Cora n’aime pas broyer du noir. Même, elle n’aime pas qu’on broie du noir autour d’elle. C’est pourquoi, à force de voir Eireen à la maison se déplacer comme si elle était suivie d’un nuage noir qui pleut au-dessus de sa tête, elle s’est décidée à l’amener quelque part, n’importe quel endroit pour qu’elle puisse décompresser. Bien sûr, la rousse était au courant de ce qui était arrivé à son amie dernièrement, et elle comprenait. Mais si on ne la poussait pas à se détendre très vite, ça commencerait à être néfaste pour elle alors sans trop lui laisser le choix, hormis celui de sa tenue, Cora avait emmené Eireen en boite. Après tout, qu’un accès au carré VIP puisse servir un peu parfois. Et après quelques heures passées là, Cora est bien contente d’entendre qu’Eireen s’amuse. "Tu sais ... j'pensais pas, au départ, que c'était une bonne idée de venir." Ah ça ! Quand on larve au fond d’un canap’ c’est dur pour tout l’monde de se dire que le monde peut être plus intéressant à l’extérieur. Ça ne vaut pas que pour Eireen. "Mais j'suis contente que tu m'aies traînée un peu de force." « Tant mieux, j’avais peur que tu m’mettes au tribunal pour avoir frôlé l’enlèvement. » Cora plaisante. Elle est contente du résultat et préfère paraître humble, après tout, ce n’est qu’une soirée. . "Au fait, j't'ai pas dit. Mais j'ai peut-être trouvé un appartement." Ah. La rousse repose son verre presque immédiatement. Elle veut en savoir plus, et en même temps, ça l’embête qu’Eireen parte déjà. C’est qu’avoir un studio avec une présence autre que celle de ses chats, c’est réconfortant quelque part. Y’a quelqu’un à la maison quand on rentre. « Quoi ? Comme appartement ? Quel quartier ? » "J'dois le visiter dans deux jours. Si ça se trouve, on sera plus colocataires pendant bien longtemps." Mouais. Cora boude un peu, même si c’est vrai que c’est excitant un peu Eireen de vivre seule pour la première. « Tu sais, tu n’es pas obligée de partir trop vite. Enfin, comme tu veux. Mais du coup, faudra re-fêter ça » dit-elle avant de poursuivre un peu plus discrètement. « Et, tu as des nouvelles de … tu sais qui ? »

De la musique. Des rires. Et des cocktails. Il ne fallait pas grande chose pour que cette sortie soit réussie Peut-être un peu plus de passage sur la piste de danse, et encore, elle n’y tient pas tant que ça. C’est un endroit de rencontre et ce n’est pas la première motivation de la rousse, encore moins celle d’Eireen qui, pour le plaisir de Cora, passe une bonne soirée. D’ailleurs pour continuer dans le bon ton, elle ne put s’empêcher de plaisanter un peu, rapport avec tout le travail qu’Eireen avait eu en mettant le magazine qui avait publié des photos d’elle au tribunal. "Non, quand même ... J'l'aurais pas fait. Parce que c'est toi. Ca serait quelqu'un d'autre, j'aurais pas dit." « Bon, ça me rassure. Je vais pouvoir réitérer l’expérience alors, peut-être cette fois je te mettrais dans le coffre de la voiture. » raconte Cora en riant, bien sûr, elle aurait bien du mal à le faire mais de l’énoncer la fait rire. Enfin, la conversation amène rapidement Eireen à annoncer qu’elle avait peut-être trouver un logement. Cora a bien conscience que sa cohabitation avec Eireen ne serait que temporaire, mais quand même, ça lui faisait plaisir à elle de rentrer et de ne pas être seule à la maison. Mais elle comprend, de ses souvenirs, Eireen n’a jamais eu l’occasion de vivre seule, c’est bien normal pour l’avocate de vouloir avancer et c’est tout ce que Cora lui souhaite. "Il est sur Bayside." « Oh, j’espère qu’il a une vue sur la mer, sinon ça vaut pas le coup de me quitter. » Ouais, quitte à habiter dans un quartier éloigné du centre-ville, il faut au moins ça pour compenser la distance. . "J'suis pas encore partie tu sais. Y'a rien de signé." C’est vrai. Cora va un peu vite en besogne mais elle sait que ça ne sert à rien de retarder l’inévitable et elle se dit qu’elle fait mieux de e préparer à ce départ qui arrivera tout d’même bien trop vite à son goût. "On se tient au courant ... Mais c'est pas comme avant. J'veux dire ... Oui, c'est juste un petit message de temps à autre." Lui répond Eireen lorsque Cora essaie d’e nsavoir plus où elle en est de sa relation avec Kaleb, qui l’avait tout d’abord étonnée mais après tout pourquoi pas. Elle ne veut pas s’en mêler, mais elle aimerait savoir quand même comment tout a pu en arriver là. « Il revient quand déjà ? » ajoute t-elle avant de se dire qu’elle plombe peut-être un peu l’ambiance. « Désolée. Je voulais pas gâcher l’ambiance. »

"Oh, j'aimerais bien voir ça." Cora fait une grimace pour toute réponse, ce qui veut dire qu’en effet, elle aura bien avoir du mal à accomplir cette prouesse de soulever Eireen jusqu’à l’amener dans son coffre. Si c’était vraiment un objectif, elle aurait tout intérêt à se mettre aux protéines tout d’suite, et encore, ce n’est pas certain que ça vaille vraiment le coup parce que ces trucs-là ne se prennent pas sans risque. C’est ce que ce dit Cora avant qu’Eireen lui annonce une nouvelle d’un tout autre genre, et moyennement réjouissant : son nouvel appartement. "Je sais pas. J'le saurais quand j'le visiterais." Ouais, pour Cora, seule une vue sur la mer peut compenser le fait d’habiter à Bayside qui est vraiment loin de tout. Après, ça peut être l’endroit parfait quand on veut être tranquille, mais pour la rousse, ça serait le genre de tranquillité qu’elle voudrait quand elle approcherait la fin de sa vie, pas à l’aube de la trentaine. "C'est vrai que j'aimerais bien avoir une belle vue. Mais je n'ai pas envie non plus que ça me coûte un bras." « C’est vrai, mais bon être autant à l’écart du centre ville, ça va déjà te couter un bras en déplacement puis, avoir une belle vue, c’est le seul intérêt que présente ce quartier. Enfin, tu comptes acheter ou non ? Parce que, tu devrais acheter. » lui conseille t-elle, c’est pour Cora la meilleure solution si elle veut que ça soit rentable. Bien sûr, elle a conscience que tout l’monde n’a pas son pouvoir d’achat à elle, mais y’a bien moyen de pouvoir acheter avec une carrière dans le droit. Enfin, c’est pas trop le moment de parler de ces affaires là, parler immobilier en boite de nuit, c’est quand même peu commun. Cora change alors de sujet, pour un truc qui est peut-être aussi tabou et à éviter mais bon, c’est pas comme si on était pas au courant de son talent à mettre les pieds dans le plat. "Je ne sais pas. Avant, il revenait assez souvent. Maintenant, je sais pas." Elle ne dit rien. Elle se doute que Kaleb doit avoir besoin de temps à lui, et que Brisbane doit pas trop être son coin de prédilection et pourtant, elle ne comprend pas comment ils ont pu en arriver là. "Non, c'est pas grave. Faut que j'arrive à en parler sans que ça me mette dans tous mes états." Son bras se lève, pour passer une caresse dans le dos d’Eireen. « Oh non, on peut parler d’autre chose si tu ne veux pas. J’aurais pas du te demander. » Cora ne veut pas non plsu remuer le couteau dans la plaie, même si elle sait que parler peut faire du bien, elles ne sont pas sortie pour se pourrir le moral. "C'est dur. C'est pas comme avec Camael où j'avais des raisons de lui en vouloir." Sa main se stoppe et l’exression de son visage se durcit. « Attend ! Je suis pas d’accord là ! » Elle se redresse avant de poursuivre. « Tu as parfaitement le droit et raison de lui en vouloir. Il n’avait pas à rompre pour quelque photo publiée. Que je sache, c’est pas toi qui les a fait mettre au grand jour, et c’est toi la victime là dedans. Il aurait du te soutenir plutôt que de partir comme un lâche. Je veux bien croire qu’il y’ait deux poids deux mesures, des torts partagés, mais tu as des raisons de lui en vouloir ! » insiste t-elle avant de reprendre une bouffée d’oxygène.

Cora revêt pendant un court instant, la casquette d’agent immobilier. Pour avoir été amenée à déménager quelques mois auparavant, elle est assez au courant du marché sur la ville et préfère mettre au courant Eireen des avantages et inconvénients. Après, si cette dernière tient vraiment à habiter le quartier proche de la mer, soit. Après tout, ça ne peut pas faire de mal de s’éloigner du bruit du trafic et d’être au calme. "Peut-être que je ne ferais pas affaire sur Bayside et que je prendrais quelque chose de plus proche de mon travail." Peut-être. Il est vrai que Cora va un peu vite en conclusion. Son avis personnel serait qu’elle ferait mieux en effet de vivre plus près de tout, surtout avec un enfant à venir, ça sera bien plus pratique en cas d’urgence si les proches de l’avocate ne sont pas à plus d’une demi-heure, mais il serait peut-être encore un peu trop tôt pour aborder la question. "J'pense à la location pour le moment." Okay. C’est vrai qu’avec le flou qui règne autour d’Eireen, c’est mieux e ne pas investir de l’énergie là où ça n’est pas nécessaire mais acheter, une fois que c’est fait, ça reste une inquiétude en moins. "J'ai pas vraiment la tête à faire beaucoup de démarches en ce moment." « Je comprend, tu y penseras plus tard quand tu auras l’esprit plus aéré. Mais garde cette possibilité quelque part, ça représente pas mal d’avantage. » lui conseille-t-elle avant que la conversation ne passe à autre chose. Cora voit quelque peu rouge quand Eireen lui raconte qu’elle n’aurait aucune raison d’être en colère contre Kaleb. C’est bien Eireen de toujours essayé à excuser les autres, mais si elle est d’accord avec le fait que son amie puisse avec des torts, elle est aussi d’avis qu’elle n’est pas seule. Et en cela, elle ne la laissera pas s’accuser. En tant que personnage public, elle sait que ça n’est pas facile de gérer quand son image est salie par la presse, mais ça n’est pas une raison pour blâmer et fuir. Eireen méritait d’être soutenue. "Il a des raisons de m'en vouloir aussi. Pour lui, j'ai pas confiance en lui." « Mais, je ne dis pas le contraire. Je ne suis pas dans votre relation de couple, mais tu as été sortie de l’anonymat d’une façon absolument dégueulasse et tu méritais d’être soutenue, par larguée. Et franchement, après être traitée comme ça, j’aurais pas confiance non plus. » ajoute t-elle. Certes, son avis n’est pas franchement en faveur de Kaleb, mais il aurait du mal à la convaincre que son attitude était celle à adopter dans un moment comme celui-ci. "M'enfin. C'est derrière moi. Et de toute manière, le journal s'en est bien mordu les doigts." Ouais, derrière elle, elle aimerait le croire. "J'les ai foutus au tribunal par principe. Et ils ont perdu." « Eireen, ça sera jamais vraiment derrière toi, ême si le journal à perdu. On vit dans une société où tout ce qu’une femme a, c’est sa réputation et le journal y a nuit. Toutes ta vie, il y’aura toujours quelqu’un pour te rappeler que ces photos existent et qu’elles ont été dévoilés. Ça va être très dur pour toi, et tu mérites qu’on soutienne et que ton entourage agisse comme si ça n’était pas une honte, parce que ça n’en est pas une. »

Elle n’a aucune intention de se lancer dans un débat immobilier, sur les avantages et inconvénients de l’achat. Cora avait fait son choix et elle peut comprendre qu’Eireen ne veuille pas ajouter une préoccupation de ce genre à son agenda. Et puis quand bien même, ce genre de sujet totalement barbant pourrait être abordé à un autre moment. Cora note pour elle-même qu’Eireen s’apprête à déménager et se prépare à devoir dire adieu à sa cohabitation avec son amie. Toutefois, pour ne pas continuer à aborder ce sujet qui attristerait la rousse, elle décide de demander des nouvelles de Kaleb. Enfin, de savoir si Eireen sait comment il va, puisque Cora pourrait très bien se renseigner elle-même. Elle n’ose juste pas trop parler de l’amitié qui la lie au jeune homme, surtout que ce qu’elle pense est quelque peu ébranlé par ce qui est arrivé à Eireen. Elle a beaucoup de mal à comprendre que Kaleb n’est pas été présent pour soutenir l’avocate tandis qu’elle était humiliée publiquement par les photos de ce quotidien. "C'est pas lui qui m'a largué." « Oh ! » laisse alors échappé Cora, un peu honteuse d’être allée vite en besogne et tout d’même curieuse de savoir comment les choses se sont réellement passées. "C'est moi. J'lui ai dit que j'prenais mes distances pour éviter de trop l'exposer. Mais il a rien fait pour me retenir." Cora est désolée de l’apprendre et même si Eireen est partie d’elle-même, ça ne change pas tant que ça sa pensée au final. Il aurait du être là, même sans être en couple, être là parce que si Eireen a été exposée, c’est en partie parce que lui est célèbre. "J'aurais bien aimé qu'il se batte pour moi." Il aurait du. « Tu lui as dit ça ? » "Mais oui, j'ai dû mal à lui faire confiance. Il me dit qu'il sera là mais je ne sais pas si je peux le croire." Et elle peut comprendre Eireen. C’est jamais simple de faire confiance, encore plus quand on a été déçue. Mais, si c’est question du bébé, Cora pense pouvoir tout d’même faire confiance au jeune homme pour qu’il assume ses responsabilités. « T’en fais pas, je pense qu’il sera là. Et au pire, moi, je t’amènerais au médecin. » ajoute t-elle pour ajouter un peu de positif dans cette conversation. Tentative réduit à néant quand Eireen raconte qu’elle n’a aucune raison d’être en colère contre Kaleb. Cora part au quart de tour pour lui expliquer que si, elle a des raisons. Peut-être qu’elle n’est pas blanche comme neige, mais personne ne l’est jamais. "J'comprends où tu veux en venir. Mais ça n'a pas vraiment nui à ma réputation. Au contraire, j'ai plus de clients qu'avant." Elle reste perplexe à ce qu’avance Eireen. Peut-être que pour l’instant, ça va, mais même dans une cour, elle ne serait pas à l’abri qu’un adversaire la décrédibilise elle ou un client en rappelant cette affaire. "Je n'aurais pas attaqué le journal en retour, j'pense que oui. Ca aurait eu des retombées négatives. Et ça n'aurait pas été bon pour moi." « ça montre que tu es bonne dans ce que tu fais, mais tu ne seras pas l’abri que l’on monte cette affaire contre toi devant un jury. C’est super que tu sois aussi optimiste, mais il faudrait vraiment que la société commence à agir contre le slutshaming »

"Non. Il était en colère. J'étais assez énervée par cette histoire. On n'a pas vraiment discuté. On s'est juste pris la tête." Lui répond Eireen lorsqu’elle commence à lui faire part des détails de sa séparation avec Kaleb. "Et j'suis partie en claquant la porte de la chambre d'hôtel." Cora lève les yeux au ciel. C’est fou ce que les comportements sanguins font comme erreurs. « C’est jamais bon de réagir à chaud comme ça. Vous auriez du réfléchir calmement. Je sais que c’est pas facile, mais la rupture était pas une obligation. » dit-elle avant de s’arrêter. Elle ne voudrait pas trop avoir l’air de la sermonner parce que ça n’est pas le cas. Cora trouve juste que c’est beaucoup de gâchis. « Enfin, ça n’empêche pas qu’il aurait du. Tu sais, tu devrais lui en parler de tout ça ? Parce que ça m’a l’air d’être un sacré malentendu et pour le reste, l’erreur est humaine. » Elle veut franchement encourager le dialogue, parce que même séparé, maintenant ils vont être liés à jamais et ça sera difficile de gérer sans conversation. Après Cora peut toujours garantir à son amie d’être là, mais peu importe l’entourage, c’est toujours le papa qu’on veut à ses côtés pour les trucs importants. "Il y a des moyens pour convaincre le jury pour qu'ils fassent fi de cette histoire." « si tu le dis » Cora restera convaincue qu’un jour ou l’autre, ça n’ira pas dans le sens de la brune, mais elle a sûrement mieux à faire que de continuer à mettre à mal son optimisme. "Pas que j'irais les menacer ou quoi que ce soit dans le genre mais bon." « Ouuh, ce serait drôle pourtant. » dit-elle en riant, ouais, elle aimerait bien voir Eireen menacer des gens. Elle-même n’arrive pas à la prendre au sérieux, c’est écrit sur son visage que c’est une gentille. "On y va ? J'commence à fatiguer un peu." « Oui ! » dit-elle en avalant cul sec le reste de son cocktail. « On est parti, j’appelle un taxi immédiatement. » Elle se lève en vitesse pour passer son appel tout en reprenant ses affaires au vestiaire. Elle revient vers eireen. « Dans cinq minutes, il est là »

"Vu la tronche qu'il tirait, réfléchir calmement, c'était un peu compliqué. C'est pareil avec le bébé. Quand j'lui ai annoncé ... Ça n’a pas été la discussion la plus calme de ma vie. Au contraire." Elle imagine, tout ce qu’elle trouve à ajouter c’est « Vous en reparlerez à froid. Mais n’hésite pas à crever l’abcès à ce moment-là, la rancœur, c’est mauvais. » "J'pense qu'on arrivera à se parler à un moment ou à un autre. Mais qu'il nous faut encore du temps. Ou du moins, moi, j'ai encore besoin de temps." Elle peut le concevoir mais encore une fois, il ne faut pas qu’elle en prenne trop. Autrement, ça serait trop tard. Enfin, Cora préfère tout de même rester en dehors de cette affaire. Elle est attachée aux deux personnes et préfère les laisser régler leur différend de leur côté, bien qu’elle regrette les proportions que cette affaire a pris, elle est certaine que ça s’arrangera. Et au pire, tant pis. Chacun avisera à ce moment-là. L’heure tourne, et Eireen commence à fatiguer. Ce qui est normal après tout parce que les boites de nuit ne sont peut-être pas l’endroit le plus adapté pour une future maman, même si y’a encore le temps. "En tout cas, merci d'avoir changé un peu les idées." Lui dit-Eireen en se levant tandis que Cora part appeler le taxi pour les ramener. Peut-être que cora aurait du y penser à deux fois avant de prendre des cocktails alcoolisé. « T’inquiète. Je suis là pour ça. » Le taxi n’allait pas tarder à arriver. Cora peut espérer se débarrasser de sa paire de hauts talons d’ici quelques minutes, ce que ne fera pas de mal. "J'dis pas qu'on devrait faire ça plus souvent mais c'est sympa en tout cas." « Tu parles, la prochaine fois avec ton gros ventre, on ne pourrait plus entrer que dans les club de bridge. » plaisante Cora avant de rire un peu plus fort. Elle raccroche le téléphone et reçoit la notification confirmant l’arrivée de son taxi. Son attention est ailleurs, du moins pas sur Eireen et c’est peut-être là, le drame. Elle n’a rien vu. "Cora ..." « Ouiiii » répond t-elle en levant les yeux avant de croiser le regard d’Eireen. Et là, c’est le frisson, les yeux de la rousse qui se révulse et ses jambes qui se paralysent un instant jusqu’à ce qu’Eireen tombe à terre et que Cora se précipite en hurlant. « EIREEN ! » crie t-elle en rattrapant la jeune femme avant qu’elle ne heurte le sol. Il y’a du sang parfois, et l’atmosphère chaleureuse qui les entourait devient soudainement très glacial. Le sang de Cora se glace. Elle pense à tout vitesse, que doit –elle faire ? Appeler les secours ? Et comment on fait pour arrêter le sang de couler. « A l’aiiide ! » commence t-elle à crier avant de s’adresser à son amie. « Eireen, reste éveillée, ne t’endors pas, reste avec moi. A l’aiiiiiide » Une grosse boule se forme dans sa gorge. C’est la panique. Cora ne sait pas quoi faire. Elle a totalement peur. « Ne t’endors pas tu m’entend. Eireen, je.. » Elle tente de faire une pression avec ses mains pour empêcher le sang de la jeune femme de couler, mais ça va tellement vite. Elle s’apprête à crier à nouveau, quand un videur arrive à leur rencontre. « Il faut appeler une ambulance » lui dit elle d’un ton un peu agressif avant qu’il ne s’exécute. Ses mains quant à elles n’arrêtent pas d’essayer de stopper l’hémorragie.