| [HOT] I don't wanna be someone who walks away so easily || Myrddas |
| | (#)Sam 12 Nov 2016 - 19:32 | |
| Tout est allé assez vite. Nathan nous a donné le feu vert et e soir même Myrddin et moi étions assis à table pour énumérer nos idées et nos besoins. Un salon, une cuisine, une salle de bain, une chambre à coucher et une chambre en plus qui fera office de chambre d’amis mais aussi chambre pour mes enfants quand ils viendront. Voilà ce qui est obligatoire. La base de chaque appartement. En option il y a le bureau et une terrasse/balcon. Nous sommes rapidement tombés d’accord là-dessus. Et nous avons aussi rapidement trouvé des appartements qui répondaient à ces critères. Mais nous avions oublié une chose fortement importante dans tout ça : l’accessibilité. Il est évident que Nathan viendra nous rendre visite plusieurs fois. Donc il faut qu’il y ait au moins un ascenseur ou alors que l’appartement soit au rez-de chaussé. Nous avons été mis face à la réalité de la chose lorsque nous avons visiter le premier appartement qui se trouve au troisième étage sans ascenseur et avec un escalier très raide. Quelques marches ne poseraient pas de soucis pour Nathan, même un étage je pense, mais trois étages comme ça ? Impossible. Même si l’appartement était très bien et répondait à chacun de nos critères, l’accessibilité pour fauteuil roulant était nulle.
Alors nous avons tout remis en question. Nous avons affiné notre recherche mais étions du coup obligé d’étendre notre recherche aux autres quartiers de la ville. Et c’est finalement à Toowong que nous avons dénicher la perle rare. Un magnifique duplex, au quatrième et dernier étage avec ascenseur. Grand, lumineux, parfaitement accessible, une salle de bain peut-être un peu petite. On accède à la chambre à coucher par un escalier raide, une grande pièce qui fait cuisine et salon en même temps. Assez grand pour deux personnes et des invités. Et le tout à un prix plutôt avantageux surtout à deux. Myrddin et moi avons eu un coup de foudre cet appartement qui, en plus de répondre à nos critères, possède un balcon assez spacieux. Nous avons sauté sur l’occasion, avons directement confirmé notre choix. Et quelle ne fût pas notre joie lorsque le propriétaire nous a accepté ! Nous avons signé une semaine après et c’est ainsi qu’à commencer le déménagement. J’ai pu compter sur l’aide de mes frères, Nathan nous a aussi pas mal aidé. Du moins, comme il pouvait.
Aujourd’hui, fût le dernier jour du déménagement. Nathan et Ezra viennent de partir. Pour les remercier de leur aide, nous avons organisé un petit buffet et sommes resté encore longtemps ensemble à boire joyeusement. James était aussi invité, il est passé mais a dût repartir après une bière. Enfin peu importe. Je remercie une dernière fois Nathan puis mon frère que je prends dans mes bras avant de refermer la porte derrière moi et me tourner vers Myrddin qui se trouve à mes côtés. « Eh voilà » dis-je doucement en m’adossant contre la porte. «Bienvenue chez nous » je souris à mon amant et l’attrape par les hanches pour l’attirer contre moi . « Enfin !» je lui caresse la joue et l’embrasse avec amour et tendresse.
Dernière édition par Thomas Beauregard le Lun 21 Nov 2016 - 22:57, édité 1 fois |
| | | | (#)Sam 12 Nov 2016 - 23:22 | |
| I DON’T WANNA BE SOMEONE WHO WALKS AWAY. — — THOMAS & MYRDDIN Avec Nathan, le vivre ensemble est venu de lui-même. Malgré nos années de séparations, dues entièrement à ma bêtise, nous avons rapidement trouvé notre mode de fonctionnement, car nous nous connaissons depuis la naissance. Malgré nos caractères, parfois bancals, nous nous supportions bien. Il respectait assez bien mon besoin de solitude, et savait me gérer quand j’étais irritable pour une raison ou pour une autre. Avec Thomas, c’est l’inconnu. A Londres, la semaine que nous avons passé presque collé l’un à l’autre ne compte guère, nous avons tous deux beaucoup changé. Lorsqu’il est venu vivre avec Nath’ et moi, c’est encore autre chose, car il y avait une troisième personne.
Mais tout s’est bien passé, alors aucune raison de stresser à présent que nous avons notre propre appartement, hein ? J’appréhende pourtant un peu. Mais la ligne a été franchi. Thomas et moi vivons à présent ensemble. La recherche d’appartement n’a pas été trop difficile, une fois que tous nos critères aient été bien établis, et le bien que nous avons dégotté est quasi idéal. L’un des points négatifs est le changement de quartier, mais encore une fois, rien n’est parfait en ce monde. Mais il est facilement accessible pour Nathan, et c’était un point plus important au final. Un duplex donc, avec chambre à l’étage, salon et cuisine ouverte, une autre pièce pour accueillir comme il se doit les enfants de Tom, et même un balcon, car nous sommes au quatrième et dernier étage – avec ascenseur. Nous serons bien ici.
Le déménagement a débuté juste après la signature du bail. Les frères Beauregard ont répondu présents. Un peu à ma surprise, je l’avoue, mais le plus jeune a été si gentil avec moi que j’ai réussi à passer outre ma nervosité. Même Nathan a aidé du mieux qu’il a pu. Aujourd’hui, dernier jour de l’emménagement. Il reste nombre de cartons à déballer, mais les meubles ont été installés, et ça commence à prendre forme. Nous avons offert un coup à boire à nos déménageurs préférés, James est passé rapidement, et fût le premier à repartir. Nathan et Ezra le suivent plus tard, après encore des remerciements et des embrassades. Lorsque la porte se referme derrière eux, Thomas ne perd pas de temps avant de m’attirer à lui avec un sourire. Je souris de même, en le laissant faire, posant mes mains sur le haut de son torse.
— Oui, bienvenue chez nous, fis-je écho à ses paroles avant de l’embrasser tendrement.
Le calme, le silence, la sérénité qui règne en moi et dans la pièce est tout ce dont j’avais besoin. Nous sommes juste tous les deux maintenant. Pas de questions, pas de démons, pas de problèmes, rien de tout cela. Pour l’instant certes, mais il faut savoir profiter de cet instant justement. Nous nous embrassons ainsi un petit moment, avant que l’un de nous deux, je ne sais vraiment lequel, décide de pimenter un peu la chose. Nos langues de saluent, se croisent, se recroisent, à mesure que la passion monte en moi. Mes mains glissent jusque dans son cou, puis dans ses cheveux. Je me montre davantage demandeur, me pressant contre lui plus langoureusement. Nous sommes enfin seul, et si je ne retrouve pas de suite ce corps qui m’appartient tout entier, je ne garantis rien de mes actes.
— Tu m’as dit que quand on aurait notre appartement, on pourrait faire l’amour dès que je le voudrais. Et ben maintenant je le veux, lançais-je avec fermeté. Je ne doute pas que Thomas est réceptif, je le sens. Ca fait trop longtemps, soufflais-je, à quelques millimètres de ses lèvres, avant de lier encore une fois nos bouches. Après halloween, et même après notre décision d’habiter ensemble, nous ne l’avons pas fait. Ce qui m’a rendu un peu plus frustré chaque jour. Je suis bien décidé de remédier à ça. Et si Thomas est contre, je le laisserais défaire ses cartons tout seul.
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| | | | (#)Dim 13 Nov 2016 - 13:42 | |
| A peine la porte refermée derrière Ezra et Nathan, que j'attire Myrddin contre moi. Lui souhaitant la bienvenue dans notre chez nous, je m'adosse contre la porte et l'embrasse. Myrddin est très réceptif à mes avances. D'ailleurs, il ne manque pas de se presser contre moi et m'embrasser avec plus de hardeur et de passion. J'accueille sa langue, qui trouve sans problème un chemin à travers mes lèvres, avec plaisir et répond sans plus tarder à son baiser. Mes mains viennent se glisser sous son dos, effleurent la peau de son dos puis se plaquent au niveau de ses reins afin de l'attirer d'avantage contre moi. Je souris doucement lorsqu'il se recule et répète ce que je lui ais promis il y a deux semaines de ça: une fois que nous aurons notre propre appartement, nous ferons l'amour.
Je souris, malicieux et retire mes mains de son t-shirt pour allez prendre son visage en coupe, le bout de mes doigts reposant sur sa nuque et caressant la base de ses cheveux. «Je suis un homme de parole, déjà oublié ? » soufflais-je en m'approchant pour l'embrasser à nouveau. Je resserre un peu mon emprise sur son visage puis me pousse de la porte et l'oblige à se reculer de deux ou trois pas. «Je confirme, ça fait trop longtemps » je lui caresse les pommettes avec mes pouces puis lui vole un baiser plus chaste.
Je me recule à nouveau, complètement cette fois-ci, puis lui attrape le poignet et le tire derrière moi vers l’escalier pour monter dans notre chambre. Je monte deux marches puis me tourne et l'attire contre moi. Je me penche en avant, l'embrasse sur le front, lui caresse un peu les cheveux, puis me retourne à nouveau et monte l’escalier jusqu'en haut. Le toit est juste assez haut pour que je puisse tenir debout sans rentrer la tête. Mais c'est tout juste. Enfin, peu importe ce détail.
Lorsque Myrddin me rejoint en haut, je retourne me coller contre lui et, l'embrassant, remonte son t-shirt pour le lui retirer. Mes doigts viennent toucher ce torses à la musculature fine et parfaite, ils caressent cette taille, ces clavicules et ces épaules magnifiquement bien dessinés puis remontent le long de la carotide pour faire le même chemin en sens inverse. Je fini par poser mes mains sur ses fesses et, exerçant une légère pression, l'attire contre moi, capturant à nouveau ses lèvres. «Faisons le, maintenant. Tout de suite » soufflais-je sur sa peau alors que je délaisse ses lèvres pour m'attaquer à sa mâchoire et son menton. |
| | | | (#)Lun 14 Nov 2016 - 22:17 | |
| I DON’T WANNA BE SOMEONE WHO WALKS AWAY. — — THOMAS & MYRDDIN Il va nous falloir construire notre petit cocon, et je n’ai aucune appréhension là-dessus. Notre baiser est si doux, si tendre, et j’ai l’impression que cela fait bien longtemps que nous n’en avons partagé de tel. Juste de l’amour pur. Sans besoin de se rassurer, de remercier, de se réjouir. Un moment hors du temps, comme je les appelle, qui n’appartient presque pas à cette réalité. Mais cela ne dure qu’un instant, et l’envie arrive vite juste après. Maintenant qu’il est tout à moi, que l’idée de la présence de Nathan n’est pas là pour nous bloquer, je n’ai plus aucune raison de me retenir.
Je me colle à lui comme pour fusionner nos deux corps, ce qui ne devrait pas tarder de toute façon. Mes baisers se font de moins en moins chastes, mes intentions ne se cachent plus. Il ne tarde pas à répondre à mes faits et gestes. Ses doigts glissent bientôt sous mon t-shirt, le long des muscles de mon dos, avant de venir se saisir de mes hanches pour me retenir contre lui. Je rappelle à son bon souvenir ce qu’il m’avait promis l’autre jours, après que nous ayons formellement décidé d’habiter ensemble. Prenant mon visage en coupe, prêt à m’embrasser à nouveau, il me répond tout d’abord qu’il est un homme de parole. Puis il profite de son baiser et son emprise sur moi pour me faire reculer. Après avoir confirmé mon impression que cela fait une éternité depuis notre dernière fois, il dépose un dernier baiser sur mes lèvres avant de me tirer par le poignet, derrière lui. Direction la chambre. A peine a-t-il monté deux marches qui se retourne pour m’embrasser sur le front. Déjà qu’il est un peu plus grand que moi d’au moins 5 bons centimètres, les deux marches d’écart nous séparent d’au moins 50 centimètres. Donc je me retrouve en tête à tête avec le bas de son torse. Mais je préfère penser aux ronronnements intérieurs que provoquent ses caresses.
Nous montons ensuite l’escalier jusqu’en haut, moi je le suis, de près, et une fois que j’ai touché le plancher Thomas me retombe dessus. M’inondant de baisers et de caresse, je retrouve sa chaleur qui en devient presque vitale lorsque je finis torse nu. Là où ses mains passent, le feu reste gravé sur ma peau. Je suis sensible à toutes ses caresses, telle la première fois. Je le laisse parcourir le haut de mon corps comme bon lui semble, avant qu’il décide de poser ses mains sur mes fesses pour m’attirer gracieusement à lui. M’embrassant plus vivement qu’auparavant, il me presse de le faire immédiatement. Je souris en coin, alors que mes yeux se ferment et que ma tête bascule en arrière sous l’effet de ses douces lèvres sur ma mâchoire et mon cou.
— C’était prévu Captain Obvious, répondis-je dans un murmure amusé.
Je me laisse aller à ces baisers papillons, à ce bonheur si simple. Puis, mes mains jusque-là guidées par leur propre volonté reviennent sous mon contrôle. J’attrape le premier bouton de sa chemise, et commence à le défaire. J’en fais de même avec les petits bouts de plastique suivant, devant interrompre de temps à autre notre baiser pour ce faire. Une fois la chemise ouverte, c’est à mon tour d’embrasser son cou, de descendre le long de ses clavicules, de me balader un peu... Avant de me reculer d’un pas, de le débarrasser franchement de sa chemise, de déboucler sa ceinture, puis de le pousser fermement vers le lit. Je le guide en lui prenant la main et le fait assoir sur le lit. J’en profite ensuite pour me débarrasser des quelques vêtements qui me reste sur le corps. Enfin, je grimpe sur les genoux de mon amant, à califourchon.
— Comme tu peux le voir, j’ai terriblement envie de toi, vais-je susurrer à son oreille, avant d’en mordiller le lobe. Je bouge un peu mon bassin vers l’avant, me pressant davantage contre Thomas. Un soupire de plaisir s’envole. Tu m’échapperas pas mon cœur.
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| | | | (#)Mar 15 Nov 2016 - 17:23 | |
| Screw the preliminary. Moi ce que je veux c'est Myrddin, tout simplement. Je veux le sentir de l'intérieur, je veux le caresser de l'extérieur. Je veux l'embrasser et le caresser, partout. Et je ne veux pas que des putains de préliminaires m'empêchent d'atteindre ce but. Alors oui, ça augmente le plaisir, mais est-ce que l'orgasme sera plus fort ? Je ne le pense pas. Mais est-ce une bonne idée ? Est-ce que Myrddin supportera de se faire pénétrer aussi rapidement ? Après tous ces mois d'abstentions ? Aucune idée. Je me laisse guider par lui, j'apprécie que mon amant prenne un peu le dessus. C'est horriblement excitant et carrément sexy. Il EST sexy. Ce torse, ces hanches, des épaules. Et ce cou. Mon dieu, je pourrais embrasser ce cou et cette gorge jusqu'à ce que mort s'en suive. Je périrais, heureux.
Lorsque Myrddin m'oblige à s'asseoir sur le lit, je me laisse faire, docile et je l'observe. J'analyse ses fais et gestes, je laisse la chaleur se propager en moi lorsqu'il se débarrasse de son caleçon et je me mordille la lèvre inférieure avec envie en voyant son sex dressé en ma direction. Je lui fais de l'effet. C'est une évidence qui est toujours bonne à souligner. Je relève mon regard sur lui, pose mes mains sur ses hanches et embrasse son ventre alors qu'il s'installe à califourchon sur mes genoux. Je lui caresse les fesses, le dos, les omoplates, embrasse sa poitrine et enroule mes lèvres autour de ses tétons.
Je souris sur sa peau lorsqu'il m'annonce avoir vraiment envie de moi. «J'avais cru remarquer, oui » souriais-je en délaissant son dos d'une main pour aller effleurer son sexe du bout des doigts. J’enfouis ensuite mon visage dans torse et inspire à plein nez son odeur. Je souffle doucement en frissonnant tout en passant mes doigts sur son pénis jusqu'à ses testicules. Je commence à les palper, redécouvrant leur formes si parfaites. Je lui mordille un peu la peau autour des tétons, puis, une main sous ses fesses, je me relève, le porte, et me tourne pour le poser sur le lit. « Toi non plus tu ne m'échapperas pas, darling» reprenais-je avec un accent britannique en montant sur lui. « A vrai dire ...» je me redresse et affiche une moue de réflexion avant de me pencher à nouveau sur lui «Tu ne m'échapperas plus jamais » sur ce paroles, je lie nos lèvres dans un baiser passionné, alors que mes doigts descendent le long de la colonne vertébrale de mon amant, s'arrêtant à la proximité de son anus où je commence à préparer un peu le terrain. |
| | | | (#)Mer 30 Nov 2016 - 0:06 | |
| I DON’T WANNA BE SOMEONE WHO WALKS AWAY. — — THOMAS & MYRDDIN Cela m’avait tant manqué. Avec le recul je ne sais pas comment j’ai fait pour prendre sur moi à ce point, me privant de ce délice. Même si je n’ai pas envie d’être trop brusque dans mes gestes, et de savourer l’instant, j’ai à fois hâte de passer au plat de résistance sans tarder. A présent nu, je me place à califourchon sur un Thomas assis au bord du lit, et lui murmure quelques mots à l’oreille d’une voix suave. Bien évidemment, il n’est pas aveugle et a remarqué mon excitation, mais le mettre en parole ajoute un plus de chaleur. Il me caresse sans discontinuer, comme s’il voulait redécouvrir mon corps, l’apprendre davantage par cœur. Et je le laisse faire. Mes mains perdues dans ses cheveux se serrent parfois sous l’effet de sa langue, puis, un peu plus tard, de sa main toujours experte sur mon entrejambe.
Je frissonne sous ses doigts, laissant l’émotion et la chaleur se propager toujours plus en mon corps fébrile. Je ne suis plus maître de rien en cet instant, si bien que lorsqu’il se relève, me portant sans broncher, j’ai l’impression de me réveiller. Comprenant ce qu’il cherche à faire, je l’aide comme je peux à me poser en douceur sur le lit. Mes jambes s’étendent de part et d’autre de mon amant, alors qu’il me surplombe de toute sa splendeur. Reprenant ma formule, il explique que je ne lui échapperai pas non plus. Je rigole légèrement à son accent britannique, s’accordant avec le « darling » qu’il vient de m’adresser. Ensuite il marque un temps, tandis que je dessine du bout de doigts les lignes de son torse, le regardant comme si c’était la première fois. Je ne me lasserais jamais de cette beauté, de ce qu’il dégage même à présent, n’importe quand. Il est toujours aussi beau à mes yeux, aussi idéal. La vie n’a pas pu nous séparer. Dix ans de séparation, et un si peu de chose à suffit à nous faire retomber amoureux avec la passion qui avait caractérisée notre rencontre.
Se penchant à nouveau sur moi, de manière à ce que nos visages ne soient plus espacés que de quelques centimètres, Thomas réaffirme cette idée que non, je ne pourrais pas lui échapper. Ni maintenant ni jamais. Dieu sait que je n’en ai pas la moindre attention. Rester à jamais coincé avec lui, je signe tout de suite. Je réponds favorablement au baiser passionné qu’il m’offre. Je sombre sous son baiser, et y réponds avec tout autant de ferveur. Je sens le chemin de ses doigts qui longent ma colonne vertébrale, jusqu’à mes fesses. Je sais très bien où il veut en venir... Il prépare le terrain comme il se doit, et je peine à me retenir de gigoter.
J’écarte pourtant les jambes davantage, instinctivement, et laisse un léger gémissement m’échapper, alors que mon amant introduit un doigt en moi. Un second rejoint le premier. Je tache de me détendre, je caresse sa peau pour penser à autre chose. Un moment s’écoule, avant qu’il ne se retire. Alors je reprends assez d’aplomb et de souffle pour me relever sur les coudes. Je l’embrasse franchement, allant jusqu’à lui mordiller la lèvre en réprimande de son traitement. Puis mes mains se glissent jusqu’à son pantalon et je parviens à le défaire. En revanche, je ne peux complètement le lui enlever, mais il y consent évidemment. Très vite, nous sommes de nouveau l’un contre l’autre, nus, presque fiévreux, et contenant difficilement nos envies respectives. Je pousse ce qui ressemble presque à un grognement alors que nos deux virilités se rencontrent et se frottent, sans ménagement. Je sais que Thomas ne va pas tenir longtemps avant de passer à la suite, et tous mes gestes ne servent qu’à accélérer les choses. Je n’ai pas oublié ses mécanismes...
— Prends-moi, murmurais-je, de façon presque inaudible, alors que l’excitation me brûle de l’intérieur.
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| | | | (#)Jeu 1 Déc 2016 - 14:36 | |
| Le bonheur comme je ne l'ai plus ressentis depuis longtemps. C'est ce que je suis entrain de vivre là, avec ce merveilleux amant. Avant, quand nous faisions l'amour, il y avait ce sentiment d'interdit quelque part enfouit en moi. C'était excitant, je l'avoue, mais en même temps vachement contraignant. Nous devions souvent être rapide, nous ne pouvions pas prendre notre temps. Nous ne pouvions pas profiter de l'après, de ces heures passé dans le lit, sous la couverture à discuter de tout et de rien. Non. Nous devions nous séparer trop rapidement.
Mais maintenant que nous habitons ensemble tous les deux, qu'il n'y a personne autour de nous et que nous n'avons aucune contrainte, nous pouvons prendre notre temps. Et que fais-je ? J'y vais rapidement. Mais juste pour faire passer cette première pulsion. Cette envie irréfrénable de me sentir en Myrddin. Alors, je dis merde aux préliminaires et je passe très vite aux choses sérieuses Je caresse mon amant, je le couvre de baiser, je lèche sa peau, me délecte à son goût, je me laisse enivrer par son odeur si particulière et si agréable. Je prépare le terrain au niveau de son anus, introduite lentement un doigt puis le suivant, accentue d'avantage notre baiser, souris sur sa peau en le sentant se cambrer sous moi. Je me presse un peu plus contre lui et me redresse légèrement lorsqu'il met fin à notre baiser pour me dire de le prendre tout simple.
Mon sourire se fait plus malicieux alors que je me penche à nouveau sur lui. Je me presse contre, touche un peu ses testicules avec mon propre sex, ferme les yeux sous ses décharges électriques qui ne font qu’augmenter mon propre plaisir, puis baisse la main. Je lui caresse le ventre, effleure son sex, puis attrape le mien pour le mettre en place à l'entrée de son anus. Je lance un dernier coup d’œil vers mon amant, avant de donner un coup de bassin.
Je le pénètre. Gentiment. Doucement. Un coup de bassin, et je le laisse profiter de cette sensation. Je le laisse se détendre. Afin qu'il pense à autre chose, je me baisse vers lui pour l'embrasser et commence à faire des petits allez-retour. A chaque coup de bassin, mon plaisir augmente. Lorsqu'en plus je sens Myrddin bouger en rythme avec moi-même, s'accorder à mon déhancher, j'y met plus de cœur et plus de passion.
Jusqu'à me déverser en lui. Je laisse échapper l'orgasme en expirant, soufflant le prénom de mon amant, avant de relâcher toute la pression et me pencher vers lui. Les mains de part et d'autre de sa tête, je ralentis les allez-retour, jusqu'à me retirer très légèrement. Je lui souris, l'embrasse et le caresse le temps de retrouver une respiration plus ou moins correcte. «La douche ... » soufflais-je « Elle me fait de l’œil depuis … depuis le début» je l'observe avec malice. Un regard qui en dit long sur mes prochaines intentions. Je ne veux pas qu'on arrête là. Nous avons toute la nuit devant nous. Et toute la journée demain. Je veux en profiter à fond avec mon amant. Je veux lui faire l'amour encore et encore. J'ai trop longtemps refouler cette envie, qui s'est transformé en manque bien rapidement. En est-il de même pour Myrddin ? Je n'en doute pas. |
| | | | (#)Ven 9 Déc 2016 - 22:49 | |
| I DON’T WANNA BE SOMEONE WHO WALKS AWAY. — — THOMAS & MYRDDIN Nous avons notre appartement, nous sommes ensemble, réellement, officiellement. Nous pouvons prendre notre temps comme rarement depuis que nos retrouvailles. Et c’est ce qui est prévu, profiter un maximum, renouer avec certains aspects de l’acte qui nous échappaient lorsque notre relation n’était encore qu’un secret. C’était certes excitant, mais savoir que je devais le partager ne valait pas le coup. Je me sens tellement plus serein, et je suppose que lui aussi, au moins un peu, sans ce secret à garder.
Une fois seuls, nous nous sautons dessus. Pas littéralement, mais à peu de chose près. Sur la même longueur d’onde, nous nous embrassons, nous montons dans la chambre, nous nous redécouvrons... Avec empressement. Cette envie l’un de l’autre est très forte, nous n’attendons pas. La précipitation est de mise, mais nous nous connaissons tellement, les habitudes prennent le pas et malgré l’absence de préliminaires, tout se passe bien. Thomas n’aurait pas pu prendre son mal en patience, et moi non plus. Je le veux de tout mon être, je veux sentir sa peau contre la mienne, caresser ses cheveux, me délecter de son odeur, de sa bouche, de ses baisers, de son souffle. Mon amant fait tout de même attention, et pense à me préparer un peu avant de passer à l’action. La douleur ressentie vaut carrément le plaisir que je sens venir, qui monte doucement, et qui finit par me submerger complètement, une fois que mon corps s’est habitué à cette présence.
Il me couvre de baisers en patientant, avant de commencer à faire des allez et retours plus francs, alors que je me détends. Mon corps répond au sien, naturellement, comme s’ils n’en formaient qu’un. Mon souffle rauque se ponctue de gémissement à mesure que le plaisir prend place dans chaque fibre de mon être. Je pourrais mourir là, maintenant, au moins je mourrais heureux. L’étreinte est passionnée, fabuleuse, parfaite. Celle qui nous fallait après une longue séparation charnelle. Et nous avons encore toute la nuit. Toute la vie.
L’orgasme arrive, puissant, libérateur presque. Juste pour un temps. Le temps que Tom se retire, que nous reprenons notre souffle, et que le vide s’installe. J’ouvre les yeux sur mon Australien, au-dessus de moi, qui ne cesse de m’embrasser ou de me caresser délicatement. Un sourire s’éveille sur mon visage, un sourire malicieux faisant échos aux paroles pleines de sous-entendu de Thomas.
— C’est en effet une bonne idée... répondis-je en allant à mon tour l’embrasser avec tendresse.
Je sais parfaitement où il veut en venir, nul besoin de dessin. J’ai les mêmes projets d’ailleurs. Je me redresse en le poussant légèrement, caressant son torse au passage. Comprenant le message, il se redresse et me laisse me lever. Je m’étire légèrement une fois debout, puis le regarde, un instant, et lui offre un clin d’œil avant de me détourner pour descendre. Je prends les devants. Il me suivra, naturellement. Le frais me fait rapidement frissonner, et l’arrivée dans la salle de bain ne change pas grand-chose. C’est avec un soulagement non dissimulé qu’une fois dans la douche, l’eau chaude fait enfin son apparition. Je soupire en me plaçant dessous ; le bonheur. Je sens bientôt des bras m’entourer. Mon corps se laisse aller contre celui de Thomas, et je ferme les yeux, détendu par sa présence, comme toujours.
— Je sais pas si je te l’ai déjà dit, Thomas... Mais je t’aime.
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| | | | (#)Sam 10 Déc 2016 - 17:58 | |
| Y a-t-il meilleure sensation que celle de se retirer de son amant après un orgasme parfaitement synchronisé ? Je ne pense pas. Je nous laisses un instant de répit, je laisse notre respiration se calmer un peu, le caressant et l'embrassant plus tendrement et plus doucement. Je l'aime. Bon dieu que je l'aime, cette perfection incarnée, l'homme de ma vie. L'amant avec qui je me vois vieillir, aux côtés duquel je veux mourir. Je le caresse, dessine sa mâchoire puis fini par sourire sur sa peau, lui indiquant que la salle de bain me fait de l’œil depuis le début. Et cette merveille comprend ce que je veux dire ! Je souris malicieusement lorsque Myrddin me repousse et se redresse. Nu, il se lève et descends les escaliers. Moi, je reste quelques instants assis sur le lit, laissant mon regard glisser le long de son dos et s'attardant sur ses fesses jusqu'à ce qu'il ne disparaisse. Je prends un profonde inspiration, expire très lentement puis me lève et descends à mon tour.
En arrivant dans le couloir, j'entends l'eau de la douche s'allumer et me presse un peu plus. J'entre dans la salle de bain au moment où Myrddin referme la porte de douche. Je m'avance, lance un coup d’œil dans le miroir, me passe rapidement une main dans les cheveux pour chasser une mèche rebelle puis rejoint mon amant dans la douche. J'entoure sa taille de mes bras, pose mes mains sur son ventre et me presse contre lui pour pouvoir profiter un peu de la douche moi aussi. Je lève un peu une main et retire les cheveux de la nuque de mon amant afin de pouvoir l'embrasser correctement à cet endroit.
Je rouvre les yeux lorsqu'il commence à parler et souris doucement. « Je crois que je t'aime encore plus» soufflais-je en attrapant gentiment le lobe de son oreille gauche entre mes lèvres. Je lui caresse la nuque, la poitrine et le torse, taquinant son oreille puis sa tempe. « Je t'aime beaucoup trop » reprenais-je « Tu peux pas savoir à quel point je suis content de t'avoir retrouver » je presse un peu mon pénis contre son derrière, sentant que l'excitation revient en fort et commence à dresser à nouveau mon sexe. « Je t'aime» je passe ma langue sur la partie osseuse derrière son oreille « Je t'aime» je lui mordille le lobe de l'oreille et descends doucement ma main vers ses parties intimes. «Je t'aime ... » je soupire doucement et ferme les yeux alors que je lui caresse le bas ventre, essayant de savoir s'il est près à m'accueillir à nouveau en lui. |
| | | | (#)Sam 10 Déc 2016 - 20:34 | |
| I DON’T WANNA BE SOMEONE WHO WALKS AWAY. — — THOMAS & MYRDDIN Les quelques minutes de répit sont nécessaires, j’ai perdu tout compte du temps finalement. Je me laisse submerger par ce calme qui suit l’orgasme, par ce bonheur simple, unique. Thomas n’est autre que le meilleur homme auquel je puisse rêver. Je n’aurais pu laisser partir l’homme de ma vie avec une autre femme. Dès Londres, j’aurais dû m’assurer de le garder mais, dans ma naïve jeunesse pleine de rêves, je ne croyais pas ce que me disais mon cœur. Je ne croyais pas aux contes de fée, j’aurais tellement dû. Je le regrette, au fond, c’est certain, mais y penser ne sert strictement à rien, surtout pas maintenant qu’il est de nouveau auprès de moi. Il n’y a qu’avec lui que je me vois passer le reste de ma vie. Sinon, ç’aurait été des chats. Mais bref.
Thomas m’indique sans arrières pensées aucune que la salle de bain serait un bon plan à présent. Tout naturellement, aucun besoin de plus d’explications de sa part, je sais où il veut en venir sans problème. Je le fais se redresser, pour pouvoir me lever. Sans se soucier de savoir s’il est sur mes talons, je me dirige vers la salle de bain. Il a raison, allons tester cette douche, qui m’a l’air assez spacieuse pour deux, tout en étant assez intime. J’entre dans la douche, priant pour que l’eau chaude arrive vite et me débarrasse de ce frisson. Mon australien me rejoint rapidement, entourant ma taille de ses bras. Avec plaisir je me laisse aller contre ce corps musclé et désirable. Pendant que je lui dis – encore – que je l’aime, il dégage quelques cheveux gênants pour embrasser ma nuque. Avec un sourire que je sens contre ma peau, il réplique m’aimer encore plus. Je pouffe légèrement ; comme si cela était possible. Taquin, il attrape le lobe de mon oreille, laisse ses mains me caresser le haut du corps. Il m’aime beaucoup trop, à tel point que je ne saurais imaginer son bonheur de m’avoir retrouvé, d’après ses mots.
— Je crois avoir une idée pourtant... soufflais-je, avec un sourire en coin, insinuant par-là que je ressens la même chose que lui.
Nul mot ne saurait retranscrire mon bonheur, ma chance d’être de nouveau à ses côtés, de pouvoir partager sa vie. Il a tout de même rompu avec sa femme, mis en péril sa vie de famille, uniquement pour moi. On ne sait pas comment les enfants grandiront, mais il a choisi d’être lui-même heureux en ménage, en espérant que les petits comprendront, et qu’ils le vivront mieux que s’il était resté avec leur mère. Attendre plus avant que la vérité ne soit découverte aurait réellement été fatal. Revenant au moment présent, je peux sentir que son excitation fait son retour. Je pourrais le vanner sur son âge, son endurance, tout ça, mais ça sera pour un autre jour. Tous ces « je t’aime », ces baisers, et ces caresses, me font sombrer moi aussi. Un de mes mains vient se placer à l’arrière de sa cuisse, pour le coller davantage contre moi. Je me mords la lèvre, étouffant un léger soupire rauque, lorsque sa main à lui vient masser mon entrejambe. Il n’y a pas besoin de beaucoup pour que mon sexe se réveille.
Je me retourne et je l’embrasse passionnément, me collant complètement contre lui. J’effectue quelques mouvements des hanches, faisant se frotter nos entrejambes raidis par l’excitation. J’ai encore terriblement envie de lui, alors qu’il y a peu, notre ébat a été plus que satisfaisant. Maaais, Thomas étant Thomas, je ne peux pas rester insensible. Nous avons pas mal de petites choses à rattrapées, que nous n’avons pu faire ses dernières semaines, et je ne sais même pas si cette nuit sera suffisante. Nous voilà presque comme au premier jour...
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| | | | (#)Sam 10 Déc 2016 - 20:52 | |
| Un de mes fantasmes que je n'ai pas encore réaliser : faire l'amour à Myrddin sous la douche. De tous les endroits possibles et imaginable ou nous avons couché ensemble, la douche nous n'est jamais venu à l'esprit. Et pourtant, j'en rêvais presque. Lorsque je me colle à lui, que je l'embrasse sur la nuque et que je lui dis à quel point je l'aime, je me dis que je pourrais l'aimer physiquement jusqu'au bout de la nuit. Je le caresse, taquine son bas ventre, presse mon sex contre ses fesses et l'excitation grandit encore et encore.
Jusqu'à ce qu'il se retourne. Il ne s'est même pas avancé. Il s'est juste retourner et se retrouve maintenant collé à moi. Je baisse un peu les yeux, plonge mon regard dans le suis, le dévore du regard et pose ma main sur sa mâchoire. Je suis époustouflé par sa beauté, qui me frappe encore et toujours, mon admiration pour lui ne cessera de grandir. Je ferme un instant les yeux lorsqu'il effleure mon sexe avec le sien. Ma respiration se fait directement plus rapide, plus intense. Alors je vais l'embrasser, passe une jambe entre les siennes pour être encore plus proche de lui et l'oblige à se reculer contre la paroi de la douche.
«Je te veux. Encore » soufflais-je entre deux baisers. « Je ne cesserais de te vouloir» je délaisse ses lèvres pour m'attaquer à sa mâchoire, descends mes mains le long de son cou et sa carotide, les poses sur ses épaules et me recule un peu. Je plonge mon regard dans le sien, embrasse furtivement le bout de son nez, souris et le retourne pour qu'il se retrouve face au mur. Ma main droite descends le long de sa colonne vertébrale, passe par dessus son coxys et lui caresse les fesses alors que la gauche, elle, trouve sa place dans les cheveux mouillé de mon amant.
Je presse mon pénis contre son anus et lentement, je l'introduis. Mes doigts se referment sur ses cheveux, les ongles de ma droite griffe sa peau et je me penche pour l'embrasser encore. La nuques, les épaules, les omoplates. Je le laisse savourer chaque coup de bassin. Je me penche d'avantage, vers son oreille, mais ne dis rien. Mes yeux se ferment à nouveau, ma respiration redouble d'intensité et mon cœur bat contre ma cage thoracique comme s'il voulait s'en échapper. Mes coups de bassins, eux, deviennent plus intensifs et plus puissant, montent en crescendo. |
| | | | (#)Sam 10 Déc 2016 - 23:13 | |
| I DON’T WANNA BE SOMEONE WHO WALKS AWAY. — — THOMAS & MYRDDIN La douche c’est un endroit inédit, jamais encore nous n’avons fait l’amour ici, alors que c’est un fantasme plutôt répandu. L’eau, les corps mouillés, l’excitation... Peu de chose est aussi sexy qu’un Thomas avec les cheveux mouillés, une goutte d’eau descendant gentiment sa carotide. Je l’observe avec attention, j’ai plus envie de le croquer que n’importe quel cupcake. Ses traits, je les connais par cœur. Et pourtant, je les trouve toujours aussi beaux. Il est bien l’homme le plus splendide que j’ai jamais croisé. Nos regards se rencontrent intensément, jusqu’à ce que je donne l’impulsion pour un baiser brûlant de passion. Nos corps collés l’un contre l’autre, il vient passer une jambe entre les miennes, et me pousse dos au mur.
La fraîcheur du mur me fait frémir, mais les baisers de Tom arrivent à me faire oublier tout ça. Je ne pense à rien d’autre qu’à lui. Entre deux baisers, il répète qu’il me désir, encore, et que ça sera le cas pour toujours. Je souris faiblement, murmure son prénom, et mon esprit oubli ce que je m’apprêtais à dire quand les lèvres de mon amant s’attaquent à ma mâchoire. Ses mains se baladent un peu, puis brusquement c’est la solitude. Il s’éloigne de moi, et j’ai le temps d’afficher une moue frustration. Il m’embrasse gentiment sur le bout du nez, puis me retourne sans me demander mon avis. Je crois deviner où il veut en venir, et j’ai hâte. Plaqué face au mur, je n’ai pas d’autre choix que de le laisser faire ; en même temps c’est un plaisir.
L’une de ses mains vient se perdre dans mes cheveux, tandis que l’autre taquine mes fesses. Je n’ai rien à dire, juste à attendre encore quelques instants, car je sais qu’il ne tiendra pas davantage. Et comme prévu, il me pénètre, avec lenteur. Je serre les dents, mais ses doigts enserrant ma taille avec force me fait plus d’effet que de mal. Il dévore ma nuque de baisers. Forcé de garder la tête un peu en arrière, à cause de sa poigne, j’ai du mal à rester silencieux, chaque coup de bassin plus franc que le précédent. Je ferme les yeux. Perdu dans ses mouvements de plus en plus intensifs, dans son souffle juste à côté de mon oreille, je ferme à demi les yeux. Le plaisir s’empare de moi, entièrement, et après un moment aussi court qu’interminable, me laisse pantois subitement. Un dernier cri pour marquer la jouissance qui vient de me secouer, et je suis sans force. J’aurais voulu que cela dure indéfiniment, mais le point d’orgue est tout aussi bon que le reste. Cette unité des corps est si parfaite avec Thomas, je ne m’y ferais jamais.
Lui aussi a connu l’orgasme, je l’ai senti en moi, à son corps qui se tend brusquement, à son petit grognement si particulier, comme à chaque fois. Je reste appuyé contre lui, lui laissant le temps de se retirer. Il est parti pour rester dans mon dos, collé contre moi, mais je choisi de me retourner et d’enserrer sa taille. Ma tête posée contre son torse, je reprends doucement mon souffle. Mon cœur aussi se remet de toute cette émotion, à son rythme. Ma main droite commence de tendres caresses dans le dos de mon amant.
— J’ai l’impression que c’est encore mieux à chaque fois... murmurais-je. Puis je rouvre les yeux, et lève la tête pour le regarder. Je lui offre un sourire avant d’aller l’embrasser furtivement. Tu tiens la cadence pour ton âge, riais-je ensuite, suivant d’un doigt la ligne de sa mâchoire. Je l’embrasse une nouvelle fois pour me faire pardonner. T’es le meilleur mon amour.
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| | | | (#)Sam 10 Déc 2016 - 23:48 | |
| Lorsque le fantasme devient réalité, le plaisir est décuplé. Myrddin, il sait qu'il ne me laisse pas indifférent. Myrddin, il n'a pas besoin de parler pour m'exciter. Myrddin, il a, finalement, seulement besoin d'exister pour que l'envie de irrépressible s'empare de moi. Un regard perdu, un sourire un coin, sa manière de se passer les mains dans les cheveux. Son expression, son menton, sa gorge. Ses traits fins mais expressifs, je les connais. Par cœur. Mais là, sous la douche, j'ai l'impression de redécouvrir son corps. J'ai l'impression que tous les acquits sont brouillés par l'humidité et la chaleur de l'eau. Et ça me donne des idées.
Je le prends par derrière, si on veut le voir de manière crue. Mais c'est bien plus que seulement ça. Je le caresse, taquine son pénis et ses testicules avec une main alors que je m'introduis lentement en lui. Lui dévore la nuque, laisse mes doigts courir dans ses cheveux alors que je commence les aller et retour. Je lui griffe le flanc alors que j'accentue le mouvement de mes hanches. Et je l'aime. Bon dieu que je l'aime. Lui, ses petites plaintes, ses gémissements. Je l'aime encore plus lorsqu'il gémit plus fort et qu'il jouit en puissance. Mon corps se tends brusquement, je rejette ma tête arrière en criant son prénom et je me déverse une deuxième fois en lui.
La respiration courte et saccadée, le cœur battant à la chamade, ce deuxième orgasme est d'une puissance inuit. Je n'ai pas la force de résister lorsque Myrddin se tourne une fois que je me sois retiré de lui. Un faible sourire, qui en dit long sur mes états d'âme, étire mes lèvres alors que je croise à nouveau ce regard. Ce regard qui m'a fait chaviré il y a quelques années de ça. Et qui me rappellera à jamais à quel point j'aime cet homme.
Mes doigts viennent caresser sa joue tandis qu'il me dit avoir l'impression que c'est mieux à chaque fois avant de dire que je tiens bien la cadence pour mon âge. Je rigole doucement et lui met une petite claque « Sale gosse. Tu mériterais que je t'abandonne maintenant » dis-je, faignant d'être offusqué. Mais sa dernière phrase m'oblige à être à nouveau sincère. « Tu sais comment te faire pardonner toi» dis-je en répondant à son baiser tout en passant une main dans ses cheveux.
«Bon allez » dis-je en me redressant. Je me penche pour attraper le tube de shampoing posé au sol et en met dans le creux de mes mains avant de l'appliquer dans les cheveux de mon amant. Je l'oblige à se tourner afin de pouvoir faire mousser et masser son crâne plus en profondeur. Je m'amuse un peu comme je m'amuse lorsque je lave les cheveux de mon fils. Je profite aussi du surplus de mousse pour lui savonner le corps -m'attardant évidement un peu plus sur son entre jambe- avant de le rincer.
Je le laisse, docilement, faire la même chose sur moi puis je sors de la douche. J'attrape deux serviettes, en enroule une autour de mes hanches et en pose une sur la tête de mon amant avant de lui frictionner les cheveux sans aucune douceur, comme on sécherait un chien mouillé. Je rigole lorsqu'il se plaint et attrape son visage entre mes mains quand il donne l'impression de vouloir s'échapper de mon emprise. «tu peux te sauver, mais tu n'iras pas loin » dis-je en me penchant légèrement vers ses lèvres sans pour autant aller l'embrasser. |
| | | | (#)Dim 11 Déc 2016 - 13:12 | |
| I DON’T WANNA BE SOMEONE WHO WALKS AWAY. — — THOMAS & MYRDDIN Je ne sais pas ce que je préfère le plus, entre faire l’amour à Thomas et le moment après l’orgasme qui n’est que tendresse. Les deux je crois. C’est un tout. Cet après, lorsque nos corps se remettent de l’exercice, prouve que nous sommes « un vrai couple », pas un coup d’un soir, pas des amants qui le font à la dérobade. Aujourd’hui nous avons tout notre temps, sans être pressés par un secret. Je peux compter sur les doigts d’une main les fois où ce fût possible lorsqu’il était encore avec Ida. Après l’acte, je me retourne pour me blottir dans ses bras, lui murmurer quelques mots qui tentent, avec simplicité, de lui faire comprendre une bribe de ce que je ressens. Ne pouvant y résister, je le charrie sur son âge, ce qui me vaut une petite claque qui fait plus qu’effleurer ma joue qu’autre chose. Je rigole à son air offusqué, alors qu’il menace de me laisser tout seul, et je lui fais savoir qu’il est le meilleur, pour me rattraper.
Naturellement, ça marche. A nouveau sincère, délaissant la légèreté d’il y a quelques instants, il vient m’embrasser tendrement. Je lui réponds avec amour, faisant un peu durer le baiser. Puis il décide de le rompre, et s’attelle à me shampooiner les cheveux, comme il doit le faire avec Alex j’imagine. Je me laisse faire, fermant même les yeux lorsqu’il entreprend quelques massages sur mon cuir chevelu. Il utilise la mousse en trop pour me savonner le corps et en profite pour taquiner mon entrejambe. J’arrive à garder mon calme, même si les caresses me procurent un doux plaisir, je ne suis pas assez reposé pour être à nouveau d’attaque. Ensuite nous échangeons les rôles, et je m’occupe de Tom avec application. Ses bouclettes sont merveilleuses, et je ne m’en lasse pas, jusqu’à ce qu’il me demande ce que je peux bien fabriquer avec ses cheveux.
Je finis alors de le savonner, avant que nous ne sortions de la douche. Pas le temps d’attraper une serviette que Thomas m’en plaque une sur le crâne et commence à frotter avec vigueur. Je râle et me plaint de la douleur, mais il n’en a rien à faire, et rigole. J’essaye alors de m’éloigner de lui, mais il rabat la serviette sur mes épaules et prend mon visage en coupe, me forçant à rester là. Il approche son visage du mien, sans pour autant que nos lèvres se touchent, et fait remarquer que si je me sauvais, je ne pourrais aller loin. Je le fixe dans les yeux, et me mords la lèvre inférieure.
— Pas envie d’me sauver, marmonnais-je avant de faire mine de vouloir l’embrasser, sans pour autant aller au bout. Mes mains s’accrochent à ses hanches, et l’une d’elle passe par sa cuisse pour se glisser sous la serviette attachée autour de sa taille. C’est toi qui devrait faire attention... soufflais-je, avec des gestes sensuels, avant de rompre la magie et de me redresser.
J’offre un sourire à Thomas, je me sèche rapidement le corps puis, enroulant ma serviette autour de mes hanches, je sors de la salle de bain. Le laissant là, frustré, seul. Je lui lance tout de même un dernier regard, amusé et taquin. Il fait assez chaud dans l’appartement, une fois habitué, la serviette suffit. Je me dirige vers le frigo, pour me servir un verre de jus de fruit, que je vide en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Ça donne soif et ça creuse ces petites galipettes. Et je crois que, pourtant, ni Thomas ni moi n’en avons eu assez. Me servant cette fois-ci un verre d’eau, je vais me poser sur le canapé. Mon corps me demande un peu de pause, alors Tom devra prendre un peu son mal en patience. Quoique j’ai aussi une autre idée... On verra... Souriant à moitié, je bois tranquillement mon verre d’eau en suivant du regard mon amant.
— Tu sais que t’es vachement mieux sans fringues... ?
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| | | | (#)Dim 11 Déc 2016 - 13:42 | |
| La douceur, celle qui suit l'orgasme, est quelque chose que j'affectionne tout particulièrement. Ce sont ces moments là qui prouvent que nous sommes un vrai couple. Le genre de couple qui peut -et va!- durer longtemps, celui qu'on regarde avec jalousie, celui qui regorge d'amour. Un couple stable, deux partenaires qui se comprennent sans se parler. Des meilleurs amis. Voilà à quoi je pense lorsque je caresse gentiment mon amant le temps que nos corps reprennent des forces. Il me taquine, je le tape gentiment puis nous nous savonnant mutuellement et sortons de la douche. Je m'amuse avec mon amant, le traite un peu en chien, puis attrape son visage dans mes mains et me penche vers lui comme pour l'embrasser.
Il me sourit malicieusement et je tombe dans son piège de séduction. Mon corps se tends légèrement lorsqu'il passe une main sous la serviette, effleurant ma cuisse et remontant lentement vers mon entre jambe. Il se penche un peu plus comme s'il voulait m'embrasser et j'ai tout juste le temps de me dire qu'il se remet bien rapidement de ce deuxième orgasme … lorsqu'il s'en va. Il me lâche brusquement, m'offre un sourire taquin en sortant de la salle de bain et me laisse dans ma frustration. Un grognement s'échappe de mes lèvres alors que je le suis du regard. Je secoue la tête, remet un peu ma serviette en place puis sort de la salle de bain.
Je le rejoins à la cuisine, attrape un verre et le remplis d'eau que je fini d'une traite. Je crois le regard de Myrddin qui se sert un deuxième verre puis s'en va se poser sur le canapé. J'en fais de même avec mon verre et le rejoins. Je me laisse tomber à ses côtés et tourne mon regard vers lui lorsqu'il me dit que je suis vachement mieux sans fringues. Je baisse le visage et pose mon regard sur ma serviette. Je me prends encore le temps de finir mon verre avant de me pencher, le poser sur la table basse et me lever.
«Tu veux dire …. » j'attrape la serviette et la défait, montrant à nouveau mon intimité à Myrddin «... comme ça ? » je l'interroge du regard alors que mon sourire se fait plus malicieux. Je laisse tomber la serviette au sol puis m'avance vers Myrddin. Je prends son verre de ses mains et m'installe à califourchon sur ses jambes. J'attrape son visage entre mes mains et l'embrasse.
Alors que le baiser double d'intensité, j'entends le portable de Myrddin sonner à nos côtés. Je grogne de mécontentement, mais je délivre pas mon amant pour autant.Au bout d'un moment la sonnerie s'arrête de toute manière. Je souris sur les lèvres de mon anglais préféré et lui caresse la joue. « Si c'est important, il ...» je n'en dis pas plus car le téléphone sonne à nouveau. Je me recule un peu et pose mon regard sur l'appareil, fronçant les sourcils. J'ai pour principe de dire que si le téléphone sonne deux fois de suite en si peu de temps c'est que c'est vraiment important. Je me penche donc un peu, attrape le portable, regarde rapidement sur l'écran -dès fois que j'y verrais un nom qui m'est connu- puis le tend à mon amant. « Tiens, je crois qu'on te demande» dis-je, innocent. |
| | | | | | | | [HOT] I don't wanna be someone who walks away so easily || Myrddas |
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