Love Is The Irresistible Desire To Be Desired Irresistibly
L es vacances avec un ex, ce n'était jamais une très bonne idée, surtout quand on l'aimait encore. J'avais pourtant pensé que se serait un moyen sympa pour Cameron de connaitre un peu plus son père, et pour moi de lui prouver que je voulais vraiment que ça fonctionne. Mais depuis les 4 jours où on était là, rien ne s'était passé comme prévu. Cameron, qui entrait dans l'adolescence, avait décidé que trainer avec ses parents n'était pas cool. Il sortait donc avec ses amis la journée et ne revenait que le soir pour manger et dormir. J'aurais pu le forcer à rester, mais je ne voulais pas entamer un conflit avec lui, pas après tout ce que je lui avais imposé ces derniers mois. Puis il y avait Andrew et moi. On ne savais pas comment agir l'un avec l'autre. Une fois on était trop proche et la suivant trop distant. Au début je m'étais dit que c'était la maison, les souvenirs que l'on y avait ensemble, mais les jours étaient passés et j'avais du me rendre à l'évidence, c'était nous qui rendions cette situation si bizarre. On ne partageait pas la même chambre, mais il m'était arrivé un soir de m'endormir sur son épaule devant un film et il m'avait laissé faire. On avait pic niqué à deux sur la plage au bout du jardin, un verre de vin et un peu trop de proximité nous avait presque ramené à nos vieux réflexes - heureusement Cameron était arrivé à ce moment là -. J'avais l'impression de le vouloir d'une manière dont on s'était tous les deux promis de ne plus chercher à avoir. Ce matin, je m'étais levée tôt pour aller surfer avant que le soleil ne tape trop. J'avais enchainé quelques vagues avant de rentrer, juste à temps pour voir Cameron s'enfuir avec ses amis. Pas de bisous ou d'au revoir. Rien. L'adolescence allait être compliqué à vivre pour moi. Je m'étais alors douché avant d'enfiler une robe légère, courte, colorée pour préparer le petit déjeuner pour Andrew et moi. Fin je ne savais même pas s'il était encore là, car à l'époque où on venait ici, il partait souvent courir le matin, m'abandonnant dans le lit pour me laisser quelques heures de sommeil supplémentaires. Les pancakes cuisaient et je coupais des fruits en morceaux. Très cosy et encore une fois je me demandais si je n'en faisais pas trop, mais je n'arrivais pas à savoir. Alors que je sortais les jus de fruits du frigo, je le vis arriver dans la cuisine. "Hey. Tu as bien dormi ?" Lui demandais-je en allant sur la terrasse où j'avais tout préparé.
Andrew et des vacances ... Ouais, qui aurait cru que monsieur le médecin allait prendre des vacances. D'autant plus que son patron était toujours à le pousser pour prendre des jours de repos ou bien des vacances. Quand il s'était blessé, il avait eu beaucoup de mal à lâcher le boulot. Même s'il était blessé et qu'il avait le bras en écharpe, il n'avait pas pu s'empêcher de venir au travail. Même si c'était pour rien faire. Même si c'était seulement pour observer ou bien donner des conseils pour les jeunes internes ou bien les externes. Et là, oui, il avait accepté de prendre de vacances. Et là, oui, il avait accepté de lâcher son boulot une semaine. Pour passer du temps avec leur fils. Mais avec Alana également. Il ne savait pas trop comment se comporter avec elle. C'était trop ... bizarre. Très bizarre même. Eprouvait-il encore des sentiments pour elle ? Est-ce qu'il l'aimait encore, même si ... Et bien, même si elle lui avait caché la vérité ? Il n'en savait rien. C'était possible. Y'aurait peut-être un rapprochement avant la fin des vacances, qui sait ? En tout cas, oui, c'était perturbant. Il ne savait pas quoi faire. Il ne savait pas quoi dire. Il ne savait pas comment agir. Le médecin n'irait pas jusqu'à dire que ça le chagrinait. Mais il avait besoin de réfléchir un peu. Il avait besoin de penser à tout cela. Il avait besoin de faire le vide. Alors, quand il s'était réveillé, il était parti, faire un tour. A pied. Après s'être habillé, bien sûr. Tantôt, il jetait un coup de pied dans un caillou, un peu comme s'il jouait au foot. Tantôt, il s'arrêtait contre un arbre et il attendait quelques minutes. Il s'était même assis au bord de la rive, et faisait quelques ricochets avec des galets. Bon, ça marchait pas très bien. Ils étaient pas assez plats. Tout ça pour dire que oui, Andrew était perdu. Il avait l'impression ... Qu'elle n'était jamais partie. Il avait l'impression ... Qu'elle était toujours présente dans sa tête et que ... Qu'il l'aimait toujours. Ouais ... C'était plus ou moins la conclusion à laquelle il était parvenu. Etait-ce une bonne idée ? Il n'en savait rien. Les mains dans les poches, toujours anxieux, Andrew se dirigeait vers le chalet. Le fait que Cameron restait loin d'eux n'aidait pas. Lui pensait qu'il aurait pu passer du temps avec son fils. A la place, il passait le plus clair de son temps avec Alana. Ca ne le dérangeait pas. Au contraire. Mais ça n'aidait pas. Quand il revint à chalet, Alana était revenue. Et elle avait fait à manger. "Hey toi." Il eut un sourire tandis qu'il s'installait. "Bien dormi, oui." Quoi que la nuit avait été un peu agitée à dire vrai. Puisque ... Et bien, puisque son cerveau était en mode réflexion. "Et toi alors ?" Il huma la bonne odeur qui se dégageait des fourneaux. "Hmmm .... Ca m'a l'air d'être bien bon tout ça."
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S i Cameron avait bien voulu rester avec nous, les choses auraient été bien plus claires. Plus faciles. C'était la première année qu'il partait comme ça avec ses amis en m'abandonnant derrière - ce qui ne plaisait pas, mais il grandissait et je devais m'y faire -. Du coup je me retrouvais avec Andrew et c'était compliqué pour moi de juste être la mère de son fils, la copine parfois, mais jamais plus. Pourtant, j'avais l'impression que plus les jours passaient et plus on se rapprochait. C'était mauvais. On n'en avait pas le droit, ni pour notre fils, ni pour nous, mais notre attraction était irrésistible. Il y avait tous ces gestes manqués et les regards, mais aussi les mots parfois trop complices... Puis les rêves que je faisais, les souvenirs que j'avais de nous. Bref, je n'arrivais pas à me le sortir de la tête. Andrew n'aidait pas non plus en ne portant pas de tee shirt la moitié du temps - cet idiot avait été surfer et était revenu avec son maillot vraiment bas au niveau de la taille, soit il n'avait pas pigé ce que je ressentais toujours pour lui, soit il n'était pas conscient de l'effet qu'il avait sur les femmes -. Ce matin, après avoir surfé et pris une longue douche tiède, je m'étais habillée d'une robe m'arrivant mi cuisse. Sans vraiment faire attention, je m'étais faite belle pour lui. Puis j'avais fait le petit déjeuner et j'avais tout sorti sur la table de la terrasse, essayant de soigner la présentation. Gosh, qu'est ce que je faisais ? Je savais bien que je n'aurais pas du, mais j'étais incapable de résister à la tentation. Et quand il arriva dans la cuisine avec son grand sourire, je ne pus que lui rendre. "La nuit a été courte. J'avais des choses à faire." Ou plutôt à penser. Mais ça il n'était pas obligé de le savoir. "J'ai fait des pancakes, comme tu aimais avant." Après avoir amené les jus sur la terrasse ainsi que l'assiette avec tous les pancakes, je m'installa sur la chaise à côté de la sienne. Une sorte de mantra se répétait dans ma tête "ne le touche pas, ne le regarde pas, garde tout pour toi". J'aurais du l'écouter, mais on voulu prendre un pancake en même temps et nos mains se frôlèrent, nous obligeant à nous regarder. "Désolée." M**douille, je crevais de chaud soudainement, je devais être rouge pivoine. "Vas y prend, je vais nous servir à boire." La présence de Cameron nous aurait tellement facilité la vie à cet instant... Si ça n'avait tenu qu'à moi, j'aurais viré tout ce qu'il y avait sur la table pour faire des choses pas vraiment catholiques - répéter le passé en quelque sorte -.
Pourquoi ça pouvait être simple entre eux ? Surtout qu'il le sentait ... l'attraction physique était toujours là. Toujours présente. Mais il ne voulait pas se laisser aller. Pour la simple et bonne raison que ... et bien ... qu'il avait, sans doute, peur de le faire pour les mauvaises raisons, si on pouvait dire ça ainsi. Bien sûr, il avait toujours des sentiments pour elle. Mais ... S'ils ne s'étaient jamais recroisés, est-ce qu'il aurait pu repenser à elle un jour ? Est-ce qu'il aurait imaginé qu'une vie pouvait l'attendre avec Alana ? Il n'en savait rien. D'aileurs, il ne savait même pas si ça pouvait arriver ... Ils avaient un fils ... oui, mais est-ce que c'était suffisant pour qu'ils soient ensemble ? Est-ce qu'ils pouvaient être ensemble d'ailleurs ? Andrew n'arrêtait pas de se poser ce genre de questions. Et si la nuit d'Alana avait été aussi courte qu'elle le disait, c'était peut-être parc qu'elle se posait des questions, elle également. Ou alors, c'était autre chose. Il n'en savait trop rien. Peut-être qu'il devait ... avoir cette conversation avec elle. Peut-être devait-il poser la question une bonne fois pour toute et savoir ... ce qu'ils étaient l'un pour l'autre au final. Ouais. Sans doute que ça aurait été bien de savoir. Mais il n'avait pas envie de la faire fuir. Il n'avait pas envie qu'elle s'en aille ou un truc dans le genre. "Tu sais, j'les aime toujours, ça n'a pas changé." Il secoua la tête. Ouais. Il aimait toujours les pancakes. Et il les aimerait toujours. Du moins, le pensait-il. Ca ne changerait pas vraiment. Il n'irait pas jusqu'à dire que les pancakes, c'était la vie. Mais presque. Ils s'étaient donc installés tous les deux sur la terrasse et ils allaient prendre ce petit déjeuner. Ensemble. En voulant prendre un pancake, leurs mains s'étaient frôlées. C'était ... Bizarre quand même. Très bizarre. "Non, t'as pas à t'excuser." Mais alors pas du tout. C'était des choses qui arrivaient d'une certaine manière. Il récupéra un des pancakes tandis qu'elle leur servait du jus d'orange. Andrew réfléchissait. Encore. A ce qu'il devait dire. A ce qu'il ne devait pas dire. Et il ne pensait pas ... Et bien, il ne pensait pas que jouer à l'autruche allait arranger les choses. Bien au contraire. En quelque sorte, il était prêt à prendre le taureau par les cornes. Parler de ce sujet qui ... Il n'irait pas jusqu'à dire que c'était un sujet qui fâchait. Mais disons que ça pouvait être déroutant. Et pas qu'un peu. "Tu sais ... j'ai pas mal réfléchi." Au ton qu'il employait, oui, ça sonnait comme étant une conversation sérieuse. Mais elle l'était, d'une certaine manière. Une conversation sérieuse. C'était sérieux tout ça. "Et j'dois avouer que te revoir ... C'est ..." Il ne savait pas s'il devait le dire. Mais il allait le dire quand même. "Ca me laisse pas vraiment indifférent. J'veux dire ... y'a tout un tas de choses qui remontent à la surface." Et il n'irait pas jusqu'à dire que c'était perturbant. Mais disons que ... Il ne savait pas réellement comment réagir à tout cela.
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I l y avait quelque chose entre Andrew et moi, mais je n'arrivais pas à savoir si c'était positif ou négatif. En fait on était instinctif l'un avec l'autre, on agissait plus ou moins comme avant sans que l'on en ai parlé, seulement on n'était pas censé faire quoi que se soit ensemble. Notre passé - et surtout ce que je lui avais caché - nous empêchait d'avoir un futur. Fin c'était à lui de le décider plus qu'à moi. Et lorsque qu'il m'arrêta pour me parler avec un ton sérieux, j'eus un petit mouvement de recul - craignant qu'il veuille mettre un terme à tout ça -. Mais rapidement ses mots me rassurèrent. Il était comme moi et le malaise qu'il y avait entre nous était commun. Nos souvenirs d'avant nous hantait, nous tentait... "Je suis pas la seule à ressentir tout ça, ça me rassure." Je ne pouvais pas sauter au plafond non plus, car ça ne voulait rien dire. Il avait juste des sentiments qui remontaient à la surface parce que l'on se retrouvait ensemble dans un endroit où on avait énormément de bons souvenirs. "Et est ce qu'on agir sur ces 'choses' ? Je veux dire qu'est ce qu'on doit faire ? Qu'est ce que tu veux faire ?" Et surtout comment pouvait on éviter de retomber dans cette dynamique ou le sexe était notre principal lien. Lorsque l'on était adolescent, notre relation avait été saine, mais après, à l'armée tout avait changé, on était devenu des f**k buddies. Je refusais d'être ça pour lui à nouveau, surtout qu'il y avait Cameron et que je ne voulais pas qu'il souffre de ce qu'il y avait entre ses parents. "Avant que tu ne répondes Andrew... Est ce que ces 'choses' que tu ressens c'est parce que l'on ici ou à cause de moi ?" Sa réponse changerait tout pour la suite.
Oui, Andrew était sérieux. Oui, il savait que s'il lui parlait de tout ça, ça pouvait soit être positif, soit négatif. Il avait envie ... En fait, il ne savait pas trop de quoi il avait envie. Tout recommencer ? Repartir de zéro avec elle ? Ou bien se dire que c'était trop tard, que c'était foutu, que la non vérité avait tout foutu en l'air, ou bien des choses dans le genre. Ils avaient été un couple. Ils avaient été moins que cela également. Des périodes de leur vie compliquée ... Le fait qu'être à l'armée n'aidait pas forcément aux relations de couple. Maintenant, ils étaient en dehors de tout cela. Cependant, il ne pouvait pas ... Ou plutôt ne voulait pas que ça se fasse pour de mauvaises raisons. Voilà pourquoi il partageait ses doutes avec elle. Voilà pourquoi il lui parlait de tout cela. Parce qu'il ne savait pas ... Parce qu'il n'était pas certain de ce qu'il éprouvait. Bonne ou mauvaise chose ? Il ne savait pas. Mais peut-être que s'il en parlait avec elle ... Peut-être que s'ils discutaient de ça ... Oui, peut-être qu'il aurait alors la réponse à ses interrogations. Et peut-être qu'il saurait, réellement, de quoi il en retournait. Et surtout, savoir si c'était son esprit qui lui jouait des tours. Ou bien si y'avait quelque chose entre eux. Vraiment. Alors, oui, il avait commencé à lui parler. Avec ce regard un peu inquiet, se demandant s'il faisait bien de l'ouvrir. Ou bien si c'était la plus grosse erreur de sa vie qu'il était en train de faire. Ce que Alana lui dit le rassura quelque peu. Ouais. Elle-même ... ressentait des choses pour lui. Et maintenant ? Et bien, maintenant, oui, falloir voir la prochaine étapes. Que devaient-ils faire ? Est-ce qu'ils devaient écouter leurs sentiments ? Ou bien est-ce qu'ils devaient s'arrêter là ? Pour leur bien ? Pour le bien de Cameron ? Que voulait-il faire ? C'était la grande question. "J'dois t'avouer que ... " En fait, oui, il ne savait pas. Alana en vint à lui dire qu'il ne devait pas répondre. Pas tout de suite. Qu'avant, il devait réfléchir à cette autre question. Qu'est-ce qui ranimait ces sentiments là ? Le fait qu'ils étaient ici ? Ou bien le fait que c'était à cause d'elle ?"J'ai réfléchi ... à ce propos ... Quand j'ai été faire mon tour à pied." Et puis, y'avait pas vraiment qu'à ce moment là qu'il y avait réfléchi. "Au départ, j'pensais que c'était ce lieu." Mais non, y'avait autre chose. "Mais y'a pas que ça en fait." Il secoua la tête. "Non, je crois ... En fait ... je suis même sûr ... qu'il y a plus." Il eut un hochement de la tête.
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A ndrew semblait anxieux à l'idée d'avoir cette discussion avec moi et je le comprenais. Il ressentait des choses et en même temps il avait toujours en tête tout ce que je lui avais fait subir. Ça devait être contradictoire pour lui, mais le fait qu'il m'en parle c'était... Et bien c'était de l'espoir pour nous. Je me mis à sourire tout en gardant le visage tourné vers le sol. J'étais heureuse de la tournure des évènements. Je n'avais pas touché à ce que j'avais dans l'assiette et je n'en avais pas envie, maintenant qu'il m'avait parlé de ça, je voulais aller jusqu'au bout de la discussion. "J'aime quand tu vas marcher comme ça et que tu reviens avec pleins de bonnes idées." Plaisantais-je avec espoir que ça détende cette tension qu'il y avait dans l'air. C'était électrique, certes dans le bon sens, mais ça l'était quand même. Je fis pivoter ma chaise vers lui et je vins poser ma main sur sa joue pour l'encourager à venir vers moi, à s'ouvrir, à continuer ce qu'il faisait là. "Tu as une idée de ce que tu veux faire avec ce 'plus'. " Personnellement je savais très bien ce que je voulais en faire, mais je ne voulais pas lui mettre de pression. Après tout je savais exactement ce que je ressentais pour lui depuis plus de vingt ans alors qu'il ne le réalisait qu'aujourd'hui. Il fallait que je m'adapte à son rythme, tout en pensant aussi à Cameron. Mes doigts glissèrent sur sa joue avant de le libérer lorsque je me leva pour lui laisser un peu d'espace. "Y a rien qui presse, je vais te laisser petit déjeuner tranquille et on pourra en reparler tout à l'heure." Je n'avais rien de particulier à faire, mais on avait parlé de nous et il fallait à présent que l'on ai un peu de temps pour y penser. Je ne pouvais pas le forcer à être sur ce qu'il voulait faire tout de suite, ça aurait été idiot, mais je ne voulais pas qu'il se jette sur moi aujourd'hui pour me jeter demain non plus. De retour à l'intérieur de la maison, et à l'abri du regard d'Andrew, je me laissa aller conte un mur pour souffler un grand coup. J'avais du mal à croire ce qu'il venait de se passer, c'était tout ce que je voulais et même un peu plus. Gosh, il me voulait moi ! Je finis par sortir de mon état second, mais je ne savais plus trop quoi faire ou où aller. J'avais dit que je voulais lui laisser du temps, mais depuis qu'on était là, on était toujours fourré ensemble. Je ne savais pas quoi faire sans lui. Rien. On pouvait très bien réfléchir en étant ensemble, alors je retourna sur la terrasse pour lui proposer de faire ce que l'on avait prévu pour la journée. "Tu veux toujours aller faire cette balade sur la plage ?"
C'était drôle mine de rien. Parce qu'il ne savait pas réellement quoi penser. Est-ce qu'il aimait toujours Alana ? Avait-il toujours des sentiments pour elle ? Ou bien est-ce qu'il se faisait des idées ? Et elle ? Que pouvait-elle éprouver pour lui ? Est-ce qu'elle l'aimait encore ? Est-ce qu'elle avait encore envie de lui ? Est-ce qu'elle songeait à un avenir commun entre eux ? Le voulait-elle d'ailleurs ? Accepterait-elle de côtoyer Andrew ? Est-ce qu'il n'était pas en train de se faire du mal pour rien ? Est-ce qu'il imaginait des choses qui pouvaient ne pas exister ? Et si elle ne voulait pas de lui ? Oui, il se posait des questions. Il se posait tout un tas de questions. Peut-être que ça ne servait à rien à dire vrai. Peut-être qu'il ne devait pas se concentrer sur ça. Et laisser faire les choses d'une certaine manière. Peut-être que ... Se poser trop de questions, c'était pas bon non plus. Et que ça la ferait fuir. Mais il ne pouvait pas garder ça pour lui pour autant. Il devait lui en parler. Il devait voir ça tout ça avec elle. Et non pas garder ça pour lui. Non. Voilà pourquoi il avait décidé ... de lui parler de ses doutes. De ses interrogations. Ca avait fait sourire Alana. Elle aimait bien. Qu'il aille faire un tour et qu'il revienne avec de bonnes idées. "Je ne sais pas si ce sont des bonnes idées. Plutôt des doutes ... des craintes." Il eut un hochement de la tête. "Des choses que je n'ai pas envie de garder pour moi. Des choses dont je pense qu'il est important de parler." Pour éviter tout malaise. Et pour s'assurer que c'était ... Qu'ils étaient sur la même longueur d'ondes. Si ça se trouvait, ls ne voulaient pas les mêmes choses. Mais au moins, Andrew s'en assurait. Alana en profita pour se rapprocher un peu plus de lui, posant une main délicate contre la joue du médecin. C'était ... une sensation agréable. C'était apaisant. Là, tout de suite, il avait envie de poser sa main contre la sienne. Peut-être même se rapprocher d'elle. Et oser un baiser. Sa question était un poil déstabilisante. Il n'avait rien répondu. Appréciant ce moment, en silence. Réfléchissant à ce qu'il voulait. Alana rompit le contact, le ramenant à la réalité. Et elle avait fini par s'éloigner. Ils auraient l'occasion d'en reparler un peu plus tard. Le retour à la réalité était un peu violent quand même. Elle ne le pressait pas pour une réponse. Et c'était chouette à dire vrai. Ca lui laissait encore le temps de ... de réfléchir à ce qu'il voulait. En fait, il savait plus ou moins ce qu'il voulait. Mais est-ce qu'elle le voulait ? Pour l'heure, il allait se contenter ... de manger ses pancakes. Il n'irait pas dire qu'ils avaient un goût amer. Mais c'était ... peut-être parce qu'ils n'avaient pas fini leur conversation. Mais il les mangea quand même. Et but son jus de fruit. Il n'allait pas laisser traîner tout ça. Alana revint, finalement, assez rapidement à ses côtés tandis qu'elle lui demandait s'il voulait toujours traîner sur la plage. "Ouais, pas de souci. Cameron va pas nous chercher ?" Sans doute que non. Il passait du temps avec ses copains la plupart du temps. Mais sait-on jamais.
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C e petit déjeuner nous permettait enfin de nous rapprocher. De parler de ce que l'on ressentait vraiment. Seulement j'avais peur de lui imposer mes envies et je n'arrêtais pas de le couper, de le repousser un peu avant de le faire revenir à moi. C'était ambigu et on ne savait pas trop à quoi s'en tenir. Je finis par revenir vers lui pour lui proposer une balade sur la plage. Il accepta, ouf... "Il est avec ses amis et s'il a vraiment besoin de nous il a son téléphone." Ce n'était pas que j'en avais rien à faire de Cameron et que je faisais passer Andrew en premier, mais je savais que notre fils s'en sortirai très bien seul. Il le faisait depuis que l'on était arrivé ici.
Je tendis ma main vers le grand brun pour qu'il la prenne et une fois qu'il l'eut fait, je l'entraina vers la plage. J'étais à la fois heureuse et un peu tendue, mais au fil des pas je réussissais quand même à me détendre assez pour ne plus laisser aucun espace entre nous. Le silence n'était pas pesant, tout le contraire en fait, il permettait de se concentrer sur les petites choses qui se passaient. Les détails. Comme par exemple cette crique où on avait eu l'habitude de venir se baigner quand on était encore que des adolescents. "C'est mon endroit préféré lorsque je viens ici..." Mon cœur battait vite et j'avais l'impression que le sien aussi. Des souvenirs remontaient à la surface. Je n'aurais surement pas du faire ça, mais je m'arrêta - et du coup il s'arrêta - et je me mis sur la pointe des pieds pour aller l'embrasser. Un baiser sur ses lèvres, qui demandait la permission d'avoir un peu plus. De passer ce cap difficile qu'aucun de nous deux ne voulions aborder avec des mots. Ma main libre vint se glisser sur sa joue. Mais rien, Andrew ne réagissait pas. Alors soit je l'avais choqué avec ma soudaineté, soit ce n'était pas ce qu'il souhaitait. "Please..." Le suppliais je en ne décollant pas mes lèvres des siennes. J'avais envie qu'il réponde à ce baiser, qu'il me prenne dans ses bras, qu'on retrouve notre complicité d'avant ou son grand jeu était toujours de me balancer à l'eau pour pouvoir me sauver après en m'embrassant encore et encore. Là, j'avais juste l'impression de m'imposer à lui.
Spoiler:
désolée de l'attente, j'ai eu un décès dans ma famille
Un tour sur la plage qu'ils allaient faire. Ca leur ferait du bien. Ca leur permettrait de se retrouver. Et puis, de voir si, au final, il y avait quelque chose de plus entre eux. Il savait qu'il y avait quelque chose. Il ne savait juste pas quoi à dire vrai. Et il devait le découvrir. Il devait savoir si ça pouvait donner quelque chose ou bien si c'était clairement inutile. Il n'en savait rien. Mais il souhaitait le découvrir à dire vrai. Au final, ce petit week-end avec elle, c'était pas une si mauvaise chose en soit. Il n'aurait pas pensé que ces vacances avec elle pourrait ... aider. Mais il était heureux de la tournure des événements. Au moins, ils avaient pu parler. Au moins, ils savaient qu'ils étaient plus ou moins sur la même longueur d'ondes. Il savait qu'il y avait des choses pour elle. Comme pour lui. Enfin, passons. Andrew eut un hochement de la tête. "Ok. Allons-y alors." Elle avait tendu sa main en direction d'Andrew. Et il l'avait saisi. Au départ, il n'avait pas réellement su si c'était une bonne idée ou pas. Mais il l'avait fait. Et ils étaient partis, tous les deux, main dans la main. Ca rappelait des choses. Des choses qu'ils avaient vécu quand ils étaient jeunes, et qu'ils étaient ensemble. Des choses agréables. Des choses qu'il pensait enfoui à jamais parce que ... Parce qu'ils ne pouvaient pas être ensemble. Mais peut-être ne s'était-il pas assez battu pour elle. Peut-être qu'il aurait dû se battre un peu plus et tenter ... Et bien, tenter des choses. Il était vrai que les relations à distance, c'était pas ce qu'il y avait de meilleur. Mais ça aurait peut-être pu fonctionner ? Il n'en savait rien. Et il ne pouvait pas revenir en arrière pour savoir ce qui aurait pu se passer. Et savoir s'ils auraient pu être heureux. C'était derrière lui. Derrière eux. Ils se devaient d'avancer. D'une autre manière ou d'une autre. Il eut un sourire aux paroles d'Alana. "J'aimais bien venir ici aussi." Il eut un hochement de la tête. Il n'avait pas forcément eu l'occasion de revenir avant aujourd'hui. Normal après tout. La brune s'était arrêtée de marcher. Elle le fixait. Elle le fixait. Avant de se hisser quelque peu sur ses pieds et de venir l'embrasser. C'était pas un vrai baiser. Disons que c'était plutôt ... un baiser qui prenait la température, en quelque sorte. Elle, elle voulait plus. Lui, il était surpris par la manoeuvre. Bien sûr. Mais il n'allait pas la laisser comme ça. Andrew en profita pour passer ses mains délicatement dans son dos. Et finalement, il prolongea le baiser. Ou plutôt, le modifia. Si, au départ, c'était simplement un contact lèvres contre lèvres, là, ce n'était plus rien. C'était un peu plus langoureux. C'était un peu plus passionné. Elle le voulait ? Il le voulait aussi. Il l'avait fait un peu décollée du sol par la même occasion. Mais ce baiser, il l'appréciait. Et pas qu'un peu.
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A ndrew et moi avions beaucoup de souvenirs communs sur cette plage. Et on était en train d'en faire des nouveaux. C'était peut être trop rapide et peut être qu'on faisait une erreur en s'embrassant, mais l'envie était trop forte. Il était bel homme et j'avais toujours des sentiments pour lui - ils n'avaient jamais vraiment disparus -. Je ne voulais plus vivre à moitié alors que j'avais la possibilité d'être heureuse. Puis il ne semblait pas contre ce que j'avais entrepris, il avait été rapide à répondre et m'avait soulevé du sol en un rien de temps. Lorsque la raison nous revint et que nos visages s'écartèrent de quelques centimètres, je souriais. Mon souffle était court et j'avais l'impression que mes joues étaient rouges vives, mais j'étais heureuse. Tout doucement il me reposa sur le sable fin de la plage et je revins sur terre sans perdre son contact. "On n'arrive jamais à rester loin de l'autre." Mes mains étaient posées sur son torse et je continuais de le regardais avec mes grands yeux bruns. "On est attiré l'un vers l'autre." Finis-je par murmurer en posant un baiser sur son torse. J'étais détendue contre lui, et en même je restais sur mes gardes, c'était une plage où Cameron venait souvent avec ses amis. Je ne voulais pas qu'il nous surprenne en train de s'embrasser alors qu'il ne savait pas que l'on s'était rapproché. J'avais besoin que l'on fasse ça dans les règles si ça devait se faire, que l'on attende un peu avant de lui dire quoi que se soit. Il méritait de l'apprendre correctement et on méritait aussi de pouvoir lui annoncer d'une manière digne. Andrew avait ses bras autour de moi et je me sentais en sécurité. Au final, je n'avais pas besoin de plus - bien que j'aie envie de plus -. J'aurais pu rester là des heures, des jours même, tellement il me faisait être bien. J'en oubliais tous mes problèmes, l'argent qui manquait, le chômage, l'entrée dans l'adolescence de Cameron... Je profitais du moment et je me laissais aller.
Elle l'avait embrassé. Et il avait répondu à son baiser. Il l'avait prolongé, passant ses mains dans son dos, la soulevant légèrement. Ouais. S'il s'écoutait, il l'aurait poussé légèrement en direction des rochers, sans lui faire de mal, et aurait ... ouais, peut-être qu'il aurait pu lui enlever ses vêtements et se faire de merveilleux souvenirs avec elle, sur cette plage, comme autrefois. Seulement, il n'en fit rien. Pas dans l'immédiat. Y'avait peut-être des gens dans les parages. Il y avait peu des jeunes que ça pourrait choquer. Leur fils également. Leurs visages s'éloignèrent l'un de l'autre, petit à petit, tandis que Alana lui disait qu'ils n'arrivait pas à rester loin de l'autre et qu'ils étaient attirés l'un vers l'autre. "A chaque fois." dit-il dans un hochement de la tête avec un certain sourire. "On est peut-être comme ... comme des aimants, d'une certaine manière." Ouais. Ils étaient des aimants, pour ainsi dire. Ils s'éloignaient, mais se rapprochaient toujours. Ils s'aimaient, ça crevait les yeux. Pour sûr. Andrew passa une main dans les cheveux de la belle brune et ses doigts glissèrent le long de son dos. Un moment tendre. Un moment doux. Un moment qu'il aimerait prolonger. Et faire autre chose. "Tu sais ... On pourrait ... peut-être se trouver un petit coin tranquille." Pour qu'ils soient tous les deux. Sans qu'on puisse venir les embêter. Et qu'ils puissent s'embrasser sans qu'on vienne les surprendre. Pas forcément lui enlever ses vêtements. Mais qu'ils soient tous les deux. Et qu'ils partagent ce moment. En toute simplicité.
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L a plage était déserte, mais on était pas à l’abri que quelqu'un arrive et nous surprenne. Pas que ce que l'on faisait soit mal, mais juste au cas où je préférais trouver un endroit plus tranquille. Il l'avait lui même proposé et je n'avais pu qu'accepter. Reprenant sa main dans la mienne, je l'entrainais derrière moi vers une crique que peu de gens connaissait. C'était un endroit que j'avais découvert avec lui, un endroit où on venait déjà se cacher pour s'embrasser et se retrouver à deux lorsque mes parents devenaient trop lourds. Sur le chemin, je marchais près de lui, sans lâcher sa main qui était dans la mienne. Il était là et sa présence me rassurait. Après tout ce que je lui avais fait, il était toujours là pour moi, et ce n'était pas juste pour le sexe. Après avoir grimpé sur des cailloux et marché en bord d'océan pendant une dizaine de minutes, on finit pas arriver. L'endroit était isolé, calme, magnifique... C'était notre endroit. "Tu te souviens ?" Bien sur qu'il devait se souvenir, il avait vécu ces moments avec moi et j'en gardais encore un souvenir très clairs. Peut être encore trop clairs pour réussir à prendre les choses lentement. Je le regardais et j'avais envie de l'embrasser, de le toucher, de lui enlever son tee shirt pour me laisser aller contre lui - exactement comme avant -. Mais je ne pouvais pas, car même si j'imaginais bien que ce n'était pas que pour me parler qu'il m'avait proposé de nous isoler, nous devions avancer doucement. Ne pas se mettre trop de pression - même si on en avait déjà à cause de Cameron -, et ne pas reproduire les erreurs du passé. Je posa un baiser doux sur ses lèvres, puis son torse, avant de me reculer et de retirer ma robe. J'étais en maillot de bain en dessous, ce n'était pas la première fois qu'il me voyait comme ça. Mon visage se tourna vers lui pour lui faire signe de faire pareil que moi avant que je ne me laisse tomber dans le sable. Mon coeur battait déjà fort dans ma poitrine, rien que le regarder me mettait dans tous mes états... "Andrew..." Mes mots s'étaient envolés et je ne savais plus quoi lui dire, j'étais légèrement embarrassée devant lui. "On n'avait l'habitude de venir ici pour s'embrasser sans que mes parents ne nous embêtent. Et maintenant on fait ça pour ne pas que notre fils ne nous trouve... La boucle est bouclée."
Andrew ne voulait pas forcément rester à la vue de tous à dire vrai. Non pas que ça le gênait qu'on les surprenne. Après tout, on pouvait les considérer comme un couple qui s'embrassait. Mais si leur fils les surprenait ? Ou des jeunes ? Des gamins ? Ouais, non. Autant l'éviter. Dans la mesure du possible. Alors, Alana avait attrapé la main de l'ancien militaire. Elle l'entraînait dans une direction bien particulière. Retour dans cette crique dans laquelle ils venaient assez souvent quand ils étaient jeunes. Il eut un sourire et regarda Alana. "Ouais ... J'me souviens." Il eut un hochement de la tête. "J'avais toujours la trouille que tes parents nous surprennent ici." Même s'ils ne faisaient rien de mal après tout. Ils s'embrassaient juste. Il n'irait pas jusqu'à dire qu'ils n'avaient pas fait plus ici. Mais c'était leur petit coin à eux. Leur petite crique. Leur petit coin tranquille. Alana se rapprocha de lui et l'embrassa. Avant de quitter ses vêtement. Enfin, elle n'avait pas tout quitté. Uniquement sa robe. Elle avait un maillot de bain. Elle avait prévu le coup à dire vrai. Lui, il avait gardé son short de bain. Depuis qu'ils étaient là, il se baladait souvent avec son short de bain. Au cas où il décide de piquer une petite tête. Après quoi, elle s'était installée dans le sable. Petit signe de la main en direction d'Andrew pour qu'il la rejoigne. Il en avait fait tomber le tee-shirt. Parce qu'il faisait un peu chaud quand même. Et que ça lui permettrait de bronzer un peu. Même s'il doutait que ça arrive réellement. Enfin. Aux côtés d'Alana, cette dernière en vint à dire qu'ils se cachaient de ses parents, auparavant, quand ils venaient ici. Maintenant, c'était de Cameron. "Possible." Il eut un sourire. "Faudra qu'on lui en parle." Il eut un hochement de la tête. "Après, j'cherche pas à précipiter les choses pour autant mais ... histoire ... qu'il sache ... qu'il soit pas surpris si jamais ... il nous surprenait à nous embrasser." Ouais.
Love Is The Irresistible Desire To Be Desired Irresistibly
A ndrw avait toujours été très respectueux avec moi devant mes parents. Il n'avait jamais osé m'embrasser devant eux, il me tenait la main parfois et encore. C'était sa manière à lui de ne pas dépasser une certaine limite, comme s'il voulait prouver qu'il n'y avait rien de trop intime entre nous. Mais déjà à l'époque mes parents savaient très bien ce que l'on faisait et s'ils nous voyaient aujourd'hui, ils ne mettraient pas bien longtemps à faire le rapprochement. Sauf que maintenant, il fallait également penser à Cameron, notre garçon, et c'était à moi de ne plus savoir comment faire. Il ne m'avait jamais vu avec un homme et même si Andrew était son père, j'avais peur de sa réaction. D'ailleurs lorsque le chirurgien proposa de parler rapidement de la situation à notre fils, je me tendis immédiatement. Comment lui dire que je ne le voulais pas. Fin pas tout de suite. J'avais besoin d'être sure que ce que l'on tentait, j'avais besoin de voir que c'était sérieux entre nous avant d'impliquer mon grand garçon. "On devrait attendre un peu avant de lui dire." Je jouais carte sur table avec Andrew. Je n'allais pas lui dire oui juste pour lui faire plaisir. Notre relation, bien qu'électrisante, était en dent de scie depuis le premier jour. Je voulais être prudente. "Pour voir si ça fonctionne vraiment." Ma voie n'était plus aussi sure qu'avant. Je ne voulais pas qu'il pense que je l'embrassais juste comme ça, mais j'avais réellement la trouille de me laisser de nouveau charmer par ses beaux yeux, de retomber amoureuse, juste pour qu'il me brise le cœur après. Mes yeux s'étaient posés sur l'océan de peur de voir une émotion négative dans le regard d'Andrew. "On a plutôt un mauvais karma tous les deux." Finis-je par murmurer en me faisant toute petite - et comme je n'étais déjà pas bien grande, ce n'était pas bien difficile -.