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  It's crazy to believe in silly things ▽ Heilio

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Message(#) It's crazy to believe in silly things ▽ Heilio - Page 2 EmptyVen 2 Sep - 22:00



❝ It's crazy to believe in silly things ❞

Elio & Heidi
Maybe that's all what we'll ever be : an incomplete sentence, a half-written story finished without an ending △

 It's crazy to believe in silly things ▽ Heilio - Page 2 3180130893   It's crazy to believe in silly things ▽ Heilio - Page 2 3180130893   It's crazy to believe in silly things ▽ Heilio - Page 2 3180130893
(attention les yeux)

A cet instant précis, mon cerveau était dénué de la moindre pensée, je n’avais pas le temps de m’inquiéter de savoir ce qu’il se passerait à l’instant même où tout ceci serait terminé, je n’avais pas le temps de m’inquiéter de savoir comment notre relation évoluerait dans les jours à venir. La seule chose dont j’étais capable, c’était de profiter de cet instant comme si c’était le dernier (ce qui serait très certainement le cas d’ailleurs, ne pouvait s’empêcher de souligner la petite voix dans mon cerveau). Je m’abandonnais totalement à Elio, savourant chacun de ses mouvements. Ce changement de position me procurait de toutes nouvelles sensations, pas moins agréables que les précédentes bien au contraire. A chaque va et vient d’Elio en moi, le plaisir grimpait d’un cran, m’arrachant un gémissement de plaisir à peine retenu et un frisson le long de l’échine. Mon cœur battait la chamade, j’avais le souffle de plus en plus court. Nous échangions un baiser passionnel, fiévreux qui exprimait tout du plaisir que nous ressentions l’un et l’autre, tandis qu’Elio glissait sa main sur mon corps, faisait naître une légère chair de poule à la surface ma peau. Je sentais sa main se glisser entre mes jambes pour accéder à mon intimité. Aussitôt il me semblait que tous les muscles de mon corps se contractait alors que sa main rentrait en contact avec cette partie aussi sensible de mon anatomie. Ses doigts agiles qui savaient ce qu’ils faisaient me faisait gémir deux fois plus de plaisir. C’était tout bonnement insoutenable et devoir contenir mes extériorisations de plaisir afin de ne pas alerter les jumeaux me demandait toute ma volonté et le peu de concentration que je parvenais à avoir dans un tel moment. Comme pour m’achever un peu plus vite, Elio semblait déterminé à accélérer ses coups de reins sans pour autant arrêter ses caresses sur mon intimité. « Je peux plus Heidi… » disait-il, le souffle court. Et je ne répondais rien, parce que je sentais que l’orgasme pointait le bout de son nez, qu’il était là, me narguant et promettant à la fois d’être explosif. De toute façon, je n’étais pas capable de formuler la moindre pensée ni de retrouver suffisamment de souffle pour parler. Et sans crier gare j’explosais littéralement. Tout mon corps se tendait, mes muscles se contractaient dans un spasme et je sentais mon intimité se resserrer autour d’Elio. Je gémissais mon plaisir, me mordant violemment la lèvre pour ne pas faire trop de bruit alors que l’orgasme s’emparait de mon corps, grillant chacun de mes neurones au passage. C’était une sensation de chaleur diffuse qui atteignait tous mes membres un à un. Elio lui aussi, avait été saisi de ce même orgasme fulgurant et s’était laissé aller contre mon dos pour reprendre ses esprits. Nous restions ainsi, moi appuyée contre la paroi de douche, à attendre que doucement le plaisir redescende, que nos battements de cœurs se calment et que nos souffles reprennent un rythme normal. « Comment ça peut-être si mal et si bon à la fois ? » demandait-il. « Parce que ça ne serait pas nous si les choses n’étaient pas un peu compliquées » répondis-je dans un petit sourire en coin.

Elio déposait un baiser sur mon épaule avant que je ne tourne vers lui, toujours un peu flageolante et pas réellement remise de nos ébats. « Si on sort de là sans être propre on va éveiller les soupçons. » disait-il en attrapant le gel douche et je riais un peu à sa remarque. Il me tournait alors pour que je lui montre mon dos une fois de plus avant de commencer à me savonner le dos, il continuait avec mes fesses, ce qui me tirait un petit sourire amusé. Puis il avait posé ses mains dans mes cheveux avant de venir m’embrasser. Un baiser tout à fait tendre qui correspondait bien à cette descente en pression après nos émois respectifs. Je lui rendais son baiser, passant mes bras autour de son cou pour me coller contre lui en un peu sachant parfaitement qu’une fois les jumeaux dans la même pièce que nous, une distance de sécurité serait imposée entre nos corps. « Laisse-moi m’occuper de toi… Tu n’auras jamais été aussi propre. » me demandait-il avant de déposer son doigt plein de savon sur mon nez, ce qui me fit rire de nouveau. Il continuait de me savonner le corps, s’attardant étrangement à nouveau sur mes seins, ce qui ne manquait pas de m’amuser à nouveau. « Elio tu veux bien laver mes cheveux alors s’il te plait ? » lui demandais-je, avec une petite moue. Il acceptait, attrapant ce que je devinais être le shampooing de Kaecy pour venir doucement me laver les cheveux avec tendre et précaution. « A mon tour maintenant » déclarais-je finalement, déposant une pointe de gel douche dans le creux de ma main. Je profitais de l’excuse de le laver pour caresser son torse puissant, ses abdos saillant qui devaient en faire baver plus d’une, je m’attardais un instant, malicieuse en faisant glisser mes doigts sur son bas-ventre avant m’attaquer à son dos. Quand vint le temps de nous rincer, nous en profitions pour nous embrasser langoureusement alors que l’eau chaude se chargeait de nous retirer toute la mousse. Je sortais finalement de la douche, une fois mes cheveux rincés, pour me sécher. J’enfilais ensuite ma culotte (qui par un heureux miracle n’était qu’humide) puis le short qu’Elio avait emprunté à Kaecy. Constatant malheureusement que mon soutien-gorge était encore trempé, je décidais d’enfiler le pull d’Elio sur ma peau nue, n’ayant de toute façon plus aucune pudeur face à ce dernier.

Une fois habillée, alors qu’Elio quittait la salle de bain après s’être séché pour rejoindre sa chambre et trouver des habits propres, je me dirigeais vers la cuisine. J’étais tout bonnement affamée et je me doutais qu’il devait en être de même pour les garçons. Je souriais légèrement en entendant la musique que les jumeaux avaient mis, en ouvrant le frigo à la recherche de quelque chose à faire à manger, sachant pertinemment que ce n’était pas sur Elio qu’il fallait compter. Je trouvais finalement de quoi faire une sauce tomate et mettait de l’eau à bouillir pour les pâtes avant de commencer à mettre la table pour cinq, ne sachant pas réellement quand rentrer Kaecy et si elle allait manger avec nous ou non. Finalement, Elio débarquait, propre comme un sou neuf et dans un jogging propre et sec. « Pâtes à la sauce tomate, ça te convient ? » lui demandais-je alors avant d’ajouter : « De toute façon, vue l’heure si tu ne veux pas que les garçons mangent trop tard, on n’a pas vraiment le choix ». Attendant que l’eau des pâtes bouille, je m’approchais alors d’Elio. Posant une main sur son torse, je caressais celui-ci du bout des doigts avant de relever les yeux vers lui, un petit air coupable sur le visage « Je sais que c’était mal… Mais j’en avais terriblement envie. » Je souriais un peu avant de me mordiller la lèvre inférieure. « On a qu’à dire qu’aujourd’hui est un sursis, une chance de nous dire au revoir comme il le faut. » Tout en parlant, je ponctuais ma phrase de petits bisous dans le cou d’Elio, comme pour essayer de l’amadouer. « De toute façon, Matteo te tuera le jour où il saura que tu as couché avec moi, autant que ça en vaille la peine non ? » Je le regardais d’un air malicieux, un petit sourire taquin imprimé sur les lèvres. J’avais envie de profiter d’Elio aujourd’hui, de sentir la chaleur de sa peau contre la mienne, de profiter de ses lèvres quitte à m’en rendre malade et à m’en user la peau. Parce que je savais que demain, tout serait différent et compliqué à nouveau.
©️BESIDETHECROCODILE
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Message(#) It's crazy to believe in silly things ▽ Heilio - Page 2 EmptyVen 2 Sep - 23:22

it's crazy to believe in silly things
Heilio

A l’instant même mon corps avait de la peine à se remettre de l’orgasme qu’il venait de subir, et il ne faisait pas de doute que suite à ce moment d’égarement mon esprit serait torturé pendant bien plus longtemps encore. Et pourtant il m’était impossible de regretter ce que nous venions de vivre, et je voulais garder ce moment comme faisant parti des bons de ma vie. Ceux où je m’étais senti heureux, où je m’étais senti moi. « Parce que ça ne serait pas nous si les choses n’étaient pas un peu compliquées » J’avais souri un peu tristement, malheureusement il semblait que la complexité soit la seule chose que je pouvais espérer. Comme si les relations foireuses étaient la seule chose qui m’étaient destinées. Refusant de penser à ça j’avais préféré entreprendre de laver nos corps et plus particulièrement le sien. Profitant de cette occasion pour faire glisser mes mains sur chaque parcelle de sa peau sans cacher mon plaisir. J’en avais profité aussi pour venir m’emparer de ses lèvres avec plus de tendresse, comme pour conclure ce moment partagé. Elle était venue s’accrocher un peu plus à moi me faisant sentir que je n’étais probablement pas le seul à redouter que cet instant ne finisse. Pour autant j’avais repris mon exploration de son corps avec comme excuse de finir de la laver. « Elio tu veux bien laver mes cheveux alors s’il te plait ? » Attrapant le shampoing de Kaecy j’en avais déposé un peu dans mes mains, faisant glisser ces dernières dans ses cheveux délicatement, faisant mousser le produit en la regardant tendrement. Ca paraissait banal et pourtant j’avais l’impression que ce que nous partagions là était tout aussi fort que l’acte sexuel que nous venions de finir. Nos deux corps nus sans qu’aucun de nous ne se cache, elle me laissait la découvrir parcelle par parcelle sans émettre  de protestation et la complicité de ce moment était touchante.   « A mon tour maintenant » J’avais pris soin que le shampoing ne lui tombe pas dans les yeux, lui faisant tout de même une petite houppette rigolote sur la tête. A son tour elle avait enduit mon corps de produit en le parcourant de ses mains. Je m’étais laissé faire comme un enfant, fermant les yeux quand elle passait dans ma nuque et les rouvrant malicieusement en remarquant son petit jeu quand ses mains avaient approché de mon entrejambe. « T’en as pas eu assez ? » Je rigolais un peu avant qu’elle n’allume l’eau chaude. M’attirant vers elle dans un baiser langoureux, l’eau ruisselant sur nos peaux. J’aurais souhaité que les choses restent comme ça, nos deux corps enlacés, nos baisers passionné et cette eau chaud qui rinçait nos corps mousseux. Pourtant il avait fallu sortir. Un peu à regret je l’avais suivi lorsqu’elle avait engagé le mouvement, attrapant une serviette pour moi.  J’étais tout de même resté dans la salle de bain à la regarder s’habiller, mes yeux ne pouvant se décoller d’elle. Je n’avais montré aucune gêne à laisser mon regard une dernière fois courir sur son corps nu.

J’avais tout de même fini par retrouver ma chambre pour enfiler des habits secs et propres avant de rejoindre Heidi dans la cuisine. Cette dernière s’était mise au fourneau et je n’allais pas m’en plaindre. « Pâtes à la sauce tomate, ça te convient ? De toute façon, vue l’heure si tu ne veux pas que les garçons mangent trop tard, on n’a pas vraiment le choix » « C’est parfait. » Je n’avais de toute façon pas de quoi me plaindre. J’étais à peine capable de faire cuire des pâtes correctement pour ma part. « Je commence à soupçonner les jumeaux de t’avoir invité à manger pour ne pas se retrouver avec des pâtes trop cuites et des cornflakes comme dessert. » S’approchant de moi Heidi avait laissé sa main courir sur mon torse alors que je commençais à sentir se tiraillement refaire surface en moi. « Je sais que c’était mal… Mais j’en avais terriblement envie. » Attrapant sa main je l’avais serré dans la mienne avant de l’amener à ma bouche pour y déposer un rapide baiser. « Moi aussi… » Je ne pouvais pas le nier de tout façon. Tout mon corps avait parlé pour moi. « On a qu’à dire qu’aujourd’hui est un sursis, une chance de nous dire au revoir comme il le faut. » J’aurais probablement du arrêter tout ça ici mais il m’était impossible de repousser Heidi qui était déjà venu déposer de légers baisers dans mon cou - de quoi continuer de me rendre fou. « J’espère que j’ai été à la hauteur de l’événement alors… » Je n’avais pas envie de penser que c’était la dernière fois. C’était pourtant l’évidence, il n’aurait même pas fallu que ça arrive. Mais c’était sans doute la meilleur façon de se dire au revoir - du moins je tentais de m’en persuader pour chasser ma culpabilité.

« De toute façon, Matteo te tuera le jour où il saura que tu as couché avec moi, autant que ça en vaille la peine non ? » Cette fois j’avais un peu baissé le regard. Il n’était encore pas possible pour moi de parler de ce sujet en y incluant Matteo sans sentir le poids des remords me prendre. J’avais fauté une nouvelle fois et cette fois je ne pouvais m’en prendre qu’à moi et ce désir inépuisable que j’avais pour Heidi et que j’étais de toute évidence incapable de contrôler. « Si il ne l’apprend jamais, il n’aura aucune raison de me tuer. » Je savais que j’abordais là un sujet délicat. Mais il était toujours aussi évident pour moi que même si je détestais l’idée de lui mentir, Matteo ne devait jamais rien savoir de cette histoire… Jamais. « Eliiooo ! » Le son un peu lointain de la voix de Dani qui de tout évidence était entrain de courir dans les escaliers m’avait poussé à me séparer d’Heidi. Instaurant une sorte de périmètre de sécurité entre nous. « Courez pas dans les escaliers ! » Je leur répétais ça tous les jours mais les jumeaux avaient la tête dure et il ne fait pas de doute qu’il faudra attendre un accident pour qu’ils comprennent la dangerosité de leur comportement. « T’avais dit que tu viendrais nous chercher quand t’avais fini ! » La mine un peu boudeuse de Dani avait été suivie par celle de Scott. « Et bien… J’ai fini ! » Je m’étais assis sur l’une des chaises hautes proches du bar et Dani était venu se mettre entre mes jambes, se frottant les yeux pour nous donner un indice sur son état de fatigue. « On a faim nous ! » Scott un peu plus vif s’était approché d’Heidi qui pour sa part était allée mettre les pâtes dans l’eau ! « C’est quoi ? » Une fois qu’il eut sa réponse il se rapprocha de son frère. « Dani ! C’est Heidi qui fait à manger. » Se réveillant un peu Dani avait tapé dans la main de son frère victorieux et j’avais eu un regard pour Heidi. « Je te l’avais dit. » Rapidement les pâtes avaient été cuites et nous étions passés à table. Kaecy n’était toujours pas revenue et son couvert était resté inoccupé. Les jumeaux avaient sauté sur leurs pâtes comme si ils n’avaient pas mangé depuis mille ans et alors que Dani avait la bouche pleine quelque chose avait attiré son regard. « Heidi ! T’as quoi dans le cou ? » J’avais relevé moi aussi le regard en même temps que Scott pour observer son cou où commençait à apparaitre la trace de mon suçon. Amusé j’avais regardé Heidi avant d’ajouter d’un petit air moqueur. « Ouais c’est quoi cette marque Heidi ? » Ma moquant un peu d’elle pour voir comment elle allait réussir à se sortir de cette situation. Il fallait parfois être inventif avec les enfants.
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Message(#) It's crazy to believe in silly things ▽ Heilio - Page 2 EmptySam 3 Sep - 0:25



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Elio & Heidi
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« Je commence à soupçonner les jumeaux de t’avoir invité à manger pour ne pas se retrouver avec des pâtes trop cuites et des cornflakes comme dessert. » disait Elio alors qu’il revenait de se changer et qu’il avait acquiescé lorsque je lui avais demandé si des pâtes à la sauce tomate lui convenaient pour le repas. « Ils ont bien eu raison alors » répondis-je dans un petit sourire en coin avant de m’approcher de lui, pour caresser son torse avant de commencer à lui avouer que j’avais attendu ce moment dans la douche depuis un moment. « Moi aussi… » répondait-il, embrassant ma main. Si je m’en doutais, son enthousiasme a cette idée ayant été palpable, je n’étais pas moins satisfaite de l’entendre le dire à voix haute. Entendre Elio exprimer ce qu’il ressentait à mon égard était un événement suffisamment rare pour être souligné. Je lui proposais alors de considérer aujourd’hui comme un adieu, une sorte de dernière chance pour nous séparer une bonne fois pour toute ensuite et j’embrassais son cou en même temps. « J’espère que j’ai été à la hauteur de l’événement alors… » Il souriait en coin, amusé et je lui rendais un sourire malicieux. « C’était une performance tout à fait honorable si tu veux mon avis » et j’embrassais sa joue, à la commissure de ses lèvres pour accompagner mes paroles. Je finissais par aborder le sujet de Matteo, qui était un sujet sensible pour Elio puisqu’il avait l’impression de trahir son meilleur ami avec moi. « Si il ne l’apprend jamais, il n’aura aucune raison de me tuer. » répondait-il alors, évasif, sachant pertinemment que sa réponse ne me conviendrait pas réellement. Cependant, je choisissais de me passer de tout commentaire, sachant qu’il connaissait déjà mon point de vue sur la question et que ça ne mènerait à rien de nous disputer une fois de plus à ce sujet. C’était une journée bien trop parfaite pour être gâchée aussi facilement.

« Eliiooo ! » c’était la voix de Dani qui descendait les escaliers en trombe, suivi de près par son frère qui nous ramenait à la réalité. Aussitôt, comme je l’avais prévu, poussait Elio à mettre de la distance entre nous. « Courez pas dans les escaliers ! » les prévenait en vain Elio puisque de toute façon, les garçons étaient déjà presque en bas. « T’avais dit que tu viendrais nous chercher quand t’avais fini ! » se plaignait alors Dani qui arrivait dans la cuisine avec une petite moue boudeuse, suivit de son frère. « Et bien… J’ai fini ! » Je souriais un peu, amusée, avant d’aller m’approcher de la cuisinière pour voir où en était l’eau. « On a faim nous ! » s’exclamait Scott en venant à ma rencontre alors que je plongeais les pâtes dans l’eau bouillante. « C’est quoi ? » demandait-il en se mettant sur la pointe des pieds dans l’espoir de voir un peu mieux. « Des pâtes à la sauce tomate » lui répondis-je et aussitôt il disparaissait pour s’approcher de Dani qui était resté aux côtés d’Elio. « Dani ! C’est Heidi qui fait à manger. » D’un coin de l’œil, je les avais vu se taper dans les mains et un petit rire m’échappait alors qu’Elio me lançait : « Je te l’avais dit. » Je terminais de préparer la sauce tomate dans une autre casserole, avant d’égoutter les pâtes qui étaient cuite, de mélanger le tout et de déposer la casserole sur la table.

Les garçons s’installaient à table et une fois que tout le monde fut servi, ils se jetèrent sur leur assiette. « Et bien, on dirait que vous avez faim ! » Je souriais doucement, picorant dans mon assiette quelques pâtes, quand je sentais le regard de Dani se poser sur moi : « Heidi ! T’as quoi dans le cou ? » demandait-il. Je restais un instant interdite, sans comprendre où il voulait en venir. Je postais machinalement ma main à mon cou avant de croiser le regard suggestif d’Elio qui semblait particulièrement amusé. « Ouais c’est quoi cette marque Heidi ? » C’est alors que je comprenais que Dani faisait référence au suçon qu’Elio m’avait fait dans la douche et que mes cheveux coupés au carré ne parvenaient pas à dissimulé. Tout à coup, j’étais le centre de l’attention et je ne savais pas trop quoi dire pour me sortir de ce mauvais pas, sans pouvoir compter sur l’aide d’Elio qui jubilait de me voir en si mauvaise position. Soudainement, cependant, une idée me venait : « C’est une tâche qui apparaît sur certains adultes intelligents à certains moments de la journée » lançais-je alors avant de relever les yeux vers Elio « C’est d’ailleurs pour ça que votre oncle n’en a pas lui » Et je lui adressais un petit clin d’œil amusé. Le reste du repas se déroula rapidement. J’avais demandé aux jumeaux ce qu’ils avaient fait aujourd’hui avant que je ne vienne les récupérer et c’était à notre tour avec Elio, d’écouter leur récit d’aventures rocambolesques. Une fois les assiettes vidées (Dani et Scott ayant presque léché leurs assiettes pour ne pas en perdre une miette), je me levais pour commencer à débarrasser tandis qu’Elio s’était levé pour donner à Dani et Scott un yaourt en dessert. Une fois les yaourt terminés, Dani était venu vers moi, la tête toute endormie. « Dis Heidi, tu veux bien nous lire une histoire ce soir ? » demandait-il. « Bien sûr, allez vous brosser les dents pendant qu’on finit de débarrasser alors ! » Sans se faire trop prier, les deux crapules disparaissaient dans la salle de bain.

« Ils sont vraiment adorables » glissais-je alors à Elio, déposant dans la poubelle les pots de yaourt des jumeaux. « Et je te retiens toi, à me laisser me débrouiller avec tes neveux ! » dis-je en posant un index accusateur contre son torse. « Je vais avoir l’air intelligente moi, à devoir justifier ce suçon devant tout le monde maintenant. » Mais si je me plaignais, mon visage lui affichait surtout de l’amusement. Quelque part, ça ne me dérangeait pas tant que ça d’avoir une excuse pour me remémorer ces instants en me regardant dans le miroir tous les matins. Une fois la cuisine propre, je montais dans la chambre des garçons, Elio sur mes talons pour les retrouver, dents brossées, en train de débattre sur le livre que j’allais leur lire. Après quelques minutes de discussion, ils s’accordaient finalement sur Charlie et la Chocolaterie. « Allez au lit les crapules ! » leur ordonnais-je et ils s’exécutaient rapidement, se mettant sous leurs couettes dans leurs lits respectifs. Je m’asseyais sur le bord du lit de Dani et commençais la lecture alors qu’Elio s’installait sur le lit de Scott. Je n’eus pas besoin d’aller plus loin que le deuxième chapitre qu’ils sombraient déjà, Scott ayant mis plus de temps que Dani à s’endormir. Déposant un bisou sur chacun de leurs fronts, Elio et moi quittions la chambre sur la pointe des pieds, éteignant la lumière après nous. Une fois de retour dans la pièce à vivre, je me tournais vers Elio. Je n’avais plus aucune excuse pour rester ici maintenant que les jumeaux dormaient et pourtant je n’avais toujours pas envie de partir. Nous restions tous les deux, à nous regarder sans trop savoir quoi dire quand je finissais par céder et venir me blottir au creux des bras d’Elio. « Je n’ai pas envie que ça se finisse » Doucement, mes lèvres venaient à la rencontre des siennes, pour un baiser tout doux. Après avoir mis fin au baiser, j’hésitais à demander à Elio de rester dormir cette nuit-ci, n’ayant pas le courage de rentrer pour retrouver mon appartement et mon lit vide. D’un autre côté, je n’arrivais pas à me résoudre à poser la question, c’était déjà moi qui avait initié notre petite escapade dans la douche…
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Message(#) It's crazy to believe in silly things ▽ Heilio - Page 2 EmptySam 3 Sep - 2:06

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Difficile de prétendre le contraire, j’étais un très mauvais cuisiner. Même faire cuire un oeuf était un exploit pour moi alors je ne pouvais pas vraiment en vouloir aux jumeaux de trouver toutes les excuses possibles pour ne pas avoir à faire à ma nourriture. Et avec Heidi ils avaient sans doute tiré le gros lot parce qu’elle aussi connaissait mes compétences culinaires et avait sans doute préféré se mettre aux fourneaux plutôt que de risquer de se faire intoxiquer. « Ils ont bien eu raison alors » Faisant mine d’être vexé je m’étais un peu approché d’elle. « Est-ce que tu sous entendrais que je suis mauvais cuisinier ? » La mine amusée j’avais secoué la tête alors qu’Heidi venait un peu plus proche de moi pour instaurer à nouveau un contact un peu plus tendre entre nous. Qualifiant cette soirée comme un sursis, ce qui m’arrangeait bien au final. J’avais eu peur que ce moment dans la douche ne rende notre histoire encore plus compliquée mais apparemment nous étions sur la même longueur d’onde. Nous voulions tous les deux profiter de ces quelques instants plutôt que de rendre les choses plus compliquées encore ou de nous embarquer sur des sujets que nous savions houleux et qui auraient pu facilement transformer cette soirée magnifique en cauchemar. « C’était une performance tout à fait honorable si tu veux mon avis »  Venant embrasser la commissure de mes lèvres, elle avait eu un léger sourire que je lui avais volontiers rendu. « Tu n’étais pas mal non plus. » Je lui adressais un petit clin d’œil complice. Mais cet instant fut assez rapidement troublé par l’apparition des jumeaux qui en plus d’être fatigués étaient apparemment affamés.

Forte heureusement Heidi était venue à leur secours assez rapidement pour calmer la bougonnerie de Dani et l’appétit de Scott qui pour sa part tourbillonnait encore autour de la table, comme un infatigable. J’avais tout de même bon espoir que ce dernier effort ne finisse pas l’achever ou alors que le repas l’y aide. Nous étions bon pour passer deux heures à essayer de le faire dormir sinon. « Et bien, on dirait que vous avez faim ! » Les jumeaux s’étaient jetés sur leurs pâtes comme la misère sur le monde alors que je dégustais les miennes, bien heureux qu’elle s’en soit occupée car la cuisson était parfaite. Bien meilleure que les meilleures de pâtes que je n’ai jamais cuisiné. Et la question de Dani au sujet du suçon d’Heidi n’avait fait que rajouter à mon ravissement. Un peu sadiquement je m’amusais de la voir dans cette situation et me réjouissais de voir ce qu’elle allait trouver pour s’en sortir. « C’est une tâche qui apparaît sur certains adultes intelligents à certains moments de la journée. C’est d’ailleurs pour ça que votre oncle n’en a pas lui » Elle avait relevé les yeux vers moi m’adressant un clin d’oeil alors que je souriais amusé en secouant la tête. C’était bien trouvé je devais l’avouer. « Bah… même que moi j’en ai vu une même de tache sur Elio. Donc quand même il peut être un peu intelligent. » J’avais souri un peu victorieux que mon neveux prenne ma défense avant qu’il n’ajoute. « Mais pas souvent quand même. » Ce qui avait eu le don de faire rire toute la table. Moi y compris.

Une fois le repas fini, les jumeaux avaient filé à la salle de bain en échange d’une promesse de la part d’Heidi de leur lire une histoire. Nous nous étions à nouveau trouvé en tête à tête alors que nous finissions de ranger la cuisine. « Ils sont vraiment adorables »  J’avais un peu ri en jetant un regard vers le couloir avant de lui répondre. « T’as tord de te fier à leurs têtes d’anges tu sais ? » Il fallait pourtant avouer que vivre avec Scott et Dani avait de bons côtés. Quand ils ne décidaient pas d’être deux petits démons d’un mètre vingt. « Et je te retiens toi, à me laisser me débrouiller avec tes neveux ! Je vais avoir l’air intelligente moi, à devoir justifier ce suçon devant tout le monde maintenant. » Un sourire un peu fier avait pris place sur mon visage. « Je suis sûr que tu trouveras une bonne excuse,  tu as toujours été très inventive. » Nous avions pu le voir encore une fois ce soir. M’approchant un peu d’elle j’étais alors venu caresser la marque dans son cou. « Puis je l’aime bien moi ta tache d’intelligence. » J’avais déposer un rapide baiser sur cette dernière comme pour me l’approprier une dernière fois avant de venir lui susurrer quelques mots à l’oreille. « Et tu as tord de penser que c’est réservé aux gens intelligents ! Il se trouve que j’ai une magnifique tache presque identique sur le torse. » Je l’avais vu en allant mettre mon T-shirt et Heidi ne m’avait pas loupé. J’étais marqué tout comme il faut. Une fois le rangement effectué nous étions tous deux allés border les jumeaux. Heidi leur lisant l’histoire de Charlie et la chocolaterie qui était une de leur préférée. Avant de sombrer dans le sommeil, Dani qui était presque accroché à Heidi lui avait murmuré quelques mots à peine audibles mais qu’il m’avait semblé comprendre. « Heidi, tu pourrais être notre troisième maman ein ? » J’avais souri légèrement attendri alors qu’Heidi me regardait et je caressais les cheveux de Scott qui hochait la tête pour confirmer les dires de son frère. Commençant lui aussi à sentir la fatigue venir le chercher.

Une fois les jumeaux endormis nous avions retrouvé le salon dans le silence étrangement apaisant de l’appartement. C’était probablement le seul moment de répit de ma journée. Celui où les jumeaux fermaient leurs yeux. Légèrement tendu, je m’étais contenté de regarder Heidi, qui semblait aussi perdue que moi maintenant. Il nous manquait le monde d’emploi pour cette suite et nous étions bien conscient qu’il était à nous de l’écrire. Pour finir elle était venue se blottir dans mes bras et je l’avais accueilli avec soulagement pas encore prêt à la voir partir.   « Je n’ai pas envie que ça se finisse » J’avais légèrement incliné la tête pour la regarder alors que nos lèvres s’effleuraient dans un baiser d’une délicatesse presque nouvelle. Laissant deviner nos peur respectives. J’avais passé ma main dans ses cheveux pour remettre une de ses mèches en place et découvrir à nouveau ce suçon que je lui avais laissé comme une empreinte de moi sur son corps. « Peut-être que l’on peut pousser encore un peu le vice… C’est notre sursis aujourd’hui non ? » Ma deuxième mains était venue attraper sa nuque en douceur alors que je ne quittais pas ses yeux. « Il nous reste encore quelques heures… » Comme Cendrillon nous avions une sorte de timeline. Evidement la notre n’était pas aussi stricte, et je me voyais mal lui demander de rester encore pour la mettre dehors de chez moi à minuit pile. Puis la simple perspective de me retrouver dans mon lit froid sans elle et avec la certitude que ce moment ne se reproduirait plus jamais me tordait les entrailles. Son contact me semblait tellement indispensable. « Viens… » J’avais attrapé sa main pour la mener jusqu’à ma chambre. Là, au milieu du salon nous pouvions à tout moment être surpris. Et plus particulièrement par Kaecy qui ne tarderait plus à rentrer maintenant. Elle n’était évidement au courant de rien – plutôt honteux de mon attitude je n’avais jamais osé lui parler de ces moments partagés avec Heidi. Elle pensait simplement que je lui en voulais encore, ce qui expliquait notre éloignement. Du moins c’était ce que j’en savais, il était tout aussi possible qu’Heidi lui en ait parlé, lui demandant de ne pas aborder le sujet avec moi. Ce qu’elle aurait sans doute fait, Kaecy étant l’une de ses amies fidèles en qui on pouvait aisément avoir confiance. Une fois arrivé dans ma chambre, j’avais fermé la porte et verrouillée cette dernière pour être sur de ne pas nous faire déranger. Puis lentement et sans quitter Heidi du regard je m’étais débarrasser de mon T-shirt et de mon jogging. A la suite de quoi je m’étais approché d’elle pour venir l’embrasser tendrement, lui retirant mon pull pour venir coller mon corps au sien. A son tour elle avait quitté le short de Kaecy et j’avais passé mes mains sous ses jambes pour l’emmener jusqu’au lit. La déposant sur ce dernier j’étais venu rapidement la rejoindre. L’enlaçant tendrement en déposant de légers baisers sur ses lèvres. Bien que toujours avide d’elle, il n’était pas question de réelle sexualité à ce moment là – j’avais juste envie de sentir son corps chaud contre le mien, de m’accrocher encore un peu à elle, enroulant mes jambes autour des siennes comme pour m’assurer de sa présence.
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Elio & Heidi
Maybe that's all what we'll ever be : an incomplete sentence, a half-written story finished without an ending △

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(attention les yeux)

Le repas était terminé et les jumeaux se brossaient les dents, condition que j’avais imposé pour que je vienne ensuite leur lire une histoire. Elio et moi terminions de ranger la cuisine et je lui avouais que je trouvais les jumeaux adorables, ce à quoi il me répondait dans un sourire : « T’as tort de te fier à leurs têtes d’anges tu sais ? » Je m’approchais alors de lui pour lui signifier que je n’étais pas prête d’oublier qu’il avait particulièrement apprécié me voir en mauvaise posture quand Dani me posait des questions sur le suçon qu’il m’avait fait, avant d’ajouter que je ne saurais pas quoi répondre aux autres qui me poseraient la question, comme Kaecy par exemple, à qui je n’avais rien dit de notre aventure avec Elio. « Je suis sûr que tu trouveras une bonne excuse, tu as toujours été très inventive. Puis je l’aime bien, moi ta tache d’intelligence. » Après avoir caressé du bout des doigts la peau de mon cou, il était venu embrasser ma peau rougie. « Et tu as tort de penser que c’est réservé aux gens intelligents ! Il se trouve que j’ai une magnifique tache presque identique sur le torse. » ajoutait-il dans le creux de mon oreille ce qui ne manquait pas de me faire rire. Rapidement nous montions lire cette fameuse histoire aux jumeaux, dans l’espoir de les voir s’endormir plus vite, ce qui n’était pas gagné dans le cas de Scott qui était plus énergique que Dani. Pendant toute la lecture, Dani avait gardé sa tête posée sur moi, jouant distraitement avec mes cheveux. Il s’était alors un instant penché vers moi, une fois que j’avais refermé le livre pour me murmurer : « Heidi, tu pourrais être notre troisième maman hein ? » Mon cœur s’était serré de bonheur en l’entendant et j’avais embrassé son front avec tendresse, ne sachant pas trop quoi répondre. Malheureusement, ce choix ne m’appartenait pas, c’était avant tout le choix d’Elio, qui devait m’accepter dans sa vie pour que je puisse réellement faire partie de celle des jumeaux. De toute façon, Dani somnolait déjà et n’attendait pas de réponse de ma part visiblement. A pas de loups, Elio et moi quittions alors leur chambre pour les laisser s’endormir.

J’étais aussitôt venue trouver refuge dans les bras d’Elio, la petite question de Dani m’ayant tout de suite renvoyée à notre situation actuelle qui exigerait qu’à l’instant même où je franchirais la porte d’entrée, Elio ne poserait plus sa main sur moi. Après lui avoir avoué que je redoutais ce moment, nos lèvres se mêlaient une fois de plus dans un baiser d’une tendresse infinie. « Peut-être que l’on peut pousser encore un peu le vice… C’est notre sursis aujourd’hui non ? Il nous reste encore quelques heures…  » déclarait-il alors, ses pensées faisant écho aux miennes. Je lui souriais alors, soulagée. « Viens… » Il attrapait ma main et je le suivais jusque dans sa chambre avec un sourire satisfait. Il verrouillait la porte et se déshabillait pour ne garder que son boxer. Je ne me privais pas alors, d’observer son corps musclé, comme pour essayer de graver cette image dans ma tête. De nouveau Elio m’attirait à lui et je me laissais faire sans rechigner, lui rendant son baiser avec envie après qu’il ait retiré son pull, révélant à nouveau mes petits seins puisque je ne portais pas de soutien-gorge. Je me débarrassais rapidement du short de Kaecy et il me soulevait pour me déposer sur le lit. Enlacés, nous nous embrassions tendrement, profitant de cet instant comme si c’était le dernier. Chaque fois que ses lèvres se posaient sur ma peau, mon cœur ratait un battement et ma peau frissonnait. Comme à chaque fois que j’étais en sa compagnie, le temps semblait s’arrêter, aussi je n’avais pas la moindre idée de combien de temps nous étions restés allongés l’un contre l’autre à nous embrasser. Tout ce que je savais c’était que j’appréciais énormément ce moment de pure tendresse, moment que nous n’avions jamais eu en dehors de celui-ci.

Finalement, je décidais de faire rouler Elio sur le dos pour me retrouver à califourchon sur lui. Je me penchais pour l’embrasser avec tendresse, m’amusant à mordiller sa lèvre inférieure. Puis mes lèvres se glissaient une fois de plus le long de sa mâchoire, dans son cou jusqu’à son torse. Mes mains fermement posées dessus, j’embrassais sa peau avec délicatesse, venant par instant titiller ses tétons de la pointe de ma langue. Puis mes doigts fins venaient tracer les contours de son ventre, dessinant ses abdominaux saillants, ma bouche ne tardant pas à les rejoindre pour déposer des baisers un peu partout. « Ca doit en faire rêver plus d’une » dis-je en lui adressant un petit sourire amusé, faisant référence à ses tablettes de chocolats parfaitement dessinées. Si j’appréciais le physique d’Elio et que son corps musclé ne gâchait en rien le plaisir que j’avais d’être en sa compagnie, ce n’était pas ça qui m’intéressait chez lui. Après ce bref interlude, je reprenais mon petit jeu, caressant son corps, comme si je voulais pouvoir en redessiner les contours une fois qu’il ne serait plus là. Mes lèvres reprenaient leur assaut contre sa peau, glissant le long de ses abdominaux. Je finissais par laisser glisser la pointe de ma langue jusqu’à son bas ventre m’arrêtant à l’élastique de son boxer. Relevant le regard pour observer Elio et essayer de lire dans son regard s’il me donnait l’autorisation, je finissais par attraper l’élastique de son boxer pour tirer dessus, alors qu’il soulevait son bassin pour m’aider. Avec un petit sourire taquin, je venais embrasser la peau de son bas-ventre avec délicatesse et une certaine lenteur. De nouveau mes yeux cherchaient le contact avec les siens, comme pour m’assurer qu’il le voulait lui aussi et ayant vu ce que je cherchais, lentement ma main venait caresser son sexe lentement, alors que mes lèvres continuaient d’embrasser sa peau aux alentours. Puis finalement, alors que son sexe durcissait entre mes doigts, ma bouche venait à la rencontre de l’extrémité, suçotant celle-ci, ma langue venant jouer avec, mon regard venant une fois de plus à la rencontre du sien.
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Le clef tourna rapidement dans la serrure. Le soleil était couché depuis bien longtemps maintenant, et Kaecy n’avait qu’une hâte, c’était de pouvoir enlever ces foutues chaussures qui lui faisaient mal aux pieds depuis le début de l’après-midi. Un coup d’oeil rapide au salon lui indiqua que les jumeaux devaient déjà dormir - ce qui n’était pas plus mal, elle n’aurait pas eu la force de supporter leur énergie incroyable ce soir. Le repos et le silence allaient être les maitres mots pour ce soir. « Elio ? » Elle avait parlé assez fort pour qu’il puisse l’entendre mais que ça ne réveille pas les jumeaux. Elle posa ses affaires rapidement sur le canapé avant de passer par la cuisine. Une assiette restait posée, seule sur la table, et un petit sourire tendre s’afficha sur le visage de Kaecy. Pour une fois, Elio avait pensé à lui mettre un couvert, ne sachant pas l’heure à laquelle elle allait rentrer. En parlant d’Elio, c’était plutôt étrange qu’il n’est pas pointé le bout de son nez pour venir encore râler sur le fait que les jumeaux avaient été de vraies petites pestes toute la soirée, à vouloir regarder encore un autre DVD, ou à venir s’excuser parce-qu’il avait encore failli les tuer en tentant de leur faire à manger. « Elio ? » Kaecy poussa légèrement plus la voix, et sortit son téléphone pour être sure de ne pas avoir loupé un message d’Elio lui indiquant qu’il n’était pas à l’appartement. Pourtant, elle était sûre d’avoir vu ses chaussures trainer près du canapé. Fronçant les sourcils, elle prit la direction de la chambre du jeune homme, passant une tête à travers celle des jumeaux au passage pour voir s’ils dormaient bien. « Tu dors ? » Et alors qu’elle arrivait au niveau de sa porte de chambre, elle ne put la pousser, étant fermée à clef. Fronçant les sourcils, Kaecy vint frapper quelques petits coups sur le dos du bois. « Elio, ça va ? » Ce n’était pas son genre de fermer la porte à clef. Kaecy n’aimait pas ça, car on ne pouvait jamais ce qu’il pouvait se passer quand une porte était fermée. Un problème médical est vite arrivé, et si la porte reste fermée, Kaecy ne serait pas en mesure de venir l’enfoncer pour pouvoir porter secours à son ami. Et c’était pour la même raison - et aussi parce-qu’ils ne pouvaient prévoir ce qu’il se passait dans leurs têtes - que la clefs sur la chambre des jumeaux avait été retirée dès le premier jour, lorsqu’ils avaient emménagé ici. « Elio, fais pas l’enfant, ouvre s’il te plait. » Elle avait parlé d’une voix plus forte, quitte à réveiller les jumeaux, car ne pas avoir de réponse de sa part commençait à la rendre un peu nerveuse.
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Message(#) It's crazy to believe in silly things ▽ Heilio - Page 2 EmptySam 3 Sep - 15:42

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C'est pas pour les enfants par ici   It's crazy to believe in silly things ▽ Heilio - Page 2 4251317097

Sa peau est douce, tellement que je pourrais passer des heures à laisser mes doigts courir sur sa surface, me délecter de ce touché. Je l’embrasse tendrement collant mon corps au sien pour l’empêcher de partir, sentant son souffle se mélanger au mien à chaque fois que nos lèvres se quittent pour finir par mieux se retrouver avec cette impression qu’elles ne peuvent plus se séparer les unes des autres. Parfois nous arrêtons de nous embrasser pour simplement nous observer, dans le silence de la chambre, ce silence qui est aussi éloquent que bien des mots, mes mains se frayent un passage dans ses cheveux et je viens frotter mon nez au sien un peu amusé. « On pourrait rester là pour toujours… Je jette la clef et on ne sort plus. » J’aurais aimé que ce soit possible, que les choses restent comme ça. Il me semble que dans le creux de ce lit tout peu continuer d’être aussi simple… Même ma relation avec Heidi. Les minutes défilent mais je ne vois rien d’autre qu’elle, même quand elle vient se positionner au dessus de moi, je garde mon regard fixé sur son visage, le laissant juste un peu descendre pour observer sa nudité qui s’affiche ouvertement devant moi. Elle fait glisser ses baisers jusqu’à mon torse et je sens bien qu’elle est entrain de réveiller mon appétit une nouvelle fois. Ses doigts courant sur mon ventre et descendant déjà dangereusement. « Ca doit en faire rêver plus d’une » Je rigole un peu en la regardant, secouant la tête. « Et c’est tout pour toi ce soir… Quelle chanceuse ! » Je rentre un peu dans son jeu préférant me moquer un peu plutôt que de jouer le mec peu sur de lui. Je suis pas idiot au point de ne pas savoir que mon physique peut plaire, j’en joue d’ailleurs beaucoup. Mais pour le reste de ma personnalité c’est une toute autre histoire…

A nouveau je me laissais emporter par les caresses d’Heidi, appréciant ses mains, sa bouche sur mon torse puis cette façon dont elle descendait habillement jusqu’à mon entre jambe semblant alors chercher mon consentement. Qui était pourtant explicite, mon membre commençant déjà à se gonfler de désir, ne pouvant rester insensible aux caresses de la jeune femme. Un fois mon caleçon descendu je n’avais plus eu qu’une envie, qu’Heidi cède à la tentation. Sa main s’occupait déjà de moi alors que ses baisers se dessinaient autour de mon excitation, commençant à me rendre fou d’envie. Je m’étais légèrement remonté sur mes coudes pour l’observer, son regard se posant dans le mien alors qu’elle venait enfin de sa bouche satisfaire mes désirs. Je retenais un grognement de plaisir alors qu’elle laissait sa langue courir sur mon excitation la rendant un peu plus présente à chaque coup de langue. Le regard qu’elle me lançait me rendait complètement fou de désir, alors que je finissais par reposer ma tête sur le coussin me délectant de son habilité. « Bordel… Heidi… » C’était trop bon, tellement que les mots me manquaient pour lui dire ce que je pouvais ressentir. De toute façon ils auraient sans doute été de trop. Tellement concentré sur mon plaisir je n’avais pas entendu la porte claquer ni même la voix de Kaecy qui m’interpellait. Quelques instant encore mon plaisir avait été à son comble avant que cette voix ne vienne jusqu’à mes oreilles. « Elio ? » D’un seul coup j’avais senti tout le sang de mon corps ne faire qu’un tour alors que je me relevais brusquement pour regarder Heidi la surprise et l’horreur déformant nos deux visages. « Putain… » Kacey était rentrée et je n’avais rien entendu. C’était pourtant idiot de notre part. Evidement que Kaecy allait rentrer, nous le savions tous les deux. Sautant de mon lit j’avais entrepris de chercher mon caleçon tout en oubliant qu’il était simplement resté dans mon lit. « Tu dors ? » La voix de Kaecy se rapprochait dangereusement et j’avais levé mon regard paniqué vers Heidi alors que je visualisais enfin mon caleçon. « Il faut que tu te caches ! » Pas une seconde je n’avais pensé à ce que j’étais entrain de lui demander. Et à quel point cela pouvait être humiliant pour elle. Quelques coups avaient été portés sur le bois de la porte et cette fois la panique avait commencé à se faire plus grande encore alors que Kaecy essayait d’entrer. Je me félicitais d’avoir fermé à clef, pour une fois que je faisais quelque chose d’intelligent. « Elio, ça va ? » Je finissais d’enfiler mon caleçon, Heidi ayant entrepris de se cacher j’avais très rapidement fourré toutes nos affaires sous le lit sans plus réfléchir me dirigeant vers la porte.

« Elio, fais pas l’enfant, ouvre s’il te plait. » Le ton de Kaecy s’élevant un peu j’avais bien compris qu’il ne me fallait plus tarder. « Oui.. Oui je… J’arrive ça va ! » Ma voix était tremblante. Laissant deviner mon trouble. Je jetais un coup d’oeil à mon caleçon qui était encore déformé par mon érection - que même la surprise n’avait pas réussi à totalement éliminer. Attrapant le pull que j’avais prêté à Heidi et qui était encore la seul vêtement à porté de vu, je l’avais rapidement noué autour de ma taille avant d’ouvrir. « Tu es rentrée ? » Belle déduction Sherlock. Mon style débraillé n’avait sans doute pas manqué de sauter aux yeux de Kaecy. « Je… Désolé je dormais je t’ai pas entendu arriver. » C’était tellement peu crédible. Je n’étais pas un gros dormeur et il y avait peu de chance que je m’endorme avant tard le soir, sauf quelques exceptions. « On t’a laissé une assiette donc… J’arrive d’accord ? Je m’habille. » Encore moins crédible pour moi qui avait l’habitude de me promener à moitié à poil dans la maison et ce sans aucune gêne. Surtout devant elle. Le regard de Kaecy avait alors semblé se fixer sur mon torse jusqu’à ce que je comprenne ce qui avait attiré son attention. Le suçon d’Heidi était bien visible maintenant et rapidement j’avais porté ma main sur ce dernier pour le cacher comme un enfant l’aurait fait. « J’arrive. » Je lui avais presque refermé la porte au nez soufflant un peu même si ma prestation avait été plus que minable. Heidi était sortie de sa cachette et nous avions échangé un regard sans mots. Que pouvions nous dire de toute façon. J’avais sorti les affaires de sous le lit avant d’enfiler les miennes et de rendre le pull à Heidi. Me rendant compte que ses affaires devaient encore trainer quelque part dans la maison. « Je devrais aller la voir… » J’avais chuchoté en regardant Heidi ne sachant trop quoi faire maintenant. Tant que Kaecy était au salon elle ne pourrait pas sortir. Et je me voyais mal la faire sauter par la fenêtre vu que nous n’habitions pas au rez.
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Message(#) It's crazy to believe in silly things ▽ Heilio - Page 2 EmptySam 3 Sep - 17:42



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Elio & Heidi
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« Bordel… Heidi… » grognait Elio alors que je continuais de jouer de ma langue sur son sexe. Sans le quitter des yeux, je m’appliquais à la tâche, très satisfaite de le voir contenir ses extériorisations de plaisir. Et alors que nous étions tous les deux bien trop occupés par nos petites distractions crapuleuses, aucun de nous n’avait entendu Kaecy. Aussi lorsque la voix de cette dernière interpellant Elio me parvenait aux oreilles, mon cœur ratait un battement. Interrompant aussitôt tout ce que j’étais en train de faire et Elio se redressant aussi brusquement que moi, nous échangions un regard d’effroi. Pour être une situation humiliante et inappropriée, ça l’était totalement et je n’imaginais pas ce qui allait se passer dans la tête de Kaecy quand elle me découvrirait, à moitié nue sur le corps de son meilleur ami alors que nous étions censés ne plus nous adresser la parole depuis des mois. « Putain… » avait murmuré Elio, faisant écho à mes propres pensées et mettant fin à l’immobilité qui nous avait figés. Nous sautions tous les deux du lit et je regardais Elio chercher désespérément son boxer en proie à une panique évidente, incapable d’esquisser le moindre mouvement pour ma part. « Tu dors ? » demandait Kaecy, qui se rapprochait de la chambre d’Elio, augmentant la panique qui faisait rage en moi et très certainement en Elio. « Il faut que tu te caches ! » me disait alors Elio en attrapant son boxer qui gisait sur le lit désormais vide. Incapable de penser par moi-même et mortifiée à l’idée que Kaecy puisse savoir que je me trouvais là, profitant qu’elle ait le dos tourné pour me laisser aller à mes tentations avec Elio, je ne trouvais même pas le temps de protester et de me vexer pour ce qu’il me demandait. De toute façon, presque nue à l’exception de ma petite culotte et sans habits à portée de main puisque j’avais laissé les miens dans la salle de bain et qu’Elio avait mis sous le lit tous les habits que nous portions alors, je me contentais de m’asseoir derrière le lit, du côté opposé à la porte où Kaecy ne pourrait pas me voir si elle n’entrait pas dans la chambre. « Elio, ça va ? » Cette fois-ci, la jeune femme avait toqué à la porte. « Elio, fais pas l’enfant, ouvre s’il te plait. » s’impatientait-elle face au manque de réponse de la part d’Elio. « Répond-lui bon sang ! » lui ordonnais-je et je l’entendais s’exécuter : « Oui.. Oui je… J’arrive ça va ! » Son ton était on ne pouvait moins naturel et j’enfouissais ma tête dans mes mains, genoux relevés contre ma poitrine en me disant que nous serions cramés en moins deux s’il continuait comme ça. Sans trop savoir ce qu’il trafiquait, je l’entendais fouiller un peu encore, de l’autre côté du lit.

Je finissais néanmoins par voir la lumière du couloir éclairer le mur face à moi qui m’indiquait qu’il venait de lui ouvrir la porte. « Tu es rentrée ? » demandait-il en essayant de prendre un ton décontracté et je me pinçais les lèvres pour me retenir de rire face au comique de cette situation. Si l’on m’avait dit que je me retrouverai à me cacher dans la chambre d’Elio alors que Kaecy débarquait, je n’y aurai jamais cru. Pour sûr, ça serait une histoire qui mériterait d’être racontée aux jumeaux quand ils seraient en âge de pouvoir entendre ce genre d’histoires. « On t’a laissé une assiette donc… J’arrive d’accord ? Je m’habille. » enchaînait-il et je sentais le scepticisme de Kaecy, sans même avoir besoin de la regarder et de l’entendre lui répondre. En même temps qui pouvait croire à une pareille histoire ? Kaecy avait beau être sourde ; en revanche, elle était loin d’être idiote. Je sentais de plus en plus le fou rire menacer d’avoir raison de moi et heureusement pour moi, j’entendais Elio qui refermait la porte avec un dernier : « J’arrive. » Je sortais alors de sa cachette, un air clairement amusé sur le visage alors que je continuais de me mordre la lèvre inférieure pour me retenir de rire. Elio lui était déjà reparti à la pêche des habits qu’il avait dissimulé sous le lit, pour se rhabiller et camoufler la bosse dans son caleçon. Il me tendait le pull que j’attrapais, toujours à deux doigts de rire, avant de l’enfiler rapidement. « Je devrais aller la voir… » disait-il alors et aussitôt j’arrêtais de rire. Etait-il sérieusement en train de suggérer qu’il aille voir Kaecy pendant que je resterai seule dans sa chambre à me cacher comme une adolescente ? J’avais accepté ça une fois, dans l’urgence de la situation mais je n’allais quand même pas attendre que Kaecy aille se coucher pour sortir d’ici ? « Ah non non non » rétorquais-je aussitôt, fronçant les sourcils et croisant mes bras sur ma poitrine. Elio me regardait alors, me demandant si j’avais une meilleure idée. Face à mon absence de réponse, il se dirigeait alors vers la porte. « Elio reviens-ici ! Elio ! » lui chuchotais-je mais déjà la porte se refermait derrière lui. Me promettant de lui en faire baver à son retour, je finissais par m’asseoir sur son lit. Les minutes passaient et je n’avais pas trop de notion de temps, j’aurai pu rester enfermée dans cette chambre pendant des heures ou seulement quinze minutes que je n’aurais pas su faire la différence. Je tournais un peu comme un lion en cage, m’amusant pour passer le temps à regarder ce qui se trouvait dans la chambre qui aurait pu me distraire un peu. Mais ayant fait chou blanc, je retournais sur son lit, me laissant tomber dessus dans un soupir en attendant qu’Elio fasse à nouveau irruption dans sa chambre et en songeant à la façon dont je pourrais le punir d’avoir osé me laisser toute seule ici.
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Message(#) It's crazy to believe in silly things ▽ Heilio - Page 2 EmptyDim 4 Sep - 12:36

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Si Heidi semblait quelque peu hilare, il n’en était pas de même pour moi. J’étais carrément mortifié et j’avais bien de la peine à cacher mon malaise d’un coup. Ne sachant trop comment agir dans cette situation. Comment est-ce que j’avais pu être assez idiot pour ne pas penser à ce qui allait arriver une fois que Kaecy aurait franchi la porte de l’appartement ? Tendant les habits à Heidi je préférais d’ailleurs ne pas lever le regard vers elle, ne surtout pas croiser le chemin de son corps dénudé qui semblait avoir un effet indescriptible sur moi. Au lieu de ça j’avais fini d’enfiler mes habits avec l’intention ferme de quitter cette chambre. Même si l’idée de me retrouver avec une Kaecy plus que suspicieuse ne m’enchantait pas des masses c’était encore bien mieux dans mon esprit que de rester ici avec Heidi alors qu’elle était entrain de manger dans la pièce juste à côté. Sans savoir pourquoi je me sentais comme un traitre face à Kaecy aussi, évidement amener une fille ici quand les jumeaux étaient juste en haut faisait parti des choses que j’avais promis de ne pas faire et pour cette simple raison j’aurais pu me sentir mal - mais ce n’était pas la première fois que je dérogeais à la règle. Le vrai problème était encore un fois que c’était Heidi, et que de ce fait je me retrouvais dans l’incapacité d’en parler à Kaecy, à lui faire à nouveau des cachoteries ce que je détestais faire. Et pourtant l’idée même de lui parler de nos relations actuelles m’était impensable. « Ah non non non » Un peu étonné par sa réaction je m’étais tourné vers Heidi cette fois. Croisant son regard pour le première fois depuis que nous avions été stoppés dans notre élan par  Kaecy. « T’as une meilleures idée peut-être ? Je viens de lui dire que je la rejoignais… » Mon ton n’était pas vraiment tendre et face au silence d’Heidi j’étais resté quelque peu septique avant de me diriger vers la porte. « C’est ce que je pensais… » J’avais posé ma main sur la poignée en refusant volontairement d’entendre ses protestations. « Elio reviens-ici ! Elio ! » Sans un mot j’avais quitté la chambre, refermant derrière moi en espérant que Kaecy n’ait pas entendu la voix d’Heidi. Je m’étais rendu à la cuisine où ma meilleure amie avait commencé à manger.

Me posant à côté d’elle j’avais tenté un sourire, et aussitôt croisé son regard que je savais inquisiteur. « C’est bon ? » Elle avait semblé étonnée de me répondre que oui. Et j’avais été bien obligé de lui avouer que ce n’était pas moi qui avait fait la cuisine mais Heidi. « Elle est venue manger ici ? » Evidement au vu de nos relations plus que tendues de ces derniers mois c’était probablement difficile à croire. « Ouais… Les jumeaux ont insisté. » C’était un demi mensonge. Volontairement je ne m’étais pas étendu sur le sujet. Et préférant probablement ne pas rentrer dans ce genre de conversation à une heure aussi tardive et après une longue journée de travail, Kaecy n’avait même pas insisté. « T’as rencontré une fille ? » La question était venue un peu de nul part mais semblait lui brûler les lèvres depuis que j’étais arrivée dans la salle à manger. Et je comprenais bien que derrière cette question s’en cachait une autre qui était de savoir si j’avais ramené cette fille ici. J’avais de toute évidence été encore plus mauvais que prévu pour dissimuler mon secret. « Non pourquoi ? » Levant légèrement les yeux au ciel Kaecy avait fini sa bouchée avant de me répondre. « Le suçon ! Celui que t’as essayé de cacher comme un gamin. » Cette fois elle se moquait clairement de moi, et je ne pouvais pas lui en vouloir. « Oh… Non c’est rien… » Sentant mon malaise elle avait alors reposé ses couverts pour me regarder. « Ne me dis pas que c’est Kyrah ? » Ma meilleure amie avait toujours détesté cette dernière et à raison. Notre relation m’ayant plus ou moins détruit et apporté bien des problèmes pendant des mois. « Non ! Non je te promets que non. C’est fini. Vraiment. » De toute façon elle était repartie en Russie non sans finir de m’achever mais je préférais ne plus penser à ça. « C’est une fille comme ça… » Ca me brulait les lèvres de le dire, je sentais même mon coeur se serrer un peu, priant pour qu’elle ne soit pas entrain d’écouter. Mais au vu de mon passif c’était encore le plus crédible et ce qui attirerait le moins l’attention de Kaecy. Cette dernière avait d’ailleurs semblé lâcher l’affaire. Non sans me faire comprendre que si j’avais ramené cette fille ici elle n’approuvait pas du tout - évidement par demi mot puisqu’elle n’avait aucune certitude de sa présence et ne comptait sans aucun doute pas aller le vérifier par elle même. J’étais pour ma part resté plus ou moins évasif. L’important restant à mes yeux qu’elle ne se doutait pas une seconde de qui pouvait se cacher dans ma chambre. Durant le repas je m’étais rapidement évadé en prétextant un besoin urgent pour déplacer les affaires d’Heidi que j’avais au passage jeté dans la chambre sans un regard à l’intérieur.

Nous avions à la suite de ça échangé quelques banalités pendant le reste du repas,  en parlant entre autre de nos journées respectives. Une fois son assiette finie,  j’avais aidé Kaecy à débarrasser sentant bien qu’elle était fatiguée et ne devait rêver que d’une chose, retrouver son lit. Je l’avais quitté sur le pas de porte de ma chambre déposant un baiser sur son front pour lui souhaiter bonne nuit, alors qu’elle se rendait à la salle de bain pour se rafraîchir un peu. Rentrant dans ma chambre j’avais directement posé mon doigt sur mes lèvres, pour demander à Heidi de ne rien dire. Tentant de lui faire comprendre avec des signes que Kaecy était dans la salle de bain adjacente à ma chambre. Encore appuyé contre ma porte j’étais resté comme ça à écouter les bruits jusqu’à ce que les pas de Kaecy ne s’éloignent de nous pour se rendre jusqu’à sa propre chambre. Il m’avait semblé que ça avait duré des heures. Relevant le regard vers Heidi je n’avais trop su comment agir maintenant. « Je… » J’étais désolé ? Sans aucun doute parce que j’avais encore une fois merdé sur toute la ligne, et en tout premier lieu en cédant à mes pulsions avec elle. « Je vais attendre que Kaecy s’endorme et aller dormir dans la salle de jeux des jumeaux… Ca sera sans doute mieux… » Je ne voulait pas la mettre dehors à une heure aussi tardive, l’idée même qu’il puisse lui arriver quelque chose me tordant les entrailles. « Ca serait probablement mieux, que tu ne sois plus là quand les jumeaux se réveilleront. » Parce qu’ils le feront sans doute avant Kaecy. Passant une main dans mes cheveux j’avais refusé de la regarder, bien conscient que mon attitude était celle d’un goujat, mais ayant maintenant l’impression que c’était le mieux à faire. Je commençais à regretter amèrement mes décisions de la journée, le plaisir de son contact se mêlant à mes peurs et toujours cette culpabilité face à la trahison. Une petite voix ne pouvant s’empêcher de hurler dans ma tête que si Matteo était au courant de la façon dont je traitais actuellement sa soeur, il me tuerait sans doute. Et sans se poser plus de questions.
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Message(#) It's crazy to believe in silly things ▽ Heilio - Page 2 EmptyDim 4 Sep - 13:34



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Elio & Heidi
Maybe that's all what we'll ever be : an incomplete sentence, a half-written story finished without an ending △
J’avais un peu l’impression de devenir folle, coincée dans cette chambre, sans pouvoir faire le moindre bruit, tout en sachant qu’Elio faisait la conversation, impunément à Kaecy. Si je n’étais pas du tout remontée contre Kaecy qui, la pauvre, n’était pas au courant de ce qui se tramait sous son toit quand elle n’était pas là, je sentais peu à peu la colère s’emparer de moi au fur et à mesure que je songeais à Elio et à son comportement qui, comme à l’accoutumée, était terriblement décevant. Sans trop savoir ce que j’aurai aimé qu’il fasse pour nous sortir de ce pétrin, j’étais cependant parfaitement consciente que je n’appréciais pas du tout d’être reléguée dans sa chambre, pendant qu’il prenait son temps avec Kaecy, juste parce que Monsieur avait bien trop peur de dire la vérité à sa meilleure amie. Etait-ce peut-être motivé par une certaine honte d’avouer qu’il en pinçait pour moi et qu’il n’arrivait pas, malgré toute sa volonté, à me résister. Si au départ, cette situation digne d’un théâtre de boulevard m’avait particulièrement amusé, il n’en était plus rien. Allongée sur son lit, je ruminais mes sombres pensées en visualisant mentalement la baffe magistrale qu’Elio méritait que je lui administre à son retour dans la chambre. Dans le silence de mort qui régnait dans sa chambre, je parvenais néanmoins à entendre quelques bribes de leur conversation, essayant de trouver au moins là un minimum de distraction. Kaecy lui demandait s’il avait rencontré une fille et aussitôt, je tendais l’oreille dans l’espoir d’entendre sa réponse, curieuse de voir quelle histoire il allait bien pouvoir inventer. Je n’entendais malheureusement pas ce qu’Elio lui répondait mais j’entendais en revanche parfaitement Kaecy qui lui parlait du suçon que je lui avais fait sur le torse un peu plus tôt. Peu à peu, Kaecy semblait s’inquiéter de savoir si ce n’était pas une fille du nom de Kiera ou Kiara, je n’étais pas trop sûre d’avoir bien entendu. Je me surprenais alors un peu à me demander qui était cette fille et la nature de sa relation avec Elio avant de me souvenir de cet enfant qu’il avait perdu et dont il m’avait parlé il y avait plusieurs mois de ça. « Non ! Non je te promets que non. C’est fini. Vraiment. » répliquait vivement Elio, comme si la question l’avait un peu étonné. Et j’entendais alors ce que j’aurai préféré ne jamais entendre : « C’est une fille comme ça… » Si jusqu’ici c’était la colère qui avait prédominé dans ce que je ressentais, une fois de plus je ne pouvais m’empêcher de sentir mon cœur chavirer. Une fille comme ça… Quel imbécile je faisais. A chaque fois, je me disais qu’Elio ne pouvait pas tomber plus bas, qu’il ne pouvait pas me décevoir plus qu’il ne l’avait déjà fait, qu’il ne pouvait me faire plus de mal, mais visiblement, c’était un type plein de ressources.

J’étais restée, allongée sur son lit, encore sous le choc de la révélation lorsque la porte s’entrouvrait brièvement pour qu’Elio glisse mes affaires, restées dans la salle de bain. Et la porte se refermait aussitôt, avant que je n’ai pu dire quoi que ce soit. De toute façon, l’amertume me clouait le bec et je n’aurais rien trouvé à lui dire. Je me redressais alors, retirant le pull d’Elio pour le poser sur son lit avant d’enfiler rapidement mes habits qui étaient encore sales et humides. Tout à coup, j’avais l’impression d’étouffer dans cette chambre, je ressentais le besoin urgent de sortir d’ici et de mettre le plus de distance possible entre Elio et moi. Comment une si belle journée pouvait-elle finir d’une façon aussi catastrophique ? Tenait-il vraiment à ce que ça soit nos derniers souvenirs ensemble ? Soit, il avait gagné. Je restais debout, les bras croisés sur ma poitrine, pendant tout le reste du temps où Elio était retourné auprès de Kaecy pour l’aider à débarrasser sa table et partager avec elle encore quelques détails de leurs journées respectives, Elio prenant bien soin d’éviter les passages où j’apparaissais. J’avais progressivement entendus leurs voix se rapprocher de la chambre d’Elio, avant de s’arrêter devant celle-ci. Ils se souhaitant respectivement bonne nuit avant qu’Elio n’entre dans sa chambre, un doigt sur ses lèvres pour m’intimer de ne pas parler. Comme si j’avais encore envie de lui adresser la parole… Je l’observais un bref instant, pendant qu’il essayait de me faire comprendre que Kaecy était encore dans les parages, un air déterminé et dénué de toute expression sur le visage. Finalement, nous entendions tous les deux Kaecy rejoindre sa chambre et je détournais le regard d’Elio quand je le voyais prêt à parler : « Je… » Je lui tournais le dos, observant la rue à travers la fenêtre de sa chambre, l’écoutant à moitié : « Je vais attendre que Kaecy s’endorme et aller dormir dans la salle de jeux des jumeaux… Ca sera sans doute mieux… » commençait-il. « Ca serait probablement mieux, que tu ne sois plus là quand les jumeaux se réveilleront. » Et je faisais volte-face pour le regarder, le regard plus dur que jamais. « Ca ne sera pas la peine. Je vais y aller. J’ai déjà beaucoup trop abusé de ton hospitalité. Et puis je crois que j’en ai eu ma dose » Elio me regardait d’un drôle d’air, sans trop comprendre avant de réaliser que j’avais remis mes propres habits. Comprenant soudainement où je voulais en venir, il protesta un peu, me proposant de rester, prétextant qu’il n’était pas serein de me laisser rentrer seule si tard le soir, protestations que j’envoyais valser d’un geste las de la main. Il pouvait bien parler, de toute façon, j’en avais fini d’écouter ses belles paroles. J’étais lasse de cet ascenseur émotionnel que m’imposait Elio à chacune de nos entrevues, j’étais lasse de tomber encore et toujours dans ses bras pour finir à chaque fois avec le même pincement au cœur. Il m’en avait fallu du temps, mais je finissais d’adhérer à son opinion : notre relation était toxique. Je le dépassais alors pour poser ma main sur la poignée de la porte de sa chambre. « Tais-toi parce qu’elle va nous entendre » lui lâchais-je alors, signifiant clairement que je n’étais pas ouverte à plus de discussion. Et sans un regard vers Elio, je me dirigeais vers la porte d’entrée, veillant à ne pas faire le moindre bruit mais hâtant le pas, pressée de ne plus avoir à faire à lui.
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Message(#) It's crazy to believe in silly things ▽ Heilio - Page 2 EmptyDim 4 Sep - 15:43

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Il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir qu’Heidi était en colère. Et d’une certaine manière je pouvais le comprendre bien qu’à mon sens je ne m’étais jamais caché de mes intentions à son égard. Elle semblait parfois agir comme si je lui avais promis quelque chose, ce que je n’avais pourtant pas fait, essayant au contraire de ne pas céder à la tentation qu’elle avait elle même fait monter consciemment. Préférant prendre un peu de distance j’avais proposé - une fois Kaecy assez loin pour être sur qu’elle ne nous entende pas - de me retirer dans la salle de jeu des jumeaux et de lui laisser le lit. Je doutais de toute façon qu’elle ait envie de dormir dans le même lit que moi maintenant - mais j’aurais peut-être été plus malin de poser la question avant de déclencher la fureur d’Heidi. « Ca ne sera pas la peine. Je vais y aller. J’ai déjà beaucoup trop abusé de ton hospitalité. Et puis je crois que j’en ai eu ma dose » Je n’étais pas sûr de vraiment comprendre où elle voulait en venir, et l’espace d’un instant alors qu’elle marchait dans ma direction j’avais eu l’impression que j’allais m’en prendre une dans la figure. Mais rien n’arriva, juste ce regard dur et froid qu’elle posait sur moi, me laissant un peu penaud. « Tu veux partir ? » Je n’étais pas sûr de comprendre, bien que l’évidence soit devant moi puisqu’elle avait enfilé à nouveau ses habits que j’avais auparavant jetés dans la pièce. « C’est pas une bonne idée Heidi… Il est tard… Reste. » Sa colère semblait ne laisser aucun de mes mots la pénétrer. Bien décidée à quitter la maison. « Je t’en prie… Ca peut être dangereux. » J’étais réellement inquiet de la laisser partir comme ça dans le noir et à pied. Mais elle ne m’avait laissé aucune chance de la convaincre. « Tais-toi parce qu’elle va nous entendre » J’étais cette fois resté figé en l’entendant parler. Son ton de voix était tellement sec et différent que je ne savais quoi dire, je m’étais contenté de la regarder partir, la suivant jusqu’au salon avant d’abandonner l’affaire. Quand la porte c’était refermée sur elle j’avais senti une colère impuissante m’envahir. « Et merde ! » Donnant un coup de pied dans une des chaises j’avais fait un boucan incroyable qui n’avait pas manqué d’alerter Kaecy. « Elio ça va ? » Un peu tremblant je m’étais pourtant empressé de répondre cette fois. « Oui, je me suis tapé le pied… C’est bon. » Finalement j’avais fait quelques pas vers la porte et décidé de la suivre descendant à grand pas les escaliers pour sortir de l’immeuble sa silhouette se dessinait encore au fond de la ruelle. Elle marchait vite comme pour me fuir. J’avais moi aussi pressé le pas pour aller à sa suite et alors que je me rapprochais, je m’étais rendu compte que je n’avais rien à dire. Peut-être que tout ça devait finir de cette manière… Que c’était mieux qu’elle m’en veuille et que l’on en reste là. Résigné, je l’avais pourtant suivi de loin jusqu’à chez elle pour m’assurer qu’elle rentre bien saine et sauve. Je ne crois pas qu’elle m’ait vu… Et c’était mieux ainsi. J’avais fait le chemin du retour seul et attristé… Comment cette journée avait elle pu finir aussi mal… ?
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