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 (cleo) only those who care about you can hear when you're quiet.

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Message(#)(cleo) only those who care about you can hear when you're quiet. EmptyLun 20 Juin 2016 - 6:26

Cleo & Camber
“only those who care about you can hear when you're quiet”
C’était toujours la même histoire, chaque soir, en rentrant du travail, une lutte acharnée se lançait sur le palier de son appartement opposant Camber à son sac à main. Dénuée de toute force physique compte tenu de l’horrible journée qu’elle venait de passer, la trentenaire peinait à fouiller dans son sac afin de trouver ses clés. Ce n’était pas faute de se répéter tous les jours qu’elle devait ranger ses clés dans un endroit plus stratégique, mais ça ne changeait rien. Lorsqu’une sensation de griffure se fit sentir, Camber comprit qu’elle avait enfin trouver le saint graal, bien que de façon peu agréable. Elle sortit alors son trousseau de son sac, amenant son doigt à sa bouche pour calmer la douleur dans la foulée. Cette journée n’avait été qu’une succession de mauvaises nouvelles, de problèmes et la trentenaire ne souhaitait qu'une chose, que celle-ci se termine au plus vite.

A peine eu-t-elle le temps de mettre un pied dans son appartement qu’une petite boule de poils rousse couru dans sa direction afin de venir se frotter à ses pieds. Un sourire chaleureux s’afficha alors sur son visage, soudain plus doux. Après quelques caresses, elle laissa tomber son sac à main sur la commode située à côté du porte manteau et avança dans le salon, ôtant ses talons au passage. Oui, même avec le temps cela faisait toujours mal, mais c’était nécessaire. Camber avait toujours apprécié soigner son apparence et fort malheureusement, on la prenait bien plus au sérieux au travail lorsqu’elle était vêtue de façon plus féminine. Sur cette pensée bien agaçante, la jeune femme s’apprêta à se jeter dans son canapé quand une nouvelle catastrophe l’interpella. « Ron! Vraiment ? Viens la sale petit ingrat » cria-t-elle à l’attention de son chat qui s’empressa de se faufiler dans la pièce adjacente, de façon très peu obéissante. L’animal, toujours très rancunier à l’idée qu’elle rentre tard le soir en le laissant seul à l’appartement, avait visiblement décidé de la punir en renversant le vase contenant un bouquet de fleurs fraichement achetées au marché sur le sol. Un soupir de fatigue et de désespoir s’échappa de sa bouche tandis qu’elle s’attela au nettoyage.

La seule chose qui faisait actuellement rêver Camber était l’idée d’enfiler son pyjama loin d’être sexy, de se faufiler sous la couette avec un bol de soupe et de s’endormir devant un épisode quelconque que la magie de Netflix lui permettait de voir dans son lit. Cependant, son programme de ce soir s’avérait bien différent. En effet, plus tôt dans la journée, sa grande sœur Cleo l’avait informé de sa venue dans la soirée afin de lui annoncer une nouvelle importante. Camber étant le genre de personne à aimer contrôler les choses n’avait cessé de ruminer toute la journée, cherchant à savoir de quoi il pouvait s’agir. Et bien évidemment, sa sœur n’avait pas voulu cracher le moindre indice. Cette annonce l’effrayait quelque peu. D’abord pour tout le suspens qu’elle engendrait, mais aussi car sa relation avec Cleo n’était pas trop au beau fixe ces derniers temps. La relation que cette dernière entretenait avec le meilleur ami de son ancien fiancé décédé ne plaisait guère à la notaire. Certes, elle ne pouvait rejeter sa sœur pour cette raison, mais leur entente et leur complicité en pâtissait fortement. Camber avait des valeurs familiales importantes et ce que Cleo était en train de faire était pour elle de la trahison. L’idée qu’elle vienne lui annoncer quelque chose à propos de Soren lui avait d’ailleurs effleuré l’esprit. Et si elle venait lui dire qu’ils avaient décidé de se fiancer ? La trentenaire soupira, s’interrogeant elle-même sur la réaction qu’elle pourrait avoir si c’était réellement le cas. Sûrement mauvaise, peut-être même froide, et au final, elle préférait effacer cette hypothèse de sa tête et se dire que l’annonce de sa sœur serait toute autre chose.

Dans un timing presque parfait, son estomac se mit à gargouiller, l’obligeant à penser à autre chose et aller dans la cuisine pour se nourrir. Néanmoins, Camber avait la mauvaise habitude de ne manger que très peu le soir, par fatigue mais également parce qu’elle était loin d’être la mauvaise cuisinière du monde. Debout face à son frigo ouvert, son visage afficha une expression dépitée. Quelque chose lui disait qu’il était temps de faire les courses. Comme toujours, il y avait cependant une bouteille de Chardonnay, prête à la réconforter de sa longue journée. Elle finit alors par la sortir, ainsi qu’un reste de riz cantonnais commandé la veille au soir. Elle eut à peine le temps d’avaler quelques bouchées que la sonnette de son appartement retentit. Cleo était arrivée. Elle posa aussitôt la nourriture sur le comptoir et s’empressa d’aller ouvrir la porte à sa grande sœur. « Je suis sûre que tu as fait exprès d’arriver maintenant pour me piquer mon riz cantonnais » lâcha-t-elle sur un ton taquin et accusateur en ouvrant pour la laisser entrer.

© Starseed


Dernière édition par Camber Huntington le Jeu 22 Déc 2016 - 20:44, édité 1 fois
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Message(#)(cleo) only those who care about you can hear when you're quiet. EmptyJeu 23 Juin 2016 - 5:24

❝Only those who care about you can hear when you're quiet ❞
CAMBER ET CLEO

Après la conversation que j’avais eu avec Celia, j’avais besoin de parler à ma soeur. Il fallait que je la vois et je lui avais envoyé un message lui indiquant que je passerai en fin de journée pour lui parler. Elle m’avait pas de problème et j’avais été récupérer Cami chez nos parents afin de pouvoir l’amener à sa tante.
Je sais bien que ces derniers temps entre nous ce n’est pas le bonheur absolu, je sais bien qu’en ce moment ou plutôt depuis que je suis avec Soren, elle m’en veut. Pourtant même si notre complicité est mise à mal, je l’aime, je ferai n’importe quoi. C’est ma petite soeur et je pense que ce sentiment de vouloir la protéger est encore plus fort et important depuis son accident. Cela peut paraitre bête mais Cléo sans Camber ce n’est plus tout à fait pareil et je pense que la réciproque est valable.

La conversation avec mon amie m’avait permis de mettre au grand jour le fait qu’il fallait que j’ai une conversation avec les deux hommes de ma vie, mais je ne savais pas du tout comment un choix serait possible. D’ailleurs comment choisir. Ce sont deux hommes que j’aime. Si on demandait à un aveugle de choisir de voir avec l’oeil droit ou l’oeil gauche ne voudrait il pas choisir les deux ? J’étais encore en train de penser à tout cela quand je me présentais devant la porte de ma soeur.

Autant j’étais mal pour moi autant je l’étais pour Camber aussi. Elle avait réussi mais je la sentais seule. Son rythme de vie m’inquiétait et me faisait de la peine. Elle nous avait nous sa famille, mais quand je la voyais avec sa nièce, je me disais qu’elle pourrait être une mère formidable, mais avait elle le temps pour cela alors qu’elle n’avait même pas le temps pour une relation sérieuse.

Je frappe à la porte et j’entends du bruit. Comment je vais lui dire pour Mattéo ? Et que va t elle me dire par rapport à cette révélation. A coup sur je vais avoir le droit à un truc du genre : Tu vois tu aurais jamais du te mettre avec Soren, tu es fière de toi tu vas faire quoi maintenant ? Elle n’était pas du genre à me faire la moral normalement c’est réservé à l’ainée mais la elle s’en donnait à coeur joie. La porte s’ouvre et je suis accueillie tout sourire par Camber. Quand je la vois comme cela j’ai envie de la prendre dans mes bras de nicher ma tête dans son cou et de pleurer pour tout évacuer mais elle ne comprendrait pas. Alors je prends sur moi et je lui souris. “Bien sur que je viens pour ton riz cantonais, tu sais que j’adore la nourriture chinoise.” J’avance et elle voit alors la poussette. “Au pire j’ai de la compote on fait un troc ? “Je me mets à rire. “Je me suis dit que Tata Camber serait ravie de voir sa nièce préférée, d’autant plus que c’est la seule.” Ma soeur s’efface de la porte et j’avance la poussette pour que l’hôtesse des lieux puisse fermer derrière moi.
Je détache ma fille je la prends avec moi pour me mettre sur le canapé. “Est ce que tu aurais quelque chose à boire s’il te plait. J’ai quelque chose à te dire et j’ai besoin d’un remontant.” D’ici qu’elle vienne à penser qu’avec Soren ils allaient se marier il n’y avait qu’un pas.

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Message(#)(cleo) only those who care about you can hear when you're quiet. EmptySam 25 Juin 2016 - 6:32

Cleo & Camber
“only those who care about you can hear when you're quiet”
Sans réellement s’y attendre, le bruit de la sonnette déclencha un sentiment de stress chez Camber. Aussi étonnant que ce soit, son cœur s’était mis à battre la chamade et de nouveaux scénarii tous aussi fous les uns que les autres assaillirent son esprit en l’espace de quelques secondes. C’était incompréhensible. Jamais de sa vie sa sœur n’avait déclenché de tels sentiments chez elle. Depuis quand sa venue la perturbait ainsi ? Attristée par sa réaction, Camber ne put s’empêcher de penser à l’état dans lequel se trouvait leur relation en ce moment. Rien ne la rendait plus triste que de voir la tournure que prenait la situation. Évidement, il y avait Antoine, un ami de proche de sa grande sœur, pour essayer de les rapprocher, mais le sentiment qu’elle ressentit à cet instant précis était révélateur. Quelque chose n’allait pas entre les deux sœurs et leur complicité en souffrait. C’est donc le cœur battant à la chamade et les mains moites que la trentenaire se dirigea vers la porte pour l'accueillir. Deux possibilités s’offraient alors à elle, exposer aux yeux de sa sœur son état de détresse, ou agir de façon habituelle et ignorer pour le moment les problèmes résidant entre elles.

C’est finalement avec le sourire qu’elle ouvrit la porte à sœur, essayant dès le début d’établir une ambiance chaleureuse et positive. « Bien sur que je viens pour ton riz cantonais, tu sais que j’adore la nourriture chinoise. » Camber rendit à sa sœur son sourire, soulagée que cette dernière rentre dans son jeu, mais remarqua toutefois quelque chose d’étrange. Cleo avait beau sourire, elle était sa sœur, sa confidente et un peu comme sa meilleure amie depuis toujours. Personne ne la connaissait mieux que la trentenaire qui sut immédiatement que sa visite de ce soir ne serait pas anodine. Elle n’eut cependant pas le temps de faire de réflexion que sa sœur surenchérit : « Au pire j’ai de la compote on fait un troc ? » Camber esquissa une grimace et rit à son tour. « Je m’en passerai c’est bien aimable à toi! » Son petit rire enfantin s’arrêta lorsqu’elle croisa le regard de sa nièce. Cami faisait partie des grandes fiertés de Camber, bien qu’elle ne soit pas son enfant. Elle se sentait néanmoins très impliquée dans sa vie et désirait profondément être une tante modèle à ses yeux. « Je me suis dit que Tata Camber serait ravie de voir sa nièce préférée, d’autant plus que c’est la seule. » Tout en acquiesçant énergiquement, la jeune femme ouvrit la porte en grand et recula afin de laisser entrer les deux femmes de sa vie dans son appartement. Lorsque Cami fut dans les bras de sa mère, Camber s’empressa de ranger la poussette dans un coin de son hall d’entrée, prise d’une de ses crises de maniaquerie.

« Est ce que tu aurais quelque chose à boire s’il te plait. J’ai quelque chose à te dire et j’ai besoin d’un remontant. » Alors que la sensation de stress s’était évaporée après les échanges avec sa sœur, cette demande ne manqua pas de raviver la panique dont elle avait fait preuve. Cleo venait de souligner l’importance de la nouvelle qu’elle allait annoncer, ce qui pour Camber n’annonçait rien de bon. Il était en effet rare qu’une bonne nouvelle soit amenée ainsi. A l’inverse, son idée saugrenue d’un mariage avec Soren semblait alors moins probable dans la mesure où sa sœur ne semblait pas enjouée par son annonce. Entre soulagement et stress, elle finit alors par lui répondre. « Et bien, ça promet. Il me tarde de savoir de quoi il s’agit. Surtout que saches le, j’y ai pensé toute la journée. » Involontairement, son ton avait pris une tournure de reproche. Malgré son envie de rester la plus diplomate possible ce soir avec sa sœur afin de ne pas envenimer la situation - ou tout simplement l’arranger -, Camber ne pouvait contenir ses émotions. Par peur d’une réaction négative de la part de Cleo, la trentenaire s’échappa aussitôt, se dirigeant dans la cuisine afin de répondre aux besoins de son aînée.

A vrai dire, Cleo n’était pas la seule personne qui avait besoin de boire quelque chose pour se remonter le moral. La main sur la bouteille encore fraîche de Chardonnay, la notaire se laissa quelques secondes de répit. Boire un verre de vin était devenu un rituel chez elle, par envie de se détendre, pour se vider la tête ou tout simplement se faire plaisir. Mais ce soir, elle avait besoin d’encore plus, il lui faudrait beaucoup de courage pour affronter Cleo et encaisser ce qui semblait la préoccuper. Quelques minutes s’étant déjà écoulées depuis son arrivée dans la cuisine, la jeune femme se décida à retourner au salon, la bouteille et deux verres à pied en main. Dans un léger sourire, elle s’installa sur le canapé. « Comment vont papa et maman ? » demanda-t-elle tout en débouchant son Chardonnay avec méthode et application, comme tout ce qu’elle entreprenait d'ailleurs. Tout en versant dans les verres, Camber releva la tête et prit de nouveau la parole, avant même que sa sœur n’ai le temps de répondre quoi que ce soit. « Laisse tomber cette question, je m’en fiche. » Elle posa alors la bouteille et prit une grande inspiration. « Tu sais que je suis impatiente, j’ai besoin de savoir. Est-ce que… Est-ce que c’est une mauvaise nouvelle ? » Par réflexe, sa main frêle attrapa son verre qu’elle porta jusqu’à ses lèvres pour en déguster une gorgée. « Cleo je te connais, j’ai bien vu que quelque chose n’allait pas, alors sois honnête avec moi. Je sais qu’en ce moment je ne suis pas toujours gentille avec toi, mais tu peux tout me dire. Je suis là pour toi, quoi qu'il arrive. » finit-elle en prenant la main de sa sœur dans la sienne en signe d’encouragement.  

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Message(#)(cleo) only those who care about you can hear when you're quiet. EmptyLun 5 Sep 2016 - 3:35

❝Only those who care about you can hear when you're quiet ❞
CAMBER ET CLEO

Bien sur que j’avais hésité devant la porte de ma soeur. Mais à quoi bon, je devais me confronter à tout. Au retour de Matt, à ma vie et mes sentiments pour Soren et exclure ma soeur de tout cela ne serait pas du tout positif j’en avais la certitude. Mais comment prendrait elle l’annonce ? Me ferait elle la morale ? Me dirait elle : bah voila que vas tu faire à présent ?
Et pourtant quand elle ouvrit la porte et que je la vis, mes craintes même bien présentes laissèrent la place à la joie de la voir. Après quelques échanges des plus étranges afin surement de briser la glace, ma soeur nous laissa entrer et je pris ma fille dans les bras et pris en même temps mon sac de survie pour toute maman afin en toutes situations de subvenir aux besoins de ma fille.
Dès le départ j’annonçais la raison de ma présence non pas en lui disant tout mais en lui demandant à boire quelque chose Camber pouvait aisément saisir la substance des propos que je risquais de lui dévoiler et ca ne risquait pas d’être des plus gaies ou plutôt des plus simples.

Je la regarde s’esquiver dans sa cuisine alors que Cami gazouille allégrement dans mes bras me faisant clairement savoir que son estomac a décidé qu’il était leur de diner même si sa mère et sa tante allaient avoir une discussion des plus sérieuses. Je mis le bavoir à ma fille et mis un point d’ordre à veiller à ce qu’elle mange bien à défaut de proprement.
Tout en gardant un regard de mère louve sur sa progéniture, je répondis à ma soeur. “Cela ne m’étonne pas que tu y aies pensé toute la journée, tu as toujours été curieuse.” A la place de ma soeur moi aussi j’aurai pensé toute annonce possible, mais celle qui allait éclater dans le logement, impossible qu’elle puisse y avoir songé. Je trouve que ma soeur mets du temps à revenir, mais j’ai encore du mal à jauger la distance qu’il y a entre elle et moi. Je décide de ne pas vraiment y prêter trop d’attention vu la bombe que je vais lâcher.

Quand elle revient j’ai terminé de m’occuper de Cami et je regarde du coin de l’oeil ma soeur déboucher la bouteille, me servir tout en me demandant des nouvelles des parents qu’elle voit peu suite à son travail. Je n’ai pas le temps de lui répondre qu’elle embraye déjà avec l’envie de savoir, la curiosité débordante de connaitre la raison de ma présence ici. Si la situation n’avait pas été celle qui je vis aujourd’hui j’aurai ri de son impatience mais la… Je tiens fort ma puce contre moi avant de prendre mon verre et d’en boire une gorgée pour me donner du courage. “C’est une bonne nouvelle mais elle risque de chambouler beaucoup de choses dans la vie de nombreuses personnes.” Au visage de ma soeur, je pouvais remarquer que je l’avais totalement perdu et qu’il fallait que je mette fin le plus vite possible au sacerdoce que je lui faisais vivre. Je relève la tête pour planter mon regard de celui de ma cadette et d’une voix monocorde je laisse éclater la nouvelle. “Mattéo est vivant, il est de retour à Brisbane.” Je sens bien qu’elle a du mal à assimiler ce que je viens de dire. “Camber ? Tu as entendu ?” Bien sur qu’elle avait entendu sinon il n’y aurait pas ce silence de cathédrale qui se serait posé dans l’appartement.
“Tu dois croire que je délire, mais je peux t’assurer que c’est la vérité, il est venu, je l’ai vu et il sait pour Cami.” Je devais la laisser digérer l’information avant que l’on puisse en venir à parler de ma situation et du triangle amoureux dans lequel je risquais de me retrouver confrontée.

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Message(#)(cleo) only those who care about you can hear when you're quiet. EmptySam 10 Sep 2016 - 20:06

Cleo & Camber
“only those who care about you can hear when you're quiet”
« Cela ne m’étonne pas que tu y aies pensé toute la journée, tu as toujours été curieuse. » Bien que taquine et non méchante, la réflexion que fit Cleo ne sembla pas enjouer Camber. Il y avait des moments pour plaisanter et se charrier, mais celui-ci n’en était pas un. La trentenaire avait bien trop tourné en rond tout au long de la journée, se mettant dans des états de stress importants pour se permettre de plaisanter sur le sujet. Néanmoins, elle ne prit pas le peine de relever, se doutant que l’intention de sa grande sœur n’était probablement pas mauvaise et que seul son état de tension était en cause dans l’agacement qui prenait part en elle. Ainsi, elle se contenta de rejoindre sa cuisine et d’y chercher la bouteille de vin qui avait été demandée.

Lorsqu’elle fut revenue dans la pièce principale, Camber remarqua que sa nièce portait désormais un bavoir, ce qu’elle n’avait pas sur elle avant qu’elle ne quitte le salon. Elle réalisa alors que son absence dans la cuisine avait probablement été bien plus longue qu’elle ne le pensait. Cleo l’avait-elle remarqué ? Sûrement, la question était en réalité de savoir si elle avait saisi la raison de cette distance. Encore une fois, Camber n’en douta pas. Alors qu’elle eut terminé de questionner sa sœur, d’abord sur l’état de leurs parents, puis tout simplement sur le sujet de sa venue, la notaire s’enfonça dans le canapé et continua à boire son verre de vin, bien trop stressée pour restée entièrement sobre. « C’est une bonne nouvelle mais elle risque de chambouler beaucoup de choses dans la vie de nombreuses personnes. » Dans un premier temps, les mots bonne nouvelle retinrent l’attention de la jeune femme qui fut prise d’un soulagement soudain. Elle connaissait sa sœur, si elle lui disait cela c’était qu’elle savait pertinemment que la nouvelle lui plairait à elle aussi, les hypothèses concernant Soren tombaient donc à l’eau. Cependant, le reste de la phrase n’était pas aussi prometteur et le soulagement s’estompa aussi rapidement qu’il n’était arrivé. La jambe déjà tremblante, Camber se mit nerveusement à tapoter son verre du bout des doigts, attendant impatiemment la suite. « Mattéo est vivant, il est de retour à Brisbane. » Matteo. Vivant. C’était bonnement impossible, inimaginable. La notaire afficha un regard vide, tandis que son cerveau répétait inlassablement ces deux mots dans sa tête : Matteo. Vivant. « Camber ? Tu as entendu ? » Paralysée par la nouvelle qui lui tombait dessus, Camber se retrouva dans l’incapacité totale de répondre à sa sœur. Difficilement, elle avala sa salive, posant finalement son regard sur Cleo, qui semblait tout aussi paniquée qu’elle. Les mots ne parvenaient pas à sortir de sa bouche, sa jambe ne sursautait plus et ses doigts étaient devenus parfaitement immobiles. « Tu dois croire que je délire, mais je peux t’assurer que c’est la vérité, il est venu, je l’ai vu et il sait pour Cami. » Elle l’avait donc vu, Matteo, en chair et en os, à Brisbane. Bien évidemment, elle était loin de penser que sa sœur était folle et qu’elle avait rêvé de cette image de son défunt ex-mari, mais tout de même. Admettre que c’était vrai était bien trop dur à encaisser aussi rapidement.

Toujours aussi muette, Camber posa son verre sur la table basse et serra ses poings sur ses cuisses. Après une grande inspiration, elle se releva subitement et souffla bruyamment, comme pour évacuer l’accumulation d’informations et de stress. « Laisse moi deux minutes. » Sans rien ajouter de plus, elle quitta le salon et se dirigea vers son balcon pour y prendre l’air. Le vent frais lui fit du bien et bientôt, ses muscles se détendirent, un à un. Ses yeux noisettes fixaient l’horizon, cherchant une logique à tout cela, des réponses à toutes les questions qu’elle se posait désormais. Comment était-ce possible ? Pourquoi ne revenait-il que maintenant ? Tant d’interrogations, tant de mystères qu’elle ne pourrait résoudre seule. Sur cette pensée, la trentenaire se décida à revenir dans le salon et s’installa de nouveau devant sa sœur et sa nièce. Avant de dire quoi que ce soit, elle but le reste de son verre de vin d’une traite et soupira de nouveau. « Comment est-ce que tu l’as su ? ll est venu te voir comme ça, du jour au lendemain ? » Ses mots étaient sortis à vitesse grand V, démontrant de l’impatience de Camber. « Et comment tu expliques le fait qu’on nous ai annoncé sa mort si il est toujours vivant, hein ? » Sans le vouloir, son ton était devenu plus imposant, presque agressif. Le remarquant aussitôt, Camber se resservi un nouveau verre de vin et se laissa le temps de se calmer. Agresser sa sœur ne servirait à rien, d’autant plus qu’elle n’était en rien responsable dans cette histoire. Saisissant d’ailleurs l’acerbité dont elle avait fait preuve envers elle, la jeune femme réalisa qu'elle n’avait même pas pris le temps de se mettre à la place de sa sœur. Matteo était son ancien mari, le père de sa fille. La situation devait être bien plus dure pour elle. « Je ne t’ai même pas demandé comment tu allais… Désolée. » finit-elle par ajouter, la voix plus douce et coupable.
 

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Message(#)(cleo) only those who care about you can hear when you're quiet. EmptyDim 11 Déc 2016 - 9:37

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CAMBER ET CLEO

Je savais parfaitement l’effet que la nouvelle risquait de produire auprès de ma soeur, mais j’avais besoin d’en parler et même si je l’avais déjà fait avec Soren, il m’avait au début pris pour une folle ou tout du moins il avait cru que je délirais. Même si je me doutais que ma soeur risquait de ne pas me croire, elle me connaissait suffisamment bien pour savoir que si je me déplacais chez elle pour le lui dire en plus avec ma fille dans les bras c’est que je n’avais jamais été plus sûre de moi qu’en cet instant.
En fait j’avais besoin qu’une personne me croit sans penser au fait que je pourrai à nouveau sombrer dans une déprime voir dans la mélancolie qui avait pu me gagner à de nombreuses reprises.
Mes les faits étaient la et le silence commençait à se faire pesant, s’il n’y avait pas eu le chat de ma soeur et les petits bruits de ma fille, je me serai cru dans un univers ou aucun son ne pouvait circuler dans l’air. Ca en devenait presque oppressant, jusqu’à ce que ma cadette finisse par prendre la parole me demandant quelques minutes le temps de digérer la nouvelle.


Cependant la réaction qu’elle eut me laissa perplexe. Elle s’esquiva du salon pour se diriger dehors. Pourquoi ? Je savais bien que le retour de Mattéo semblait impossible mais j’avais besoin d’elle à mes côtés et la je me sentais à nouveau bien seule. Ma fille ressentant surement le stress de la situation, se mit à gémir et c’est avec toute la douceur d’une mère à son enfant que je pris le temps de la bercer pour la calmer et lui apporter du réconfort. Alors qu’elle était apaisée ma soeur revint parmi nous, s’asseyant et m’accablant presque du retour du père de ma fille en m’interrogeant comme un membre de la gestapo aurait pu le faire.


Sur la défensive je ne trouvais pas les mots pour lui répondre, jusqu’à ce que je sente sa tension descendre en voyant ses épaules s’abaisser. Elle semblait lasse tout comme moi et elle méritait des réponses, mais les avais je eu moi même totalement ?
“Il est venu, il a frappé à la porte.” En lui disant cela, je revoyais la scène, c’était presque irréel. En fait je crois que l’on me l’aurait dit par téléphone j’aurai pensé à un canular, mais avoir son défunt conjoint face à soit ne peut que nous permettre d’accepter la vérité. “Je sais que la situation est surprenante et si je ne l’avais pas vu je ne l’aurai pas cru. Il m’a expliqué qu’il a survécu à une attaque mais que se sont des civils qui l’ont recueilli et qui se sont occupés de lui. Il était amnésique, il ne savait plus qui il était d’ou il venait.” Je sentais bien que ma soeur était légèrement incrédule mais je ne faisais que lui répéter ce que Mattéo m’avait dit. De toute façon il n’avait aucune raison de me mentir.


“Au vu de la situation, on va dire que je ne vais pas trop mal. Même si je sais que le plus dur est à venir.” Forcément, j’étais avec Soren, il était encore officiellement mort et il venait de découvrir qu’il était père. Ce retour risquait de chambouler nos vies et tout ce que j’espèrais du plus profond de mon être c’est que cela ne serait pas trop dur pour nous tous.

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Message(#)(cleo) only those who care about you can hear when you're quiet. EmptyMar 27 Déc 2016 - 4:45

Cleo & Camber
“only those who care about you can hear when you're quiet”
Croire au retour de Matteo était presque aussi difficile que lorsqu’elle avait dû admettre qu’il les avait quitté, qu’il avait quitté ce monde. Apprendre la mort de son beau-frère et ami avait été une des choses les plus difficiles que Camber ait vécu. Elle ne pouvait pas dire que sa peine était plus importante que celle de Cleo qui perdait son fiancé, ou bien de Heidi qui perdait son frère, mais personne ne pouvait dire que son chagrin et sa douleur n’existaient pas. Il lui avait fallu des semaines pour venir à bout de ses larmes, de sa mélancolie. Des semaines pour trouver la force d’être un pilier pour sa grande sœur à qui son aide était précieuse. Des semaines pour admettre qu’il ne reviendrait jamais et qu’attendre n’était plus utile. Et voilà qu’aujourd’hui, son deuil fait, tout perdait son sens. Matteo était toujours en vie et l’avait toujours été pendant que sa famille et ses amis avaient pleuré sa mort. Un instant, Camber sentit une colère naître en elle. Elle venait presque à lui en vouloir d’avoir été en vie alors que tous croyaient le contraire. Néanmoins, elle se ravisa bien rapidement, réalisant la stupidité de ses pensées. Lui en vouloir était ridicule, il était en vie et c’était au final le plus important de l’histoire. Après tout, elle n’avait aucune idée de ce qu’il avait vécu jusqu’à aujourd’hui, peut-être était-ce pire que la mort.

Ce dont Camber avait besoin maintenant c’était des réponses. Elle ne tarda pas à assaillir sa sœur de questions, sûrement trop et plus brusquement qu’elle ne le voulait. « Il est venu, il a frappé à la porte. Je sais que la situation est surprenante et si je ne l’avais pas vu je ne l’aurai pas cru. Il m’a expliqué qu’il a survécu à une attaque mais que se sont des civils qui l’ont recueilli et qui se sont occupés de lui. Il était amnésique, il ne savait plus qui il était d’ou il venait. » Quelle idiote elle était. Avoir pu lui en vouloir, même si cela n’avait été que de courte durée. Comment pouvait-on être d’un tel égoïsme. Le cœur si serré qu’elle ressentait une envie désagréable de vomir, Camber posa son regard dans le vide, bien trop honteuse et gênée pour affronter les yeux de sa sœur. Sa salive lui brûlait la gorge tandis qu’elle descendait le long de sa trachée dans une lenteur atroce. Imaginer ce qu’il avait pu vivre était affreux, bien plus terrible que leur propre souffrance. Contrairement à Matteo qui avait vécu tout cela seul, Camber avait eut Cleo, puis Heidi, et tous les autres. « Est-ce qu’il a retrouvé certains souvenirs maintenant ? » osa-t-elle finalement demander après quelques longues secondes d’un silence pesant. Puis enfin la notaire eut l’intelligence de penser à sa sœur, pour qui elle n’avait pour le moment montrer aucune attention. Si quelqu’un devait être troublé par le retour soudain de Matteo ce n’était pas Camber, mais bien Cleo. Alors, rangeant sa rancœur envers elle, Camber prit la peine de lui demander comment elle se sentait, réellement inquiète malgré leurs différends. « Au vu de la situation, on va dire que je ne vais pas trop mal. Même si je sais que le plus dur est à venir. » Peinée par l’expression de son visage, Camber ressentit un pincement au cœur. Voir sa sœur souffrir n’avait jamais été un plaisir et la laisser ainsi ne faisait pas partie de son éducation et de ses valeurs. « Viens là » murmura-t-elle avant de la serrer dans ses bras. Son souffle faisait bouger les cheveux dans son cou, réchauffant sa peau à son contact. Sans contrôler un tel élan d’affection, Camber la serra plus fort encore avant de se retirer finalement. « Tu sais, ce n’est pas parce qu’on est pas d’accord en ce moment que je ne suis pas là pour toi. Tu peux rester à la maison quelques temps si tu veux, pour réfléchir à la situation » Il n’y avait aucun doute que Cleo comprendrait les allusions qu’elle faisait à leurs disputes récentes au sujet de Soren, quant à la situation, il y avait en effet de quoi réfléchir. Maintenant que Matteo était de retour, sa relation avec Soren était mise en danger, complètement remise en question et ce n’était pas pour déplaire à Camber. « La chambre d’amis est libre et il y a largement la place d’y installer les affaires de Cami en plus des tiennes » ajouta-t-elle finalement dans l’espoir de convaincre sa sœur.  


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Message(#)(cleo) only those who care about you can hear when you're quiet. EmptyMer 4 Jan 2017 - 21:04

❝Only those who care about you can hear when you're quiet ❞
CAMBER ET CLEO

J'avais comme la sensation de devoir rendre des comptes à ma cadette, mais je pouvais comprendre sa surprise. Annoncer à quelqu'un qu'un homme que l'on pensait tous mort était en fait bien vivant. Je savais que ma soeur avait toujours eu de l'affection pour Matt et que c'était pour cela qu'elle n'avais jamais compris pourquoi j'avais pu me rapprocher de Soren et c'était souvent un sujet de discorde même si on finissait par mettre cela de côté pour pas finir par se blesser par des propos qui seraient trop violents l'une envers l'autre. Alors je pris le temps de répondre à ses questions, je pris le temps de trouver les mots pour lui expliquer comment il était réapparu dans ma vie et comment il risquait de réapparaitre dans la vie de tous, même si je sais qu'il n'a pas encore recouvré totalement ses souvenirs. "Certains oui, mais même s'il se souvient de ses proches il m'a dit que d'être dans un environnement propice l'aidera surement à pouvoir complétement retrouver celui qu'il était." Cependant je savais qu'il lui faudrait du temps et avec tout ce que l'on nous disait sur les vétérans de guerre, il allait de soi qu'il aurait pendant longtemps encore des cauchemars et des périodes de mal être.

Autant j'essayais de la rassurer que j'essayais de me convaincre que tout se passerait pour le mieux mais ce n'était pas si aisé de faire comme si de rien était comme si nos vies avaient été suspendues en son absence. C'est quand elle ressentit ma détresse face à la situation qui se profilait que ma soeur vint me prendre dans ses bras. J'avais posé Cami dans son couffin et c'est avec plaisir que je retrouvais un peu de sérénité dans les bras de ma jeune soeur. En général ce sont les ainés qui prennent le temps de soutenir les plus jeunes mais la j'avais désespérément besoin du soutien de ma famille. Quand elle mit fin à notre étreinte et qu'elle me parla en me regardant dans les yeux je fus touchée par ses paroles. "Merci Camber." Sa proposition, son hospitalité me touchèrent en plein coeur au point que les larmes me montèrent aux yeux. "Je vais réfléchir à ta proposition. J'ai annoncé à Soren le retour de Matt, mais je n'ai pas encore dit à Matt pour Soren et moi."

Il fallait que je trouve le courage de le lui dire et le plus tôt serait le mieux, tout comme je savais que Soren aurait besoin de voir de ses yeux Matt pour s'assurer qu'il était bien revenu. "Quand se sera dit, je pense que j'accepterai ta proposition, pour faire le point sur la situation, sur le fait de devoir trouver un équilibre pour ma fille, pour moi et savoir ce que je vais devoir faire."
Car la j'étais je pense encore sous le choc pour prendre une décision rationnelle et raisonnable en prenant en compte toutes les variables qui venaient se mettre dans ma vie.

Alors que je parlais avec ma cadette je me rendis compte de l'heure qu'il était et que je devais rentrer coucher ma fille. "Camber merci de m'avoir accueillie chez toi et d'avoir pris le temps de m'écouter. Je serai bien restée mais comme tu peux le voir ta nièce s'endort et il est temps pour moi de rentrer la coucher."
Je me levais ranger mes affaires avant de prendre le couffin de ma fille. J'embrassais ma sœur avant de partir pour rentrer chez moi.

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Message(#)(cleo) only those who care about you can hear when you're quiet. EmptyMer 11 Jan 2017 - 0:56

Cleo & Camber
“only those who care about you can hear when you're quiet”
« Certains oui, mais même s'il se souvient de ses proches il m'a dit que d'être dans un environnement propice l'aidera surement à pouvoir complètement retrouver celui qu'il était. » Au ton qu’empruntait sa grande sœur, Camber était en mesure de deviner que toutes ces questions n’étaient pas la meilleure idée. Peut-être était-il encore trop tôt pour son aînée, ce qui lui semblait tout à fait compréhensible. Si elle en croyait son histoire, tout ça était encore très récent pour elle, aussi ressasser toutes ces informations pouvait lui être difficile. « Je vois » répondit-elle alors, cette fois sans ajouter de nouvelle question. Il lui fallait de toute façon encaisser tout ce qu’elle venait d’apprendre et davantage d’éléments n’aurait pas été bénéfique non plus. Se contenter de ça était alors pour elles deux la meilleure des solutions. Ce dont elles avaient besoin désormais, c’était de la présence de l’autre, de soutien. C’est donc instinctivement que la notaire avait enlacé Cleo, lui laissant par ailleurs le temps de déposer sa nièce à côté. Puis sans vraiment se donner le temps de réfléchir, une proposition des plus évidentes lui apparut en tête, car malgré tout ce qui avait pu les éloigner ces derniers temps, Cleo restait sa sœur et l’aider était primordial. « Merci Camber. Je vais réfléchir à ta proposition. J'ai annoncé à Soren le retour de Matt, mais je n'ai pas encore dit à Matt pour Soren et moi. » Dans une grimace non dissimulée, Camber se retint de répondre aux paroles de sa sœur. Elle savait déjà ce que la brune avait toujours pensé de sa relation avec Soren, en remettre une couche à cet instant précis était inutile, presque contre productif. « Quand se sera dit, je pense que j'accepterai ta proposition, pour faire le point sur la situation, sur le fait de devoir trouver un équilibre pour ma fille, pour moi et savoir ce que je vais devoir faire. » Dans un hochement de tête positif, la notaire afficha un sourire satisfait. L’idée que sa sœur puisse remettre en question sa relation avec Soren avait quelque chose de réconfortant. « Il n’y a pas de souci, tu sais où me trouver dès que tu seras prête de toute façon » avait-elle dit dans un petit rire.

Si la nouvelle annoncée par sa grande sœur avait eu un effet plus que déroutant, Camber ne pouvait nier les conséquences positives qui en résultaient. La situation de querelles dans laquelle elles se retrouvaient jusqu’à présent était une épreuve difficile et la possible venue de sa sœur avait de fortes chances de les rapprocher de nouveau. Il y avait bien des années que toutes les deux n’avaient pas vécues ensemble, depuis que Cleo était partie la première du foyer familial en réalité. L’idée d’être réunie de nouveau sous le même toit l’enchantait grandement. Dans le fond, elle aussi en avait besoin. Tandis qu’elle s’amusait avec sa nièce, remuant sous ses yeux ses petits mains encore bien charnues, Camber fut coupée par la voix de son aînée. « Camber merci de m'avoir accueillie chez toi et d'avoir pris le temps de m'écouter. Je serai bien restée mais comme tu peux le voir ta nièce s'endort et il est temps pour moi de rentrer la coucher. » Dans un air un peu déçu, la brune se leva également, aidant sa sœur à réunir les affaires de la petite. Les bras croisés, elle la suivit silencieusement dans l’entrée et se laissa embrasser, toujours touchée par les gestes d’affection qui les unissait encore. « Merci d’être passée. N’oublies pas de me tenir informée » Puis dans un dernier sourire, elle l’observa partir, saluant d’un geste de la main rapide l’enfant qu’elle tenait dans ses bras.


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