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 burnt pancakes | Arthur

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Message(#)burnt pancakes | Arthur EmptyLun 10 Avr 2017 - 10:03

Mon regard s’est arrêté il y a un moment. Vêtue de ce qui fait office de pyjama, une spatule à la main, des crêpes (ou du moins, ma tentative) dans la poêle, je ne me laisse pas distraire par la fumée de plus en plus épaisse qui passe dans mon champ de vision. Oui, comme toute personne saine d’esprit, je devrais penser à tourner le pancake de côté afin qu’il soit mangeable, ou du moins, pas complètement cramé, sauf que je suis complètement partie. La tête dans la lune, ou dans les étoiles, ça serait une meilleure façon de décrire mon cas d’absentéisme mental. Sans plus de considération pour ma préparation, je décide de retourner dans ma chambre pour me saisir de mon téléphone qui n’affiche, bien évidemment, aucun nouveau message. Bordel de merde. J’ai envie de le prendre et de le lancer contre le mur, mais je me retiens. En vrai, je ne suis pas aussi violente et je n’ai pas envie de payer la somme astronomique que représente un nouvel iPhone. Non, je sens que pour le moment, l’appareil n’est pas à blâmer, mais bien le non interlocuteur dans ce cas précis. Mes doigts déverrouillent l’iPhone pour me diriger vers le contact. Aussitôt, je referme l’application message pour abandonner à nouveau l’appareil sur mon lit défait. Mes yeux scrutent ma chambre qui est plus en désordre que jamais depuis quelque temps. Je n’ai jamais réellement été le genre de fille à être bien organisée, je l’avoue, mais je ne me suis jamais rendue au point où je devais prendre mon linge sur le sol afin de m’habiller, parce que propre, j’avais la flemme de le mettre sur un cintre, et sale, c’était trop demandé de le mettre dans un panier. J’ai atteint un niveau de paresse jusque-là inégalé, et même si j’ai envie de blâmer Orion pour la chose, je sais que je suis la seule et unique coupable. C’est moi qui se laisse atteindre par toutes ces idées, par ces émotions que je n’aurais pas soupçonné. C’est moi qui se disait femme forte et intouchable, pour simplement voir toutes mes bonnes résolutions et ma bonne volonté s’effondrer dès qu’il est dans les parages. Dès qu’il est près de moi. Dès qu’il ne me donne, ne serait-ce, la plus infime part de son attention. Parce que bien qu’il n’est plus au centre de mon monde, une partie de moi aurait envie que le sien gravite autour de moi. Bordel, qu’est-ce que je suis égoïste. Et en même temps, je voudrais pas ça non plus ! Merde ! Mon pied envoie valser au loin un jeans abandonné sur le sol et je décide de sortir de la chambre. Au même moment, on toque à la porte, et bien que je ne porte qu’un jogging affreux et un t-shirt des plus immonde, je me dirige pour ouvrir. En temps normal, j’aurais hurlé à Bobbie d’y aller – les gens aiment plus la voir elle que moi de toute façon- mais elle a dû quitter plus tôt pour une urgence au travail. J’ai pas compris ce que c’était, mais ça avait l’air assez important. De l'autre côté de la porte, Arthur, franchement mieux vêtu et arrangé que moi. Je dois faire peur à voir avec les cheveux dans tous les sens, j'imagine. « Salut. » Ok, un peu de joie Azur, ça ne fait de mal à personne de sourire ! Je me décale de la porte pour lui laisser le champs libre pour rentrer. « Tu es venu voir Bobbie ? » Je m'enquière, en refermant la porte derrière lui et ne réalisant pas directement que la principale intéressée n'est même plus à l'appartement.
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Message(#)burnt pancakes | Arthur EmptyMar 11 Avr 2017 - 5:52

Parce qu’aujourd’hui c’était le jour de congé de Bobbie et que toit tu ne travaillais que le matin, tu lui avais proposé de l’emmener déjeuner dans un petit restaurant que l’on t’avait conseillé pour vous retrouver un peu. Vos emplois du temps étaient assez chargés et tu ne pouvais nier que ta meilleure amie te manquait. Donc quand une de tes collègues avait parlé de ce bon petit restaurant asiatique où elle s’était rendue avec son conjoint, tu t’étais dit que c’était peut-être un bon moyen de passer un peu de temps avec Bobbie. Cette dernière avait été enchantée de l’idée quand tu la lui avais proposée et vous aviez convenu que tu passerais la chercher à son appartement pour aller déjeuner. Tu t’étais donc rendu au travail comme à ton habitude heureux de pouvoir transmettre ta passion des maths aux élèves. Ce n’était pas aussi évident que certains voulaient le croire mais tu ne te décourageais pas. Tu savais que ton physique ne venait rien gâcher et si cela pouvait motiver les élèves à t’écouter un peu plus, tu n’avais aucun problème à l’utiliser à ton avantage. Tu n’avais jamais cependant utilisé ce dernier à des fins illégales comme pour charmer des élèves ce qui était le comble de l’immoralité à tes yeux. Oh certaines avaient essayé de te charmer à ton plus grand étonnement et amusement ainsi qu’à celui de tes collègues qui se faisaient une joie de te taquiner à ce sujet. Ah le lycée … Période qui peut construire comme détruire une vie et rien que d’y penser cela te donne la chair de poule. Toi tu n’avais pas eu à te plaindre, populaire par ton statut dans l’équipe de baseball puis ton titre de capitaine, tu n’avais pas vécu ce moment comme un moment difficile mais c’était le cas de beaucoup comme tu avais pu le voir. Tu n’avais jamais été un harceleur ou un tyran cependant dans ta jeunesse donc c’était déjà ça. Une fois ton dernier cours terminé, tu pris le temps de répondre aux questions des élèves avant de te rendre vers ta voiture. C’était un plaisir de pouvoir la conduire de nouveau maintenant que ton bras n’était plus dans son plâtre, cela te facilitait la vie. Tu ne perdis pas de temps à te rendre chez Bobbie, tu connaissais son appartement par cœur depuis le temps que tu y venais lui rendre visite. Mais depuis le mois de septembre elle avait une colocataire donc tu prenais l’habitude de frapper à la porte maintenant, chose que tu ne faisais pas avant et qui avait donné une rencontre très spéciale de sa nouvelles colocataire. Merci pour le head’s up Bobbie ! C’était ta meilleure amie tout craché pour le coup. Tu frappais donc à la porte et c’est Azur qui vient t’ouvrir. « Salut. Tu es venu voir Bobbie ? » Tu ouvris la bouche pour répondre mais tu étais trop sous le choc. Tu n’avais jamais vu la blondinette ainsi. Toujours bien apprêtée quand tu la croisais, c’était une belle surprise. Elle ne devait vraiment pas aller bien. Tu allais lui répondre positivement quand tu remarquais l’odeur horrible qui régnait dans l’appartement. « T’as laissé quelque chose sur le feu ? » Lui demandas-tu mais Azur semblait dans un autre monde de nouveau donc tu te précipitais dans la cuisine où la fumée était plus épaisse et où quelques flammes commençaient à se former autour de cette poêle toute noire. « Fuck ! » Dis-tu alors que tu jetais la poêle dans l’évier, que tu éteignais le feu et que tu attrapais un torchon pour éteindre les flammes. Tu t’empresses ensuite d’ouvrir les fenêtres avant de demander à Azur : « Tout va bien ? Qu’est-ce qui se passe ? » Tu as oublié Bobbie là pour le coup mais quelque chose te dit qu’elle n’est pas dans l’appartement.
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Message(#)burnt pancakes | Arthur EmptyMer 12 Avr 2017 - 7:03

On aurait dit que la réalité n'était plus, du moins, que j'en étais complètement déconnectée. Oui, j'ai une tendance à dramatiser les choses, mais j'ai toujours gardé les pieds sur terre, même dans les moment difficiles. Pourtant, je ne viens pas de perdre un être cher, on ne craint pas pour ma vie, personne ne m'a fait du mal, mais on dirait que tout m'échappe. Que ce soit mes certitudes ou encore mes sentiments, je me laisse prendre au jeu et je me rends compte d'à quel point tout est plus compliqué que je le croyais à la base. Je ne suis pas aussi forte que je le pensais, et ça me fait peur, de me savoir aussi près du précipice, prête à tomber au moindre coup dur. S'il n'était pas aussi tôt, j'aurais ouvert une bouteille... Ok, non, je ne suis pas alcoolique. Un pot de glace et un plaid sauront parfaitement me remonter le moral, du moins, de façon temporaire. Juste le temps que je mette de l'ordre dans mon esprit, avenant que j'y arrive un jour. C'est la voix d'Arthur qui me sort de ma rêverie, alors que ça aurait dû être cette odeur de brûlé complètement dérangeante. D'un coup, tous mes sens se mettent en alerte à sa question: « T’as laissé quelque chose sur le feu ? » Je reste pétrifiée quelques secondes alors qu'il se précipite à la cuisine et c'est alors que je sors de mon état de torpeur: merde, mes pancakes ! J'arrive en courant dans la cuisine, à la suite d'Arthur, manquant presque de tomber tellement mes joggings sont trop grands. Les yeux grands ouverts, je le regarde s'occuper de la situation, éteindre les flammes et mettre la poêle dans l'évier. Je suis toujours à la même place alors que mon pompier personnel va ouvrir les fenêtres pour aérer l'appartement pollué par la fumée de mon inaptitude en cuisine. « Tout va bien ? Qu’est-ce qui se passe ? » Je relève les yeux vers Arthur qui semble quand même inquiet par ma situation. J'avoue qu'il vient quand même de sauver notre appart à Bobbie et moi, et que je n'avais réellement aucune idée du drame en préparation alors que j'en suis la seule responsable. « Je... » Je commence, toujours aussi éloquente, alors que je me dirige vers la table de la cuisine pour y prendre place, fatiguée d'être debout dans le couloir comme une dinde. C'est ce que je suis pourtant, une vraie dinde. « J'ai la tête ailleurs. » C'est la moindre des choses, bravo captain obvious ! « Ah... Et Bobbie est partie à l'animalerie aujourd'hui, elle avait une urgence... » Je précise, consciente que la visite d'Arthur n'est pas dans le but de me tenir compagnie, même si je ne dirais pas non à passer un peu de temps avec lui, peut-être ça me sortira de mon état minable. « Tu veux t'asseoir ? Si je te promets de ne rien cuisiner d'autre » j'ajoute à la blague, espérant qu'il acceptera mon invitation.
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Message(#)burnt pancakes | Arthur EmptyJeu 13 Avr 2017 - 17:25

Bobbie, tu la connaissais depuis quatre ans, depuis ce fameux rendez-vous organisé par vos amis qui avait tourné au grand n’importe quoi. Tu avais gagné une amie en or cependant donc tu n’en voulais pas vraiment à vos amis. Mais Bobbie avait invité une amie à venir habiter avec elle depuis le mois de septembre et disons qu’entre Azur et toi ce n’était pas toujours la meilleure des ententes. Vous étiez loin de vous détester mais depuis que tu l’avais surprise en train de chanter du Beyoncé en serviette dans l’appartement, les choses avaient été un peu tendues entre vous. Tu devais toujours t’attendre à une petite farce de la demoiselle quand tu venais voir Bobbie. Aujourd’hui, tu n’avais pas réellement prévu de t’arrêter dans l’appartement vu que tu ne faisais que venir chercher ton amie pour l’amener au restaurant. C’était un bon moyen de partager un excellent moment alors pourquoi s’en priver ? Toutefois, alors que tu arrivais pour venir la chercher, tu tombais sur Azur qui t’ouvrit la porte. Azur, ce petit bout de femme toujours apprêtée qui se tenait devant toi en jogging avec les cheveux en bataille. Il ne t’en fallait pas plus pour savoir que quelque chose n’allait pas mais tu eus droit aussi à l’odeur de cramer et à la fumée venant de la cuisine. Non, clairement quelque chose n’allait pas et tu commençais à te faire du souci pour la demoiselle parce que là, cela devenait inquiétant. Tu t’empressais d’éteindre de feu comme tu pouvais avant d’aérer l’appartement. Tu ignorais ce qu’Azur avait voulu préparer mais elle pouvait dire au revoir à ce qu’elle comptait manger. Et toi tu avais l’air de pouvoir dire au revoir à ton repas entre amis car si Bobbie avait été là, elle serait sortie depuis longtemps. Tu regardes Azur, complètement sonnée prendre place autour de la table de la cuisine avant de te dire : « Je... J'ai la tête ailleurs. Ah... Et Bobbie est partie à l'animalerie aujourd'hui, elle avait une urgence... » Oui tu as deviné qu’elle avait la tête ailleurs et que Bobbie n’était pas là. Mais en vrai tu étais terrifié qu’elle ait eu la tête ailleurs au point de mettre le feu à son appartement. Tu n’étais pas proche de la blondinette mais tu ne pouvais pas non plus la laisser dans cet état, la laisser dans cette situation sans rien faire. Tu n’avais aucune idée de ce qui pouvait la mettre dans un état pareil mais si tu pouvais l’aider. « Tu veux t'asseoir ? Si je te promets de ne rien cuisiner d'autre » Tu décides de prendre place en face d’elle, c’est la meilleure chose à faire si tu veux la faire parler et l’aider à aller mieux aujourd’hui. Tu attrapes ton téléphone avant de lui demander : « Tu veux que je commande quelque chose à manger ? » En attendant, tu remarques que Bobbie t’a envoyé un texto et tu lui réponds qu’elle n’a pas à s’inquiéter, vous essayerez ce restaurant plus tard ce n’était pas la fin du monde. Toi qui n’étais pas fan des animaux, le travail de Bobbie te paraissait atroce mais elle semblait aimer ça. « Qu’est-ce qui se passe Azur ? Ca te ressemble pas de laisser cramer des trucs. Tu veux en parler ? » Tu ne voulais pas la brusquer non plus mais sait-on jamais, si c’était d’une oreille attentive dont elle avait besoin …
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Message(#)burnt pancakes | Arthur EmptySam 15 Avr 2017 - 10:04

Je fais pitié à voir, j'en suis consciente, à laisse mes problèmes complètement prendre le dessus sur ma personne au point de m'afficher dans un état si misérable devant Arthur. Ce n'est pas mon genre de montrer mes faiblesses, paraissant normalement seulement froide lorsque je ne vais pas bien. Pour ce qui est d'Arthur, je pense même que cet aspect de ma personnalité là non plus il ne l'a pas vu, comme je suis toujours avec Bobbie lorsque je suis en sa compagnie. Et avec la colocataire, pas moyen de bouder ou quoique ce soit. C'est peut-être pour ça que je me laisse autant aller dans mes moments de solitude, au point d'en oublier un crêpe sur le feu. Ok, je sais qu'elle n'aurait pas été mangeable vu mon niveau d'attention nulle et mes connaissances en cuisine complètement irrattrapable. « Tu veux que je commande quelque chose à manger ? » Je relève les yeux vers Arthur, tout de suite touchée par son regard empreint d'une certaine inquiétude. Il ne tente pas de me faire la morale et c'est tant mieux, j'en ai pas besoin. Imprudente, voilà ce que j'ai été. Un sourire étire mes lèvres, bien décidée à ne pas me laisser entrainer dans cette déprime plus longtemps. « J'ai pas très faim, à vrai dire... » La nourriture et moi, depuis mon accident, c'est une relation très compliquée. Je ne mange pas assez, pas bien, dans le seul but de garder un contrôle sur mon corps qui m'a échappé cette nuit-là. Je compense le sport en surveillant mon alimentation. Enfin, surtout mes calories. Une de mes jambes vient se glisser sous mes fesses et je chasse mon air hagard de mon visage. Arthur est peut-être gentil, mais il n'est pas mon meilleur ami, il a sûrement mieux à faire que de m'écouter me plaindre. En même temps, je lui dirais quoi ? J'attends un sms, alors j'ai laissé cramé mes pancakes ? Aussi bien lui demander un ticket simple vers l'asile. « Qu’est-ce qui se passe Azur ? Ca te ressemble pas de laisser cramer des trucs. Tu veux en parler ? » Mon regard se baisse, mais mon sourire reste présent. D'un mouvement de main, on dirait que je tente de chasser les mauvaises énergies. « Tu devrais venir plus souvent à l'appart. Je suis certaine que je pourrais mettre feu à un bol de céréale tellement je n'ai pas de bol en cuisine. » Et je remercie l'inventeur des plats préparés et du service de livraison à domicile. « En fait, j'ai juste la tête ailleurs. Un gars, en fait, mais c'est complètement ma faute si je passe près de réduire en cendre mon appart ! » Je lâche un rire, sortant peu à peu de l'état si désagréable dans lequel je me trouvais. « Ou je voulais tester tes habiletés de pompier. Je prends en note. » Je lâche un rire encore une fois, contente d'être en sa compagnie. Sa présence est un peu comme une éclaircie dans une journée orageuse, je compte bien en profiter. « Toi, ça va ? Quoi de neuf sous le soleil ? »

surpriiiiise:
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Message(#)burnt pancakes | Arthur EmptyJeu 20 Avr 2017 - 10:21

En vérité tu te sens un peu à l’étroit dans cette situation parce que tu ignores sur quel pied danser. C’est débile peut-être mais avec Azur, ça avait toujours été des blagues et de la taquinerie. Il n’avait jamais été question de la sauver d’un possible incendie alors qu’elle avait la tête ailleurs et que clairement elle n’allait pas bien. Ce n’était pas réellement ton genre de t’intéresser aux problèmes des autres parce qu’après on te demandait ce que tu pensais, ce que tu ferais à leur place et la plupart du temps tu priais pour ne surtout pas être à leur place. Mais cette fois-ci, tu étais très inquiet parce que si tu n’étais pas arrivé, tu ne donnais pas cher de l’état de l’appartement une heure après, peut-être moins. Bobbie n’était clairement pas à l’appartement mais tu ne te voyais pas abandonner Azur à son propre sort qui semblait être la déprime pour aujourd’hui. Pourquoi ? Tu l’ignorais et tu hésitais à demander, vous ne vous connaissiez pas tant que ça après tout. Tu lui proposais de commander à manger vu que son déjeuner, ou petit déjeuner tu ne savais pas très bien, avait brûlé. « J'ai pas très faim, à vrai dire... » Cette fois tu sentis tes sourcils se froncer d’incompréhension. Elle voulait plus manger maintenant ? Tu sentais que cette situation allait te donner mal à la tête. Ah les femmes … incompréhensibles la plupart du temps et pourtant, tu pensais les connaître … Peut-être que c’était le fait de pas avoir été en couple depuis longtemps, tu ne t’embarrassais plus de ce genre de scènes. Et pourtant elles te manquaient un peu tu devais l’avouer. « Je vais quand même nous commander un petit brunch, ça nous fera pas de mal. » Oui, toi à la base tu devais déjeuner avec Bobbie, tu avais faim. Et puis ne dit-on pas que l’appétit vient en mangeant ? Si plutôt donc avec un peu de chance Azur se trouverait un petit appétit quand la nourriture sera là. Tu attrapes donc ton téléphone dans ta poche et tu appelles un restaurant que tu connais et qui livre pour vous amener tout ça. Tu te reconcentres ensuite sur Azur qui s’est assise à la table de la cuisine et tu ne peux t’empêcher de lui demander ce qui ne va pas. « Tu devrais venir plus souvent à l'appart. Je suis certaine que je pourrais mettre feu à un bol de céréale tellement je n'ai pas de bol en cuisine. En fait, j'ai juste la tête ailleurs. Un gars, en fait, mais c'est complètement ma faute si je passe près de réduire en cendre mon appart ! Ou je voulais tester tes habiletés de pompier. Je prends en note. Toi, ça va ? Quoi de neuf sous le soleil ? » Tu connais pleins de gens mauvais en cuisine qui auraient été près du feu pour le surveiller justement. Et puis cela n’avait pas l’air d’être de l’inexpertise en cuisine aujourd’hui, elle ne s’était pas rendue compte que quelque chose brulait donc cela te semblait un peu préoccupant. Tu notais aussi la manière dont elle essayait de changer de sujet. Mais tu n’avais pas loupé le fait qu’elle venait de te confier que son état était dû à un homme. Tu ne savais pas si cela te mettait plus mal à l’aise qu’auparavant mais cela n’aidait pas vraiment. « Et moi je suis certain que tu n’étais plus devant le feu depuis un moment. » Dis-tu pour la taquiner un peu avant d’ajouter : « Ah nous les hommes sont une race à part. Qui sait ? Je peux peut-être essayer de t’aider. » Tu en doutais mais bon, tu le lui auras proposé au moins. « Moi ça va, on m’a enlevé mon plâtre, je vais pouvoir reprendre le sport incessamment sous peu ce qui me fait plaisir. Sinon rien de particulier, mes ex semblent adorer revenir dans ma vie en ce moment ce dont je me passerai bien. » Dis-tu en soupirant parce que le retour des exs tu pensais que c’était qu’à la télévision toi. Enfin eux ils se vengeaient mais bon, c’est le même principe.
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Message(#)burnt pancakes | Arthur EmptyLun 24 Avr 2017 - 9:21

Je passe de plus en plus pour une idiote, mais en même temps, c'est Arthur. C'est le meilleur ami de Bobbie, soit la fille la plus déjantée que le destin a mis sur mon chemin, alors je me doute bien qu'il n'est pas en train de me juger complètement. Enfin, sûrement un peu (je le mérite), mais depuis notre première rencontre assez humiliante pour ma part, je n'ai pas ce petit stress en compagnie d'Arthur que je peux avoir en compagnie d'autres. C'est Arthur, c'est l'ami de Bobbie, je l'aime bien et même si je fais une folle de moi, je me dis que ça ne doit pas être si mal. Sauf que là, j'ai vraiment merdé, et les conséquences auraient être plus grave. Je tente de dédramatiser le tout avec des blagues, mais ses sourcils restent froncés. Oups. J'ai compris la leçon, je pense, je resterai toujours dans la cuisine lorsque j'aurai des trucs à faire cuire. Je suis la seule à blâmer pour le presque désastre, j'en suis consciente. « Je vais quand même nous commander un petit brunch, ça nous fera pas de mal. » J'hoche la tête, n'ayant réellement pas faim. La nourriture et moi c'est quand même un truc compliqué. Non seulement, je suis incapable de cuisiner et la plus simple recette mets ma vie en danger, mais depuis que je ne peux plus faire de sport, elle reste mon seul et unique ressort de contrôle sur mon corps. Je mange mal, trop peu, je le sais. Mais c'est tout ce qu'il me reste. « Si tu veux. » Je réponds, juste pour meubler le silence avant de confier la raison de mon état aussi... déconnecté. À voir ses sourcils toujours froncée, je me doute bien que je n'aurais pas dû mentionner que si je suis comme ça, c'est à cause d'un homme. Je ne mets pas tous les hommes dans le même panier, surtout pas lui. Alors Arthur ne devrait pas se sentir mal à l'aise de ma remarque, bien que trop de femmes seraient du genre à maudire la totalité du sexe masculin pour un seul connard. Ouais, je suis pas comme ça, je fais facilement la distinction. « Et moi je suis certain que tu n’étais plus devant le feu depuis un moment. » Je rougis et baisse la tête. Il a raison, j'ai pas envie de le contredire.  « Ah nous les hommes sont une race à part. Qui sait ? Je peux peut-être essayer de t’aider. » Je relève les yeux, lâchant un petit rire. Je doute bien qu'il puisse m'aider, et après qu'il ait sauvé ma vie, mon appart et Stitch, je ne pense pas que de lui expliquer de long en large ma situation serait vraiment un bon plan. Sauf si je veux passer pour une dépressive complètement tarée. « Merci, mais je pense que ça ne sera pas nécessaire. Enfin, c'est juste moi qui... Bref, je dois juste régler ça. » Et arrêter d'apporter trop d'importance à Orion, merde. Sauf que ça, c'est un soucis que je traine depuis que j'ai quoi... huit ans ? Ouais, juste mieux le gérer alors. « Moi ça va, on m’a enlevé mon plâtre, je vais pouvoir reprendre le sport incessamment sous peu ce qui me fait plaisir. Sinon rien de particulier, mes ex semblent adorer revenir dans ma vie en ce moment ce dont je me passerai bien. » Je relève les yeux vers lui, curieuse. Par contre, moi je suis curieuse, alors j'ai bien envie de savoir ce qui le tracasse. Ça me soulagerait peut-être de voir que je ne suis pas la seule à avoir des soucis sentimentaux. « Est-ce qu'elles viennent dans ta cuisine pour presque y mettre le feu ? » Je rigole. « Et... c'est cool pour ton plâtre. » Je baisse les yeux une seconde. Le sport me manque tant, mais je ne pourrai jamais le reprendre. J'enchaine, ne voulant pas m'attarder. « T'as piqué ma curiosité. Elles font quoi, toutes tes exs ? » Je fais exprès de mettre l'emphase sur le nombre qui semble bien élevé, prête à écouter.

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Message(#)burnt pancakes | Arthur EmptySam 29 Avr 2017 - 3:47

Déjeuner avec Azur cela n’avait pas été dans tes plans. Déjà tout simplement parce qu’avec Azur c’était plutôt petites vannes et farces que déjeuners tranquilles ou plutôt ici un déjeuner un peu déprimant. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre que la blondinette n’allait pas bien. Dommage pour elle, c’était toi qui avais frappé à sa porte et tu n’étais pas le meilleur pour réconforter les âmes en peine. Heureusement elle ne pleurait pas, là tu aurais certainement fuit en courant. Enfin bon, tu avais déjà sauvé l’appartement d’un incendie donc au moins tu n’étais pas venu pour rien. Bobbie pourra te remercier, tu lui confieras d’ailleurs certainement cet incident pour qu’elle prenne des nouvelles de sa meilleure amie car tu te faisais un peu de soucis. Vu qu’Azur avait brûlé son déjeuner, tu lui proposais de commander quelque chose. Il allait bien falloir que tu manges de toute manière alors pourquoi pas ? Elle ne sembla pas très réceptive mais tu commandais quand même en priant pour que l’appétit lui vienne en mangeant. « Si tu veux. » Tu ne comprenais pas réellement pourquoi elle s’était préparé à manger si elle n’avait pas faim mais une chose était certaine, tout cela n’était pas en train de te rassurer, loin de là. Un silence s’installa cependant un petit peu. Azur ce n’était pas ta meilleure amie, vous ne vous connaissiez pas assez bien pour éviter ces silences un peu gênants mais pas vraiment en réalité parce qu’Azur était perdue dans ses pensées. Tu lui demandais ce qui se passait et elle te confia que c’était un problème de garçons. Comment te mettre un peu plus mal à l’aise n’est-ce pas ? Tu aurais pu être un expert, savoir quoi dire et quoi faire si tu avais eu une relation normale avec tes sœurs mais cela n’avait pas été le cas. Tu ne comprenais pas vraiment comment un homme pouvait lui faire perdre la tête au point qu’elle mette presque le feu à son appartement mais tu gardais cette réflexion pour toi. « Merci, mais je pense que ça ne sera pas nécessaire. Enfin, c'est juste moi qui... Bref, je dois juste régler ça. » Qu’elle ne tienne pas réellement à t’en parler tu pouvais comprendre mais cela n’empêchait pas que tu voyais bien que ça la rongeait cette histoire et peut-être qu’un œil extérieur était une bonne idée ? Tu ignorais que tu n’étais pas un œil si extérieur que ça mais tu ne pouvais pas le savoir. « T’es sûre ? Parce que des fois un œil extérieur ça fait pas de mal. Et puis c’est pas comme si j’allais te juger vu ma vie amoureuse. » Tu ne savais même pas pourquoi tu parlais de vie amoureuse, elle n’existait pas. Tu avais une vie sexuelle depuis plusieurs années, le reste était à mettre à la poubelle. Par contre, assez étrangement tu n’hésitais pas à parler de la tienne. Débile peut-être mais tu n’avais rien à cacher et puis peut-être qu’Azur aurait des conseils intéressants. « Est-ce qu'elles viennent dans ta cuisine pour presque y mettre le feu ? Et... c'est cool pour ton plâtre. T'as piqué ma curiosité. Elles font quoi, toutes tes exs ? » Tu laissais échapper un petit rire à sa première phrase. Non, tes exs n’en étaient pas là mais à tes yeux elles venaient clairement foutre la merde dans ta vie, ça c’était sûr et certain par contre. Et mettre le feu dans ta vie c’était pire que dans ta cuisine. « Je n’en ai que deux, du moins deux avec qui s’était sérieux. » Dis-tu en haussant les épaules. Les gens t’ayant rencontrés ces dernières années te prennent souvent pour un connard qui enchaîne les filles … S’ils savaient … « La première est de retour après six ans d’absence comme si de rien n’était. J’allais la demander en mariage et elle a fui, j’avais pas spécialement envie de la recroiser. La deuxième revient avec un gosse de trois ans et me dit que je suis un candidat à la paternité de son gamin. » Oui, peut-être que c’était pire dans le cas d’Angelina en fait parce que si tu te retrouvais être le père, ta vie allait radicalement changer.
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Message(#)burnt pancakes | Arthur EmptyMer 3 Mai 2017 - 6:59

Je ne réalise pas l'ampleur de la situation, je pense. Je veux dire, moi je vois le presque incendie comme une blague, un peu comme un plat oublié qui déborde parce qu'il bouille trop, et non pas comme un réel incident grave qui a été évité à la dernière seconde. Pauvre Arthur, je n'ai pas le niveau d'empathie pour réaliser que mon état le met sûrement mal à l'aise, alors que je me terre dans des petites blagues, tentant d'alléger l'atmosphère déjà lourde, surtout par la fumée, ah, ah. C'est pour ça que je me passe de commentaire, enfin, de détails sur ma vie sentimentale. On dirait que j'ai toujours été seule à le pencher sur le dossier Orion, à gérer les situations et mes émotions dans oser demander l'aide de personne, mais que la vie ne cesse de m'envoyer des messages comme quoi il serait temps que je m'ouvre un peu, et pas que les jambes sur son passage. Un frisson me parcourt à cette idée, mais pas nécessairement agréable. « T’es sûre ? Parce que des fois un œil extérieur ça fait pas de mal. Et puis c’est pas comme si j’allais te juger vu ma vie amoureuse. » Je baisse les yeux et passe une mèche derrière mon oreille, baissant les yeux, honteuse. Je ne sais pas non plus que l'homme en face de moi se trouve à être le colocataire de l'auteur de mes nuits sans sommeil et que je devrais réellement ne pas me confier à lui. Je pense que je l'ai mis assez mal à l'aise pour le moment, alors je préfère ne pas ouvrir le dossier de ma vie amoureuse, heu, sentimentale ? Je ne sais pas comment qualifier, parce que je ne suis pas amoureuse de lui, je pense que si je ressens quelque chose, c'est surtout les élans de mes sentiments passés qu'on oublie jamais réellement avec son premier amour. « C'est juste, terriblement compliqué... » Je balaye l'air devant moi, préférant ne pas trop m'attarder. On passe au sujet de ses exs, et là encore je ne sais pas à quel point le monde est petit et que l'une d'entre elle se trouve à être Angie. « Je n’en ai que deux, du moins deux avec qui c’était sérieux. » J'hoche la tête, réalisant que moi aussi j'ai deux exs, si on peut dire comme ça, et que si l'autre venait à se pointer le bout du nez, je pense que je ferais ma valise pour aller vivre en Alaska, incapable d'assumer. Parle pas trop vite, jeune fille !« La première est de retour après six ans d’absence comme si de rien n’était. J’allais la demander en mariage et elle a fui, j’avais pas spécialement envie de la recroiser. La deuxième revient avec un gosse de trois ans et me dit que je suis un candidat à la paternité de son gamin. » Mon coeur se serre à tant de confidences et je laisse planer un silence quelques secondes alors que j'assimile. Arthur, vouloir demander une femme en mariage ? Wow. Moi qui pensais, selon les dires de Bobbie, qu'il enchainait rapidement la compagnie féminine, je suis surprise de voir cet aspect de lui. Puis, Arthur, papa ? « Wow... » Je débute, avec mon éloquence légendaire. « C'est définitivement pire que moi... » TOUJOURS AUTANT DE TACT AINSWORTH. « Je veux dire, j'avoue que moi aussi, à ta place j'aurais pas spécialement envie de voir celui qui te promets des trucs pour disparaitre par la suite » Et pourtant... « Mais papa ? Et... Comment ça candidat à la paternité ? » Les connexions ne se font plus dans mon cerveau, incapable de trouver le sens à ces quelques mots. « Mais... » J'ai presque envie de me lever et de le prendre dans mes bras, tellement tout semble tomber sur Arthur. S'il n'était pas aussi tôt, j'aurais presque sorti le whisky. « Et... Tu sais ce que tu vas faire ? » Je relève les yeux vers lui, consciente que je ne peux pas réellement lui offrir de solutions miracle, mais au moins s'il veut parler, je suis là et je ne le juge pas le moins du monde.
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Message(#)burnt pancakes | Arthur EmptyLun 8 Mai 2017 - 6:19

En général, les personnes qui vous disent que leur vie amoureuse est un long fleuve tranquille c’est qu’ils ont vraiment un problème. Soit ils se sont forcés à penser cela, soit ils sont complètement à côté de la réalité. Malheureusement, l’amour n’est pas une chose facile, tu l’as apprise à tes dépends. Il faut se battre pour garder cet amour vivant, se battre pour faire avancer son couple, pour ne pas le faire sombrer. Et se battre aussi quand votre cœur se brise et que tout espoir semble perdu. Tu ignorais quelle était la situation d’Azur mais pour qu’elle soit à deux doigts de mettre le feu à son appartement, tu ne pouvais t’empêcher d’être inquiet. Et légèrement mal à l’aise aussi parce que tu n’étais pas vraiment proche d’Azur, pas assez pour qu’elle te confie sa vie amoureuse en détail en tout cas. Mais tu ne pouvais t’empêcher de lui demander confirmation parce que c’était plus fort que toi, tu étais un worrier et puis c’est tout. « C'est juste, terriblement compliqué... » Oui, ça l’était souvent malheureusement. Tu espérais pour elle que la situation pouvait petit à petit devenir moins compliquée mais ce n’était pas toujours le cas. Tu avais suivi la vie amoureuse de nombreux amis et tu avais appris que les choses compliquées avaient tendance à s’envenimer. « Ce ne serait pas drôle si tout était simple non plus. » Dis-tu en haussant les épaules. Ca tu en étais intimement persuadé. « Des fois il suffit de pas grand chose pour décomplexifier un peu la situation. » Dis-tu un petit sourire sur les lèvres. Tu ne sais pas réellement comment tu en étais arrivé là mais c’est toi qui finit par te confier sur ta vie amoureuse passée qui se retournait contre toi dans le présent. Le rêve n’est-ce pas ? Tu en aurais parlé à Bobbie au cours du repas pour avoir son retour mais Bobbie n’était pas là … Tu n’avais rien à caché, tu étais le genre d’homme qui assumait ses conneries et Dieu sait que tu en avais fait pas mal dans ta vie ! Tu n’avais aucun mal à voir la surprise sur le visage d’Azur puis la stupeur alors que tu continuais ton récit. Elle mit plusieurs minutes à réagir, tu ne lui en voulais pas, tu venais de lâcher des bombes sur elle vu qu’elle ne connaissait rien de ton passé. « Wow... » Je débute, avec mon éloquence légendaire. « C'est définitivement pire que moi... Je veux dire, j'avoue que moi aussi, à ta place j'aurais pas spécialement envie de voir celui qui te promets des trucs pour disparaitre par la suite. Mais papa ? Et... Comment ça candidat à la paternité ? Mais... Et... Tu sais ce que tu vas faire ? » Oui, cela résumait bien ton état d’esprit. Tu ne peux t’empêcher de soupirer à sa dernière question. Qu’est-ce que tu vas faire ? Tu n’en sais rien. Cela dépendra de beaucoup de choses mais tu prendras tes responsabilités. Parce que même si beaucoup pensent que tu es un connard qui couche de tous les côtés, ce n’est pas le cas. « Apparemment la mère de l’enfant a couché avec deux autres hommes entre les dates de la conception du petit donc il y a une chance sur trois que ce gamin soit le mien. Si c’est le cas, j’assumerai mais gosh ! Il a trois ans déjà ! » Oui, tu voulais une famille et des enfants mais pas comme ça. Parce qu’Angelina et toi vous ne seriez jamais une famille au sens propre du terme … « Pour Lily j’en sais rien. Je vais l’éviter le plus longtemps possible je pense, le temps que je me remette sur pied, que je sache où j’en suis. » Dis-tu en haussant les épaules. C’était tellement compliqué putain ! Tu leur avais rien demandé toi, tu préfèrerais être tranquille mais tu n’avais pas le choix.
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Message(#)burnt pancakes | Arthur EmptySam 10 Juin 2017 - 11:43

Arthur avec un enfant. Je sais pas pourquoi, mais il me faut du temps pour apprivoiser cette image, parce que de que je connais de cet homme, c'est le genre à bien profiter de sa liberté. Je sais pas s'il y a une raison qui le pousse à ne pas s'engager, mais la mention de l'ex qui se barre au moment où il allait la demander en mariage, ouais, il y a matière à te couper l'envie de vouloir te reposer avec quelqu'un pour un bon moment. Ça coupe aussi l'envie de revoir ladite personne, mais dans mon cas, on dirait que les années d'absences n'ont pas réellement eu l'effet désiré. Dans un si gros laps de temps, on devrait être capable de faire abstraction du passé, d'être guérit suite à toutes ces années et pouvoir recroiser l'ancien objet de nos désirs et d'avoir une conversation superficielle aisément. Pourquoi c'est pas mon cas ? Je souffle, mais je me rassure de voir que je ne suis pas la seule. Arthur galère lui aussi, ça me fait sentir moins bizarre de ne pas avoir tourné la page. Il continue ses explications de la revanche des exs, m'expliquant que l'autre concurrente s'est assurée de ne pas pouvoir être oubliée malgré des années séparés. « Apparemment la mère de l’enfant a couché avec deux autres hommes entre les dates de la conception du petit donc il y a une chance sur trois que ce gamin soit le mien. Si c’est le cas, j’assumerai mais gosh ! Il a trois ans déjà ! » Si je buvais un truc, je me serais carrément étouffée. Je manque de le faire en déglutissant, parce que si avoir un gosse c'était pas assez, lui il en a peut-être un. Bor-del... Je sais que ça ne m'arrivera jamais, mais juste me mettre à sa place et des frissons me parcourent le dos. « Quand même... » J'ai toujours des remarques de qualité. « Pour Lily j’en sais rien. Je vais l’éviter le plus longtemps possible je pense, le temps que je me remette sur pied, que je sache où j’en suis. » J'étouffe un petit rire, parce que la situation d'Arthur ressemble un peu à la mienne, il ne pourra pas ignore Lily bien longtemps. C'est ce que je voulais faire moi, et au final je me retrouve à coucher avec Orion lors de notre, quoi, quatrième rencontre ? Ouais, pour l'évitement, je repasserai, je suis la pire dans le domaine. « Alors, pour ce qui est d'éviter, si tu peux, fais-le. Sauf si t'es plus fort que moi et que tu peux directement régler la chose, je te dis de pas attendre. Plus on repousse, plus ça devient compliqué, et si t'es faible comme moi, tu vas peut-être faire des trucs que tu pourrais regretter. » Pas que je regrette, loin de là, mais me voir d'un point de vue extérieur je me donnerais probablement une baffe de ne pas savoir résister à la tentation et de m'y abandonner aussi rapidement. « Sinon, pour ce qui est de l'autre... Tu voulais des enfants, au moins ? » Je ne sais pas pourquoi je pose la question, peut-être parce que je suis une originale qui ne souhaite pas fonder une famille. Au moins, je me dis que si Arthur se voyait en avoir, ça devrait passer plus facilement pour lui. « Et... Tu vas le savoir quand s'il est bel et bien de toi ? » Tout ce stress, ça doit être impossible à gérer. Le plus tôt il sera fixé, le mieux.
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Message(#)burnt pancakes | Arthur EmptyJeu 15 Juin 2017 - 13:11

La vérité c’est que tu ne sais pas vraiment pourquoi tu es en train de raconter ta vie à Azur. C’est complètement ridicule car avant aujourd’hui elle ne savait pas grand chose de toi finalement. Vous adoriez vous faire des petites farces et vous taquiner mais c’était à peu près tout. Peut-être que Bobbie lui avait dit certaines choses à ton sujet, tu n’en savais rien mais en tout cas, elle et toi vous n’étiez pas très proches. Mais peut-être que c’était ce dont vous aviez besoin pour laisser tout sortir. Toi du moins. Parce qu’Azur semblait préférer mettre le feu à son appartement que parler de ses problèmes. Tu ne manquais pas le fait qu’elle avait tourné toute la conversation sur toi mais elle ne perdait rien pour attendre, tu n’allais pas la laisser s’en sortir aussi facilement, cela ne serait pas juste. Voilà que tu te retrouves donc à lui raconter l’histoire de cette paternité complètement folle. Comment vous étiez trois pères potentiels et comment tu ne savais pas à quoi t’attendre. Tu pouvais avoir un enfant demain comment ne pas en avoir un. Enfin demain, tu l’aurais toujours eu mais sans le savoir avant cela toutefois. « Quand même... » Tu hausses les épaules, il n’y a rien à dire à ce sujet malheureusement. Tu décides donc de terminer sur Lily que tu espères pouvoir éviter dans la situation actuelle. Son retour ne pouvait pas plus mal tomber dans ta vie qui allait potentiellement être dynamitée. « Alors, pour ce qui est d'éviter, si tu peux, fais-le. Sauf si t'es plus fort que moi et que tu peux directement régler la chose, je te dis de pas attendre. Plus on repousse, plus ça devient compliqué, et si t'es faible comme moi, tu vas peut-être faire des trucs que tu pourrais regretter. » Tu hausses un sourcil. Tu sens qu’Azur est en train de te parler de sa situation sans réellement le faire. Tu ne sais pas quoi lui dire sauf que dans ton cas, il n’y a rien à régler. Pas vraiment. Oui Lily est de retour mais à aucun moment elle n’a dit qu’elle était de retour pour toi. Tu ne sais d’ailleurs pas pourquoi elle est là d’ailleurs. Et puis même si elle était là pour essayer de te récupérer, tu ne sais clairement pas quelle serait ta décision donc ce n’était pas juste repousser pour repousser. « Je vais faire au mieux. Si je ne peux pas l’éviter, je ferai face à Lily puis à Angelina. Je n’aurai pas le choix de toute façon. » Non, si le destin décidait de te les mettre sur le passage en même temps, tu n’allais pas pouvoir faire grand chose pour l’arrêter malheureusement. « Sinon, pour ce qui est de l'autre... Tu voulais des enfants, au moins ? Et... Tu vas le savoir quand s'il est bel et bien de toi ? » Ah la question qui tue … La question à laquelle tu aimerais avoir une réponse mais tu n’en sais rien. Pas vraiment en tout cas. Tu as une fourchette comme on dit mais tu nages dans un océan de doutes et d’incertitudes alors une de plus ou une de moins. « Je devrais le savoir bientôt, la semaine prochaine certainement, avant peut-être. » Angelina n’avait pas eu la gentillesse de te communiquer une date, cela ne te surprenait pas vraiment d’ailleurs. « Et je voulais des enfants oui, mais pas comme ça. » Dis-tu en soupirant.
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Message(#)burnt pancakes | Arthur EmptyMar 20 Juin 2017 - 10:08

Décidément, Arthur sait mieux gérer ses sentiments que moi. Non, mais la presque fiancé qui débarque en même temps que l'ex qui a potentiellement son enfant depuis des années, et il est là, à me sauver moi parce que je suis trop débile pour surveiller la cuisson de mes pancakes. Non, mais, il pourrait pas me donner un peu de sa force mentale Arthur ? Parce que là, j'avoue que de le voir gérer sa vie de la sorte (c'est-à-dire: beaucoup mieux que moi), je me dis qu'il serait sain que je me reprenne en main. Je ne peux pas laisser mon univers tourner autour d'un seul homme, encore moins si c'est pour me laisser me détruire ou pour détruire mon appart. J'ai honte, je me sens petite dans mes souliers, même si j'en ai pas. Sauf que j'ai envie de faire la folle, de m'abandonner, de voir ce que cette proximité avec Orion me promets, et ce, beaucoup trop pour reculer. Je suis une maso de première, une vraie tarée. Le fait que j'en sois consciente, est-ce que ça me donne des points ? « Je vais faire au mieux. Si je ne peux pas l’éviter, je ferai face à Lily puis à Angelina. Je n’aurai pas le choix de toute façon. » Encore là, je me mords les joues, ne pouvant que repenser à ma façon complètement débile de gérer ma situation. En fait, j'ai pas envie de gérer, je pense que c'est ça la réalité que je me cache de plus en plus. « Je devrais le savoir bientôt, la semaine prochaine certainement, avant peut-être. Et je voulais des enfants oui, mais pas comme ça. » J'hoche la tête, me retenant de commenter au moins tu en voulais ! Parce que je pourrais bien vouloir me marier plus tard, si je me réveillais du jour au lendemain mariée, je n'apprécierais pas le geste non plus. Cette comparaison est débile, mais elle a le mérite de fonctionner. « C'est peut-être pas le bon truc à dire, mais tu sembles bien gérer le tout. Je veux dire, je peux même pas imaginer ce qu'est ta situation, mais tu viens quand même sauver mon appart de la proie des flammes. » Je lâche un rire, mon ton se voulant léger. « En tout cas, dès que je sors, je pars acheter des piles pour le détecteur de fumée. » Je pointe le dispositif au plafond, lamentablement ouvert, découvrant son inefficacité par son manque d'alimentation.
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Message(#)burnt pancakes | Arthur EmptyMar 27 Juin 2017 - 13:59

En plein freestyle, voilà où tu te trouvais. Chaque jour semblait amener son lot de surprise dernièrement et très franchement, tu en avais assez. Tu te souviens d’avoir pensé à un certain moment que ta vie était bien routinière, peut-être que cette pensée avait suffit à retourner ta vie en pur cauchemar. Enfin, revoir Lily n’avait pas encore changé grand chose dans ta vie, cela avait rouvert une partie de toi que tu avais enterrée il y a longtemps mais depuis son retour tellement de choses s’étaient produites que tu n’avais même pas eu le temps de te demander ce que ce retour pouvait bien changer pour toi et pour elle. En fait, maintenant que tu y pensais, tu ne savais même pas pourquoi elle était de retour. Chacune de vos rencontres avaient été dues au hasard alors peut-être que vous pourriez vous contenter de vous croiser et qu’elle n’attendait rien de toi. En ce moment, elle ne pourra pas tirer grand chose de toi de toute manière. Azur te regarde avec de grands yeux presque admiratifs sans que tu ne comprennes pourquoi. Tu es au fond du trou, un trou dans lequel tu t’enfonces, il n’y a pas à être admiratif à ce sujet. « C'est peut-être pas le bon truc à dire, mais tu sembles bien gérer le tout. Je veux dire, je peux même pas imaginer ce qu'est ta situation, mais tu viens quand même sauver mon appart de la proie des flammes. En tout cas, dès que je sors, je pars acheter des piles pour le détecteur de fumée. » Tu laisses échapper un petit rire à ton tour. En effet, avoir un détecteur de fumée sans pile ne semble pas être la meilleure idée. Et oui, malgré tout tu gérais, comme tu pouvais, certainement très mal cette situation. Tu étais certain qu’Azur ferait la même chose parce qu’il n’y a que quand on est face à ce genre de situation que l’on se rend compte des capacités que l’on peut avoir. « Je pense que vu tes capacités d’attention en ce moment ce serait en effet plus raisonnable. » Dis-tu un sourire en coin sur les lèvres pour la taquiner. La sonnette de la porte retentit annonçant l’arrivée de ton repas tant attendu. Tu allais ouvrir pour récupérer la commande déjà payée sur internet. Tu reviens t’installer en face d’Azur et tu sors les plats du sac en disant : « Tu es sûre que tu n’as pas faim ? J’ai commandé pour deux ! » Un bon brunch comme il se doit vous attendait sur la table, ce serait bête de s’en priver. « Allez, je viens de te raconter ma vie, dis-moi pourquoi ton portable semblait plus passionnant que de surveiller tes pancakes. » Lui dis-tu pour montrer que tu n’avais nullement oublié qu’elle n’avait pas parlé d’elle.
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Message(#)burnt pancakes | Arthur EmptySam 1 Juil 2017 - 10:54

Je sais que mon tour arrive. Je ne suis pas débile, forcément Arthur va me demander la raison exacte qui m'a forcé à être aussi lunatique à un moment aussi important (oui, les pancakes c'est important). Un homme, il le sait, et même s'il semblait mal à l'aise il y a quelques instants lorsque je lui en ai fait part, son regard m'indique qu'il ne franchira pas le pas de ma porte sans que je ne me sois livrée. Okay, clairement que je vais lui épargner les détails et certains éléments: ça serait beaucoup trop long. Il rigole lui aussi alors que je lui parle de la défectuosité de mon détecteur de fumée, ce qui me fait piquer un fard. « Je pense que vu tes capacités d’attention en ce moment ce serait en effet plus raisonnable. » Il revient quelques instants plus tard avec la nourriture qui vient d'arriver. C'est vrai que l'odeur de ce brunch qui remplit la pièce et masque cette odeur de fumée a tôt fait de l'ouvrir l'appétit. « Tu es sûre que tu n’as pas faim ? J’ai commandé pour deux ! » Je lui jette un regard en coin: évidemment que je vais lui prendre un truc. Je suis comme toutes les femmes, du genre à convaincre l'autre que non c'est bon, pas besoin de frites. Si, si, je te jure, j'en veux pas ! Et au final en manger la majorité des siennes. Enfin, c'est ce que je faisais avant, il y a un moment qu'un homme ne m'a pas offert un repas. Vu mes habitudes alimentaires de merde, si je commande des frites, je risque de toutes les manger pour moi sans vouloir partager. Sauf que là, on parle pas de frites, mais d'un brunch, donc de trucs encore meilleurs. « Allez, je viens de te raconter ma vie, dis-moi pourquoi ton portable semblait plus passionnant que de surveiller tes pancakes. » Je ris avant de piquer une pomme de terre rissolée d'un des plats ouverts par Arthur. « C'est un peu comme toi en fait, un "ex" qui revient dans ma vie. » Je mime les guillemets avec mes doigts, ne souhaitant pas m'éterniser sur quel titre à apposer sur ma relation avec Orion. Parce que le titre véritable ferait compétition aux feux de l'amour. Non, je ne peux pas vraiment dire ça. Amour de jeunesse non plus ne s'applique pas, parce que l'homme en question n'a jamais réciproqué mes sentiments. Pendant un bref moment, une nuit, j'ai cru que si, mais mes espoirs se sont avérés infondés. « J'ai aimé ce gars plus que ma propre vie, c'est cliché, mais c'est vrai. C'était mon premier amour, bien que lui ne m'a jamais aimé. J'aurais tout donné pour lui... Puis on s'est éloigné... » Je passe sous silence que cet écart l'a conduit en prison. « Puis là, il revient et... Je sais pas, je profite je pense, de vivre ce que j'ai jamais pu vivre quand j'étais amoureuse de lui. » J'hausse les épaules, consciente que mes propos sonnent comme si j'étais encore amoureuse de lui alors que ce n'est pas le cas. « Je ne l'aime plus aujourd'hui, alors je dirais que c'est... heu... physique. On s'est revu récemment, je lui ai donné mon numéro, et si j'ai failli faire cramer mon appart c'est parce que j'ai passé trop de temps à débattre à savoir si je lui envoyais un message ou pas. » Je rougis de honte, cette situation est ridicule. Ri-di-cule. Je lâche même un rire tellement je me trouve idiote ! « Tu peux me juger, je sais que c'est sûrement le truc le plus débile que t'as entendu de ta journée. » Je termine en lui volant une autre pomme de terre. « Et pour ma défense, des pancakes ça crame vachement vite. » Je ponctue cette remarque d'un air que je souhaite sérieux, sachant que mon moment lunatique n'a duré que de trop longues minutes.
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