Sea Shepherd does not condone, nor do we practice, violence Paul Watson
Je vois bien que je surprends Jameson en acceptant de danser. Je la regarde, arquant un sourcil et l’interroge silencieusement. «Et ben quoi ? C’est si étonnant que ça ? » demandais-je, avec un demi sourire, quelque peu moqueur. Enfin, dans tous les cas, Jameson me suit vers la piste de danse. Je la prends délicatement contre moi, puis lui demande si je peux la guider ou si elle veut le faire, elle. Mon avocate préférée me dit que je peux y aller. Pendant que nous commençons à bouger, je lui explique rapidement mes prouesses en danse. Et elle éclate de rire en m’écoutant me dire comment je ne gère absolument pas la danse style discothèque. « Ah, non, non, non, non !! No way, impossible » dis-je en secoue vivement la tête lorsqu’elle me dit qu’elle veut voir tout ça.
Nous dansons pendant plusieurs minutes et je dois avouer que je m’éclate bien. Même si nous avons l’air de deux ploucs qui ne sont clairement pas du milieu de haute société, nous nous amusons. Les gens sur la piste de danse nous trouvent d’ailleurs tellement risible qu’ils nous remarquent et viennent nous parler. Nous faisons connaissance, nous rigolons. Et ce pendant bien une heure encore, avant que Jameson ne m’attire vers l’extérieur. Là, je prends une profonde inspiration, profitant de l’air frais et du silence relatif. La musique n’est plus qu’en fond sonore alors que nous marchons un peu.
Lorsque Jameson prends la parole, c’est pour me dire que je me débrouille plutôt bien et que mon genou semble tenir le coup. J’hoche la tête et me penche un coup pour passer la main sur mon articulation. . «Ouaip, ça a l’air d’aller bien. Un peu sensible peut-être mais au moins je peux plier sans problème» dis-je en lui démontrant la véracité de mes paroles en fléchissant mon articulation. C’est alors qu’elle me parle de véritable surprise. Je me redresse, pose mon regard sur la jeune femme.
Ce qu’elle me dit m’étonne dans un premier temps, mais me remplie de joie dans la seconde qui suit. Si je veux handicaper les traditions merdiques du grind et sauver de nombreux cétacés ? « A MORT QUE JE VEUX !» m’exclamais-je avant de me calmer brusquement . « Carrément, ouais « reprenais-je, plus calmement. «Quand ? Où ? Comment ? » je lui offre un large sourire « ça fait une semaine que je cherche un moyen de me venger de ces salopards, » Je me tourne vers Jameson « On y va ?» demandais-je « Tu sais où on doit aller ?» je sens l’excitation monter en moi. Et comme d’habitude quand je suis exciter comme ça, je ne peux pas me retenir et je deviens un moulin à paroles.
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Jameson Winters
la louve raffinée
ÂGE : quarante-six ans. SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi. STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain. MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale. LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide. POSTS : 6455 POINTS : 0
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #336699 RPs EN COURS : Christmasbin [7] ↟
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.
J’ai senti un sourire franc m’étirer les lèvres en voyant la réaction de Martin. Vive et passionnée. Ça faisait plaisir, de le voir s’emballer comme ça. Quand il a pris conscience de son agitation, il a essayé de se calmer un peu mais je n’étais pas dupe. Pire, je le comprenais. La soif de vengeance. Le besoin de rendre au centuple la douleur que certains infligent à la nature et aux animaux. J’avais pas toujours pensé comme ça. C’était Kyte qui avait éveillé ces sentiments en moi. Le besoin d’être quitte. Et maintenant, il coulait dans mes veines. Et je me réjouissais à l’idée d’aller emmerder les enfoirés qui avaient fait du mal à mon gamin. D’autant que mettre leurs bateaux hors d’usage leur coûterait un bras et les empêcherait d’aller attirer les cétacés vers les côtes. J’ai donc relevé les yeux vers Martin, une lueur étrange dans le regard.
- Maintenant, j’ai dit calmement. Cette soirée dans l’église, c’était une couverture. Nous n’étions même pas censés y aller. Allez viens, suis-moi.
J’ai pris sa main dans la mienne et marché en direction de la voiture. Cette fois-ci, mes talons s’enfonçaient profondément dans la boue, mais je n’en avais rien à faire : j’allais changer de chaussures dans quelques secondes. J’ai ouvert le coffre de la voiture et tiré le sac à dos vers nous. Je m’étais garée de façon à ce qu’un gros buisson nous dissimule à la route, tandis qu’un arbre et la voiture nous cachait à l’église. J’ai ouvert le sac, sortant les affaires de ville que j’avais acheté à Martin la veille : un tee-shirt simple, un pantalon en jean et un hoodie sans logo. Puis j’ai aussi sorti ses chaussures de marche qu’il avait retiré en remontant se changer.
- On se change ici et on met les voiles pendant que tout le monde nous croit encore à la soirée.
J’ai indiqué en lui jetant un coup d’œil. Ensuite, j’ai sorti mes propres vêtements. Les mêmes, exactement. Je me suis vaguement décalée de façon à ce que la voiture me cache un peu à la vision de Martin et je me suis débarrassée de ma robe de soirée pour enfiler mes vêtements d’activisme. J’étais ravie de retirer ces chaussures de torture pour retrouver mes pompes de randonnée. Une fois changée, j’ai soigneusement plié nos vêtements de soirée et les ais planqué sous le siège avant de notre voiture. Ensuite, j’ai endossé mon sac à dos sur mes épaules et j’ai verrouillé la caisse.
- Par ici, j’ai expliqué à Martin en lui montrant un sentier escarpé du menton. ‘Faut pas traîner. On a une trentaine de minutes de marche sur un terrain merdique pour rejoindre le port où ils abritent la majorité de leur flotte. J’ai vérifié avec un contact, et il n’y a pas de système de sécurité hyper développé. Juste deux caméras et quelques cadenas. On fait sauter ces merdes, en profitant de l’ombre relative de cette « nuit » locale. Ensuite on coule les bateaux.
Sans ralentir le pas, j’ai relevé les yeux vers Martin, un grand sourire étirant mes lèvres. J'étais contente de faire une action, encore plus de la faire en sa compagnie. Puis, je me suis souvenue qu’il avait pas mal gueulé dans l’après-midi quand je m’étais mise à avancer à cette vitesse alors j’ai un peu mis le frein à mon enthousiasme, fronçant légèrement les sourcils.
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.
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Si j'avais su. Putain si j'avais su que tout ça n'était qu'un leurre, une couverture … je crois que je n'aurais pas agis avec autant de naturel. Et ma surprise n'est absolument pas jouer. Au contraire. Jameson est géniale ! Si je m'attendais à ce qu'elle me propose une mission … enfin, ce n'est pas pour me déplaire, bien au contraire ! Je lui offre un large sourire et, si je le pouvais, je sautillerais sur place tant l'idée de suivre Jameson dans une action m'excite. Mais je me retiens, j'essaie de me calmer et hoche la tête lorsqu'elle me dit qu'on part maintenant. «Génial ! » soufflais-je avec un large sourire. Elle m'attrape alors par la main et m’entraîne vers la voiture. Cette fois-ci elle ne me demande pas de la porter et marche avec ses talons dans la boue.
Ouvrant le coffre, elle en sort un sac à dos duquel elle sort un pantalon, un t-shirt et un hoodie, le tout noir, pour moi. Je souris, amusé par le fait qu'elle soit tellement prévoyante et m'en vais me changer rapidement. Je dois avouer que, même si j'adore le costard cravate que j'ai sur moi, je me sens tout de suite bien plus à l'aise dans mon pantalon de marche, le t-shirt et le pull -qui est d'ailleurs bien chaud et qui a une capuche. Comme je les aime. J'ôte rapidement mes chaussures et enfile mes pompes de randonné, avant de revenir vers la voiture.J'observe Jameson de la tête aux pieds et lui offre un large sourire « J'ai limite tendance à te préférer dans cette tenue là» dis-je en la désignant d'un coup de menton.
Je met la capuche sur ma tête tandis que l'avocate épaule le sac à dos puis m'empresse de la rejoindre dans le sentier escarpé. J'écoute très attentivement ses directives et ses explications. «OK. D'accord, je vois » commentais-je « trente minutes de marches, pas de système de sécurité, deux caméras et quelques cadenas » reprenais-je, plus pour moi qu'autre chose, pour imprimer ses informations dans mon cerveau « Mais surtout plusieurs navire en moins dès demain » je lui offre un large sourire.
Lorsque Jameson ralentie son allure, je suis surpris et je freine pour pas la percuter. Elle me regarde, me demande si ça va, si je tiens le coup. J'hoche vivement la tête « Ouais, ouais t'inquiète pas pour moi » assurais-je sans me départir de mon sourire « J'ai déjà survécu à la marche de Kyte avec une épaule en moins » reprenais-je pour la petite explications « Ouais, c'est pas comparable au genou mais peu importe. Ça va, t'inquiète pas !» Ce qui est totalement vrai, il faut l'avouer. Sans doute est-ce l'adrénaline qui est entrain de se déversé dans mes veines qui cache la douleur. Et sûrement vais-je douiller demain, mais là, maintenant, je m'en fous. « Allez avance. Mais tu me laisses couler le premier bateau, ok ?» dis-je en la poussant légèrement pour qu'elle reprenne son rythme de croisière d'origine « J'suis juste derrière toi de toute manière» et ma soif de vengeance va rapidement être rassasier.
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Jameson Winters
la louve raffinée
ÂGE : quarante-six ans. SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi. STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain. MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale. LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide. POSTS : 6455 POINTS : 0
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #336699 RPs EN COURS : Christmasbin [7] ↟
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.
Trop occupé à répéter dans sa tête les instructions que je venais de lui donner, Martin manqua de me percuter lorsque je ralentis l’allure et me regarda, un peu déboussolé. Il avait l’air surpris que je m’enquière de sa capacité de suivre, et pourtant je me rappelais encore vivement de son énervement plus tôt dans l’après-midi. C’est donc en haussant un sourcil un peu septique mais amusé que je l’écoutai me dire que tout allait bien, et qu’il avait déjà survécu à une marche avec Kyte alors qu’il avait une épaule en moins.
- C’est bien vrai, j’ai dit avec un petit rire. Et lui t’as pas trop osé te rebeller quand il te demandait de bouger tes fesses plus rapidement.
Je l’ai taquiné avec un clin d’œil. Il fallait dire que mon mentor avait déboulé comme un fou furieux et suggéré de laisser Martin agoniser dans la forêt équatoriale de façon à ce qu’on puisse lui et moi s’enfuir en sécurité. Ce n’était que lorsque j’avais expliqué à Kyte que mon destin resterai scellé à celui de ce gosse qu’il avait accepté de l’embarquer avec nous… à condition qu’il tienne le rythme. Je pouvais être dure avec Martin, mais j’en restais plus douce que Kyte. J’ai donc encore hésité une seconde, mais il m’encouragea à reprendre le rythme, alors je ne me le suis pas fait dire deux fois, accélérant à nouveau pour reprendre notre cadence.
- Ouai, pas de problème gamin, le premier est pour toi.
J’ai promis avec un hochement de tête. Et je ne revenais jamais sur ma parole. C’était une question d’honneur. On a continué à marcher comme ça en silence, puis j’ai souri bêtement en repensant à un truc qu’il m’avait dit un peu plus tôt.
- Au fait, si tu veux tout savoir… moi aussi je me préfère dans cette tenue-là. J’ai relevé la tête vers lui et ajouté avec un clin d’œil : au moins je sais que je ne risque pas de m’étaler dans la boue, avec mes crampons.
Avec un petit rire léger, j’ai escaladé un rocher plus imposant que les autres et, arrivée en haut, j’ai tendu la main à Martin pour l’aider à me rejoindre. De là, on pouvait voir le port qui s’étendait plus bas, avec ses hautes barrières. J’ai donné un petit coup de coude à Martin et désigné deux arbres du bout de mon doigt.
- Tu vois ces deux troncs ? C’est là que se trouvent les caméras. Je vais courir jusqu’à celui qui se trouve au nord. Pendant ce temps, descends vers celui qui se trouve à nos pieds, en prenant garde à rester derrière les buissons. Quand tu entends mon sifflement, tu grimpes à l’arbre et tu désactives la caméra. C’est juste des trucs qui enregistrent, alors personne ne remarquera qu’elles ne fonctionnent plus avant qu’ils ne cherchent le coupable du carnage demain matin.
J’ai expliqué avec un sourire malicieux. Puis j’ai sorti une pince en métal avec des manches en plastiques, et une paire de gants isolants en textile conçus spécialement pour les électriciens.
- Tiens, pour les fils.
J’ai refermé mon sac et l’ai à nouveau calé sur mes épaules. Puis j’ai désigné un grand portail en ferraille à mi-chemin entre les deux arbres.
- Quand t’as fini avec ta caméra, tu réponds par un sifflement, et tu me rejoins ici. Je me chargerai de faire sauter le cadenas et on rentrera ensemble. Compris ?
Comme il hochait la tête, j’ai posé une main sur son épaule, la serrant légèrement, et j’ai opiné à mon tour.
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.
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«Ce … c'est parce que c'est Kyte » maugréais-je entre mes dents serrer lorsque Jameson me dit qu'avec Kyte n'ose pas trop me rebellé. Et c'est vrai. Mais bon. « Et il avait un gun. Il aurait put me descendre facilement si je faisais trop chier. Du coup, je me suis tenu à carreau» je grimace un peu, me rappelant douloureusement la 'balade' que nous avions été obligés de faire en Amazonie pour pouvoir sauver notre cul. Enfin, peu importe. Je recommence à marcher, suivant Jameson dans son rythme relativement soutenu.
Nous marchons un bon moment en silence avant que la jeune femme ne reprenne la parole, disant qu'elle aussi préfère ces habits là. Je rigole doucement en l'entendant dire qu'au moins avec ses crampons elle ne risque pas de s'étaller dans la boue. «Oh tu sais, il y a bien des gens qui arrivent à marcher et à courir dans la nature avec des talons, hein ? » lui dis-je sur un ton totalement sérieux. «T'as cas voir la meuf dans le film 'Jurrasic World', c'est ... » je me tais puis soupire «Non c'est vrai, j'oubliais que t'aime pas ce genre de film » je secoue la tête puis hausse les épaules «En tout cas la meuf elle a couru en talon devant de le t-rex, et sans se faire bouffer » je souris «trop balaise » reprenais-je avec ironie « Enfin, c'était plus risible qu'autre chose et … bref !» finissais-je, plus pour moi qu'autre chose « Tout ça pour dire que ouais, tes chaussures là sont bien plus adaptée si on se fait chasser par un t-rex» je rigole doucement, sans pour autant baisser ma garde et en restant attentif.
Nous arrivons finalement à un rocher sur lequel Jameson grimpe avant de m'aider à en faire de même. Je m'avance et me place à côté d'elle. Le vent fouettant mon visage, je regarde en contre bas et aperçois la flotte qui est déjà prête pour demain. Les premières directives sont faciles je dois aller vers cet arbre qui est en bas, près de nous, au sifflement de mon amie je grimpe au tronc et je désactive la caméra qui ne fait qu'enregistrer. J'hoche la tête et lui offre un sourire entendu «Toi aussi » soufflais-je en guise de bonne chance.
Nous nous séparons alors. J'observe un instant Jameson qui descend du rocher et qui s'en va d'un pas décidé vers l'arbre qu'elle a désigné avant, puis je m'exécute. Je descends à mon tour de mon perchoir, me cache derrière les buissons et, courbé en avant, m'avance vers le tronc d'arbre. J'entre aperçois la caméra en lorgnant entre les branchages du buisson et localise sans problème les fils. Je souris doucement puis porte mon regard vers le nord. C'est à ce moment que j'entends le sifflement bien trop connu de la part de Jameson. Sans plus tarder, je m'exécute.
Sortant de ma cachette, je me dirige d'un pas décidé vers le tronc d'arbre. Je l'analyse rapidement tout en accrochant la pince et mes gants avec un mousqueton à ma ceinture afin d'avoir les mains libre. En quelques secondes j'ai trouvé le meilleur moyen pour monter. Je m'accroche donc au tronc, posant mes pieds à des endroits stratégique. L'humidité de l'air ne me facilite pas la tâche et rends le tout plus glissant, mais je parviens à la caméra. Je m'accroche, me stabilise bien, puis attrape la pince et coupe les fils. Le voyant rouge de l'objet s'éteint avec un petit bruit sourd et j'hoche la tête, satisfait. Je jette la pince qui atterrie dans l'herbe, puis descends et saute le dernier mètre. Je me réception souplement sur les pieds puis attrape la pince, siffle une fois rapidement entre mes doigts et m’en vais au petit trot vers le portail. J'arrive presque en même temps que Jameson et je lui offre un sourire.
« Tout est bon, mon capitaine» dis-je avec un salut militaire avant de reprendre mon sérieux « Une fois que t'as fait sauté ce cadenas, on fait comment ? T'as de la dynamite ?» je ne suis absolument pas sérieux sur ce coup, même si c'est ce qu'il y aurait de plus logique pour faire le plus de dégâts possible. Mais ce n'est vraiment pas assez discret. Enfin, Jameson a sans doute une autre meilleure idée. Cela-dit, je pense que l'inspiration me viendra une fois sur place, face aux navires.
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Jameson Winters
la louve raffinée
ÂGE : quarante-six ans. SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi. STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain. MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale. LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide. POSTS : 6455 POINTS : 0
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PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.
J’ai hoché la tête pour remercier Martin, et me suis élancée, tête baissée. Je restai dans l’ombre des arbres et des roches, évitant la route. Alors que j’approchais de l’arbre à la caméra, la végétation devenait plus éparse, alors j’ai enfoncé ma cagoule sur ma tête, par acquis de conscience. C’était plus au cas où quelqu’un décidait de se promener près des bateaux la nuit. A ce moment, je réalisai que j’avais oublié de filer la sienne à mon gamin. Un instant, j’ai hésité à faire demi-tour, puis je me suis dit qu’il n’en aurait pas besoin. Alors je suis partie au petit trot vers mon arbre, un sourire aux lèvres. Une des raisons pour lesquelles j’aimais bien faire équipe avec Martin en mission, c’est qu’il me faisait souvent marrer. Comme avec son histoire de la nana qui courre en talons hauts devant un tyrannosaure. C’était totalement loufoque et inattendu, comme référence. Surtout pour moi, qui était passée à côté de tous les films « cultes » qu’on est censés voir en étant enfants ou adolescent. Gamine parce que j’avais pas le droit… ado parce que j’avais autre chose à foutre. Genre brûler des champs OGM, dégommer des chasseurs et tiser avec Kyte. Quand j’y repensais, ça me faisait sacrément flipper, que mes parents m’aient laissée faire toutes ces conneries, juste sous leur nez, sans jamais se douter de rien. Je m’étais de nombreuses fois promis que je ne ferais pas la même erreur, si jamais un jour j’avais des mômes à mon tour. Plus l’âge avançait, plus ça me paraissait moyennement crédible comme dénouement, mais savait-on jamais. Je préférais qu’ils regardent des films débiles avec leur « demi-frère » Martin, plutôt qu’ils aillent risquer leur vie avec leur grand-père Kyte. La réflexion m’amusa, quelques peu, alors j’ai rigolé à voix basse en faisant glisser mon sac à dos sur mon flan droit. J’ai pris une paire de gants similaire à celle de Martin et une autre pince, puis donné un coup de sifflet (je savais pas le faire avec mes lèvres).
Sans attendre, j’ai escaladé l’arbre sur lequel se trouvait la caméra. C’était assez facile pour moi, et je ne manquais jamais une occasion de grimper partout. Une passion que je me trimbalais depuis l’enfance. Enfin, je suis arrivée en haut, juste dans le dos de la caméra. Bonne nuit, ma belle. J’ai songé à voix basse tandis que j’enfilais les gants. J’ai décroché la pince de ma ceinture et je l’ai placée autour des fils avant d’appuyer de toutes mes forces. Cette merde résista un peu, mais comme je m’acharnais, le câble a fini par se couper en deux avec une petite pluie d’étincelles. C’était plutôt joli. J’ai regardé la lumière de la caméra s’éteindre avec un bruit caractéristique, puis je suis redescendue de l’arbre aussi rapidement que j’étais montée. Au même moment, j’ai entendu le sifflement de Martin, me signifiant qu’il avait réussi sa mission de son côté. Je lui ai répondu à mon tour, et j’ai rejoint le portail principal au petit trot. Les lèvres rougies par l’escalade et l’excitation de la mission. Martin arriva quelques secondes après moi, l’air aussi satisfait que moi.
- Bien joué gamin.
Je l’ai félicité avec un sourire. Puis j’ai récupéré la pince et les gants, que j’ai foutus dans mon super sac à dos avec les autres outils. Ensuite, j’en ai sorti la deuxième cagoule pour la lui tendre. Je déconnais pas avec ça. Pendant qu’il la mettait, il me demanda ce que j’avais prévu pour la suite et si j’avais de la dynamite. Ça m’a fait marrer, parce que pendant un moment, je me suis demandé s’il ne se croyait pas un peu trop dans un film d’espionnage ou d’action américain. Où les héros sont toujours mille fois trop équipés, alors que parfois il suffit juste d’être un peu inventif.
- Rien de tout ça, mais ne t’inquiète pas, j’ai tout ce qu’il nous faut.
J’ai répondu énigmatiquement tout en sortant un fil en acier semi rigide, que j’ai légèrement replié. J’aurais pu faire sauter la chaîne qui retenait le portail avec la pince, mais j’avais envie de brouiller les pistes. De laisser planer la possibilité que, peut-être, ceux qui avaient explosé les bateaux avaient les clefs de l’entrepôt, parce que la serrure ne serait pas forcée. En d’autres termes, faire retomber le blâme sur ceux que j’estimais coupable, en raison des activités ignobles auxquelles ils se livraient. J’ai introduit le fil dans le cadenas et je l’ai caressé un instant jusqu’à entendre le déclic. Là, je me suis écartée avec un sourire et j’ai fait une petite révérence à Martin.
- Après toi.
Je l’ai laissé s’engager et je lui ai emboité le pas, laissant le portail ouvert derrière nous. Mes yeux parcoururent la flotte de bateaux qui s’étendaient devant nous. Je me demandais celui que Martin allait choisir comme première victime. Alors je l’ai suivi en silence, jusqu’à ce qu’il s’arrête devant l’un d’entre eux, une expression indéchiffrable sur son visage. Je me suis demandée s’il l’avait choisi au hasard, ou si c’était justement un des bateaux qui l’avaient emmerdé la semaine dernière, avant qu’il ne se fasse arrêter. Mais c’était pas mon genre de poser des questions. Je partais du principe que si les gens voulaient partager quelque chose, ils le faisaient d’eux même. Alors je me suis contentée d’ouvrir à nouveau mon sac pour en sortir mon Glock 18 et y visser le silencieux. Puis je l’ai tendu à Martin et j’ai désigné le bateau du menton.
- Tire dans la coque pour mettre cette merde hors d’état de nuire.
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.
Sea Shepherd does not condone, nor do we practice, violence Paul Watson
Jameson me rejoint bien rapidement à notre fameux portail. Et je vois, sur son visage, qu'elle a réussi sa part de la première partie. Je lui souris, fièrement, puis la suit vers le portail. Celui-ci est cadenassé. Nous aurions pour l'enjambé, mais les pointes au dessus sont totalement rouillé et je crois bien apercevoir du barbelé Enfin peu importe. De toute manière, le cadenas le résiste pas longtemps à la dextérité de Jameson qui le fait sauté en moins d'une minutes. Je rigole un peu à sa révérence mais fait comme indiquer et passe devant elle. « C'est bien gentle woman de votre part, Maître Jameson Winters» dis-je sur un ton pompeux avant de m'engager sur le petit chemin qui mène vers la flotte.
J'observe les bateaux avec attention, plisse un peu les yeux pour mieux en apercevoir les détails sous la faible luminosité, avant d'accélérer un peu le pas et me diriger vers un bateau qui est amarré un peu à l'écart. En m'approchant, j'ai remarqué l'entaille sur la coque et un fin sourire à étirer mes lèvres. Ce navire. C'est celui que nous avons attaqué en premier. Et c'est celui qui coulera en premier.
Comme si elle m'avait entendu, j'en vu Jameson sortir un pistolet sur lequel elle a vissé un silencieux et me l'a tendu. Mon regard passe de mon amie à l'arme, puis à nouveau à mon amie et je prends délicatement le gun en main. Elle me dit de tirer dans la coque du bateau ? Eh bien, soit. Je me tourne vers le navire, prends le gun des deux mains, tend les bras et me campe bien sur mes deux pieds. Je vise, prends, une profonde inspiration puis appuis sur le gâchette. Rien. Pas un seul bruit, aucune explication. Je fronce les sourcils, réessaie plusieurs fois, en vain et fini par me tourner vers Jameson «Il est cas-... » je n'en dis pas plus car mon regard vient de tomber sur la sécurité qui est toujours activé. Un sourire moqueur s'affiche sur mon visage « …. il est carrément trop cool. Voilà ce que je voulais dire» dis-je avec innocence. J'enlève la sécurité et me remet en position.
Le coup part et me surprendrais presque. Presque. Car au final je sursaute un tout petit peu lorsque la balle éclate quelques lattes de la coque. Et je tire. Je tire. Je tire. Au fur et à mesure, mon sourire s’étire et se transforme en un sourire de folie. J'ai l'impression d'avoir l'expression de Kyte sur le visage alors que je fiche bien une bonne dizaine de balle dans différents endroits du navire. Toutefois, lorsque je baisse l'arme, je remarque que je n'ai plus respirer depuis le premier coup de feu et que j'ai tiré en apnée. Hors d'haleine, la respiration courte, je me tourne vers Jameson «Tu me laisse l'honneur pour dégommer celui-là ? » demandais-je en désignant le deuxième navire un peu plus vers la gauche. « Les deux là sont ceux qui nous on le plus fait chier la semaine dernière » mon regard lance des éclaires « Des putains d'emmerdeurs. Grosse barbe à la con, musclés, qui se croient supérieur à tout » je crache au sol pour montrer mon mécontentement et me dirige, sans un mot de plus vers le prochain navire.
Je lui réserve le même traitement et tire jusqu'à finir la cartouche. Je ramène mon arme vers moi, pointe le canon vers le ciel et souffle dessus comme le font le cow-boy dans les western. Je fini par enclencher à nouveau la sécurité et tends le gun à Jameson. «Voilà pour ma part. Ma vengeance est complète. Fais-toi plaisir maintenant »
Code by Sleepy
Jameson Winters
la louve raffinée
ÂGE : quarante-six ans. SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi. STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain. MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale. LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide. POSTS : 6455 POINTS : 0
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #336699 RPs EN COURS : Christmasbin [7] ↟
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.
Un petit sourire étira mes lèvres quand je vis Martin commencer à galérer avec la sécurité. J’ai pincé les lèvres pour ne rien dire, me demandant combien de temps il allait mettre avant de comprendre le mécanisme. Je décidai pourtant délibérément de ne pas lui donner d’indication. Certains trucs, on devait les apprendre par soit même. Enfin, il se retourna vers moi pour m’expliquer que le flingue ne fonctionnait pas, avant de se rattraper rapidement. J’ai secoué la tête avec un grand sourire, tandis qu’il se tournait à nouveau vers le bateau pour en percer la coque de mon arme. Quelques balles plus tard, l’épave était hors d’état de nuire. Quand il s’arrêta de tirer, le navire était dans un sale état mais pas coulé, ce qui était le but recherché : nous ne voulions pas polluer les fonds marins. Juste abimer cette merde et faire en sorte qu’elle ne fonctionne plus jamais. Une fois sa mission accomplie, Martin s’approcha d’un deuxième bateau, me demandant si je pouvais le lui laisser. J’ai croisé les bras tandis que je lui emboitais le pas, hochant silencieusement la tête pour lui donner mon accord. Je comprenais son désir de vengeance. Son besoin de défoncer lui-même les bateaux des mecs qui les avaient emmerdés, lui et ses compagnons. C’était en partie pour ça que je l’avais amené ici. Pour l’aider à se remettre de son incarcération, à tourner la page sur cette mission douloureuse. Encore un truc que j’avais appris avec Kyte. On ne se contentait pas de laisser la rage nous ronger. On la nourrissait, on la décuplait, et on la retournait contre des connards qui le méritaient, selon nos critères. Nous étions à la fois juge et parti. Quelque chose que je n’avais pas l’occasion de tester dans mon métier d’avocate, où je devais me contenter d’espérer que le juge sache rendre justice. En mission, c’était nous qui condamnions, nous qui nous chargions d’appliquer la peine. Et pour le faire, nous devions faire la balance entre la passion dans nos cœurs et la raison dans nos esprits. J’ai regardé Martin mettre le deuxième navire hors service et un sourire amusé étira mes lèvres lorsqu’il souffla sur le silencieux comme un cowboy avant de remettre la sécurité. J’ai repris l’arme avec un hochement de tête et me suis servie d’un pan de mon hoodie pour dévisser le silencieux sans me brûler les mains, avant de le remettre dans mon sac.
- Ça marche gamin, mais je vais avoir besoin de ton aide. Suis-moi, ça va être marrant.
Ce faisant, j’ai sorti un tuyau de mon sac et me suis dirigée vers les autres bateaux qui attendaient sagement. Je me suis approchée du premier et j’ai ouvert le réservoir d’essence, puis j’y ai introduit le tube en plastique avant de m’accroupir et de le prendre en bouche pour créer un effet de succion. C’était tendancieux, j’en avais conscience, mais ce truc marchait du tonnerre. Je remercierai toujours le beau biker blond qui m’avait appris la technique, des années auparavant, quand nous étions tombés en panne au milieu du désert. Quand j’ai senti que l’essence commençait à monter, je me suis écartée, pour laisser le liquide odorant tomber dans le sceau. Une fois le réservoir vide et mon sceau remplit, j’ai balancé son contenu sur le bateau, en prenant garde à ne pas en faire tomber dans l’eau. Ensuite, je me suis retournée vers Martin et je lui ai tendu un autre tube.
- On fait comme ça avec tous les bateaux.
J’ai simplement dit. Puis je me suis approchée du suivant, et de celui d’après, répétant exactement les mêmes gestes, tandis que Martin faisait la même chose de son côté. Il nous fallut près d’une heure et demie pour venir à bout de notre besogne. Alors je suis allée chercher une longue corde de chanvre dans le port, que j’ai fait tremper dans les restes de nos sceaux d’essence. Imbibée, elle était deux fois plus lourde.
- Files moi un coup de main, j’ai demandé à Martin. On va s’en servir pour lier les bateaux entre eux.
Ni d’une, ni de deux, nous avons attaché la corde au premier bateau. Ensuite, nous l’avons déroulée sur tous les suivants, pour l’attacher à la barrière du dernier. Le port avait une forte odeur d’essence, mais je ne m’en formalisais guère. D’ici quelques minutes, ce ne serait plus qu’un mauvais souvenir. J’ai fait signe à Martin de me suivre et nous sommes repartis au petit trot vers les grilles, que nous avons refermées derrière nous. J’ai remis le cadenas en place, et entraîné Martin plus en amont, sur une petite falaise qui surplombait le port, une cinquantaine de mètres en hauteur. Là, j’ai posé le sac à mes côtés, retiré ma cagoule et relevé les yeux vers lui.
- Maintenant, il ne faut pas se planter, mais on va créer notre propre feu d’artifice.
J’ai expliqué avec un sourire un peu cinglé qui s’élargissait. J’ai sorti les deux bouteilles de vodka de mon sac à dos, ainsi que les torchons que j’avais pris spécialement pour l’occasion. J’en ai tendu une à Martin et j’ai ouvert la mienne. Là, je l’ai levée comme, comme pour trinquer.
- Pour les baleines et les dauphins.
J’ai dit simplement, avant d’en prendre une longue gorgée. Ensuite, j’ai foutu mon torchon dans la bouteille, prenant garde à l’humidifier un peu avec le liquide. Puis j’ai sorti un paquet d’allumettes. J’ai attendu que Martin en soit au même moment que moi pour allumer mon torchon, puis je me suis retournée vers lui.
- A trois. Un, deux… trois !
On a lancé nos bouteilles enflammées en même temps, et elles sont allées s’exploser sur les bateaux en dessous. D’abord, il ne s’est rien produit. Puis les flammes ont pris d’un coup, avec un grondement agréable. Se propageant d’un bateau à l’autre grâce à la corde. En quelques minutes, le port était en flammes (mais pas à sang), et je me suis un peu sentie comme une viking des temps modernes. On l’a regardé un instant, et c’était beau, je trouvais. Puis j’ai fini par me relever, tendant la main à Martin pour l’aider.
- On ferait mieux de se tirer, maintenant. Les flammes seront bientôt assez hautes pour être vues depuis la ville, et les flics vont pas tarder à se ramener.
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.
Sea Shepherd does not condone, nor do we practice, violence Paul Watson
Je n’aime pas les armes, mais putain ce que ça fait du bien ! Je me sens tellement puissant et tellement increvable lorsque je vois les trous qui se forment dans la coque. Un sentiment de délivrance s’empare de moi et je suis presque déçu lorsque Jameson range le flingue après que j’ai vidé la cartouche. Mais Jameson m’assure que la suite sera bien marrante. Et je la crois sur parole. Je la suis donc sans aucune hésitation et l’observe mettre de l’essence d’un seau. Elle me tend ensuite un tube et un autre seau et m’indique d’en faire de même. Je m’exécute, répète la même action plusieurs fois de suite. En heure et demie tout est fait, tous les bateaux sont gorgé d’essence. L’odeur me prends aux narines mais ce n’est pas grave.
Jameson revient avec une corde de chanvre et la trempe, elle aussi, dans l’essence. Ensemble, nous l’avons accrochée au premier bateau puis nous l’avons déroulé sur les autre pour finalement l’accroché à la proue du dernier. Je me suis un instant penché en avant pour masser mon genou, avant de me redresser lorsque Jameson me fait signe de la suivre. En courant doucement, nous sommes repartis vers la grille puis nous sommes montés en amont. Surplombant les bateaux voguant tranquillement au rythme des vagues, Jameson pose son sac sur le sol et en sort deux bouteilles de Vodka. Un instant je me demande si elle veut se bourrer la gueule, mais elle s’empresse de sortir deux carrés de tissu. Et là je comprends : elle veut enflammer l’alcool pour créer un cocktail molotov. « Jameson, ou la femme qui regorge le plus de surprise» je lui offre un large sourire et attrape la bouteille.
Comme mon amie, je prends une longue gorgé et grimace au goût horrible de l’alcool bas de gamme, avant de trempé le tissu dans la bouteille. J’attrape el briquet qu’elle me tend et allume le tissu. Avec un sourire, je souris je lève la bouteille « … trois !» dis-je en chœur avec Jameson et ensemble nous balançons notre bombe sur les bateau. Au début, rien ne se passe, puis le bois prends feu, enflamme les cordes et notre feu d’artifice est créé. Je l’observe, profite de la chaleur du feu avec une lueur de folie dans le regard.
Je ne reviens à la réalité que lorsque Jameson reprend la parole, disant que nous devront partir tout de suite, histoire de ne pas être dans les pattes de la police vu qu’elle ne va pas tarder. J’hoche directement la tête et lui emboite le pas. Nous retournons à la voiture sans problème et je laisse Jameson prendre le large. Une fois à distance et engagés sur les petites routes, je pousse un cri de joie. «PUTAIN C’ETAIT GENIAL ! » un large sourire étire mes lèvres et je me tourne vers mon amie « ça fait tellement plaisir d’avoir fait ça avec toi » lui assurais en posant une main sur son genou «On forme une parfaite équipe » je lève ma main en l’air, paume de main tournée vers elle pour un high five. «Du coup on se casse de ce pays dès demain ? » ce serait le plus logique à faire je crois.
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Jameson Winters
la louve raffinée
ÂGE : quarante-six ans. SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi. STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain. MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale. LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide. POSTS : 6455 POINTS : 0
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #336699 RPs EN COURS : Christmasbin [7] ↟
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.
Après avoir admiré notre œuvre depuis la falaise, Martin et moi sommes redescendus discrètement, au petit trot. Je me sentais plus légère, sans la pince et le flingue, que j’avais laissé dans une poubelle du hangar. Inutile de m’encombrer et de risquer de me faire arrêter avec les armes du crime ! Dans un premier temps, nous avons gardé le silence. Parce que nous voulions être discrets, mais aussi parce qu’il fallait que nous regagnions la voiture au plus vite. Mais je n’avais pas besoin d’entendre Martin pour savoir que cette expédition « improvisée » l’avait requinqué. Ses joues étaient rouges d’excitation et ses yeux brillaient. Moi, je devais planer un peu aussi, comblée par la satisfaction d’une mission bien accomplie. Une mission « à l’ancienne, » comme j’en avais pas fait depuis longtemps. Le fait était que ces dernières années, je m’étais surtout cantonnée à des manifestations plutôt légales, pour ne pas empiéter sur mon métier et ma vie personnelle. Mais depuis que j’avais rencontré Martin, j’étais un peu retombée dans les missions hors la loi, au plus grand bonheur de Kyte. Et ce soir, je n’avais pas envie de m’arrêter. Après un moment, Martin s’est mis à hurler que c’était génial, alors j’ai éclaté de rire. On a échangé un regard, et la joie illuminait nos yeux luisants dans le noir. J’étais contente d’avoir réussi, mais plus heureuse encore de voir mon gamin dans cet état. Ça m’a fait chaud au cœur, d’ailleurs, qu’il soit si enjoué d’avoir fait équipe avec moi sur ce coup-là. Surtout après notre prise de bec dans l’après-midi.
- Ouai gamin, on fait une belle équipe.
J’ai dit avec un sourire, frappant dans la main qu’il tendait devant lui. Puis j’ai attrapé sa taille et me suis glissée sous son épaule, le rire toujours aux lèvres. L’humeur légère. Martin m’a proposé de rentrer dès le lendemain, et sur le coup j’étais d’accord, alors je me suis contentée de hocher la tête. Une fois à la voiture, nous nous sommes débarrassés de nos vêtements et avons de nouveau enfilé nos habits de soirée. Ensuite, j’ai repris ma place derrière le volant, et j’ai revérifié mon maquillage et ma coiffure. Pas un cheveu de travers. Martin, c’était pareil (j’y ai veillé !). Près d’une heure plus tard, nous étions à l’hôtel, ravis de raconter notre superbe soirée à la serveuse qui venait prendre de nos nouvelles. Puis nous sommes allés nous coucher. Euphoriques, mais pas grâce au bal dans l’église…
Au final, nous sommes restés trois jours de plus dans ces îles. A profiter du spa et de la ville. A visiter la nature. Je trouvais que ça faisait moins suspect que de nous barrer le lendemain du crime. De plus, ça nous a permis d’avoir en direct la réaction de la presse locale et des habitants indignés. D’essayer de voir si les gens avaient des pistes.
D'ailleurs, ils n’en avaient aucune. Les Sea Shepherd étaient repartis, et c’étaient la seule association qui se montrait hostile envers leur « superbe » tradition. Nous, nous jouions les touristes idiots, mais intérieurement, nous étions ravis. Enfin, nous avons fini par reprendre la route vers l’aéroport. Enchainant les avions. Le voyage du retour fut moins pénible que l’aller, pour moi. Parce que j’avais dans la tête les images de notre feu d’artifice, et le cœur léger de voir Martin dormir en sécurité à mes côtés. En tandis que je l’observais, je me demandais quelle serait notre prochaine aventure.
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.