Ca arrive... ça aurait pu être Isaac. C’est pas trop grave, t’inquiètes. » Il attrapa le tee-shirt. « Enfin, j’ai juste l’empreinte de ton musc sur mon visage, rien de bien dramatique. » Je me laissai aller à un rire contrôlé et il fit de même. Cela détendit l’atmosphère quelque peu. Il se rhabilla. « Quoi de neuf sinon? Ta fiancée va bien? » osai-je lui demander. Je n’avais jamais vraiment été proche de sa fiancée, mais il nous arrivait souvent de nous fréquenter lorsque Theo et Carlisle avaient subitement décidé de faire un barbecue à la maison, où lorsqu’ils voulaient improviser une sortie en ‘famille’. C’était plus de la politesse qu’une réelle envie de prendre des nouvelles de sa chère et tendre cela étant.
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Message(#)sweet disaster (carlisle)  EmptyMer 22 Juin 2016 - 0:30

En partant faire son footing ce matin là, Carlisle n'avait jamais imaginé qu'il serait mis en difficulté par un enfant jouant dans le parc. Il n'avait jamais imaginé qu'il rencontrerait Nina, avec qui il avait perdu contact depuis son divorce d'avec Theo. Si quelqu'un l'avait prévenu de toutes ces mésaventures, jamais il ne se serait risqué à mettre le pied dehors. Il aurait patiemment attendu que sa fiancée se réveille, et ils auraient pris le petit-déjeuner ensemble, sur la terrasse. Mais il avait vite repris ses habitudes, et avait préféré aller courir. Et maintenant ? Maintenant, il était torse nu dans un parc public, face à Nina. Il tenta vaguement de s'expliquer, mais se trouva ridicule. Forcément. « J'aurais dû être plus attentif. » S'excusa-t-il une nouvelle fois. Oui mais voilà, il s'était laissé aller à ses réflexions et n'avait pas vu le pire arriver. « Navré. » Dit-il en se laissant aller à un petit rire. Il ne dit rien, mais fut quelque peu soulagé de voir que Nina ne l'envoyait pas immédiatement promener. Peut-être qu'ils pourraient envisager d'avoir une discussion, maintenant que le temps avait, au moins partiellement, fait son œuvre. « Merci. » Dit-il, alors que Nina consentait finalement à lui rendre son tee-shirt. Il se dépêcha de l'enfiler, et osa finalement prendre place à côté d'elle sur le banc. Il releva la tête pour voir Isaac courir à droite, à gauche, et rire avec d'autres enfants. Il ne l'avait pas vu depuis de longs mois, mais Carlisle avait l'impression que cela faisait une éternité. « Il a tellement grandi. » Fit-il remarquer du bout des lèvres, plus pour lui-même que pour Nina. « En quelle classe est-il, maintenant ? » Demanda-t-il, alors que ses lèvres se fendaient d'un mince sourire en le voyant se cacher derrière un arbre. Il fit un signe de la main à sa mère, et lui fit comprendre de ne rien dire en posant son index sur sa bouche. Leur complicité était évidente, et Carlisle trouvait cela touchant. Il se demanda ce que Theo penserait de cette scène, mais chassa rapidement son meilleur ami de son esprit. « Bien. » Répondit-il automatiquement, avant de se souvenir qu'il n'avait pas eu le temps de lui demander. « Enfin, je crois. » Rectifia-t-il en haussant les épaules. « Je suis rentré cette nuit d'un vol, et elle n'était pas réveillée ce matin quand je suis parti. » Expliqua-t-il, voyant qu'elle fronçait les sourcils devant son incertitude. Il savait que cette question n'était là que pour meubler leur discussion ; jamais Cara et Nina n'avaient été proches. Elles n'avaient aucune animosité l'une vis-à-vis de l'autre ; elles étaient simplement différentes.
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Message(#)sweet disaster (carlisle)  EmptyLun 27 Juin 2016 - 2:15

❝ sweet disaster ❞
CARLISLE & NINA

Quel inconfort de me retrouver ainsi avec Carlisle. La situation n’était pas des plus catastrophiques – ou des plus cocasses – certes, mais j’aurais très bien pu me passer de sa présence. Je me demandais même s’il était toujours en contact avec Theo, et une petite part de moi voulait savoir ce qu’il devenait. Une toute petite partie cependant, enfouie, très loin. J’étais mariée avec lui, ce n’était pas une simple amourette… Mais bon, il vaudrait mieux oublier, tout oublier. Pour le bien de tout le monde. Non? Le blond se retourna pour jeter un coup d’oeil à Isaac, après que je lui aie mentionné que tout cette situation aurait pu être de sa faute. « Il a tellement grandi. En quelle classe est-il, maintenant ? » Je secouai la tête. « Et oui, ça pousse vite ces machins là » me risquai-je à plaisanter, en riant assez faussement. Cette discussion semblait gênante, autant pour lui que pour moi, et le malaise était certain. C’était le genre de conversation bateau où personne ne savait où se mettre, où se situer dans l’échelle de la décontraction. « Il est en dernière année de maternelle, il rentrera dans la cour des grands en septembre. » Mon regard se fit désormais plus inquiet, et je perdis la moindre once de sourire. « Je te laisse deviner à quel point ça me stresse… » Je haussai les épaules. Il était vrai qu’avec mon travail, je ne voyais pas énormément mon fils. Enfin, j’allais le conduire tous les matins à l’école tout de même. Maintenant que je possédais mon propre cabinet, ce genre de choses était devenu plus simple. Je n’avais engagé une baby-sitter que lorsque je travaillais tard à présent, mais cela arrivait assez souvent malheureusement. Je ne voyais donc pas mon fils le soir, même si parfois je parvenais à rentrer assez tôt que pour lui souhaiter bonne nuit. Tout ceci était donc assez difficile et stressant pour moi, et la simple idée de savoir qu’il allait devoir faire face à une toute nouvelle école, avec de nouvelles têtes et surtout une charge de travail colossale donnaient lieu à de véritables crises d’angoisse de mon côté. Je décidai alors de lui renvoyer la balle, et lui demandai alors ce que devenait sa fiancé. Nous n’étions pas très proches, certes, mais j’avais du la fréquenter de nombreuses fois… et avec le temps, j’avais commencé à l’apprécier. « Bien. Enfin, je crois. Je suis rentré cette nuit d'un vol, et elle n'était pas réveillée ce matin quand je suis parti. »  Je me mordis l’intérieur de la joue en lui lançant un regard compatissant. « Arf, toujours aussi occupé… Tu n’as donc toujours pas pris de vacances depuis tout ce temps? » lui lançai-je en riant. Isaac vint ensuite nous interrompre, ainsi que Magneto, mon bouledogue français, se frottant avec énergie contre ma jambe. Mon fils salua Carlisle, sans vraiment se rendre compte de qui il était et j’attrapai alors l’animal pour le présenter au jeune homme « Carlisle, je te présente Magneto, le nouvel arrivant. » Le chien jappa, terriblement ravi que je lui accorde autant d’attention. « Maman, fais le descendre! » Je lançai un regard amusé en direction d’Isaac et déposai alors le bouledogue à ses pieds. Je reportai ensuite mon attention sur Carlisle. « C’est assez…mouvementé à la maison maintenant comme tu peux le deviner. » Je passai ma main dans mes cheveux.
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Message(#)sweet disaster (carlisle)  EmptyMer 6 Juil 2016 - 7:40

Carlisle se demandait si un jour, sa relation avec Nina pourrait être plus facile. Est-ce que l'ex-femme de son meilleur ami pourrait lui pardonner son aveuglement et son inaction ? Est-ce qu'elle pourrait lui faire à nouveau confiance ? L'Australien en doutait, mais ne perdait pas espoir pour autant : le temps pouvait faire des miracles, il le savait mieux que quiconque. Et comme pour le lui prouver encore davantage, le jeune Isaac courait après on ne sait quoi. Il respirait la vie, la santé, la jeunesse, l'insouciance. Il était, comme la plupart des enfants, un symbole de liberté et d'espoir. « Trop vite. » Commenta Carlisle, plus pour lui-même que pour alimenter la conversation. Il posa un regard protecteur sur la progéniture de son meilleur ami, qui n'avait même pas conscience que le temps filait à toute allure. Un jour, il reviendrait à Brisbane. Et Theo se rendrait compte de son erreur : il ne serait jamais en mesure de rattraper tous ces jours, qu'il avait définitivement laissé filer. « Il commence un peu à lire ? Ou pas encore ? » Demanda Carlisle en souriant. Le pilote se détendit un peu, et laissa aller son dos contre la barrière du banc. Il laissa échapper un petit rire alors que Nina lui avouait son stress quant à la situation à venir. « Maman ours craint pour son bébé ? » Il s'autorisa une familiarité inattendue. Comme lorsqu'elle s'affichait encore au bras de Theo. Il s'en voulut, et se mordit l'intérieur de la joue. Cependant, il ne laissa pas son malaise prendre davantage d'ampleur. « J'imagine qu'il s'agit là d'une crainte légitime, que toute mère a eu un jour. » Ajouta-t-il pour lui faire relativiser l'inévitable. Isaac grandissait, tous les jours un peu plus. Il allait devenir plus autonome, plus indépendant. Mais c'était le lot de tous. « Je suis sûr qu'il s'en sortira à merveille. » Assura-t-il en croisant le regard de Nina. « Et toi aussi. » C'était une femme forte, sûre d'elle, qui ne se laissait pas abattre. Carlisle savait aussi que Nina garderait un œil attentif et clairvoyant sur son fils. Leur duo était solide, et Carlisle avait l'impression que rien ni personne ne pourrait venir percer leur bulle si unique. Contrairement à celle qu'il partageait avec Cara ; le pilote sentait bien que ses absences commençaient à peser sur le moral de son amie. « Si. Enfin, quelques jours par-ci, quelques jours par-là. » Dit-il en haussant les épaules. Son job lui donnait l'opportunité d'aller à droite et à gauche, de découvrir des lieux d'exception. Et contrairement à la grande majorité des gens, Carlisle angoissait à l'idée de prendre des vacances. Pourquoi ? Parce qu'il savait que ce repos serait synonyme d'entretiens répétitifs et journaliers avec son paternel. C'était le deal : il le laissait vivre sa passion, mais en échange, il bossait pour lui quand il avait du temps libre. Carlisle tendit une main vers le chien de Nina, et lui caressa le sommet du crâne. « Tu n'as pas peur de t'ajouter des tâches. » Fit remarquer Carlisle en souriant. « Coup de folie, caprice d'enfant, ou décision mûrement réfléchie ? » Demanda l'Australien, alors qu'Isaac venait réclamer son animal de compagnie. La gynécologue avoua à demi-mot qu'elle avait un emploi du temps chargé, et Carlisle ne put s'empêcher de poser la question qui lui brûlait les lèvres. « Tu as besoin d'aide ? » Demanda-t-il finalement, après avoir laissé quelques secondes s'égrainer. Il sentit son rythme cardiaque s'accélérer, puis fit pianoter ses doigts sur sa cuisse. « Je sais que je suis occupé, et que je ne suis pas le mieux placé mais... Je suis à Brisbane, parfois. Je pourrais te filer un coup de main. » Se justifia-t-il d'une voix légèrement tremblante.
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Message(#)sweet disaster (carlisle)  EmptyLun 19 Sep 2016 - 2:52

❝ sweet disaster ❞
CARLISLE & NINA

Je ne pensais pas que je pourrai vraiment un jour entretenir une relation amicale avec Carlisle. C’était un chic type, un homme très doux, attentionné, et un ami fidèle pour couronner le tout. Sauf qu’il n’avait jamais été le mien. Je n’avais pas eu le loisir de me confier à lui, d’en savoir un peu plus sur lui, ses failles, ses passions. Je ne connaissais de lui que ce qu’il avait bien voulu me montrer, à l’époque où j’étais mariée à Theo. Et ce dernier ne m'avait pas souvent parlé de son meilleur ami. Ce n’était pas un truc de ‘mec’ de parler de la vie de ses amis, encore moins à sa propre femme. Et puis il fallait dire que Theo n’était pas l’homme le plus expansif non plus. C’était dommage, regrettable même, et au fond j’enviais Theo d’avoir quelqu’un comme Carlisle pour lui remonter le moral. Parce que moi, je n’avais personne. Enfin, j’avais mes soeurs, mes meilleures amies et une psychologue en béton, mais je me sentais horriblement seule. Personne ne m’apportait le réconfort nécessaire, et le trou béant dans ma poitrine avait bien du mal à se refermer. Surement parce que je supportais difficilement l’échec, et que ce mariage en était un vrai. « Trop vite. » me répondit poliment Carlisle en regardant mon fils d’un air paternel. « Il commence un peu à lire ? Ou pas encore ? » Je secouai la tête en lui lançant un sourire. « Il sait déjà lire et écrire son prénom, le mien, celui de… son père. » Je m’arrêtai net et me décidai de communiquer plutôt sur mon stress à venir, celui de toute mère sensée, celui de voir son enfant grandir et d’aller dans la cour des grands. « Maman ours craint pour son bébé ? » Il essayait clairement de détendre l’atmosphère et je lui en remerciai en joignant mon rire au sien. « Tu l’as dit ! » Je me laissai à mon tour aller contre la barrière du banc. « J'imagine qu'il s'agit là d'une crainte légitime, que toute mère a eu un jour. » Je secouai à nouveau la tête, approuvant les sages mots du blond. « Je suis sûr qu'il s'en sortira à merveille. Et toi aussi. » Je relevai un regard légèrement surpris dans sa direction et laissai échapper un : « Merci… » presque irréel. Je ne pouvais croire qu’il soit aussi conciliant, aussi gentil… Mais après tout, il n’avait pas à m’en vouloir, je n’étais que la victime dans l’équation de mon mariage. Il fallait vraiment que j’apprenne à être moins sur la défensive, mais je ne pouvais m’en empêcher lorsqu’il s’agissait de Theo et son entourage. Nous en venions alors à parler de lui, de sa vie, et surtout de sa charmante fiancée. « Si. Enfin, quelques jours par-ci, quelques jours par-là. » me répondit-il lorsque je lui demandais s’il avait des congés de temps en temps. Je me contentai de lui sourire une nouvelle fois, avant d’être interrompue par Magneto, le nouvel habitant de la famille. Je l’attrapai et le présentai à Carlisle d’un air malicieux. « Tu n'as pas peur de t'ajouter des tâches. » Je laissai échapper un léger rire. « Coup de folie, caprice d'enfant, ou décision mûrement réfléchie ? » poursuivit-il en caressant la bête. Je reposai cette dernière après qu’Isaac me l’ait sommé. « Un peu des deux premiers je dirais… C’est pas facile tous les jours avec ces deux monstres ! » Je haussai cette fois-ci les épaules et regardai mon fils s’en aller à nouveau avec son ami à quatre pattes d’un air empli de tendresse. « Tu as besoin d'aide ? » Je me tournai vers Carlisle en arquant un sourcil. « Je sais que je suis occupé, et que je ne suis pas le mieux placé mais... Je suis à Brisbane, parfois. Je pourrais te filer un coup de main. » Il ne semblait pas à l’aise, pas du tout même. Je me mordis l’intérieur de la joue et essayai de lui répondre de la manière la plus… aimable qu’il soit. « C’est gentil Carlisle… Vraiment. Mais je m’en sors, t’en fais pas. J’ai une super baby-sitter et deux soeurs géniales ! » Je lui lançai mon plus beau sourire. « Mais tu es le bienvenu à la maison quand tu veux, tu connais l’adresse. » Cette fois-ci c’était clair, nous avions atteint le sommet en matière d’inconfort. Je détournai rapidement le regard pour le poser sur mes pieds vernis. J’avais d’ailleurs loupé le petit orteil et me promis intérieurement de remédier à la situation une fois rentrée.
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Message(#)sweet disaster (carlisle)  EmptyLun 26 Sep 2016 - 8:00


Pour Carlisle, il était étrange de parler de Theo avec Nina. À vrai dire, il était étrange de parler de Theo tout court. Son meilleur ami, qui vivait désormais à Londres, l'avait laissé seul – pour ne pas dire abandonné – en Australie. Bien sûr, il restait au fils Bishop ses amis, sa fiancée, ses collègues, sa famille. Il lui restait sa vie, sa routine, ses habitudes. Mais, égoïstement, il faisait une fixette sur le fait que son meilleur ami n'était plus dans les parages. Son confident, son double complémentaire, avait pris la fuite sans jamais se retourner, ni se préoccuper d'autrui – et surtout pas de sa famille, ou plus exactement, de ce qu'il en restait. Nina devait donc composer avec un ex-mari violent qui, par dessus le marché, n'assumait rien de ses actes. « C'est bien. » Commenta-t-il avec douceur. « Y compris pour Theo. Tu as beaucoup de courage et de force. » Avoua-t-il, trouvant sa force de caractère louable. Carlisle ne doutait pas une seconde du comportement de son meilleur ami avec son fils. Il savait qu'Isaac ne risquerait rien, et que Theo donnerait jusqu'à sa vie pour sa progéniture. Mais Nina, elle, ne percevait sans doute pas les choses de la même manière. Elle devait craindre pour son fils, pour sa sécurité, pour son intégrité. Et il ne pouvait que la comprendre. Il laissa échapper un petit rire. Nina avouait sa plus grande force, mais aussi sa plus grande faiblesse : son fils, Isaac. Elle s'assumait parfaitement en tant que mère poule, protectrice et craintive. Et Carlisle, il trouvait cela touchant. Mignon. Émouvant. Il n'enviait pas cette relation qu'elle partageait avec son fils ; il l'observait, l'admirait, et se demandait s'il serait capable de ressentir un jour la même chose avec sa propre progéniture. Avec Cara, ils avaient toujours remis à plus tard la conception d'un enfant, se trouvant toujours des excuses plus ou moins valables. Le temps avait passé, et leurs proches avaient eu des enfants. Pas eux. Par chance, le chien de Nina vint interrompre toutes ses pensées décousues. « Ils pensent peut-être pareil de toi. Méfie-toi ! » Plaisanta-t-il en secouant la tête. Très vite, le sujet de la discussion redevint sérieux. Et, naturellement, Carlisle proposa son aide. Son cœur manqua un battement, à l'entente des propos de Nina. Il l'aimait bien, Nina. Et il adorait encore plus son fils, qu'il considérait comme son neveu. Il souhaitait voir grandir cet enfant qu'il avait connu dès les premiers jours, et auquel il s'était beaucoup attaché. Cependant, en avait-il vraiment le droit ? Il n'était rien pour cet enfant, ni pour sa mère. Quant à son père, il pointait aux abonnés absents. Et ce même père n'apprécierait sans doute pas d'apprendre que son meilleur ami rendait régulièrement visite à son ex-femme, et se payait le luxe de voir son fils grandir alors que lui-même était tenu à l'écart. « Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. » Finit-il par dire à voix basse, tout en détournant les yeux. Il soupira légèrement, et évita soigneusement de croiser le regard de Nina, ou de se focaliser sur Isaac. « Ce ne serait probablement pas au goût de tout le monde. » Murmura-t-il, toujours à demi-mot. Et tout le monde, bien sûr, c'était Theo. Theo, l'homme au tempérament jaloux. Theo, qui était plein de colère et de ressentiment. Theo, qui gérait mal ses émotions. Theo, qui aurait probablement envie de lui arracher les yeux s'il avait connaissance de cette conversation. Carlisle comprit qu'il dépassait les bornes. Une sensation de malaise l'étouffait de plus en plus, et il décida soudainement de mettre fin à cette entrevue improbable. « Je ferais peut-être bien d'y aller. » Conclut-il abruptement en se levant. Il fit un signe de la main à Isaac, auquel l'enfant répondit machinalement. Carlisle laissa un sourire étirer ses lèvres, et reporta son attention sur Nina, qui semblait surprise de son soudain empressement. « Je suis content de t'avoir revu, et d'avoir eu la chance de parler avec toi. » Déclara-t-il, en passant nerveusement une main dans ses cheveux indisciplinés. « Peut-être aurons-nous un jour l'occasion de nous recroiser. En attendant... » Son regard glissa une nouvelle fois vers Isaac, qui riait à gorge déployée en jouant avec Magneto. « Prends soin de lui. Prends soin de vous. » Dit-il, en toute sincérité.
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