ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
La chasse aux bonbons, entre nous, c'est surfait. Se faire chasser par des zombies au milieu d'un cimetière, ça, en revanche, c'est tout de suite beaucoup plus palpitant. La zombie race est faite pour ceux qui ont le coeur bien accroché, car vous ne serez pas épargnés par les créatures qui vous poursuivent entre les tombes. Mais vous vous êtes bien préparé, n'est-ce pas ? Quoi que vous ne vous êtes sûrement pas préparés à l'arrivée en avance de la grande tempête qui s'abat sur la ville. Le vent se lève et vous fait trébucher, la pluie commence à tomber et la terre ne devient d'une boue infâme. Les quelques lampadaires dans les allées se sont éteints. En voyant le danger, les organisateurs arrêtent tout. Mais @Gauthier Hazard-Perry, @Meg Warren et @Aaron Wyler, qui les poursuivait, sont déjà loin devant et complètement perdus dans le cimetière. Les autres se sont rués vers la sortie, mais le grillage est fermé, et de l'autre côté, celui qui a les clés a été violemment assommé par un débris volant, vous laissant coincés dans le royaume des morts. Vite, le groupe se met à l'abri dans un mausolée. A peine la porte passée, crac ; un arbre est abattu par un éclair et s'écrase devant la porte en pierre. De peur, @Cora Coverdale dégringole dans l'escalier et emporte @Lana Ivanov dans sa chute. @Adriel West fait la mauvaise rencontre des rats qui le mordent de toute parts. @Jordan Brewster et @Jan Olsdal font également une amère découverte : la porte est bloquée, vous voilà pris au piège.
nb.privilégiez les rp courts, et rendez-vous dans votre mini-flood pour vous organiser
L’annonce d’Halloween implique de faire les choses en grand à cette date. D’ailleurs pour toute personne ayant passé l’âge de croire au père noël, c’est probablement la fête la plus attendue de l’année parce qu’Halloween rime avec fun. Malheureusement, Cora est arrivé à un âge où pour qu’halloween soit fun, elle doit être un peu plus imagine dans le choix de ses activités. Pas de Trick or Treating pour elle (bien qu’en vérité, elle n’a jamais eu l’occasion de la faire) et pas de soirée de la mort qui tue non plus, sa trentaine environnante lui indique qu’il n’est plus possible pour elle d’assister à ça vu qu’il lui faudra une semaine de récupération, semaine qu’elle n’a pas. Non, Cora doit changer ses plans. Heureusement, depuis qu’elle avait fait l’expérience de l’attraction « Walking Dead », elle s’était abonnée à recevoir des invitations pour des évènements divers tournant autour de l’univers zombie. Si de s’être pris une balle de paintball en plein dans les côtes l’avait calmé dans le fait partir à la chasse, être chassée pourrait être drôle et il lui avait semblé qu’avec Charlie, ils étaient assez maitre dans l’art de s’enfuir comme des lâches devant des zombies. C’est pourquoi, elle avait décidé pour Halloween de venir participer à une zombie race. Personne n’était présent pour l’accompagner, mais sa première expérience l’avait convaincu du fun et que ça pouvait être plus simple d’être seule. Eeeet, ça l’était. Jusqu’à ce que le vent se lève vraiment pour cesser d’être inquiétant et devenir dangereux. Jusqu’à ce que la pluie transforme le sol en bouasse et surtout, jusqu’à ce que Cora tombe le nez dedans parce que bien évidemment, les perspectives de se retrouver toute encrottée était loin de la définition de fun pour elle. Après, pour ce qui était de se coller une trouille bleue, c’était bien partie avec la tempête qui commençait à se lever. Tout autour d’elle, les gens semblait beaucoup plus effrayé que excité à l’idée de se faire courser par des zombies, et son nez sorti de la boue, Cora comprit pourquoi. Les portes du cimetière étaient fermées. L’évènement annulé. Et la pluie, dangereuse. Enfin sur ses deux pattes, la jeune femme ne tente pas le moins du monde à essayer de s’aventurer avec ceux qui s’obstinent à ouvrir le grillage. Quand bien même la grille s’ouvrirait, trouver un abri semble le plus logique. C’est pourquoi elle décide de suivre un groupe de personne qui prenne la direction d’un mausolée. Passer la soirée dans la maison d’un mort n’a jamais été dans ses projets, mais il faut une première fois à tout. Et c’est pas comme si un éventail de choix s’était présenté. Cora suit donc le groupe jusqu’à l’intérieur. Il fait sombre, et elle n’a pas le temps de sortir son téléphone pour éclairer autour qu’un gros bruit de fracas se fait entendre, la faisant sursauter et perdre l’équilibre dans les escaliers qu’elle tentait d’éclairer pour justement éviter de tomber. Malheureusement pour la jeune femme à côté d’elle, Cora a le réflexe de s’agrippe à la première chose qu’elle trouve et l’emmène avec elle dégringoler sur plusieurs mètres d’escaliers dans un cri à glacer le sang. Un semblant de silence ne revient que dès que les deux jeunes femmes sont arrivé au sol. Cora n’y voit toujours rien et bien évidemment, son téléphone n’est plus dans sa poche. Elle entend à côté d’elle sa victime, et parce qu’elle retrouve ses esprits et son habitude à culpabiliser facilement, elle demande « Oh mon dieu ! Je suis désolée, vous allez bien ? Vous allez… outch » lâche t-elle en tentant de se relever sans succès à cause d’une douleur vive à la jambe. « Je … Je suis désolée » poursuit-elle en lâchant l’idée de se relever ou même de bouger d’un centimètre.
Gauthier l’avait mauvaise, pendant des jours son collègues l’avait bassiné avec cette histoire de zombie race, prétextant qu’il ne raterait ça pour rien au monde et qu’aimant lui aussi l’adrénaline Gauthier ne pourrait qu’y être dans son élément et pourtant… Son collègue lui avait posé un lapin. Comme un mal propre même pas un message, Gauthier avait vu rouge et pourtant il s’était laissé tenter par l’aventure, maintenant qu’il était venu jusqu’ici autant en profiter. Pile à l’heure comme à son habitude il était parti avec les premiers à la découverte du cimetière, lieu qui rendait l’attraction encore un peu plus effrayante. Heureusement pour lui, il avait le coeur bien accroché et avait pendant les quelques premières minutes avancé sans trop de frayeur - bien qu’il fallait laissé pour eux aux figurent d’être plutôt bons dans leurs jeux et si il n’avait pas été aussi terre à terre, nul doute qu’il aurait rapidement pris ses jambes à son cou. Pourtant rapidement c’est autre chose qui avait commencé à l’inquiéter, le vent qui se mettait à souffler, la pluie apparaissant presque trop rapidement, rendant leur avancée plus compliquée et l’ambiance un peu plus macabre encore. Plusieurs fois il avait manqué de glisser dans la boue hésitant à faire demi-tour. Cependant son esprit de compétition le poussait à continuer à avancer en luttant contre le vent qui lui fouettait la figure de gouttelette. Puis le peu de lumière présente de le cimetière avait disparu quand les lampadaires avaient redu l’âme, au loin il lui avait semblé entendre quelques cris alors que son esprit commençait à s’échauffer. Il avait d’abord voulu croire que tout ça était organisé pour l’attraction mais la violence de la météo commençait à le faire douter alors qu’il ne voyait plus rien perdu dans la nuit au milieu de ce cimetière. Tentant d’attraper son téléphone pour se faire un peu de lumière il s’était rapidement aperçu que ce dernier avait pris l’eau et la lumière qui s’en échappait était assez faible pour que cela rende la situation effrayante. Trempé jusqu’aux os il s’était décidé à prendre le chemin du retour mais dans la nuit, rien n’était simple et encore moins avancer sur ce terrain glissant. Et d’une seule coup la lumière éblouissante, il lui faut quelques secondes avant de comprendre que l’éclair vient de tomber proche - très proche sur un arbre dont il entend seulement le bruit lointain de sa chute vertigineuse. Dans la lumière du flash il lui a semblé apercevoir une silhouette. « Y’a quelqu’un ? » Il tend la maigre lumière de son téléphone pour essayer d’y voir quelque chose. Il le sait maintenant - ce n’est plus un jeu - la tempête se lève et elle promet d’être destructrice.
Halloween était sûrement la nuit que j’attendais le plus. C’était drôle de voir les gamins habillés en petits monstres, bien que d’autres préféraient s’habiller en personnage de contes de fées. Jeune, j’aimais bien ce genre de soirées, surtout si je pouvais effrayer les autres. C’était simplement après la mort de ma mère adoptive que j’avais arrêté légèrement de célébrée ce genre de fête. Pourtant, cela ne m’avait pas empêché de faire des activités qui m’amusaient tout comme cette zombie race. En effet, j’avais reçu une invitation pour cet événement puisque j’avais déjà assisté à plusieurs évent sur le thème de zombies. Quel geek ne rêvait pas d’une zombie apocalypse ? Prenant mon téléphone, je m’étais dirigée vers le cimetière où se passait l’action. Rien qu’à l’entrée ça donnait la chair de poule, mais rien qui m’effrayait pour le moment. J’adorais tout ce qui touchais au paranormal, alors si un fantôme voulait pointer le bout de son nez, je l’attendais de pied ferme. Les zombies étaient moches... Très moches. Je courais un peu partout apeurée par quelques zombies, et par quelques situations un peu trop flippante. Après un peu de repos, je pu constater que les gens étaient encore plus effrayés. La pluie se manifestait peu à peu, un vent incroyable s’étaient levé. Par reflexe, je mis mes bras devant mes yeux, alors que mes cheveux roux suivaient son rythme « Mais qu’est ce que.... » La pluie commençait déjà à tomber avec force. Génial, je détestais être trempée. Je me dirigeais alors en courant vers un groupe, mes converses pleines de boues maintenant. Ils avaient eu l’idée de se diriger vers un mausolée. On ne pouvait plus sortir de ce cimetière, alors autant s’abriter. Cette nuit s’annonçait bien... Je soupire en entrant, alors qu’un éclair me fit sursauter. Je pris mon téléphone pour essayer de voir dans le noir, mais à peine mon téléphone en main, je me fis bousculer par une jeune femme « Mince... ! » Nous n’avions pas vu les escaliers, mon dos avait pris un bon coup, alors que nous dégringolons le long des escaliers. Mon téléphone qui était dans ma main, était maintenant en mille pièces à cause de la chute, l’écran s’était pris un sacré choc. Les yeux fermés, je serre les dents, essayant de me lever, mais sans succès « ...Aie.... » J’avais vraiment mal au dos. Je sentais déjà une de mes jambes engourdis, j’allais avoir un sacré bleu. Mais... Où est la jeune femme ? « Tu vas bien... ?? » Dis-je un peu perdue, ouvrant les yeux, essayant de la voir. « Ce n’est rien... Tu ne l’as pas fait exprès... Tu peux te lever ?... » Je pose mes mains sur le sol pour essayer de me lever, prenant tout mon poids sur mes bras, mais sans succès. Je grimace légèrement, puis reste au sol « Ton téléphone est avec toi ? Le miens...Disons qu’il n’est plus en état de fonctionner... » Je regarde un peu partout pour voir où nous étions vraiment, mais sans succès. Je plisse les yeux « Y a quelqu’un ??» Dis-je en criant légèrement. « Humf...J’espère que tu n’as pas peur du noir... »
On trouve des courses à toutes les sauces de nos jours. Dans la boue, dans la poussière colorée, déguisés. On ne sait plus quoi inventer pour changer du marathon et du semi-marathon traditionnels. Qu'on se le dise, c'est une bonne idée, je suis loin de cracher sur cette inventivité effervescente qui pousse cette génération à utiliser ses jambes plus que ses pouces. Lorsque j'ai vu passer l'annonce de recherche de comédiens pour animer cette zombie race, je me suis dit, pourquoi pas ? Je croyais pouvoir dire que j'avais tout vu et tout fait en ce qui concerne mon métier d'acteur, cette offre était la preuve du contraire. J'ai passé l'âge de toquer aux portes pour quémander des bonbons, et après le désastre de la fête de l'année dernière, j'ai vu dans cet événement l'occasion de combiner deux choses que j'affectionne : halloween, et l'acting. Quoi que, jouer les zombies n'a rien de foncièrement compliqué. Le maquillage et le déguisement fait une grande partie du travail. Et ils n'ont même pas besoin d'être d'une grande qualité dans l'obscurité. Quand on y pense, les participants se font peur tout seuls ; il suffit d'un grognement et d'un boitement vaseux pendant que je leur cours après pour les faire hurler. Ce qui est amusant. Tout le monde sait que les morts ne sont pas sortis de terre, mais chacun joue le jeu. Je m'amuse donc à poursuivre les jeunes femmes aux cris aigus et les hommes plus robustes qui testent leur instinct de survie. Il y a celui-là (@Gauthier Hazard-Perry), fort motivé, qui commence à me distancer. En le suivant, je me rends compte que nous nous enfonçons de plus en plus dans le cimetière. Et plus nous avançons, plus le climat se fait hostile ; il y a cette pluie qui commence à battre mes joues tâchés de faux sang, cette boue glissante, ce vent terriblement fort, et surtout, cet immense nuage fort menaçant qui continue de dévorer la ville. « Attendez ! » ais-je commencé à hurler au jeune homme, plus du tout dans le personnage. Il faut rebrousser chemin et retrouver les autres. Je passe près d'un mausolée dont les tuiles du toit menacent de se détacher et de valdinguer dans l'air. Il faut se mettre à l'abri, l'endroit devient dangereux. « Attendez ! » Mais il ne m'entend pas, sûrement à cause de l'orage qui commence à gronder. Dans un flash, un bruit tonitruant me ait trembler des pieds à la tête. Un éclair s'abat tout près de nous, dans le cimetière, sur un arbre qui s'écroule instantanément. Enfin, le coureur s'est arrêté. Aveuglé par la lumière de son téléphone qu'il pointe droit sur moi, je dissimule un peu mon visage derrière une main. De l'autre, je lui fais signe. « Ici ! » Je grelotte, mon déguisement composé de pans de chemise et de pantalon troués qui pendouillent sur mes membres me colle à la peau, trempé. J'arrive enfin près du jeune homme. « Je fais partie des animateurs. » dis-je pour expliquer mon accoutrement, comme s'il était absolument nécessaire de m'en justifier à cet instant précis. « Il faut retourner en arrière et trouver la sortie, les organisateurs ont sûrement fait évacuer le cimetière et mis tout le monde à l'abri. » Nous en avons peut-être le temps avant que la tempête n'empire. Quoi que, en levant le nez vers le ciel, peut-être que se mettre à l'abri immédiatement est plus sage.
Coupable. Cora ne pense à rien d’autre au moment où elle reprend ses esprits qu’à la fille qu’elle a entraîné avec elle dans les escaliers. Est-ce qu’elle va bien ? Est-ce qu’elle ne s’est pas fait mal ? Elle ne prend pas le temps d’entendre le moindre bruit venant de cette personne qu’elle se confond déjà en excuse, mais elle n’a pas le temps de bien le faire que sa propre douleur la rattrape. Cette fois-ci, sa chute ne sera pas bénigne. « Tu vas bien... ?? » entendit-elle, si la douleur dans sa jambe ne s’était réveillée, elle aurait été étonnée que ça soit sa première réponse. « Ce n’est rien... Tu ne l’as pas fait exprès... Tu peux te lever ?... » Sa première pensée est que, sa partenaire de malheur est bien gentille. Cora n’aurait pas été si compréhensive à son égard si les situations avaient été inversée. Probablement parce qu’elle est blessée et qu’une blessure, ça va la garder loin du travail pendant un moment. Cora re-tente l’expérience de se relever, pour répondre à la fille. Tentative infructueuse. Elle échappe un long gémisement qui en dit long sur le mal qu’elle ressent. « Non, c’est ma jambe. Je peux pas la bouger sans avoir mal. » répond t-elle en tentant de respirer calmement et de ne as céder à la panique. « Ton téléphone est avec toi ? Le miens...Disons qu’il n’est plus en état de fonctionner... » « Non, je l’ai lâché pendant qu’on tombait, s’il est encore en un morceau, faudra attendre qu’on m’appelle pour le trouver. » soupire t-elle, en s’demandant comment elles allaient faire maintenant pour appeler du secours, parce que vu où elles sont, ça va être compliqué de tomber sur elles. « Y a quelqu’un ??» crie alors la fille tandis que Cora se met à se rappeler qu’elles n’étaient pas deux au moment d’entrer dans le mausolée. « On est en bas. » ajoute t-elle en criant, ce qui bien sûr n’est pas pertinent mais quand on s’sent en danger, on est plus préoccupé à le faire savoir qu’a être pertinent. « Humf...J’espère que tu n’as pas peur du noir... » Et bien … « Normalement non, mais c’est parce que’auparavant, je ne m’étais pas encore retrouvé coincée dans une tombe à cause d’un ouragan. Je te cache pas que j’ne suis pas hyper rassurée. » répond t-elle non sans humour pour l’aider à supporter la situation et ne pas penser à sa jambe. « Mais, je t’avoue que, mon imagination me travaille un peu et vu où on est, je préfère ne pas trop voir ce qui nous entoure. » Surtout maintenant qu’elle vient d’entendre un couinement, comme si elles n’étaient pas seules mais bien en présence d’un millirs de bestioles, et ça, Cora ne le supportera pas. « Tu peux te lever toi ? » demande t-elle, en s’disant qu’elle peuvent essayer de s’entraider pour au moins remonter.
Lorsqu'il avait entendu parler d'une zombie race dans Brisbane, Adriel avait tout de suite cherché à en savoir plus sur le concept. Après avoir pu faire l'expérience The Walking Dead, dans un parc prévu à cet effet, il se voyait bien renouveler l'expérience dans la ville cette fois-ci. Plus précisément dans le cimetière comme ce qui était indiqué sur le flyer qu'on lui avait tendu dans la rue alors qu'il rentrait chez lui un soir. Le concept était intéressant, un degré tout de suite plus réaliste et flippant que ce qu'il avait pu vivre dans le parc d'attraction et aussi simplement que ça, il s'était inscrit pour participer. Pendant que sa femme et sa fille irait chercher des bonbons dans le quartier, lui il irait se frotter aux zombies dans le cimetière, une idée qui, à première vue semblait plutôt bonne. D'ailleurs, tout avait plutôt bien commencé, il avait été surpris du nombre de personnes présentes sur ce qui ressemblait plus ou moins à la ligne de départ, un moyen de garder tout le monde au même endroit avant de lancer les festivités. L'ambiance était bon enfant, tout le monde pressé de voir comment la soirée allait se dérouler, l'adrénaline commençant à monter, personne ne sachant réellement quand les zombies allaient débarquer. C'était la surprise et bien rapidement on pu entendre quelques cris. Un signe infaillible que la course avait bel et bien commencé. La foule se dispersait rapidement, chacun courant comme si sa vie en dépendait. Malgré le fait que ce ne soit qu'un jeu, l'ambiance, le lieu, les zombies et tout ce qu'il y avait autour faisaient qu'on avait réellement l'impression que tout était pour de vrai et on oubliait facilement que ce n'était qu'un jeu. L'ambiance changea cependant légèrement quand le vent commença à se lever. Des petites bourrasques pour commencer, rien de bien méchant. Ils avaient annoncé une tempête dans les jours suivants, c'était sans doute le début, pas de quoi s'inquiéter. Sauf que, au vent qui s'intensifiait de plus en plus, s'ajouta la pluie et la terre du cimetière commençait à se transformer en une boue collante, ne manquant pas de faire chuter quelques personnes. Sans qu'Adriel le sache, la zombie race était en train de se transformer en véritable scénario catastrophe. Un jeune homme venait de chuter juste devant Adriel qui s'arrêta pour l'aider à se relever, ce qui lui permit de se rendre un peu plus compte des dégâts. Le vent ne s'arrêtait pas, la pluie non plus. Il n'y avait pas trente-six solutions, il fallait partir. "On est enfermé, pas moyen de sortir" entend-il sortir de la bouche d'une personne passant à côté de lui. Cela ne présageait rien de bon, il vit au loin quelques personnes se mettre à l'abri dans un mausolée, c'était glauque au possible, mais il n'y avait pas d'autre solution et il en fit donc de même. A peine avait-il mis un pied à l'intérieur qu'il sentit quelque chose lui filer entre les jambes avant de sentir un pincement "Aie ! Putain il y a des rats ici ou quoi ?" Ne peut-il s'empêcher de lancer avant d'entendre des voix un peu plus bas à l'intérieur du mausolée (Cora&Lana) "Il y a quelqu'un en bas ?" Demande t-il "Ca va ?" A t-il le temps d'ajouter avant de ressentir un nouveau pincement sur son mollet "Ahhh saleté de bestiole" Dit-il donnant un coup de pied dans le vide espérant toucher un rongeur surement déjà loin de lui.
Je savais que si j’allais me mettre en colère contre la jeune femme, on se disputera pour rien, on gaspillera de l’énergie et c’était si futile que même moi je savais qu’on avait d’autre priorité pour le moment. A cause du choc, je m’étais prise un bon coup dans le dos, sans ajouter ma jambe que j’avais du mal à sentir pour le moment. L’ambiance était si frustrante que j’essayais au moins de garder mon calme. Pour le moment, nous étions en un morceau, c’était déjà ça. Pour le moment je restais au sol, espérant que la jeune femme pourrait se lever, ou bien elle aurait son téléphone avec elle. Malheureusement, elle non plus ne pouvait pas bouger à cause de la chute. Je me pince doucement la lèvre inferieure, frustrée pour un moment. De plus, son téléphone n’était pas avec elle. Il fallait appeler de l’aide, et comme nous n’étions pas seules dans le mausolée, je pensais que les autres pourraient nous entendre. Je soupire, puis regarde la jeune femme « Je ne peux pas me lever pour le moment non plus...Mon dos a pris un bon coup... » Malgré ceci, j’essayais à nouveau de me lever. J’entendis quelque chose craqué, peut être c’était un de mes os ou bien un bruit venu du sous sol, je ne savais pas trop. Le résultat était le même : je gémissais pour une seconde, puis soupire pour que finalement mon derrière retrouve le sol. « Ne t’inquiète pas, je ne vais sûrement pas aller bien loin dans cette position, alors tu peux être tranquille, je ne te quitterais pas » Je souris légèrement puis pose ma main sur son bras pour qu’elle sente une chaleur humaine dans cet endroit lugubre. De plus, ça sentais mauvais. Je sentais les minutes passées comme des heures, mais heureusement, quelqu’un (Adriel)avait fini par entendre nos cris « Enfin .. !! ». Je regarde Cora puis lui sourit « On sera bientôt en sécurité, tu verras » Je ne savais pas trop quoi dire pour la rassurer, mais entendre la voix du jeune homme lui avait peut être donné un peu plus confiance « On n’arrive pas à bouger !! » Dis-je en criant, pour que le jeune homme puisse nous écouter, ne sachant pas vraiment combien nous étions loin du premier étage. La chute m’avait complètement déboussolée. « Est-ce qu’il y a quelqu’un avec toi ?? » Je soupire puis essaie une nouvelle fois de me lever. Je ressentais petit à petit ma jambe, mais j’imaginais déjà le beau bleu qu’il y aura dans quelques heures. Je serre les dents en essayant de me lever, mais c’était toujours aussi difficile « ...Si j’arrive à me lever, je pourrais t’aider aussi à te lever... » Je m’assis de nouveau au sol un peu « sauvagement » puisque je m’étais laissée tomber au sol. Je restais néanmoins proche de la jeune femme.
On peut dire que Cora a une imagination très très prolifique et d’être dans le noir, dans un mausolée par temps de tempête, ça donne lieu à pas mal d’inquiétude dans la tête de l’actrice et bon nombre de scénario catastrophe. Alors, quand les couinements de bestioles se font entendre, c’est pire que tout. Elle ne se sent absolument pas en sécurité, sa jambe lui fait atrocement mal et en plus, elle ne voit rien du tout. Quoique, elle n’a pas encore décidé de si ça serait une bonne ou une mauvaise chose. Son seul réconfort provient de la fille à ses côtés, qu’elle a malencontreusement entrainé dans sa chute, au moins elle n’est pas seule, autrement ça serait la crise de nerf. La première préoccupation de Cora, ça sera d’au moins remonter les escaliers. « Je ne peux pas me lever pour le moment non plus...Mon dos a pris un bon coup... » Merde. Cora, toujours partagée entre sa culpabilité et son envie de ne pas rester là. Convaincue qu’il faut au moins que l’une d’elle essaie de sortir, elle se dévoue. Après tout, c’est sa faute. « Ne t’inquiète pas, je ne vais sûrement pas aller bien loin dans cette position, alors tu peux être tranquille, je ne te quitterais pas » Effectivement, elle est gentille cette petite mais Cora ne peut pas attendre. « C’est gentil, mais je vais re-essayer de me lever, si on s’aide on arrivera à remonter au moins quelques marches. » Enième tentative. Cora concentre tout son poids sur sa jambe gauche, en espérant avoir au moins un peu d’équilibre. D’ailleurs, elle arrive presque à se remettre debout, avant de retomber dans une longue plainte. « Okay. Je vais chercher une autre solution. » dit-elle, toujours décidée à se sortir de là. Finalement, d’autres bruits l’atteignent, provenant certainement du reste du groupe à être entré dans le mausolée. L’occasion d’au moins sortir de ce trou. Alors les filles crient à l’aide et obtiennent une réponse assez rapidement. "Il y a quelqu'un en bas ?" « Ouiiii » crie t-elle en tentant de maitriser ses nerfs. « Enfin .. !! » commente la fille avant d’essayer de rassurer Cora. « On sera bientôt en sécurité, tu verras » Elle acquiesce, même si dans le noir, ça ne se voit pas. "Ca va ?" ajoute la voix provenant de l’étage. « On n’arrive pas à bouger !! » poursuit-elle alors, tandis que Cora reste silencieuse. « Est-ce qu’il y a quelqu’un avec toi ?? » « On aurait besoin d’aide, mais attention les escaliers sont dangereux. » Oui, elle est un peu directe mais elle ne se voit pas tenir une conversation à travers un escalier pendant longtemps. « Vous avez de quoi éclairer ? » Oui, parce que ça, ça aiderait. Parce là, même elle ne sait dans quel état il est, elle fait une croix sur son téléphone, elle ne le cherchera pas là. Un gémissement à côté d’elle lui indique que sa partenaire d’infortune tente à son tour de se lever. Cora souffle pour se donner du courage. « ...Si j’arrive à me lever, je pourrais t’aider aussi à te lever... » « On a qu’à le faire à deux, je pense que je pourrais ramper. »
Le vent est trop fort, la pluie trop violente pour que ça soit normal. Caché derrière son téléphone Gauthier tente de retrouver la silhouette qu’il lui a semblé voir quand l’éclaire a percuté l’arbre. Une main proche de son visage pour se protéger de la pluie battante. Ses yeux semblent s’habituer un peu plus à l’obscurité même si il est presque impossible de voir quoi que ce soit. Enfin la lumière se pose sur un visage humain - ou presque. (@Aaron Wyler) Il ne réprimande pas un sursaut lors que l’homme déguisé apparait devant lui, la pluie rendant son accoutrement encore plus angoissant. « Ici ! » Gauthier baisse la lumière alors que l’homme approche. « Je fais partie des animateurs. Il faut retourner en arrière et trouver la sortie, les organisateurs ont sûrement fait évacuer le cimetière et mis tout le monde à l'abri. » Plissant les yeux il tente de voir quelque chose au loin mais ce n’est qu’un amas de noir infini qui se dessine, à peine perturbé par le gouttes de pluie qu’il sens plus qu’il ne les voit. « Oui… » Pendant quelques secondes il commence à regretter de s’être aventuré aussi loin. La météo aurait sans doute du l’alerter avant, mais c’est l’inconvénient quand on a l’habitude de se fourrer dans des endroits hostiles, on perd le sens de la normalité. « Vous connaissez le cimetière ? » C’est presque impossible de croire qu’il est aussi grand et pourtant. Avec les lampadaires sans doute aurait-il pu facilement retrouver le début - son sens de l’orientation étant plutôt bon. Mais dans cet environnement rien n’est moins sûr. Les deux hommes se mettent pourtant en marche, chaque pas est une victoire, la boue rendant leurs mouvements difficiles. D’un coup ses yeux s’arrondissent alors qu’il lui semble voir plusieurs objets non identifiés voler dans leur direction. « Attention. » A peine le temps de tirer le bras de l’homme que les tuiles volantes qui se sont arrachées, leur passent à quelques centimètres de la tête. Tous deux échangent un regard inquiet, le genre de regard que l’on n’aime pas voir. C’est l’apocalypse et ils sont tout, sauf au bon endroit. « Il faut sortir de là au plus vite. » Ou qu’ils se mettent à l’abri. Mais si la tempête s’avère aussi violente qu’elle en a l’air il se pourrait bien que tout ici parte en fumer.
J’essayais de me lever et la jeune femme essayait aussi mais nos tentatives restaient sans résultats. Nous étions toutes les deux dans une situation qui n’était pas du tout pour notre avantage, surtout que nous avions toutes deux mal. La voix du jeune homme nous donna espoir et nous espérions qu’il arrive à nous retrouver, bien que je pense que le mausolée n’était pas si grand que ça. J’espérais quand même qu’il n’y aura pas d’autres obstacles. Pour le moment, nous étions restées au sol, et comme la jeune demoiselle l’avait dit, nous devions nous entraider pour arriver au moins à monter quelques marches... Je soupire doucement, puis me dit qu’on allait peut être restée coincer ici pour un bout de temps, je devais alors au moins connaitre le prénom de la jeune demoiselle « Avec tout ça, j’ai oublié de me présenter. Je m’appelle Lana et toi ? » Je souris doucement, bien que je me doute que la jeune femme puisse voir quoi que se soit, même moi qui avait une bonne vision je devais plisser les yeux pour essayer de voir un peu plus nettement. « J’ai une douleur au dos, alors je ne sais pas vraiment comment on pourrait faire, et je ne te laisserais sûrement pas ramper...Le sol est très sal, je pense qu’on a déjà une bonne tache de poussières et saleté sur nos fesses » J’essayais d’attendrir un peu l’atmosphère, bien que je pense que Cora n’était pas vraiment d’humeur à plaisanter, je ne pouvais pas la blâmer, mais bon... Il ne fallait pas qu’on reste enraciner ici et à attendre notre « prince » pour venir nous sauver. « Bon... » Je regarde un peu autour de moi, puis regarde Cora « Tu crois que tu peux glisser sur ton derrière jusqu’aux escaliers ? De là, on essayera de monter peu à peu en nous appuyant sur nos bras » On dirait deux handicapées, mais on devait se bouger d’une façon ou d’une autre. J’essayais de glisser vers les escaliers, ressentant l’humidité de la pièce. Je commençais même à avoir froid. « Si tu veux je peux me mettre derrière toi, puis t’aider à glisser si jamais ta jambe te fait trop mal... » Je n’avais pas d’autres idées en tête pour le moment, c’était sûrement la seule chose qui me faisait à l’esprit. Je ne pouvais pas marcher normalement, et la jambe de Cora lui faisait beaucoup trop mal pour qu’elle puisse elle aussi marcher et monter les escaliers. « Ou bien on trouve une autre idée ?... »...Je ne savais pas... « Tu as une autre idée ? » Peut être que l’idée de Cora serait mieux que la mienne.
Si j'avais su que j'avais rendez-vous avec le Jugement Dernier, je me serais fait beau. Mais je ne ressemble qu'à un zombie. Ressemblait. Désormais je ne suis que la serpillière usagée d'une ménagère maniaque. La pluie a décollé les prothèses ; je finis par les arracher, elles me gênent plus qu'autre et il y a bien plus effrayant que moi dehors. L'eau qui ruisselle sur mon visage fait également mouler le maquillage jusqu'à mes yeux, cela pique et démange d'une manière indescriptible, néanmoins je ne peux vraiment pas m'attarder sur cet inconfort. Je dois mener ce participant de la course sain et sauf jusqu'aux autres, et sinon, jusqu'à un endroit où nous pourrons être à l'abri le temps que la tempête s'abatte sur Brisbane. Je ne suis pas météorologue, je n'ai pas la moindre idée du temps que cela durera. Une heure peut-être ? Deux ? Sur le moment, je ne peux pas m'empêcher d'être en colère. Une tempête n'apparaît pas au-dessus d'une ville dans un claquement de doigts, les organisateurs de la course étaient forcément au courant qu'un temps pareil était en approche et ils n'ont pas eu la présence d'esprit de tout annuler au cas où. Quelle bande d'avares abrutis. Qu'importe, restons dans l'instant présent. Le jeune homme demande si le cimetière m'est familier et la réponse risque de le décevoir ; « Absolument pas. » Je crois que je n'y ai d'ailleurs jamais mis les pieds jusqu'à ce soir, c'est dire à quel point il m'est inconnu. Une ampoule éclaire soudainement une petite partie de mon cerveau ; « Mais on a eu des cartes pour qu'on puisse se repérer. » Sous la lumière du flash du portable du coureur, je retrouve ladite carte et tente de nous situer. Sans points de repères, rien n'est moins simple. C'est donc à partir d'une estimation fort vague que nous nous mettons en marche dans l'espoir d'atteindre la sortie en un morceau. C'était sans compter sur tout ce que les vents violents arrachent autour de nous et font fendre de l'air avec violence ; nous manquons de peu d'être percutés par un escadron de tuiles qui volent au-dessus de nos têtes. « Merda ! » La surprise m'a fait lâcher la carte, le vent l'a emportée, elle est déjà loin, perdue. Dans mon agacement, je me retiens de remercier le jeune homme pour sa clairvoyance en matière d'évidences et de saluer sa formidable capacité à les énoncer tout haut. « Il vaut peut-être mieux se mettre à l'abri, vu tout ce qui valdingue, nous ne sommes pas en sécurité à l'extérieur. » N'importe quel monument funéraire pourrait faire l'affaire, néanmoins j'aimerais autant ne pas tomber en hypothermie dans un de ces petits sanctuaires à peine fermés par une grille, royaume des insectes et autres animaux en tous genres. Nous continuions d'avancer, à peine éclairés par le téléphone du coureur. Et cette lumière s'éteint à son tour. Pas la peine de frapper l'appareil, la raison de son décès est évidente. « Il a pris l'eau. Parfait. » Ca ne pouvait décidément pas être pire. Le ciel est furtivement éclairé par le flash d'un éclair qui gronde quelques secondes plus tard. Cela nous laisse à peine le temps d'observer ce qui se trouve autour de nous sans sursauter à la vue de nos propres ombres. « Je crois que j'ai vu un local technique par là. » dis-je en pointant la direction. Le garçon n'a en réalité pas d'autre choix que de le croire, faire confiance, avancer et croiser les doigts. Nous passons à côté d'un grand arbre arraché à sa souche, étendu de tout son long dans la boue au milieu d'une allée de mausolées. L'oeil inquiet, je guette la possibilité de trouver un corps écrasé par le tronc. Une jeune femme est bel et bien là-dessous. La tempête de nous rendant pas moins humains, nous vérifions qu'elle ne soit pas simplement inconsciente ; non, à l'odeur de la boue s'est mêlée celle du sang s'échappant du crâne ouvert de la victime. Malgré de grandes inspirations, quand un nouveau flash blanc fend le ciel et éclaire le cadavre, nous donnant une parfaite vue sur ce visage sans vie, mes tripes se retournent et rendent leur suc un peu plus loin.
Et le silence revient. Pas de réponse du haut des escaliers et l’impatience de Cora qui commence à s’épuiser. Même si elle sait qu’elle ne sortira pas de ce mausolée avant longtemps, elle aimerait au moins quitter ce coin sale et plein de poussière pour retrouver un peu de monde. Elle soupire. Elle ne voit pas d’autres solutions que de se lever elle-même, il faut juste qu’elle ressemble son courage pour le faire, parce que ça fera mal. « Avec tout ça, j’ai oublié de me présenter. Je m’appelle Lana et toi ? » Elle échappe un rire nerveux. C’est vrai, dans tout ça, l’idée même de se présenter ne l’avait pas effleuré. Après tout, elle ne sait même pas à quoi ressemble la fille. « Et moi, Cora » répond-elle sans trop savoir quoi dire d’autre, son âge, sa profession, tout ça. C’est pas requis hein ? « J’ai une douleur au dos, alors je ne sais pas vraiment comment on pourrait faire, et je ne te laisserais sûrement pas ramper...Le sol est très sal, je pense qu’on a déjà une bonne tache de poussières et saleté sur nos fesses » Elle hausse les épaules, c’est vrai que la fille ne la voit pas et pourtant ses vêtements ne craignent plus rien maintenant. « Tu sais, je suis tombée dans la boue avant qu’on vienne ici. Je t’assure que mes vêtements ne craignent plus rien, et puis je préfère être sale que de rester une minute de plus ici. » ça c’est sûr. Il ne faut plus qu’elle ressemble un peu de son courage et elle décollerait, le problème, c’est qu’elle est un brin douillette la petite et qu’elle se prend encore à espérer qu’un miracle tombe du ciel. « Bon... » Il suffit que Lana reprenne la parole pour qu’elle se fasse une raison. « Tu crois que tu peux glisser sur ton derrière jusqu’aux escaliers ? De là, on essayera de monter peu à peu en nous appuyant sur nos bras » « Je peux faire ça, faut juste que je… » Elle commence à bouger et laisse échapper un long gémissement. Néanmoins, elle parvient tout de même à se redresser suffisament pour commencer à bouger. Il lui suffit juste de penser à la belle poignée d’anti-douleur qui l’accompagnera pendant les prochaines semaines. « Si tu veux je peux me mettre derrière toi, puis t’aider à glisser si jamais ta jambe te fait trop mal... » « Non, t’inquiète, j’y arrive. » ajoute t-elle en parvenant à poser ses fesses sur la première marches de l’escaliers. « Ou bien on trouve une autre idée ?... » Elle ajoute « Tu as une autre idée ? » « Non, je suis déjà sur une marche. On va y arriver. Tiens, attrape ma main. » Elle lève le bras pour tenter de guider Lana vers elle, elle n’ose pas la tirer jusque à elle.
Demander si quelqu'un se trouve en bas après avoir entendu des personnes parler. Sûrement une question idiote, mais franchement c'était le cadet de ses soucis, il venait de se faire pincer une nouvelle fois le mollet, ce qui lui esquissa un autre cri. Pas forcément très virile tout ça, mais on dira que c'était l'effet de surprise. La réponse venant d'en bas du caveau ne se fait pas attendre bien longtemps et l'une des jeunes femmes lui dit qu'elles sont tombées et n'arrivent pas à bouger. Pas réellement le genre de choses qu'on aime entendre quand on est coincé dans un mausolée pendant une tempête, mais il va falloir faire avec de toute façon. "Je suis tout seul, je vais voir ce que je peux faire." Leur répond-il. Il ne promet rien, il ne sait pas dans quel état elles se trouvent plus bas, ni même combien de marches elles ont dévalé avant d'atterrir là-bas, il n'est pas médecin et surtout avec le vent qu'il y a dehors, il n'est pas forcément judicieux de sortir pour le moment. Il donne un nouveau coup de pieds dans le vide après une énième morsure, se baissant brusquement pour se frotter là où le rongeur vient de le mordre et commence à chercher doucement son chemin vers les escaliers quand la deuxième jeune femme le prévient que les escaliers sont dangereux. "Normalement j'ai mon téléphone." Dit-il vérifiant quand même en mettant une main dans sa poche. Ouf. Il est toujours là et il ne l'a pas perdu dans le cohue quelques minutes auparavant. "C'est bon !" Ajoute t-il en allumant le flash de son téléphone, constatant par la même occasion que le téléphone ne restera pas allumé bien longtemps. Fichu Iphone. "Je sais pas combien de temps ma batterie va tenir par contre, mais j'arrive." Annonce t-il, éclairant ainsi les escaliers. Il commence à descendre doucement, bien obligé de se rendre compte que les escaliers sont glissants à cause de l'humidité. Il fait plus que noir en bas et son téléphone n'arrive même pas à éclairer les escaliers jusqu'au bout. Il entend cependant les voix des deux jeunes femmes se rapprocher de plus en plus, elles essayent de se relever visiblement ou alors de remonter quelques marches et après une descente qui lui paru longue comme jamais il vit deux jeunes femme assises sur les premières marches. "Hey !" Dit-il en les éclairant, afin qu'elles se retournent vers lui. "Je sais pas réellement si remonter là haut est la bonne solution pour le moment, c'est plein de rats et impossible de sortir avec le vent de dehors." Ajoute t-il.
Avec cette situation, mes yeux s’étaient adaptés à l’obscurité et je commençais à voir un peu mieux, même si je ne pouvais pas vraiment observer les traits de la jeune femme ni même ce qu’il y avait à une distance assez grande. Apres avoir pris les initiatives, Cora commença à glisser vers les escaliers. Nous n’avions pas d’autre choix, comme la voix du jeune homme ne se faisait plus entendre depuis un moment. Je me demande quand même ce qui lui était arrivé... Etait-ce un fantôme ? Mais non... Les fantômes n’existent pas... Je secoue un peu la tête, puis fronce les sourcils et commence à glisser à mon tour vers les escaliers, mais ayant peur de perdre la direction, la jeune femme fit bon de me tendre la main. Je voyais légèrement son bras tendu puis pris sa main, mes doigts effleurant les siens me permettant de remarquer que c’était bien elle « Merci Cora » Je commence alors à glisser vers elle, puis une fois dos a la marche, je lâchais sa main pour finalement mettre mes mains sur la marche et me hisser vers celle-ci pour poser mes fesses dessus « Bon...Si tu y arrives encore, on pourrait monter quelques marches...Je sais que c’est douloureux...Mais il faut quand même essayer » C’est alors que le jeune homme nous parla de nouveau. Bonne nouvelle il avait un téléphone ! Je n’avais même pas eu le temps de me réjouir de cette nouvelle, qu’il nous déclara que sa batterie allait surement le lâcher d’ici peu. Je soupire légèrement, puis pose ma main sur l’épaule de Cora pour lui faire sentir que j’étais là, m’inquiétant encore pour la jeune femme « On sera bientôt sortit de là » Je lui souris légèrement, puis attendis que l’homme descende, nettoyant mes mains avec mes manches. Heureusement que je ne portais pas de blanc aujourd’hui. Ses pas se faisaient entendre comme un écho dans la pièce. Finalement, il était à notre hauteur, et comme il l’avait bien dit je remarquais que son flash était très faible « Ouf... Enfin... ! » Ce n’était pas un fantôme c’était sûr, et puis j’étais aussi soulagée de voir que nous n’étions pas seules. Plus on était nombreux, plus je me sentais un peu plus en sécurité « On doit monter là-haut... » Malheureusement, le jeune homme répliqua en disant qu’avec ce vent il était impossible de sortir et qu’il y avait des rats « des rats.... » DES RATS !! SORTEZ MOI DE LA ! Je tape ma main sur mon visage, puis ferme un moment les yeux « On va faire quoi maintenant ?...Ta batterie ne va pas tenir bien longtemps... et nous n’avons pas nos téléphones... » Je soupire doucement me demandant comment on allait bien sortir de cet endroit... « Tu n’as rien toi au moins ? » Demandais-je au jeune homme, qui n’avais pas non plus l’air d’être dans son assiette. Un grondement se fit entendre, ce qui présageait que la tempête s’intensifiait encore plus. Nous étions bien partis pour rester bloquer ici... Pour le moment, je me sentais un peu mieux, même si je savais que j’allais avoir de gros bleus. Je m’assis un peu plus « correctement » ne ressentant plus la même douleur que j’avais il y a quelques minutes.