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Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG THBRwQoSujet: (Amelyn #92) ► BONE OF CONTENTION
Amos Taylor

Réponses: 14
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (Amelyn #92) ► BONE OF CONTENTION    Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyDim 10 Déc 2023 - 0:25



BONE OF CONTENTION

Je me sens diminué, peu à ma place et mal dans mes baskets. Mon sentiment d’inutilité est jumelé à une forme d’ennui dont j’ai particulièrement honte. Elle creuse un trou dans mon estomac, un fossé qui est rempli par de l’angoisse qui, paradoxalement, me pousserait jusqu’à mon lit pour m’endormir, longtemps, jusqu’à ce que toute cette merde soit derrière moi. En soi, cette journée ajoute de l’eau à ce moulin déjà bien chargé en grain. Si j’y plonge ma main pour n’en sortir qu’un, j’expliquerais combien je ne supporte pas de voir Raelyn se préparer et quitter cette porte pour aller bosser au casino. Alors, oui, ne pas être pris au sérieux dans mon envie d’avoir un enfant est un souci complémentaire. Mes reins s’alourdissent et, dans les faits, si je n’étais pas de ces hommes bâtis pour garder au fond de mes tripes mes émotions, je pourrais m’effondrer sans pudeur avec l’espoir d’être lavés de toutes celles qui s’érigent plus haut qu’une tour de Babel. C’est impossible cependant. Je ne suis pas taillé dans ce bois-là. Alors, j’ignore ou je m’y efforce. Je fais bonne figure quand mon enfant est là. Je fais mine que tout va bien lorsque je reçois de la visite. Face à Raelyn, en revanche, je crache du fiel et du venin. Je me venge de crimes qu’elle n’a pas commis et dont elle n’est pas responsable ou pas tout à fait. Elle devient le récipiendaire de ma colère. Je lui cherche des noises et, évidemment, j’en trouve en me moquant bien de trouver ou non du soulagement à ce que nous nous faisions la guerre. Au départ, j’en avais besoin : j’étais convaincu que j’insistais parce qu’elle s’opposait à entrer en conflit avec moi. A présent qu’elle a hurlé en retour, Rae. Qu’elle s’est ébroué pour défendre son bout de gras, qu’elle m’a fait taire, qu’elle m’a poussé à grimper à l’étage pour la serrer dans mes bras et l’entourer de toute la tendresse que j’ai en stock, pourquoi ne suis-je pas réellement soulager ? Pourquoi est-elle toujours là, sourde en mon sein, cette putain de colère qui semble ne jamais vouloir me quitter ? Pourquoi est-ce que je réussis à peine à l’endormir ? Ô bien sûr, je m’en réjouis. Alors que notre fille est couchée et que je descends auprès de ma dulcinée, je suis ravi d’être capable de parler sans hausser le ton ou sans qu’il n’y traîne des élans de railleries, de mauvaise foi ou d’une amertume quelconque. Il y en a pourtant. Dans le menu du restaurant de mes frustrations, un intitulé implique que, si j’ai décidé d’être enfermé, je n’avais à disposition aucune autre solution. Je ne réclame pas une statue pour honorer un quelconque sacrifice : il n’en existe aucun. En revanche, je l’ai mauvaise qu’il soit considéré que je suis seul responsable de cette incarcération, qu’elle soit à domicile aujourd’hui ou en établissement d’antan. Au moins suis-je en mesure d’en faire abstraction. Porté par l’affection de ma princesse, adouci par la démonstration de détresse de Raelyn dans la salle de bain, enchanté par la tendresse qui a versé du miel sur mon coeur, je fume une cigarette aux côtés de Raelyn en partageant mon expérience avec Micah. Elle n’a rien d’inédit pour la maman. Elle a toutefois la classe de ne pas souligner que j’ai raté quelques pans de son évolution pendant que je croupissais dans une cellule avec un codétenu à gerber. «Presque autant que son père quand il a envie d’emmerder son monde. Tu peux le dire, je t’en voudrai pas.» ai-je lancé, un sourire étiré sur les lèvres et un regard de biais en direction de ma dulcinée. A la lueur de la lune, je la trouve magnifique. Je le tais au profit d’explications autrement plus importantes que ces bagatelles. Plus tard, je le lui confierai comme s’il s’agissait de la première fois. Sur l’heure, je retrace les tenants de mon histoire, je rapporte les aboutissants de mon expérience. Mon épouse, je la détrompe et l’avalise tout à la fois selon ce qui s’échange, ce qui se confie, ce qui s’est invité à la table de notre conversation. Je ne veux pas être trop dur. Si je le suis, je ne le réalise pas avant qu’elle ne se justifie. Elle me coupe le sifflet : je ne sais quoi ajouter pour soulager ce qui pourrait s’approcher, en elle, du mal être. Je prends donc dans mes bras, je serre contre moi, j’embrasse son cou ou le dos de sa main. Je ne voulais ni la froisser ni l'embarrasser, pas cette fois et je rassemble des trésors d’éloquence pour alléger l’atmosphère. «Je sais que tu voulais pas comparer. Je sais que oui, on était dans le même bateau. J’étais loin et, donc, pas avec vous. Je dis juste qu’être là n’a pas changé grand-chose à ça… à part physiquement.» Comprendrait-elle que, oui, parfois, il me semblait plus évident d’être loin d’elle, non pas parce que leur absence m’était tolérable - elle me rendait fou au quotidien - mais parce que je n’étais pas le témoin privilégié de ce que je suis un pion, celui que l’on sacrifie au jeu de dame ou d’échec ? Que je suis celui qui ne sert plus à rien ? Que le monde tourne bien sans moi et en particulier le leur ? Ne serait-ce pas le discours de l’égoïste ? «Je ne doute pas que tu m’aimes, Raelyn. Je ne peux pas douter de ça… Je…»Est-ce que j’ai simplement le droit de déclarer : “Sans toi, mon monde se serait écroulé” ? Est-ce que cela reviendrait à lui reprocher ce qu’elle a fait de mieux : tenir le pot droit ? Ne l’aurais-je pas fait moi aussi ? Se pourrait-il que je sois en colère sur des suppositions ? «Mais je vis mal ton indifférence ou ce qui y ressemble. Je suis plus embêté à l’idée que tu perdes en respect pour moi parce que… parce que c’est difficile d’en avoir pour quelqu’un dans ma situation. Ce n’est pas moi normalement.» Un mec avec un bracelet électronique autour de la cheville. «Mais il semblerait que c’est ce que je sois devenu.» Je n’en tire aucune fierté. Alors, bien entendu, ma confiance en moi s’érode comme un caillou s’abîme à cause du sel d’un océan violent. Elle ne tend qu’à se rebooster quand cette femme, grandiose, à laquelle je finis par chuchoter tout «Ce que tu es belle.» alors que ça n’a plus vocation à la toucher m’enlace, me serre contre elle et me réclame à l’oreille plus d’amour physique que de promesses d’un ailleurs en catamaran. Elle veut me suivre jusqu’aux confins du ciel des amoureux où le plaisir règne en maître et je signe à deux mains. Je me fiche que minuit ne soit pas passé, que je n’ai pas consacré ma journée à pleurer ma fille. ça, j’y penserai demain quand je réaliserai que la peine est toujours là, que Sofia vit toujours avec moi, mais que le jour n’a plus d’importance puisque mon présent il est là, entre les bras de ma conjointe qui s’abandonne à mes caresses, qui se laisse conduire au gré de nos envies sexuelles au sommet des monts de la jouissance.  

sujet clôturé :l:

Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG THBRwQoSujet: (Amelyn #92) ► BONE OF CONTENTION
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (Amelyn #92) ► BONE OF CONTENTION    Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyVen 1 Déc 2023 - 14:45



BONE OF CONTENTION

J’ai poussé la porte de la salle de bain avec une pointe d’inquiétude au fond des tripes. Je me suis mal comporté, invalidant mes désirs - s’ils en sont, ce que j’ai du mal à déterminer - et les transformant en lubies au regard de Raelyn. Je suis convaincu qu’à ses yeux, je profite d’une nouvelle occasion de lui chercher des poux. Peut-être s’imagine-t-elle qu’offrir une petite sœur ou un petit frère à Micah est un prétexte de plus à nous disputer et je ne peux pas lui en vouloir, c’est l’impression que je donne depuis mon retour de prison. Vouloir en découdre à tout prix avec pour arme des prétextes fallacieux. Dans ces conditions, je ne peux qu’avancer vers elle à tâtons afin de me prémunir d’un accueil trop brusque. Il ne l’est pas. Au contraire, elle accepte autant ma présence que mes timides attentions. Elle s’accorde également à m’écouter tandis que je lui partage mes remords et mes promesses. Je suis en tort et je l’admets. Je vais essayer de corriger le tir pour ne plus alourdir l’ambiance de cet appartement où nous ne sommes pas franchement à l’aise. Les bouleversements dans notre quotidien auraient exigé plus de délicatesse et moins d’égoïsme de ma part. Heurté par cette vérité, je resserre mes bras jusqu’alors enroulé autour de sa taille. J’ai l’espoir que ce geste, si anodin soit-il, trahisse chez ma complice cette déception dirigée contre moi, celle qui s’amplifie tandis que je suis giflé, non pas physiquement, mais psychologiquement par une remarque, une seule, une constatation qui m’éclaire davantage sur l’impact de mon attitude. Je ne me suis pas contenté de brosser le portrait du gars aigri et belliqueux, j’ai sous-entendu que j’étais mieux “derrière les barreaux” avec pour compagnon de galère un sale type avec lequel je me suis battu et qui n’a récolté que mon mépris. Je crois que mes traits se sont aussitôt assombris. «Je ne me sens vraiment bien que là où tu es.» Chez moi, c’est près d’elle. Hier, aujourd’hui, demain, ce sera toujours vrai et qu’elle puisse en doute me déchire le coeur. «Je suis simplement en perte de vitesse.» ai-je expliqué à demi-mot. Le plus juste ne concerne pas la célérité, mais la confiance. Un bracelet autour de la cheville, incapable d’organiser une quelconque sortie agréable pour briser le cercle vicieux de la routine, je perds en estime pour moi. Sauf que ce n’est pas le devoir de mon épouse de ramasser les brisures des vases qui tombent à mes pieds. Plus à l’écoute, je nous aurais évité l’épreuve de ce conflit : la date du jour ne s’y prêtait pas. Le malaise point et, assailli par un besoin de douceur, par la folle envie de réparer mes erreurs en nous trempant dans un bain de tendresse, je l’ai guidée jusqu’à notre lit. Je l’ai enlacée et embrassée avec la sagesse et la candeur de jeunes adolescents qui affrontent leurs premiers émois amoureux.


∞∞∞∞∞

L’heure de coucher Micah a sonné, elle m’a réclamée et je suis monté la border et, supposément, lui lire une histoire. Tourné vers mon enfant, je n’ai toutefois pas oublié la maman. Comment va-t-elle ? Les présages décrivaient la fin d’après-midi et le début de soirée anormalement houleux. Je les ai contredit à force de délicatesse. Est-elle plus calme à présent ? Nourrit-elle à mon égard un soupçon de frustration ? Lorsque notre petite fille sera lassé de ma présence, pourrais-je approcher Raelyn ? Aura-t-elle envie que nous terminions cette journée en invoquant de toutes nos forces la sérénité ? Est-ce possible ? Lui restera-t-il au contraire un brin de nervosité au fond de l’estomac ? Mon anxiété est persistante. Avoir mis le doigt sur la cause de ces angoisses est rassurant, c’est vrai. J’y vois plus clair maintenant que j’ai réalisé malgré moi que mes conditions de vie érodent ma confiance en moi. Ce n’est pas sans conséquence cependant. Ma parenthèse avec ma merveille n’y change rien : une fois libéré de son exigence, j’ignore comment aborder ma conjointe enfermée sur le balcon. S’y est-elle confinée pour y trouver de la solitude et de quiétude ? Puis-je l’y débusquer ? Vais-je perturbé le processus de signature d’une accalmie ? Je suis paumé, c’est indéniable. Néanmoins, je me fie à mon instinct. Je foule le carrelage extérieur, m’adosse à la rambarde et me grille une cigarette. «Oui. Parce que, c’est fatigant de lire des histoires. Je ne peux plus lire. Elle pointe les images et c’est elle qui raconte. Tu savais ? » Évidemment. Elle n’a pas été enfermée, Rae.

Elle était là durant ses derniers mois de progrès. Elle y a assisté et m’en a rapporté dès que ça lui était possible. C’est à moi de composer avec mon chagrin. Je ne peux pas systématiquement tourner en boucle comme un disque rayé parce que mon passé m’a traumatisé et qu’il a tapissé ma vie de regrets vis-à-vis de Sofia. Ce sujet, nous en avons discuté encore et encore. Nous l’avons usé et c’est désormais mon problème si j’en souffre encore. Ainsi me suis-je tu au profit d’un hochement de tête. Elle va mieux, j’en suis ravi et, quoique je ne sois pas agacé par Raelyn relativisant mes angoisses, je dénie ses observations. «On est tous conscients que quelque chose n’est pas normal et j’aurais voulu que Micah ne traverse jamais ça. Mais crois-moi, je suis tout seul sur mon bateau.» ai-je affirmé en me justifiant de mes émotions, de ses projets auxquels j’ai aspiré, qui m’ont aidé à tenir quand j’étais loin d’elle et pour lesquels je suis empêché d’agir. « Tu sais ce que c’est de se sentir prisonnier d’une substance.» Nous partageons cette réalité : nous avons chacun été addict à un produit. D’une certaine manière, nous sommes en sursis. «Mais, te lever le matin et savoir que tu ne pourras pas sortir. Regarder celui avec qui tu as tout construit s’occuper de tout, toute seule. Voir quelqu’un te prendre ta gosse des bras pour une balade quotidienne alors que tu es là et que tu aimes ça en plus. ne pas trouver de bonnes raisons de t’habiller, de te préparer, de te lever en fait. Même pour prendre le courrier, je dois montrer patte blanche. Et ça, je l’ai déjà expliqué ? « Et je sais qu’on le fera et je comprends que quand je parle comme ça tu aies l’impression que je me préférais là-bas. C’est pas ça. C’est juste une question de réalité, il n’y a pas d’incohérence en prison. Tu sais ce qui t’attend. Tu sais pourquoi tu te lèves. Personne ne te dit : tu mangeras pas au resto. Tu le sais. Tu ne te poses même pas la question de savoir comment tu vas occuper ta journée.» Ne pas devenir fou est une dépense d’énergie. ça occupe et pas un peu. «Tu ne peux que deviner en fait. Sauf s’il me manque des infos et, dans ce cas, je retire ce que j’ai dit.» Cette fois, je tire ma dulcinée contre moi et mon menton posé sur son épaule, je nous berce. «Mais ça veut pas dire que je suis pas content d’être là avec toi. C’est ce qui me facilite la vie. être avec vous, ça m’empêche de devenir complètement fou.» Pensif, j’ai observé un long silence avant de reprendre d’une question qui, comme souvent, paraît tomber de nulle part : «Tu voudras aller où ? Pour commencer ? Tu es passé voir le catamaran récemment ? »

Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG THBRwQoSujet: ≈ midas sterling
Midas Sterling

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(amelyn #92) bone of contention ft. @Amos Taylor
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(ua amelyn #12) All the things we could have been ft. @Amos Taylor
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(gothique amelyn #4) paint the town red ft. @Amos Taylor
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(gothique amelyn #6) he can't rewrite the aggro of my furied heart ft. @Amos Taylor
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Megan Williams

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liste des rp


Raelyn Blackwell


(amelyn #91) time stands still ft. @Amos Taylor
rp n°1 (1505 mots)
rp n°2 (1497 mots)
rp n°3 (1369 mots)
rp n°4 (1414 mots)

(amelyn #92) bone of contention ft. @Amos Taylor
rp n°1 (1278 mots)
rp n°2 (1659 mots)
rp n°3 (1397 mots)
rp n°4 (1590 mots)
rp n°5 (1532 mots)
rp n°6 (1337 mots)

out of luck ft. @Spencer Blackwell
rp n°1 (807 mots)
rp n°2 (849 mots)
rp n°3 (900 mots)
rp n°4 (1122 mots)

lines are meant to be crossed ft. @Anastasia Williams
rp n°1 (1049 mots)
rp n°2 (1049 mots)
rp n°3 (900 mots)
rp n°4 (718 mots)

a day that broke up your mind ft. @Abraham Taylor
rp n°1 (1218 mots)
rp n°2 (1224 mots)

walk between the raindrops ft. @Ambrose Constantine
rp n°1 (486 mots)

(ua amelyn #12) All the things we could have been ft. @Amos Taylor
rp n°1 (895 mots)

(gothique amelyn #4) paint the town red ft. @Amos Taylor
rp n°1 (473 mots)
rp n°2 (617 mots)
rp n°3 (778 mots)
rp n°4 (743 mots)

(gothique amelyn #5) gotta listen when the devil’s calling ft. @Amos Taylor
rp n°1 (521 mots)
rp n°2 (525 mots)
rp n°3 (713 mots)
rp n°4 (448 mots)
rp n°5 (492 mots)
rp n°6 (600 mots)
rp n°7 (496 mots)

(gothique amelyn #6) he can't rewrite the aggro of my furied heart ft. @Amos Taylor
rp n°1 (491 mots)
rp n°2 (551 mots)
rp n°3 (538 mots)
rp n°4 (603 mots)
rp n°5 (715 mots)
rp n°6 (564 mots)
rp n°7 (582 mots)

(gothique amelyn #7) my cold desire to hear the boom, boom, boom of your heart ft. @Amos Taylor
rp n°1 (378 mots)
rp n°2 (427 mots)
rp n°3 (434 mots)
rp n°4 (604 mots)
rp n°5 (482 mots)
rp n°6 (429 mots)
rp n°7 (466 mots)
rp n°8 (517 mots)

(zombie amelyn #2) 30 days without an accident ft. @Amos Taylor
rp n°1 (594 mots)
rp n°2 (556 mots)
rp n°3 (476 mots)
rp n°4 (478 mots)
rp n°5 (618 mots)
rp n°6 (765 mots)
rp n°7 (675 mots)

forever bound to the night ft. @Arthur Coventry
rp n°1 (410 mots)



Megan Williams

(cosigan #32) pretty will be the photograph i leave ft. @Damon Williams
rp n°1 (1326 mots)
rp n°2 (1466 mots)
rp n°3 (1372 mots)

we'll never be worlds apart ft. @Shiloh Atkins
rp n°1 (866 mots)
rp n°2 (829 mots)
rp n°3 (1102 mots)

it wasn't me ! ft. @Molly Biggs
rp n°1 (704 mots)
rp n°2 (641 mots)
rp n°3 (818 mots)
rp n°4 (939 mots)

call me unpredictable ft. @"Bonnie Belmont"
rp n°1 (937 mots)

counting clouds ft. @Ginny Williams
rp n°1 (779 mots)

say you remember me ft. @Aiden Turner
rp n°1 (1203 mots)

we don't need another hero ft. @Olive Sterling
rp n°1 (415 mots)

take the risk or lose the chance ft. @Olive Sterling
rp n°1 (438 mots)

endure and survive ft. @Ruben Hartfield
rp n°1 (448 mots)




Midas Sterling


(mine #22) now i'm sending you love and wishing you well ft. @Jo Carter
rp n°1 (996 mots)
rp n°2 (1328 mots)
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rp n°5 (1211 mots)

(mine #23) baby love me 'cause i'm playing on the radio ft. @Jo Carter
rp n°1 (806 mots)
rp n°2 (976 mots)
rp n°3 (1271 mots)
rp n°4 (1271 mots)
rp n°5 (1623 mots)
rp n°6 (1360 mots)

(mine #24) the path to heaven runs through miles of clouded hell ft. @Jo Carter
rp n°1 (863 mots)
rp n°2 (1114 mots)

i cannot believe it's true ft. @Amos Taylor
rp n°1 (955 mots)
rp n°2 (1267 mots)

if the only other option's letting go ft. @Olive Sterling
rp n°1 (746 mots)

sucker punch ft. @Micah Tomlinson
rp n°1 (935 mots)
rp n°2 (1088 mots)

wrong turn ft. @Cassie Edwards
rp n°1 (898 mots)

i can tell you anything ft. @Olive Sterling
rp n°1 (794 mots)
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total général ≈ 83 133 mots
(93 réponses)

Raelyn : 56 rps, 44 601 mots.
Megan : 16 rps, 14 282 mots.
Midas : 21 rps, 24 250 mots.


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gifs de harley (@Spencer Blackwell)
Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG THBRwQoSujet: (Amelyn #92) ► BONE OF CONTENTION
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (Amelyn #92) ► BONE OF CONTENTION    Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyDim 19 Nov 2023 - 15:19



BONE OF CONTENTION

Des mots de Raelyn, je tire la désagréable conclusion qu’il s’agit moins d’accusations que de constat. Pourtant, j’aimerais hausser le ton à mon tour pour assumer qu’elle exagère, qu’elle brosse de moi un portrait qui ne me ressemble pas. Mais qu’y gagnerais-je à part accéder au rang peu enviable du malhonnête ? Je n’ai pas envie de devenir le menteur de l’histoire, le type sciemment de mauvaise foi. Moi, je ne me défends pas ou à peine. Certes, je précise que j’ai besoin de ma famille autour de moi, mais je n’annoblis d’aucune façon mon comportement détestable. Pas d’excuses peu convaincantes pour expliquer ma mauvaise humeur. Pas de circonstances atténuantes pour justifier mes déclarations de guerre. A peine une vaine tentative de rétablir une vérité : je n’ai pas ressenti comme une envie de pisser celle de dégager la vieille peau de nounou qui empoisonne l’air que je respire, cette volonté à court terme relevait de la nécessité de renouer avec cette enfant dont le système m’a privé. J’avais besoin que d’aucune ne me l’arrache des bras pour la nourrir ou l’habiller. Je suis tout à fait capable de gérer mon bébé. La seule activité qui m’est proscrite, ce sont les balades au parc ou aux jardins d’enfants. Du reste, je suis un papa attentif et compétent. De même que je suis plus souvent un mari aimant qu’une crapule de va-t-en-guerre. Dommage que je n’ai pas davantage fait l’étalage de mes plus beaux côtés. Je ne me sens pas légitime de protester ou de l’inciter d’un éclat de voix à la faire taire. je suis juste bon à entendre, à juger de ce qui m’est réellement reprochable - à peu près tout - et à encaisser sans trop broncher. Je ne voudrais pas être giflé comme à et à encaisser sans trop broncher. Je m’y colle non sans amertume : personne n’aime être pris en défaut et, plus encore, de n’avoir la moindre corde à son arc pour se dérober à ses responsabilités. C’est triste, finalement, mais même à l’uppercut verbal qui m’inculpe d’être incapable de profiter de ma chance d’être de retour auprès des miens. Face à cette vérité à laquelle je n’avais prêté attention, je soupire de consternation et m’enfonce dans un silence de circonstances. Ce que j’ai à dire n’est en rien plus beau que le silence, aussi convient-il surtout de me taire et, normalement, de baisser la tête si d’aventure j’étais doté du sens de l’abnégation. Au lieu de ça, j’affronte le regard sombre de la Raelyn flouée par ma connerie. Pour sûr, je n’ai pas fait semblant d’être idiot. Alors, je me fais tout petit devant ma conjointe parce que j’entends sa détresse. Je perçois tout son malaise et j’ai honte de ma bassesse puisqu’elle ne l'a pas méritée, ma complice. Elle s’accroche à son courage pour mieux ignorer ses peines et ses blessures. Quand penaud je l’ai observée grimper les escaliers jusqu’à, je le suppose, la chambre parentale, je me suis demandé s’il était à propos de la rejoindre. Je me suis posé bien d’autres questions auxquelles une cigarette n’a pas aidé à trouver réponses. Faire le pied de grue devant la porte vitrée du balcon ne m’apportera ni secours ni assistance.

D’une part poussé par le vent de la culpabilité, je me suis précipité à l’étage. D’autre part, frappé par le vide de la chambre, j’ai ralenti le pas, présumant qu’elle se cache dans la salle de bain et qu’elle n’a pas besoin d’y être débusquée comme un lapin. Pour éviter qu’elle ne sursaute, j’ouvre la porte en m’annonçant d’un “c’est moi” somme toute inutile : elle a déjà épinglé mes yeux de ses pupilles rougies par l’émotion. Quel pénible combat qu’est lutter contre ses larmes quand ce n’est pas capital. Elle n’a pas à se cacher de moi. Est-ce donc tout ce que j’ai induit en elle ? De la pudeur sur lit de vanité ? Ai-je érodé notre confiance mutuelle ? J’y pense et dans mon estomac enfle l’anxiété d’avoir peut-être gâché ce qui nous différencie des couples lambdas. Cette foi indéfectible que nous consacrons à la pérennité de notre relation. Inquiété, je me suis empressé de l’envelopper dans la douceur d’un baiser qui n’a qu’un objectif : déclamer en silence mon mea culpa. Il me sert d’impulsion à l’avouer même s’il n’affiche pas les couleurs attendues par ma partenaire. Je comprends à ses mots qu’elle espérait mieux, qu’elle aurait appréhendé avec soulagement que je lui jure de mes efforts à venir. Sauf que je n’oserais pas alourdir mon casier d’un délit d’escroquerie. «Oui. Je vais essayer, mais…c’est pas prémédité, c’est donc difficile à enrayer, tu comprends ? » Chaque vocable, c’est évident. En revanche, le processus lui paraîtra peut-être sybillin. J’entreprends donc de rendre compte des causes et des conséquences. Je m’y emploie et j’avance même des solutions pour l’en préserver. Je crèverais moins de retourner en prison que de persister à blesser la femme que j’aime. Elle, elle s’y refuse, tout bonnement et je suis pris d’une vague de reconnaissance qui se manifeste d’un acte simple : je l’ai enlacée. Je l’ai serrée tout contre moi, mes deux mains ceignant sa taille, mon visage enfoui dans son cou. « Je ferai mon maximum. Et ce n'est pas tout ce qui m’intéresse venant de toi. J’aime rien que ta présence à l’appart, même si je le montre mal, c’est vrai, sur ça tu as raison.» Intérieurement, je récite un serment pour moi-même, celui de donner mon maximum pour honorer enfin ma chance de ne plus être enfermé loin des essentielles de mon existence. Bien sûr, le sujet d’être parent d’un second enfant n’est pas réglé. A mon sens, il faudra en reparler, mais autrement et ça commence par un aveu banal à pleurer. « J’aurais dû t’aborder autrement parce que je voudrais comprendre. Pas t’avoir à l’usure. Juste comprendre.» Et elle le saisira quoique je n’aspire à rien pour ce soir. «Mais, pas maintenant. Viens…» Après l’avoir relâchée, j’ai saisi sa main et je l’ai guidée jusqu’à notre lit sans intention lubrique. J’ai juste besoin de m’allonger sagement à ses côtés, de la garder tout contre moi, d’embrasser ses lèvres, ses joues, ses paupières et le bout de son nez, de descendre jusqu’à son menton et poursuivre la course de ma bouche velours jusque dans son cou. A l'oreille, je lui ai chuchoté des mots d’amour. Puis, j’ai noué nos jambes pour réduire au maximum les espaces entre nous. Je nous ai incités à rester là, enfermés dans une bulle que seule Micah fera éclater lorsqu’elle se réveillera. J’ai bêtement l’intention de réparer une erreur dont on m’a tenu rigueur : je veux profiter de la joie simple d’être auprès de ma conjointe, de la chérir comme je choie notre merveille au quotidien.

Plus tard dans la soirée, alors que je revenais d’avoir bordé notre fille - c’est moi qu’elle a réclamé à l’heure du coucher - j’ai retrouvé Rae sur le balcon en train de fumer une cigarette. Moi aussi, j’en ai tiré une du paquet avant de m’adosser à la rambarde. « C’était effectivement pas le jour, pas vrai ? » Parce que je suis plus soupe au lait et que ma compagne, en conséquence, ne sait pas toujours comment m’aborder. « Comment tu te sens ? Mieux ?» Se sent-elle plus détendue ? Plus disposée à m’écouter bien que je ne traiterai pas de la question qui fâche, pas maintenant. «Tu sais, tu me disais tout à l’heure que je gâchais les moments où on est ensemble, mais je m’étais imaginé qu’en sortant de là, on pourrait partir quelques jours, qu’on pourrait aller se promener tous ensemble, partir plonger pendant que la petite est avec Ruth.» Pas d’insulte pour parler d’elle, preuve que j’ai entendu les reproches. «Je m’étais imaginé mieux, beaucoup mieux, et la frustration qui en découle est difficile à gérer.» J’ai haussé les épaules, j’ai tiré sur ma Marlboro une dernière fois et, avant de l’écraser dans le cendrier - je redeviens civilisé - j’ai ramené vers moi mon âme soeur, son dos contre mon torse et mon menton posé sur son épaule. Est-elle aussi bien que moi désormais ? Est-ce que je l'embarrasse parce qu’il lui demeure un soupçon de colère ? Je mise sur sa franchise pour m’avertir si elle avait besoin d’espace quoique cet anniversaire entrave la communication.

Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG THBRwQoSujet: (Amelyn #92) ► BONE OF CONTENTION
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (Amelyn #92) ► BONE OF CONTENTION    Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyMer 15 Nov 2023 - 20:26



BONE OF CONTENTION

Heureusement, ai-je envie de lui hurler au visage. Heureusement qu’elle n’exige pas formellement que je me taise. Elle préfère le sous-entendre, ce qui a le mérite de laisser planer le bénéfice du doute. Je me dis que, peut-être, j’ai tort de lui prêter tant de froideur et d’indifférence. Je me fais la réflexion, mais ça ne dure jamais longtemps. Il suffit d’un regard neutre de sa part, d’une remarque scandée par une voix blanche et je glisse. Je glisse tout du long de la pente savonneuse qu’est la mauvaise foi. Je suis couvert de cette substance poisseuse qui, sur l’heure, m’embarrasse peu. J’en suis seulement à cet instant de stupidité nette où cracher son venin est salvateur. La cause ? Un regard de biais qui a versé sur mon âme des litres d’accusation. Rae, elle désapprouve l’entièreté de ce qui s’échappe de moi, moi qui irradie d’une telle colère qu’elle se répand jusque sur les murs. Pourtant, il y a du vrai dans ce que je ressens. Je ne peux pas tout avoir inventé sous prétexte que ma condition m’horripile et réveille sa vieille alliée. Dans nos pires querelles, j’ai parfois manqué d’impartialité. Pour ne pas endosser les pleines responsabilités d’un éclat de voix, je n’ai pas hésité à déformer la réalité dans l’espoir de faire entrer un rond dans un carré. Pas cet après-midi cependant. Celui-ci, je déficelle mon sac de billes et je les lance les unes après les autres vers ma complice. Je les tire dans sa direction avec l’espoir qu’elle y trouvera ma détresse et mes frustrations. J’espère qu’elle y lira l’étendue des émotions qui lestent mes épaules et, qu’ainsi, elle saisira quelles sont les causes de mes comportements déconcertants. Malheureusement, je fais chou-blanc. Pis, je n’attise en elle que le brasier d’une ire qui n’avait besoin que d’une étincelle pour s’enflammer, un boute-feu, ni plus, ni moins. C’est à mon tour d’être scandalisé, non pas qu’elle affiche l’air le plus revêche des expressions de son minois, mais de l’injure assumée de sa première phrase. «Non ! Ne fais pas ça. Ne m’insulte pas. C’est toi qui changes, pas moi.» Ce n’est pas moi qui devient un vieux con - j’en tremble d’y songer -, mais son coeur qui se durcit. Il ne s’amollit plus qu’au contact de sa fille.

Je jurerais que mon sort la laisse indifférente… à moins que je ne lui inspire plus que cette colère qui s’exprime trop aisément pour être spontanée. M’en veut-elle d’avoir fermé à clé la porte derrière moi le soir de mon arrestation ? Mes excuses n’étaient-elles pas suffisantes ? A priori, non, et n’est-ce pas là la preuve de ce que j’avance ? Je n’ai plus droit à l’erreur à présent. Je dois danser comme elle chante. Je dois avancer au rythme de sa baguette de chef d’orchestre, obéir au doigt et à l’oeil. Je dois m’écraser et je fulmine désormais. Je vois rouge cramoisi et, pourtant, je ne pipe plus un seul mot : j’écoute en serrant les poings. J’écoute pour n’être accusé d’avoir été l’égoïste qui entend, mais qui prête guère d’attention aux souffrances de l’autre. J’écoute avec pour objectif de me défendre au mieux, sauf qu’à mesure que les mots me percutent, au plus je prends la mesure de mes erreurs. «Pas un caprice, mais un besoin. J’avais besoin d’être avec elle et avec toi.» me suis-je écrié sans être pour autant certain d’avoir été entendu. La locomotive est lancée. Rien ne pourra plus l’arrêter à par les freins d’urgence, mais la manette, c’est Raelyn qui la détient, c’est elle qui choisira quand et comment s’achèvera cette conversation et, ça me va. ça me va parce que je l’ai attendue cette putain de dispute qui, à mon sens, fera diminuer un peu de cette tension résiduelle entre nous. Suis-je de nous deux celui qui l’installe ? Je présume. J’en doute un peu - un rien - compte tenu de la fluidité avec laquelle mon épouse assemble les perles de son analyse de la situation. Le résultat reste le même cependant : elle crie sur moi et, plutôt que d’en être horrifié, je me suis arrêté dans ma course avant de grimper à l’étage. Je me suis tourné vers elle et, sourcils froncés, j’ai encaissé ses jugements fallacieux comme ses justes interprétations de mon attitude. C’est vrai. Depuis mon retour, je cherche la dispute, mais est-ce réellement moi qui induit en elle l’envie de s’enfermer dans sa bulle ? D’être hermétique à mes tentatives d’être confronté parce que ça me rassurerait ? Lorsque j’étais enfermé ailleurs, elle me manquait terriblement. Le contact de sa peau au moment de m’endormir, sa respiration dans mon cou pour apaiser mes ruminations, ses caresses du bout des doigts lorsqu’au casino, nous sommes séparés par nos obligations, ses baisers lorsque nous avons tout le loisir de nous retrouver, ces habitudes dont nous ne nous lassons pas… ma désertion involontaire de ces terres de bonheur a creusé un vide au fond de moi. N’est-il pas évident que je m’emploie à le combler ? Qu’importe si je n’ai pas la manière ? Si je m’y prends comme un manche ou en frôlant l’ingratitude, j’essaie et d’aucuns ne pourront me le reprocher. Alors, quoique le désappointement de Raelyn me touche - je déteste être à l’origine d’une blessure -, je m’interroge : par quels vocables la soulager ?   «J’ai compris.» me suis-je risqué vainement, pas assez fort, parce qu’une part de moi aimerait que ma jubilation et moi disparaissions : nous sommes indignes de l’aveu de faiblesse de ma conjointe. Une autre, en revanche, aimerait qu’elle se taise pour que je puisse la prendre dans mes bras et lui chuchoter à l’oreille que je suis désolée de rivaliser en tête de peloton avec connerie et ingratitude. J’ajouterais aussi que je ne veux pas retourner là-bas, non pas par confort personnel, mais parce que je refuse d’être de nouveau séparé d’elle. Je brûle d’agir en ce sens, mais je ne suis pas prêt à être débouté, pas de suite, pas alors que je n’ai pas encore pleinement digéré mes propres questions.

Que me dit-elle ? Que je dois m’en retourner d’où je viens ? Invite-t-elle seulement à la table de notre dispute ce qui lui est devenu insoutenable ? Que suis-je supposé faire maintenant que j’ai été pris à mon propre piège ? Elle est montée, Raelyn. Elle prévoit sans doute de panser ses blessures dans sa chambre, seul endroit de cette maison où nous nous sentons plus ou moins en sécurité, peut-être parce que ce sont les seules pièces que nous avons aménagées selon “nos” goûts. Qu’importe ! Je ne sais pas exactement dans quel état d’esprit je suis, mais je sais qu’il n’est pas un monde où, après avoir fumé une cigarette supplémentaire, j’accorde à ma mesquinerie le loisir d’effectuer un travail de sape sur le moral de la mère de ma fille. Elle a trop donné. Alors, je suis monté jusqu’à la chambre et, bien que je n’alimente aucune envie de la brusquer, j’ai avancé dans sa direction, non pas pour l’agresser de nouveau par mon ingratitude, mais pour serrer entre mes mains en coupe ses joues rougies de colère. Mes yeux, je les ai plantés dans les siens et, au terme d’un baiser que j’ai rêvé apaisant par rapport à mes intentions, j’ai murmuré un «Je suis désolé. Encore. J’ai peut-être bien tout mélangé.» Mes sentiments, mon besoin de perfection, les difficultés liées à l’addiction et ma colère. Le tout à contribué à interpréter les comportements de ma femme de la pire des façons qui soit. «Et j’aimerais bien te dire que ça n’arrivera plus, mais je peux pas te le promettre parce que c’est vrai que je suis en colère, mais pas contre toi, tu sais. Et tu ne devrais pas payer pour ça. Tu sais que si cette colère t’étouffe, on a qu’un coup de fil à passer et je t’en libère. Je détesterais, mais je comprendrais. Je comprends parce que je sais pas si j’arriverai à l’éteindre tant que j’aurai ce fichu truc à la cheville qui me donne juste l’impression d’être un chien….» Un putain de clébard qui aboierait trop et auquel on fixe un collier infra-rouge à la gorge, un chien méchant que l’on garderait dans un enclos à barbelés electrifiés, pas un cabot qu’on aime de tout son coeur, malheureusement.
Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG THBRwQoSujet: (Amelyn #92) ► BONE OF CONTENTION
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (Amelyn #92) ► BONE OF CONTENTION    Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyMar 14 Nov 2023 - 22:30



BONE OF CONTENTION

Micah n’a pas besoin d’être entourée d’enfants de son âge. Raelyn le pense, l’affirme et, moi, je retiens quelques horreurs enrobées d’ironie. Dans ma tête, je construis des remarques comme :”Dans ce cas, que peut bien valoir mon opinion ? Mon ressenti ? Mes envies ? A quoi riment-elles, ces dernières ? Ont-elles seulement un sens à tes yeux ou même le droit d’exister ? N’ont-elles une voix que si, et seulement si, elles rencontrent des désirs ?” Mon esprit est empoisonné par ces questions, lourdes d’accusations, qui ne se matérialisent pas par les mots puisque je sais la façon dont elles seraient reçues. D’abord sera pointé du doigts mes difficultés à gérer la frustration. Ensuite seront rappelées mes tendances à décider seul pour nous deux. Et, blessé dans mon ego, pas totalement sûr non plus de comprendre ce qui m’est reproché, je la provoquerai ou je me tairai en fonction de mon état d’esprit. Quel est-il quand je m’efforce de lutter contre les douleurs résiduelles liées à la mort de Sofia ? Qu’y-a-t-il de bon à tirer de moi quand j’ai renoncé à des rites parce que j’ai mal pris le jugement qui traduit comme coupable de comparaison entre mon enfant bien vivant et l’aînée qui m’a quittée ? A-t-elle conscience, mon épouse, quand soulignant ce travers, elle m’a confronté à la possibilité d’un échec ? En apprenant que j’étais le futur papa d’une autre petite fille, j’ai eu peur de reproduire des erreurs d’hier, mais j’ai aussi été tétanisé à l’idée de chercher dans le regard de ma merveille, les expressions de mon moineau. J’ai redouté qu’elle puisse se ressembler physiquement allant jusqu’à prier pour que Micah ait les yeux verts de sa mère.  Avant même sa naissance, je me suis promis d’être un papa aimant, présent, qui ne raterait rien des moments les plus importants de son apprentissage à cause de son travail. Est-ce ma faute si elle a été installée chez mes parents ? Si j’ai été enfermé ? Si le mode de vie que Raelyn et moi avons choisi implique que je m’épuise en analogie faute à la peur ? Non ! Je ne méritais pas d’être ainsi diffamé par la femme que j’aime à peine avais-je été repoussé par notre progéniture. Dès lors, oui, j’opère des sacrifices vis-à-vis du souvenir de Sofia et, rien que pour cet effort, j’estime que ma position aurait pu être entendue. J’estime que d’aucuns, pas même mon épouse - surtout pas elle qui connaît nombre de mes us - n’était en droit d’interdire comme si j’étais un enfant dont il convient de faire l’éducation. « Je ne joue avec rien du  tout. A quel moment c’est logique que, quand je prends une décision que je trouve la meilleure pour nous deux, je dois t’écrire un argument avec trois arguments probants, un contre argument, intro et conclusion, mais quand toi tu en prends une, je dois juste fermer ma gueule ? » ai-je lancé, plus tendu que je ne l’aurais souhaité. Me servir un premier verre d’eau que j’ai avalé cul sec ne m’a en rien calmé. Le second a tenu lieu de figurants. J’ai beau essayer d’imaginer que ma colère le transforme en vin par une action divine - l’auto-persuasion ? - c’est inutile, évidemment. Toutes ces conneries de développement personnel, de loi de l’attraction, d’énergie que l’on renvoie et que l’on reçoit au centuple, c’est vain face à une addiction contre laquelle on lutte, tous les jours et que nous sommes forcés, à cause de situation difficile à vivre, de déployer des trésors de force et de résilience pour ne pas succomber. Autant dire que je me serais volontiers passé de cette discussion de laquelle semble transpirer de vieilles insatisfactions que nous aurions rangés dans un placard qui s’est brisé, subitement, répandant ses cadavres à nos pieds. « A l’usure… putain, mais qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre.» ai-je lancé en posant dans l’évier mon verre vide.

J’ai brusquement quitté mon plan de travail, mur de soutènement à toute ma contrariété. Que faire, à présent ? Micah est à sa sieste. Ma complice m'insupporte de mauvaise foi. Je ne peux pas m’enfuir et tout est passablement rangé. A part fumer une cigarette sur le balcon, je n’ai pas de porte de sortie, si bien que j’en tire une du paquet déposé sur un meuble entre la cuisine et le salon. Dieu que je déteste cet appartement. Je hais la couleur de ses murs et le découpage des volumes. Je n’apprécie que le plaisir de n’avoir qu’une baie vitrée à ouvrir - je ne la referme pas derrière moi - et n’être qu’à deux secondes de celles où j’allume mon briquet et tire sur ma Marlboro. « Ce sont tes seules options. Et arrête de dire que je mélange tout. Arrête ça.» Moi, j’entends : tu es stupide, Amos. Je perçois presque du mépris dans le fond de son timbre lorsqu’elle se défend en supposant que je suis celui qui crée le problème, que je le suis… tout simplement. «Arrête de faire comme si j’étais complètement con.» Jusqu’ici, je maintenais une voix blanche. Elle se teinte d’agacement désormais. Mes mains tremblent de cette rage mal contenue dont Rae n’est pas l’entière responsable. Us et coutumes annihilés n’y changent rien : le seize novembre, je suis à fleur de peau, peut-être incapable de tenir une discussion cohérente. Alors, pourquoi je m’obstine ? Pourquoi ne pas simplement prendre mon épouse dans mes bras et la serrer contre mon cœur ? Pourquoi ne pas lui dire que je comprends et qu'on ne le fera pas cet enfant ? Est-ce parce que je tiens à agrandir notre famille ? Ai-je l’impression que cette bataille est celle qui sauvera le peu d’honneur qu’il me reste ? Je ne détiens pas d’explications cohérentes. Ce que je sais, c’est que j’ai été blessé et qu’à défaut de lever le heaume assez haut pour protéger mon coeur, j’ai dégainé un glaive dont j’ai provisoirement perdu le fourreau. «Qui est-ce que tu respectes assez, Raelyn ? Parce que le Amos qui se dénonce aux flics, c’est pas celui qui convient. Celui qui veut d’un enfant, ce n'est pas le bon non plus. Le père qui est triste parce que sa fille ne le regarde pas, c’est pas ça. Celui qui ne voulait pas de la nounou quand il est rentré de prison pour essayer de se débarrasser de l’impression qu’il a tout rater, ça convenait pas non plus. Celui compare ces deux gamines, ça marche pas. Le mec qui fout rien à la baraque parce qu’il digère mal d’avoir un putain de bracelet au pied, c’est un pauvre type. Quoi ? C’est quoi que tu respectes au juste ? Et c’est à cause de quel type que tu es pas en état de discuter toi ? Est-ce qu’il y a encore un morceau de moi que tu arrives à aimer assez pour te disputer justement ? » Elle se comporte avec moi comme si j’étais l’un de ses subalternes, autrement dit, elle ne dévoile plus rien de ce qu’elle ressent, elle se cache derrière des attitudes que je juge froide - le sont-elles ? Ai-je simplement besoin d’un peu plus ? - pour me dérober le contenu de son coeur, si tant est qu’il soit rempli d’autres émotions que l’amour qu’elle nourrit pour sa fille. « Je veux qu’on me rende ma femme.» ai-je renchéri, bien plus calme en jetant mon mégot par-dessus la rambarde du balcon. «Je veux retrouver celle qui écoutait, qui se laissait si pas convaincre, qui s’amusait de mon entêtement. Je veux pas de cette féminste qui s’imagine qu’elle est méprisée quand son mari suggère qu’il veut un autre enfant. Je veux pas de celle qui s’adresse à moi comme si j’étais son client ou comme si je représentais une menace. Je veux retrouver la femme qui me faisasit assez confiance pour me laisser seul avec gamine aussi longtemps que je l’ai décidé sans avoir un chaperon parce que ce chaperon m’emmerde. Je veux celle qui me reprochait pas d’être ce que je suis et qui n’avait pas peur de se disputer avec moi non plus, parce que ce qu’on avait, ça comptait assez pour qu’elle ait envie de se battre. Je veux retrouver celle qui ne me regardait pas comme si j’étais devenu un objet inutile dans cet appart. Le mec inutile, il avait des choses à te proposer. Le mec inutile, il est peut-être fatigué d’avoir l’impression qu’on lui a coupé les couilles et qu’il n’a plus son mot à dire sur rien. Le mec inutile, il aurait peut-être juste envie de pouvoir dire : “pourquoi tu ne veux pas d’un autre enfant avec moi” sans avoir l’impression d’avoir craché un “va te faire foutre.” Maintenant, si tu veux bien, j’ai des choses à faire.» Rien qui n’était pas supposé être reporté à demain, mais auquel je trouve soudainement un caractère urgent.
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (Amelyn #92) ► BONE OF CONTENTION    Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyVen 10 Nov 2023 - 20:22



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Les jeux de dupe qui consistent à prétendre plutôt que déclarer, les ronds de jambe histoire de ne pas être débouté avant d’avoir formulé la moindre requête, les sous-entendus qui suggèrent sans annoncer pour planter une graine dans un esprit avec l’espoir qu’elle fertilise, ce n’est pas pour moi. Je n’ai ni la patience ni le don pour cet art annexe de la communication. C’est l’atout majeur de mon épouse, ça. Moi, en la matière, je ne suis qu’un apprenant, un apprenti qu’il est facile de piéger. Rae, elle retourne tous mes arguments contre moi. Grandir dans une famille nombreuse avec tout un éventail de frères et/ou de soeurs ? Uniquement utile pour celui qui en ressentirait le besoin et, à ce stade, nous ne pouvons capitaliser sur quelle sera la nécessité de notre enfant. En tant que parents, nous ne serons pas éternels et, somme toute, nous ne serons pas toujours les piliers de l’existence de Micah ? Elle l’admet, mais elle ajoute à la déclaration des réserves presque trop altruistes au regard de son égoïsme latent. Suis-je donc le seul à mal appréhender le jour où Micah se détournera de nous ? D’abord piqué, ma partenaire a fini par m’achever en rendant caduque ma plus efficiente justification. «Non. La garderie, c’était hors de question.   Et ça l’est toujours. «Je n’ai pas dit qu’elle avait besoin d’avoir autour d’elle n’importe quel enfant.» Mes efforts sont dévoués à un seul projet : agrandir notre clan. Pourtant, je suis presque forcé de me justifier sur ce que je suis et c’est dérangeant. C’est dérangeant d’ajouter : «Je n’ai pas de problème avec la frustration.» C’est à peine vrai. Parfois, j’arrive à la dompter, mais après avoir épuisé toutes les options pour obtenir mon dû ou mon gain, selon le cas. Aussi, irrité, ai-je mis un terme à mon numéro de naïf qui demande sans en avoir l’air d’y toucher. Je ne leurre personne. Raelyn me connaît trop bien pour ajouter de l’eau à mon moulin. Chacun de ses mots déjoue mon projet. Les miens se transfigurent en vaines tentatives. Je me fais l’impression d’être un nageur avec une crampe qui se débat pour ne pas mourir noyé. Je m’en trouve pathétique si bien que je change mon fusil d’épaule.

Je quitte le rôle du gars partageant le fruit de ses recherches sur l’éducation d’un enfant pour le mari soucieux de comprendre ce qui pousse ma conjointe à refuser tout net jusqu’à l’hypothèse d'avoir un autre enfant. Même en discuter semble proscrit. La preuve étant, l’ambiance s’alourdit d’une trentaine de kilos : dix pour ma frustration, une dizaine de plus pour la mauvaise humeur de ma complice et les derniers à la faveur de mon incompréhension. Qu’ai-je dit, exactement ? En quoi est-ce mal de vouloir démêler des faits afin qu’ils m’échappent moins ? N’est-il pas clair que je n’ai pas digéré ma culpabilité d’hier, parce que je ne me rappelle pas avoir présenté de véritables excuses d’avoir été un futur absent ? Pourquoi ne ressent-elle pas la bienveillance dissimulée derrière la question ? Pourquoi vit-elle cette question comme une agression ? «Quoi ? » ai-je répliqué, perplexe, cherchant un rapport entre ce qu’elle est et mes envies. « Je fais rien du tout.» Rien d’insultant. Selon mon point de vue, néant. Dès lors, quoique je déteste les longues discussions destinées à approfondir d’éventuels désaccords - je ne crains pas les conflits, sauf ceux que je ne maîtrise pas -, je suis prêt à discuter à bâtons rompus. Or, Micah s’y oppose fermement. Certes, elle est venue à bout de son casse-tête. Du reste, je la soupçonne tout de même d’avoir perçu la pesanteur de l’atmosphère. Je l’imagine capable de l’avoir soupesée et compte tenu qu’elle déteste être ailleurs qu’au centre de notre attention, elle s’arrange pour la gagner au détriment de nos mises au point. Elle se moque de ces dernières, notre petite fille. Elle ne saisit ni l’impact ni les enjeux. Tout ce qu’elle veut, c’est recevoir des félicitations et s’entendre répéter ô combien elle est formidable et, moi, qui ne suis qu’un pion qu’elle manipule à sa guise, je suis ébahi. J’entre dans ce jeu après avoir sauté dans la mare à pieds joints. Je la soulève du sol, je l’embrasse, je la conduis même jusqu’à la cuisine qui embaume de mes préparations. Cuisiner à le mérite de me détendre. Dresser la table, bien que j’aime beaucoup moins, a aujourd’hui celui de tromper mes pensées. Plusieurs regards de biais sur ma dulcinée m'indiquent qu’elle est contrariée, qu’elle attend son heure pour bondir et régler le problème qui nous divise. Prendra-t-elle sur elle pour ne pas me sauter à la gorge comme si j’étais coupable d’une grave infraction au code du mariage ? Le fera-t-elle parce que nous sommes un jour de novembre ? La question me travaille durant le repas sans que ça ne m’empêche de donner le change - encore - sur mes peines nées d’antan et toujours actuelles. Je fais mine de ne pas regretter mes burgers. Je masque mon chagrin de sourires pas tout à fait de façades - j’aime ce moment en famille - mais qui n’aurait rien de si éclatant en d’autres circonstances. Il n’y a que cette fierté qui se dégage de moi lorsque je suis confronté aux progrès de mon enfant.

C’est un souvenir que je chéris déjà, un qui à l’avenir amenuira ma douleur, à condition d’y effacer l’amorce de Raelyn. Micah à la sieste, je m’étais attendu à une approche différente, une bien plus tendre que cette remarque aux allures de règlement de compte. «Si je peux.» ai-je rétorqué, veillant à préserver mon calme alors que je sens la nervosité s’agiter au fond de ma tripe. Elle s’ébroue lentement, sûrement. Elle est encore domptable, mais combien de temps ? Pendant combien de temps vais-je réussir à ne pas verser dans le désagréable alors que la situation me semble déjà injuste ? «Si, je peux. Je peux essayer. Je ne peux pas toujours réussir mais rien ne m’empêche d’essayer. C’est ce qu’on appelle un échange. C’est pas ce que tu veux en général ? Échanger ?» Avec, pour but, éviter de garder sur l’estomac l’impression d’être toujours celui qui cède ? « J’essaie jusqu’à ce que tu dises que tu ne le désires pas.» Je suis en mesure de l’entendre, pourquoi doute-t-elle ? Parce que je n’assimilerai pas d’emblée ? « Et après, j’essaie encore pour être sûr et pour comprendre. Et, comme toi, j’ai jamais caché qui j'étais. » Dois-je poursuivre ? Refermer le lave-vaisselle est-il l’allégorie du sort réservé à cette conversation ? Le regard levé à présent relevé vers Rae, je me demande un instant s’il convient de renchérir ou non. J’hésite le temps de me tourner dans sa direction, de m’appuyer contre le plan de travail et, un verre d’eau à la main pour les occuper et ainsi cacher que je suis désormais fébrile, je finis par me lancer: «Et ça, ça va devenir un problème en effet.» Pas tant qu’elle veuille ou non un autre enfant, mais qu’elle m’empêche d’exprimer mes désirs, qu’ils soient réels ou utopiques, de la façon dont je le souhaite. «C’est un problème aussi si toi tu peux décider de quand on discute, de quand on ne discute pas, de ce que je pourrais vouloir et de ce que je ne dois surtout pas faire. Tu ne peux pas décider de ce que je vais dire ou non ou ce que je vais faire ou pas. Je l’accepte pour pleins de choses parce que j’ai plus vraiment le choix. Mais ce dont j’ai envie ou non, tu n’as pas de prise et je peux pas faire semblant que ça n’existe pas parce que c’est plus confortable pour toi. On peut en discuter si tu veux. Maintenant ou jamais, c’est comme tu veux.» Et, pour cause, je ne suis pas le type trop faible qu’il faut ménager à tout prix même si c’est vrai que mes pieds battent la mesure de mon agacement sur le sol, que mes doigts pianotent le plan de travail, que deux autres jouent avec mon alliance parce que j’ai ce sentiment inopportun d’avoir été piégé dans ce que ma fierté m’empêche de dénier toute conversation alors que je ne suis pas en état d’en avoir. Alors, dans ces cas-là, je n’ai qu’une envie : boire. Boire jusqu’à m’endormir pour que demain arrive vite.
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (Amelyn #92) ► BONE OF CONTENTION    Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyMar 7 Nov 2023 - 23:38



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Je ne me fais pas grande illusion sur ce que Raelyn a remarqué mes efforts pour survoler cette journée d’anniversaire, tout funeste soit-il. Je prévois de dépenser toute ma jauge d’énergie pour ne pas dévoiler qu’elle m’est toutefois pénible, qu’elle l’est autant que l’année précédente, voire plus finalement. Pour ne pas être accusé d’être dans la comparaison, je renonce à tous mes rituels. Je discute même si aligner des phrases complètes sans culpabiliser m’est compliqué. Je souris à mon épouse et je joue avec ma fille, ignorant savamment un désagréable pincement au cœur. Combien de fois ai-je inventé des voix aux personnages en peluche de Sofia ? Peu souvent alors que c’est régulier pour sa cadette et si j’admets par logique que les circonstances sont différentes, la sensation d’être meilleur pour l’une que je ne l’aurais été pour l’autre existe bel et bien. C’est affligeant, mais je maintiens sous cloche toutes mes émotions. J’ai conclu un pacte avec moi-même : je pleurerai Sofia demain quand je serai seul. J’irai sur sa tombe lui demander pardon dès que je serai libre. Je me suis promis de me rattraper de n’avoir su l’honorer comme il se doit en ce 16 novembre, dussé-je avalé entier son gâteau préféré le jour dit de sa naissance. Oui, je me rachèterai une conduite dans le plus grand des secrets puisque la tristesse du deuil est assimilée à un manque de distinction de ma part. J’avoue, je l’ai en travers de la gorge quoique je n’en tienne rigueur à mon épouse. Je n’ai pas joué d’hypocrisie tandis qu’elle s’endormait dans mes bras. J’ai embrassé son front avec la douceur de l’homme amoureux et je l’ai porté jusqu’à notre lit pour ensuite l’enlacer plus par besoin que par habitude. Ceci étant, je concède à son manque d’indulgence ce jugement hâtif. C’est ardu d’achever un deuil quand la mort a fauché violemment le fruit de nos entrailles. Mais, est-ce insultant de surprotéger le suivant ? De craindre systématiquement de ne pas être à la hauteur ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. J’ai donc argué que pour dissiper les doutes il convient de remettre le couvert. Je n’etais ni tout à fait sérieux ni totalement l’inverse quand, allongé dans un jacuzzi avec ma dulcinée, j’ai suggéré d’agrandir notre famille.

Dans mon souvenir, Raelyn m’a semblé réfractaire, sauf qu’à défaut de dénier l’information, je me consacre à l’exercice de la faire changer d’avis. Aussi ai-je avancé mes premiers pions avec la discrétion d’une araignée de la taille d’une pièce sur un mur blanc, de l’homoncule raté d’un alchimiste. La subtilité est un mot dont la définition m’échappe puisque mon frère a raison, dans le fond, nous ne sommes que des ânes harnachés comme des chevaux. Ma conjointe m’ayant étudié, en plus d’être dotée de la finesse des brahmanes indiens, doit flairer l’animal de loin. Déjà elle tente, en douceur, de me contredire. «Je n’ai pas oublié Liam, mais tu vois, tu en parles à l’imparfait. Moi, pas.» Je charge la mule de ses évidences : appartenir à une fratrie l’empêchait de s’épanouir. Est-ce que cela veut dire que je suis mieux armé qu’elle pour appréhender le sens du mot famille et le plaisir d’être né “plusieurs” d’une même couche ? Non. Cette question relève moins de l’expérience que du tempérament. Je fais cependant fi de cette vérité à la faveur de ma mauvaise foi. «Et Micah est le centre de l’attention parce qu’on est encore là pour la regarder, mais c’est pas éternel. Comment elle va faire, plus tard ? » Comment s’y prendra-t-elle, ma fille, pour combler cette nécessité d’être un soleil pour les gens qui l’entourent ? Comment réagira-t-elle lorsqu’elle réalisera qu’elle n’est qu’une personne lambda dans un monde grouillant de ses semblables dont certains auront plus d’influence ? Comment gèrera-t-elle son insignifiance puisque c’est ce que nous sommes destinés à “être” et “à devenir” selon nos aspirations ? J’aime la mère de Micah. Je l’adore au point de lui offrir mon coeur. Je lui confierais aussi ma vie sans craindre de mourir. Il n’empêche qu’elle n’est pas Cléopâtre, elle n’a pas changé la face du monde, elle n’a modifié que le court du mien. « Sur le net, il y a des articles de spécialistes qui disent qu’il faut apprendre très tôt aux enfants la frustration.» Auquel cas, il risque de finir comme moi : s'offusquer dès qu’ils reçoivent un non bien que cela dépende davantage de mon caractère que de mon éducation. «Je me dis qu’on ferait pas mal de lui apprendre à partager. Regarde-la.» Observe bien notre merveille qui s'esbaudit lorsqu’elle entend son prénom et que nous lui adressons en retour d’une œillade un éclatant sourire. « Tu sais le syndrome de l’enfant unique, c’est pas une légende.» Cette phrase, je l’ai regrettée aussitôt libérée du rempart de mes lèvres. Certes, je ne prétendrais pas mes intentions toujours dissimulées derrière des parpaings de faux-semblants. Mais, s’il demeurait une chance d’avoir été discret, j’ai de quoi m’en vouloir de m’être moi-même démasqué et je m’en suis mordu l’intérieur de la joue.

Est-il bon de lancer un autre sujet à présent ? De détourner l’attention de mes discours pour la reporter sur une Micah toujours concentrée sur son casse-tête ? Surveiller le feu sous les casseroles m’apparaît comme une excuse plus à propos et, pourtant, je ne me lève pas. Je reste là, à terre, assis en tailleur, surveillant les progrès de ma merveille. La fuite ne serait pas la bienvenue. Jouer aux cons non plus, d’ailleurs. Envisager de ce que le statut de cette journée l’empêchera de me rabrouer est le parfait exemple de mon culot puisque j’ose tout. Je me risque même à plus de franchise. «Tu as détesté à ce point-là ? » Porter la vie, s’ébahir de ressentir un coup de pied de notre bébé à l’intérieur de nous, s’émerveiller de l’intelligence de la nature, s’impatienter de rencontrer celui que l’on a porté, être plus sensible à tout ce qui nous entoure. En bref, tout ce qui différencie réellement l’homme de son pendant féminin, tout ce qui lui est refusé parce qu’il n’est pas assez noble ni assez fort pour porter sur ses épaules le poids de la survie de l’espèce. «C’est à cause de moi ? Parce que j’ai pas toujours fait ce qu’il fallait ?» Au départ de sa grossesse, je n’ai pas réussi à endormir mes peurs et j’ai brillé par mon absence. En garde-t-elle un si mauvais souvenir ? Est-ce que je tombe dans le misérabilisme en me qualifiant de “trouble-fête”, en pensant plus simplement que c’est l’un de ces moments de partage que je suis parvenu à gâcher ? Est-ce que l’envie de “mieux faire” contribue à mon envie ? Est-ce une lubie ? Sera-t-elle qualifié de tel par Raelyn puisque j’ai bien l’intention d’insister dans l’espoir de renouer avec ce bonheur qui m’a étreint et qui semble décidé à me quitter ? «J’étais là pourtant. Pas forcément de façon traditionnelle, mais j’étais là et ce serait différent.» A croire que l’univers conspire à m’avertir que ce n’est pas le bon moment pour en parler puisque Micah a enfin résolu son problème d’enfant. Elle s’est levée d’un bond avec son jouet entre les mains, jouet qu’elle agite sous notre nez. Nul doute qu’elle cherche à recueillir des félicitations que nous distribuons à tour de bras. Je vais jusqu’à la serrer dans mes bras, la soulever du sol et embrasser sa joue maintenant que, les joues nues, elle n’a plus à se plaindre d’inconfort. Elle, elle rit aux éclats. Elle conquit mon coeur de papa et si une part de moi me souffle qu’elle suffit, main dans la main avec sa mère, à ce que je sois pleinement heureux, je ne l’entends pas. Je n’ai pas parlé assez fort.  
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Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (Amelyn #92) ► BONE OF CONTENTION    Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyLun 6 Nov 2023 - 1:41



BONE OF CONTENTION

Elle est restée, ma complice. Tout à cette fierté parfois déplacée, je ne le lui ai pas demandé ouvertement. Je ne lui ai pas non plus exprimé ma gratitude de m’avoir tenu compagnie pendant que je taillais cette barbe trop négligée et incommodante pour notre petite fille. Mon geste suspendu dans le temps, de ma main pendant mon rasoir, je l’ai détaillée et me suis d’emblée inquiétée pour elle. Est-ce de cette fatigue dont il était question alors qu’elle déclarait, me froissant au passage, que je ne suis pas le seul à souffrir de ma situation ? A quel moment ai-je oublié qu’elle n’apprécie pas plus que moi nos séparations, somme toute rares, mais non pas inexistantes tout au long de notre histoire ? Comment ai-je pu négliger que je ne suis pas le seul à détester m’endormir sans elle ? Des lustres que Morphée se garde de nous lorsque nous sommes séparés. Il n’a plus de compassion que pour notre couple et moi, reprenant mon ouvrage sans plus parvenir à me concentrer - je me suis coupé par deux fois - j’ai essayé d’amener un peu de légèreté à cette fin de soirée. J’ai proposé que nous nous allongions ensemble dans le fauteuil de la terrasse, elle reposant contre moi qui l’entourerais de mes bras. Quoique nous soyons peu sensible au romantisme des films de série, je nous couvrirais tout de même d’une couverture pour nous protéger de la fraîcheur de la nuit. Puis, je l’inviterai à me raconter de quelles couleurs sont peints ses rêves pour “l’après”, l’après cet emprisonnement dans une cage dorée. Qu’espère-t-elle ? Des vacances au bout du monde ? S’imagine-t-elle en Europe ou simplement à Fraser Island parce que cette île est terre de réconciliation ? Envisage-t-elle plutôt des sorties plus anodines, ici, à Brisbane, comme un tour dans un parc d’attraction avec Micah, une plongée sous-marine en tête à tête, des balades en bateau en famille ou un tête à tête dans un restaurant ? Curieux, je boirai ses mots comme l’homme assoiffé du désert à peine retrouvé. Je les enregistrerai pour réaliser chacun de ses vœux dès que l’occasion m’en sera donnée. En attendant de la convier à ses tendres et rassurantes réjouissances, ce qui inclut pour moi d’ignorer mes frustrations, je l’ai serrée dans mes bras, sans crier gare, au milieu de la pièce d’eau, parce que je n’ai pas besoin d’autorisation pour ça. Je n’ai besoin que d’elle, sereine et en bonne santé. J’ai aussi besoin de moi, beaucoup moins idiot et égocentré, quoique je le comprendrai plus tard. Sur l’heure, j’ai tenté de la réparer par bienveillance. Mes vexations, elles, elles m'ont rattrapé durant les quelques jours qui ont suivi à cause de la solitude, de l’omniprésence de Ruth, de l’affection renouvelée de ma petite fille et, le plus désolant, de cette date au calendrier où je prépare normalement des burgers. Normalement, c’est vrai, mais pas cette fois.

J’y ai renoncé parce que je suis soumis à de nouvelles obsessions comme prouver que je ne confonds pas ma première née de la seconde. De tout ce que nous avons échangé, outre cet éreintement qui m’a sauté aux yeux et qui a crucifié mon égoïsme, c’est de loin la constatation qui m’a le plus blessée. Pour cause, elle s’approche de la réalité, sauf que je refuse de l’accepter. Je refuse de me confronter à ce postulat si bien que j’ai consacré mes heures vides à m’inventer des histoires pour me convaincre que Rae se trompe. La première ? Relire toutes ces fois après l’annonce de la grossesse de Raelyn où je me suis discipliné pour accepter que je serais père d’une seconde petite fille. La seconde a consisté à dresser la liste de tout ce qui transforme ma fillette en véritable merveille, toutes ces qualités qui n’appartiennent qu’à elle puisqu’elle est tout bonnement unique. La troisième exigeait de trouver une solution plus pragmatique pour attester de ma bonne foi et ne pas nourrir Micah de steak haché m’a semblé plutôt correct. Correct, mais pas assez. J’ai fait fi de toute ma tristesse. J’ai feins qu’elle n’existait pas quand Raelyn, pour me soutenir sans mot dire - avec le temps, j’ai appris qu’elle ne m’abandonnerait pas et moins encore en ce triste jour - est demeurée à nos côtés toute la journée et non pas uniquement durant la soirée. Bien sûr, je me suis fait violence, mais n’ai-je pas assuré mes arrières en me fabriquant une béquille solide ? N’est-il pas des jours, désormais, que j’entrevois viable l’hypothèse d’un second enfant ? S’il s’agit du fruit de ces nouvelles obsessions citées plus tôt, je me complais dans le déni. Sur l’heure, tandis que l’homme au foyer feignant d’être à l’aise dans ce rôle remplit les assiettes de lasagne - plat à l’opposé du préféré de sa défunte enfant -, je prépare le terrain de ce qui pourrait être une mauvaise idée si je n’avais pas dévoué des jours à me persuader qu’agrandir la famille naît d’un désir nourri depuis de longs mois. Sous quel prétexte ? Je l’ai évoqué sur le ton de la blague. J’ai été contrarié de recevoir un refus, si bien que je l’ai dépourvu de sa caractéristique principale. Aujourd’hui, je n’ai pas jugé bon, par bon sens - il s’est fait la malle - de l’en nourrir à nouveau. Non. J’ai préféré jouer au père et au mari parfait, à des kilomètres de sa vie d’hier, à des lieues de son deuil mal ou pas terminé. J’ai tenu bon la barre de mon rôle même si mes tripes se consument sous le feu du chagrin, sous ce que je traduirai plus comme du désaveu, sous mes efforts considérables pour me mentir. Je n’ai pas atteint ce niveau de conscience et, émerveillé par un temps de jeu avec Micah, j’ai lancé avec une pseudo-subtilité en priant pour que la mémoire de ma complice lui fasse défaut puisque, l’amorce à venir n’était autre que mon argument en son temps : «Tu te sentais seule quand tu étais petite ? J’aurais pas aimé l’être, moi. J’ai aimé avoir des frères.» Micah est concentrée sur un casse-tête destiné aux enfants de son âge. Elle est obstinée, comme ses parents, elle ne nous accordera pas d’attention avant un moment. «Je me suis même ajouté une soeur. Enfin, je l’avais fait, mais elle n’a plus l’air de se sentir concernée par ce qui nous arrive. Je suppose que ce sont les limites de l’amitié.»
Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG THBRwQoSujet: ∆ NaNoWriMo 2023 : 30Y edition
Raelyn Blackwell

Réponses: 46
Vues: 6944

Rechercher dans: les clubs   Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: ∆ NaNoWriMo 2023 : 30Y edition    Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyMer 1 Nov 2023 - 0:05


NaNoWriMo 2023

personnages
@Raelyn Blackwell
@Megan Williams
@Midas Sterling
objectif visé
50 000 mots
(50k atteints le 17/11)
80k pour mon défi personnel
total 2022 › 107 598
total 2021 › 81 454




liste des rp


Raelyn Blackwell


(amelyn #91) time stands still ft. @Amos Taylor
rp n°1 (1505 mots)
rp n°2 (1497 mots)
rp n°3 (1369 mots)
rp n°4 (1414 mots)

(amelyn #92) bone of contention ft. @Amos Taylor
rp n°1 (1278 mots)
rp n°2 (1659 mots)
rp n°3 (1397 mots)
rp n°4 (1590 mots)
rp n°5 (1532 mots)
rp n°6 (1337 mots)

out of luck ft. @Spencer Blackwell
rp n°1 (807 mots)
rp n°2 (849 mots)
rp n°3 (900 mots)
rp n°4 (1122 mots)

lines are meant to be crossed ft. @Anastasia Williams
rp n°1 (1049 mots)
rp n°2 (1049 mots)
rp n°3 (900 mots)
rp n°4 (718 mots)

a day that broke up your mind ft. @Abraham Taylor
rp n°1 (1218 mots)
rp n°2 (1224 mots)

walk between the raindrops ft. @Ambrose Constantine
rp n°1 (486 mots)

(ua amelyn #12) All the things we could have been ft. @Amos Taylor
rp n°1 (895 mots)

(gothique amelyn #4) paint the town red ft. @Amos Taylor
rp n°1 (473 mots)
rp n°2 (617 mots)
rp n°3 (778 mots)
rp n°4 (743 mots)

(gothique amelyn #5) gotta listen when the devil’s calling ft. @Amos Taylor
rp n°1 (521 mots)
rp n°2 (525 mots)
rp n°3 (713 mots)
rp n°4 (448 mots)
rp n°5 (492 mots)
rp n°6 (600 mots)
rp n°7 (496 mots)

(gothique amelyn #6) he can't rewrite the aggro of my furied heart ft. @Amos Taylor
rp n°1 (491 mots)
rp n°2 (551 mots)
rp n°3 (538 mots)
rp n°4 (603 mots)
rp n°5 (715 mots)
rp n°6 (564 mots)
rp n°7 (582 mots)

(gothique amelyn #7) my cold desire to hear the boom, boom, boom of your heart ft. @Amos Taylor
rp n°1 (378 mots)
rp n°2 (427 mots)
rp n°3 (434 mots)
rp n°4 (604 mots)
rp n°5 (482 mots)
rp n°6 (429 mots)
rp n°7 (466 mots)
rp n°8 (517 mots)

(zombie amelyn #2) 30 days without an accident ft. @Amos Taylor
rp n°1 (594 mots)
rp n°2 (556 mots)
rp n°3 (476 mots)
rp n°4 (478 mots)
rp n°5 (618 mots)
rp n°6 (765 mots)
rp n°7 (675 mots)

forever bound to the night ft. @Arthur Coventry
rp n°1 (410 mots)



Megan Williams

(cosigan #32) pretty will be the photograph i leave ft. @Damon Williams
rp n°1 (1326 mots)
rp n°2 (1466 mots)
rp n°3 (1372 mots)

we'll never be worlds apart ft. @Shiloh Atkins
rp n°1 (866 mots)
rp n°2 (829 mots)
rp n°3 (1102 mots)

it wasn't me ! ft. @Molly Biggs
rp n°1 (704 mots)
rp n°2 (641 mots)
rp n°3 (818 mots)
rp n°4 (939 mots)

call me unpredictable ft. @Bonnie Belmont
rp n°1 (937 mots)

counting clouds ft. @Ginny Williams
rp n°1 (779 mots)

say you remember me ft. @Aiden Turner
rp n°1 (1203 mots)

we don't need another hero ft. @Olive Sterling
rp n°1 (415 mots)

take the risk or lose the chance ft. @Olive Sterling
rp n°1 (438 mots)

endure and survive ft. @Ruben Hartfield
rp n°1 (448 mots)




Midas Sterling


(mine #22) now i'm sending you love and wishing you well ft. @Jo Carter
rp n°1 (996 mots)
rp n°2 (1328 mots)
rp n°3 (1595 mots)
rp n°4 (1782 mots)
rp n°5 (1211 mots)

(mine #23) baby love me 'cause i'm playing on the radio ft. @Jo Carter
rp n°1 (806 mots)
rp n°2 (976 mots)
rp n°3 (1271 mots)
rp n°4 (1271 mots)
rp n°5 (1623 mots)
rp n°6 (1360 mots)

(mine #24) the path to heaven runs through miles of clouded hell ft. @Jo Carter
rp n°1 (863 mots)
rp n°2 (1114 mots)

i cannot believe it's true ft. @Amos Taylor
rp n°1 (955 mots)
rp n°2 (1267 mots)

if the only other option's letting go ft. @Olive Sterling
rp n°1 (746 mots)

sucker punch ft. @Micah Tomlinson
rp n°1 (935 mots)
rp n°2 (1088 mots)

wrong turn ft. @Cassie Edwards
rp n°1 (898 mots)

i can tell you anything ft. @Olive Sterling
rp n°1 (794 mots)
rp n°2 (820 mots)





total général ≈ 83 133 mots
(93 réponses)

Raelyn : 56 rps, 44 601 mots.
Megan : 16 rps, 14 282 mots.
Midas : 21 rps, 24 250 mots.


challenge principal : terminé





mots comptabilisés sur compteurdelettres.com
gifs de harley (@Spencer Blackwell)
Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG THBRwQoSujet: (raelyn) never learned to raise my hand, was too busy raising hell
Raelyn Blackwell

Réponses: 14
Vues: 15021

Rechercher dans: tisser des liens   Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (raelyn) never learned to raise my hand, was too busy raising hell    Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyVen 29 Avr 2022 - 19:00

Répertoire des sujets


Mars 2024
304. i need a little fabulous, is that so wrong ? ≈ Cecilia Barker #1

Février 2024
301. no name to a face ≈ Spencer Blackwell #13
305.

Décembre 2023
296. the sound of silence ≈ Amos Taylor #93
297. doors opening, doors closing ≈ Amos Taylor #94
299. bruises that won't heal ≈ Amos Taylor #95
302. when the hills of los angeles are burning ≈ Rhett Hartfield
300. i drank every sky that i could ≈ Amos Taylor #96

Novembre 2023
291. bone of contention ≈ Amos Taylor #92

Octobre 2023
289. time stands still ≈ Amos Taylor #91

Août 2023
293. a day that broke up your mind ≈ Abraham Taylor
277. the shadow of my love ≈ Amos Taylor #90 (août → octobre)

Juillet 2023
278. hold the dice your turn to roll ≈ Cristina Wheatherton #1
272. cold was the ground ≈ Amos Taylor #88
274. seal our fate ≈ Amos Taylor #89
276. out of luck ≈ Spencer Blackwell #12

Mai 2023
268. from the concrete to the coast ≈ Spencer Blackwell #11
298. i got new rules, i count 'em ≈ Anastasia Williams #2

Avril 2023
270. for the wrong obsessions ≈ Amos Taylor #87
279. lines are meant to be crossed ≈ Anastasia Williams

Mars 2023
264. not afraid to keep on living ≈ Ezra Beauregard
265. sink into the wasteland underneath ≈ Finnley Coverdale #2

Février 2023
269. requiems and revivals ≈ Amos Taylor #86

Janvier 2023
263. another ticking bomb to bury deep and detonate ≈ Amos Taylor #81
258. wicked ways ≈ Spencer Blackwell #10
261. but don't you let go of my hand ≈ Amos Taylor #82
266. screaming the name of a foreigner's God ≈ Amos Taylor #83
262. the monster you created ≈ Amos Taylor #84 & Solas Forthys #3
267. moving on and mother hens ≈ Amos Taylor #85

Décembre 2022
237. noble de coeur ≈ Solas Forthys #2
259. you got my blood running, turn the heat to six hundred ≈ Amos Taylor #80
253. under the surface ≈ Spencer Blackwell #9

Octobre 2022
257. piece of my heart ≈ Amos Taylor #79

Septembre 2022
252. fight fire with fire ≈ Amos Taylor #77
256. my honest mistake ≈ Amos Taylor #78

Août 2022
239. blood is in the rocky waters ≈ Saül Williams #2
234. paranoid android ≈ Amos Taylor #74
235. when you see my face hope it gives you hell ≈ Mitchell Strange #6
241. a hard pill to swallow ≈ Amos Taylor #75
250. broken beer bottles that are starting to fly ≈ Amos Taylor #76

Juillet 2022
231. she wanna make it to the end ≈ Spencer Blackwell #8
232. jump into the fog ≈ Amos Taylor #71
238. state of love and trust ≈ Amos Taylor #72
240. brave new world ≈ Amos Taylor #73

Juin 2022
230. permafrost ≈ Saül Williams

Mai 2022
225. chasing echoes ≈ Spencer Blackwell #7
226. and i have been programmed to obey ≈ Otto Lazzari #3
229. i'm too tired to swim ≈ Liam Taylor #3

Avril 2022
223. staring at the sun ≈ Amos Taylor #69

Mars 2022
211. royalty ≈ Ariane Williams #6
214. now or later ≈ Spencer Blackwell #5
219. prison blues ≈ Spencer Blackwell #6
220. after the fall ≈ Amos Taylor #67
221. this is why we fight ≈ Amos Taylor #68
227. even salt looks like sugar ≈ Amos Taylor #70

Février 2022
206. seen it all before ≈ Spencer Blackwell #4
204. the suicide king ≈ Otto Lazzari #2
209. back in the saddle ≈ Amos Taylor #65

Janvier 2022
205. a change is gonna come ≈ Amos Taylor #64
201. don't let appearances fool you ≈ Spencer Blackwell #3
208. a lot like yesterday, a lot like never ≈ Olivia Marshall #3

Décembre 2021
199. from a whisper to a scream ≈ Amos Taylor #61
200. but it's the only way of life ≈ Ariane Williams #5
202. flesh of my flesh ≈ Amos Taylor #62
203. the other side of her life ≈ Amos Taylor #63

Novembre 2021
195. who you run to ≈ Spencer Blackwell #2
197. saints and sinners ≈ Amos Taylor #60

Octobre 2021
181. the price of your greed ≈ Otto Lazzari #1
189. can't take back the bullet ≈ Spencer Blackwell #1
194. what i wouldn't do ≈ Chad Taylor #2
184. the self destruct button ≈ Amos Taylor #57
191. fear of the unknown ≈ Amos Taylor #58
193. puzzle with a piece missing ≈ Amos Taylor #59

Septembre 2021
212. city of blinding lights ≈ Callum Murray
178. random access memories ≈ Amos Taylor #54
179. into the unknown ≈ Rosalie Craine
182. time has come today ≈ Amos Taylor #55
180. last night on earth ≈ Amos Taylor #56

Août 2021
176. road to acceptance ≈ Amos Taylor #52
177. the innocence on your face bled out ≈ Amos Taylor #53

Juillet 2021
172. does the light bring the thunder ≈ Amos Taylor #50
175. looking for answer by all means ≈ Gabrielle Strange #1
173. you're my chosen family ≈ Amos Taylor #51

Juin 2021
170. in for the kill ≈ Ariane Parker-Williams #4

Avril 2021
165. the razor's edge ≈ Amos Taylor #46
164. have mercy on the criminal ≈ Ouverture de l'octopus - Alec Strange #4
166. midnight kiss ≈ Amos Taylor #47
168. little fires everywhere ≈ Amos Taylor #48 & Liam #2 & Chad & Diana & Casey
169. a million days ≈ Amos Taylor #49
171. whatever it takes ≈ Alec Strange #5

Mars 2021
162. when some reasons push you [...] ≈ Amos Taylor #45 & Stacey Gallagher
161. my hand into hellfire ≈ Lou Aberline #3

Février 2021
153. let the old ways die ≈ Le Club & la ruche

Janvier 2021
156. skies on fire ≈ Amos Taylor #41
157. make me lose control ≈ Amos Taylor #42
159. pushing everything over the edge ≈ Amos Taylor #43
160. stripped down to the bone ≈ Amos Taylor #44

Décembre 2020
150. without a trace ≈ Amos Taylor #38
151. judas smile ≈ Alec Strange #3
152. i will follow you into the dark ≈ Amos Taylor #39
155. don't let the sun go down on me ≈ Amos Taylor #40

Novembre 2020
146. hide the bones ≈ Clyde Wakefield #3
145. silence like a cancer grows ≈ Amos Taylor #36
147. where i end and you begin ≈ Amos Taylor #37

Octobre 2020
135. electrical storm ≈ Amos Taylor #32
139. from the ritz to the rubble ≈ Olivia Marshall #2
136. don't leave me dry ≈ Amos Taylor #33
142. i'll pull you in like the waves of the sea ≈ Amos Taylor #34
144. trip through the wire ≈ Amos Taylor #35

Septembre 2020
112. looking through ≈ Amos Taylor #28
130. in the name of you ≈ Amos Taylor #29
125. behind closed doors ≈ Amos Taylor #30
132. where angels fear to tread ≈ Amos Taylor #31
143. pretty savage ≈ Ariane Parker #3

Août 2020
114. everything's silent and your head just sweating ≈ Alec Strange #2
141. i'm coming up only to hold you under ≈ Mitchell Strange #5
126. chaos is a friend of mine ≈ Jill McGrath #4
128. walking the wire ≈ Loris Baumann #3
133. order was the dream of man ≈ Yelahiah Parker
122. a shipwreck on your shore ≈ Amos Taylor #26
123. there's nowhere left to fall ≈ Amos Taylor #27

Juillet 2020
127. all the good girls go to hell ≈ Ariane Parker #2
109. behind the velvet rope ≈ Amos Taylor #22
118. all goes wrong ≈ Amos Taylor #23
119. the start of how it all ever ends ≈ Amos Taylor #24 & Lou Aberline #2
120. black water rising ≈ Amos Taylor #25

Juin 2020
102. sings precious memories ≈ Amos Taylor #19 & Liam Taylor #1
104. i wish it would rain down ≈ Amos Taylor #20
106. a million nights ≈ Amos Taylor #21
113. she's got a way ≈ Ariane Parker
121. born to push you around ≈ Loris Baumann #2
129. faces of the past ≈ Ichabod Bates

Mai 2020
100. never fade away ≈ Amos Taylor #18

Avril 2020
95. cause I've been up all night [...] ≈ Amos Taylor #14 & Lola Wright #1
84. flames of paradise ≈ Finnley Coverdale
96. the best was yet to come ≈ Amos Taylor #15
98. i can't go on without you ≈ Amos Taylor #16
99. give peace a chance ≈ Amos Taylor #17

Mars 2020
242. broken doll ≈ Aisling Hayes #2
88. stuck in a moment ≈ Amos Taylor #12
91. oats in the water ≈ Jill McGrath Fitzgerald #3
90. there'll be birds on the ground ≈ Amos Taylor #13

Février 2020
74. why do you have to be so hard to love ≈ Amos Taylor #8
75. smoke on the water ≈ Tobias Doherty #4
76. every breaking wave ≈ Amos Taylor #9
77. all the voices in our mind [...] ≈ Olivia Marshall #1 & Amos Taylor
78. don't mess Rae ! ≈ Mitchell Strange #4
79. restless heart syndrom ≈ Amos Taylor #10
80. nothing I've ever know ≈ Amos Taylor #11

Janvier 2020
64. like an atom bomb about to explode ≈ Tobias Doherty #2
71. many rivers to cross ≈ Amos Taylor #5
72. can't stop this thing we started ≈ Amos Taylor #6
73. yesterday was just a dream ≈ Amos Taylor #7 & Tobias Doherty #3

Décembre 2019
68. help me make it through the night ≈ Amos Taylor #3
69. the struggle within ≈ Amos Taylor #4

Novembre 2019
56. the pressure building until she can't breathe ≈ Primrose Anderson #4
65. up all night I can't pretend ≈ Amos Taylor #1
66. wicked game ≈ Nolan Whitaker
67. jump in the fire ≈ Amos Taylor #2

Octobre 2019
60. tell me how it could be ≈ Jack Epstein
218. With a wonder and a wild desire ≈ Amos Taylor #66

Septembre 2019
63. don't mess with raelyn blackwell ≈ Lubya Abramova
50. cause they will run you down, down til the dark ≈ Mitchell Strange #3

Août 2019
45. an unexpected encounter ≈ Shay Khaan
41. at every occasion i'll be ready for your funeral ≈ Lou Aberline
37. you look familiar have we... ? ≈ Dimitri Horowitz

Juillet 2019
22. when all has been said and done ≈ Leah Baumann #2
23. even when the water is cold ≈ Auden Williams #4 & Ginny McGrath #1
35. the silence grows louder ≈ Matthew Locksley

Juin 2019
17. everything's been so messed up lately ≈ Primrose Anderson #3
18. je voudrais le bien mais le mal fait son beurre ≈ Charlie Villanelle

Mai 2019
15. strictly biz she don't play around ≈ Primrose Anderson #2
31. de justesse ≈ Joseph Keegan #3
12. fire meet gasoline ≈ Joseph Keegan #2
21. pizza ! pizza ? pas pizza ≈ Joseph Keegan #3 & Auden Williams #3

Avril 2019
8. we get what we deserve ≈ Camil Smith
10. nightcall ≈ Mitchell Strange #2
11. hold on tight it's a crazy night ≈ Lubya Abramova #2 - avril 2019

Mars 2019
1. fear is stupid so are regrets ≈ Mitchell Strange #1
5. shopping is cheaper than a psychiastrist ≈ Lubya Abramova #1
7. till that moment i lost control ≈  Deborah Brody

Février 2019
3. if you observe all the rules you'll never get anywhere ≈ Primrose Anderson
2. do you remember ? ≈ Joseph Keegan #1 - février 2019

2018
303. while your lips are still red ≈ Danaë Lescaut

2016
19. rebels and mutineers ≈ Auden Williams #2
62. devils with angel's faces ≈ Tobias Doherty #1
198. furious angels ≈ Solas Forthys #1

2014
30. those who want peace should prepare for war ≈ Joseph Keegan & Adrian Cray
54. beyong this place of wrath and tears ≈ Aisling Hayes

2012
4. the shadows of the past ≈ Leah Baumann

2010
101. craving for revenge ≈ Sienna Hawkes

2009
36. they say she needs to slow down ≈ Jillian McGrath
46. let the old ways die ≈ Jillian McGrath #2

2008
34. i won't be right without you and i might break without you ≈ Alec Strange - mars 2008
108. take my mind and take my pain ≈ Alec Strange #1

2007
61. don't take me down that lonesome road again ≈ Carter Rollins #2

2005
26. leave me alone ≈ Soheila Hodge
55. if this night is not forever at least we are together ≈ Carter Rollins
16. draw me like one of your french girls ≈ Auden Williams

Flashforward
138. until death do them part ≈ Amos Taylor & Saül Williams & Ariane Parker (2042)



Univers alternatifs
Dimension zombie
25. quand la vengeance a l'odeur du sang ≈ Mitchell Strange
29. apocalypse now ≈  Leah Baumann
32. things will never be the same ≈ Tad Cooper
58. pretty much dead already ≈ Léo Ivywreath
83. all the rules are changing now ≈ Jessalyn Oxton
86. too far gone ≈ Halsey Blackwell
93. what comes after ≈ Auden Williams

70. we are the end of the world ≈ Amos Taylor
215. 30 days without an accident ≈ Amos Taylor #2

Dimension fantôme
24. in nomine patris et filii spiritus sancti ≈ Leah Baumann
275. rather be the hunter than the prey ≈ Ambrose Constantine - fantômes #1
281. walk between the raindrops ≈ Ambrose Constantine - fantômes #2

Dimension spatiale
53. i was a sailor on an open sea ≈ Matt McGrath
52. when you mourn the death of your bloody valentine ≈ Leah Baumann
59. if i ruled the world ≈ Matt McGrath #2
89. ride in the unknown ≈ Matt McGrath #3

Dimension momie
134. exode 7 : 17, 21 ≈ Amos Taylor - momie #1
137. exode 9 ≈ Amos Taylor - momie #2
140. exode 10 : 21-29 ≈ Amos Taylor - momie #3

Dimension slasher
185. video killed the radio star ≈ Amos Taylor - slasher #1
188. another one bites the dust ≈ Amos Taylor - slasher #2
190. the final countdown ≈ Amos Taylor - slasher #3
186. sweet dreams are made of this ≈ Léo Ivywreath - slasher #2
187. heart of glass ≈ Léo Ivywreath & Damon Williams - slasher #3
192. i'm still standing ≈ Damon Williams - slasher
213. when the rain begins to fall ≈ Spencer Blackwell - slasher

Dimension Bunyip
244. drunken sailor ≈ Ambrose Constantine #1
247. see you walkin' 'round like it's a funeral ≈ Ambrose Constantine #2
248. an ocean in between the waves ≈ Ambrose Constantine #3
245. the last shanty ≈ Ruben Hartfield #1
246. castaways #1 ≈ Amos Taylor - UA Bunyip #1
249. when the death come knocking ≈ Millie Butcher
251. swimming in a mirror ≈ Greta Moore
254. what does the fox say ? ≈ Malone Constantine

Dimension gothique
280. i wanna taste the way that you bleed ≈ Amos Taylor - gothique #1
283. tear you appart ≈ Amos Taylor - gothique #2
288. evil is going on ≈ Amos Taylor - gothique #3
290. paint the town red ≈ Amos Taylor - gothique #4
292. gotta listen when the devil’s calling ≈ Amos Taylor - gothique #5
294. he can't rewrite the aggro of my furied heart ≈ Amos Taylor - gothique #6
295. my cold desire [...] ≈ Amos Taylor - gothique #7
282. using your fuel to kill ≈ Ruben Hartfield - gothique #1
286. you're so dark but you're painted red ≈ Ruben Hartfield - gothique #2
284. forever bound to the night ≈ Arthur Coventry - gothique #1
285. who's the little mouse now ? ≈ Lily Beauregard - gothique #1
287. and the world is in flames ≈ Lily Beauregard - gothique #2

Autres UA
42. game over, try again ≈ Deborah Brody #3 - Deb's dream
87. my baby shot me down ≈ Amos Taylor
107. may the odds be ever in your favor ≈ Clyde Wakefield - Hunger Games
108. boy don't call me angel ≈ Ginny McGrath - Charlie's Angels
116. castaways ≈ Ivy Waterhouse
117. wrapped in shadows ≈ Matt McGrath
174. stairway to heaven ≈ Léo Ivywreath #2 (UA La Faucheuse)
207. we're on the borderline ≈ Léo Ivywreath #3 (UA La Faucheuse)
255. memory comes when memory's old ≈ Finnley Coverdale (UA Mockingjay)

92. all the things we could have been (Chapter #1) ≈ Amos Taylor
163. all the things we could have been (Chapter #2) ≈ Amos Taylor
183. all the things we could have been (Chapter #3) ≈ Amos Taylor
196. all the things we could have been (Chapter #4) ≈ Amos Taylor
210. all the things we could have been (Chapter #5) ≈ Amos Taylor
216. all the things we could have been (Chapter #6) ≈ Amos Taylor
217. all the things we could have been (Chapter #7) ≈ Amos Taylor
222. all the things we could have been (Chapter #8) ≈ Amos Taylor
228. all the things we could have been (Chapter #9) ≈ Amos Taylor
236. all the things we could have been (Chapter #10) ≈ Amos Taylor
243. all the things we could have been (Chapter #11) ≈ Amos Taylor
260. all the things we could have been (Chapter #12) ≈ Amos Taylor
273. i'm not afraid of god, i am afraid of man (Chapter #13) ≈ Amos Taylor



Hors chronologie
Les sujets suivants sont abandonnés et ne sont pas conservés dans la chronologie du personnage.

Spoiler:


Les sujets suivants sont terminés mais ne sont pas conservés dans la chronologie du personnage.

47. can't talk myself out of it ≈ Blake Taylor
81. mysterious ways ≈ Halsey Blackell #1
97. the dangerous type ≈ Halsey Blackwell #2
110. stole the show ≈ Halsey Blackwell #3
111. flyin' saucers rock'n'roll ≈ Halsey Blackwell #4
115. hell bent to take my hand ≈ Zachary Taylor
149. back to black ≈ Halsey Blackwell #5
148. silly games ≈ Halsey Blackwell #6
154. to all of the queens who are fighting alone ≈ Sasha Sinclair #1
167. i'll stay vulnerable ≈ Sasha Sinclair #2
105. everyone who isn't us is an enemy ≈ Clyde Wakefield #1
124. Never face each other ≈ Clyde Wakefield #2


Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG THBRwQoSujet: (auden) ho un manuale d'istruzioni dove "distruzioni" è scritto attaccato
Auden Williams

Réponses: 27
Vues: 8346

Rechercher dans: tisser des liens   Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (auden) ho un manuale d'istruzioni dove "distruzioni" è scritto attaccato    Tag 92 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySam 20 Fév 2021 - 6:00

Répertoire des sujets (2/2)
décembre 2020
213. repas famille #2 ≈ ginny (#92), damon (#1), savannah (#5), anastasia (#5), cade (#3), saül (#14), elise (#5), giovanni (#1)
221. so i showed up at your party ≈ ezra #6
222. man on the moon ≈ chloe #2
224. kids falling in love ≈ ginny #98
226. another shade of us ≈ ginny #100
228. those days should last ≈ bennett #2
232. we always walked a very thin line ≈ damon #3
233. it's all about being good neighbors ≈ thomas #2

novembre 2020
212. i've read between the lines ≈ damon #2
214. a storm is threatening ≈ ginny #93
216. people should fall in love with their eyes closed ≈ chloe cohen
217. for what it's worth ≈ anastasia #6
218. the things we left unsaid ≈ helena #5
219. raging ≈ giovanni #2
220. ohana means family ≈ caterina medici

octobre 2020
203. l'heure du diable ≈ river shears
207. and there is yours, and there is mine ≈ ginny #88
210. the hurricanes & the earthquakes ≈ ginny #90

septembre 2020
197. these strangers ≈ matt (#7) & bailey (#13)
198. quand le chat n'est pas là ≈ dalina #2
199. l'enfer du décor ≈ dimitri horowitz
200. but with the beast inside, there's nowhere we can hide ≈ rudy gutiérrez
201. and the wind began to howl ≈ marius #3

août 2020
146. i've heard there was a secret chord ≈ ariane #8
148. misguided old mule ≈ simon #2
150. cosmic bites ≈ ginny (#70) & sage calhoun
151. you shake my nerves and you rattle my brain ≈ dalina mora
153. felt the healing in her fingertips ≈ matt #6
154. better than a spa session ≈ anastasia (#2) & ginny (#71)
155. no time to wallow in the mire ≈ théa gilbert
156. where's the truth in the written word if no one reads it ≈ brianna watkins
160. calling home ≈ margot dubois
161. there were voices down the corridor ≈ ellie epstein
162. hold back the river ≈ ginny (#73) & bailey (#8)
164. shortline ≈ ginny #74
174. kindly unspoken ≈ bailey #11
175. grosse frayeur ≈ jax collins
176. pourquoi je fais ça déjà ≈ ludmila rappaz
177. oops i did it again ≈ noa jacobs #2
178. acting like grown-ups ≈ elise #4
183. lost in translation ≈ ginny #80
184. all i see ≈ ginny (#81), bailey (#12) & jill (#11)
185. nightrain ≈ dylane #7
188. give and take ≈ anastasia #3 & saül #13
189. timey wimey stuff ≈ noa #3
193. an ocean of violets in bloom ≈ violet burton
195. i've a heart of gold in the smallest size ≈ novella bettinelli
196. lo sai che ci sono anch'io ≈ anastasia #4

juillet 2020
136. a miserable affair ≈ clyde wakefield
139. oh the vision i had could not compare ≈ ginny #64
141. panem et circenses ≈ ginny (#67), elise (#3), saül (#9), cosimo (#2), savannah (#5), cade (#2) & ana (#1)

juin 2020
134. family portrait ≈ jack (#2) & saül (#8)

mai 2020
96. the sweet escape ≈ jordan fisher
97. dancing on broken glass ≈ willow myers
98. when icarus fell ≈ noah d'aremberg
99. just like a moth drawn to a flame ≈ loris baumann
105. together we're alone ≈ heïana (#1) & ginny (#47)
106. don't bleed on my floor ≈ ezra #3
107. le parrainage vert [event] ≈ ginny #48
108. exposition wrighlin ≈ grace (#2), lola (#6) & ginny (#49)
109. smoke on the water ≈ may glitters #3
110. in the jungle you must wait ≈ ginny #50
111. 'til the dice read five or eight ≈ saül #6
112. drapeau blanc ≈ ginny (#51) & lola (#7)
113. i can poison the skies ≈ leo barton
116. silhouettes dancing till the curtains drop ≈ harley cole
118. an outspoken soliloquy of dreams ≈ ginny #53
120. if you need me i'll be in space ≈ mia mckullan
121. as you walk to the toll of the bell ≈ simon adams
122. poi sei arrivato tu e tutto si è fermato ≈ ginny #55
123. hand over hand ≈ saül (#7) & ariane (#7)
124. it wasn't me ≈ itziar #2
127. i'm not breaking down i'm breaking out ≈ ginny #58
128. we're running with blood on our knees ≈ ginny #59
129. reason to paint ≈ cosimo williams #1
130. le parrainage vert ≈ ginny (#60), helena (#2) & heïana (#2)
131. like chess moves, you the queen, i'm protectin' you ≈ helena #3

avril 2020
84. oh hi mark ≈ matt mcgrath #5
85. les jeux ≈ lola (#5), jill (#10), grace (#1) & ginny (#39)
86. like a living stone ≈ ginny mcgrath #41
87. damnatio memoriae ≈ ginny mcgrath #42
89. get it over ≈ halsey blackwell
91. blackbird singing in the dead of night ≈ ginny mcgrath #44
92. bitter are the wars between brothers ≈ saül williams #3
93. à trois mesures ≈ ginny (#45) & sebastian

mars 2020
62. hearts that break the night ≈ ginny (#19) & jill (#6)
64. time like this ≈ ginny mcgrath #21
65. rivers running ≈ ginny (#22) & yelahiah
66. joyeux anniversaire ginny ≈ ginny (#24), amis & famille mcgrath
67. fix things up ≈ ginny (#25), jill (#7) & bailey (#3)
68. oh lying in secret to myself ≈ léo (#9), ginny (#36) & yelahiah (#2)
70. i'll meet you in the underground ≈ ginny mcgrath #27
72. all the colors ≈ ginny (#28), jill (#8), lola (#4)
73. two worlds ≈ ginny (#30), jill (#9), bailey (#4)
74. see how deep the bullet lies ≈ ginny mcgrath #31
75. the hand that calls you forward ≈ ginny mcgrath #32
77. i'm fallin' again ≈ ginny (#34) & bailey (#5)
78. the planet of nerver-ending dreams ≈ elise williams
79. we live through scars this time ≈ bailey fitzgerald #6
80. i've got a thousand butterflies ≈ ginny mcgrath #35
82. make the rules up on my own ≈ ginny (#38), matt (#4) & lily
83. the world's a little blurry ≈ ginny mcgrath #40

février 2020
56. whellcome ≈ matt (#3), jill (#5), ginny (#16) & lola (#2)
57. as long as ≈ ginny (#17) & lola (#3)
59. in nomine patris et filliii ≈ daniel williams (#1)
60. mariage avec robin-hope ≈ robin-hope (#3), ginny (#17)
61. it's a quiet and starry place ≈ ginny mcgrath #18

janvier 2020
45. sarcasm isn't an attitude ≈ clément (#1) & ginny (#23)
47. golden fingers ≈ sinead ells
48. brotherhood ≈ saül williams #1
51. you tell me ≈ léo ivywreath #8
142. somewhere between the ceiling and the wall ≈ ginny #68
158. what we wrote ≈ ginny #72
179. born to run ≈ ginny #76

décembre 2019
37. how much of you is real (...) ≈ ginny (#11) & léo (#7)
38. we'll get nostalgic for disaster ≈ rosalie lovegood #2
40. bending dreams ≈ léo ivywreath #6
42. and then there were none ≈ bailey (#2), jillian (#4) & ginny (#12)
43. blew in from the storm you lost your way ≈ ginny (#13) & isaac (#4)
44. christmapocalypse ≈ everyone
46. not on my watch, old man ≈ clément (#2) & allan (#3)
49. every night is like a daze ≈ ginny mcgrath #14
50. l'éléphant dans la pièce ≈ lola wright #1
58. and if i had to crawl ≈ savannah williams (#3)

novembre 2019
25. put on your war paint ≈ allan winchester #2
30. mariés au premier regard (casting) ≈ may glitters #1
31. and then it went all black ≈ jack (#1), isaac (#3), léo (#5)
32. on trees and birds and fire ≈ ginny (#8), isaac (#2) & robin-hope (#2)
35. breaking not so bad ≈ andy rivera #2
54. i went to hell last night ≈ jeremiah & ariane (#6)

octobre 2019
24. happy moment ≈ savannah williams #1
26. can't help thinkin' that i love it still ≈ léo ivywreath #3
29. young as the morning, old as the sea ≈ jillian mcgrath (#3), ariane parker (#5), bailey fitzgerald (#1), ginny mcgrath (#7), isaac jensen (#1), matt mcgrath (#1), allie oakheart (#1), levi mcgrath (#3)
34. got nothing left (...) ≈ ginny mcgrath #10 - novembre 2019.
157. no time for losers ≈ noa jacobs #1

septembre 2019
18. everytime the sun comes up ≈ jillian (#2), ariane (#3) & levi (#2)
19. maybe i just want to bother you ≈ archibald ford
20. la plus belle femme de brisbane ≈ allan winchester
21. are you drinking tonight ≈ asher (#1), kane (#1) & ariane (#4)

août 2019
17. le passé (...) ≈ lukà (#2), jillian (#1), ariane (#2) & levi (#1)

juillet 2019
12. how cold the tear can feel (...) ≈ terrence oliver & ginny mcgrath (#5)
14. sans toi (...) ≈ thomas owens-beauregard
15. i flew up to your arms ≈ léo ivywreath #2
16. the artist ... or almost ≈ lukà petterson (#1) & ginny mcgrath (#4)

juin 2019
1. calls for an alarm ≈ ginny mcgrath #1
4. n'étudiez le beau qu'à genoux ≈ léo ivywreath #1
5. comme dirait JFK, faut pas se laisser abattre ≈ sid bauer
6. new beginning ≈ itziar cortes de aguilar #1
8. go to heaven for the climate and hell for the company ≈ harvey hartwell
9. pizza !! pizza ? pas pizza ≈ joseph keegan & raelyn blackwell (#3)
10. even when (...) ≈ ginny mcgrath (#2) & raelyn blackwell (#4)
11. papa-paparazzi ≈ andy rivera & itziar cortes de aguilar (#2)

décembre 2018
182. ho preso appunti per tutte le volte ≈ ginny #79
187. wasted acres ≈ ginny #83

2018
209. it's just a light ≈ ginny (#89), olivia (#1) & jacob (#2)
215. night in bloom ≈ ginny #94
223. forget the dream away ≈ ginny #97

mars 2018
3. darklands ≈ ariane parker #1

2017
33. i heard she was asking (...) ≈ ginny mcgrath #9

2016
7. rebels and mutineers running wild and running free ≈ raelyn blackwell #2
55. ukiyo ≈ ginny mcgrath #15
125. our lives get painted in scars ≈ ginny #56
190. keep me in a daydream ≈  jesse gibson #1
227. speed of dark ≈ ginny #101 & bennett
235. things were all good yesterday ≈ ginny #103
330. the mists had all solemnly risen now ≈ cristina weatherton

2015
22. we have nothing to lose (...) ≈ rosalie lovegood #1
173. non believer ≈ bailey #9
186. pretend the world has ended ≈ ginny #82

2013
117. les histoires d'amour finissent mal ≈ helena horowitz

2012
145. when the evening falls ≈ helena #4
240. far-close ≈ bennett #3

2010
28. i'm sure i'll find it ≈ ginny mcgrath #6
114. you shot and leavin' me raw ≈ alec strange
137. built on glass ≈ ginny #63
138. nothing nowhere ≈ ginny #65
143. between the lines ≈ ginny (#69), jill (#11) & pete
147. use your hands and my spare time ≈ bailey #7
173. stay awake with me ≈ bailey #10

2009
53. let hop burn in your eyes ≈ ezra beauregard #1
70. quiet and alone ≈ ginny (#26) & jillian (#8)

2008
41. it's darkest hour before dawn ≈ matt mcgrath #2
88. watching from afar ≈ ginny mcgrath #43
95. i've seen the world, done it all ≈ marius #2
115. locking up the sun ≈ ginny #52
119. they hear the beat but they don't know the words ≈ ginny #54
135. come down from the clouds ≈ ginny #62
140. i will try to fix you ≈ ginny #66
149. kiss and not tell ≈ ginny (#69), jill (#12) & liam (#2)

2007
71. ocean eyes ≈ ginny (#29) & saül (#4)
76. apri la porta e raccogli il mio cuore ≈ ginny mcgrath #33
100. needle and the thread ≈ ginny #46
165. paint it red ≈ ginny (#75) & raphael
181. ci saranno lividi di cui andare fiero ≈ ginny #78
211. flying to the moon ≈ ginny #91
225. my mind filled in the blanks ≈ ginny #99

2006
63. above these troubled waters ≈ ginny mcgrath #20
81. here comes the fall ≈ ginny mcgrath #37
126. don't stop me ≈ ginny (#57) & liam taylor
133. while you are young ≈ ginny #61

2005
2. draw me like one of your french girls ≈ raelyn blackwell #1
36. i'm not afraid of burning bridges ≈ marius warren #1
192. hope and expectations ≈ elizabeth warren

2003
104. marche ou rêve ≈ jacob copeland

2000
23. i don't give a damn about my bad reputation ≈ robin-hope berry
101. i let my guard down and then you pulled the rug ≈ elise #2

1999
271. young and innocent ≈ eliana ferragni #1

1998
52. i bet my life ≈ saül williams #2
103. high as a kite ≈ saül #5
144. take me to church ≈ saül #10
180. il cuore consumato ≈ ginny #77

1997
102. paradise syndrome ≈ bella williams

1989
163. freakin' out the interstate ≈ saül #12

autres dimensions
90. what comes after ≈ raelyn blackwell #4 - zombies
166. warzone ≈ dylane bradford #1 - zombies
167. die die you zombie bastard ≈ dylane bradford #2 - zombies
168. aboard the mission ≈ dylane bradford #3 - zombies
169. youngblood ≈ dylane bradford #4 - zombies
172. in that latticework ≈ jamie keynes - fantômes
191. zombieee ≈ dylane #8 - zombies
202. première plaie d'égypte ≈ ginny #84 - momie
204. seconde plaie d'égypte ≈ ginny #85 - momie
205. troisième plaie d'égypte ≈ ginny #86 - momie
206. cinquième plaie d'égypte ≈ ginny (#87), saül (#14) & ariane (#9) - momie
264. shadow specters ≈ james #2 - slasher
267. i don't like your little games ≈ damon #8

univers alternatifs
13. won't let you go ≈ ginny mcgrath #3 - juillet 2019.
27. i'd give up a hundred thousand loves (...) ≈ léo ivywreath #4 - 2023
94. hit me baby one more time ≈ ezra (#2) &co - 2009
152. heaven is a place on earth with you ≈ ezra #4
159. what we had ≈ saül #11
170. you're yesterday's child to me ≈ dylane #5
171. le léopard te va si bien ≈ dylane #6
192. stalkage ≈ dylane #9
194. la solitude fait des ravages ≈ noa #4
208. souviens toi que je t'aime ≈ ezra #5
292. scooby-doo bidou, where are you ? ≈ ezra #11
302. vivian #2 (bunyip)
334. olive (gothique)
335. siham (gothique)
336. james #14 (gothique)
337. ruben (slasher)
338. ruben #2 (slasher)
354. james #19 (fantômes)
360. james #23 (fantômes)
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