| (debra) » beauty and gastronomy. |
| | (#)Lun 8 Mai 2017 - 21:11 | |
| « Penelope. La voix du paternel Haesting s’élève dans le salon de la charmante petite maison de banlieue. Dans le canapé, la jeune brune lève la tête et se tourne vers son père. Un regard interrogateur se porte sur lui avant qu’elle aille le rejoindre dans le salon. Luisa et moi-même avons un cadeau pour toi. » Un sourire aux lèvres, Penelope attrape l’enveloppe que son père lui tend et l’ouvre assez rapidement – il faut le dire, Haesting n’est pas quelqu’un de très patient -. Etrangement, son sourire s’évanouit assez rapidement lorsqu’elle comprend de quoi il s’agit. « Je suis presque certaine que tu te crois drôle. » Son paternel venait de l’inscrire à un cours de cuisine dans le centre-ville. Penelope n’était pas une grande cuisinière, pour cause elle n’avait simplement pas le temps. Elle déteste faire les courses et cuisiner. Les produits surgelés, les plats préparés sont des cadeaux de dieu – du moins c’est ce qu’elle pense -. Le cours avait lieu le lundi huit mai en début d’après-midi, elle s’y rendra et prouvera à son père qu’elle est capable de cuisiner si elle le veut réellement. Le reste de la journée se passe assez rapidement et dans la bonne humeur. Lorsque Penelope reprend la direction de son appartement, son père lui chuchote à l’oreille. « N’oublie pas ton cours. » Penelope leva les yeux aux ciels avant de partir définitivement.
Le début de semaine fait déjà son grand retour mais pour Penelope cela n’est pas un réel problème. Cette semaine était synonyme de vacances, elle en rêvait depuis des mois et la date était enfin arrivée. Première journée de repos, premier jour de sa nouvelle vie. Devant son miroir, la demoiselle se regarde et soupire. « Tu n’as vraiment pas l’allure d’une cuisinière. » Avant de partir, la demoiselle se fait cuire un plat de gratin de légumes, ça suffira. Quatorze heures sonnent, Penelope doit partir si elle ne veut pas être en retard – comme à son habitude -. « Ou est-ce que je l’ai mise ? » Retournant tous ses papiers, Penelope ne retrouvait plus son bon et encore moins l’adresse qui était écrite dessus. Après une bonne dizaine de minutes, Penelope prend enfin le chemin du centre-ville vers le quartier de Pine Rivers.
Sur place, la demoiselle se gare sur le parking d’un des restaurants français et avance rapidement vers l’entrée. Lorsqu’elle arrive dans la salle, tout le monde est déjà présent. Elle aperçoit une place libre au fond de la salle et s’avance doucement. Posant son sac sur le côté, elle attache ses cheveux rapidement et se retrouve à côté d’une jeune demoiselle. « Bonjour. Laissant quelques secondes de silence, elle reprend. Penelope, enchantée. »
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| | | | (#)Mer 10 Mai 2017 - 1:08 | |
| Debra ne savait pas si elle avait envie de brûler l’agence d’intérim sur le champ ou si elle avait envie d’arracher les yeux de la tête du mec qui venait de lui donner ce boulot. Bon, d’accord, elle avait dit oui. Mais pour les biens de cet article qu’elle devait faire, elle avait du pain sur la planche. La cuisine et elle, ça faisait deux. Le mieux qu’elle savait faire, c’était surement des pâtes - sinon, elle se faisait quasiment toujours livrer. Sauf que pour monter un truc sur les techniques de cuisines sans les pratiquer, c’était plus compliqué. Alors la boite d’intérim lui avait pris des cours de cuisine. Ils étaient pas longs, et ils étaient bien réputés dans Brisbane. Mais c’était pas pour autant que Debra y arriva en trainant des pieds, en ayant l’impression de retourner au lycée - et donc, elle reprit ses bonnes habitudes en se mettant au fond de la classe. Pas qu’elle n’en avait rien à faire de ce qu’on pouvait lui apprendre ou qu’elle n’avait pas les moyens de suivre et de comprendre. Non, juste qu’elle n’aimait pas qu’on lui fasse la leçon. « Bonjour. Penelope, enchantée. » Relevant le nez de son téléphone portable, Debra haussa un sourcil en direction de la jeune femme qui venait de s’installer à ses côtés. Non seulement, elle n’aimait pas cuisiner, mais en plus elle ne s’était pas réellement préparée à devoir être civilisée et à sympathiser. Surtout que là, elle était de mauvaise humeur, elle allait donc devoir redoubler d’efforts pour ne pas envoyer balader la jeune femme qui semblait, elle, heureuse de venir aujourd’hui. Elle finit par soupirer, glissant son téléphone dans la poche arrière de son jean. « Debra. Je suis nulle en cuisine, donc si y’a des ateliers à deux, je vais pas être d’un grande aide. » Elle fit un petit sourire coincé à Penelope avant de devoir faire genre elle était attentive lorsque le cuisinier entra en scène. Exactement comme au lycée, sauf qu’elle avait maintenant vingt-huit ans et qu’un comportement comme le sien était pathétique à son âge. |
| | | | (#)Ven 12 Mai 2017 - 11:09 | |
| Rayonnante, Penelope était le genre de personne qui discutait facilement avec les autres personnes. Cela ne la dérangeait pas de se pencher vers une nouvelle personne et d’en apprendre un peu plus sur eux. Cependant, lorsqu’elle se présenta à sa partenaire pour l’atelier cuisine du jour, Penelope reçu comme une décharge électrique dans le dos. Jamais elle n’avait vu une personne de ce genre, aussi froide et fermer. La brunette s’arrêta aussitôt de parler, les gens comme ça, non merci. Penelope avait bien remarqué son comportement, elle n’avait peut-être pas envie d’être ici mais ce n’est définitivement pas une raison pour être aussi désagréable envers quelqu’un qui ne vous a rien fait. Son soupire mis Penelope hors d’elle vraiment, c’est impossible de se sentir aussi hautaine. Si elle se croit supérieure pour je ne sais qu’elle raison, cela ne passera pas avec Penelope. « Debra. Je suis nulle en cuisine, donc si y’a des ateliers à deux, je vais pas être d’un grande aide. » Son sourire était tellement forcée que Penelope ne savait pas si elle devait lui rendre. Bien sûr elle non plus n’était pas une cuisinière hors pair mais après tout si elles étaient-là, c’est évidement pour apprendre. « Tant mieux. Elle laissa un moment de silence et repris. Je ne serais pas la moins douée dans ce cas. » Que dire de plus ? Visiblement la demoiselle n’avait pas l’envie d’être agréable ou de faire un effort. Observant son comportement, Penelope avait l’impression de retourner au lycée. Digne d’une petite peste qui s’amusait à rabaisser les autres. Un moment il faut grandir et assumer son âge et le comportement qui va avec. Le chef cuisiner raconte son parcours et ce qu’il l’a réellement poussé à ouvrir son propre restaurant. L’histoire est passionnante, il n’a pas eu la vie facile et pourtant, il a réussi à surmonter toutes ses épreuves. « Aujourd’hui, je vais vous apprendre à cuisiner un plat typiquement français, un bœuf bourguignon. Tous les autres élèves avaient l’air impatient, la plupart devaient déjà suivre les cours depuis des semaines déjà. Pour le dessert, on essaiera de faire des croissants. » Enfin une bonne nouvelle, Penelope adorait les croissants. MARQUEUR DE COMPTAGE DES POINTS merci de ne pas supprimer |
| | | | (#)Dim 14 Mai 2017 - 16:19 | |
| « Tant mieux. Je ne serais pas la moins douée dans ce cas. » Debra se retint d’avoir une nouvelle réaction plutôt négative. Elle n’était pas là pour socialiser, elle n’était pas là pour engage des conversations épineuses non plus. Elle était là pour prendre des notes, rapporter des méthodes et des faits, mettre ça sur papier et l’envoyer à l’agence avant la première heure demain matin. Et si au passage, elle pouvait avoir une prime et un mot gentil, elle ne disait pas non. Finissant enfin par sortir son bloc-notes et son enregistreur audio, qu’elle mit en fonctionnement, Debra souffla avant de se concentrer sur le prof qui venait d’entrer dans la salle. Rester positive, rester positive. « Aujourd’hui, je vais vous apprendre à cuisiner un plat typiquement français, un bœuf bourguignon. Pour le dessert, on essaiera de faire des croissants. » Elle eut un petit sourire. Ces plats là, elle en avait mangé plusieurs fois lors d’un de ses voyages en France. Elle n’avait pu s’empêcher, un jour, de faire un caprice à ses parents pour lui payer un voyage à Paris avec quelques amies plus fortunées à elle, lorsqu’elle était encore à l’université. Et puis même au delà de ça, elle avait toujours eu un brin d’appréciation pour la France et ce qui en ressortait, plus que pour les autres pays. Dont la langue. « Mon plat français préféré. » Elle eut un sourire sincère cette fois ci, faisant écho à ses souvenirs. Son accent n’était certainement pas bon lorsqu’elle parlait français, mais elle se réjouissait aussi de voir qu’elle n’avait pas tant perdu que ça. « Mais ils auraient pu choisir quelque-chose d’un peu plus simple pour un premier cours. Sérieusement. » Elle ne savait pas si elle parlait toute seule et à voix haute ou si elle d’adressait à sa voisine, supposant qu’elle l’écouterait dans tous cas car elle serait la seule à dire des saletés sur ce qu’il allait se passait aujourd’hui et par dessus le professeur, bien sur. |
| | | | (#)Dim 14 Mai 2017 - 19:52 | |
| Penelope n’avait jamais au grand jamais rencontré quelqu’un d’aussi méprisante et sans aucune gêne. En la regardant, la brunette lui donnait une trentaine d’années, presque comme elle. Pourtant, elle se comportait comme une stupide lycéenne prête à tout pour avoir raison ou pour exprimer son mécontentement. La brunette qui a plutôt tendance à être un vrai petit rayon de soleil, toujours prêt à faire de nouvelles connaissances, à apprendre de nouvelles choses ou même à aider les autres ne pouvait pas comprendre ce genre de comportement si hautain. C’est comme si elle se sentait supérieure aux autres personnes présente dans la pièce. Le professeur se mit à parler et Penelope remarqua aussitôt tout l’attirail que la demoiselle sortait de ses poches ou sac à main voulait dire beaucoup, elle était surement journaliste pensa aussitôt Penelope. « Mon plat français préféré » Naturellement, Penelope avait entendu la jeune demoiselle. Elle était d’ailleurs agréablement surprise, la première chose positive qu’elle disait depuis le début du cours. La brunette regarda par la fenêtre, non il ne pleuvait pas étrangement. Restant attentive, Penelope ne lança aucun regard à la demoiselle. Parfois, le chef employé des mots français que l’américaine ne comprenait pas. Elle essayait de noter toute la recette sur son papier mais la barrière de la langue l’empêchait parfois. « Karot ? » Son accent était pathétique et c’est ainsi qu’elle l’avait écrit sur sa feuille. Elle ne savait pas du tout de quoi il s’agissait. Elle le laissa dans le coin de ses pensées et irait se renseigner après auprès des autres élèves. « Mais ils auraient pu choisir quelque-chose d’un peu plus simple pour un premier cours. Sérieusement. » Penelope était plutôt d’accord avec sa coéquipière, elle était nul en cuisine et toute la recette avait l’air compliqué. « Je crois que nous sommes les seules nouvelles ici. » Toutes les autres personnes avaient l’air si à l’aise et connaissaient la cuisine mieux que personne alors que nous étions encore en train de chercher les ustensiles.
Dernière édition par Penelope Haesting le Jeu 18 Mai 2017 - 20:50, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 17 Mai 2017 - 23:45 | |
| La jeune femme prenait des notes sur ce que disait le chef de la séance du jour, pour pouvoir appliquer la recette comme il fallait - c’était légèrement le but du jeu - mais surtout pour avoir de quoi faire son article derrière. Déjà qu’elle n’était pas plus passionnée que ça, au moins prendre des notes rendait ça presque intéressant. Et ça permettait de la garder occuper. « Karot ? » Haussant un sourcil, tournant légèrement son regard vers sa voisine de table, Debra comprit rapidement que de elles deux, elle était la seule à avoir au moins des notions de français. Alors, comme si c’était tout à fait normal, elle vint barrer le mot qu’avait écrit Penelope pour l’écrire avec la bonne orthographe. « Carotte, pas karot. Ce sont des carottes quoi. » A regarder de plus près, Debra aurait même pu tirer un léger sourire presque amical. Mais il fallait la connaître beaucoup plus que ça pour savoir que cet espèce de rictus était amical. « Je crois que nous sommes les seules nouvelles ici. » A la remarque de Penelope, Debra daigna enfin regarder les autres participants du jour. Et effectivement, ils semblaient tous déjà partis pour faire la recette de leur vie. Comme s’ils avaient quelque-chose d’absolument formidable à gagner à la ligne d’arrivée. « Et bien comme ça j’espère qu’on goûtera au moins un repas digne de ce nom. » Elle soupira légèrement. « Enfin, j’espère qu’on mange un bout après sinon je vois pas l’intérêt. » Cuisiner pour ne pas manger, ça ne servait à rien, c’était du gâchis. Et Debra était sure que les Hazard-Perry ne dirait pas non à un bon repas fait maison, gratuit, que Debra leur ramenait presque gentiment. Surtout sur le principe de ce serait elle qui ramènerait quelque-chose à la maison, au lieu d’y rester à ne rien faire et à vider les placards - quoi qu’elle mangeait presque plus rien depuis qu’elle avait accouché, et Gauthier semblait soulagé. |
| | | | (#)Jeu 18 Mai 2017 - 20:54 | |
| Bien que Penelope n’apprécie pas plus que ça le comportement de sa coéquipière, elle doit bien avouer qu’elle avait raison. Le bœuf bourguignon est un plat français délicieux mais compliqué à réaliser. Sachant qu’elle n’est déjà pas capable de faire une pizza, un plat aussi complexe allait être une véritable épreuve. De base, elle se disait qu’elle aurait pu compter sur sa collègue mais visiblement, les deux jeunes femmes étaient de véritables quiches en cuisine. La liste des ingrédients étaient longues et complexe, la moitié des choses étaient inconnus pour la brunette. « Carotte, pas karot. Ce sont des carottes quoi. » Elle écrivait avec la bonne orthographe et Penelope lui fit un sourire de remercîment rapide. Cependant cela ne l’aidait pas. Sortant son téléphone de la poche de son pantalon, la demoiselle regarda sur google image, à quoi cela pouvait ressembler. Lorsque la photo apparu, le visage de Haesting s’illumina, en réalité elle savait très bien ce qu’était une carotte mais elle ne connaissait simplement pas le mot. « Et bien comme ça j’espère qu’on goûtera au moins un repas digne de ce nom. » Même si elle ne le dit pas Penelope espère aussi. Elle le sent, son plat ne sera pas le meilleure. D’ailleurs, elle ne le goutera même pas et elle espère que personne ne sera intoxiqué quand ils gouteront le repas des demoiselles. « Enfin, j’espère qu’on mange un bout après sinon je vois pas l’intérêt. » Tournant son visage vers la fenêtre, la brunette aperçu le programme de la journée. Elle l’attrapa et se mit à le lire assez rapidement. « Préparation du plat, concours du meilleur plat. La demoiselle se retenait de rire, le chef allait vraiment comparé le plat de tout le monde alors que tout le monde n’avait pas le même niveau. Distribution des repas préparés aux sans-abris de la ville. Penelope trouvait que cela était une belle initiative, même si ça n’allait pas être un repas immense, cela donnerait un peu de bonheur à certaine personne. Le chef vous conviera ensuite à un petit apéritif dinatoire avec quelques-unes de ses spécialités. Une journée riche en émotions et assez chargée pourtant Penelope était impatiente que tout commence vraiment. On auras à manger mais pas ce qu’on aura préparé. » Ce qui n’était pas plus mal au final.
Dernière édition par Penelope Haesting le Dim 21 Mai 2017 - 15:04, édité 1 fois |
| | | | (#)Dim 21 Mai 2017 - 12:41 | |
| A la dernière remarque que Debra fit, sur savoir si elles allaient au moins pouvoir manger un bout et emporter à manger en partant, Penelope tourna le regard vers la fenêtre non loin d’elles. « Préparation du plat, concours du meilleur plat. Distribution des repas préparés aux sans-abris de la ville. Le chef vous conviera ensuite à un petit apéritif dinatoire avec quelques-unes de ses spécialités. On auras à manger mais pas ce qu’on aura préparé. » Debra se retint de ne pas soupirer lourdement, et se contenta d’un petit soupire. « Vu à quoi vont ressembler certains plats, dont le mien et apparemment le tien, je ne suis pas sure que les donner aux sdf soit une bonne idée. M’enfin. » Consultant l’heure sur son téléphone, elle soupira de nouveau. « Au moins apparemment, on aura à manger de la part du chef. Tu connais son nom d’ailleurs ? » Sans s’en rendre réellement compte, elle avait naturellement tutoyer Penelope, comme si elles étaient réellement deux élèves d’une promo qui se croisaient régulièrement. Elle se permettait de lui poser la question car si elle devait réellement finir par rédiger au complet cet article et qu’elle ne connaissait même pas le nom du chef qui leur faisait le cours, elle n’allait pas aller loin - et n’allait surtout surement pas récolter l’argent qui lui était du pour ce temps passé ici, ce temps de torture. Rapidement, le chef donna le feu vert pour commencer la préparation des plats et à peine la session commença, qu’une des personnes non loin des deux jeunes femmes mit le feu à sa marmite, déclenchant l’alarme incendie. Là, Debra s’autorisa un gros soupire. « Au moins, on sera pas les pires en cuisine. » Ramassant ses affaires alors que le chef avait expressément dit de se dépêcher et de laisser les affaires sur place, Debra rattrapa rapidement le petit groupe alors qu’ils avançaient comme des moutons vers la sortie de secours. |
| | | | (#)Dim 21 Mai 2017 - 15:14 | |
| « Vu à quoi vont ressembler certains plats, dont le mien et apparemment le tien, je ne suis pas sure que les donner aux sdf soit une bonne idée. M’enfin. » Penelope ne comprenait pas le comportement de sa voisine, elle était surement la personne la plus négative qu’elle connaissance. Bien que son plat ne serait pas le meilleur du cours, Penelope était impatiente de donner un peu de joie et de son temps aux personnes qui en ont réellement besoin. « Ce n’est pas qu’à propos de la nourriture. lança la demoiselle dans un premier temps, un sourire aux lèvres. Ces gens, ils sont seuls. Cela rendait Penelope légèrement triste. Ils seront heureux d’avoir de la compagnie durant quelques heures, de manger quelque chose de chaud. » A entendre Penelope, on pourrait croire qu’elle est une véritable sainte mais ce n’était pas du tout le cas. « Au moins apparemment, on aura à manger de la part du chef. Tu connais son nom d’ailleurs ? » Désagréable, elle ne pensait qu’a elle-même et pas aux besoins que les autres pouvaient avoir. Son estomac passait avant celui des autres, ses décisions et ses désirs. Elle avait surement l’habitude d’être traité comme une reine. « Quel genre de journaliste fait son travail a moitié ? » lança Penelope avait un sourire. La demoiselle n’avait pas l’intention d’être ici et avec tout son attirail, Penelope avait rapidement compris quel métier la demoiselle exerçait. « Tu aurais dû faire des recherches avant de venir, comme les vrais journaliste. Penelope laissa quelques secondes de silence avant de reprendre. Ou prendre le temps de lire l’affiche. » Le Chef Webber était très réputée dans le monde gastronomique, du moins c’était ce que son père lui avait dit. Lorsque le concours était lancé, tout le monde se mit à cuisiner leur petit plat. Quelques secondes plus tard, deux demoiselles mirent le feu à leur marmite. L’alarme incendie se déclenche et le chef ordonne à tout le monde de sortir rapidement. « Au moins, on sera pas les pires en cuisine. » Un rire moqueur sortait de la bouche de la brunette. Elle n’était pas la plus nul finalement. Arrivant devant l’entrée du restaurant, Penelope sorti son téléphone alors que tout le monde attendait le feu vert pour pouvoir reprendre le cours. MARQUEUR DE COMPTAGE DES POINTS merci de ne pas supprimer |
| | | | (#)Dim 21 Mai 2017 - 20:09 | |
| « Ce n’est pas qu’à propos de la nourriture. Ces gens, ils sont seuls. Ils seront heureux d’avoir de la compagnie durant quelques heures, de manger quelque chose de chaud. » Malgré le sourire qu’affichait Penelope, Debra avait elle envie de vomir. Elle n’avait pas réellement de compassion pour les gens qui étaient dehors, sans logis, et elle ne comptait pas changer d’avis ni de sentiment à ce sujet en deux phrases. Elle préféra alors ne pas réagir, ne rien dire, plutôt que de heurter les pensées que la minette à ses côtés pour une nouvelle fois. En revanche, la suite de ce qu’elle lui dit ne lui plut pas réellement, en réponse à sa question. « Quel genre de journaliste fait son travail a moitié ? Tu aurais dû faire des recherches avant de venir, comme les vrais journaliste. Ou prendre le temps de lire l’affiche. » Haussant un sourcil de jugement, Debra vint regarder par deux fois, sur toute sa longueur, la jeune femme. Elle s’autorisa par la suite un petit rire faux, niais, et totalement jugeur lui aussi - parce-que juger, c’était sa spécialité. « Excuse moi, jeune demoiselle, si je ne m’attarde pas sur des détails aussi peu significatifs que celui là à mes yeux. Si je t’ai demandé, c’était simplement pour faire la conversation et pour pas que tu ressortes de cette salle les sentiments trop abimés par le fait que je n’ai aucun soucis avec le fait d’être une salope asociale sur les bords. » Elle fit un petit sourire forcé, clignant des yeux plusieurs fois. « Et que pour information, si ce cours là n’est pas assez intéressant à mon goût, j’irai voir ailleurs pour rédiger quelque-chose de convenable, alors les recherches je les ferai en parallèle. Ca te satisfait comme réponse ? » Elle la regardait toujours avec ce sourcil haussé, ce demi-sourire, et sans aucune gêne. Bien qu’elle se soit calmée depuis qu’elle était arrivée en Australie, son caractère était toujours très bien actif si on le titillait un petit peu. Et, pas de chance, elle avait le sang chaud et partait au quart de tour. Rapidement après, l’alarme incendie se fit entendre et les personnes présentes dans la salle furent dehors pour échapper à une catastrophe certaine. Bien sur, cette situation fit soupirer Debra, qui regardait son téléphone toutes les trente secondes pour être sure qu’elle n’allait pas rester plus longtemps que prévu sur place. Le chef les fit rester une bonne quinzaine de minutes dehors, le temps que les pompiers arrivent pour intervenir. « Ah, voilà la cavalerie. Si c’est pour mettre seulement un coup d’extincteur, j’aurai pu le faire, pour pas perdre du temps pour rien là. » Elle soupira, venant se frotter les yeux. |
| | | | (#)Dim 21 Mai 2017 - 20:39 | |
| « Excuse moi, jeune demoiselle, si je ne m’attarde pas sur des détails aussi peu significatifs que celui là à mes yeux. Si je t’ai demandé, c’était simplement pour faire la conversation et pour pas que tu ressortes de cette salle les sentiments trop abimés par le fait que je n’ai aucun soucis avec le fait d’être une salope asociale sur les bords. La jeune demoiselle venait de laisser quelques secondes de silence, Penelope la regardait avec une envie folle de lui répondre. Et que pour information, si ce cours là n’est pas assez intéressant à mon goût, j’irai voir ailleurs pour rédiger quelque-chose de convenable, alors les recherches je les ferai en parallèle. Ca te satisfait comme réponse ? » Un léger sourire se dessinait sur les lèvres de la demoiselle. De base Penelope était quelqu’un de très gentille et de sociable mais elle avait hérité du côté piquant de sa mère et elle ne se laissait jamais faire c’était comme un code d’honneur. « Je te signale que tu n’aurais pas été obliger de faire la conversation si tu avais étudié les détails de ton travail. De plus ce ne sont pas les détails qui font tout le travail d’un journaliste ? Penelope laissa quelque secondes de silence avant de reprendre de plus belle. Enfin.. les vrais journalistes pas ceux qui se coltine les sujets inutiles que personnes ne lira. Encore un petit silence. Les personnes comme toi. » Cela pouvait peut-être paraitre un peu froid de la part d’un petit soleil comme Penelope mais elle s’en fichait. La demoiselle n’était pas son amie et elle détestait les gens qui se croyaient supérieure aux autres pour je ne sais quel prétexte. Se tournant vers la demoiselle, Penelope lui adressa un sourire assez faux et se retourna. C’est à ce moment précis que deux des autres filles mirent le feu. Dehors avec les cuisiniers en herbe, Penelope naviguait sur son portable tout en prévenant son père de ce qui venait d’arriver. « Ah, voilà la cavalerie. Si c’est pour mettre seulement un coup d’extincteur, j’aurai pu le faire, pour pas perdre du temps pour rien là. » Le chef nous donna l’autorisation de rentrer avec l’intervention rapide des pompiers. « On aura plus besoin de vous la prochaine fois. dit-elle en s’adressant aux pompiers avec un sourire. Wonder Woman est parmi nous. » La demoiselle lança un regard de moquerie à Debra avant de rentrer dans le restaurant. Elle croyait pouvoir tout faire mieux que tout le monde, même mieux que les soldats du feu. Penelope n’avait qu’une envie, mettre le feu à son plat juste pour pouvoir refermer le clapet de l’autre idiote.
Dernière édition par Penelope Haesting le Mar 23 Mai 2017 - 15:42, édité 1 fois |
| | | | (#)Lun 22 Mai 2017 - 19:12 | |
| « Je te signale que tu n’aurais pas été obliger de faire la conversation si tu avais étudié les détails de ton travail. De plus ce ne sont pas les détails qui font tout le travail d’un journaliste ? Enfin.. les vrais journalistes pas ceux qui se coltine les sujets inutiles que personnes ne lira. Les personnes comme toi. » Même si elle aurait voulu répondre, protester ou tout simplement montrer à quel point elle savait avoir le dernier mot, Debra n’eut pas le temps car Penelope lui tourna directement le dos - lui indiquant par ce procédé que les conflits n’étaient pas sa tasse de thé habituelle, sinon elle serait restée face à elle pour combattre - mais en plus ils eurent le droit à l’épisode de l’incendie. Et alors que les pompiers arrivaient, bien sur, Debra ne put s’empêche de faire une remarque. Qui ne tomba pas dans l’oreille d’une sourde, en l’occurence, apparemment. « On aura plus besoin de vous la prochaine fois. Wonder Woman est parmi nous. » Levant d’abord un regard vers Penelope - regard toujours jugeur, pour ne pas changer -, Debra finit par laisser divaguer son regard en direction des pompiers qui apparement riaient pour faire bonne figure. Regardant rapidement au dessus de ses lunettes de soleil, Debra eut un petit sourire en coin. « Enfin, vous pouvez toujours venir si, sans soucis. Comme elle vient de le dire, Wonder Woman c’est moi. La plastie qui va avec aussi d’ailleurs. » Elle fit un clin d’oeil à l’un des pompiers qui s’était arrêté pour l’écouter, et à en juger par son rire, elle avait encore marqué un point. Elle finit par se tourner vers Penelope de nouveau, sourire malicieux aux lèvres. « Merci pour l’approche, j’ai une touche sous le coude comme ça. Parce-que le dernier rire, celui qui était vrai, c’était pour moi et mes avances. Pas pour ta blague, si tu n’avais pas compris. » Elle finit par la laisser entrer de nouveau dans le restaurant, avant de venir prendre place aux côtés de la jeune femme de nouveau - même si elle aurait préféré une compagnie plus agréable, c’était la seule place qui restait de nouveau. « Tu arriveras à me supporter si je me mets là ou ton âme de choupette en sucre va se briser avant la fin du cours ? » |
| | | | (#)Mar 23 Mai 2017 - 15:49 | |
| « Enfin, vous pouvez toujours venir si, sans soucis. Comme elle vient de le dire, Wonder Woman c’est moi. La plastie qui va avec aussi d’ailleurs. » Mine de rien cela fit sourire Penelope mais pas forcément de la bonne raison. A son avis, Debra avait dû souffrir un bon nombre de fois pour se retrouver à l’aise dans ce genre de comportement assez immature et stupide pour quelqu’un de son âge. Elle agissait comme une petite gamine de seize ans alors qu’elle avait l’air d’avoir la trentaine tout comme Penelope. Elle n’était pas courageuse, bien au contraire, elle se refugiée derrière cette carapace de fille forte qui ne se soucie de rien mais tout cela n’est qu’un horrible mensonge. « Merci pour l’approche, j’ai une touche sous le coude comme ça. Parce-que le dernier rire, celui qui était vrai, c’était pour moi et mes avances. Pas pour ta blague, si tu n’avais pas compris. » Penelope sourit à Debra en secouant la tête. « Je ne cherche pas à amuser la galerie. dit-elle avant de reprendre rapidement. Je te signale que s’il a ri c’est juste pour pouvoir coucher avec toi. Il n’a surement pas l’habitude de voir une demoiselle qui est prête à se déshabiller aussi rapidement. Tu es encore plus pitoyable qu’une prostituée, au moins, elles se font payés elle. » Penelope s’avançait vers le restaurant et se retourna une dernière fois sur Debra. « Et, une dernière fois. Toutes tes petites répliques pitoyables ne m’atteignent pas, j’en ai juste rien à faire de ce que tu penses. Si tu crois être supérieure et que s’est en étant désagréable que tous tes problèmes vont se régler, c’est ton choix, pas le mien. » Avançant dans le restaurant la demoiselle se remit à sa place et commença à éplucher les légumes pour la recette. Elle lisait soigneusement la recette avant de se tourner vers la voix présente à ses côtés. « Tu arriveras à me supporter si je me mets là ou ton âme de choupette en sucre va se briser avant la fin du cours ? » Penelope lui lança un regard assez noir et se remit devant sa recette, elle n’en avait rien à faire de ce qu’elle lui disait. Elle pensait surement que personne n’avait une vie aussi désastreuse que la sienne. Un vrai petit nombril du monde, celle-ci. |
| | | | (#)Mer 24 Mai 2017 - 0:56 | |
| « Je ne cherche pas à amuser la galerie. Je te signale que s’il a ri c’est juste pour pouvoir coucher avec toi. Il n’a surement pas l’habitude de voir une demoiselle qui est prête à se déshabiller aussi rapidement. Tu es encore plus pitoyable qu’une prostituée, au moins, elles se font payés elle. » Haussant un sourcil, grand sourire sur les lèvres, Debra secouait la tête en écoutant les paroles de la jeune femme qui semblait être pressée de sortir tout ce qui lui venait en tête, comme si elle se devait de lui rendre la pareille. Ca faisait sourire Debra, ça la faisait intérieurement rire qu’on essaie de lui arriver à la cheville en attaquant des points dont elle n’avait aucune honte et dont elle faisait se faisait une fierté personnelle. « Et, une dernière fois. Toutes tes petites répliques pitoyables ne m’atteignent pas, j’en ai juste rien à faire de ce que tu penses. Si tu crois être supérieure et que s’est en étant désagréable que tous tes problèmes vont se régler, c’est ton choix, pas le mien. » Alors que Penelope rentrait dans le restaurant, rapidement, comme évitant de laisser le temps à Debra de répondre, le rire intérieur de la brune devint extériorisé, avant de venir s’asseoir de nouveau à côté de Penelope en lui lançant une petite pique. Après tout, maintenant qu’elle avait compris que la jeune femme se chauffait au quart de tour mais pas pour les bonnes raisons et pas sur les bons points, la journée commençait presque à devenir intéressante, amusante. Des petites minettes comme elle, elle en avait connu plein. Des tonnes. Elles l’avaient toutes critiqué, et enviée par la suite. Il fallait surtout bien penser qu’aucune d’elle n’était au courant de ses aventures de l’année passée. Mais du reste, elle avait une vie qui faisait souvent envie. Elle en jouait, elle adorait se montrer - et surtout, elle l’assumait. « Tu boudes maintenant ? Tu sais, je suis venue à bout de fillettes bien plus costauds que toi. Donc ta petite technique pour me faire fermer mon clapet… » Elle vint se pencher à l’oreille de Penelope pour terminer sa phrase. « … ça ne marchera pas avec moi, bébé. » Elle se redressa, tout sourire. Il ne lui en fallait pas beaucoup pour s’amuser, et emmerder le monde était son passe-temps préféré. |
| | | | (#)Jeu 25 Mai 2017 - 15:12 | |
| « Tu boudes maintenant ? Tu sais, je suis venue à bout de fillettes bien plus costauds que toi. Donc ta petite technique pour me faire fermer mon clapet… » Penelope leva les yeux au ciel, elle ne comprendrait définitivement jamais la demoiselle, c’était assez étrange, elle ne savait pas ce qu’elle pensait ou même si tout son comportement était une sorte de façade ou si elle était toujours comme ceci. Désagréable, hautaine et légèrement méchante. Qui pourrait réellement supporter quelqu’un comme cela dans sa vie ? « … ça ne marchera pas avec moi, bébé. » Penelope ne dit rien, elle préférait ignorer la demoiselle. Elle n’était pas du genre à s’énerver ou à devenir méchante avec des inconnus, ça ne serait pas aujourd’hui que cela commencerait. Alors qu’elle préparer son plat calmement, son téléphone se mit à sonner. Voyant le numéro de téléphone de Théodora s’affichait la brune répondit immédiatement. « Théo ça va ? lança la demoiselle dans un premier temps, elle était du genre à s’inquiéter assez rapidement. Quelque chose est arrivé à Oliver ? » Alors qu’elle s’apprêtait à raccrocher, Penelope esquissa un sourire à travers son téléphone. « Je viendrais diner avec plaisir. 20h, ce soir. Je ramènerais le dessert Perry. » Penelope remettra son téléphone dans sa poche et repris le cours de sa recette. Quel était la probabilité pour qu’elle se retrouve autour de la même table que Debra ce soir ? Pour le moment, la demoiselle n’en avait aucune idée. Le sel se trouvant à côté de Debra, elle la contourna pour aller le chercher. « Tu sais, j’ai essayé d’être sympathique avec toi. Si tu n’en avais juste pas envie il fallait simplement le dire. J’aurais compris, je suis pas idiote. lança t-elle auprès de la demoiselle. Je te demande juste de ne pas me juger. J’ai peut-être l’air d’une minette ou d’une petite fillette mais tu ne me connais pas. Je te remercie pour ta compréhension. » Penelope se remit à la préparation de son plat. Etrangement, son plat commençait à prendre plus ou moins forme sans qu’il ne ressemble à rien. |
| | | | | | | | (debra) » beauty and gastronomy. |
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