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 Compassion is not terrorism|| Jameson

Jameson Winters
Jameson Winters
la louve raffinée
la louve raffinée
  
Présent
ÂGE : quarante-six ans.
SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain.
MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale.
LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide.
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POSTS : 6455 POINTS : 0

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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #336699
RPs EN COURS : Christmasbin [7]

I'm a survivor :
ATELIER I ↟ Robin
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ATELIER III ↟ Eve

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PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.

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ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

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LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

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GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.

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KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



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AVATAR : Maggie Siff
CRÉDITS : Birdiesnow (avatar), anaëlle. (signature), loonywaltz (UB), mapartche (dessin <3 )
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 08/03/2016
https://www.30yearsstillyoung.com/t7655-jaimia-winters-you-were-expecting-me-to-be-a-man-my-father-was-too
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Message(#)Compassion is not terrorism|| Jameson - Page 2 EmptyMar 2 Aoû 2016 - 17:56

Compassion is not terrorism
Martin & Jameson - Îles Féroé, 2013
- Ouai, la ville est vraiment très jolie et bien intégrée à la nature. Ça ressemble un peu à la Suède et la Norvège mais tout en étant différent. Tu en auras un aperçu en allant à l’hôpital, il n’est pas très loin de l’hôtel… car non en effet, tu n’as pas le choix.

J’ai répondu avec un sourire amusé tandis que Martin s’emparait du menu préparé spécialement pour nous. J’ai laissé échapper une approbation appréciatrice lorsqu’il me fit part de son choix. Une fois de plus, je décidai de l’imiter, en me disant que ça faciliterait le travail du chef. Je me suis servie de mon téléphone portable pour passer commande – la flemme de sortir de mon bain – puis me suis renfoncée dans l’eau une fois ma mission accomplie. Martin et moi avons pu profiter quelques instants de plus de la beauté des lieux et du bain Suédois, jusqu’à ce que nous décidâmes de retourner dans la chambre pour nous préparer à ressortir et prendre notre repas. J’ai enfilé mon peignoir le temps de sécher et me suis installée sur le lit, dégustant mon assiette tout en regardant l’épisode d’une série que Martin adorait. C’était sympa, de faire des choses normales avec lui, pour une fois. Ça me faisait presque oublier l’amertume que je traînais ces dernières semaines. Après manger, je me suis rapidement rhabillée avec les vêtements que j’avais portés le matin, j’ai coiffé mes cheveux en une demi queue de cheval et légèrement coloré mes lèvres. Ça, c’était davantage le genre de maquillage auquel mon gamin était habitué.

- Bon, on y va ?

Je sentais bien que Martin rechignait un peu, mais j’avais vu juste en lui faisant mon petit chantage, la vieille. Avec un sourire amusé, je me suis dit que j’étais prête à avoir des gosses. Puis mon horloge biologique m’envoya une baigne en pleine face, me rappelant sadiquement que j’avais déjà 32 ans et que j’étais clairement pas foutue de garder un mec plus de quelques mois, donc qu’il valait mieux ne pas trop y croire. Ouch. Nous marchâmes quelques minutes jusqu’à ce que l’hôpital se dresse devant nous. Je suis allée directement à l’accueil, expliquant la situation à un standardiste qui me promit de faire venir rapidement un médecin. Il me donna un petit ticket avec un numéro et nous fit patienter quelques minutes. Enfin, une femme d’une cinquantaine d’années entra et nous fit signe de la suivre. Elle avait un anglais presque parfait et demanda à Martin de lui parler de sa blessure. Depuis combien de temps il avait mal, comment il se l’était faite. Elle l’examina ensuite à vue d’œil, puis décida de lui faire passer un scanner et une radio, pour être certaine de son diagnostic. Et nous fit patienter de nouveau dans la salle d’attente.

- Ça prend un de ces temps. J’ai maugréé après un moment. C’est toujours comme ça ?

Je savais que Martin bossait dans le médical, et il devait en connaître un rayon bien plus important que moi. En fait, j’avais quasiment jamais foutu les pieds dans un de ces grands bâtiments blancs. J’étais de constitution plutôt solide, et malgré ma nature assez casse-cou et ma capacité à attirer les emmerdes, je ne m’étais jamais rien pété ni foulé. Une chance, probablement. Il fallait bien que j’en ai à un certain niveau. Du coup, je n’avais pas l’habitude des salles d’atteintes et de tous ces examens. Au final, nous n’eûmes pas à attendre outre mesure après ça, puisque la médecin revint avec un dossier et nous demanda de la suivre dans son bureau. « Bon, » dit-elle en retirant ses lunettes pour mieux regarder Martin. « La bonne nouvelle c’est que ce n’est pas grave, que ça va rapidement se remettre et qu’il ne devrait pas y avoir de séquelles. »

- Et la mauvaise ?

J’ai demandé, comme une mère inquiète pour son rejeton. Elle m’a lancé un regard surpris, comme si elle essayait de comprendre quelles étaient mes relations avec Martin et pourquoi je le maternais à ce point. A vrai dire, je me posais un peu la même question, et je supposais que c’était la même chose pour lui. J’ai donc haussé les sourcils pour l’encourager à poursuivre (et pour reprendre un peu contenance, aussi). « La mauvaise c’est que je vais devoir vous mettre une attelle, pour réduire les risques d’inflammation suite à un faux mouvement. »

- Désolée gamin.

J’ai secoué la tête avec un soupir et tapoté la cuisse de Martin. Tant pis pour mon idée, ce serait pour une autre fois. Là où je voulais amener mon gamin, il lui faudrait l’usage de ses deux jambes.

©junne.




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The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

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Message(#)Compassion is not terrorism|| Jameson - Page 2 EmptyMer 3 Aoû 2016 - 8:43



"Compassion is not terrorism"

Sea Shepherd does not condone, nor do we practice, violence Paul Watson





Je fronce légèrement les sourcils en une moue de réflexion  «Hm .. d'après ce que j'ai vu hier et un peu la semaine dernière, je trouve que ça ressemble plus à L'Islande qu'à la Suède ou la Norvège. » contredisais-je la jeune femme avant d'hausser les épaules  «Mais peu importe. Ouais ça a l'air bien joli. Et je compte bien en profiter APRES l'hôpital » dis-je en roulant des yeux. Au final, nous commandant nos repas puis, quelques minutes plus tard, sortant du spa et nous nous dépêchons d'aller à nouveau dans notre chambre. Là, nous nous séchons complètement et mettons nous habits. Le repas, nous le mangeons devant une de mes séries préférées avant de nous mettre en route pour l'hôpital.

Encore une fois, je laisse Jameson tout gérer. Une femme médecin vient m'ausculter, observe et palpe mon genoux, fait plusieurs test. Je la laisse faire mais dans ma tête j'essaie de savoir si ce sont vraiment les test adéquats. Au final, je suis obligé de passer pour faire une radio et un scanner. Je soupire car ça ne m'enchante absolument pas, mais je n'ai pas le choix. Au final, nous attendons les résultats. Assis sur la table d'auscultation, les pieds en l'air, je m'amuse à plier mon genou le plus possible. J'atteins maintenant les 90° ce qui est déjà énorme étant donné que hier encore je peinais à 30°. Mais peu importe.  « Ouaip» dis-je lorsque mon amie me demande si ça dur toujours aussi longtemps.  « oui, oui … les contrôleurs radios ne sont, en général, pas des flèches» je souris doucement, amusé. Je ne compte même plus le nombre de fois où je me suis plains de ces gens pendant mes stages.

Le médecin revient, m'observe et me dit avoir une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne est que ça va rapidement se remettre. Jameson n'attends même pas la fin de ses explications qu'elle lui demande de lui dire la mauvaise nouvelle. Le médecin est étonné de sa façon de presser les choses, moi, ça me fait juste marrer. Mais mon sourire disparaît bien rapidement lorsque la femme m'apprend que je vais devoir porter une attelle pour éviter un faux mouvement et donc un risque inflammatoire. J'arque un sourcil.  «Vous n'êtes pas sérieuse là ? » demandais-je en un souffle. Outre le fait que ça va m'handicaper le reste de nos 'vacances' et que du coup Jameson ne me diras jamais ce qu'elle a prévu pour moi, je ne conçois absolument pas de mettre une attelle.  «J'ai quoi exactement ? Je peux voir les radios et les résultats du scanner ? » demandais-je en me redressant.

La femme semble un peu déboussolé sur le coup mais se reprendre rapidement.  « Je … eh bien … je n'ai pas les résultats sur moi et je ...»  «Eh bien, allez les chercher » la pressais-je  « J'ai le droit de voir les images» reprenais-je. Ce qui est totalement vrai. Le truc c'est que si les médecins ne montre, en général, pas les radios ou les scanner, c'est parce que le patient n'y comprends rien. Mais ce n'est pas le cas pour moi. Ainsi la femme se lève, soupirant, m'indique d'attendre ici quelques minutes et s'en va. Sourire triomphant sur les lèvres, je l'observe partir.

Elle revient cinq minutes après, avec les radios en main. Je lui offre un large sourire et saute de mon banc. Me réceptionnant sur mes pieds, je ne ressens qu'un simple picotement dans mon genou. Rien de bien grave. Je m'avance donc vers elle et attrape les images que je tiens vers la lumière. J'observe avec attention mais ne vois absolument rien d'anormal par rapport à mon autre genou.  «Vous parlez peut-être du ménisque là ? » demandais-je au médecin en désignant ledit ménisque de mon genou douloureux. Elle s'approche puis hoche la tête.  «C'est normal ça. Il merde depuis plusieurs années » souriais-je  « J'avais déjà une arthrite traumatique en étant gamin. J'ai sauté d'une balançoire et con comme je suis je me rattraper sur les genoux. Faire une chute d'un mètre et se rattraper sur les genoux, ce n'est pas la chose la plus intelligente à faire. Mais bon, voilà. Depuis, le ménisque est un peu endommagé, mais rien de grave» je redonne la radio à la madame  «Et les symptômes sont exactement les mêmes. Raideur, douleur à la palpation, sensibilité en marchant dessus, oedeme» j'hausse les épaules  « Je n'avais déjà pas d'attelle à l'époque et je n'en mettrais pas non plus aujourd'hui» je lève un sourcil  « je suis kiné madame. Je suis du milieux et j'ai déjà eu de nombreux patients avec le même diagnostique. L'attelle est fortement déconseillée dans ce cas là car ça ne favorise que l'enraidissement du genou et un genou raide c'est super chiant à rééduquer» j'hausse les épaules  «Donc vous pouvez me la donner votre attelle, mais je ne la mettrais pas »

Destabilisée, la jeune femme me regarde. Elle ne sait plus où se mettre face à mon assurance, puis baisse le regarde  «Vous êtes kiné, vous en savez forcément plus que moi » dit-elle avec amertume en se renfrognant.  «Du coup eh bien … oui, vous savez mieux que quiconque ce que vous devez faire. Au revoir » sur ces paroles très sèches, elle tourne les talons et s'en va. Je l'observe un instant puis pouffe de rire  « Je l'ai blessé dans son amour propre de médecin. La pauuuuuvre» la plaignais-je avec ironie en roulant des yeux. Je me tourne ensuite vers Jameson et lui souris  «On y va ? » demandais-je. En voyant le regard réprobateur que me lance la jeune femme je soupire  «Tu ne vas pas t'y mettre toi non plus, non ? Les médecins ne supportent pas qu'on leur tienne tête, pour eux il savent tout sur tout et n'acceptent pas que quelqu'un d'autre en sache plus qu'eux. Donc bon, t'en fais pas pour elle, elle va s'en remettre » je tapote ma cuisse  « Et mon genou aussi » sur ces paroles, je me met en appuie sur le pied gauche et parvient à tenir l'équilibre sans problème  « Tu vois ? Si s'était vraiment grave j'arriverais même pas décoller mon pied du sol. Allez vient maintenant» je me détourne et me dirige vers la porte.


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Message(#)Compassion is not terrorism|| Jameson - Page 2 EmptyMer 3 Aoû 2016 - 11:07

Compassion is not terrorism
Martin & Jameson - Îles Féroé, 2013
J’ai froncé les sourcils en entendant Martin protester, remettant en cause le diagnostic du médecin. Elle s’est éloignée pour aller chercher les radios comme il le demandait, et lui souriait comme un con en la regardant. J’étais pas certaine de comprendre ce qu’il espérait trouver dans ces images, n’y connaissant rien. Quand elle est revenue, il lui a quasiment bondit dessus, montrant bien qu’il pouvait sauter sur ses jambes tranquillement. J’ai levé les yeux au ciel. Ça marchait pas avec moi. Traîner avec des bikers qui se prenaient pour des durs à cuire hors la loi quand j’étais adolescente m’avait appris un truc : dans leur fierté, même après une gamelle, ils te faisaient le mec qui n’avait qu’une égratignure. Quelques heures plus tard, ils s’arrêtaient à nouveau sur le côté de l’autoroute et chialaient leur mère parce que brusquement il fallait appeler une ambulance fissa et qu'ils approchaient la mort. Martin se mit à parler de son ménisque, et j’avais pas la moindre foutue idée de ce dont il s’agissait, alors je l’ai laissé faire sans les interrompre (même si je dus me faire violence pour ne pas lui demander de changer de ton). J’ai donc dû me rappeler un paquet de fois que je n’étais pas réellement sa mère et que je n’étais donc pas en charge de son éducation. Dommage, parce qu’il y aurait quelques trucs à reprendre, j’ai songé amèrement. Quelque part je ne pouvais pas m’empêcher de me demander s’il se permettrait de la prendre autant de haut si le médecin qu’on avait en face de nous était un homme. N’ayant pas la réponse à cette question, j’ai décidé de lui laisser le bénéfice du doute histoire de ne pas m’échauffer davantage et sauter au plafond. A la fin de sa tirade, j’ai relevé un regard désolé vers la femme qui bouillait au moins autant que moi.

- Faites ce qu’il dit, j’ai appuyé avec un soupir. Ce gamin est tellement borné que ça ne sert à rien de lui prêter un équipement qui finira à la poubelle.

J’avais fait un peu exprès de l’appeler gamin devant elle, pour le coup. Je ne savais pas si ça énerverait Martin, mais moi ça me soulageait légèrement, parce que j’avais l’impression qu’il était en train de me faire un caprice de môme. Le médecin hocha finalement la tête et répliqua assez sèchement à Martin qu’il pouvait donc allez se faire voir, dans des termes bien plus polis évidemment. Et lui, ça le faisait marrer ! Je l’aurais giflé, mais pour une fois j’ai décidé de me retenir. Un entraînement, au cas où j’avais des mioches, probablement. Au lieu de ça, je lui ai lancé un regard noir. Non seulement je n’appréciais pas le ton qu’il avait pris avec elle, mes ses moqueries dépassaient les bornes. Il en conclut joyeusement que la pauvre femme et son genou allaient tous les deux s’en remettre.

- Peut-être, mais t’étais pas obligé d’être aussi irascible et irrespectueux pour faire passer ton message. Si elle ne t’a pas donné l’attelle ce n’est pas parce que tu l’as convaincue de ton raisonnement. C’est parce qu’à la fin de la discussion, t’aurais pu te jeter sous un camion, elle aurait été soulagée et t’aurais laissé te vider de ton sang sur la route.

J’ai assené, sévère. Puis je me suis relevée et je lui ai tenu la porte pour le laisser passer. Même lorsque j’étais énervée, je n’oubliais pas ma galanterie. Martin m’expliqua alors que si c’était vraiment grave, il ne pourrait pas décoller son pied du sol, mais comme je n’y connaissais rien, il aurait pu m’expliquer que se verser de la bière sur le genou aiderait à la guérison, j’aurai été forcée de le croire sur parole.

- Ouai… n’empêche que moi non plus ça m’a pas convaincu ta tirade. (Et puis j’avais surtout envie de le faire chier). Donc on va laisser passer la journée. On va marcher un peu en ville, puisque t’es persuadé que ça ne te ferai pas de mal. Et ce soir, je regarderai ton genou et je déciderai si on fait ce que j’avais prévu ou si je t’abandonne en haut d’une colline.

Cette dernière phrase, je l’avais ajoutée avec un petit sourire amusé. Parce que quoi qu’il arrive, je ne comptais évidemment pas mettre ce dernier plan à exécution. En revanche le laisser à l’hôtel pendant que je vais gérer toute seule la mission..., ça c’était déjà plus un truc dans mes cordes. Mais j’allais pas lui exposer mon plan sinon le sale môme guetterai mon départ au lieu de dormir.

- Allez, viens, on va visiter la ville.

Je l’ai donc amené dans les ruelles qui m’avaient particulièrement plu, repensant à ce qu’il m’avait dit le matin même lorsque j’avais osé les comparer aux autres pays Scandinaves, ce qui était visiblement un affront vu sa réponse.

- Au fait, je maintiens ce que je dis : ça ressemble un peu à la Suède et la Norvège. Mais t’as surement raison en disant que ça se rapproche davantage de l’Islande, seulement je n’y ai jamais mis les pieds. Mais j’aimerais bien, d’ailleurs. T’y a déjà fait des actions ou tu l’as visitée quand tu faisais le tour du monde avec ton frangin ?


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Message(#)Compassion is not terrorism|| Jameson - Page 2 EmptyMer 3 Aoû 2016 - 13:02



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Je crois que la manière dont je m’adresse au médecin ne plait pas des masses à Jameson. Mais qu’elle ne s’y méprend pas : que ce soit une femme ou un homme, j’aurais réagis pareil. Faire valoir mes droits est bien une chose que, justement, Jameson m’a apprit. Enfin peu importe. Je roule des yeux au commentaire de l’avocate puis explique clairement au médecin pourquoi je ne veux pas de l’attelle. Elle prend la mouche, alors que, certes mon ton n’était pas des plus plaisant, mais au moins mon argumentation était fondée.

Enfin, Jameson ne manque de me faire comprendre que j’ai mal agis et je soupire simplement, las. « Oui maman …» soupirais-je comme un gamin ennuyé. « Arrête un peu. J’ai rien fait de mal. Je lui explique simplement pourquoi elle se trompe et voilà. C’est encore mon droit de remettre en question son traitement » je fronce les sourcils « toujours tout remettre en question, ne jamais rien prendre comme acquit» reprenais-je « C’est a plus ou moins, à quelque mot près, ce que Kyte me disait. Et même toi en tant qu’Avocate tu suis cette ligne » je soutiens le regard de Jameson.

Elle fini par se lever et me tenir la porte, disant que ma tirade ne l’a pas convaincue, elle. Mais elle n’a pas le choix de toute manière. Je ne répond donc rien, marchant simplement pour lui prouver que oui, ça va mieux, et nous sortons de l’hôpital pour nous diriger vers le centre ville. Là, Jameson reprends la parole, disant qu’elle maintient que ça ressemble beaucoup à la Norvège et la Suède, mais que, de toute manière, elle n’est jamais aller en Islande même si elle aimerait beaucoup. J’hoche la tête, lorsqu’elle me demande si j’y étais, moi, pour une mission ou pendant mon tour du monde avec mon frère.

«Pendant mon tour du monde » expliquais-je « Y a pas de mission en islande, ils sont trop respectueux de la nature » je fronce les sourcils « Cela-dit, je sais que les Sea Shepherd Européens sont déjà intervenu en début d’année pour leur pêche un peu trop brutale. Mais j’ai pas pu les rejoindre moi parce que j’étais occupé en Espagne » j’hausse les épaules «J’ai gonflé un peu les rangs d’activiste anti corrida. Pendant la nuit on a saccagé le matériel des toréros et on a sauvé deux taureaux aussi qui auraient dû ‘concourir’ le lendemain. Au moins eux sont vivant, mais les autres non » je soupire. « Et puis le lendemain, nous avons simplement manifesté passivement, quelqu’un m’a attaqué, un collègue l’a poussé sur la route des taureaux et … enfin il n’a sûrement pas survécu» je baisse les regard « Mais bref. Au moins cette année là quelques animaux ont pu être sauvé, mais malheureusement aucun tortionnaire n’a été embroché» je fronce les sourcils avant d’hausser les épaules.

Nous continuons encore un bon bout de temps à longer les ruelles et se perdre un peu des dédales de la ville. Jameson, elle, accélère le pas, comme si elle voulait me mettre à l’épreuve. Je tiens bon pendant longtemps, mais au final je dois déclarer forfait. « Tu te fous de moi là ?» demandais-je en m’immobilisant «J’ai pas mal au genou mais faut pas exagérer non plus » ouais je suis énervé contre Jameson qui semble avoir perdu son respect d’un coup. « Loin de moi l’envie de me plaindre, mais j’te rappelle que j’ai quand même une semaine en prison ici et que je ne suis donc pas au meilleur de ma forme » je soupire «Donc tu peux continuer à être aussi égoïste ou alors tu ralentis un peu histoire que je puisse te suivre. J’ai clairement pas envie de me crever maintenant » Au pire je la laisse continuer et je rentre à l’hôtel. Je me sentirais mal car mon amour propre aura prit un bon coup, mais au moins je ne serais pas mort.


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LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

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GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.

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KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



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CRÉDITS : Birdiesnow (avatar), anaëlle. (signature), loonywaltz (UB), mapartche (dessin <3 )
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
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Message(#)Compassion is not terrorism|| Jameson - Page 2 EmptyJeu 4 Aoû 2016 - 0:03

Compassion is not terrorism
Martin & Jameson - Îles Féroé, 2013
Les mains dans les poches de mon trench coat sombre, j’ai écouté Martin m’expliquer qu’il était passé par l’Islande pendant son tour du monde, mais qu’il n’avait pas trouvé à y faire en termes d’activisme. Ils étaient trop respectueux de la nature, d’après lui, alors ça me donna encore plus envie de découvrir ce pays. Il m’a ensuite raconté ne pas avoir pu accompagner les Sea Shepherd sur une intervention en rapport avec leur pêche brutale puisqu’il se trouvait en Espagne pour militer contre la corrida. Un bref sourire de fierté étira mes lèvres.

- Bien joué gamin !

J’ai pas franchement pris le temps de m’émouvoir sur le mec qui avait fini piétiné lors de cette manifestation. Je n’avais aucune sympathie pour les pros corrida. S’ils aimaient tant la souffrance et le sang, qu’ils n’aillent pas pleurer lorsqu’elle se retournait contre eux. Au lieu de ça, mes pensées ont vagabondé. Je trouvais ça dingue qu’à peine un an plus tôt, Martin n’était qu’un jeune homme en quête d’aventure, ignorant presque tout de l’activisme écologique ou de la condition animale. Et puis après un saut un peu brutal dedans, il n’avait pas lâché. Je l’avais senti, lors de notre première rencontre. Comme Kyte m’avait souvent dit l’avoir prédit avec moi, dès ma ma toute première mission. Mais je n’aurais pas imaginé que Martin se jette cœur et âme là-dedans à ce point. Il était vif et il apprenait vite. Ses capacités sociales l’aidaient à se lier rapidement avec les autres militants, et les associations aimaient bosser avec des gens comme lui. Mais il était aussi impatient et impétueux. Et pour moi, ça donnait une combinaison dangereuse. Pour les autres, mais ça à la limite je n’en avais pas grand-chose à cirer. C’était plus pour lui que ça m’inquiétait. Parce que j’étais sûre qu’il ignorait volontairement certains trucs pour ne pas les laisser se mettre en travers de son chemin. Genre une blessure sérieuse, pour ne pas avoir à annuler une action. Et je ne pouvais pas prendre ce risque. Alors après l’avoir trimballé un peu partout dans la petite ville, j’ai décidé de tester un peu ses limites, en accélérant légèrement le pas. Parce qu’il pourrait bien avoir à courir, ce soir. Au début, c’était censé être un test assez court, sauf qu’au final j’avais hâte de rentrer à l’hôtel pour me réchauffer. Mes fringues d’hiver Australienne n’étaient pas du tout adaptées à la température de ces îles en début de soirées. J’ai donc gardé une allure assez soutenue, oubliant momentanément Martin et son genou. Jusqu’à ce qu’il s’arrête brutalement et se mette à gueuler. Comme j’étais encore une fois totalement perdue dans mes pensées, j’ai quasiment sursauté à ce que je pris comme une agression.

- Mais qu’est-ce qu’il te prend, bordel ?

J’ai rétorqué furieusement en me retournant pour l’observer, incrédule. Il a donc procédé à m’expliquer, avec le tact qui le caractérisait, qu’il ne voulait pas se plaindre, mais qu’il venait de passer une semaine en prison et n’était pas au meilleur de sa forme. Avant d’ajouter dans un soupir que je pouvais continuer à être « égoïste » ou ralentir pour qu’il puisse me suivre, parce qu’il n’avait pas envie de « crever maintenant ». A la base, j’avais faillis m’énerver, lui rappeler que l'égoïste en question venait de lâcher son job et ses clients en un quart de tout, pour venir le repêcher à l'autre bout de la planète. Mais au final sa dernière remarque me sembla tellement disproportionnée que j’ai pas pu m’empêcher de pouffer de rire en haussant les sourcils. Je me suis rapidement pincé les lèvres et j’ai passé une main devant ma bouche pour me reprendre.

- Sérieusement ? Tu crois pas que t'en fais un peu trop ?

J’ai demandé, un sourire au coin des lèvres. Loin de moi l’envie de me foutre de sa gueule, en réalité, j’avais même plutôt de la sympathie pour ce gosse colérique et légèrement mélodramatique.

- Désolée gamin, j’ai repris plus sérieusement. Pour être honnête j’ai même pas réalisé que j’allais trop vite. J’ai froid, je suis fatiguée et j’ai juste envie de rentrer à l’hôtel au plus vite.

Pour me reposer un peu avant de partir en mission. J’avais faillis ajouter cette dernière phrase, mais je me retins. Parce que je n’étais pas encore certaine de pouvoir amener Martin. J’étais sûre qu’il se démerderait. Mais comme il venait de me le faire remarquer, il était blessé et affaiblit. S’il lui arrivait quelque chose dans le feu de l’action, je ne pourrai pas me le pardonner. Parce que contrairement à ce qu’il pensait, je ne faisais pas tout ça pour l’emmerder. Je tenais vraiment à ce petit merdeux colérique ! J’ai donc fait un pas dans sa direction, lui tendant ma main gantée en guise de paix – et pour le laisser s’appuyer à mon bras s’il le souhaitait. D’autant que ça parviendrait peut-être à me réchauffer.

- Mais si tu préfères on peut prendre un taxi.

L’hôtel était encore à une bonne demi-heure de marche, et le tout sur de petites ruelles sinueuses et en côte. Dans tous les cas, nous devions avancer jusqu’au bout de la ruelle sur laquelle nous nous trouvions, car nous aurions plus de chance de trouver un tacos sur la perpendiculaire, bien plus fréquentée. Nous avons donc repris la route, marchant plus lentement cette fois-ci.

- Et ce que je voulais te dire tout à l’heure, à l’hôpital… j’ai commencé, me doutant que l’agressivité de Martin ne pouvait pas uniquement être liée à ma vélocité. Évidemment qu’il faut continuer de tout remettre en question, et de faire valoir tes convictions. Je serais bien la dernière à te dire l’inverse. Mais il y a une façon de faire passer des messages. Avec respect. Et franchement, t’as énormément de qualités, mais tu peux être hyper casse-couilles, impertinent et même blessant, parfois. J’ai ajouté avec une moue contrite. Puis j’ai secoué la tête et lâché un soupir. Quant à Kyte… puisque tu as l'air de le prendre pour parole d'évangile (ce qui me semblait un peu dangereux, à moi) il saurait aussi te dire qu’il faut toujours choisir ses batailles.

©junne.




follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

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Message(#)Compassion is not terrorism|| Jameson - Page 2 EmptyJeu 4 Aoû 2016 - 8:40



"Compassion is not terrorism"

Sea Shepherd does not condone, nor do we practice, violence Paul Watson





Ce qui me prends ? Je suis énervé contre Jameson et son incapacité de s'adapter présentement à ma situation. Je ne sais pas si elle le fait exprès d'accélérer le pas, mais elle le fait quand même. Je tiens le rythme pendant quelque temps, mais à un moment mon corps me dit tout simplement merde. Je ne vais pas aller bien loin si nous continuons à ce rythme, au contraire. Alors que je m'immobilise et me rebelle contre Jameson. Elle s'est effrayé, puis s'est retourné et, furieuse, m'a demandée ce qui me prenait. Et la seconde d'après, elle a pouffée de rire. Je fronce les sourcils et sers les poings, ne trouvant cette situation absolument pas marrante. Je soupire et me renfrogne lorsqu'elle me demande si je n'exagère pas totalement. Et elle se fout de moi.  « Ma gueule, elle en fait trop aussi peut-être ?» demandais-je, tout aussi furieux qu'elle. Ma tronche, pourtant n'est pas du genre donner envie de rire, non ?

Son excuse : elle n'a pas réalisé qu'elle allait trop vite parce qu'elle à froid, qu'elle est fatigué et qu'elle veut juste rentrer. A mon tour de rouler des yeux. Cette excuse, je ne la valide pas. Mais que puis-je dire d'autre ? Bref. J'attrape la main qu'elle me tend, juste le temps de me remettre en route puis la relâche et marche à un rythme moins soutenu.  « Non, pas de taxi, ça ira déjà» dis-je simplement et mettant les mains dans mes poches. C'est vrai qu'il fait froid. Heureusement que Jameson a aussi pensé à la veste, hier, pendant sa viré Shoping, sinon j'aurais été bien dans la merde je crois. Mais peu importe.

Tandis que nous sillonnant les petites ruelles et que nous montons vers l'hôtel, Jameson reprends la parole, parlant de ce que je lui avais dis tout à l'heure à l'hôpital. Elle me donne raison par rapport à ce que j'ai dit, qu'il faille toujours tout remettre en question, mais que ce qui l'avait vraiment dérangé s'était simplement mon manque de tact et la manière dont je l'ai dite. Aussi, après une pique par rapport à ma vision des paroles de Kyte, elle me dit qu'il faut toujours choisir ses batailles. Ça veut dire ce que ça veut dire. Bref. J'hausse les épaules, le regard toujours baissé, me concentrant sur mes pas.  « En temps normal ou dans un autre pays j'aurais eu plus de compassion» dit-je simplement. Je laisse passer quelques instants de silence puis reprends  « Mais là j'sais pas … j'ai l'impression que ...enfin pour moi tout le pays et tout le monde ici est responsable de ce qui est arrive aux animaux ou de ce qui nous est arrivé à nous toute la semaine dernière » je soupire et lève le regard sur Jameson  « Oui je sais, c'est totalement con, irréfléchit et surtout débil, mais c'est comme ça : sur le coup j'ai pas pu faire autrement que d'avoir de la rancoeur. D'autant que cette femme ressemble fortement à quelqu'un qui était sur les lieux du massacre la semaine dernière» j'hausse les épaules  «C'est pour ça que je n'ai pas put retenir mon ton » je pince les lèvres et me tais. C'est assez comme explications. Ça plait ou ça ne plait pas, dans tous les cas ça appartient au passé et je ne pourrais pas le changer.

Et puis, de toute manière nous arrivons à l'hôtel assez rapidement. Nous montons dans la chambre et je prends rapidement une douche chaude avant de ressortir et laisser la salle de bain à Jameson. Pendant ce temps, je retrouve mes habits de la semaine, propres et pliés soigneusement sur mon lit. J'enfile mon jeans, mon nouveau t-shirt et met mon sweat-shirt noir avec l'emblême de mon association, puis je m'installe en tailleur sur le lit. Je suis un instant étonné que j'y parvienne avec mon genou, mais après une douche et un peu de repos, la douleur à fortement diminuée. Enfin, j'attends Jameson tout en lisant curieusement le bouquin que j'ai trouvé sur ma table de chevet. Lorsqu'elle sort à son tour de la douche, je lui souris doucement et me redresse.  « On va manger ?» demandais-je en dépliant mes jambes et en m'installant au bord du lit.


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Jameson Winters
Jameson Winters
la louve raffinée
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Présent
ÂGE : quarante-six ans.
SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain.
MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale.
LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide.
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POSTS : 6455 POINTS : 0

TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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I'm a survivor :
ATELIER I ↟ Robin
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Message(#)Compassion is not terrorism|| Jameson - Page 2 EmptyJeu 4 Aoû 2016 - 12:57

Compassion is not terrorism
Martin & Jameson - Îles Féroé, 2013
Au final, Martin décida de ne pas prendre de taxi, ce qui confirma mes doutes : il était loin d’être à l’article de la mort comme il le prétendait une seconde plus tôt. Nous avons donc repris notre route plus lentement, et il lâcha rapidement mon bras, à mon grand désarroi. Sans la rapidité de notre marche pour faire affluer mon sang dans mes veines et réchauffer mes membres, je commençais à me les geler sévère. Alors j’ai pris une technique que j’utilisais souvent au Canada par grand froid : la dissociation. Ça me permettait en quelques sortes de continuer à fonctionner sans vraiment ressentir les sensations physiques, comme si mon corps passait en une sorte de veille. J’y avais aussi recours quand je dépassais mes limites mais avait besoin de pousser mon corps plus avant. Ou quand j’étais en mission, pour ne pas ressentir toute la merde que je ressentirais en posant mes yeux sur la souffrance intolérable que l’humain infligeait aux animaux. Cette technique, je la savais malsaine, et qu’elle m’apparaissait juste facilement parce que ça avait été un besoin vital pour moi à une époque de ma vie que j’aurais préféré oublier. Mais en attendant, elle m’aidait bien dans de nombreuses situations, alors pourquoi la lâcher, hein ?  

Nous avons remonté les petites rues en direction de l’hôtel et Martin m’expliqua d’un ton plus calme qu’il aurait eu plus de compassion en temps normal – même si ce n’était pas tout à fait ce que je lui reprochais. En revanche je le compris davantage quand il m’expliqua qu’il tenait tout le monde pour responsable du massacre des cétacés et de ce qui leur était arrivé en prison, avant d’ajouter qu’il savait à quel point c’était irréfléchi. J’ai posé une main sur son épaule et j’y ai effectué une petite pression avant de m’écarter à nouveau.

- Je sais gamin. J’ai conscience que j’attends un peu que tu te comportes comme une machine et j’en suis désolée. Faudrait que je me souvienne que ça fait à peine un an que t’as commencé tout ça et que tu peux pas encaisser comme quelqu’un qui fait ça depuis vingt ou trente ans.

Comme moi ou Kyte, en d’autres termes. Je ferais bien de me rappeler aussi que tout le monde n’avait pas la facilité de se déconnecter de son cœur avec la froideur dont je pouvais faire preuve. Et que quand j’étais adolescente, et que je découvrais les injustices faites aux animaux, j’étais tellement sanguine et à fleur de peau que j’avais été jusqu’à tabasser un type parce qu’il avait eu la mauvaise idée de tirer un lapin et de se le faire rôtir dans ma vallée préférée des rocheuses. Et aussi parce que sa gueule ne me revenait pas, et qu’il laissait traîner ses canettes de bière. Jeune tarée, m’insultais-je mentalement avec un léger amusement. Sauf que ça m’avait quand même appris un truc :  

- Mais on peut pas se laisser consumer par la haine envers tous ceux qui blessent les animaux, même si c’est dur. Sinon on serait obligés de haïr 95% de la population mondiale. T’imagine ? Parce que dans le fond, tous les carnistes sont responsables de bien pire souffrances que les trois crétins consanguins qui font le grind chaque année.

Enfin, nous vîmes l’hôtel se profiler en face de nous. Un sourire a étiré mes lèvres et j’ai repris possession de mon corps, et du froid glacial qui allait avec. Là, pour le coup, j’ai accéléré le pas pour aller plus rapidement dans le lobby. Martin a pas vraiment traîné non plus. Dans la chambre, il s’est jeté sous la douche et j’en ai profité pour vérifier le contenu de mon sac à dos, que j’avais planqué dans le coffre-fort de l’hôtel. Jean noir confortable, chaussures de randonnée, hoodie noir sans logo, gants en imitation cuir et cagoule (en double), couteau suisse, allumettes… et un Glock 18 semi-automatique chambré en 9mm parabellum ainsi que son silencieux. J’ai pris l’arme dans mes mains, vérifiant sa charge. Des coups à la porte me firent sursauter, aussi je me suis empressée de remettre le tout à sa place en verrouillant avec le code. Ensuite, j’ai ouvert au garde chambre qui est venu étaler les vêtements de Martin, que nous avions donné à nettoyer la veille, sur son lit. Je l’ai remercié avec un sourire, puis j’ai pris la salle de bain à mon tour. L’eau chaude me fit du bien, réchauffa mes membres congelés. Ensuite, j’ai foutu une couche de maquillage distingué sur mon visage, puis j’ai enfilé une robe cocktail de designer et des talons hauts – la couverture. En sortant de la salle de bain, j’ai vu que Martin était prêt lui aussi, installé sur le lit en tailleurs, ce qui acheva de me rassurer sur son genoux.

- Ouai, j’ai les crocs.

J’ai dit avec un sourire tout en passant mon sac à main sur mon épaule. Ça, et j’avais aussi l’intention d’expliquer à qui voulait l’entendre que Martin et moi allions à la soirée « bal masqué » qui se déroulait dans les hauteurs de la ville. Je lui ai fait signe de me suivre en direction du restaurant, me réjouissant à l’avance de la tête qu’il allait tirer lorsque j’allais lui annoncer que la fameuse surprise que je lui réservais n’étais autre qu’une soirée dansante. J’en riais intérieurement d’avance. J’avais l’intention de ne le prévenir qu’à la dernière minute, lorsque nous garerions la voiture que j’avais louée et continuerions à pieds, en direction du plus grand port où les bateaux de pêche réservés au grind étaient entreposés. Mais en attendant, je comptais bien le faire marcher une minute, façon de parler.

- Comment va ta jambe, au fait ?

J’ai demandé en m’installant à table. Et comme notre serveuse préférée arrivait avec nos menus végétaliens, je me suis empressée d’ajouter, avec un sourire bienveillant

- T’as plutôt bien tenu aujourd’hui. Du coup je pense qu’on va pouvoir faire la surprise que je te réservais. Mais il faudra te changer, parce que je t’amène à un bal masqué dans une vieille église à moitié en ruines. On m’a dit que c’était un évènement à ne pas manquer, d’autant qu’on aura une vue imprenable sur le soleil de minuit… toi qui aime les falaises.

J’ai ajouté avec un clin d’œil. « Oh oui ! » S’est exclamé la serveuse, enjouée. « Cette fête a lieu tous les ans pendant quelques jours à cette période de l’année et elle offre une vue magnifique sur la nature et sur la ville ! » J’ai hoché la tête avec un sourire ravi, davantage par le fait d’avoir un alibi aussi rapide que par l’approbation de notre serveuse.

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Message(#)Compassion is not terrorism|| Jameson - Page 2 EmptyJeu 4 Aoû 2016 - 15:40



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Finalement, Jameson s’excuse. Et pour moi, c’est la moindre des choses. Enfin, dans tous les cas je n’aurais pas pu lui en vouloir éternellement. On est comme ça : caractère explosif et pourtant nous tenons tellement l’un à l’autre qu’on ne peut pas en vouloir éternellement à l’autre. Je souris doucement lorsque l’avocate me dit qu’elle oublie parfois que ça ne fait qu’un an que j’ai commencé l’activisme. «C’est vrai que ça fait que un an que tu m’as embarqué en Amzonie » je rigole un peu « Pourtant j’ai l’impression que ça fait bien plus longtemps que je suis dans les rangs et que je vous connais, Kyte et toi» j‘hausse les épaules «Mais bon… ouais j’ai encore pas mal de choses à apprendre, donc faut pas m’en vouloir si je fais des fautes » je regarde Jameson sans perdre mon sourire en coin.

Finalement nous décidons de rentrer à l’hôtel à pieds. Arrivé dans notre chambre, je ne mets pas longtemps et je saute sous la douche. J’attends ensuite que Jameson en ai fait de même et, une fois qu’elle soit sortie –je note d’ailleurs la robe qu’elle a mit et je me sens habillé comme un clodo avec mon jeans troué et mon pull- je lui demande si on peut aller manger. Elle accepte directement, disant qu’elle a les crocs. Je la suis hors de la chambre et nous descendons dans le restaurant. En chemin elle me demande comment va ma jambe. Je baisse furtivement le regard vers mon genou et hausse les épaules « ça va bien. Bien mieux que hier, moins bien que demain» dis-je avec philosophie en rigolant doucement.

Une fois installés à notre table du restaurant, elle m’expose la surprise de ce soir. Et j’hallucine pas mal : un bal masqué. J’arque un sourcil en mode ‘t’es sérieuse là ?’ . Cela dit, bal masqué dans une ancienne église en ruine ça me semble plutôt intéressant. En plus on aura une belle vu de là-haut. Je roule des yeux puis lève mon regard vers la serveuse qui dit qu’effectivement c’est un évènement à ne pas raté. J’hoche donc doucement la tête « Eh bien écoute … ouais, pourquoi pas » je baisse le regard sur ma tenue « Du coup je vais devoir me changer parce que je peux pas y aller comme ça» je souris doucement. Du coin de l’œil je vois la serveuse qui observe ma tenue à son tour puis sa grimace avant qu’elle ne se détourne. Je la suis du regard puis hausse les épaules en reportant mon attention sur Jameson « Du coup on y va à quelle heure ? C’est où exactement ?» demandais-je, histoire d’en savoir un peu plus.



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Message(#)Compassion is not terrorism|| Jameson - Page 2 EmptyJeu 4 Aoû 2016 - 19:20

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Martin & Jameson - Îles Féroé, 2013
J’étais assez surprise que Martin soit partant pour notre alibi. En réalité, je pensais qu’il allait rechigner un peu, mais peut-être avait-il des talents en danse de bal que j’ignorais. Sur le moment, j’avoue que ça a piqué ma curiosité, et je me suis demandé si je n’allais pas réellement l’amener au bal, le temps d’une ou deux danses. Histoire de profiter un peu de la vue que nous promettait la serveuse, et aussi de visiter cette église en ruine. En plus, si nous parlions à quelques personnes qui pourraient par la suite nous identifier, ce n’était pas plus mal. Au cas où. D’autant qu’un Allemand accompagné d’une Irlandaise, ça avait de quoi marquer un peu les esprits. J’ai donc hoché la tête avec un petit sourire.

- Assurément. Pendant qu'on était à l’hôpital, j’ai envoyé une styliste locale te chercher un costume. Il est dans l’armoire de la chambre. J’aurais pu te demander de le mettre en sortant de la douche mais je ne voulais pas gâcher la surprise.

J’ai expliqué avec un clin d’œil. En réalité, je n’avais pas acheté ces fringues pour qu’il les mette, mais juste pour que l’hôtel ait une trace écrite de ma demande, pour justifier encore une fois notre présence au fameux bal. Qui mettait 6 000 couronnes danoises dans des vêtements que personne n’allait porter, hein ? Moi apparemment. Mais ça, personne n’était censé le savoir. J’avais même fait exprès que demander un truc qu’il serait susceptible d’aimer, avec des couleurs qui lui allaient bien au teint. Peut-être en me disant qu’il aurait l’occasion de les porter ultérieurement, genre en Australie si jamais il avait envie d’amener une date dans un restaurant chic. Quoi que je ne savais pas si c’était vraiment son genre. Peu importe.

- L’église est située à quelques minutes de route dans les hauteurs de la ville. On partira tranquillement après avoir mangé, quand tu te seras changé.

Comme ça nous aurions le temps d’arriver là-bas et de profiter un peu de la fête. Ensuite, lorsque le ciel commencera à s’obscurcir sur les coups de 23h00, nous disposerions d’une plage horaire de 5h00 pour agir avant que le soleil ne se lève à nouveau. Ils appelaient ça le crépuscule nautique, il me semblait. Le moment où la nuit était la plus sombre, sans pour autant plonger ces îles dans le noir complet, comme nous étions en plein été. Comme la serveuse revenait vers nous, j’ai jeté un rapide coup d’œil à mon menu avant de relever les yeux vers elle.

- Je vais prendre les pâtes aux algues et champignons, s’il vous plait. Et pas d’alcool. En revanche je prendrais bien un smoothie banane framboise.

J’espérais un peu donner envie à Martin de se reporter sur une boisson fruitée et éviter l’alcool. Après ce que j’appelais la "catastrophe de 1998" en compagnie de Kyte (où nous avions tous les deux décidé d’aller libérer un troupeau de mouton d’un abattoir, sur un coup de tête et après s’être descendus une demi bouteille de whisky) j’exigeais la sobriété lors des missions. Pour moi-même, mais aussi pour mes coéquipiers. Cela dit s’il prenait une bière, je survivrai. Je l’ai donc laissé passer commande et la serveuse revint bientôt avec nos boissons.

- Sláinte gamin ! A ta jambe qui ira encore mieux demain. Et à une soirée qu’on risque de ne pas oublier.

©junne.




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The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

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Message(#)Compassion is not terrorism|| Jameson - Page 2 EmptyJeu 4 Aoû 2016 - 20:05



"Compassion is not terrorism"

Sea Shepherd does not condone, nor do we practice, violence Paul Watson





J'arque un sourcil lorsque Jameson me dit qu'elle a envoyé un styliste pour m'acheter un costume. Elle pense vraiment à tout. Je suis un instant tenté de lui dire d'arrêter de trop dépenser, qu'à force elle va se ruiner, mais je ne pense pas qu'elle le ferait si elle n'en n'avait pas les moyens. Ou je me trompe ? Enfin peu importe. Je secoue doucement la tête.  « T'es pas croyable, tu sais ...» soufflais-je, amusé. Ouais, je maintiens ce que je ne cesse de dire et répété : si elle n'existait pas, il faudrait l'inventer.

Elle m'explique ensuite la suite du programme, disant que l'église est située en hauteur à quelques minutes en voiture et qu'on partira tranquillement après le repas et après que je me sois changé. J'hoche doucement la tête  «Parfait ! » assurais-je avec un sourire avant de reprendre la carte. Jameson commande un plat qui, ma foi, à l'air vraiment délicieux et un smoothie à la place de l'alcool. Je l'observe un instant, étonné, avant de me reprendre.  « Pour moi ce sera votre curry aux patates douces et ...» je lance un coup d’œil à la jeune femme, hésitant, avant de relever mon regard sur la serveuse  «Le smoothie vert à la poire et au gingembre s'il te ...vous plaît » reprenais-je avec un sourire à la serveuse. Je la vois rougir un peu avant, sans pour autant perdre son sourire professionnel et reprends nos cartes pour que nous ayons plus de place. Nos, boissons, elles, ne mettent pas longtemps à arriver.

 «Prost, maman » lui répondais-je avec un clin d’œil.  « A ton égoïsme que j'aime beaucoup malgré tout» autant continuer sur la ligne et me moquer un peu. Je lui offre un large sourire en buvant une première gorgé.  « et ma jambe te remercie de te soucier de sa santé » je rigole doucement en posant mon verre.  «J'peux goûter le tien ? Il l’air excellent » demandais-je en désignant le smoothie de mon amie.

La suite du repas arrive rapidement. Mon curry est parfait, le riz parfumé et excellent. Le plat de Jameson l'est tout autant -bien que j'ai une préférence pour mon plat à moi. En dessert, je choisi une tarte pomme/amande/chocolat avec de la chantilly et un sorbet cassis fait maison. C'est donc, tout les deux totalement rassasier, que nous montant dans la chambre. Je me dirige directement vers l'armoire, sort le costume accroché sur le ceinte puis disparaît dans la salle de bain. J'en ressors quelques temps plus tard, me sentant classe comme jamais, avec ce costard bleu marine, cette chemise claire, ce pantalon dans la même couleur que le costard et les chaussures noires. Je n'ai pas mis la cravate parce que j'aime pas ça et puis ça fait un peu trop perché. Au lieu de ça, je laisse le dernier bouton de la chemise ouvert puis me tourne vers Jameson.  « C'est bon comme ça ?» demandais-je en interrogeant l'avocate du regard.


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Jameson Winters
Jameson Winters
la louve raffinée
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ÂGE : quarante-six ans.
SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain.
MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale.
LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide.
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
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PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.

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ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

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LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

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GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.

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KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



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CRÉDITS : Birdiesnow (avatar), anaëlle. (signature), loonywaltz (UB), mapartche (dessin <3 )
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Message(#)Compassion is not terrorism|| Jameson - Page 2 EmptyJeu 4 Aoû 2016 - 23:46

Compassion is not terrorism
Martin & Jameson - Îles Féroé, 2013
Je devais l’admettre, j’ai un peu retenu mon souffle pendant que Martin passait sa commande. Fort heureusement, il décida lui aussi de se laisser tenter par un smoothie. D’ailleurs, je n’ai pas pu lutter contre un sourire rieur lorsque la serveuse prit une couleur pivoine en prenant la commande de mon gamin. Je me demandais si le gingembre de sa boisson n’y était pas pour quelque chose, et ça m’amusait grandement. Quand elle revint avec nos boissons, j’en profitai pour porter un toast a Martin et à sa jambe, ce à quoi il me répondit en me taquinant une fois de plus sur ce prétendu égoïsme.

- Ooohh ! J’ai protesté en écarquillant les yeux sans pour autant me départir de mon sourire. Si tu continues comme ça je vais te redéposer chez tes potes flics à Klaksvík et repartir d’où je viens.

Je l’ai menacé bassement. Évidemment, j’étais loin d’en penser le moindre mot. Si l’un des policiers voulait récupérer mon gamin, il faudrait d’abord qu’il me passe sur le corps. Quand il s’agissait de lui, mon instinct de mère louve était excessivement développé. Et comme l'animal sauvage, je lui bouffais aussi les pattes dans le but de parfaire son éducation. Faut vraiment que j’arrête de mater des reportages animaliers, j’ai songé, alors que Martin demandait à goûter mon smoothie.

- Vas-y, c’est une tuerie. Je l’ai prévenu en lui tendant mon verre. Puis j’ai désigné le sien. Je peux ?

J’ai pris une gorgée de son smoothie, et on sentait en effet assez bien le goût du gingembre (je soupçonnais la serveuse d’avoir mis la double dose). C’était néanmoins bon et frais, tout comme la suite du repas. J’adorais les pâtes aux algues. Ça me rappelait un peu le goût des fruits de mer, dont je raffolais avant de décider que je ne souhaitais plus en manger. Par la suite, Martin a commandé un dessert mais je me suis contentée d’un thé. J’aimais bien partir en mission le ventre relativement léger. Après le repas, nous sommes rentrés dans la chambre pour que Martin puisse enfiler les affaires que j’avais achetées la veille. Pendant ce temps, j’ai fourré les chaussures de marche de Martin dans le sac à dos ainsi que le jean propre que je lui avais acheté la veille, un tee-shirt et un hoodie sombre sans logo visible. Puis je me suis vélocement faufilée hors de la chambre, le cœur battant à l’idée de me faire gauler avec une arme illégale. Merde, j’ai juré en remarqué le mec de la sécurité au niveau de la porte. Jouant le tout pour le tout, j’ai tiré sur le décolleté de ma robe et me suis avancée d’un pas assuré, un sourire aguicheur sur mes lèvres. Mission accompli. Le regard de l’homme passa de mes lèvres à mes seins, et il m’ouvrit galamment la porte sans prêter la moindre attention à ce que je trimbalais. Une fois hors de vue, j’ai couru sur le parking, prenant garde à ne pas trébucher avec mes talons hauts, et j’ai foutu le sac dans le coffre de ma voiture de location. Puis je suis revenue à la chambre avec la rapidité de l’éclair. Fort heureusement, Martin était encore dans la salle de bain, peut-être en train de vérifier son rasage. Il en est sorti quelques secondes plus tard, beau à craquer dans la tenue que la styliste avait choisi pour lui. Un sourire aux lèvres, je me suis approchée pour l’étudier, puis j’ai posé une main sur chacune de ses épaules.

- Tu es magnifique.

J’ai répondu avec un hochement de tête. Puis je me suis écartée pour attraper mon sac à main et je lui ai ouvert la porte.

- Après toi, jeune homme.

Pour une fois, je ne l’appelais pas gamin. Fallait bien employer la version classe qui correspondait à son style pour la soirée. Nous sommes repassés devant le type de la sécurité qui nous ouvrit à nouveau, mais beaucoup plus professionnel, cette fois-ci. En cela, être accompagnée d’un homme avait du bon. J’ai entraîné Martin jusqu’à la voiture et me suis installée derrière le siège avant d’entrer l’adresse de l’église en ruines dans le GPS (et un alibi de plus, un).

- En route pour une nouvelle aventure.

J’ai dit songeusement tandis que la bagnole s’élançait sur les routes sinueuses de la ville. En quelques minutes, nous étions de nouveau dans la campagne, et les vastes plaines et collines s’étendaient à perte de vue. J’ai empreinté un chemin qui longeait la falaise et offrait des vues époustouflantes sur les paysages qui nous entouraient. Enfin, notre église en ruines s’est dressée au loin, gorgée de musique et de lumière. Avec un sourire aux lèvres, j’ai engagé la voiture dans le parking public, qui n’était autre qu’un champ banalisé pour l’occasion, que les habitants avaient recouvert de paille pour éviter que les voitures ne s’enlisent dans la terre humide. Il y avait encore quelques places, juste à côté de l’église, mais je me suis garée un peu en retrait, près d’un grand arbre qui dissimulait un peu la voiture aux regards, malgré la luminosité de ce début de soirée. Il est 21h30, j’ai noté mentalement. Nous avons exactement une heure et demi. Tout semblait parfait. Enfin… Ma bonne humeur s’éclipsa légèrement quand j’ouvris la porte de ma voiture pour découvrir la pelouse et la terre meuble qui s’étendait sur quelques mètres avant de rejoindre le chemin de pierre qui menait à l'église. Un instant, j’ai hésité à déplacer la voiture dans un endroit plus visible (ce qui me faisait plutôt chier) mais j’ai rapidement réalisé que tout le « parking » se présentait exactement de la même façon et qu'aucun endroit ne semblait plus accessible pour mes talons fins. J’ai pincé les lèvres, embêtée, avant de relever les yeux vers Martin.

- Euh… tu te sens de te la jouer chevalier servant en me portant sur quelques mètres ou ça va totalement flinguer ton genou ?

©junne.




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Message(#)Compassion is not terrorism|| Jameson - Page 2 EmptyVen 5 Aoû 2016 - 0:35



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Oui, je suis du genre à faire un minimum attention à moi quand il s'agit de me préparer soigneusement. Bien qu'ayant un style plutôt décontracté, j'aime bien quand mes habits vont ensemble. Je ne met pas beaucoup de temps à me préparer en temps normal, mais aujourd'hui... je sais pas. Brusque envie, sans doute. Dans tous les cas, aujourd'hui j'ai décidé de me soigner un peu plus. Je veux dire, c'est la première fois que je porte un tel costume, autant être totalement présentable, non ? Je commence donc par me coiffer correctement avec un peu de gel pour maintenir mes cheveux en arrière, puis j'enfile la belle chemise, la boutonne correctement. Je m'étonne un instant à quel point le pantalon et le costard me vont presque à la perfection. Puis je passe un coup de rasoir sur ma barbe que je trouve un peu trop fournie et sors de la salle de bain.

Je remarque un instant que Jameson semble hors d'haleine mais elle se reprends très vite en disant que je suis magnifique. Ce compliment me fait quand même vachement plaisir je dois dire. Enfin peu importe. Je lui offre un large sourire puis nous descendons dans le hall, sortons de l'hôtel et entrons dans la voiture.  « J'adore les nouvelles aventures !» dis-je tel un gamin dans un magasin de bonbons.

La route nous mène en dehors de la ville à travers les plaines. La route que Jameson emprunte nous donne une vue imprenable sur les falaise et les collines. C'est époustouflant. Si bien que je ne dis pas un mot afin de m'en mettre plein la vue. Je trouve d'ailleurs que nous arrivons trop rapidement à destination. Jameson s'engage sur le parking, mais se gare plus loin sous un arbre alors qu'il y a de la place plus loin. Mais je ne fais aucun commentaire. Je sors de la voiture et commence à marcher vers la route, lorsque mon amie m'interpelle en me demandant si je ne veux pas me la jouer chevalier servant et la porter. De là où je suis je la reluque clairement de haut en bas avec un air réprobateur.  « Débrouille-toi princesse» que je lui dis sur un ton hautain avant de me détourner et continuer de marcher vers le chemin. Je fini tout de même par me retourner à nouveau et observe Jameson qui est toujours planté là où je l'ai laissé. Je roule des yeux puis m'avance vers elle.  «Ah ces femmes, qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour elles, hein » dis-je avec un demi sourire. Je la rejoins, me place derrière elle, plis un peu les genoux, passe une main dans son dos, l'autre derrière ses jambes et l'observe  « Accroche toi à moi» j'attends qu'elle ai passé ses bras autour de mon cou avant de me redresser et de la soulever en même temps. Elle n'est pas bien lourde ce qui est une bonne chose. Ainsi donc, après avoir trouvé mon équilibre, je commence à m'avancer  «Tu pourrais limite m'embrasser là, comme ça » dis-je en l'observant du coin de l’œil. Je laisse échappé un petit rire, amusé, puis la dépose lentement sur le sol en pierre  « ça va aller ? Ou tu veux que je te porte sur mon dos maintenant ?» demandais-je, moqueur. Cette foi-ci elle me frappe avec son sac à dos et je rigole de bon cœur  « Eh, arrête c'est bon, j'rigole » dis-je en m'éloignant de quelques pas. Je lui offre un large sourire et m'avance vers l'entrée de la ruine.


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Message(#)Compassion is not terrorism|| Jameson - Page 2 EmptyVen 5 Aoû 2016 - 1:39

Compassion is not terrorism
Martin & Jameson - Îles Féroé, 2013
J’ai haussé les sourcils à la remarque de Martin. Débrouille-toi, princesse ?! J’étais sur le cul. Quelle insolence ! Je haïssais ce surnom que les hommes donnaient aux femmes dans le but de les rabaisser. Et j’étais sûre qu’il le savait. J’étais aussi sûre qu’il disait ça sur le ton de la plaisanterie, pour me faire marcher. Sauf que le sexisme, feint ou réel, ça me faisait systématiquement sortir les griffes et sauter au plafond. Aussi je me suis mordu l’intérieur des lèvres pour ne pas lui bouffer la gueule quand il est revenu vers moi en en remettant une couche. J’ai plissé les yeux, le fusillant du regard alors qu’il se pliait pour pouvoir me récupérer. Un instant, j’ai hésité à en profiter pour le pousser dans la boue – qu’on voit qui rigolerait le dernier – mais je me suis souvenue qu’on était censés faire bonne figure au bal, et que commencer par un combat merdique dans la gadoue n’était pas forcément la meilleure entrée en matière. Parce que oui, j’étais sûre que si j’agissais de la sorte, il n’allait pas tarder à me tirer par les chevilles pour que je le rejoigne. J’ai donc passé mes bras autour de son cou et il s’est relevé, bravant l’étendue d’herbe avec la force et le courage tout masculin que la nature lui avait attribué. Cette pensée m’amusa légèrement, ce qui m’aida à redescendre en pression. J’avais vraiment un problème avec ça, et le pire c’est que j’en avais conscience. Peut-être que les choses auraient été plus simples pour moi si mes parents ne m’avaient pas rappelé chaque jour combien ils auraient préféré que je sois un homme. Ils n’avaient même pas été foutus de me donner un prénom de nana tellement ils rêvaient d’un fils. Un petit Jameson, fier héritier de James. Qu'ils aillent se faire foutre. J’ai soupiré, me raccrochant davantage à Martin pour ne pas glisser. Sauf qu’il me tenait plutôt fermement, pour le grand blessé qu’il était censé être. Sa gorge a vibré contre ma joue quand il plaisanta en me disant que je pourrai limite l’embrasser dans cette position. J’ai laissé échapper un petit rire sarcastique.

- Honnêtement ? J’aurais plutôt envie de te griffer. Là, comme ça.

J’ai répondu au tac au tac. Sauf que c’était pas totalement vrai. Il sentait bon, il était chaud, et ça avait quelque chose de profondément rassurant, d’être dans les bras d’une personne qu’on aimait. Mais ça, plutôt crever que de l’admettre à quiconque – moi comprise. J’ai donc reposé les pieds sur le sol, appréciant le fait de retrouver la terre ferme. En tout cas, Martin était bien trop content d’avoir trouvé un nouveau moyen de me taquiner, puis qu’il me singea en me proposant de monter sur son dos. Mais quel petit con ! Cette fois, j’ai pas pu résister à l’envie de lui éclater mon sac à main sur l’épaule. Sauf que ça le faisait marrer encore plus, l’enflure ! Sourcils froncés, je l’ai regardé s’éloigner de quelques pas alors qu’il me disait plaisanter, avec son grand sourire de gosse content de sa vanne. Et évidemment, quand il me regardait comme ça, je pouvais pas rester en colère contre lui trop longtemps. J’ai secoué la tête en levant les yeux au ciel, sans lutter contre le sourire qui menaçait d’étirer mes lèvres, et j’ai croisé les bras.

- T’es vraiment pas croyable. Je te demande de me porter sur dix mètres et t’en fais tout un vromage. Tu m’as pas entendue me plaindre la fois où je t’ai porté sur mon dos pour te sortir du ravin dans lequel t’as décidé de te jeter joyeusement l’année dernière ! J’ai répliqué. Puis mon sourire s’est davantage élargit et j’ai ajouté : ah, les hommes…

Points partout, balle au centre. J’ai compté mentalement tout en avançant vers l’entrée de l’église en ruines. Déjà, de la musique et des rires s’en échappaient. A côté de ce qu’il restait des portes à double battant, un jeune homme nous attendait avec un grand sourire. Je lui ai donné quelques billets pour payer nos entrées, et en échange il nous a remis deux masques noirs avec une plume synthétique colorée sur le côté. Une bleue pour Martin et une verte pour moi. Assortie à nos vêtements. Bien vu. J’ai attaché le masque sur mes yeux et attendu que Martin en fasse de même avant de l’attraper par le bras pour l’entraîner dans l’église.

L’intérieur était magnifique. Aux vieilles pierres cabossées se mêlaient les enceintes modernes et les tenues à la pointe de la mode des participants. La musique était un mélange de pop rock et de folklore, interprétée par un groupe qui se tenait sur l’autel quelques mètres plus loin. Des types aux cheveux longs et tenues moyenâgeuses, armés de violons, piano, guitares, batterie et basse. L’ensemble était surprenant, mais vraiment agréable pour la fan de rock que j’étais. La moitié de l’église était à ciel ouvert, comme le toit avait dû s'effondrer, et la lumière du jour couchant et de la lune éclairait autant que les torches accrochées au mur et les rares lumières électriques, uniquement là pour projeter de la couleur sur les participants.

- Wow, on m’avait dit quelque c’était quelque chose, mais je ne m’attendais pas du tout à ça !

De fait, la population était plutôt jeune, malgré le dress code très classe que tout le monde semblait respecter. Les gens dansaient, discutaient et s’amusaient en buvant l’alcool que contenaient les fioles dissimulées dans leurs vestes de costume. Ça me rappelait un peu les soirées que pouvaient organiser les grandes entreprises pour remercier leurs collaborateurs en fin d’année – après que les managers soient rentrés chez eux. J’ai relevé les yeux vers Martin, un sourire aux lèvres.

- Tu danses, gamin ?

Je tâchais tout de même d’y aller doucement, il ne fallait pas qu’il se pète le genoux avant que la vraie soirée ne commence.

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Jameson est piqué à vif par mes commentaires. Je peux la comprendre, cette féministe. Je crois qu'aussi loin que je m'en souvienne, elle n'a jamais supporté les remarques sexistes et machistes. Évidement, je ne suis pas sérieux, mais ça ne l'empêche pas de sortir des griffes et de me frapper avec son sac. Et pour tout dire, ça me fait plus marrer qu'autre chose, ce qui semble lui déplaire d'avantage. Mon sourire ne me quitte pas, même quand elle répond de ne pas en faire tout un foin parce qu'elle m'a bien porté pour remonté la falaise dans laquelle je me suis jeté l'année dernière. Je rigole doucement et hoche la tête  « OK, ok, j'ai compris. Un partout » dis-je avec amusement alors qu'elle me rejoint. Je me détourne et me met à côté d'elle. Elle attrape mon bras et, ensemble, nous nous dirigeons vers l'ancienne église. Jameson paye le gardien qui nous laisse entrer sans problème.

Je suis subjugué par la beauté de l'endroit. Faut dire que cet effet ancien mélangé avec le moderne est vraiment super agréable, autant à voir qu'à entendre. Une parti du toit est ouverte, sans doute s'était effondré avec le temps. Je m'avance, observant l'endroit avec une attention toute particulière. Les gens, avec leur classes, dénote beaucoup aussi. L'ambiance est excellente aussi.  «Je suis bien d'accord avec toi» hochais-je la tête lorsque Jameson s'émerveille devant l'endroit. Je lui souris doucement alors que nous faisons le tour de l'église. On remarque sans peine qu'il s'agisse là d'une église. Il y a encore pas mal de signes religieux, elle est entretenue et tenue dans l'état actuel. Et ça c'est génial.

Finalement, Jameson s'immobilise, se tourne vers moi et me demande si je danse. J'arque un sourcil, lance un coup d’œil vers la piste de danse puis souris doucement et hoche la tête  «Yep » dis-je en l’entraînant vers le centre Je me place face à elle, remarque un instant comment elle est petite malgré tout, puis attrape sa main gauche dans la mienne et pose ma main droite sur sa hanche. Je me redresse et lui offre un sourire charmant  « Tu gères aussi ou tu te laisses guider ?» demandais-je. Je commence tout doucement à bouger en attendant sa réponse ou alors une réaction de sa part.  « Perso, j'ai pris quelque cours de danse. J'ai appris la valse quand on était passé par Vienne et le tango à Buenos Aires. Sinon ...voilà. La danse 'de boite de nuit' c'est pas mon truc. J'en éborgne deux ou trois sur mon passage à chaque fois et j'arrête de compter les pieds écrasé après la 10e paire»




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Jameson Winters
Jameson Winters
la louve raffinée
la louve raffinée
  
Présent
ÂGE : quarante-six ans.
SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain.
MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale.
LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide.
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
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PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.

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ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

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LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

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GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.

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KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



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Message(#)Compassion is not terrorism|| Jameson - Page 2 EmptyVen 5 Aoû 2016 - 16:48

Compassion is not terrorism
Martin & Jameson - Îles Féroé, 2013
A dire vrai, je ne m’attendais pas à ce que Martin ait envie de danser. J’ai haussé les sourcils, surprise par son accord si rapide.

- Sérieusement ?

Sérieusement, apparemment. Il ne prit même pas la peine de me répondre, se contentant de m’entraîner vers la piste de danse. Et là, nouvelle surprise, il prit délicatement ma main dans la sienne et posa l’autre sur mes hanches. Un sourire étira mes lèvres tandis que je relevais les yeux vers son visage, cherchant son regard. Mon gamin s’y connaissait donc en valse. Je devais admettre être un peu impressionnée. Gentleman, il me demanda aussi si je voulais guider. Instinctivement, j’ai eu envie de dire oui. Je ne dansais pas souvent, mais je guidais toujours. Dans la vie, au le boulot, entre les draps. Alors pour une fois, j’ai eu envie de relâcher la pression et de laisser quelqu’un en qui j’avais confiance prendre les choses en main.

- Tu peux guider, gamin. Mes parents m’ont forcée à suivre des cours de danse de salon quand j’étais ado, mais il ne m’en reste pas grand-chose. Puis, avec un clin d’œil, j’ai ajouré : en plus, ça te va plutôt bien de jouer les preux chevaliers, alors autant ne pas perdre la main.

Avec un sourire charmant, il s’est exécuté. Et, deuxième surprise, il était plutôt doué ! Il m’expliqua alors avoir pris quelques cours de danse à Vienne et de Tango à Buenos Aires. Puis il poursuivit en m’expliquant que lorsqu'il se lançait dans une danse de type « boite de nuit, » il faisait un carnage sur la piste. Et c’était tellement inattendu et si joliment imagé, la façon dont il me l’a dit, que j’ai explosé de rire.

- Maintenant je t’avoue que je suis tentée de voir ça !

J’ai dit après quelques minutes, c’est-à-dire une fois que j’étais parvenue à reprendre ma respiration. C’était bizarre avec Martin. En l’espace d’une demi-heure, je pouvais rire aux éclats ou avoir envie de le crever. Alors qu’avec la plupart des gens, je restais plutôt neutre. Probablement parce que je n’en avais un peu rien à foutre. On s’est éclatés sur la piste pendant un bon moment. D’abord on est restés sur la valse, puis il a décidé de m’apprendre le tango. Mais j’étais tellement nulle à chier qu’au final on a décidé d’aller faire un tour dehors pour profiter de la nature avant de voir le soleil se coucher. En plus, la mission ici était accomplie pour moi : non seulement nous avions passé un bon moment tous les deux, mais en plus notre alibi était triplement assuré. Nous étions tellement ridicules sur la piste (moi, surtout), que quelques personnes étaient venues nous aborder et nous avions pu échanger quelques mots avec eux et nous présenter. Je n’avais aucun doute quant au fait qu’ils pourraient facilement authentifier notre présence ici. Un sourire aux lèvres, je me suis dirigée vers un petit mur en ruine qui s’élevait juste devant la falaise. Là, le vent fouettant mes cheveux, j’ai laissé mon regard se perdre dans le vague, et mes poumons s’emplir d’iode.

- T’es vraiment doué, en fait. J'ai dit après un moment, un sourire sincère sur les lèvres. Et puis ton genou à l’air de tenir… ce qui nous amène à la deuxième partie de la soirée. A la véritable surprise que je te réservais, en réalité.

J’ai haussé un sourcil et marqué une pause, mystérieuse. Puis, avec un immense sourire, j’ai ajouté :

- Que dis-tu d’aller planter un pieux au cœur même du grind, et d’handicaper leurs traditions merdiques jusqu’à la fin de l’été ? J’ai un plan qui te permettra de sauver des centaines de cétacés tout en prenant une petite revanche personnelle. Alors, partant ?


©junne.




follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

:l::

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