ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Le parc d'attractions a ouvert ces portes pour cette soirée spéciale. Vous découvrez les manèges sous un nouveau jour, tous mis au goût de cette fête des esprits facétieux, entre amis ou en famille. Et surtout, n'hésitez pas à passer par le grand manoir hanté qui vous promet le grand frisson. Vous pouvez goûter une barbe-à-papa à l'allure de toiles d'araignées, ornée de mouches en réglisse, et siroter des jus aux goûts étranges et aux noms tout droit sortis d'Harry Potter. Vous prendrez bien un peu de polynectar, hm ? Malheureusement, à cause de l'avis de tempête qui menace la ville, des vents violents devant s’abattre sur Brisbane dans quelques jours, la Grande Roue n'est pas ouverte au public. Elle trône néanmoins majestueusement au milieu du parc. Mais le vent se fait frais, non ? Et ces bourrasques n'ont rien de très rassurantes. Vous réalisez que quelque chose cloche vraiment lorsque toutes les lumières s'éteignent. La tempête s'est levée et vous prend par surprise. Vite, mettez-vous à l'abri, car la Grande Roue semble de plus en plus bancale n'est-ce pas ? @Matteo Hellington, @Lene Adams, @Archer Willis et @Wain Zimmer ne sont pas assez rapides. La roue est arrachée du sol par le vent, bascule, chute et s'écroule sur eux ainsi que sur d'autres passants. Réfugiées sous le stand de pêche au canard, @Camber Huntington et @Aisling Hayes décident aussitôt de leur venir en aide malgré la cheville foulée de la première et les écorchures aux genoux de la seconde, vestiges de leur fuite. @Pénélope Johnson et @Sélène Wiszniewski n'ont pas eu le temps de trouver un abri mais on su éviter l'impact de la grande roue, et ne souffrent que des quelques bleus provoqués par leur chute. La pluie et l'absence de lumière rend difficile la possibilité de se repérer, et les moins blessés tentent tant bien que mal de secourir ceux coincés sous la grande roue.
nb.privilégiez les rp courts, et rendez-vous dans votre mini-flood pour vous organiser
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
It Is The Night Of The Witch, It Is The Night Of The Witch Tonight. And The Vengeance Is Hers For As Long As She Stands By Him•• Ghost
Aisling tend son ticket à l’entrée du parc d’attraction. Elle n’est pas déguisée, du moins pas vraiment. Mais elle fait un grand sourire au type de la sécurité et il la laisse entrer. Le cœur en fête, elle parcourt les allées, et flâne dans la maison hantée. Sa musique dans ses oreilles, elle n’a besoin de personne pour partager son bonheur. Il est dans sa tête, avec ses amis imaginaires. Aisling, elle n’est pas en Australie en cet instant précis. Elle est en Ecosse, arpentant les couloirs de Poudlard en compagnie des autres étudiants de Poufsouffle. Elle s’est toujours dit que c’est dans cette maison que le choixpeau l’aurait envoyé. Comme le vent se lève, elle s’achète une écharpe aux couleurs de sa maison, et caresse distraitement le blason en sautillant vers le café qui sert des bières-au-beurre. Elle en prend une, en sachant que c’est dégueulasse, mais elle la boit quand même joyeusement, parce que c’est ce que font Ron, Harry et Hermione dès qu’ils partent en vadrouille. Et c’est un peu ce qu’elle fait, aujourd’hui. Un sourire léger aux lèvres, elle inspire l’air de la nuit et se dit que rien ne pourrait entacher sa bonne humeur.
Jusqu’à ce que toutes les lumières s’éteignent. Ce grincement atroce qui déchire le ciel. Ces coups de vents puissants qui renversent sa boisson et tachent son écharpe. Un évènement qui l’aurait probablement fait éclater en sanglots si les hurlements de la foule n’avaient pas attiré son attention ailleurs. Au aguets, elle relève la tête et son cœur remonte dans sa gorge lorsque ses yeux se posent sur la grande roue, qui semble bien bancale, tout d’un coup. Merde, merde, merde ! Elle panique mentalement. Elle se redresse, les mains autour de son mug vide et jette un coup d’œil paniqué autour d’elle. Un bruit métallique à glacer le sang perce ses tympans, et l’immense construction entame sa chute vers le sol. Autour d’elle, la foule épouvantée s’enfuit dans tous les sens. Mais Aisling, elle n’a aucun réflexe, aucun instinct de survie. Et une peur grandissante qui paralyse tous ses membres. Soudain, elle sent une main se refermer vivement autour de son bras et l’attirer en arrière. Sans réfléchir, elle suit cette présence rassurante qui l’entraîne jusque sous un stand. Aisling trébuche, se rattrape, et continue sa course, maudissant ses années de fumettes pour ses poumons qui la brûlent. Elle tombe à genoux et relève la tête juste à temps pour voir la roue s’écrouler sur la table du café où elle se tenait quelques instants plus tôt.
- Ohmondieu. Ohmondieu. Ohmondieu.
Elle débite avec son accent irlandais haché, épouvantée. Son cœur bat beaucoup trop fort dans sa poitrine, et il y a trop d’air dans ses poumons, ou pas assez. Aisling s’assoie et desserre l’écharpe autour de son cou, cherchant à reprendre son calme. Son regard accroche alors un canard en plastique qui la défie d’un air inquiétant, et un grand cri effrayé s’échappe de ses lèvres. Elle recule, les fesses toujours collées au sol, et son dos percute quelque chose. Nouveau cri, plus discret celui-ci. Aisling se retourne vivement et son regard se pose sur une jolie brune d’une trentaine d’années. Ses cheveux, elle les reconnaît. C’est la fille qui l’a attrapée tout à l’heure.
- Tu… tu m’as sauvé la vie. Bégaie-t-elle sans réfléchir, émue. Tu vas bien, tu n'as rien ?
black pumpkin & whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
La tempête, c'était pas pour aujourd'hui, non ? Pourtant, a en juger le ciel, la météorologue s'est trompée. Sinon, je penses bien que je serais rester chez moi. Tranquillement. Devant la télé. A boire une bière ou un café devant ma série. Mais au lieu de ça, j'ai accepté l'invitation de mes amis de les accompagné à la fête forraine. Apparement il y aurait une spéciale halloween aujourd'hui. Je ne me suis pas déguisé, j'ai juste mit un peu de maquillage histoire d'avoir un tein de vampire. Mais c'est tout. Mes potes, eux, ont mit plus de temps. Et c'est donc accompagné d'un fantôme, d'une sorcière d'une squelette et d'un zombie que je me retrouve à flaner dans les allées du parc. La bonne humeur est au rendez-vous jusqu'à ce que j'indique que j'adorerais faire un tour sur la grande roue. Mes amis ne sont pas d'accord, la plupart ont le vertige, mais ils me disent que je peux y aller, moi seul. Et c'est ce que je fais.
Je me retrouve donc dans la file qui, je dois l'avouer est relativement lente. Lorsque le vent se lève, je referme mon manteau jusqu'en haut et entre la tête dans les épaules. Et brusquement, un gros craque se fait entendre et le parc est plongé dans le noir. Un mouvement de panique se fait entendre. Moi, je me redresse seulement et regarde au tour de moi. Sortant les mains de mes poches, j'observe les gens qui se mettent à courire, lorsque j'entends un bruit metallique. Je ne me fais pas trop de soucis... jusqu'à ce que j'entende un souffle bizarre au-dessus de moi. Je me retourne vois une nacelle qui tombe du ciel. Je fais un bond en arrière, trébuche, tombe et perds connaissance en me cognant la tête contre le sol. Ou est-ce quelque chose qui cogne la tête ? Je ne saurais le dire.
Je sais juste que je me réveil quelques instants plus tard. J'ai du mal à reprendre consciences. Les cris de panique et les hurlements de douleurs qui se font entendre un peu partout autour de moi, me semblent tellement loins. Je cligne des yeux, essaie de me redresser mais n'y parvient pas. Une violente douleur au niveau des jambes et du dos m'oblige à rester allongé. Je grimace, gémis et relève le regard. En voyant qu'une partie lourde d'une nacelle m'écrase, j'essaie de ne pas céder à la panique. Mais c'est difficile. J'essaie à nouveau de me redresser, mais n'y parviens pas. Tournant mon regard vers la gauche, je vois que mon bras est maintenu au sol par une barre metallique et que mon épaule pointe dans un angle peu commun. Je déglutis et ferme les yeux. « Pas de panique. Pas de panique. Pas de panique...» dis-je pour moi-même en prenant plusieurs profondes inspiration.
Rouvrant ensuite les yeux, je tourne mon regard vers la droite et apperçois une jeune femme (@Lene Adams) qui ne semble pas être dans un meilleur état que moi. « ça va ?» demandais-je, en grimaçant. Question rhétorique, certes. Mais peut-être que ça peut nous aider, elle et moi, à ne pas cèder à la panique. En attendant les secours.
Étonnement, sans trop savoir pourquoi, je me retrouve seule au milieu de la fête foraine, à manger l'une de ces barbe à papa trop sucrées en admirant les lumières des manèges scintiller tout autour de moi. La raison va sans doute de pair avec mon amour inconditionnel pour les parcs d'attraction, plus que pour la soirée spéciale Halloween d'ailleurs. Même si le thème ne gâche rien. Le décor est superbe et travaillé jusqu'au petit détail qui fait mouche. Comme celles – fausses – qui sont collés sur ma barbe à papa. Je ris un peu avant d'en croquer une sous mes dents. Le tourbillon rosé abîme un peu le maquillage cadavérique que je me suis fait à la hâte, mais cela ne me dérange pas le moins du monde. Je m'en fous royalement d'ailleurs. Je dois déjà avoir du noir partout sur la tronche, de toute façon, en plus de transformer ma bouche en bonbon collant aux saveurs acidulées. Le temps se couvre un peu, je regrette de ne pas avoir pris une veste un peu plus chaude, alors que je m'avance dans les allées festives, hésitant à faire un tour dans la maison hantée. En solitaire, j'ai peur d'avoir trop peur étrangement. Le vent se lève subitement et surprend tout le monde, moi y compris. Il y a bien une tempête d'annoncée à Brisbane, la Grande Roue est d'ailleurs restée fermée au public pour cette raison, mais il semblerait qu'elle ait quelque jours d'avance. Les bourrasques se font de plus en plus pressantes et de moins en moins rassurantes. Quelques familles décident de rentrer par précaution, j'hésite à faire de même.
Mais, subitement, les lumières s'éteignent, et le parc, comme la ville entière, se retrouvent plongés dans le noir des plus complets. On entend plus que les cris de surprise puis le bruit du vent et le grincement menaçant des attractions et notamment de la Grande Roue, chancelante. Je ne sais pas comment l'expliquer mais j'ai comme un mauvais pressentiment. Et puis, il y a un bruit sourd. La machine se détache du sol dans un bruit de terreur, accompagné des hurlements de la foule qui s'échappent en courant, les enfants dans les mains, dans les bras. Mon sang ne fait qu'un tour, je cours comme les autres alors que l'ombre malveillante de l'attraction reste quelques secondes penchée, comme tendue par un fil invisible. Je ne sais pas si j'aurais la chance d'y échapper tout comme cette jeune femme qui galope sur ma gauche. Et plus par instinct de survie qu'autre chose, je pousse celle-ci sur le côté ( @Sélène Wiszniewski ) et nous chutons lourdement sur le sol alors que la Grande Roue s'écrase elle-aussi à quelques mètres de nous. Un instant, il n'y a plus qu'un lourd silence, pesant, puis les cris, les hurlements, les pleurs, la poussière et l'odeur du sang. Je réalise à peine ce qu'il vient de se passer alors que je suis à moitié sur la jeune femme. Je n'ai pas la prétention de croire que je lui ai sauvé la vie, c'est plutôt elle qui a sauvé la mienne. Car si elle n'avait pas été là, je n'aurais pas eu l'idée de me jeter sur le côté, l'entraînant avec moi. Je m'écarte légèrement pour m'asseoir sur le sol, la poussière nous avale encore. Je ne trouve pas la force de parler, assistant impuissante à cette vision d'horreur qui se joue devant mes yeux.
Ça faisait un bon moment que Dreamworld à Halloween figurait sur la liste des choses à faire de Lene et Camber. Si plusieurs contretemps avaient amené les filles à annuler les années précédentes, elles étaient déterminées à ce que cette fois soit la bonne et bingo ! Elle l’est. Enfin, après tant d’attente, Lene pouvait découvrir avec Camber les attractions de nuit, décoré en conséquence et la joie de pouvoir se promener au milieu de tout un tas de personne déguisé en sorcière, vampire et autres Donald Trump, ce qui l’amuse tout particulièrement. Tout autour ça rit, ça crie, mais peu importe, c’est Halloween et pour la brune, c’est tout ce qui suffit à son bonheur à un point que, la seule chose qui manque pour que tout soit parfait, ce serait un peu de liqueur dans le polynectar mais, Lene n’est pas là pour s’arsouiller et elle ne tient pas à ce que Camber soit au courant de cette manie à lever le coude trop souvent, elle pourrait en parler à Tony et là, ce serait fini d’elle. Le jeune Adams prenant toujours trop au sérieux son rôle de grand frère.
Une petite ombre au tableau commence à apparaître quand le vent se lève un peu trop fort au goût de Lene qui, par habitude des vents marins sait que ça sent un peu mauvais cette affaire. Elle se rassure en se rappelant que la tempête n’est pas prévue pour ce soir et qu’au moment où elle éclatera, elle sera chez elle, bien au chaud avec tout un intégrale de la série X-files. Et pourtant, elle a beau se le répéter mais la pluie qui commence à tomber et le vent qui devient de plus en plus ne font que forcer son estomac à se tordre signe que, oui, ça pue. Mais elle s’obstine, ça fait tellement longtemps qu’elle attend cette sortie qu’il est hors de question qu’elle rentre chez elle parce qu’elle « a peur de la pluie. » et histoire de bien continuer à nier l’évidence, elle préfère se dire que si son estomac se tort, c’est parce qu’elle a faim, ce à quoi elle tente de remédier. « Tu peux m’attendre là ? Je vais aller me chercher un truc à manger au grill là-bas, je serais pas longue. » dit-elle à l’adresse de Camber avant de courir sous la flotte à destination de la roulotte qui fait griller de la viande. Ne s’attendant pas à une commande alors que tout l’monde tente de s’abriter, le vendeur annonce à la jeune femme qu’il lui faudra patienter. Le vent souffle, de plus en plus fort. Et d’une façon vraiment inquiétante. Un regard s’échange entre elle et le vendeur. Un regard inquiet où chacun crie à l’autre qu’il ne faut pas rester là. Sans attendre, l’homme sort de son camion et attrape le bras de Lene pour s’enfuir. Ils ne font que quelques mètres, un bruit métallique se fait entendre amenant Lene à s’arrêter pour observer sa provenance. C’est la grande roue.
Lene est tétanisée. Elle ne court plus, et ne fait que regarder la longue progression de l’appareil en fer vers le sol. Le vendeur, toujours à ses côtés attrape son bras et tente de l’attirer pour qu’ils s’enfuient, mais c’était sans compter sur l’homme qui s’évanouit sur leur chemin et arrête leur progression. Lene se baisse, pour voir s’il est toujours bien vie. C’est la dernière chose qu’elle fera. Quelques secondes se sont écoulées seulement depuis le bruit métallique et maintenant, la roue touche le sol. Elle lève la tête et tout ce qu’elle trouve à appeler au secours, c’est « CAMBER ! »
Puis vient le tremblement de terre. C’est une quinte de toux qui la réveille et la désastreuse sensation de ne pas pouvoir tousser librement. C’est quand elle ouvre les yeux qu’elle voit quelque chose de lourd faire pression sur elle. Elle ne réalise pas de suite ce qu’il s’est passé. D’abord, elle revoit la scène. Le vendeur. Le type par terre et la grande roue. La panique s’empare d’elle. Elle doit sortir de là, elle doit se mettre en sécurité pour l’ouragan vient et que si la roue ne l’a pas tué, la tempête le fera. « ça va ?» entend t-elle à côté d’elle. Elle ne répond pas de suite, tétanisée par la panique qui s’empare d’elle et une violente envie de pleurer. Mais, sa raison la pousse à s’dire que d’avoir quelqu’un à côté d’elle, ça l’aidera au moins à se calmer. « J’arrive pas à respirer. J’arrive pas à respirer. » répète-t-elle en pleurant presque. Elle tente de se dégager, mais tout est bien trop lourd et trop douloureux. Elle n’arrive à rien et la peur continue de faire son chemin. « J’arrive pas à me dégager, c’est trop lourd. » dit-elle en regardant l’homme à ses côtés. Elle continue de se répéter intérieurement qu’elle n’est pas seule. Puis elle se rappelle : elle n’était pas seule au moment de la chute, elle était avec le vendeur. Son regard se détourne pour mieux observer en détail comment ils sont pris au piège, quand elle aperçoit une main, sans aucun corps attachée avec une mare de sang qui s’échappe d’en dessous le gros truc tombé sur eux. Et là, elle sent ses yeux qui piquent et une forte envie de pleurer. Elle a peur. Et elle regrette de ne pas s’être écoutée, et c’est en fondant en larme qu’elle informe son partenaire d’infortune. « Mon Dieu, il est mort. Quelqu’un est mort. » Et là, c’est la crise qui débute.
Dernière édition par Lene Adams le Sam 8 Oct 2016 - 13:12, édité 1 fois
Il y avait une époque où Camber avait l’habitude de fêter Halloween en famille, avec ses parents et plus tard avec sa grande sœur, néanmoins ce temps était désormais révolu. Sa complicité avec Cleo n’était plus la même, comme ses habitudes avaient changées. Par chance, la notaire était parvenue à se créer une deuxième famille grâce à son meilleur ami Tony et sa sœur Lene. La jeune femme n’était pas beaucoup plus jeune qu’elle, mais elle la considérait aujourd’hui comme sa petite sœur et appréciait de partager des moments précieux avec elle. Halloween était l’un d’eux. Pour la première fois cette année, elles avaient enfin réussi à organiser une petite virée au parc d’attractions histoire de s’amuser, se faire peur et pourquoi pas se moquer des costumes hideux des gens. Pour la notaire, se déguiser ou même se maquiller n’entrait même pas en ligne de compte. Avec son travail, c’était comme si toute sa capacité à s’amuser s’était dissipée.
« Tu peux m’attendre là ? Je vais aller me chercher un truc à manger au grill là-bas, je ne serais pas longue. » Son amie ne lui laissa pas réellement le temps de répondre quoi que ce soit qu’elle avait déjà disparue dans la foule, perdue parmi les zombies, vampires et autres clichés d’Halloween. Plantée comme un bâton, Camber sentit son corps entier frissonner. Concentrée sur l’activité autour d’elle, elle n’avait pas remarqué le changement de temps, pourtant bien important. Le gris du ciel était effrayant et menaçant, quant au vent, il était si glaçant que l’extrémité de ses doigts commençait à se paralyser. C’était probablement ridicule, mais à cet instant, Camber sentit la peur s’emparer d’elle et déjà l’absence de son amie la fit paniquer. Alors que ses yeux noisette balayaient la masse, son regard se figea sur la grande roue. Au même moment, l’intégralité des stands fut plongée dans le noir le plus complet, tandis que la structure métallique de l’attraction se faisait de plus en plus bancale. Le cœur contracté dans sa poitrine, Camber vit avec effroi la masse en métal se balancer, pour finalement s’écrouler vers elle. Sans une once d’hésitation, elle s’écarta, remarquant une jeune fille immobile à ses côtés. Dans un élan d’adrénaline, elle lui attrapa la main et se jeta sous le premier stand qui se tenait à leurs côtés.
Des hurlements et des pleurs parvenaient à ses oreilles, si forts que son sang se glaça. Parmi eux, un avait particulièrement retenu son attention. Son prénom hurlé se répéta dans son esprit. Cette voix elle la connaissait. Lene. Prise de panique, Camber ouvrit subitement les yeux puis tenta de se relever, avant de s’écrouler sur le sol et de réaliser qu’une douleur atroce lui prenait à la cheville. « Tu… tu m’as sauvé la vie. Tu vas bien, tu n'as rien ? » Avec tout cela, la notaire en avait oublié la jeune fille qu’elle avait entraîné dans sa course, et sursauta à l’entente de sa petite voix. Témoin de ses nombreuses égratignures, Camber fit abstraction de sa propre blessure et rampa vers elle. « Je crois que je me suis foulé la cheville, mais ça va aller » répondit-elle la voix tout aussi chancelante avant de vérifier le corps de l’inconnue. « Et toi ? Tu n’as pas mal ? » Délaissant les bonnes manières lors d’une première rencontre, la brune ne se gêna pas pour passer ses mains glacés sur le corps de la jeune fille, cherchant désespérément une source importante de sang.
De nouveau, des cris lui percèrent les tympans. « Mon Dieu, Lene. » Le souffle coupé, Camber prit appui sur ce qui semblait être le bassin des canards, et se redressa, la cheville chancelante. « Je dois retrouver mon amie. Je dois retrouver mon amie. » Cependant, l’idée de laisser la jeune fille seule ne l’enchantait guère, et dans l’urgence de la situation, elle ne prit pas le temps de réfléchir. « Est-ce que tu peux te lever ? Je ne peux pas rester ici, je dois… » Coupée dans son élan, la notaire remarqua avec effroi les résultats de la chute de la grande roue. Des corps jonchaient le sol, beaucoup étaient coincés, parfois inertes. « Il faut aller aider les gens » conclut-elle fermement.
Dernière édition par Camber Huntington le Lun 3 Oct 2016 - 14:07, édité 1 fois
Aisling Hayes
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ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
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Un bruit se fait entendre sur sa droite, et Aisling comprends que sa sauveuse rampe vers elle. Elle a une voix agréable, mais ses paroles ne rassurent pas la petite brune. Immédiatement, elle se sent un peu coupable, et se demande si cette blessure est arrivée par sa faute. Elle n’a pas le temps de l’exprimer à haute voix que la jeune femme se penche sur elle, tâtant son corps à la recherche d’une blessure sérieuse. D’abord un peu tendue par ce contact physique inattendu, Aisling se relaxe rapidement et se risque même à esquisser un petit sourire. C'est agréable, de tomber sur une personne gentille qui se soucie de son bien-être.
- Ne t’inquiète pas, je n’ai rien. Assure-t-elle d’une voix douce. Juste quelques égratignures. Elle s’éclaircit la gorge et risque un coup d’œil en direction de sa sauveuse. Désolée pour ta cheville, ça doit faire mal.
Malgré leur proximité, Aisling a des difficultés à discerner les traits de sa compagne. Tous les éclairages du parc se sont éteints et la seule source de lumière provient de la maigre nouvelle lune, plus haut dans le ciel. La brunette frissonne et cherche son téléphone portable dans la poche de sa veste.
- Merde.
Chuchote-t-elle. L’écran s’est fendu dans sa chute, et ça lui coûtera encore une blinde à réparer. Ce qui signifie qu’elle va devoir faire un photoshoot de plus que prévu ce mois-ci pour joindre les deux bouts. Ou réduire ma consommation de drogues. Cette fois-ci, ses lèvres esquissent une petite moue, et elle cligne rapidement des cils pour refouler ses larmes. Heureusement, sa sauveuse lui offre une échappatoire au sentiment de panique qui l’envahit, en lui demandant si elle peut se lever.
- Oui, bien sûr. Sans problèmes.
Ni d’une, ni de deux, la brunette saute sur ses pieds, avec un sourire de fierté. Mais Camber ne la regarde pas. Ses yeux sont fixés loin derrière elle. Bien trop consciente du sentiment dégueulasse qui lui grignote les tripes, Aisling tourne lentement la tête vers la place où la grande roue s’était écrasée. Et brusquement, tous ses sens s’éveillent. Ses oreilles ne peuvent plus faire abstraction des cris de détresse et d'horreur. Ses narines sont assaillies par une forte odeur de poussière, de débris métalliques et de rouille. Mais le pire reste ce que ses yeux témoignent, aidés par la lumière vacillante de son téléphone portable. Le squelette brisé de la grande roue s'est effondré sur une bonne partie du parc et sa foule. Sous ses débris, des gens gisent. Certains inertes, et d’autres bien trop conscients, une partie de leur corps immobilisée par la lourde construction métallique.
- Oh mon dieu. Oh mon dieu. Oh mon dieu.
Gémit inlassablement Aisling. Elle pense vaguement à prier – un vieux réflexe – mais réalise rapidement que ce serait totalement inutile. Camber a raison, la seule chose à faire est d’essayer de les aider. Elle hoche la tête et amène son téléphone portable à son visage. Aisling, elle est nulle dès qu’il s’agit de faire quelque chose de pratique. Sauf pour appeler de l’aide. Ça, elle en connaît tout un rayon. Ses doigts composent le numéro des secours sans qu’elle ne songe à vérifier si elle capte un signal. Rien. La police. Rien. Les pompiers. Rien. Un sanglot angoissé s’échappe de sa gorge et elle s’accroche au bras de sa sauveuse.
- J’arrive pas à appeler les secours ! Qu’est-ce qu’on va faire ?
Dans le fond, Aisling peut imaginer en quoi consiste leur dernière option. Aider les gens dans la mesure du possible en attendant que les secours arrivent. Parce qu’ils vont arriver, hein ? Avec le bouquant que tout ce bordel a dû faire ! Aisling a un peu l’impression que si elle met les mains dans le cambouis, elle risque de blesser les gens encore plus, mais Camber sait peut être ce qu’elle fait. Et ça la rassure, un peu. Alors elle décide de la suivre comme son ombre. Elle passe un bras autour de sa taille et lève le menton pour la regarder.
- Tu peux t’appuyer sur moi, pour ta cheville…
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"Time is running out, ghost keepin' me alive, I get what it means, you have to survive..."
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Vivant à présent seule, Maximiliano et Riley partis à l'étranger pour plus ou moins toujours, Sélène n'avait plus grand monde pour la traîner en dehors de son studio, de l'université ou des parcs. Ceci expliquait que la jeune femme se retrouve au parc d'attraction le soir d'Halloween, Nathan attaché sur son ventre. Oui, elle avait emmené son bébé à une soirée d'Halloween. Oui, la maternité l'avait infectée à ce point. Elle allait le regretter.
Sélène avait pourtant un bon souvenir de sa dernière visite au parc d'attraction, à l'occasion de l'ouverture de l'attraction Zombieland. Elle avait écopé de quelques bleus et de pas mal de poussées d'adrénaline, certes, mais elle avait aussi rencontré des gens fort sympathiques, comme Heidi et Cora... Il y avait aussi Charlie et Gabriel, mais elle les connaissait déjà d'avant.
La jeune maman venait de faire manger, enfin, essayer de faire manger son bébé, car il était en plein sevrage et qu'il appréciait moyennement les purées pour le moment, et dégustait une part de tarte à la citrouille en regardant les costumes colorés et tous plus originaux les uns que les autres des autres visiteurs du parc. Le nombre d'attractions qu'elle pouvait faire un bébé était limité, et elle essayait de se décider entre le carrousel et la maison hantée.
Le temps n'était pas au beau fixe. Beaucoup de vent, de la pluie. Un parfait temps de Halloween en somme. Cela fit sourire Sélène.
Elle ne sourit pas longtemps. Le vent se fit rapidement de plus en plus violent, et tous les visiteurs pouvaient voir la grande roue osciller dangereusement. Très dangereusement. Les yeux de la jeune femme s'élargirent lorsqu'elle vit que c'était trop tard pour trouver un abri. Son premier réflexe fut agripper son bébé, et de protéger sa tête. Elle se mit à courir, et se sentit rapidement poussée sur le côté. Une vague d'immense peur s'empara de la jeune femme, et tenta de rouler afin de ne pas écraser son enfant.
Il y eut un long silence, une latence. Puis elle commença à paniquer. Nathan. Alors qu'elle commençait à entendre des gémissements, des cris de douleurs, lui restait silencieux. Elle se redressa d'un coup, retirant le porte bébé avec fébrilité. Un instant plus tard, elle le tenait entre ses mains. Il était immobile, ne semblant pas respirer. Sélène sentit sa vie se déchirer, d'un coup. Douloureusement.
Elle allait hurler, lorsque Nathan se mit à pleurer. De surprise, son souffle la quitta. Elle n'avait jamais été si heureuse de l'entendre pleurer. Prenant sa tête dans une de ses mains, Sélène serra son enfant contre elle, et fondit en larmes. Happée par la peur, puis le soulagement, elle avait oublié la personne qui l'avait poussée (@Pénélope Johnson), et tout le reste, pour le moment.
Je bouge le moins possible. Car plus je bouge, plus les douleurs qui irradient mon corps sont insupportable. J'essaie de les contrer avec une respiration lente et régulière mais je sens que mon esprit commence à divaguer. Et mon cerveau choisi ce moment précis pour me faire revenir deux années en arrière lors de l'explosion de mon campement en Irak. Je me rappelle brusquement m'être furtivement réveillé, dans la même position, écraser de la même manière. Sauf que les secours étaient rapidement sur place et m'ont à nouveau endormi. Là, je ne pense pas qu'ils arriveront de ci-tôt.
Alors je décide de me concentré sur quelque chose d'autre. Et cette autre chose est, au final, une jeune fille qui est allongé à côté de moi. Elle est clairement entrain de paniquer, ne parvenant pas à respirer correctement. Je grimace «Eh ! Eh, eh, calme toi » lui dis-je d'une voix tranquille «C'est pas en paniquant que tu arriveras à respirer mieux. » j'attends qu'elle me regarde «ça va aller, ok ? Les secours ar-... »
je ne peux en dire d'avantage qu'elle se détourne et qu'elle se met a hurler qu'il y a un mort à côté d'elle. Je ferme les yeux et soupire. Manquait plus que ça. Il faut qu'elle se calme. Ou alors que quelqu'un arrive pour la calmer. Peu importe qui. Je détourne mon regard et prends une profonde inspiration « AU SECOUR !» hurlais-je à plein poumons « ICI ! Si quelqu'un m'entends !» je lève mon bras valide en l'air, espérant qu'ainsi on me verra peut-être plus rapidement.
La poussière me force à tousser, mes yeux me piquent et j'ai du mal à réaliser ce qu'il vient de se passer. Je suis mutique, interdite, déroutée. Un instant, j'espère que tout cela n'est qu'un horrible cauchemar et que je vais bientôt me réveiller, mais ce cauchemar est bien réel. Ma bouche s'arque d'un o alors que je pose ma main sur mes lèvres pour étouffer un cri, les yeux écarquillés d'horreur. Les particules finissent par se déposer sur le sol pour laisser apparaître un spectacle d'agonie. Des corps sans vie sont écrasés sous des nacelles, méconnaissables. Partout, le sang, les corps démembrés, et les cris, les hurlements de douleur, de terreur, de détresse. Je crois que je vais vomir. La bile remonte le long de mon œsophage, je la ravale difficilement. Et puis, il y a un cri tout proche, différent, le cri d'un bébé, le cri de la vie. Je tourne immédiatement la tête vers la source de cet hurlement significatif pour découvrir une jeune femme, serrant son enfant tout près d'elle, soulagée, rassurée, en larmes. Je crois que l'émotion me submerge alors que je reconnais celle que j'ai poussé pour me protéger, nous protéger, sans même savoir qu'elle avait un enfant. Un enfant que j'aurais pu blesser par mon geste. « Je suis désolée de t'avoir poussée. Je n'avais pas le choix. », je prononce la voix rauque, chassant une larme qui vient couler sur ma joue, presque autant une larme de tristesse qu'une larme de joie.
Je m'avance à genou vers elle, touchant mon coude pour constater une égratignure superficielle. Je suis chanceuse. Puis, je m’assois à côté d'elle, sans me soucier de cette soudaine proximité. Après tout, même si il s'agit d'une inconnue, il y a désormais quelque chose qui nous lie et nous liera sans doute pour toujours désormais. « Tu vas bien, ton bébé n'a rien ? », je demande en lui souriant légèrement, soucieuse avant de constater la bouille tout mignonne de l'enfant qui ne semble pas avoir de lésions visibles. Il me sourit et mon cœur se remplit instantanément avant de se fracasser à nouveau en percevant des appels à l'aide un peu plus loin. Cela me frappe instantanément. Il faut appeler les secours. Je sors mon téléphone, mais ne reçoit aucun signal. De rage, je tape violemment mon poing contre le sol. « Il n'y a pas de signal, impossible d'appeler les secours. ». Je suis presque résignée. Presque. Mais je ne peux pas rester sans rien faire, pas tant qu'il y a des gens encore coincés contre la machine infernale, pas tant qu'ils peuvent encore être sauvés. « Écoute-moi, il faut que tu trouves un abri, que tu te mettes en sécurité, toi et ton bébé. Moi, je vais voir si je peux apporter de l'aide là-bas. ». Je lui montre la Grande Roue ébranlée sur des dizaines de corps sans vie et des dizaines d'autres presque mourants. Je me relève doucement, lui adresse un sourire. Quelque chose me dit qu'elle ( @Sélène Wiszniewski ) ne me laissera pas y aller seule, mais je me trompe peut-être.
L’état de panique de la jeune inconnue était limpide et Camber n’avait pas besoin d’un quelconque éclairage pour deviner ses traits pliés par la peur. Bien que dans le même état qu’elle, la notaire avait appris à se contenir et cacher ses émotions depuis son accident, avec les réunions et tous les gens fragiles qu’elle rencontrait. Alors une fois de plus, elle prit sur elle pour se montrer forte et rassurer la jeune fille qui l’accompagnait. « Ne t’inquiète pas, je n’ai rien. Juste quelques égratignures. » Soulagée de constater qu’elle avait au moins réussi à sauver une personne, Camber laissa échapper un profond soupir. « Désolée pour ta cheville, ça doit faire mal. » Un sourire léger et ironique se dessina sur son visage sali par la boue et la poussière. Fort malheureusement, elle avait connu bien pire en termes de blessure. « Ne t’inquiètes pas pour moi, je suis solide ! » répondit-elle de sa voix chaleureuse, toujours désireuse de détendre la jeune fille.
Quand elle fut finalement debout sur ses deux pieds, Camber regretta presque aussitôt son initiative. La scène qui se dessinait devant elle était chaotique; sanglante et terrifiante. Cette vision d’horreur lui paralysa les muscles l’espace de quelques instants. Même avec toute la bonne volonté du monde, rien en elle ne voulait bouger et à ce moment précis, elle souhaita plus que tout que tout cela ne soit qu’un affreux cauchemar. Fermer les yeux et les ré-ouvrir ne changea rien. Elle se trouvait toujours là, tout comme les corps et l’odeur persistante de fer. Perdue dans ses pensées, la notaire entendit néanmoins son interlocutrice prononcer des mots que son cerveau ne parvenaient pas réellement à entendre. Surprise, elle sentit alors son bras se faire attraper puis jeta un coup d’œil intrigué vers la petite brune qui semblait s’acharner sur son téléphone. « J’arrive pas à appeler les secours ! Qu’est-ce qu’on va faire ? » Camber voulu tenter de les joindre également mais ne trouva rien dans la poche de son manteau. Elle avait dû faire tomber son téléphone dans sa chute et avec cette obscurité, les chances de le retrouver étaient bien minces. Tant pis. « Viens avec moi, on va aider les gens de nôtre mieux avant l’arrivée des secours » En espérant que ce moment ne tarderait pas à venir.
« Tu peux t’appuyer sur moi, pour ta cheville… » Sans se faire prier, Camber prit appui sur la jeune fille, essayant néanmoins de ne pas être un poids trop important puis se mit à avancer, rassurée par le contact humain qu’elle lui apportait. Elles n’eurent pas le temps d’avancer de quelques mètres qu’une voix d’homme se fit entendre. « AU SECOUR ! ICI ! Si quelqu'un m'entends ! » Les sens aux aguets, la notaire chercha désespérément la source de cet appel à l’aide quand ses yeux s’arrêtèrent sur un bras en mouvement. Dans un nouvel élan d’adrénaline, elle accéléra la cadence, appuyant sur sa cheville malgré la douleur afin de ne pas perdre de temps. Arrivées à hauteur d’une nacelle, Camber se libéra de l’emprise de la jeune fille et se pencha en direction du bras. « On est là, restez calmes, on va vous aider » Le cœur battant à un rythme qu’elle n’aurait jamais pensé possible, la notaire analysa la situation en quête d’une solution. Avec cette noirceur, elle n’était même pas capable de savoir combien de personnes étaient là-dessous et bientôt, la panique lui coupa la respiration. « Il faut qu’on arrive à soulever ce truc, tu m’aides ? » demanda-t-elle entre deux respirations à l’inconnue. Ses mains s’emparèrent aussitôt de l’ossature métallique, puis dans un effort surhumain, elle tenta de soulever le tout. « Mon Dieu c’est trop lourd, on ne va jamais y arriver… » Sentant les larmes lui monter aux yeux, Camber avala difficilement sa salive puis s’adressa de nouveau à l’homme qui avait crié à l’aide. « Est-ce qu'il y a d'autres personnes avec vous ? » Il fallait trouver une solution, et au plus vite.
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
It Is The Night Of The Witch, It Is The Night Of The Witch Tonight. And The Vengeance Is Hers For As Long As She Stands By Him•• Ghost
Un pas devant l’autre, garde les yeux rivés sur tes pieds, ne regarde surtout pas autour de toi. C’est grâce à cette phrase répétée en boucle qu’Aisling parvient à faire les premiers pas. Grâce à la présence rassurante de #Camber, appuyée sur son épaule, aussi. Sans elle, l’Irlandaise serait probablement morte, ou encore planquée sous un bout de taule, en plein crise d’hyperventilation. Aisling ne veut pas y penser, alors elle fronce ses sourcils trop clairs par rapport à ses cheveux teints, et elle resserre son étreinte autour de sa sauveuse. Ça va aller, qu’elle se dit. Ça va aller. Elle commence presque à y croire, quelque part. Il faut dire qu’elle est douée pour ça : fermer les yeux sur le chaos qui régit son existence et se rassurer en prétendant que jusqu’ici, tout va bien. Mais normalement, y’a pas de pleurs autour d’elle. Pas cette odeur de fer. Cette poussière. Ces cris qui appellent à l’aide. L’un d’entre eux, plus fort que les autres, lui glace le sang et Aisling se raidit instantanément, bloquant la progression de #Camber. Quand elle comprend que sa compagne cherche à aller porter secours au hurleur nocturne, Aisling dégluti difficilement et reprend sa marche, accélérant même la cadence quand son énergique sauveuse repère l’endroit d’où proviennent ces hurlements. Mon Dieu. Mon Dieu si vous m’entendez faites que ce ne soit pas grave. Elle ne sait pas très bien si elle croit vraiment encore qu’il y a quelqu’un dans le ciel qui puisse l’aider. Elle espère juste que si c’est le cas, il ne va pas la snober sous prétexte qu’elle est une petite dépravée, une moins que rien de junkie indécente. Mon Dieu si vous ne le faites pas pour moi, faites le pour eux. Elle ajoute alors, en se disant qu’il y a plus de chances que ses prières soient entendues comme ça. Au même moment, #Camber se délivre de son étreinte pour se précipiter vers… un bras. Maladroitement, Aisling éclaire la scène de son téléphone portable et sent ses tripes se retourner. Elle porte fébrilement une main à ses lèvres et reste là, plantée. Jusqu’à ce que #Camber la sorte de sa paralysie en lui demandant de l’aide pour soulever un grand morceau de ferraille. Ni de une, ni de deux, Aisling s’exécute. Obéir aux ordres, elle sait faire. Elle pose son téléphone portable de manière à ce que la lumière les éclaire et s’approche fébrilement de #Camber. Les mains protégées par ses gants, elle attrape le côté de la taule et tire. Elle tire de toutes ses forces. Tellement que son dos lui fait mal et que le sang pulse dans ses tempes. Mais il faut se rendre à l’évidence : elle n’a aucune force. Que dalle.
- Quelle poisse !
Elle s’écrie, désespérée, en lâchant prise. Elle lève un regard contrit et dépité vers #Camber, comme un peu effrayée de ne pas s’être montrée à la hauteur.
- Je suis désolée, je n’ai aucun muscle. Elle soupire tristement. Si seulement Phoenix était là, il y arriverait sans problème.
La possibilité que #Camber ne connaisse pas le boxeur ne lui traverse pas l’esprit. Après tout, il a été champion national plusieurs années de suite. Tout le monde le connaît. Non ? Elle ne s'attarde pas non plus sur le fait que la probabilité pour qu’il soit capable de soulever une taule aussi lourde reste assez faible. Pour elle, il est une sorte de héro. Frustrée, Aisling recule d’un pas et son pied roule sur quelque chose de rond. Avec un cri de terreur, elle tombe en arrière, et ses fesses amortissent sa chute. Plus de peur que de mal, mais ça fait monter la rage dans son cœur.
- Damn ya gobshite ya!
Elle jure en argot, au bord des larmes. Aisling repère bientôt l’arme du crime : un long bâton de fer à l’allure lourde et résistante. Si elle avait eu un minimum de jugeote, l’Irlandaise aurait rapidement compris qu’elles pourraient s’en servir comme levier, et soulever la taule juste assez pour libérer les prisonniers. Mais la physique et la logique n’ont jamais été de grandes amies. Aussi elle se contente de donner un coup de pied vengeur dans le bâton, ce qui ne manque pas de lui éclater les orteils.
- Ahaww merde ! C'est super lourd cette connerie !
black pumpkin & whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
Fort heureusement, les secours arrivent. Heureusement ? Je ne sais pas. Il s'agit là de deux filles. Et même si je ne doute pas de la force qu'une femme peut avoir, je doute que celles-ci auront la possibilité de soulever cette nacelle qui m'écrase. D'autant plus qu'une d'elles, une jeune aux cheveux noirs, semble paralysé par la peur. J'aimerais lui dire que si elle ne se bouge pas c'est moi qui finirait paralysé pour la vie, mais ça risque d’aggraver les choses. L'autre jeune femme, se penche vers moi et me parle. Elle me dit qu'elles vont me sortir de là et j'écarquille les yeux. «Camber … ? » soufflais-je.
Un flash vient d'apparaître devant mes yeux. L'image de Camber, la petite sœur de Cléo. La marraine de ma fille. Je me fige, la fixe longuement, mais fini par me reprendre lorsque l'autre jeune femme tente de l'aider. Mais au lieu de servir à quelque chose, elle se recule, trébuche et tombe. Je tourne le regard vers elle et l'observe. «Calme toi » dis-je d'une voix bien plus calme que je ne l'aurais pensé «Ce … ce n'est rien » je me tourne vers Camber qui me demande si je suis seul et secoue la tête «Non, il y a d'autres personnes ici » je désigne @Lene Adams d'un coup de tête. « Il faut qu'elle se calme» soufflais-je à Camber. « Elle risque d’aggraver son état et ...» je me tais brusquement lorsqu'une vague de douleur parcoure mon corps. Grimaçant et gémissant, j'essaie de reprendre le contrôle sur ma respiration « Aidez-la en premier» dis-je entre mes dents serrer les eux toujours fermé « Ce sera peut-être plus... facile pour vous» je déglutis puis rouvre les yeux «Et apparemment il … il y aurait des morts. De l'autre côté » reprenais-je.
Elle tente de se débattre et de se défaire de l’emprise qu’a la grande armature en fer sur elle. Elle est paralysée et totalement déboussolée. Un instant, elle fuyait et maintenant, la voilà prisonnière sans aucune chance de survivre, parce que si elle ne meurt pas sous la pression de la roue, la tempête l’achèvera à coup sûr. Elle n’est pourtant pas seule, ce qui devrait la rassurer mais elle ne voit pas en quoi, elle pourrait sortir de là. Alors elle cède à la panique. Probablement la chose la plus humaine qu’elle ait fait jusque-là. «Eh ! Eh, eh, calme toi » lui dit son ami d’infortune. Elle ne l’écoute pas. Tout ce qu’elle voit, ce sont ses chances de finir en purée humaine comme l’autre homme qui git à côté d’eux. «C'est pas en paniquant que tu arriveras à respirer mieux. » ajoute t-il, en temps normal, elle l’aurait probablement remballer en lui expliquant que quand une s’mange une grande roue sur la tronche, y’a pas vraiment autre chose à faire que de céder à la panique. Mais Lene n’a en tête que sa propre mort à venir. «ça va aller, ok ? Les secours ar-... » poursuit-il avant qu’elle ne le coupe en lui signalant qu’ils ne sont pas seuls, qu’une grosse mare de sang s’étend vers eux et qu’un type est mort, le type grâce auquel elle est encore en vie. (Enfin, plus pour très longtemps)
Lene arrive donc à perdre totalement l’esprit. Si quelques minutes plus tôt elle avait peur, là c’est une toute autre paire de manche. Le jeune femme n’écoute plus rien et ne fait que pleurer en tentant de dégager le gros truc en ferraille qui lui bloque la poitrine. Evidemment, ça ne fonctionne pas mais dans un moment comme celui-ci, rien ne saurait lui faire entendre raison. « AU SECOUR !» Son voisin finit par appeler à l’aide. Elle ne sait pas elle-même si c’est possible de les entendre. Elle s’arrête de geindre pour le regarder crier, c’est en voulant faire de même qu’elle se rend compte que sa cage thoracique est bien trop compressée pour qu’elle puisse se permettre d’élever la voix. Une sensation d’avoir la tête qui tourne s’empare d’elle. Elle ne fait plus attention à rien et continue de se débattre, même alors que l’homme à côté soit déjà en train de dialoguer avec des secours. Elle reste bien trop obstinée pour vouloir arrêter de tenter de se dégager seule. Ce n’est qu’en entendant que la structure bouge – enfin remue – qu’elle se décide à arrêter d’essayer. Elle reprend espoir de pouvoir sortir de là, sauf que ça ne dure pas longtemps quand tous les mouvements s’arrêtent. Enfin, elle prend un instant pour écouter ce qu’il se passe autour d’elle et le sourire lui revient quand elle entend la voix si familière de celle qui pourrait être sa sœur. « Camber ? C’est toi ? » Elle se remet à espérer.
Sélène entendit une voix derrière elle. Douce, à peine brisée par un léger sanglot. Comme si les mots avaient eu du mal à sortir. Le visage trempé de larmes, la jeune femme se retourna lentement, et vit une autre fille derrière elle, brune, aux yeux clairs remplis d'interrogations, particulièrement jolie. Elle s'excusait de l'avoir poussée. C'était donc elle. Mais la jeune mère ne ressentait pas de colère. Elle savait. Elle se souvenait de la grande roue qui venait de tomber, comme dans un cauchemar. Elle avait du avoir peur, elle n'avait pas eu le choix...
Après quelques secondes d'immobilité et de vide total dans son esprit, Sélène hocha la tête, les yeux toujours dans le vague, son bébé serré contre sa poitrine. Une larme coulait sur la joue de l'autre jeune femme. Par réflexe, toujours à genoux, la doctorante tenta de se rapprocher d'elle.
-C'est... C'est rien, arriva-t-elle à sortir, je comprends.
La fille s'avançait vers elle, à genoux également. Elle était blessée au coude. Sélène n'arrivait pas à se résoudre à détendre ne serait-ce qu'un peu son corps et à décoller ses bras de son enfant afin de vérifier, elle aussi, si elle n'était pas blessée. L'autre femme était à présent assise à côté d'elle. Elle avait l'air inquiète pour elle, ce qui était totalement louable et gentil. Sélène essayait de se pousser à réagir, à faire quelque chose. Étonnamment, Nathan était calme, lui aussi les yeux rivés sur l'inconnue. Elle voulait savoir s'il n'avait rien, et elle aussi.
Doucement, Sélène déploya ses jambes pour s'asseoir et se retrouver face à l'autre femme. Tout son corps était endolori, et comme gelé, engourdi. La peur peut-être, le choc. Elle sentait sa peau lui piquer par endroit. Des égratignures, sûrement.
-Il va bien, je crois, on va bien tous les deux. Il faudra aller checker à l'hôpital j'imagine mais... pour l'instant ça va. Et toi ?
Nathan avait l'air fasciné par la jeune femme, et lui souriait. Sélène n'eut pas le loisir d'entendre la réponse de cette dernière avant qu'un cri déchirant qui lui glaça le sang ne se fasse entendre. Sa compagne d'infortune semblait aussi terrifiée qu'elle. Le bébé se mit à pleurer, certainement apeuré.
La première réaction, totalement sensée, de l'inconnue fut d'essayer d'appeler les secours, ce qui se révéla rapidement être impossible. La tempête devait être si importante que les moyens de communication était coupés. Sélène se mordit la lèvre inférieure, tandis que, décidément efficace, l'autre jeune femme lui conseilla d'aller se mettre à l'abri, pendant qu'elle irait apporter de l'aide aux blessés sous la grande roue. La doctorante essaya de réfléchir, rapidement. Elle ne voulait pas laisser la fille seule et juste aller se cacher. Non, ça n'allait pas. Bien sûr, Nathan devait rester en sécurité, mais y avait-il un seul endroit sûr dans ce parc à présent ? Maintenant que ses yeux s'habituaient à l'obscurité, elle pouvait voir nombre de corps étendus au sol, entendre des cris. Elle resterait à bonne distance des endroits semblant vraiment dangereux pour éviter à son fils d'être blessé, mais elle devait faire son possible pour aider.
Sélène déglutit, resangla Nathan dans son porte bébé, et se leva, tentant de dégourdir ses jambes. -Attends. Je ne crois pas qu'on sera beaucoup plus en sécurité ailleurs, je vais venir avec toi pour aider.
De toute façon, rester en groupe lui semblait être le meilleur choix possible, en cet instant.