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 their tears are filling up their glasses (tad)

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Message(#)their tears are filling up their glasses (tad) EmptyVen 17 Fév 2017 - 17:54

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All around me are familiar faces. Worn out places, worn out faces. Bright and early for their daily races, going nowhere, going nowhere. Their tears are filling up their glasses, no expression, no expression.
Hide my head, I want to drown my sorrow.


Lydia est encore au bar, une nouvelle fois, comme si on ne la voyait pas ailleurs. Ailleurs qu’à la mairie, chez elle, ou dans un bar, peu importe lequel, le premier qu’elle croise sur sa route. Elle a pourtant d’autres occupations, mais des occupations qui lui prennent bien moins de temps que son alcoolisme chronique, celui qu’elle se refuse toujours à admettre. Mais ce soir elle n’a pas l’intention de boire seule, pour une fois elle sait qu’elle aura de la compagnie. Des amis elle n’en a pas plus beaucoup Lydia, parce qu’elle a longtemps cru que l’amitié si particulière qui la lie à Xavi lui suffirait. Qu’elle lui suffirait pour toujours et qu’elle pourrait toujours s’y accrocher quoi qu’il arrive. De plus en plus elle se rend compte combien elle a eu tort. Combien elle a eu tort de mettre les gens de côté, quand aujourd’hui la solitude semble peser bien trop lourd sur ses frêles épaules. Ce soir c’est quelqu’un qu’elle a toujours connu qu’elle doit voir. Pas sa sœur, cette petite peste, ni son frère qui doit certainement aujourd’hui avoir cinq ou six enfants, mais son cousin, celui qu’elle a toujours bien plus apprécié que les deux énergumènes qu’elle devait se coltiner tous les jours chez elle. Elle l’aurait échangé pour son frère ou sa sœur sans ciller. Malheureusement ça ne marche pas comme cela, et elle est persuadée d’avoir déjà émis la requête à ses parents quand elle était encore toute petite. Dès qu’elle a vu une échappatoire se présenter à elle, elle l’a saisie et est partie de chez elle sans se retourner. Elle n’a pas eu de nouvelles de sa famille depuis presque sept ans, depuis qu’elle a annoncé s’être mariée. Parfois lorsqu’elle sent le chagrin la ronger au plus profond de son être, quand l’alcool a pris le dessus sur sa conscience, elle a envie d’attraper le téléphone et d'appeler sa mère, mais elle n’a jamais franchi le pas, parce qu’elle a choisi de laisser cette partie de sa famille loin derrière elle. Si elle a choisi Brisbane ce n’est pas un choix anodin. Lydia ne serait jamais arrivée dans une ville sans ne connaître personne, elle n’est pas assez aventurière pour cela. Elle aime se sentir en sécurité, c’est pour cela que de toutes les villes d’Australie elle a choisi Brisbane, sans pour autant être l’université qui lui faisait le plus envie. Mais elle n’est pas certaine qu’elle s’en serait sortie autrement, elle, la jeune fille de dix-huit ans trop fragile et trop sensible pour être livrée à elle-même.
Elle repense à tout cela un léger sourire aux lèvres. Quand tout était encore facile, quand elle avait encore la vie devant elle, une vie qu’elle n’avait pas encore gâchée, parce qu’elle n’est pas sûre de pouvoir rattraper ses erreurs aujourd’hui. Au fond d’elle elle est persuadée qu’il est trop tard, bien trop tard pour s’en sortir. Qu’importe, elle n’a pas envie d’y penser. Pas ce soir, pas maintenant, quand son esprit la tourmente déjà à chaque seconde de la journée. Assise à une table toute seule, elle attend que le serveur ne daigne venir à sa table pour commander. Quand il arrive enfin, elle commande deux bières, sous le regard un peu suspect du barman qui a sans doute l’habitude de la voir ici, toute seule. Elle ne dit rien, attend qu’il vienne lui apporter ce qu’elle a demandé et règle ses consommations sans un mot. La blonde boit une gorgée de sa bière. La première est toujours la plus salvatrice après une longue journée, et ses journées sont toutes longues sans exception. Bientôt elle est rejointe par Tad qui vient s’assoir en face d’elle. « Tiens, je suis sûre que t’en as besoin. » dit-elle en faisant glisser le verre de bière vers lui. Et peut-être pas que d’un seul, mais ça ce sera à lui d’en juger, parce que Lydia pourrait boire toute la soirée, comme elle en a l’habitude. « Comment vont tes cadavres ? » Elle n’a jamais réellement compris pourquoi il avait choisi d’exercer un tel métier, mais elle n’est pas là pour juger, quand elle, a choisi le métier le plus basique qui puisse exister. Cela dit, lorsqu’elle est obligée de parler avec des centaines de personnes chaque jour, qui lui semblent tous plus impolis les unes que les autres, le métier de Tad ne lui semble pas si mal que ça. Il n’est pas obligé de parler, de sourire, de faire la conversation. « Ça se passe comment ta vie de célibataire ? » Avec d’autres personnes elle aurait peut-être abordé le sujet différemment, mais elle estime ne pas avoir de prendre de pincettes, le problème est tel qu’il est. Parce que Lydia elle a du mal à savoir comment il prend sa rupture, et bien sûr elle aimerait s’assurer qu’il va bien. S’il ne va pas bien, Lydia n’est peut-être pas la meilleure personne pour lui remonter le moral, mais elle se promet d’être le meilleur compagnon de bar qui puisse exister, comme elle sait si bien le faire.
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Message(#)their tears are filling up their glasses (tad) EmptyMer 22 Fév 2017 - 0:45

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Tad & Lydia


Il est dix-huit heures quand il retire ses gants, soulagé que son service prenne fin à l’heure prévue. En même temps, il avait prévenu son collègue que pour une fois, il faudrait vraiment qu’il vienne le relever à l’heure parce que Tad avait rendez-vous. Evidemment, la machine à potin allait être lancée à cette annonce, mais il avait coupé court à toute rumeur concernant une nouvelle nana dans sa vie pour expliquer que c’était sa cousine qu’il allait voir. Les collègues avaient été déçus (enfin, ils étaient quand même assez barrés à la morgue pour quand même imaginer des trucs). C’est bien là le problème de n’avoir pour compagnie au travail que des morts, on manque d’action et le moindre sujet, aussi risible soit-il, est une opportunité de se tenir un occupé une journée et de se faire croire qu’il se passe réellement quelque chose d’intéressant entre les frigos. Mais non. Du moins, jamais du côté des légistes parce que les morts avaient de sacré choses à raconter parfois et que c’est un aspect du métier que Tad apprécie fortement de pouvoir juste déduire tout un tas de chose d’un tas de chair en décomposition. Il se sent un peu comme le mentalist de la viande froide. Rapidement, il reprend ses vêtements de tous les jours et après un bref salut, il souhaite bonne chance au collègue de nuit et file à travers les couloirs de l’hôpital pour ne pas être en retard. Il est assez impatient de retrouver Lydia, déjà parce que ça fait un p’tit moment qu’il l’a pas vu et aussi parce que depuis le départ de Marina, il manque cruellement de discussion avec des gens – en vie – et que ce soir, c’est un peu l’occasion pour lui de se sortir de sa torpeur et de re-apprendre à vivre en jeune célibataire.

Lorsqu’il arrive au bar, l’endroit semble déjà bien animé pour un début de soirée, plus que pour un happy hour normal mais connaissant bien la jeune femme qui l’accompagne, il se dit qu’elle ne serait pas entré au hasard dans un bar sans avoir choisi bien soigneusement là où ils auraient l’occasion de s’amuser. ( bien sûr qu’elle aurait ça !) Des billards se dressent sur le chemin vers la table où la jeune femme est déjà assise. Cette information s’installe bien comme il faut dans un coin de sa tête. Après avoir posé la main sur son épaule pour lui indiquer sa présence, il s’assied face à elle et retire sa veste avant qu’elle ne fasse glisser sur la table un verre vers lui. « Tiens, je suis sûre que t’en as besoin. » dit-elle alors qu’il est surpris qu’elle ait fait ça sans rien renversé de la boisson, il la regarde, admiratif avant de s’emparer du verre. « Merci bien, vous êtes trop bonne pour moi. » Il boit sa première gorgée avec une pépie certaine. C’est vrai que la première gorgée, c’est toujours la meilleure. Ne voulant pas aller trop vite, il repose vite le verre tandis que Lydia commence à poser des questions. « Comment vont tes cadavres ? »  La formulation l’amuse. Beaucoup de monde ne serait pas à l’aise à l’idée de parler de mort, et tout ce qui est relatif aux formalités mortuaires, mais lui s’en amuse vraiment beaucoup et si Lydia veut tout savoir, il serait prêt à raconter des sacrés trucs. « Aux dernières nouvelles, ils sont toujours mort. Je désespère de ne pas pouvoir utiliser un jour mon kit de survie The Walking Dead. » soupire t-il comme si c’était quelque chose de réellement sérieux. « Mais si jamais l’apocalypse arrive, j’ai ton numéro pré-enregistré au travail, tu seras la première à le savoir. » lui garantit-il en ajoutant un clin d’œil. Dire que Tad n’occupait pas de son temps avec ce genre de fantasme serait un mensonge. Quelle preuve que sa vie est devenue n’importe quoi. « Ça se passe comment ta vie de célibataire ? » ajoute t-elle, il s’était préparé à ce que la question tombe, Marina avait trop peu d’affinités avec l’entourage de Tad, seule Lydia auraitpu s’en douter. « Aussi bien que ta vie de femme mariée j’dirais. » répond t-il avec ironie, avant de se rendre compte qu’il a peut-être dit une connerie.

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Message(#)their tears are filling up their glasses (tad) EmptyMer 22 Fév 2017 - 17:36

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All around me are familiar faces. Worn out places, worn out faces. Bright and early for their daily races, going nowhere, going nowhere. Their tears are filling up their glasses, no expression, no expression.
Hide my head, I want to drown my sorrow.


Lydia pourrait prendre conscience de son problème lorsque le serveur lui apporte ses deux bières en lui lançant un regard un peu trop réprobateur pour qu’elle ne le remarque pas. Elle choisit de l’ignorer, grognant presque entre ses dents. Avec le temps elle a l’impression que la gentille Lydia a laissé place à la Lydia aigrie, qui a grandi un peu trop vite, celle qui a envie de balancer à tout le monde ce qu’elle pense et de partir en courant pour ne jamais se retourner. Mais elle ne dit rien, encore une fois, et à la place elle balaie ces pensées un peu trop moroses, se concentrant sur la bière qui se trouve devant elle, lui arrachant presque un sourire de soulagement. Pour autant elle n’a pas commandé ces deux bières pour elle-même. Oh, elle ne compte pas s’arrêter à un seul verre, mais elle n’en aurait jamais commandé deux en même temps pour ne pas perdre la fraîcheur de celle qu’elle aurait laissée de côté. Elle attend son cousin, sagement, patiemment et il ne tarde d’ailleurs pas à arriver. Lydia lui adresse un léger sourire, un de ces sourires sincères qu’elle ne réserve désormais plus qu’à une poignée de personnes. Lentement, elle fait glisser le verre vers lui, et ne manque pas le regard presque étonné qu’il affiche sur son visage. « Je sais, mais tu paieras la deuxième tournée en signe de gratitude. » dit-elle un sourire en coin, lorsqu’il la remercie. Elle peut leur payer des verres toute la soirée en réalité, ça ne la dérange pas. Les dépenses de Lydia ces derniers mois se font toutes essentiellement dans ce bar, et parfois quand elle n’oublie pas que le vin ne suffit pas pour survivre et qu’elle est obligée d’avaler quelque chose de solide. Elle ne fait rien d’extravagant, même si son salaire d’employée de mairie ne lui en permet de toute manière pas. Ce métier qui l’use mentalement, et dont le salaire ne semble pas refléter l’implication qu’elle peut parfois y mettre. Parfois elle aurait envie d’avoir son propre bureau dans lequel s’enfermer pour pouvoir crier ou ne pas avoir affaire à ces personnes qui ont toutes des requêtes plus saugrenues les unes que les autres. Tad, au moins n’a pas ce problème. Et c’est selon Lydia le seul avantage à travailler comme assistant légiste. « T’as pensé à faire des réserves de nourriture et de médicaments aussi ? Parce que je suis pas sûre que t’ailles loin avec ton jouet. » Parce que quelque part ça ne l’étonnerait pas qu’il possède réellement un kit de survie The Walking Dead. Plus elle y réfléchit, et plus elle pense qu’il est sérieux. « Oh, et t’as appris à te servir d’une arme à feu ? Parce que j’aurai besoin de quelqu’un pour me protéger des zombies. » Elle se moque un peu de lui, légèrement, parce qu’elle est persuadée qu’il a dû s’imaginer tout un tas de scenarii différents dans sa tête en cas d’apocalypse de zombies. « Merci c’est vraiment trop aimable. Je savais que je pouvais compter sur toi. » Elle se sent tout de suite plus légère, comme si elle avait un poids en moins sur les épaules maintenant qu’elle sait qu’elle sera la première informée en cas d’apocalypse de zombies. Mais elle finit par basculer sur un sujet un peu plus sérieux, bien que ça ne lui fasse pas réellement plaisir. Elle sourit, légèrement, mais comme elle ne le fait plus que rarement, et la légèreté de leur conversation précédente lui a fait oublier ses problèmes le temps de quelques minutes. Si elle voudrait ne pas aborder le sujet, elle ne saurait comment l’éviter, parce qu’elle a envie de savoir, de s’assurer que tout va bien du côté de son cousin, lui qui est fraîchement célibataire. « Tu sais que si on n’était pas de la même famille je t’aurais jeté mon verre à la figure ? » Elle n’aurait certainement pas été jusque-là, mais elle n’a pas envie que Tad lui rappelle l’échec de son mariage, qui n’avait jamais réellement eu à vocation d’être une réussite par ailleurs. Mais son affection pour le Colombien avait fini par la ronger de l’intérieur, de l’extérieur aussi, quand ses traits se font plus creusés. Peu importe, elle n’est pas ici pour parler de ça, elle n’en a pas envie, pas maintenant. « Il te passe le bonjour d’ailleurs. » ajoute-t-elle, un sourire narquois sur les lèvres. Il s’en moque sans doute, mais elle ne fait que passer le message, sachant pertinemment que l’information n’aura pas d’importance. « Donc t’as pas envie d’en parler ? A moins que tu n’aies déjà eu une profonde conversation à ce sujet avec l’un de tes patients. » Et par patients, elle entend cadavres bien entendu. Est-ce qu’elle s’imagine qu’il parle parfois aux morts ? Sans doute, peut-être, un peu. « Ou alors tu veux que je commande dix shooters et que je demande à tout le bar de t’encourager pour les boire ? » Ça elle pourrait faire. La blonde est un peu moins timorée lorsqu’elle est avec son cousin, peut-être un peu plus elle-même, parce qu’elle l’a connu toute sa vie et qu’elle n’a rien à lui prouver, qu’il le veuille ou non ils font partie de la même famille. Et ça lui fait du bien parfois de pouvoir sortir de sa carapace, sans pour autant devenir la personne qu’elle a réellement envie d’être, sans trop encore savoir qui est cette Lydia qu’elle voudrait être. Peu importe. Ce soir elle est là pour lui faire oublier son récent célibat, elle l’écoutera s’il a envie de parler, bien qu’il n’y semble pas décidé pour le moment.
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Message(#)their tears are filling up their glasses (tad) EmptyLun 27 Fév 2017 - 21:19

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Tad & Lydia


Il a complètement oublié l’effet que ça faisait, de se poser dans un bar après une longue journée de travail. Pas étonnant que les chiffres de l’alcoolisme grimpent quand l’on voit le nombre de personne qui se joignent à ce rythme. Evidemment, à aucun moment il ne se doute que ces chiffres concernent grandement la jeune femme en face de lui. Tad est totalement dupe de l’image que sa cousine lui renvoi et en pénétrant dans cet endroit, et en apercevant ce franc et beau sourire qu’elle lui adresse, il se dit qu’elle a quand même un bon flair pour trouver les bonnes ambiances. « Je sais, mais tu paieras la deuxième tournée en signe de gratitude. » alors qu’il admire intérieurement le geste qu’elle vient d’exécuter. « ça marche ! » lâche t-il en s’emparant du verre pour prendre sa première rasade. Il se redresse alors vers elle, attaque un petit bout de conversation. « C’est sympa ici, je suis jamais venu. Tu connaissais avant ou t’as cherché spécialement pour moi ? » Il papillonne des yeux, comme s’il avait eu droit à un traitement spécial, bon, il n’y croit pas longtemps non et évidemment, le « comment vas-tu ? » S’empare de la conversation. Grosso modo, Tad va bien, la routine s’est emparée de son quotidien et il ne s’en plaint pas vraiment. Le boulot arrive à le passionner contre toute attente. Jusque-là, il ne fait pas trop de projet. Il surfe sur la vague, comme dirait-l’ autre. Comme on s’y serait attendu, Tad ne répond pas sérieusement (enfin pas tout à fait), après tout, c’est un réflexe naturel quand on a une vie dépourvue d’intérêt. « T’as pensé à faire des réserves de nourriture et de médicaments aussi ? Parce que je suis pas sûre que t’ailles loin avec ton jouet. » Il éclate de rire, elle n’a pas tort. « Bien sûr, d’ailleurs, j’espère que t’aime le cassoulet parce que j’ai pris que ça. Ça se conserve bien il parait. » dit-il en riant du fait que le monde de demain pourrait être fondé grâce au plat le moins glamour du monde. « Oh, et t’as appris à te servir d’une arme à feu ? Parce que j’aurai besoin de quelqu’un pour me protéger des zombies. » Il arrête de rire. Non, il n’est pas allé jusque là, il hallucine toujours d’ailleurs du coût des stages d’apprentissage pour utiliser les armes à feu. « Non, mais si ça arrive avant que j’apprenne, je la ferais old school avec une batte de baseball. T’façon, les armes à feu, c’est surfait. » Il agit comme si sa remarque ne l’avait pas piqué au vif, comme si elle n’avait pas marqué un point et qu’il n’y avait pas déjà pensé. L’imagination de Tad est telle que cette probabilité est étudiée chaque jour. Il garde néanmoins une parole rassurante, signe qu’il a pensé à la garder en vie dans le monde apocalyptique à venir. « Merci c’est vraiment trop aimable. Je savais que je pouvais compter sur toi. » Il lui adresse un clin d’œil pour lui assurer que si jamais, c’est le cas. Le ton de la conversation change tout d’même pour quelque chose de plus sérieux. Tad ne sait pas s’il a parlé de maturité, mais en regardant la vie de Lydia et la sienne, il y trouve des points communs. Pas sûr cependant qu’elle apprécie qu’encore une fois il souligne que sa situation maritale ne soit pas l’idéal. « Tu sais que si on n’était pas de la même famille je t’aurais jeté mon verre à la figure ? » rétorque t-elle, Tad hausse les épaules et ajoute à la suite. « Tu sais, je me suis préparé à cette éventualité au moment où j’ai terminé ma phrase. » Au moins, il sait quand il dépasse les limites. C’est juste bien trop dur pour lui de ne pas dire les choses quand elles sont là et qu’elles ont besoin d’être dites (enfin, quand ça touche aux autres, lui, ça peut attendre) mais il comprend que ce n’est pas le lieu et pas encore le moment d’en parler, il l’observe en espérant que le jour où le vase aura débordé, elle ira le trouver. « Il te passe le bonjour d’ailleurs. » Il hausse un sourcil, ses relations avec Ravi n’ont jamais été cordiales et il n’a jamais cherché à ce qu’elles le soient, pour Tad, le divorce aurait du être prononcé au moment où il a l’autorisation de rester sur le territoire australien. « Ouais, bah si ça lui tient à cœur, tu lui enverras le miens. » lâche t-il avec cynisme, voilà le genre d’amabilité dont il se passerait. « Donc t’as pas envie d’en parler ? A moins que tu n’aies déjà eu une profonde conversation à ce sujet avec l’un de tes patients. » Il prend une inspiration, pendant laquelle il décide de si oui ou non, il s’ouvre sur le sujet. Tad n’est pas un grand sentimental, il ne veut pas la décevoir si elle s’attend à des larmes de désespoirs. « Ou alors tu veux que je commande dix shooters et que je demande à tout le bar de t’encourager pour les boire ? » propose t-elle en plus. « Je ne suis pas un trop vieux pour ça ? Me déchirer la gueule au shooter sous les cris d’une bande d’étudiant disposant encore de la merveilleuse faculté de pouvoir se lever sans gueule de bois ? » rétorque t-il avec un sacré sérieux. « Jamais avant vingt heures Mademoiselle Waters. » dit-il en prenant l’air qu’à sa mère quand elle dicte des principes de la vie du genre, une fille bien élevée ne court pas après les garçons ou bien on ne pose pas son coude à table. Il finit par hausser les épaules, revenant sur leur sujet premier. « Tu sais, la vie continue. Je te cache pas que le plus chiant, et ce qui donne le plus matière à réflechir, c’est de me rendre compte de tout ce qu’elle faisait et que je ne voyais pas et de me réveiller en m’rendant compte qu’elle est plus là et que les courses ne seront pas faites si je ne me bouge pas le cul. » explique t-il avant d’en conclure de matière optimiste « Mais bon, la vie seul, ça s’apprend. »
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Message(#)their tears are filling up their glasses (tad) EmptyMar 28 Fév 2017 - 18:48

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All around me are familiar faces. Worn out places, worn out faces. Bright and early for their daily races, going nowhere, going nowhere. Their tears are filling up their glasses, no expression, no expression.
Hide my head, I want to drown my sorrow.
Si elle a choisi de traîner Tad dans ce bar c’est parce qu’elle y vient souvent, sans doute un peu trop. C’est pourquoi un léger rire moqueur vient s’échapper de ses lèvres lorsqu’il lui demande s’il a cherché un bar spécialement pour lui. « Te flatte pas trop, je viens souvent ici. » lui répond-elle un léger sourire au coin des lèvres. « Enfin souvent ... De temps en temps, avec mes collègues. » Elle essaie de se reprendre pour cacher la vérité, parce qu’elle n’a pas envie qu’il découvre qu’elle passe ses soirées dans des bars pour essayer d’échapper à son quotidien. Alors elle ment, bien qu’elle n’ait pas réellement d’amis à la mairie. Mais qu’il ne croit pas non plus qu’il a droit à un traitement de faveur, même si ça aurait pu être le cas, pour lui elle aurait pu faire l’effort. Mais trouver un bar est devenu aujourd’hui la chose la plus aisée de sa vie. Une vie peu intéressante, elle n’aurait pas grand-chose à lui raconter, et de toute manière elle n’a pas besoin de chercher bien loin lorsqu’il lui parle d’une possible apocalypse de zombie. Bien entendu. Tout de suite son esprit vient imaginer son cousin en train de faire d’innombrables recherches sur les manières de survivre en cas d’une telle éventualité, et s’imaginer des centaines de scénarios dans sa tête. « Oh je vois, t’as prévu d’engraisser toute la famille ? » répond-elle, un sourire aux lèvres. De tous les plats auxquels il aurait pu penser, il fallait qu’il pense à celui-là évidemment. Son sourire s’agrandit légèrement lorsqu’elle voit le sien disparaître lorsqu’elle lui parle d’armes à feu. Elle aurait presque l’impression de toucher à un sujet sensible. « Tu dis ça parce que tu sais pas t’en servir. Mais t’inquiète pas, j’apprendrai à m’en servir et je pourrai vous protégez toi et ta batte de baseball. » Une nouvelle fois, c’est un léger sourire moqueur qui vient prendre place sur ses lèvres. « Et t’y penses à quelle fréquence à cette apocalypse de zombie ? » demande-t-elle curieuse. Il lui donne presque l’impression d’avoir envie qu’une telle catastrophe, aussi improbable soit-elle, arrive. Quelque part elle ne pourrait le blâmer, sa vie ne semble pas être plus palpitante que celle de Lydia. Surtout depuis qu’il est célibataire. La blonde essaie d’en apprendre plus, bien que Tad ne se montre pas très loquace sur le sujet, et réplique en lui rappelant que sa vie sentimentale n’est pas bien mieux que la sienne. Peut-être un peu meilleure lorsqu’elle y pense. Mais ce soir elle n’a pas envie d’y penser, elle n’a pas envie qu’il lui rappelle l’échec de sa vie sentimental, qui a conduit à l’échec de sa vie tout court, ou du moins c’est comme cela qu’elle le voit. Son sourire se ternit quelques secondes, elle n’est pas venue ici pour parler de ça. Elle sait très bien ce qu’il pense de son mariage qui a bien trop duré. C’est pour cela qu’elle lui passe le bonjour de Xavi, parce qu’elle sait qu’il s’en moque, et que ce serait comme lui annoncer que son collègue de mairie a demandé de ses nouvelles : inutile. « Je n’y manquerai pas. » Pour autant elle n’a pas envie de laisser tomber le sujet de son récent célibat. Il n’a pas envie d’en parler ? Elle en aurait sûrement envie si elle était à sa place, bien qu’elle soit plutôt réservée. Elle sait mieux que quiconque ce que cela fait de garder enfoui au fond de son soi des sentiments que l’on aurait dû exprimer depuis longtemps. Mais s’il ne veut pas en parler, très bien, ils peuvent aussi boire, Lydia peut commander autant de shots qu’il le souhaite et l’encourage jusqu’à ce qu’il les ait tous terminés. « T’as pas encore trente ans, mon petit, tu peux encore te le permettre. T’as pas encore atteint l’âge limite. » Elle l’appelle gentiment « mon petit », un sourire au coin des lèvres, prenant un air presque indigné. Après tout elle a un de plus que lui, elle peut se le permettre. « Et puis t’as peur que les cadavres sentent ton haleine demain matin ? » Alors il aura peut-être la gueule de bois, mais il n’a pas à s’occuper de patients vivants, il devrait pouvoir s’en sortir non ? Lydia elle vient presque chaque jour au travail avec la gueule de bois et personne ne semble jamais s’en rendre compte. Sans doute parce que personne ne lui parle vraiment. Un léger rire s’échappe de ses lèvres lorsqu’il tente une imitation, un peu approximative, de sa propre mère. « Quelle imitation remarquable de ta mère. Elle serait fière. » Non certainement pas. Finalement Tad décide de s’ouvrir un peu, même s’il reste assez pragmatique sur le sujet. Elle le regarde quelques secondes sans ajouter un mot, plisse les yeux, et se met à rire quelques secondes. « Waouh, je vois que ça a l’air de t’avoir beaucoup touché. » Ou alors il ne le montre pas, et ne souhaite pas lui en parler. Elle n’a pas envie de le pousser, s’il veut aller plus loin il le fera de lui-même, elle, n’insistera pas. « Tu veux que je vienne m’installer chez toi quelques jours pour te montrer comment ça fonctionne la vie d’adulte ? » ajoute-t-elle, le même sourire moqueur aux lèvres dont elle s’est munie quelques secondes auparavant. « Oh non, attends, j’ai une meilleure idée. Je vais appeler ta mère et lui demander de venir faire tes courses. » Oh l’idée allait certainement lui sembler merveilleuse. « Mais plus sérieusement, c’est qu’un mauvais moment à passer. T’en as pas l’air comme ça, mais je suis sûre que tu vas t’en sortir. » Une nouvelle fois elle se moque gentiment de lui. Elle préfère prendre tout cela avec légèreté, elle n’a pas envie de lui plomber sa soirée, s’il veut approfondir le sujet elle l’écoutera sans problème, autrement elle fera comme il en a envie.
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Message(#)their tears are filling up their glasses (tad) EmptyVen 3 Mar 2017 - 22:53

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Tad & Lydia


Elle se moque de lui. Très rapidement, sa petite moue d’enfant enthousiaste se transforme en un émoticon mécontent réel. « Te flatte pas trop, je viens souvent ici. » Tiens, surprise. C’est sûrement de sa faute à lui mais, jamais il n’avait imaginé sa cousine comme une habituée de ce type d’endroit. C’est vrai qu’en y pensant, il n’y a jamais eu raison à ce que le contraire soit gravé dans la roche, mais à y penser, il se sent un peu con (voir arriéré). « Enfin souvent ... De temps en temps, avec mes collègues. » Nouvelle surprise. Quand il se rend à la mairie, il imagine très difficilement les employés se divertir dans un bar. Mais là encore, c’est la fermeture d’esprit de Tad qui parle. Ce sont des gens comme tout l’monde. « Ne me dis pas que tu sors avec tes collègues ? J’ai jamais pensé que les employés de mairie étaient du genre à avoir une vie remplie. » lâche t-il, avant de se rattraper. « Sauf toi, mais c’est pas pareil, t’es de la famille, je sais que tu es humaine. » Il tente de se justifier, mais passe vite à autre chose. Il se connait, ça ne sera sûrement pas la dernière fois ce soir qu’il dira une bourde, il se connait assez pour ça. Tad est du genre maladroit, toujours à chercher la blague quitte à ce que ça ne soit drôle que pour lui. Un comportement qui exaspère bien souvent mais dont le jeune homme ne peut se passer, il aime trop l’humour mauvais et agir comme un gosse de quinze ans. Preuve en est de son imagination débordante dont il n’hésite pas à faire preuve dès qu’elle lui tend la perche. Il est vrai que depuis que Tad a commencé à travailler avec les cadavres, son imagination a beaucoup tourné autour des invasions zombie, et si bien sûr rien n’est réellement vrai dans ce qu’il raconte, il s’amuse tout de même de le faire en poussant le délire loin. « Oh je vois, t’as prévu d’engraisser toute la famille ? » Il hausse les épaules, un repas riche est le meilleur moyen de survie pour lui. « Non. Juste toi et moi, vu que j’ai prévu de sauver personne d’autre. » Non, le reste de leur famille lui semble totalement négligeable, à part peut-être son père mais vu que celui-ci a décidé de s’éloigner, ça parait mort. Elle commence à se moquer de lui, plutôt des failles de son plan ce qui l’irrite faussement. « Tu dis ça parce que tu sais pas t’en servir. Mais t’inquiète pas, j’apprendrai à m’en servir et je pourrai vous protégez toi et ta batte de baseball. » Gnagnangna, il fait la grimace à sa réflexion avant de répondre à la manière d’un enfant qui vient juste d’être vexée. « Et moi et ma batte, on te protègera quand t’auras plus de balle. » « Et t’y penses à quelle fréquence à cette apocalypse de zombie ? » demande t-elle, d’un air inquiet et inquisiteur, comme si elle faisait sa psychanalyse. « A peu près à chaque fois que je reçois un gars en miette ou qui a croupi quelques semaines avant qu’on le trouve. » dit-il en haussant les épaules, le fait que cela puisse être répugnant lui échappe totalement tant c’est une habitude maintenant. De plus, l’effet que puisse provoqué l’imagination des autres sur son emploi ne fait qu’ajouter de l’amusement à en parler. Mais Lydia ne semble pas trop d’humeur à rebondir sur le sujet, et plutôt que de glisser une remarque, elle poste une question aux allures anodines sur sa nouvelle vie de célibataire, sujet que Tad préfère ne pas trop aborder et il le montre bien en lui répondant de façon à souligner que si une de leur vie privé avait besoin d’être discutée, ça ne serait sûrement pas la sienne, sauf que dès que Lydia mentionne Ravi, Tad n’y peut rien, il ne veut rien entendre. Il a une bien trop mauvaise opinion de ce type. « Je n’y manquerai pas. » dit-elle quand il renvoie un bonjour auquel il ne pense pas une seconde, ce dont elle se doute très certainement. Elle ne lâche cependant pas le morceau. Sa proposition de se rincer aux shooter fait écho, mais il ne craint que ça ne soit qu’une idée de Lydia pour le faire parler sans qu’il ne sache, Tad a tellement la conversation facile dès qu’il a un coup de trop. Il flaire le piège, et invoque son vieil comme une excuse. « T’as pas encore trente ans, mon petit, tu peux encore te le permettre. T’as pas encore atteint l’âge limite. » dit-elle comme s’il s’agissait d’une fatalité. « Et puis t’as peur que les cadavres sentent ton haleine demain matin ? » Il doit bien avouer qu’elle marque un point et ne peut s’empêcher de rire à cette remarque. Il finit tout de même par refuser, invoquant le fait qu’il ne soit pas encore tard et que s’il commence maintenant, il aura l’air bien pitoyable. Le tout servi avec une merveilleuse imitation de Mme Cooper-Wyler qui a appris à peaufiner avec le temps. « Tu crois ? Bizarrement, elle se vexe dès que je le fais devant elle. » dit-il comme s’il ne comprenait pas la raison. Evidemment, une femme comme Roselyn Wyler, ça n’a pas beaucoup de second degré. Tad finit néanmoins par répondre aux attentes de Lydia, même s’il ne sait pas trop ce qu’il ressent vraiment au sujet de sa dernière rupture. Il sait qu’il y’a le manque, mais est-il triste ? Il l’ignore. « Waouh, je vois que ça a l’air de t’avoir beaucoup touché. » dit-elle en riant alors qu’il hausse à nouveau les épaules, il parlait pourtant sérieusement. C’est sûr, c’est dur de le prendre sérieux parce que tout ce qui lui manque, c’est un frigo plein mais, il faut voir là une métaphore. « Tu veux que je vienne m’installer chez toi quelques jours pour te montrer comment ça fonctionne la vie d’adulte ? » Il fronce les sourcils. Il aurait continué à s’foutre de son mariage tiens’ « Oh non, attends, j’ai une meilleure idée. Je vais appeler ta mère et lui demander de venir faire tes courses. » Il souffle. Il se jure de plus jamais rien lui dire si elle se moque alors qu’il essaie de parler. « Ton mari suffira. Vu qu’il profite de notre patrimoine et origines, il me doit bien ça nan ? » rétorque t-il avant que Lydia ne redevienne plus sérieuse. « Mais plus sérieusement, c’est qu’un mauvais moment à passer. T’en as pas l’air comme ça, mais je suis sûre que tu vas t’en sortir. » Il le sait, à vrai dire, il est plus inquiété par le fait que cinq ans avec la même femme ne lui ait vraiment rien apporté. « Ouais, je trouverais le chemin du supermarché. » Il poursuit sur ses moqueries, de toute manière, il ne va pas se lancer à parler sérieusement de cette relation passé. « Puis peut-être qu’on ira ensemble avec Ravi quand t’auras réalisé que c’est un trou du cul. » rétorque t-il avant de se redresser à la recherche d’un serveur, il fait signe. « Du coup, on les prend ces shots ? »
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Message(#)their tears are filling up their glasses (tad) EmptySam 4 Mar 2017 - 23:07

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All around me are familiar faces. Worn out places, worn out faces. Bright and early for their daily races, going nowhere, going nowhere. Their tears are filling up their glasses, no expression, no expression. Hide my head, I want to drown my sorrow.
Il est en droit de penser qu’elle a étudié tous les bars du coin pour trouver celui qui lui paraissait le mieux afin de l’y amener. Après tout, c’est quelque chose qu’elle aurait été susceptible de faire. Mais ces derniers temps, ces tendances alcooliques la poussent à se rendre dans ce bar bien plus souvent qu’elle n’est prête à l’admettre. Elle s’invente d’ailleurs une vie, prétendant venir avec ses collègues. Pourtant elle aurait dû se douter que son mensonge tiendrait peu la route, même si Tad la croit, elle n’est pas surprise d’entendre quels sont ses préjugés vis-à-vis des employés de mairie, ce qui lui tire un léger rire parce qu’il n’a pas tout à fait tort. « Non, pour tout te dire je viens ici toute seule. T’as pas tort sur les employés de la mairie, ils me dépriment. » Encore plus que ce qu’elle ne l’est actuellement en réalité. « Je m’ennuie chez moi. Et je voulais pas que tu me prennes pour … » Elle ne finit pas sa phrase, se contentant de boire une nouvelle gorgée de sa bière. Elle n’a pas envie de s’attarder sur le sujet, alors elle se tait, comme si elle cherchait ses mots. Elle essaie de se justifier, quand en réalité aucune excuse plausible ne parvient à se former dans son esprit. Peu importe, ils ne vont pas s’attarder sur le sujet, elle ne va pas le faire en tout cas. Tant qu’à faire elle préfère parler de l’apocalypse de zombies qui semble tant ravir Tad, et qui pourtant n’est pas près d’arriver. « Et du coup si tu deviens un zombie tu préfères que je te tue ou que je te garde en vie dans l’espoir qu’on trouve un remède ? » Une question primordiale à leur réflexion sur cette apocalypse. Pour tout dire elle, elle n’a jamais réfléchi à la question et elle ne rentre dans le jeu que parce que ça la fait sourire et s’éloigner un peu de son quotidien. Parce qu’elle sait qu’il doit y penser assez souvent, même si elle n’a pas encore réussi à dire si c’était sérieux ou pas. « J’espère que ça arrive pas trop souvent. » Elle grimace à cause de l’image que son cousin vient désormais d’imprégner dans son cerveau. Elle essaie de la chasser avec une nouvelle gorgée de bière, quand elle se rend compte que son verre est bientôt vide. Elle s’en occupera plus tard, là elle est bien plus occupée à parler de la vie sentimentale de son cousin. Au départ peu enclin à lui parler, il lui fournit une réponse qui la laisse perplexe. Peut-être qu’elle ne comprend pas tout. Elle n’a jamais prétendu être experte lorsqu’il s’agissait de communiquer avec les autres, plutôt tout le contraire. Lydia elle a du mal à lire les émotions des autres, à lire entre les lignes. Alors elle se moque gentiment de Tad lorsqu’il lui dit que le plus dur c’est d’être seul, de devoir faire les choses par lui-même. Toutefois à la réaction qu’elle peut observer sur son visage, elle comprend qu’elle s’est plantée encore une fois, et qu’elle est partie dans la mauvaise direction. Elle avait réussi à le faire parler, et maintenant il est retombé dans les moqueries. Elle s’en veut, mais un peu moins lorsqu’elle l’entend parler de Xavi. Elle a bien envie de lui dire de se taire, mais elle réalise qu’elle est dans une mauvaise position. « Il est pas si terrible que ça. Tu t’en rendrais compte si tu prenais le temps de le connaître. » Elle a pas envie de parler de lui, ni même de le défendre, mais elle ne peut s’en empêcher, c’est comme une vieille habitude de laquelle on n’arrive pas à se débarrasser. Mais malgré tout le chagrin qu’il lui cause, elle sait que ce n’est pas de sa faute. « On va prendre dix shots de tequila s’il vous plaît. » dit-elle au serveur à qui Tad vient de faire signe. Elle ne précise pas qu’elle voudrait du citron et du sel avec, parce que le serveur lui en a déjà servi. « T’es pas obligé de tous les boire à la suite non plus. » Il est grand, elle ne lui apprend rien. Et elle ne veut pas entendre qu’il n’aime pas la tequila. Elle n’ose plus rien dire pendant quelques secondes, parce qu’elle se sent toujours mal à l’aise, qu’elle a envie de faire passer cette idée qu’elle s’est mise en tête, celle qui lui dit qu’elle donne l’impression de se moquer de ce qu’il ressent. « Elle te manque, elle ? » finit-elle par ajouter, plus doucement. Est-ce que c’est la simple idée d’avoir quelqu’un qui lui manque, ou alors elle, sa personne ? Elle lui demanderait bien s’il est triste, mais elle a peur que lui-même ne soit pas en mesure de lui répondre. « Je t’embêterai plus avec ça après. Promis. » Elle a déjà l’impression que cette question était de trop, mais sa réponse précédente ne lui permet pas d’établir une réponse à la question qu’elle se pose, à savoir s’il va bien ou non. Elle, elle sait que Poppy lui manque, elle connait la sensation, et elle peut toujours essayer de l’aider, même si elle sent qu’il n’en parlera pas plus longtemps. Lorsque le serveur arrive, Lydia le remercie. Elle fait de nouveau glisser un verre vers Tad, avant de mettre le sel et les tranches de citron au milieu de la table. « Allez, ça te fera du bien. » A elle aussi pour tout dire, mais ce n’est plus à prouver.
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Message(#)their tears are filling up their glasses (tad) EmptyDim 12 Mar 2017 - 14:10

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Tad & Lydia


La réflexion sur les collègues de la mairie, c’est bien plus fort que lui de la sortir, même si d’une façon détournée elle pourrait très bien le prendre pour elle. Honnêtement, il imagine très mal Rhonda de la compta partir faire un break dans un bar avant de retrouver mari et enfants, après si Lydia le dit, il ne campe assez à la mairie pour vraiment la contredire. « Non, pour tout te dire je viens ici toute seule. T’as pas tort sur les employés de la mairie, ils me dépriment. » Il avait eu peur que sa vanne la vexe, visiblement non, ça le rassure. « Je m’ennuie chez moi. Et je voulais pas que tu me prennes pour … » Il prend un air sérieux, il s’attend à ce qu’elle termine sa phrase mais, rien ne vient et il ne comprend pas, l’idée qu’elle puisse avoir peur de son opinion pour quoi que ce soit lui échappe. Certes, il juge son mariage. Enfin, plutôt sa longévité qui n’a pas lieu d’être. « Pour ? Tu as peur que je te prenne pour une femme avec une vie personnelle difficile, un métier hyper chiant et très probablement un besoin de décompresser ? » demande-t-il, il laisse un silence, comme s’il s’attendait à ce qu’elle lui réponde mais il reprend très vite pour ne pas la mettre mal à l’aise. « Je te jugerais pas pour ça. Au contraire, j’suis très content de savoir que tu sors, et j’adorerais savoir que tu en profites pour rencontrer des gens nouveaux. » affirme avant de glisser après une petite hésitation à le faire parce que la remarquer reste limite (mais Tad joue avec les limites) « Et que tu t’envoies en l’air » Il ne veut pas non plus connaitre les détails, mais il aime être sûr que sa cousine se permet d’avoir une vie. Enfin, il sait que dès que ce sujet est abordé, il ne le reste jamais longtemps. C’est triste un peu, mais Tad a l’habitude et puis en soi, il a donné son avis, elle peut faire ce qu’elle veut avec et même le jeter à la poubelle, ça ne changera pas son affection et au moins, elle sait. C’est une consolation comme une autre. « Et du coup si tu deviens un zombie tu préfères que je te tue ou que je te garde en vie dans l’espoir qu’on trouve un remède ? » La question sérieuse. Mais pour Tad, c’était déjà tout réfléchit. « Je préfère que tu m’achèves. Même si on trouvait un remède, j’sais pas trop dans quel état je serais et je préfère qu’on se rappelle de moi avec mon apparence actuel plutôt que semi-décomposé. » Bon, il voudrait pas trop se vanter parce qu’il sait qu’elle va se foutre de lui mais concrètement, il ne prendrait pas le risque de vivre moins canon qu’il ne l’est aujourd’hui. Et puis bon, on parle de remède mais, le cerveau en prend déjà un coup, il supporterait d’être plus con qu’il ne l’est déjà. Bref, c’était déjà tout pensé, ce qui intrigue Lydia à savoir la fréquence à laquelle ce fantasme horrifique occupe les pensées de Tad. Réponse : régulièrement, même s’il essaie de paraître le contraire. « J’espère que ça arrive pas trop souvent. » dit-elle, comme si un jour, Tad allait sérieusement se mettre à vivre comme si son délire allait devenir réalité. Le problème, c’est juste son imagination prolifique et le fait qu’il bosse toute la journée avec des cadavres. D’ailleurs, la grimace de Lydia au moment où il parle de son quotidien et où il devine qu’elle imagine est assez priceless à son goût. C’est vilain, mais il adore faire ça. Plus particulièrement avec sa mère quand il lui prend l’envie de critiquer son choix de carrière, ça a le mérite de la faire taire. Marina devient cependant leur nouveau sujet de conversation, du moins, la récente rupture de Tad avec la jeune femme. Il est vrai que c’est une situation assez nouvelle pour Tad, il était depuis un long moment avec la jeune femme et avant elle, il n’avait jamais vraiment eu matière à vouloir se mettre en couple. C’est pour lui un sacré pas en arrière dont il essaie de parler avec ses mots, certes maladroit. Ça lui colle quand même une bonne baffe quand Lydia commence à se moquer de lui. Il le prend comme une invitation à ne pas exposer ses états d’âmes trop longtemps, ce qui de toute manière n’est pas son genre. Du moins, pas là, vu qu’il ne sait pas s’il est triste ou heureux de ce récent changement de statut. « Il est pas si terrible que ça. Tu t’en rendrais compte si tu prenais le temps de le connaître. » Alors qu’il s’était remis à critiquer Xavi, certes gratuitement. « Tu sais, c’est pas tant le fait qu’il soit terrible. C’est que votre mariage a trop duré et que je suis fatigué de savoir que tu ne t’épanouie pas dans cette relation. Mais je ne fais que me répéter, tu connais mon avis déjà, je peux rien faire de plus. » Et il lui parle sérieusement, Tad n’est pas le genre à s’insérer dans la vie des gens pour leur faire faire ce qui lui semble à lui être le mieux pour eux. C’est totalement à Lydia de décider d’agir en fonction des avis et des personnes qui l’entoure, et elle connait sa position et pour lui, il ne peut rien faire de plus sans se sortir intrusif, ce qu’il n’est pas. « On va prendre dix shots de tequila s’il vous plaît. » dit-elle au serveur, Tad regrette déjà un peu d’avoir lancé la commande. Ce n’est pas très rock n roll, mais hormis la bière, il n’a jamais eu goût de goûter autre chose. Il se dit qu’au pire, Lydia se paiera sa tronche, il a l’humilité pour alors ça ira. « T’es pas obligé de tous les boire à la suite non plus. » Il a l’impression qu’elle lui tend une porte de sortie pour préserver sa virilité, ce qui lui fait vachement plaisir. « T’inquiète. » lance t-il, l’air presque sûr de lui. Ses yeux suivent le serveur qui s’empresse de préparer la commande pendant qu’un ange passe entre les deux, Lydia coupe le silence en revenant à la charge. Elle te manque, elle ? » Il sourit. Il ne sait pas si ce qu’il s’apprête à avouer peut se dire à haut voix compte tenu des cinq années qu’il a consacré à cette relation. « Je t’embêterai plus avec ça après. Promis. » « Honnêtement, je ne sais pas. » Il prend sa tête entre ses mains, il devrait le savoir pourtant. « Parfois, oui. Mais, le plus souvent, je me dis que je m’étais juste habitué à elle et qu’on aurait du rompre depuis longtemps. Elle, elle avait des tas de projets avec moi, et bon, j’ai jamais eu envie que la situation change entre nous et qu’on aille plus loin. » Il n’est vraiment pas fier d’avoir un très mauvais petit ami, il en vient à la conclusion. « J’ai juste l’impression que je lui ai fait perdre quelques années de sa vie avec cette relation qui était déjà à son max. » Le serveur vient couper Tad dans son discours. De toute manière, il n’avait rien d’autres à admettre. Il se sent déjà bien assez mal sur ce qu’il ressent. Les shots sont dressés en ligne devant lui, il a un peu peur en les observant. Vraiment, il aime pas l’alcool fort. « Allez, ça te fera du bien. » Il jette un coup d’œil au citron et au sel juste à côté, ingrédient qui ne le convainc pas parce que la partie suivante sera plaisante. « Je pourrais quand même vous commander deux autres bières ? » dit-il à l’adresse du serveur avant qu'il ne parte. « Pour dans une quinzaine de minutes. » Oui, il anticipe. Et surtout, il sait qu’il pourrait avoir besoin de se rincer le gosier après avoir vider les dés à coudre qui servent de verre. « Du coup, on prend moitié-moitié ? » propose t-il, il assume, il fait la femme. « Allez, je vais quand même inaugurer. » Dernière tentative de sauver son honneur, le contenu du verre par tout droit dans son gosier. Clairement, sa gueule se tord dans tous les sens.
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Message(#)their tears are filling up their glasses (tad) EmptySam 18 Mar 2017 - 19:18

Au départ elle est réticente d’avouer à Tad que ce n’est pas la première fois qu’elle vient dans ce bar, et encore plus qu’elle y vient souvent, et toute seule. Sans doute parce qu’elle a peur d’un quelconque jugement de sa part, qu’il la prenne pour une femme désormais un peu trop désespérée qui ressent le besoin de venir boire un verre tous les soirs pour oublier son quotidien. Pourtant elle sait qu’il a raison, qu’elle ne devrait pas avoir peur de son jugement, parce qu’après tout il est celui qu’elle connait depuis le plug long temps, étant donné qu’elle a coupé tout contact avec sa famille à Sydney. Elle se détend un peu, satisfaite de sa réponse, et un léger sourire vient prendre place sur ses lèvres à sa dernière remarque. « Ça, ça te regarde pas. » Même si honnêtement elle n’a pas grand-chose à dire de ce côté-là, mais elle ne l’avouera pas à voix haute, étant encore trop pudique à ce sujet. « Mais t’as raison, c’est stupide. C’est juste que c’est … nouveau pour moi. » Sortir toute seule, boire toute seule. Certes, elle a eu l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes, mais c’est sans doute là le seul point positif de son récent penchant pour l’alcool, tant toutes ses autres décisions sont discutables. Mais quelque part elle est rassurée par ce que son cousin vient de lui dire, même si elle n’aurait pas dû en douter. Pour en revenir à un sujet presque plus léger, mais qu’ils abordent presque avec trop de sérieux depuis le début de leur conversation, elle lui demande ce qu’elle devrait faire de lui si jamais il se transformait en zombie. C’est qu’elle aurait presque fini par se prendre au jeu. « C’est noté, même si ce sera sûrement difficile de le faire. Mais je pourrais me consoler avec toutes tes réserves de cassoulet au moins. » Maintenant qu’ils semblent avoir fait le tour du sujet apocalypse de zombies, ils en viennent à un sujet de conversation que n’affectionne pas particulièrement Lydia. Ou du moins, plus. Si avant elle aurait parlé volontiers de son mariage, et de toute l’affection qu’elle porte Xavi, aujourd’hui elle se montre plus réservée, surtout quand elle est devant Tad. Parce qu’elle sait déjà ce qu’il pense de ce mariage qui n’a que trop duré. Elle sait ce qu’il va dire avant même que les mots n’aient franchi la barrière de ses lèvres. « Je sais. » Et là-dessus, elle n’ajoutera rien de plus sur ce sujet. Tad lui a déjà fait entendre à maintes reprises ce qu’il pensait, et si elle sait pertinemment qu’il a raison, elle se refuse toujours à admettre la vérité à voix haute. De toute manière, elle n’est pas venue ici pour parler de ça, elle veut laisser ses problèmes chez elle, là où ils appartiennent. Lydia essaie de pousser Tad à parler de sa récente rupture, mais elle se rend aussi compte que l’humour dont elle essaie de faire preuve n’est pas le bienvenu, et qu’elle n’est clairement pas en train de l’encourager à parler. L’alcool l’aidera peut-être, ou du moins, s’il ne veut pas parler, elle est la mieux placée pour savoir que l’alcool est parfois le remède à tous ses maux, même si elle se voile un peu la face en pensant une telle chose. Sans plus attendre elle commande alors les dix shots de tequila qu’elle lui a promis, précisant qu’il n’est pas obligé de les boire tous à la suite. Elle essaie de recentrer la conversation, en lui demandant si elle lui manque, pas sa présence, pas la vie de couple, elle simplement. « C’est trop tard pour avoir des regrets maintenant, si elle l’avait voulu elle t’aurait sans doute quitté plus tôt. » C’est un peu ironique venant de Lydia, mais elle le pense vraiment. Elle n’a pas envie qu’il ait des remords, qu’il pense lui avoir fait perdre son temps. « C’est peut-être mieux que ça ce soit terminé maintenant que plus tard. Il te faut juste un peu de temps. » Mais elle comprend ce qu’il veut dire, et c’est normal qu’il se sente coupable maintenant, mais le mieux qu’il puisse faire c’est essayer de passer à autre chose. « Mais tu sais que si t’as besoin de parler je suis là. » Presque littéralement d’ailleurs, étant donné qu’elle est souvent à cette même table, dans ce même bar. Là tout de suite, elle sait qu’il n’a sans doute plus rien à ajouter, mais elle veut tout de même lui préciser qu’elle est là, à n’importe quelle heure, si jamais il a besoin d’aide, même si elle n’a pas forcément besoin de le préciser. « Oh tu crois que tu tiendras encore après tes shots pour boire une bière ? » lui demande-t-elle, un sourire au coin des lèvres, le taquinant légèrement pour passer sur un sujet plus léger. Elle le regarde alors boire son premier shot de tequila, un sourire amusé sur le visage, lorsqu’elle le voit grimacer. C’est finalement un rire qui s’échappe de ses lèvres. « Quelle virilité. Toutes les filles te regardent, et pas pour de bonnes raisons. » Elle exagère, un peu, beaucoup, certes. Mais elle ne peut s’empêcher de rire lorsqu’elle repense à sa tête après avoir bu son shot. A son tour, elle met du sel sur la tranche de sa main, qu’elle mange avant de boire son shot, et de s’emparer du citron pour le mettre dans sa bouche. Pour ne rien cacher, elle fait ça souvent en fin de soirée ces derniers temps. Elle reporte son regard sur Tad, affichant un sourire satisfait. « Tu vois, t’as encore de l’entraînement si tu veux arriver à mon niveau. » Ce n’est peut-être pas quelque chose dont elle devrait être fière, mais elle ne peut s’empêcher de le taquiner sur le sujet. « Parce que je suis pas sûre d’assumer d’être vue en ta compagnie après. »
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Message(#)their tears are filling up their glasses (tad) EmptyMar 4 Avr 2017 - 16:47

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Tad & Lydia


Il joue l’avocat du diable. Tad, c’est le type qui trouve des excuses à tout le monde, ou plutôt qui se met à la place des autres pour mieux les comprendre et il essaie de comprendre Lydia au mieux alors quand elle lui admet un peu honteuse qu’elle passe très régulièrement cet endroit, il est inconcevable pour lui de la juger comme si ses habitudes étaient mauvaises. Il comprend parfaitement qu’elle puisse avoir besoin de décompresser donc si c’est en allant prendre une bière après, et bien, so be it ! Et si en plus ça lui permettait de faire d’autres rencontres, plus intéressante que ce Xavi qui lui traîne dans les pattes depuis des années, il en est encore plus content. « Ça, ça te regarde pas. » lui dit-elle quand il ose aborder qu’elle puisse en profiter pour rencontrer –et plus si affinités – d’autres hommes, c’est bien dommage qu’elle ne veuille pas en parler, c’est le genre de chose qu’il aimerait bien savoir même si oui, c’est privé. Si les situations avaient été inversées, il lui confierait tout pourtant. C’est pas comme s’il la jugerait mal, le slut shaming n’existe pas dans le monde de Tad. « Mais t’as raison, c’est stupide. C’est juste que c’est … nouveau pour moi. » Tad lui répond de son sourire habituel d’extrême bienveillance, et d’un clin d’œil pour lui dire qu’il est de son côté et que voilà, il ne la juge en aucun cas. Il ne voudrait pas trop en faire un plat, mais cette nouveauté de sortir, il espère vraiment que ça deviendra un truc. Histoire de ne tout de même pas trop la souler avec ça, leur sujet de conversation tourne sur le quotidien de Tad, ses cadavres, les bêtises qu’il peut sortir à leur sujet, amenant une conversation pleine d’humour sur l’apocalypse zombie dont Tad doit sans doute un peu trop parler pour paraître saint d’esprit dans son entourage. C’est hallucinant la façon dont Tad peut prendre les choses trop au sérieux parfois, c’est avec le même sérieux qu’il répond à la question de Lydia, sur les modalités à suivre en cas de contamination. Il répond sans hésiter, il y’avait déjà pensé le bougre. « C’est noté, même si ce sera sûrement difficile de le faire. Mais je pourrais me consoler avec toutes tes réserves de cassoulet au moins. » Et ben, il espère que sa peine sera au moins bien équivalente à cette réserve, même si elle est beaucoup plus grosse dans son imagination qu’elle ne l’est en vrai. « Oui, puis bon, tu m’auras perdu mais t’auras gagné un gros cul au change. Je pense que tu y gagnes. » lui dit-il, en pensant que ce serait sûrement le cas si le twerk était une danse faisant fuir les morts. Il ne partage pas cette pensée, au lieu de ça, il prend une gorgée de sa bière avant que le sujet « Xavi » ne vienne sur la table, à lui poser des questions sur Marine, c’est tout ce qu’elle courrait. Néanmoins, il n’arrive pas à se retenir de balancer son avis sur la situation, encore une fois et à chaque fois qu’ils se croisent. Ca a trop duré cette histoire. « Je sais. » lui dit-elle, il sait, il la lasse à trop le dire mais parce qu’elle sait, il hésite à lui répliquer qu’il serait temps de prendre les choses en main, mais ce qu’il risque à le faire, ce serait la braquer nan ? Il se rétracte. Peut-être qu’une fois qu’il aura ingéré une partie des dix shots de tequila qu’elle a commandé, il se sentira le courage. Peut-être. Sa raison n’arrête pas de lui dire de laisser les choses couler et se faire d’elle-même, parfois c’est la meilleure recette. Lydia remet bien vite sur la table le sujet de Marina, sa curiosité n’aura pas fini de le faire tant que Tad ne se sera pas clairement exprimer. C’est plutôt compliqué pour lui, il se sent assez perdu dans cette situation et puis, plutôt honteux parce que dans le fond il ne l’aimait pas assez et qu’elle a perdu de son temps avec lui dans une relation à sens unique. « C’est trop tard pour avoir des regrets maintenant, si elle l’avait voulu elle t’aurait sans doute quitté plus tôt. » C’est ce qu’il se dit, mais en même temps elle devait lui trouver des excuses, comme Lydia le fait à Xavi. « C’est peut-être mieux que ça ce soit terminé maintenant que plus tard. Il te faut juste un peu de temps. » Ouais, en soi, il digère plutôt bien la rupture. C’est plutôt son comportement par rapport à Marina qui le fait se sentir autant mal. « Mais tu sais que si t’as besoin de parler je suis là. « Je sais. » dit-il en souriant, comme un écho à ses précédentes paroles à elle. « T’en fais pas, si le poids de la culpabilité devient trop fort, j’irais pleurer à ta porte comme dans les films. Je pense que c’est bien fait pour moi si je me sens comme un con. » Et il le pense. Marina méritait sûrement mieux qu’un gosse comme lui. Et puis l’heure est à mettre à l’honneur ces shots qu’elle a commandés un peu plus tôt et qui sont maintenant fièrement posé en face d’eux. Il sent vite que, quand ils lui auront déchiré la gorge, il va avoir besoin d’une bière. « Oh tu crois que tu tiendras encore après tes shots pour boire une bière ? » « Bah oui, pourquoi pas ? » rétorque t-il comme si elle remettait sa virilité en question, il veut bien faire la femme en chouinant qu’il a été con avec son ex, il tient pas pour autant à ce que toute sa masculinité soit remise en question. Peut-être devrait-il se racler la gorge pour montrer un peu qui est le papa. Au lieu de ça, il décide de prouver ses dires en prenant son premiers shots de vodka cul sec, ce qui n’a absolument pas l’effet escompté à la vue de la grimace dégueulasse qu’il fait. C’est ça les garçon bien élevé, ça n’apprend jamais à boire. A entendre le rire de Lydia, il arrive facilement à mesurer son level de honte. « Quelle virilité. Toutes les filles te regardent, et pas pour de bonnes raisons. » Elle enfonce le clou, comme c’était prévisible. Il est sûr qu’elle essaie encore plus de se foutre de lui au moment où elle prend le sien sans presque sourciller. Qu’y peut-il si c’est dégueulasse ce truc ? Si Marina est pas là pour lui lancer tout un tas de reproche, il est sûr que parce que la solidarité féminine est vraiment un truc, Lydia a décidé de le faire à sa place et se foutre de lui. « Tu vois, t’as encore de l’entraînement si tu veux arriver à mon niveau. parce que je suis pas sûre d’assumer d’être vue en ta compagnie après. » « Bwaah, mais c’est vraiment dégueu ton truc. Y’a aucun plaisir à boire ça. » Rien de rafraichissant, une gorge qui brûle. Hormis lui assurer une gueule de bois, il ne voit pas l’intérêt de boire ce truc-là. Le serveur finit par revenir vers eux et y dépose les deux bière qu’il a commandé, c’est que cette table commence à cumuler une bonne dose de verre pour deux personnes. Il s’empare de sa bière. « C’est bon, j’assume d’être une lopette. » Il en prend une longue gorgée avant de reposer son verre sur la table. « Et parle meilleur à la personne qui va très certainement te mettre au lit ce soir si tu ne veux pas d’ennuis. Dis toi que t'auras pas l'air fine à la mairie s'il me prend l'envie de te dessiner une bite sur le front pendant t'es raide morte »
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Message(#)their tears are filling up their glasses (tad) EmptyJeu 6 Avr 2017 - 2:21

Il y a encore des choses qu’elle aime garder pour elle et ne pas raconter à son cousin, comme sa vie sexuelle. A vrai dire elle ne sait pas tellement si c’est par pudeur ou à cause de la quasi non-existence de celle-ci. C’est plus facile pour elle de ne rien dire et de se concentrer sur le sujet peu sérieux qu’est l’apocalypse de zombies que Tad semble avoir particulièrement bien préparée. Mais dans le cas très hypothétique où elle se produirait, elle serait sans doute très reconnaissante, même si elle préférerait ne pas avoir à le tuer si elle devait le voir se transformer en zombie. « Clairement. D’ailleurs si je pouvais, je t’échangerais dès maintenant contre un gros cul. » répond-elle, un sourire moqueur au coin des lèvres. Bien sûr elle ne s’est jamais rêvée plus voluptueuse qu’elle ne l’est, elle qui n’a jamais réellement trop prêté attention à l’image qu’elle pouvait renvoyer d’elle, se contentant de son apparence frêle pour se fondre dans la masse. Mais la question n’est pas là, et alors qu’ils ont rapidement balayé le sujet de son mariage, à son plus grand plaisir, elle revient sur la séparation de Tad. Elle n’a pas encore eu l’occasion de lui demander comment il se sentait, si elle ne s’attendait pas à le voir abattu, elle s’attendait peut-être à le voir plus triste qu’il ne l’est en réalité. Pour autant elle comprend où il veut en venir lorsqu’il lui dit surtout avoir l’impression de lui avoir fait perdre son temps. Lydia, elle, elle pense qu’il ne sert à rien de revenir en arrière, et s’il a cette impression aujourd’hui il vaut mieux que leur histoire se soit terminée maintenant plutôt que trop tard, quand trop de dégâts auraient été causés. Elle précise tout de même, sans penser que ce soit réellement nécessaire, qu’elle est là en cas de besoin. « Oh, et essaie de venir un jour de pluie, ça rendra la scène encore plus dramatique. » Parce qu’elle sait que les chances qu’il se pointe à sa porte en pleurs sont quasiment nulles, alors elle se permet de plaisanter sur sa première phrase, bien que ça n’enlève rien à ce qu’elle ait pu dire auparavant. « Mais ça va passer. C’est normal, que tu te sentes comme ça, c’est encore tout nouveau. Ca va aller mieux. » Elle voit en lui plus bien plus de culpabilité que de tristesse, mais elle finira par disparaître. Elle refera sa vie sans Tad, comme lui refera la sienne et avancera de l’avant. « Et puis regarde toutes les possibilités qui s’offrent à toi maintenant. » dit-elle en jetant un coup d’œil au bar, et désigner hasardeusement quelques femmes du menton, tout en essayant d’être discrète. Elle ne sait pas si cela va marcher pour effacer sa culpabilité, tout du moins ce soir, parce que cette solution n’est pas permanente, mais elle finit par commander les shots de tequila qu’elle lui avait promis un peu plus tôt. Lydia se contente d’hausser les épaules, un léger sourire en coin lorsqu’il lui demande pourquoi il ne pourrait pas boire sa bière après. Elle le regarde alors prendre son premier shot, non sans une certaine lueur de moquerie dans le regard, tant l’expression sur son visage lui donne envie de rire. A son tour, elle boit son verre sans ciller, parce qu’elle en a sans doute trop pris l’habitude ces derniers mois, et se permet de se moquer de lui et de sa capacité à boire un tel alcool. Mais la plaisanterie est facile, peut-être un peu trop, elle qui ne cherche qu’à se moquer gentiment de lui. « C’est un moyen efficace d’avoir la tête qui tourne en quelques minutes. » Mais elle s’accorde pour dire qu’on ne boit pas de la tequila simplement pour en apprécier le goût, ou alors peut-être une tequila un peu meilleure que celle-ci. Lydia fronce alors les sourcils à l’écoute de la prochaine remarque de Tad, tandis qu’elle voit les deux verres de bière arriver devant eux. Elle essaie de prendre un air offensé, avant qu’un léger sourire ne vienne reprendre place au creux de ses lèvres. « Oh tu n’oserais pas. » Bien sûr que si. « Mais ça ferait un peu d’animation à la mairie cela dit. » Parce qu’elle n’a aucun doute sur le fait qu’il pourrait très bien mettre son plan en application si jamais l’envie lui en prenait. « Mais qui te dis que ce n’est pas moi qui vais te mettre au lit ? » A leur différence de poids et de taille, et ce malgré la pratique de Lydia ces derniers mois, il n’y a pas de doute que son cousin est sans doute celui qui tient le mieux l’alcool des deux, mais elle peut toujours espérer.
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Message(#)their tears are filling up their glasses (tad) EmptyDim 9 Avr 2017 - 23:03

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Tad & Lydia


Il a bien conscience qu’il l’emmène dans un endroit où elle ne veut pas aller. Il rigole comme ça, mais il apprécie fortement cette pudeur qu’elle a à ne pas lui parler de sexe. Certes, il saurait content pour elle qu’elle voit du monde, mais il ne sait pas s’il arrivera à gérer la confirmation. Il la taquine, sans vouloir aller plus loin. C’est pourquoi, c’est avec plaisir qu’il enchaine sur tout autre délire. « Clairement. D’ailleurs si je pouvais, je t’échangerais dès maintenant contre un gros cul. » « Oh, je le savais ! » Soupire-t-il, comme s’il prenait au sérieux cette information et qu’il en était blessé, alors qu’à sa connaissance, Lydia n’a jamais fait part d’une envie de faire refaire quelque chose sur son corps et quand bien même, elle reste très bien comme elle est et ne lui suggèrerait certainement pas un changement qui l’empêcherait de réussir à traverser les portes comme toute personne normale. Ce sujet étant finalement balayé pour laisser place à un autre, certainement pas très important mais au moins plus sérieux, comme son mariage à elle. Force lui est rapidement de constater que ce sujet n’occupera pas l’entièreté de la soirée et Tad est rapidement invité à passer à autre chose, ce qui n’est pas un problème tant qu’on lui laisse placer son avis et ses mises en garde. Il fait le choix de la laisser faire ce qu’elle veut avec, il s’assure juste que le jour où le sort lui donnera raison, il pourra appuyer et lui rappeler qu’il l’avait prévenu. La sujet abordé et clos, elle commence à poser des questions sur Marina, sur la façon dont Tad gère la séparation. Lui n’a pas plus envie de parler de ça qu’elle de son mariage, mais après s’être bien foutu de sa gueule, Tad se livre un peu. Plus que de faire part de sa tristesse d’être célibataire (ça il assume plutôt bien) c’est surtout sa culpabilité d’avoir fait perdre ces années de jeunesse à son ex qui le perturbe. Là encore, il se moque un peu. Signe que tout va bien, malgré tout. Elle insiste sur sa présence, sur le fait qu’il puisse compter sur elle si jamais. Il le sait tout ça, c’est bien pour ça qu’il accepte d’en dire un peu plutôt que de faire le con. « Oh, et essaie de venir un jour de pluie, ça rendra la scène encore plus dramatique. » dit-elle pour forcer encore plus le drama. « Promis, tu sortiras la caméra qu’on en fasse un gif. » « Mais ça va passer. C’est normal, que tu te sentes comme ça, c’est encore tout nouveau. Ca va aller mieux. » lui dit-elle, il hausse les épaules, il sait qu’elle a raison mais il ne peut s’empêcher de trouver ça un peu dommage, il a fait du mal et au final, pas besoin d’essayer de réparer, sa culpabilité s’envolera seule. « Et puis regarde toutes les possibilités qui s’offrent à toi maintenant. » dit-elle en montrant du menton dans l’ensemble du bar, des demoiselles qui le remplissent. Plutôt décidé à arrêter le sérieux de cette conversation, Tad se risque à lui demandé, avec une mine de chien battu « Tu crois qu’elles accepteront de faire mes courses ? » En écho à leur conversation un peu plus tôt. Il n’est pas sûr que se lancer à nouveau dans une relation l’aidera, en grosse partie parce qu’il n’en a pas tellement envie et que là, il aurait trop peur de s’impliquer à nouveau avec une nana qui veut tout trop vite. Mais, il n’ajoute rien de plus. De toute manière, l’arrivée du serveur et des dix fameux shot coupe court aux bavardages. Il est temps de passer enfin aux choses sérieuses. Elle se moque de lui, pour re-commander de la bière mais lui préfère ça. Il se risque à boire un premier shot, pour lui faire plaisir et puis pour ne pas avoir l’air trop vite d’un faible. Il est démasqué dès le premier verre, et ne fait même pas semblant du contraire alors qu’elle continue à se payer sa tronche. Et ben, au moins, y’en a une qui passe une bonne soirée. Elle, elle boit ça comme du p’tit lait presque. « C’est un moyen efficace d’avoir la tête qui tourne en quelques minutes. » Hum… Si c’était ça son explication. Tad n’avait jamais partagé ce genre d’expérience, ou du moins s’il avait déjà alcoolisé, ce n’était pas tant pour la sensation de tête qui tourne. Il ne comprend cette réponse chez Lydia. « Oui mais, quel intérêt ? » Oui, parce que la bière, c’est bon ça au moins. Peut-être est-il trop fermé d’esprit. En tout les cas, maintenant que ses bières arrivent, elle peut garder ses shots et tant pis la réputation qu’il se tape. Il trouvera toujours à se venger. « Oh tu n’oserais pas. » dit-elle quand il énonce une idée de vengeance. Haha, try me. « Mais ça ferait un peu d’animation à la mairie cela dit. » Il veut bien le croire et d’ailleurs, il adorerait voir ça. Sûrement que ça donnera à Lydia l’occasion de se faire virer et faire quelque chose de plus épanouissant. Mais chaque chose à la fois, d’abord le mari. « Oui, mais ça pourrait peut-être améliorer votre image, les gens vont commencer à se dire que vous êtes humain avec ce genre de connerie. Tu devrais y penser. » « Mais qui te dis que ce n’est pas moi qui vais te mettre au lit ? » rétorque t-elle, comme s’il pouvait connaitre le même sort. C’est pas ses cadavres qui le regarderait de travers. « La science très chère. Et les huits verres de tequila qui restent contre mes deux bières. En revanche, si ça peut te réconforter, je risque d’avoir envie de pisser longtemps avant toi. Allez santé » Il lève son verra à nouveau, pour trinquer avant de boire. « On devrait faire un jeu tu crois pas ? Jor, je n’ai jamais ou action ou vérité ? Comme ça, je pourrais découvrir le moindre de tes secrets. » ajoute t-il, l’air joueur et moqueur.
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Message(#)their tears are filling up their glasses (tad) EmptyVen 14 Avr 2017 - 22:46

Lydia n'a jamais souhaité changé quoi que ce soit à propos de son apparence, sans doute parce qu'elle n'a jamais pris le temps d'y prêter attention. Si elle n'est pas féminine, elle n'a jamais souhaité ajouter un peu plus de poids à son derrière, encore moins contre son cousin. Mais ça n'a pas réellement de sens à vrai dire, parce que tout cela n'est qu'ironie. Comme tout dans cette conversation finit par tourner plus ou moins à de la plaisanterie. Et ce n'est pas pour déplaire à Lydia, parce qu'ils abordent des sujets sérieux sans finir par trop se prendre la tête. C'est ce dont elle a besoin, ce qu'elle est venue chercher en venant boire un verre avec Tad. Même si elle est aussi venue là pour savoir comment il se porte après sa récente rupture. Il n'a pas l'air trop mal, mais à vrai dire la blonde ne s'attendait pas à autre chose. Elle peut comprendre sa culpabilité, mais ce soir elle se fait assez optimiste pour lui dire qu'elle finira par disparaître. Peut-être pas demain, peut-être pas dans une semaine, mais ça viendra, certainement plus rapidement qu'il ne se l'imagine. Mais elle tient à lui préciser qu'elle est là pour lui, même si elle juge que ce n'est pas forcément nécessaire de lui répéter une telle information. C'est un léger rire qui vient s'échapper de ses lèvres à la remarque de son cousin, lorsqu'il lui dit de prendre la caméra pour en faire un gif. Elle imagine la scène intérieurement, Tad en pleurs, sous la pluie, et elle ne peut s'empêcher de sourire une nouvelle fois, d'un sourire un peu moqueur, même si ce n'est pas nécessairement une scène qui prête à rire. Pour le moment ça l'est, parce qu'elle n'est que fictive, et qu'il est très peu probable que cela finisse par arriver. Et pour voir le bon côté des choses, Lydia désigne toutes les jeunes femmes du bar pour qu'il voit maintenant ce qui l'attend. Elle ne pense pas à quelque chose de sérieux, lui qui vient de sortir d'une relation longue, mais simplement quelque chose qui lui permette de se changer les idées. « Je sais pas, ça dépend ce que tu proposes en contrepartie. » A ces paroles elle boit une nouvelle gorgée de bière, et lorsqu'elle repose son verre une légère grimace vient prendre place sur son visage. Pas au goût de la bière, mais lorsqu'elle s'imagine la potentielle réponse de Tad. « Mais tu sais quoi ? Je vais t'écrire le chemin du supermarché le plus proche de chez toi, et te faire une liste de course. Et je t'interdis de rajouter des boîtes de cassoulet en douce sur cette liste. » Oh, elle plaisante bien entendu, enfin à moitié. Parce que tout d'un coup elle se demande si Tad sait réellement où se trouve le supermarché le plus proche de son appartement. Non pas qu'elle pense qu'il soit stupide, mais elle se demande maintenant réellement s'il n'a pas laissé Marina faire toutes les courses pour lui pendant toutes ces années. Il finira bien par s'en sortir, et ce n'est certainement pas ce soir qu'il ira faire un tour dans un supermarché, surtout après les dix shots qui viennent d'arriver devant eux. Gentiment, Lydia se moque de la tête de son cousin lorsqu'elle le voit avaler la tequila, avant de faire la même chose, presque sans broncher. C'est presque devenu une habitude, une dont elle ne devrait sans doute pas être fière. Mais ça lui permet d'être saoule plus rapidement, et c'est un peu ce qu'elle recherche en ce moment, sans qu'elle ne veuille réellement l'expliquer à Tad. Alors se contente de hausser les épaules lorsqu'il lui demande quel est l'intérêt de la tequila. « Je sais pas, c'est moins cher j'imagine. » Et avec tout l'argent qu'elle dépense déjà dans ce bar ou dans d'autres, elle est parfois obligée de passer à la tequila pour avoir de quoi manger à la fin du mois, même si elle exagère sans doute un peu. Quant à ce fameux dessin que Tad menace de lui dessiner sur le front, elle ne doute à vrai dire pas qu'il oserait le faire si l'occasion se présentait à lui. « Oh non, on voudrait pas que les gens pensent qu'on est humains, après ils vont commencer à être aimables et on va pas s'en sortir. » Il manquerait plus que les citoyens commencent à être aimables avec les employés de la mairie, et Lydia ne saurait plus où donner de la tête. « Et puis, entre toi et moi. » dit-elle en chuchotant, se penchant vers Tad, comme si elle allait lui dire un secret. « Il paraît que le maire est un robot. Et ce serait pas le seul. Mais je compte sur ta discrétion. » Est-ce que les délires sur les robots entrent dans cet esprit à lui, cet esprit qu'elle ne comprend pas toujours ? Elle n'en sait rien, mais ça la fait sourire de penser que oui. « Je me sens beaucoup mieux merci. Santé. » De savoir qu'il aura très certainement envie de se diriger vers les toilettes avant elle, est un grand soulagement, cela va s'en dire. Et alors que lui boit une gorgée de bière, elle vient lécher le sel qui se trouve sur sa main, pour boire son deuxième shot de tequila avant de mettre le citron dans sa bouche. « On a qu'à faire les deux. Si lorsque l'autre dit quelque chose tu ne l'as jamais fait, tu dois répondre à une question, et si tu l'as déjà fait tu dois réaliser une action. » Ce sont des jeux auxquels ils devaient jouer il y a de cela des années, mais cela peut-être amusant. Pourquoi pas. « Mais tu risques d'être déçu. » Lydia elle n'a qu'un réel gros secret dans sa vie, celui qu'elle cache honteusement, presque jalousement, mais Tad est déjà au courant pour son mariage. « Je commence alors. » Honneur aux dames, n'est-ce pas ? « Je n'ai jamais été arrêté par la police. » Est-ce qu'elle pense que Tad aurait pu faire une connerie, malgré lui, l'emmenant au commissariat ? Peut-être, mais il n'y a qu'une manière de le savoir.
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Message(#)their tears are filling up their glasses (tad) EmptyJeu 27 Avr 2017 - 22:13

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Tad & Lydia


Tad reste en soi assez fidèle à lui-même : quelques minutes de sérieux pour une heure de rire. Il n’a jamais été du genre à se prendre la tête, et même si l’histoire avec Marina le préoccupe assez en ce moment, sa flemmardise de trop réfléchir l’amène toujours à relativiser et à remettre à plus tard cette réflexion. Evidemment avec Lydia qui le bombarde de question, l’exercice est plus difficile mais il finit par se livrer un peu en partageant sa culpabilité. Il ne lui reste maintenant qu’à savoir si de l’avoir fait l’aide, ou le pousse un peu plus dans l’idée qu’il devrait vraiment réfléchir à ses actes. Il ne sait pas trop, mais le message de Lydia comme quoi elle reste disponible si jamais l’envie se fait de parler est bien reçue. Bon, n’étant pas très expansif il ne sait pas s’il viendra vers elle mais, si y’a moyen qu’elle lui propose de faire à manger le temps qu’il se confie, il trouvera bien moyen de raconter quelque chose en ayant l’air triste. D’ailleurs, en y pensant il lance une vanne comme son image à lui pouvait remplacer celle de David Tennant en larme. Optimiste le garçon ! Ils n’empêchent tout de même qu’ils passent tous les deux un bon moment à rire de probable scène qui pourraient avoir lieu ou non dans le futur, ce genre de conversation qui met en pratique l’esprit très imaginatif de Tad. « Je sais pas, ça dépend ce que tu proposes en contrepartie. » lui répond Lydia après lui avoir montré toutes les femmes du bar, peut-être des remplaçantes de Marine en puissance, lui n’a pas la tête à ça mais plutôt à plaisanter. « Mais tu sais quoi ? Je vais t'écrire le chemin du supermarché le plus proche de chez toi, et te faire une liste de course. Et je t'interdis de rajouter des boîtes de cassoulet en douce sur cette liste. » lui dit-elle avant qu’il ne puisse répondre une quelconque connerie vantant ses mérites auprès de la gente féminine. C’est pas l’idée qui ne lui est pas venu en tête, mais bon, il ne laissera pas Lydia là pour partir en recherche de quelqu’un pour faire ses courses. « Tu sais, je voudrais pas abuser mais cette liste de course, faudra aussi la transformer en quelque chose de comestible. T’as une solution pour la cuisine ? » ajoute en papillonnant des yeux, il se rend compte en parlant qu’on pourrait maintenant très bien comprendre pourquoi Marina est partie mais c’est pas comme si les quinze ans d’âge mental de Tad étaient un secret pour tout le monde. « C’est l’avantage du cassoulet. C’est déjà tout fait. » argumente t-il quand il voit le visage de la jeune femme lui dire sans un mot qu’il abuse un peu. « Mais t’as peut-être raison, je pourrais retourner chez ma mère. » Il s’enfonce. Et sa façon assez nonchalante de parler – et son attitude de tous les jours – donne matière à hésiter sur le fait qu’il puisse être en train de rigoler ou s’il est réellement sérieux. Quoique, quand on l’entend parler de retourner chez sa mère, on doit bien se douter qu’il n’y a pas beaucoup d’intention de la part de Tad. Mais rapidement, le manque de sérieux et la muflerie de Tad sont balayés par l’arrivée des dix shots sur la table et de sa grimace très castratrice au moment où il boit son premier – et dernier - verre. Rien ne semble à ses yeux être comparable au goûts de la bière, et sûrement pas ce truc qui pique. « Je sais pas, c'est moins cher j'imagine. » lui explique t’elle quand elle lui demande l’intérêt de boire ça, il n’est pas convaincu. « Ouais, enfin si t’es sur la paille, dis le moi, bois pas n’importe quoi’ » lâche t-il en riant, sans prendre une seconde au sérieux ce que lui raconte sa cousine. Il a été étudiant, il connait l’avantage de la tequila, il n’aurait juste pas pensé qu’à son âge, ce soit quelque chose que Lydia aurait cherché et puis au pire, il s’en fout, il préfère ne pas se prendre la tête. Il préfère cent fois lui répondre en proférant des menaces – comme celle de lui dessiner une bite sur le front - tandis qu’elle continue ses moqueries à son sujet. « Oh non, on voudrait pas que les gens pensent qu'on est humains, après ils vont commencer à être aimables et on va pas s'en sortir. » Il fait une grimace pour lui répondre, comme si effectivement ce serait quelque chose de grave que les gens pensent que les employés de mairie aient une vie. Autant faire croire qu’on les range dans des placard après 16h. « Et puis, entre toi et moi. » Il se penche vers elle pour l’écouter. « Il paraît que le maire est un robot. Et ce serait pas le seul. Mais je compte sur ta discrétion. » Il s’éloigne d’elle en chuchotant « Pas de soucis. Si tu découvres un complot reptilien, dis le moi » Il se rassied à sa place, prêt à se saisir d’une gorgée supplémentaire de bière. « Je me sens beaucoup mieux merci. Santé. » lors d’un bref interlude sur la capacité de remplissage de leur vessie respective. Il enchaine rapidement en demandant le jeu auquel ils devraient jouer pour passer la soirée. « On a qu'à faire les deux. Si lorsque l'autre dit quelque chose tu ne l'as jamais fait, tu dois répondre à une question, et si tu l'as déjà fait tu dois réaliser une action. » « ça me va ! » lâche t-il, optimiste, en se disant qu’il aura sûrement à redoubler de beaucoup d’imagination pour proposer de meilleur gage que Lydia. « Mais tu risques d'être déçu. » dit-elle en parlant des secrets qu’elle pourrait – ou non – lui raconter, lui reste quand même sur ses réserves. « Je commence alors. » Il n’objecte pas. Malgré ses paroles précédentes, il reste galant. « Je n'ai jamais été arrêté par la police. » Et bien, voilà un jeu qui commence bien, lui qui craignait justement les gages que Lydia pourrait lui servir, il en fera les frais très rapidement. Un peu hésitant, il boit sa gorgée. Le regard de sa cousine lui révèle rapidement qu’il doit s’expliquer. « Un pote quand j’étais à l’Université, on a tous été coffré pour ivresse sur la voie publique. » En soi, l’histoire n’est pas bien extra. « On a juste écopé d’un stage sur les dangers de l’alcool, c’était …. Gratifiant. » lâche t-il hésitant avant de préparer à assumer son lourd – ou pas – passé. « Allez, je t’écoute. Humilie moi. »
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Message(#)their tears are filling up their glasses (tad) EmptyDim 7 Mai 2017 - 23:37

Si elle s’inquiétait plus de l’état émotionnel de Tad avant leur conversation, maintenant elle s’inquiète plus de savoir s’il va réussir à survivre en vivant seul ou pas. Elle n’en doute pas réellement, mais elle s’attend à le retrouver un peu trop maigre dans quelques semaines parce qu’il aura oublié d’aller faire ses courses, ou avec dix kilos en plus parce qu’il aura décidé de se nourrir exclusivement de cassoulet ou tout autre aliment en boîte qu’il trouvera au supermarché. Elle exagère sans doute un peu trop, mais imaginer Tad faire la cuisine lui donnerait presque envie de rire, même si pour tout dire elle n’a aucune idée d’où il en est en matière de compétences culinaires. Toutefois, pour éviter qu’un de ces scénarios ne se produisent, elle lui propose assez ironiquement de lui indiquer le supermarché le plus proche de chez lui et de lui faire également sa liste de courses. « J’ai le malheur de t’apprendre qu’il est temps pour toi, à vingt-huit ans, d’apprendre à faire la cuisine. » Enfin elle imagine qu’il sait faire cuire un steak, ou un œuf. Quoi que, maintenant qu’elle y pense. « Tu allumes ta plaque de cuisson, je viendrai te montrer t’inquiète pas. Tu mets de l’huile dans la poêle, et tu peux faire cuire tout ce que tu veux, de la viande, des légumes. Tu verras, c’est magique. » Elle se moque encore un peu de lui, lui expliquant ce qu’il doit déjà savoir, et en lui parlant comme on parlerait à un enfant. « Oh, et tu crois qu’elle accepterait de te reprendre ? » Oh, elle sait qu’il n’est pas sérieux en disant cela, et l’imaginer revenir chez sa mère l’amuse un peu pour tout dire. Mais pour tout dire elle paierait sûrement pour voir ça, et lui rendrait certainement souvent visite rien que pour se moquer de lui intérieurement et pour lui parler comme à un adolescent. Enfin, elle sait pertinemment que cela n’arrivera jamais et elle accueille avec un plaisir non dissimulé les shots de tequila qui se présentent à eux. Elle en a sûrement plus bu ces derniers mois qu’elle ne l’a fait lors de ses années à la fac. A l’université elle faisait un peu comme tout le monde, comme elle sait si bien le faire. Aujourd’hui, si elle préfère la saveur d’une bière ou d’un whisky, elle prendra de la tequila lorsque la journée aura été trop longue ou lorsqu’elle se rappelle du montant de la note de la soirée de la veille. « T’inquiète, j’hésiterais pas à te soutirer de l’argent si j’en ai besoin. » lui répond-elle, un sourire au coin des lèvres. Son regard balaye la table quelques secondes avant de se saisir d’un nouveau verre de tequila et de le boire. Tad lui a fait comprendre qu’il n’en boirait plus, il en va de sa responsabilité de les boire. C’est ce qu’elle se dit, parce qu’elle pourrait très bien passer à la bière et laisser de côté la tequila, mais face à tous ces verres qui s’offrent à elle et la possibilité d’être moins sobre dans quelques minutes, elle ne résiste pas bien longtemps, avant de confier à son cousin une idiotie sur les robots. A sa réponse elle acquiesce simplement d’un signe de tête, comme s’il fallait ne pas en dire trop. La conversation ne devient pas plus sérieuse lorsque Tad propose un jeu d’alcool. Des jeux auxquels elle jouait lorsqu’elle était encore étudiante, mais quand on la voit enchaîner ses shots de tequila, la voir jouer à ce genre de jeux ne choquerait sans doute personne. Lydia commence, après avoir établi les nouvelles règles du jeu pour savoir si son cousin a déjà été arrêté par la police. A vrai dire, elle sait déjà ce qu’il en est. Pas parce qu’elle a déjà entendu l’histoire, mais parce que le contraire l’étonnerait. C’est un sourire curieux et un peu moqueur qui vient prendre place sur son visage lorsqu’elle le voit boire sa gorgée de bière en attendant son explication. « Oh ça va, pour tout te dire je m’attendais à pire. Et puis je suis certaine que ce stage t’as enfin fait prendre compte des vrais dangers de l’alcool. » ajoute-elle ironiquement. Mais pour le moment ce n’est pas ce qui l’intéresse le plus, elle, elle pense au gage qu’elle va pouvoir donner à Tad maintenant. « Alors … Tu vois la brune là-bas ? » Lydia pointe du doigt une jeune femme, accoudée au comptoir, qui semble attendre quelqu’un ou faire les yeux doux au barman, elle ne saurait trop dire. « Tu dois essayer de récupérer son numéro tout en lui faisant croire que tu fais partie de la famille royale britannique. » Elle a d’autres idées en tête, mais certaines impliquent d’avoir un équipement de plongée, ou de se trouver à un match de basketball. Des idées qui ne sont pas réellement les siennes, et qui proviennent des nombreuses heures qu’elle passe à regarder netflix. « C’est surtout pour entendre ton plus bel accent anglais. » Et se moquer de lui un petit peu aussi, mais c’est bon enfant.
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