Gabirel remercia le docteur en attrapant la petite photo de l’échographie de sa futur petite fille. Il fallait qu'il se souvienne dans quel sens la regarder car à coup sûr ses petites sœurs allaient lui demandé de la voir. Quoi que, il pouvait probablement compté sur Hope qui savait très certainement voir un bébé même minuscule sur une échographie. Quelques minutes plus tard, ils étaient sorti de la pièce pour se retrouver dans l'ascenseur mais cette fois-ci pour descendre et rejoindre le parking. Rebecca lui parla du fait qu'il fallait qu'ils trouvent désormais un prénom, c'est vrai que jusqu'à présent, Gabriel ni avait pas vraiment pensé mais maintenant qu'il avait le sexe de leur futur enfant, forcément, il lui fallait un prénom. Un sourire se dessina sur ses lèvres alors que son regard croisa celui de Rebecca.
- Je suis sûr que tu as déjà des idées de prénoms, non ?
Il l'imaginait bien avoir fait une liste depuis son adolescence avec les prénoms à proscrire et ceux à mettre en top pour être prête le jour J comme si elle avait programmé ce moment depuis toujours. Enfin, certainement pas avec Gabriel, surtout si elle y pensait depuis le lycée mais c'était bon de voir que le destin se moquait bien du passé en créant un futur hors du contrôle de ceux qui allaient le vivre. Ensuite, Rebecca le remercia d'être venu et cela toucha Gabriel même s'il n'était pas venu par obligation. Peut-être plus par devoir mais surtout par envie. Oui, il avait envie de tout connaître de sa petite fille mais surtout, il voulait être sûr que Rebecca était en bonne santé. En tous les cas, depuis qu'ils étaient sortis, elle avait l'air d’allée beaucoup mieux et c'était le principal mais quelque part, il espérait que ce bébé aurait un peu de son caractère sinon les deux ensembles risqueraient de faire des étincelles !
- C'est normal et puis je préfère être avec toi que de me poser milles questions tout seul chez moi.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent.
- Je te raccompagne chez toi ? Ou tu veux manger quelque part avant ?
La photo entre mes mains, je n’avais pas encore la force de la ranger dans mon sac. Mes yeux n’arrêtaient pas de s’y arrêter et de s’y accrocher, même lorsque mon attention se portait sur Gabriel, mon regard revenait inévitablement et rapidement sur ce petit être en moi qui venait d’être pris en photo pour la première fois. On se dirigeait donc vers le parking et forcément, la question du prénom se souleva. Gabriel fit des suppositions quant à mes idées de prénoms et c’est vrai que toutes les fois où je suis tombée enceinte pour mieux perdre mes progénitures, j’ai pensé à des millions de prénoms Oui, j’en ai eu. Mais rien d’encore bien convenable. Il faut que ça lui colle à la peau. Et je veux qu’elle se sente encore plus unique que je ne le suis. Disais-je alors avec détermination, alors que je sentais d’un coup des petits coups à l’intérieur de mon ventre, qui pour une des rares fois, ne me faisait pas si mal que ça. J’attrapais alors la main de Gabriel sans crier gare et la plaquais sur mon ventre pour qu’il sente aussi. Oui, j’ai besoin de partager tout ça avec lui. Mais je le remercie quand même de me supporter aussi facilement. Il n’est clairement pas obligé, même si au fond, ça lui permet d’avoir des nouvelles de son enfant. S’il devait à chaque fois attendre de mes nouvelles à la fin de ces rendez-vous, oui, la curiosité serait bien trop présente, ainsi que la frustration. Et si je lui ai proposé d’endosser le rôle de père, ce n’est clairement pas pour le laisser sur la sélect. J’hésitais alors quand il me proposait soit de rentrer soit d’aller manger. Je regardais mon ventre bien arrondi, espérant qu’il ne fasse pas de nouveau des siennes, parce que j’en ai franchement marre d’être enfermée chez moi presque toute la journée J’irais bien manger un bout. Lui répondais-je alors, me disant, que j’avais tout de même de la chance qu’il soit là pour moi, que ce soit lui le père.