ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Poussant la porte du Canvas, un bar branché du quartier où il avait élu résidence quelques années auparavant, Ezra commençait déjà à sentir ses muscles se détendre. Il ne savait même pas, de base, pourquoi il était stressé. Depuis ce matin, il avait l’impression que tout son corps était tendu comme la corde d’un arc, sans jamais vouloir se relaxer, alors que tout allait plutôt bien dans sa vie ces derniers temps. Ou relativement plutôt bien, plutôt car ça n’allait jamais complètement bien: il ne pouvait pas voir son fils quand bon lui semblait, et ça le rendait un peu fou sur les bords parfois. Mais après tout, quand il avait pris la décision, sept ans auparavant de partir comme ça laissant Nora et Noah, il devait s’attendre à ce que le boomerang lui revienne un jour ou l’autre en pleine figure. Même s’il n’était pas le fautif de base, le juge n’était pas au courant de ça, lui. Le bar n’était pas encore trop rempli de monde, la soirée ne faisant que de commencer, et Ezra était plutôt content. Ils allaient pouvoir prendre et surtout choisir une table assez tranquille, sans se faire bousculer toutes les trois secondes, ou sans se faire vomir dessus aussi ce serait bien pour ce soir - il en avait un mauvais souvenir, les gens qui ne savent pas tenir l’alcool ne devraient pas être autorisés dans les bras, un point c’est tout. Ah, pourquoi ils, vous dites ? Car Ezra n’était pas venu dans ce bar boire seul, Jamie se tenait derrière lui. C’était plutôt une drôle d’histoire, ces deux là. Rien ne les avait destiné à se rencontrer, à s’apprécier et encore moins à aller boire des verres ensemble dans un bar ce soir là. Un jour, Jamie avait eu besoin d’une aide à domicile pour sa voiture, et c’était Ezra qui était d’asteinte à ce moment là. Il s’était alors rendu chez Jamie, l’aidant avec sa voiture. Pendant qu’il faisait son boulot, ils avaient discuté, et le courant était plutôt bien passé, allant jusqu’à même boire un coup ensemble après qu’Ezra eut fini avec la voiture de Jamie.
Ezra commença à se diriger vers une table non loin du billard qui prenait une immense partie du bar, dans un coin de ce dernier. Il n’était pas super fort à ce sport là, mais il avait toujours aimé passé un bon moment entre amis ou entre frères à passer le temps à ça. Il se dit que peut-être, au cours de la soirée, ils pourraient être amenés Jamie et lui à en faire une partie, alors autant se positionner directement près d’une table. Une fois assis, Ezra fit un geste de la main en direction du premier serveur qui passait, pour pouvoir prendre commande.
« Je t’embarque dans mes galères du coup, j’espère que ça te dérange vraiment pas de venir boire un coup avec moi ce soir ! »
Parce-que oui, à vrai dire, c’était ce qu’il s’était passé. Ezra avait fini plus tôt sa journée, et une mauvaise ambiance régnait légèrement depuis le matin au garage. Il y avait pas mal de boulot, les quatres cocos - à savoir November, Aiden, Braedan et lui même - étaient pas mal débordés et avaient respectivement pas mal de choses à finir avant la fin de la semaine. Alors, forcément, qui dit choses à finir rapidement, dit stress de ne pas réussir à finir dans les temps, et le stress n’engendre pas forcément la bonne humeur. Alors déjà qu’Erza ne portait pas spécialement Aiden dans son coeur, déjà qu’il était toujours plus ou moins perturbé avec l’histoire que Braedan était l’actuel petit-ami de son ex-copine à lui, il avait passé sa journée à essayer de ne pas faire ressortir son côté ronchon et à s’occuper les mains pour arrêter de penser. Qui plus est, Rosalie était partie en voyage d’affaire à l’autre bout du pays, et il n’allait pas la revoir avant quelques jours. Et même malgré le fait qu’il avait plutôt du mal à l’avouer, à se l’avouer à lui même, il s’était réellement attaché à elle et lorsqu’elle n’était pas là, il ressentait un manque. Il était pourtant habitué à ce sentiment de manque, le connaissant que trop bien depuis que son frère avait passé l’arme à gauche - drôle d’expression pour parler d’un militaire, non ? -. Cependant, ici, c’était différent. Ian, son frère, il était sur qu’il ne pourrait plus jamais le revoir, alors que Rosalie allait revenir. Mais revoir son frère ou sa petit amie, ce n’était jamais le même sentiment.
Le Canvas. J’avais laissé Ezra me conduire dans le bar de son choix, mais j’aurais peut-être dû lui dire d’éviter celui-ci. Quoi que, en partant de cette idée-là, je devrais carrément lui donner la longue liste de bars dans lesquels je ne suis plus le bienvenu. Rien que pour espérer avoir encore le droit de boire un verre quelque part d’ici la fin de l’année, je devrais arrêter mes conneries de pauvre idiot dopé à la douleur et à l’adrénaline. Bientôt, plus aucun établissement de Brisbane ne voudra avoir affaire à moi. Mais le Canvas était particulièrement une mauvaise idée. A peine ais-je posé un pied dans le bar que je sens le regard du patron se poser lourdement sur moi. Je souris légèrement, mais je fais profil bas. Pas vraiment de raison de faire le fier, même, si, en soi, je n’ai pas à avoir honte de mes actes. Quoi que, la dernière partie, je devrais. J’essaye de faire comme si de rien n’était, mais c’est étrange ; je regarde cet endroit et je me projette automatiquement dans cette soirée-là. Je suis Ezra comme un zombie jusqu’à la table qu’il nous choisit. Sa phrase me sort de mes pensées assez violemment. « Hein ? Pardon ? » Je secoue légèrement la tête. Je reconstitue le sens de ses mots en les mettant bout à bout. Lui, moi, boire, verre, ce soir, galères. Ok. Je passe une main sur mon visage et ris un peu, gêné d’être autant ailleurs. « Désolé, je n’ai pas les yeux en face des trous. T’en fais pas, ça me dérange pas d’être là, au contraire. Après la journée que j’ai eu, ça me fera du bien de décompresser. » Je devrais peut-être prendre une bière, pour une fois. Hm, non, mauvaise idée. Autant me contenter d’une limonade. La radio avait connu une montagne de problèmes techniques aujourd’hui, j’avais rarement vu cela avant. Le matériel est bon, mais on ne peut rien contre certains aléas, et ce sont ces contretemps qui sont les plus difficiles à digérer. Je dirais même que le plus difficile est de garder sa cravate nouée quand les emmerdes pleuvent pendant des heures au travail. Mais il faut garder contenance, prendre sur soi, être le gars qui assure avec le sourire et patience toute la journée. Et qui garde sa cravate. « Tiens, devine qui j’ai rencontré l’autre jour. » Bien sûr, il ne devinera pas. Donc j’arrête ma rhétorique immédiatement et reprend ; « Ta sœur, Siobhan. Je ne savais même pas que tu as une sœur. » Plus que ça même, une énorme fratrie de six bambins. « On s’est croisés au cimetière. C’était plutôt… bizarre. » Une serveuse vient vers nous, et nous demande notre commande. Je n’ai pas regardé la carte, de toute manière je prends souvent la même chose, et c’est une chose que tous les bars ont. « Une limonade et… » D’un regard, je demande à Ezra ce qu’il souhaite commander. Puis la jeune femme s’en va avec un mauvais coup d’œil pour moi. Je suis plus habitué à un autre type de regard en fait, mais j’ai mérité celui-là.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« Hein ? Pardon ? Désolé, je n’ai pas les yeux en face des trous. T’en fais pas, ça me dérange pas d’être là, au contraire. Après la journée que j’ai eu, ça me fera du bien de décompresser. »
Ezra eut un petit rire. Il comprenait parfaitement que Jamie puisse être à côtés de ses pompes, ça lui arrivait régulièrement à lui aussi. Pas qu’il est une vie avec un emploi du temps de ministre, non, mais son travail restait parfois assez physique, et à la fin de la journée, le corps ou le cerveau n’arrive plus forcément à suivre.
« T’inquiètes pas, t’as raison oui, profites ! Si t’as eu une journée aussi pourrie que la mienne, je te donne la permission sans problèmes ! Le studio tourne mal ? »
Il leva un sourcil en direction du jeune homme. Ezra avait cette sale habitude, quand il posait une question, de se mettre à lever un sourcil. Et apparemment, d’après son père, il le faisait déjà quand il était petit. Il ajoutait même que c’était très drôle de voir un gamin haut comme trois pommes avant autant d’expressions sur le visage. Il passait pour un clown, ça le faisait rire, comme toujours.
« Tiens, devine qui j’ai rencontré l’autre jour. Ta sœur, Siobhan. Je ne savais même pas que tu as une sœur. »
Deuxième petit rire pour Ezra en l’espace de quelques instants. Il était vrai qu’Ezran, malgré un famille soudée et tout ce qui s’en suit entre ses frères et soeurs et lui, n’était pas forcément quelqu’un qui dévoilait sa vie à qui voulait bien prendre la peine de l’écouter. Il restait assez fermé aux personnes qu’il ne connaissait pas ou du moins ne connaissait pas depuis longtemps. Et entre Jamie et lui, ça restait tout de même une histoire récente, malgré le fait qu’il appréciait bien la compagnie du jeune homme. Ce n’était pas assez pour qu’il se dévoile comme ça, quoi.
« Si seulement j’avais qu’une soeur, ma vie aurait été plus facile crois moi ! Quoi que Siobhan était une petite fille un peu capricieuse sur les bords, en étant plus jeune. En même temps, avec cinq frères à la maison, c’était compréhensible. - On s’est croisés au cimetière. C’était plutôt… bizarre. »
A ces mots, le petit sourire d’Ezra diparut peu à peu. Le cimetière… Un endroit où il n’avait pas été depuis quelques années. Pas tant que ça, à vrai dire, mais ça semblait faire si longtemps… Depuis l’enterrement de Ian, son frère. Ezra n’aimait pas l’ambiance qu’il pouvait trouver dans un cimetière, si bien qu’il avait décidé de ne plus y mettre les pieds jusqu’au jour où il aurait compris que Ian était parti, et pour de bon. Pour le moment, même si parfois il refusait de croire les personnes qui pouvaient bien lui dire celui, il n’avait pas accepté le fait que son frère soit mort. Et pourtant, ce n’était pas son frère jumeau, et il savait ô combien ça avait été dur pour James. Il avait été avec lui, les premiers mois où il était rentré du front, sans son frère, sa moitié. Ils avaient passé pas mal de temps ensemble quand les autres étaient restés là-bas, Siobhan elle-même s’engageant. Ezra avait toujours été contre la guerre, la violence, l’armée, mais là, c’était le coup de grace. Rien de tel pour lui le faire grincer des dents quand il pensait à sa soeur et son frère toujours engagés corps et âmes.
« Depuis que Ian est parti, c’est… Bizarre, de toutes façons. Siobhan semble être la seule à arriver à aller au cimetière régulièrement. Ou alors je suis le seul avec qui les autres n’en parlent pas, je sais pas… »
La serveuse arriva à ce moment là, les coupant dans leur début de conversation. Ezra lui adressa un sourire poli, ne laissant jamais ou du moins qu’il le pouvait ses émotions et sentiments gâcher ceux des autres.
« Une limonade et… - Une bière pour moi, s’il vous plait. Un demi. »
Un nouveau sourire de la part de la serveuse qui repartit déposer leur commande au bar, pour qu’on puisse les servir rapidement. Ezra tourna de nouveau alors la tête vers Jamie.
« Tu vas au cimetière aussi alors ?... »
La fin de la question du jeune homme, posée d’une voix plutôt douce et dénuée de curiosité mais plutôt remplie de respect, était restée en suspend, il n’y avait pas besoin de plus. Jamie allait deviner qu’il lui demandait, plus ou moins implicitement, s’il connaissait la même perte ou une perte différente.
Dure journée, ce n’était rien de le dire. Passer une soirée avec Ezra ne peut pas me faire de mal. Le jeune homme me demande si la station de radio va mal. Je souris doucement –essayant d’être aussi loin que possible d’avoir l’air de me moquer de lui. « On parle d’ABC, Ez’. Le studio ne va jamais mal. « Too big to fail ». C’est juste le matos qui déconne, des branchements vieux de vingt ans…. » Oui, on pourrait penser que ce genre d’énorme boîte multinationale a largement les moyens d’avoir toujours le nec plus ultra en matière d’high-tech, mais il faut aussi penser au coût de ce genre de choses, additionné à la radinerie du conseil administratif. Le seul outil qui doit constamment être au top, ce sont les micros. Le reste est toujours repoussé de mois en mois. « Oh, et il y a cette foutue mode qui consiste à filmer la vie dans le studio, les animateurs et les invités pendant les émissions, ce qui fait encore plus de matériel à gérer. On n’est pas tous habitués à tout ça, alors dès qu’une caméra plante, c’est la panique. » J’hausse les épaules avec un long soupire d’exaspération qui a certainement provoqué un ouragan à Londres. Bref, je ne suis pas là pour étaler mes problèmes. Je tente de changer de sujet en parlant de Siobhan. Ca a été une vraie surprise de découvrir qu’elle était de la famille d’Ezra. Et que cette famille est fichtrement énorme. Mais aussi bien triste. Le jeune homme m’explique qu’il n’arrive pas à aller sur la tombe de son frère. « C’est pas vraiment un endroit où on se rend pour le plaisir, je peux comprendre que tu ne veuilles pas y aller. » dis-je pour le rassurer. Aller au cimetière fait partie de ces obligations que l’on s’impose avant tout pour soi-même : avoir bonne conscience, faire son deuil, ce genre de choses. Personne ne nous force à y aller, c’est une pression que l’on se met à nous-même. Si Ezra n’en tire rien de positif, cela ne sert pas vraiment à quelque chose de se forcer à y aller. « J’y vais rarement, plutôt pour… réfléchir. Je n’ai personne auprès de qui je peux me recueillir là-bas. » A cet instant j’hésite à user de mon don naturel à plomber l’ambiance en donnant plus de détails, ou à me taire et passer à autre chose. La serveuse revient avec nos commandes. Je prends une gorgée de mon soda, je l’opte finalement pour la mauvaise option ; « Mon frère est enterré à Londres. » Jamie, la prochaine fois que tu réfléchis, prends ta décision, et fais le contraire. « Mais j’ai l’impression que ce n’est pas grand-chose par rapport à vous. Siobhan doit avoir un moral d’acier. Perdre un frère et un bébé… »
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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« On parle d’ABC, Ez’. Le studio ne va jamais mal. « Too big to fail ». C’est juste le matos qui déconne, des branchements vieux de vingt ans… - Du matos qui déconne, je connais cette situation, crois moi. Au garage, ça arrive parfois aussi. Toujours quand il faut pas en plus… - Oh, et il y a cette foutue mode qui consiste à filmer la vie dans le studio, les animateurs et les invités pendant les émissions, ce qui fait encore plus de matériel à gérer. On n’est pas tous habitués à tout ça, alors dès qu’une caméra plante, c’est la panique. »
Ezra eut un petit rire. Il pouvait s’imaginer vaguement une panique générale dans une petite pièce telle qu’un studio d’enregistrement, ou toute autre pièce relativement petite et contenant pas mal de monde. Il prenait comme exemple lorsqu’il avait des réunions entre membres du garage. Ils étaient que autre, et pourtant dès que quelque-chose n’allait pas c’était la catastrophe, tout le monde commençait à plus ou moins hausser la voix - selon les tempéraments. Mais la conversation ne resta pas longtemps sur le sujet du boulot. Bien au contraire, les deux hommes étaient ici pour échapper à leurs travails, non pas pour en parler. Pas forcément plus gai, mais le sujet de la famille prit sa place dans la conversation et ce n’était pas forcément joyeux des deux côtés, à ce que Ezra pouvait comprendre.
« C’est pas vraiment un endroit où on se rend pour le plaisir, je peux comprendre que tu ne veuilles pas y aller. - Sauf que je me sens mal de pas pouvoir y aller, parfois… C’est bizarre, j’ai l’impression de… Je sais pas, le décevoir, ou quelque-chose comme ça… Enfin. - J’y vais rarement, plutôt pour… réfléchir. Je n’ai personne auprès de qui je peux me recueillir là-bas. »
La serveuse revint avec leur commande à ce moment là. Prenant son verre après avoir remercié la jeune femme, Ezra trinqua contre le verre de Jamie avant de boire lui aussi une gorgée de sa bière. Elle était fraîche et il sentait que ça lui faisait du bien de boire quelque-chose de frais. Pas qu’il faisait très chaud dehors, mais ça permettait de se remettre les pensées en place. Et en plus, boire une bière ça faisait toujours du bien. Après quelques secondes où les deux hommes s’étaient concentrés sur leurs boissons, Jamie reprit la parole.
« Mon frère est enterré à Londres. - Je suis désolé, Jamie… Pour ta perte, bien sur, mais aussi pour le fait que tu puisses pas aller voir physiquement ton frère… »
Faisant une petite mine, le jeune homme baissa les yeux sur sa boisson. Il savait ce que c’était, d’annoncer qu’on avait perdu son frère. Et il savait aussi combien c’était plutôt pesant d’être la personne à qui on donnait ses condoléances, ses excuses, et tout ce qui s’en suivait. On ne savait jamais comment on devait réagir. Et surtout savoir si les personnes étaient vraiment sincères ou avaient juste de la peine, quand il s’agissait de personnes qu’on ne connaissait pas. C’est pour ça qu’Ezra n’insista pas, et laissa plutôt Jamie parler de nouveau.
« Mais j’ai l’impression que ce n’est pas grand-chose par rapport à vous. Siobhan doit avoir un moral d’acier. Perdre un frère et un bébé… »
Avalant de travers la gorgée de bière qu’il venait de prendre, Ezra releva le regard vers Jamie. Il était perdu et ne comprenait pas réellement ce qu’il venait de lui dire. Oui, Siobhan était une femme forte, il n’y avait aucun doute là dessous et Ezra l’avait toujours su. En même temps, avec cinq frères à la maison, il fallait avoir le moral. Elle avait d’ailleurs montré à plusieurs reprises après la mort d’Ian qu’elle savait rester forte. Elle avait ravalé souvent ses larmes, et son grand geste, s’était engagée dans l’armée pour “compenser” la mort de son frère. Cependant, des connexions dans le cerveau d’Ezra avaient du mal à se faire par rapport à la fin de la phrase de Jamie. C’était comme s’il était en train de lui dire quelque-chose qui semblait impossible aux yeux du jeune homme.
« Que… Qu’est-ce que tu veux dire, par un bébé ? Ian était grand, il est mort sur le terrain, à la guerre, il était plus vieux que moi… Siobhan n’a pas de bébé… Je… »
Alors, heureusement ou malheureusement, il comprit. Heureusement, parce-que sinon, il serait passé pour un vrai abruti, plus qu’il ne l’était du moins. Malheureusement, car il n’aurait jamais voulu entendre ça. Il n’aurait jamais voulu comprendre, entendre, savoir que sa soeur avait eu un autre moment de douleur intense comme elle avait eu avec Ian. Il aurait toujours cette image en tête, l’image du jour où elle avait appris qu’un de ses frères avait passé l’arme à gauche. Même si perdre un frère, c’était quelque-chose, si Jamie disait vrai, elle aurait donc perdu un bébé en plus de ça. Et perdre son enfant, il n’y a rien de pire.
« Non, c’est pas vrai… Mon Dieu, Blondie… »
Portant une main à son visage, il se le frotta. En son sein, plusieurs sentiments se donnaient en duels: la tristesse de savoir que sa soeur puisse avoir vécu ça, encore une fois. Le second, de la colère, qu’elle ne lui ait pas dit. Ou leur ait pas dit. Personne de la famille ne lui en avait parlé, et pourtant ce genre de nouvelle ne pouvait se garder, c’était beaucoup trop lourd à garder. Ezra se demandait même comment Siobhan avait fait pour garder ça pour elle. Et combien de temps, surtout ? Car même si Jamie était au courant - chose qui surprenait Ezra -, combien de temps elle avait pu garder ça juste pour elle, et qu’elle n’en puisse plus au point de devoir se confier à un inconnu ? Ezra ne savait que faire, que dire, en ce moment même. Il était totalement perdu, le regard balayant machinalement la salle. A ce moment là, son regard se posa sur le verre de son voisin, sur la table d’à côté. Sans réfléchir quelques secondes de plus, Ezra bu alors entièrement le verre de son voisin, un total inconnu. Il ne savait pas réellement pourquoi il venait de faire ça, mais il avait besoin de faire quelque-chose qui allait le réveiller. C’était un verre de Vodka, et son corps subit un choc avec tant d’alcool fort d’un coup. Mais ce n’était pas aussi choc que ce qu’il venait d’apprendre. Ainsi, sa soeur avait perdu un bébé, un enfant, par conséquent, il venait d’apprendre qu’il avait perdu un neveu ou une nièce par la même occasion. Et étrangement, c’est alors un fou rire nerveux qui le prit. Réaction plus que bizarre, c’était sur, mais c’était apparemment la seule chose que son corps était capable de faire en ce moment même. Non, il n’arrivait pas à réaliser ce que Jamie venait de lui dire. C’était impossible, il devait se tromper. Car si c’était vrai, il ne voulait pas savoir ça. Et surtout, il n’aurait pas voulu le savoir de la bouche de Jamie. En ce moment même, au final, c’était malheureusement la colère qui prenait un peu le dessus.
Entre parler boulot et parler macchabées, je ne sais pas vraiment ce que je préfère. Mais de quoi je me plains, c'est moi qui est amené ce sujet sur la table comme un grand. Jamie et son éternel talent pour casser l'ambiance. Ezra fonce dans ce sujet glauque tête baissée. J'aurais presque préféré qu'il me donne une bonne grosse tape sur l'épaule en déclarant que la seule chose qui l'intéressait ce soir était de savoir lequel de nous deux allait mettre une branlée à l'autre au billard. C'aurait sûrement été trop beau. Mes amis destin et fatalité en décident autrement. Me voilà à devoir parler d'Olivier. Un sujet qui revient de plus en plus dans ma vie actuellement et qui m'inspire petit à petit le besoin d'aller sur sa tombe à Londres. Peut-être que moi aussi j'ai l'impression de le décevoir en ne faisant pas le déplacement pour lui. La peur de croiser ma famille, ou n'importe qui me connaissant, me maintient en Australie. Sans oublier les mauvais souvenirs et cette crainte de ne plus être capable de revenir à Brisbane une fois sur le sol Anglais. Des centaines de choses pourraient me retenir dans mon pays natal, en commençant par je ne sais quelle manipulation de la part de mes géniteurs. Je doute qu'ils soient capables de reculer devant quoi que ce soit pour me garder à leurs côtés. Sans moi, le portrait de famille est tout de suite moins fourni. Ezra s'excuse pour ma perte. Une chose que j'apprécie toujours. Il faut dire qu'en dix-huit ans, la peine est la même que le soir où je l'ai retrouvé pendu dans sa chambre. La compassion m'aide à me mettre en tête qu'il n'est plus là, tandis que mon esprit se refuse toujours à l'accepter. Je remercie mon compagnon avant de prendre une gorgée de limonade. Je me surprends à loucher sur la bière de mon ami. Parfois, un peu d'alcool ne me ferait pas de mal. Quoi que… l'unique fois où j'ai terminé un peu trop alcoolisé à Brisbane n'est pas un excellent souvenir. Quand je sors de mes pensées, Ezra est déconfit. Persuadé que Siobhan n'a pas de bébé dont elle ait pu essuyer la mort. Eh merde. Merde. Credi. J'essaye de me cacher à nouveau derrière une gorgée de ma boisson, mais pas sûr qu'un verre suffise à dissimuler un grand garçon comme moi à la vue du jeune homme. J'ai visiblement dit quelque chose qui ne fallait pas. Je ne dis plus un mot, de peur de m'enfoncer. Et puis, je ne voudrais pas interrompre Ezra dans ses connexions neuronales. Il comprend petit à petit, cela se devine à son expression. Là, il devine. « J'ai fait la bourde du siècle, c'est ça ? » dis-je en le regardant vider son verre. Puis celui de son voisin. Ah, oui. J'en connais un que je vais devoir reconduire chez lui. « Je ne sais pas à quand ça remonte, j'ai juste croisé la tombe d'un gamin mort-né, et elle m'a dit que c'était le sien. Je suis vraiment désolé que tu l'apprennes de ma bouche, c'est moche. J'étais persuadé que tu étais au courant… Vous me semblez si proches que ça semblait évident qu'elle t'en ai parlé. » Quelle galère. Je réfléchis une seconde à ce que je peux dire, ce que je peux faire pour réparer ma bêtise. Rien ne me vient, si ce n'est un ; « Lily, mets-nous deux autres pintes, s'il te plaît. » Ma chère cousine s'exécute et nous amène rapidement deux nouvelles bières. Oui, dont une est pour moi. Là, le besoin est devenu vital. Je plonge mes lèvres dans cette mousse à laquelle je n'ai pas touché depuis si longtemps. Un pinte et c'est tout, je me dis.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Relevant la tête vers Jamie, son petit fou rire nerveux se calma un peu. Merde, Jamie. Ezra venait de le mettre, sans le vouloir - après tout, c’était plutôt la faute de Siobhan sur ce coup là - dans une situation vraiment, vraiment inconfortable. Un petit silence s’installa alors entre les deux hommes, Ezra soupira et c’est Jamie qui reprit la parole le premier.
« Je ne sais pas à quand ça remonte, j'ai juste croisé la tombe d'un gamin mort-né, et elle m'a dit que c'était le sien. Je suis vraiment désolé que tu l'apprennes de ma bouche, c'est moche. J'étais persuadé que tu étais au courant… Vous me semblez si proches que ça semblait évident qu'elle t'en ai parlé. »
Si la nouvelle information à assimiler n’avait pas été aussi grande, il aurait été prêt à parier qu’il aurait pu se remettre à rire. Oui, Jamie avait raison. Les Beauregard étaient une famille soudée. Tout le monde pouvait le dire, toutes les personnes les connaissant pouvait dire qu’ils étaient soudés. Toujours rendus les uns chez les autres, ne pouvant passer plusieurs semaines sans aller voir l’un ou l’autre membre de la tribu, comme ils s’appelaient parfois. Dès qu’un soucis apparaissait, les autres venaient aider le membre de leur famille dans la détresse. Enfin, c’est ce qu’on disait, car apparemment, ce n’était pas réellement le cas. Ou alors Siobhan avait décidé de jouer solo maintenant, chose étrange. Dès tous petits, Ezra et Siobhan avaient été proches, étant même parfois appelés des faux jumeaux, c’était pour vous dire. Alors apprendre ça de la bouche d’un étranger à la famille, bien que récemment proche d’Ezra, non le jeune homme ne pouvait pas accepter ça, ce n’était pas possible.
« Ça m’aurait semblé évident aussi, mais apparemment nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde… »
On pouvait entendre que la vois d’Ezra était emplie, sur les bords, de colère. C’était plus fort que lui, c’était sa réaction face à ce quiproquo. Mais surtout, c’était plutôt rare pour Ezra d’être en colère, c’était le pacifiste de la famille lui. Seulement, on lui avait déjà fait un coup pareil. C’était plus fort que cette fois ci, bien sur, Nora avait fait gros la dernière fois. Mais tout comme elle, Siobhan venait de lui mentir par omission. Et Ezra ne supportait pas ça. Jamie comprit rapidement qu’Ezra allait avoir besoin de remontants car il commanda directement deux pintes - et Ezra remarqua que Jamie passait de la limonade à la pinte d’un coup, solidarité ?
« J’suis désolé Jamie… J’aurai pas voulu te mettre au milieu de ça. C'est pas ta faute à toi. Et j’suis en colère mais pas contre toi, c’est juste que… J’aurais pas imaginé ça, pas qu’elle… »
Il soupira de nouveau, les pintes arrivant sur place rapidement. Non, il n’aurait jamais pensé que Siobhan pourrait lui faire un coup pareil. Levant son verre en direction de Jamie pour trinquer avec lui.
« Aux familles soudées, qu’ils disent ! »
Et il but de nouveau son verre d’une traite. A cette allure là, il allait vite finir mal avant que l’horloge du bar n’affiche les vingt deux heures.
Eh bien, pour une fois, je n'ai pas l'impression d'être le plus cinglé des deux. Enfin, le fou rire d'Ezra s'arrête. Tant mieux, parce qu'il commençait lentement mais sûrement à me faire peur. Sérieux, les gars qui éclatent de rire parce qu'un gosse est mort, ça m'inspire le réflexe de survie consistant à me casser et aussi loin que possible. Il faut dire que je ne peux absolument pas comprendre ce qu'il se passe dans le crâne de mon ami. Ce n'est pas avec ma famille réduite et mes handicaps sociaux que je peux être en mesure d'imaginer ce qu'il ressent. La seule chose qui me vient pour essayer de visualiser la situation, c'est d'imaginer que j'aurais pu apprendre la mort d'Oliver par les médias plutôt que de le trouver. Et en effet, je crois que je l'aurais encore moins supporté. Mais il n'est absolument pas question de moi. J'ai l'impression d'avoir lâché un pavé dans la marre. Pire, d'être le déclencheur d'une bombe qui pourrait démanteler cette famille modèle que sont les Beauregard. Et si je venais de signer la fin de cette fratrie soudée ? Seigneur, je ne veux même pas me poser cette question. Je m'en veux déjà bien assez, pas besoin d'en rajouter une couche. Plutôt noyer ces affreuses pensées dans une bière. Je sais qu'une seule pinte sera suffisante pour me faire marcher comme un marin sur un bateau en mer, alors je compte prendre mon temps pour la boire, histoire que les effets ne soient pas trop violents. Nous trinquons, et alors que je ne prends qu'une gorgée de ma boisson, Ezra la termine d'une traite. Donc, non seulement je vais devoir le raccompagner chez lui, mais en plus je vais payer une sacrée note en alcool ce soir. Fort bien, si ma peine ne consiste qu'à consoler un ami bourré, je prends. Plutôt ça qu'autre chose de pire. Après tout, il aurait pu s'emporter, péter un plomb, se défouler sur moi, et me connaissant, nos en serions venus aux mains. Mais là aussi, si c'est ce qu'il faut pour le soulager, je prends sur moi. Je me suis promis d'arrêter les bagarres, m'enfin. Je ne vais pas pleurer si Ezra me force la main. D'un signe de la main, je redemande une bière à Lily. Seulement de la bière pour le moment, on verra plus tard s'il réclame de quoi se griller les neurones. « Je suis sûr qu'elle a ses raisons, tu sais. Le plus souvent, les gens qui ont des secrets ne les cachent pas par choix. Ou peut-être qu'elle voulait gérer ça tout seule, qui sait ? C'est son droit de préférer de ne pas vous imposer à tous un deuil supplémentaire. » Pas sûr que la stratégie consistant à prendre la défense de Siobhan soit la meilleure. De toute manière, j'ai toute la soirée pour essayer toutes les différentes stratégies qui pourraient aider mon ami. La nouvelle pinte arrive sur la table. Finalement, je me demande si c'est une bonne idée. Chut, ne réfléchis pas trop. « A l'amitié » dis-je en trinquant encore une fois. « Parce qu'on ne choisit pas sa famille, mais on choisit ses amis. » Et ça, je suis bien placé pour le savoir.
Ezra Beauregard
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Après avoir bu jusqu’à la dernière goutte de sa pinte, Ezra reposa délicatement son verre sur la table. Il sentait que l’alcool commençait déjà à faire effet, car le bruit dans le bar s’était amplifié, pour ce qu’il pouvait entendre. La musique devenait plus rythmée, et les rires des gens plus profonds. Il n’était pas encore dans le mal, non, mais s’il continuait comme ça, il allait y arriver facilement. Ezra n’était pas quelqu’un qui tenait super bien l’alcool, en règle générale, et il n’était pas rare qu’il eut fini saoul à des soirées. Du coin de l’oeil, il vit Jamie faire signe à la serveuse de le resservir. Il avait, de son côté, entamé sa bière tranquillement, comme une personne normalement civilisée. Ezra se dit qu’il devait lui faire pitié sur les bords pour réagir de la sorte et se vautrer dangereusement dans l’alcool. Et il aurait raison. Ezra réagissait comme un enfant pour le moment. Jamie venait de lui apprendre quelque-chose à propos de sa soeur qu’il ignorait, et pour le moment, il avait préféré maudire sa soeur en silence plutôt que de faire quelque-chose. Ou plutôt que de faire quelque-chose de plus utile que de boire de l’alcool.
« Je suis sûr qu'elle a ses raisons, tu sais. Le plus souvent, les gens qui ont des secrets ne les cachent pas par choix. Ou peut-être qu'elle voulait gérer ça tout seule, qui sait ? C'est son droit de préférer de ne pas vous imposer à tous un deuil supplémentaire. »
Ezra regarda de nouveau Jamie. Il essayait d’analyser ce qu’il venait de lui dire, ne voulant pas dire une énormité qu’il regretterait. Oui, Siobhan devait surement avoir ses raisons pour avoir gardé une nouvelle de la sorte. Une peine trop grande, peut-être ? Si elle avait été peiné, l’un des frères aurait du s’en apercevoir. Ils se voyaient assez souvent pour remarquer ce genre de chose normalement… Quant au fait de gérer ça seul, Ezra eut froid dans le dos. Ca devait être dur de devoir gérer ça seule. Perdre quelqu’un, ça demandait très régulièrement du soutien… Et puis, ici c’était un enfant qu’elle avait perdu. Alors, pendant quelques secondes, Ezra se demanda qui pouvait avoir été le père de cet enfant. Aiden ? Il espérait pas. Il aurait donc, indirectement, fait souffrir une nouvelle fois sa petite soeur. Si c’était vraiment lui, il en tenait une sacré couche ! Mais en même temps, c’était très probable. Ils étaient vraiment, vraiment amoureux l’un de l’autre, et ça n’étonnerait pas Ezra que Siobhan veuille fonder une famille avec lui.
« Oui, elle avait le droit, mais… Ça nous concerne aussi, d’un côté. »
Ezra secoua légèrement sa tête. Ce n’était pas le moment de penser à tout ça, surtout lorsqu’on avait commencé à ingurgiter une quantité d’alcool suffisante pour nous mettre les neurones en hypo-activité. Une nouvelle pinte fut déposé sous son nez, Et Jamie leva de nouveau son verre dans sa direction. Le même verre, lui, en revanche.
« A l'amitié. Parce qu'on ne choisit pas sa famille, mais on choisit ses amis. - A l’amitié ! L’amitié te défie au billard, d’ailleurs, j’espère que tu n’as pas trop peur de perdre ! »
Souriant, prenant sa pinte d’une main, Ezra se leva pour aller en direction des tables de billard, situées non loin de leur table. Il avait toujours aimé les défis, et malgré le fait qu’il ne soit pas réellement aussi bon que ça au billard, il se dit qu’il passerait forcément un bon moment en compagnie de Jamie, maintenant que la catastrophe avait été lancée. Et puis, à la base, cette soirée avait été prévue pour qu’ils se vident tous les deux la tête, pas pour parler de leurs problèmes à tous bouts de champs. Posant son verre sur le bord de la table, Ezra allait chercher les queues et les boules de billard auprès du comptoir. Il revint quelques instants après avec, donnant une queue à Jamie et préparant la table de billard pour jouer. Plaçant les boules plus ou moins correctement - le fait de marcher avait commencé à faire monter l’alcool au cerveau d’Ezra -, il sourit à Jamie.
« Aller, montre moi tout ce que tu vaux ! »
Et il but de nouveau son verre d’une traite. A cette allure là, il allait vite finir mal avant que l’horloge du bar n’affiche les vingt deux heures.
Autant que possible, j’essaye de passer de la pommade sur la blessure de ce pauvre Ezra tout en minimisant les dégâts de cette bombe que je venais de lancer. Impossible de deviner quelles conséquences aura cette simple discussion. Elles peuvent être énormes, irréversibles, ou passer en coup de vent, inaperçues. Quoi que, j’en doute. Je ne connais pas encore les autres frères Beauregard, mais je doute qu’ils sachent tous aussi bien encaisser le coup. S’ils sont habituées à être soudés, à ne pas avoir de secrets les uns pour les autres, découvrir celui de leur sœur peut faire de sacrés dégâts… « Ca la concerne elle, avant tout. » dis-je tout bas. En effet, je pense que même si la fratrie est solidaire, ils ont chacun leur vie. Leur jardin secret. C’est une chose à respecter. Oui, la nouvelle est difficile à comprendre, mais le choix de Siobhan de ne rien dire à sa famille n’appartenait qu’à elle. Je ne me verrais pas la blâmer pour une chose pareille. On ne peut pas forcer qui que ce soit à partager ses secrets, sa peine, son deuil dans le cas présent. « J’espère que vous allez rester soft, tes frères et toi, vis-à-vis d’elle. Elle n’a sûrement pas besoin que, en plus de faire remonter un événement douloureux, vous lui fassiez payer son secret. » Ce n’est que l’avis d’un parfait étranger à la famille, bien sûr. Un regard totalement extérieur à tout ceci, leur passé, leur vécu tous ensemble. Mais au moins, j’ai l’espoir que réussir à calmer le vent qui s’apprête à souffler. Nous revoici en train de trinquer, et je me fais défier au billard. Je me mets à rire. Ouh, il ne sait pas à quel point il va regretter ça. Ma pinte à la main, je suis mon ami près d’une des tables libres. J’en bois une gorgée en chemin. Tout ceci me rappelle les heures passées dans les pubs anglais, à Londres. Les soirées étudiantes. Ah, et la salle de billard de la baraque de mes parents, bien sûr. Autant dire que c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. « Tu parles au champion du tournoi de billard de Cambridge deux années de suite, mon petit. Prépare tes mouchoirs. » La troisième année, un zigoto de première année m’a battu à plate couture. Le gosse avait eu son bac à quinze ans, alors pensez-vous, le match n’était pas vraiment équitable. Une fois le matériel installé par un Ezra quasiment titubant lors de sa traversée du bar, j’attrape une queue et en tape le bout sur le derrière de mon ami en lui adressant un clin d’œil. « Prêt ? Regarde et apprends. » Je me penche sur la table, la boule blanche proche de la bordure gauche, concentré. Par chance, je ne suis pas encore à la moitié de ma bière. J’ai encore des neurones en bonne forme. Un coup fort dans le triangle fait s’éparpiller tous les numéros sur la table. Trois boules disparaissent dans des trous. « Promis, je vais essayer de te laisser gagner une partie ce soir. » Histoire qu’avec tout l’alcool qu’il aura dans le sang, il ne me pique pas une crise de larmes. Je récupère ma bière et en bois une gorgée. Pas sûr que je sois aussi bon dans quelques minutes. " Si tu veux une astuce, il faut imaginer les visages de personnes que tu détestes sur les boules. Ca motive."
Ezra Beauregard
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« Ca la concerne elle, avant tout. J’espère que vous allez rester soft, tes frères et toi, vis-à-vis d’elle. Elle n’a sûrement pas besoin que, en plus de faire remonter un événement douloureux, vous lui fassiez payer son secret. »
Ezra n’écoutait déjà plus Jamie, il était partie dans un autre monde, celui de l’amusement. Il avait décidé que, pour le moment, c’était déjà assez tout ce qu’il avait appris, il n’avait pas besoin de plus. Surtout que oui, il pouvait en parler avec Jamie, ils étaient amis après tout, mais ce n’était pas avec lui qu’il devait en parler, c’était avec sa soeur. Siobhan. Et pour l’instant, elle n’était pas là, alors ça allait devoir attendre. Jamie l’avait suivi à la table de billard, relevant ainsi le défis qu’Ezra avait lancé, ce qui eut don de lui décrocher un sourire.
« Tu parles au champion du tournoi de billard de Cambridge deux années de suite, mon petit. Prépare tes mouchoirs. »
Pendant quelques secondes, Ezra fut impressionné. S’il disait vrai, il était dans la merde, parce-que lui en revanche était vraiment nul au billard. Il était plus sport de terrain que sport en salle type table, donc tout ce qui incluait ping-pong et billard. S’ils avaient eu un ballon de football américain, là il aurait été plus que ravi de mettre la raclée du siècle à Jamie, vu qu’il n’était vraiment pas mauvais. Mais au billard… Il ne savait pas trop dans quoi il venait de se lancer. Et alors qu’il devait avoir la bouche à moitié ouverte de stupeur, il sentit qu’on le tapait sur le derrière, légèrement. Sortant de ses pensées accentuées par l’alcool, il fronça les sourcils tout en souriant en coin, amusé.
« Très subtile, comme rentre dedans, heureusement que Rose n’est pas là hein ! »
Il eut alors un petit rire, avant de regarder Jamie se mettre en place. Il commençait déjà à avoir des troubles de l’attention avec l’alcool qui faisait lentement mais sûrement son chemin vers son petit cerveau.
« Prêt ? Regarde et apprends. »
Ce qui se passa ensuite, il n’y était pas préparé, ses yeux ne suivaient plus assez rapidement. Il savait ce que Jamie faisait, parce-que ce n’était pas la première fois qu’il jouait au billard, mais il n’arrivait pas à le voir en direct. Il comprit juste que trois boules manquait au recensement une fois qu’elles furent toutes stabilisées. Et qu’il comprit alors réellement jusqu’où il était mal barré. Mais comme l’alcool faisait effet, il se mit à rire, doucement, en attrapant sa bière et en buvant une nouvelle gorgée.
« Promis, je vais essayer de te laisser gagner une partie ce soir. - Ah bah ça va être plus compliqué que ce que tu penses hein. J’suis vraiment vraiment nul moi en vrai ! Je suis triste, je pensais que tu serais moins expérimenté que ça ! - Si tu veux une astuce, il faut imaginer les visages de personnes que tu détestes sur les boules. Ca motive. - Mais… Y’a personne que je déteste, je fais comment ? Même Aiden, je l’aime pas, mais pas au point de vouloir lui envoyer une boule en pleine tronche ! »
Il fit les gros yeux, secouant la tête de gauche à droite, essayant de retenir un sourire qui ne demandait qu’à s’afficher sur son visage. Ce qui était bien - ou lourd, mais ça c’était seulement à la longue -, c’était qu’Ezra avait l’alcool joyeux, et qu’il était beaucoup plus enclin à la discussion à coeur ouvert, si on peut dire, lorsqu’il avait bu que lorsqu’il était sobre où il avait plus de mal à dire ce qu’il pouvait avoir sur le coeur. Ne voulant quand même pas se laissant abattre, il prit sa queue et se plaça à son tour. Il tirait même la langue en coin pour se concentrer sur son geste. Toucher la blanche de la queue, et qu’elle aille elle même toucher au moins une autre boule, n’importe laquelle, c’était plus trop important du moment que ça touchait une autre boule de couleur. Et Ezra y arriva… Presque. La boule blanche, après qu’il eut tapé dedans, passa à seulement quelques millimètres de la boule de couleur la plus proche, faisant faire une petite moue à Ezra.
« C’est dommage, c’était presque ! Tu vas vite gagner. Bon sinon, comment ça va toi de ton côté ? Une jolie femme en vue ou pas du tout ? »
Ezra alla piquer une chaise à la table d’à côté, en faisant un grand sourire aux personnes qui y étaient assises, puis la plaça juste à côté de la table de billard, de façon à ce qu’il puisse avoir toujours un oeil sur le jeu, qu’il puisse avoir accès à sa bière qui était elle posée directement sur le bord de la table de billard, et qu’il puisse du coup être assis. Il était debout toute la journée au boulot, ça allait, il pouvait s’asseoir le soir arrivé au moins.
Emi Burton
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Dernière édition par Ezra Beauregard le Ven 15 Mai 2015 - 21:20, édité 1 fois
Je ris à sa remarque sur le coup de bâton sur son jean. Le pauvre commence sérieusement à avoir l'alcool qui lui monte au cerveau. Il a le regard un peu fou, partant un coup dans un coin de la pièce, un coup sur la table de billard. Je ne peux pas m'empêcher de sourire, amusé. L'avantage de ne pas boire, c'est qu'on a la possibilité de voir tous les états des personnes alcoolisées qui nous entourent, leur différents stades par lesquels ils passent heure après heure, la dégradation de leur état. Oh oui, c'est un petit plaisir un peu sadique. Cela permet aussi de les aider à se remémorer leur soirée, et même s'ils préféreraient souvent ne pas savoir, parfois, cela peut être d'une grande aide pour comprendre comment on a fait pour se réveiller dans le lit de cette demoiselle dont on ne se souvient plus le nom. Je suis loin de jouer les chaperons pour autant. Je laisse les gens boire autant qu'ils se veulent, se mettre dans des situations pas possibles, être parfaitement ridicules et même finir la tête dans le caniveau s'il le faut. Sauf s'il le faut vraiment, je n'interviens pas. J'observe, je m'amuse, et je ne juge pas. « Elle comprendra, elle sait l'effet que tu me fais. » dis-je à Ezra avant de m'attaquer à cette partie de billard. De ce que je comprends, même en y mettant du mien, j'aurais du mal à laisser mon ami gagner. Je n'en doute même pas à vrai dire, mais je lui tape quand même l'épaule en signe d'encouragement, l'air de dire qu'il ne doit pas baisser les bras. « Tout le monde a quelqu'un qu'il déteste, fais un effort. Sinon, imagine que c'est ma tronche. » dis-je avec un rire. Appuyé contre la table, je prends une gorgée de bière en regardant le jeune homme se mettre en position, les fesses rien relevées en arrière, la langue tirée. Je manque de m'étouffer avec ma boisson en le voyant ainsi. Il est intensément concentré. Mais le résultat n'est pas probant. La boule blanche fait quelques centimètres et frôle celle de couleur. Je me mords la lèvre inférieure pour essayer de ne pas me moquer. C'est mal d'être vantard. « Ouah. Je crois que même en jouant en gaucher, il n'y aurait pas d'espoir que tu puisses gagner. » Qu'est-ce que je disais déjà ? Qu'importe. A mon tour. Avec ses bêtises, Ezra a formé une composition assez embêtante à démêler. Je réfléchis tout en écoutant mon ami d'une oreille qui me demande si j'ai une femme en vue. Bon dieu, pourquoi tout le monde me pose cette fichue question ? Ca se voit sur mon visage de manière si évidente ? Je pensais qu'à force de m'entendre répondre par la négative, il finirait par se lasser. « Moi... » Je me penche sur la table, vise dans la boule blanche, et l'envoie taper un rebord, un second, et revenir en angle droit sur la boule que visait Ezra pour la guider sur belle ligne droite vers l'un des trous. « … eh bien, c'est une très bonne question, en fait. » dis-je en me redressant. Alors, quelle sera la suivante ? Je réfléchis aux deux sujets en même temps. Oh, la flemme, je me permets un coup pour rien : la blanche frappe un tas de boules dans le coin supérieur gauche, mais aucune n'est avalée. Comme ça, c'est au tour d'Erza. « J'en sais rien. En bon handicapé de l'amour, j'suis… un peu paumé. » C'est peu dire. Je profite de la mise en place du jeune homme pour lui piquer sa chaise et m'asseoir en reprenant une fine gorgée de bière. Je bois très lentement, sachant qu'il s'agit de l'unique pinte que je me permets ce soir et jusqu'à… très longtemps. « Il y a bien quelqu'un, je sais que je suis vraiment attaché à elle, que… tu sais, tous ces trucs qu'on dit sur les gens qui tombent amoureux. Qu'on fait que penser à cette personne, qu'on veut tout le temps être avec elle... » Je soupire. Dit comme ça, ça n'a rien de compliqué. Mais à mes yeux, c'est comme si j'avais appris que la Terre n'était pas plate. « J'ai jamais été amoureux, tu sais. Enfin, non, tu sais pas, et tu t'en souviendras pas demain, c'est bien pour ça que j'te le dis. » dis-je en riant sur la fin. Pauvre Erza, il s'appuie sur la table de tout son poids, comme un vieillard sur son déambulateur. « Comment t'as su que tu aimais Rose ? » je demande, curieux. Qui sait s'il peut m'éclairer un temps soit peu.
Ezra Beauregard
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AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« Tout le monde a quelqu'un qu'il déteste, fais un effort. Sinon, imagine que c'est ma tronche. - Ah bah non, je voudrais pas abimer ton si beau minois ! - Ouah. Je crois que même en jouant en gaucher, il n'y aurait pas d'espoir que tu puisses gagner. - Ouais mais au moins, on aurait les mêmes difficultés. Moi aussi je joue en gaucher ! »
Sauf que la chose qu’Ezra ne pouvait plus capter en ce moment même, c’est que lui sa main gauche était sa main forte, et qu’il ne devrait donc pas avoir de difficultés à jouer en gaucher. Jamie pour son cas disait ça pour lui laisser une chance. Enfin bon, on ne pouvait pas lui en vouloir non plus d’être autant étourdi par l’alcool, il abordait tout le temps maintenant ce grand sourire qui lui mangeait le visage et qui lui bridait les yeux. On aurait dit un gamin, assis comme ça sur sa chaise. Ezra posa ensuite une question à Jamie, à savoir si une jolie femme pourrait lui faire tourner la tête en ce moment. A vrai dire, Ezra posait cette question un peu innocemment, comme il aurait pu le faire avec ses plus proches amis ou sa famille. Car il considérait Jamie comme un de ses amis proches. C’était le genre de personne avec qui il passait réellement du bon temps, sans prise de tête. Leur relation avait démarré tout bêtement, un jour où Jamie avait miraculeusement eu besoin de prendre sa voiture, mais il lui avait été impossible de la démarrer. Il avait donc appelé Mecanor, le garage où bossait Ezra, et ce dernier était venu l’aider. Le courant était toute de suite bien passé entre les deux hommes, depuis ils essayaient de se voir régulièrement. Et puis, ça faisait du bien à Ezra de voir des personnes autres que sa famille (looooooooool xd ptdr). Depuis qu’il avait quitté Nora, qu’il avait perdu son frère quelques années plus tard, il avait eu du mal à redevenir lui même, le Ezra joyeux qui aimait profiter de la vie. Depuis Rose, il allait mieux. Connaître d’autres gens faisait du bien.
« Moi... eh bien, c'est une très bonne question, en fait. J'en sais rien. En bon handicapé de l'amour, j'suis… un peu paumé. »
Jamie ayant fini son tour, il s’écarta de la table. Ezra comprit que c’était alors à son tour de montrer ses talents - en espérant qu’il réussisse à mettre au moins une boule dans les trous, et une de couleur surtout. Il se leva de sa chambre, sans oublier de prendre une gorgée de sa pinte, qui arrivait bientôt à la fin du verre. Il la posa, et Jamie en profita directement pour lui piquer sa place assise.
« Eh, mais ma place, rooh… »
Il bougonnait dans sa barbe, comme une enfant. En fait, quand Ezra buvait un coup, il redevenait vraiment un gamin, c’était quelque-chose d’affolant. Ses réactions étaient celles qu’il avait lorsqu’il avait dix ans. Haussant les épaules, il se pencha de nouveau sur la table pour prendre position, toujours en tirant la langue, histoire de concentration.
« Il y a bien quelqu'un, je sais que je suis vraiment attaché à elle, que… tu sais, tous ces trucs qu'on dit sur les gens qui tombent amoureux. Qu'on fait que penser à cette personne, qu'on veut tout le temps être avec elle... - Mais ça a l’air vraiment cooooool ça, Jayjay ! Si c’est comme ça, pourquoi tu penses que t’es paumé ?(tu peux t'acheter un gps sinon ahah) - J'ai jamais été amoureux, tu sais. Enfin, non, tu sais pas, et tu t'en souviendras pas demain, c'est bien pour ça que j'te le dis. - Peut-être que oui, peut-être que nooooon, je ne sais pas encore, ça dépend de si je bois encore beaucoup après ou pas ! »
Ezra joigna son rire, beaucoup plus franc et plus affirmé, à celui de Jamie qui était plus discret. Il se maintenait la tête grace à sa main, son coude posé sur le table de billard, tournant la tête vers Jamie. S’il fermait les yeux ne serait-ce que quelques secondes, il était à deux doigts de s’endormir sûrement, l’alcool avait souvent un effet plutôt soporifique sur Ezra. En clair, il devenait joyeux mais ça lui donnait envie de dormir plus rapidement. Ensuite, la question d’après de Jamie le laissa un peu perplexe. Il ne s’y attendait pas vraiment.
« Comment t'as su que tu aimais Rose ? »
Il mit alors sa main sur son menton, réfléchissant. A vrai dire, il ne s’était jamais posé cette question, et personne ne lui avait jamais posé non plus. Lorsqu’il était sobre, il ne parlait pas réellement de ces choses là. Il n’était pas quelqu’un qui aimait s'épancher pendant des heures et des heures sur sa vie privée et personnelle. Il fallait qu’il se sente réellement en confiance avec son interlocuteur pour que ça arrive, et en dehors du cercle familial, Rosalie en plus maintenant… C’était rare. Il avait beau être un petit clown de foire parfois, à faire le guignol et des blagues à deux balles (pan, pan), il restait quelqu’un de fermé. Sauf quand il avait bu, où là il commençait à parler plus de choses qui lui tenaient à coeur. Comme il allait le faire là, tâtonnant un peu, ne sachant s’il y avait une réponse juste ou non.
« Je l’ai pas su tout de suite, tu vois. C’était comme tu viens de dire là, les gens amoureux qu’ils pensent tout le temps à l’autre et tout. Et puis, j’me suis rendu compte - avec l’aide de la fratrie, surtout, j’étais un peu un imbécile aveugle - que j’étais heureux avec elle. Elle me donnait du chaud au coeur. Ailleurs aussi elle me donnait chaud, mais ça c’est autre chose, héhé. Mais ouais, c’est quand j’ai vu que quand elle était pas là, j’avais plus la banane que j’me suis dit “Mais mec, tu l’aimes en fait cette nana là !”. Ca te fait ça toi ? C’est quoi son prénom, diiiiiis ? »
Il n’avait toujours pas bougé, le coude supportant toujours sa tête, oubliant même qu’il devait jouer son tour au billard. Il était curieux en fait d’avoir la réponse de Jamie, alors il l’attendait patiemment. Cependant, dire à voix haute le mot fratrie l’avait fait penser pendant quelques secondes à Siobhan, et à ce que Jamie lui avait dit quelques instants plus tôt. Et il se dit qu’il se devait de prévenir sa soeur sur le fait qu’ils allaient devoir parler. Prenant son téléphone, commençant à voir flou, raisonnablement tout de même, il écrivit à sa soeur.
coucoucouEzrabouille coucoucouOh toiu, Siobhaan Beauegarfd, va falllloir qu'on parlez tous le deuxc. coucoucouRapidoooss. Aps maintenan, jsuis paas en etiat. Mais on va prler ! coucoucouMessage envoyé à 22:58
Il rangea ensuite son téléphone dans sa poche, revenant dans le monde qui l’entourait. Tiens, le billard, oui il fallait qu’il joue réellement son tour maintenant. Se remettant en position pour pouvoir faire le coup du siècle, cette fois ci il réussit à toucher une boule de couleur. Elle n’alla pas dans un trou, mais c’était déjà un début. Relevant la tête, il fit signe à la serveuse de venir le voir, elle qui se situait à l’autre bout du bar.
J'abandonne l'idée de comprendre un mot des divagations d'Ezra ce soir. Je me contente de lui sourire gentiment, l'air de dire que, ce n'est pas grave, ça passera, ce n'est pas de sa faute si l'intégralité de ses neurones sont actuellement en train de se noyer dans l'alcool. Quoique. Je tourne un peu cela à mon avantage, profitant de son état pour m'ouvrir un peu plus. Ce n'est pas vraiment mon genre d'étaler mes sentiments et mes émotions sur la place publique, même en présence d'amis, aussi proches soient-ils. Je reste pudique à ce niveau là, héritage de ma mère je pense. Je me dis qu'avec de la chance, mon ami ne se souviendra que vaguement, voire pas du tout, de tout ce que je peux lui livrer ce soir. Pas que je doute de lui et du fait qu'il puisse garder mes paroles pour lui -quoi que je n'ai rien à cacher, cela n'a strictement aucun sens- mais cela facilite la communication pour moi. Je me sens plus à l'aise avec une personne alcoolisée, sûrement grâce au moindre risque d'être jugé ou raillé. Les personnes bourrées deviennent souvent plus tolérante en fonction de leur niveau l'alcool dans le sang. J'observe Ezra affalé sur la pauvre table de billard et bois une gorgée de bière. J'ai l'impression que je n'arriverais jamais à finir cette pinte, ce qui est franchement ridicule. « Je suis paumé parce que… je ne sais pas comment tout ça fonctionne. Et c'est quelqu'un de vraiment exceptionnel. Je ne suis prêt pour ce genre de choses, ou… pas à la hauteur. » je réponds à sa question. Comme je l'ai dit, je n'ai jamais aimé. Je n'aimais pas mon ex-femme, je n'aimais aucune des petites copines dont on a peu m'affubler, je ne ressens pas d'amour pour mon père et ma mère ne peut me donner qu'une sorte de relation platonique frustrante. Il n'y a eu qu'Oliver. Oliver, l'univers, la mort, puis plus rien. Malgré ces pensées, je ris à la remarque d'Ezra. « Je te paierai assez d'alcool pour que tu oublies tout ça, ne t'en fais pas. La soirée est pour moi. » dis-je, prêt à faire taire la moindre protestation. Je ne vais pas laisser mon ami utiliser son salaire de mécano pour se mettre minable alors que je veux lui financer un coma éthylique, voyons. J'en viens à lui demander la manière dont il a su qu'il aimait sa compagne actuelle, dans l'espoir d'apprendre quelque chose. Quelque part, je suis assez rassuré de savoir que je ne suis pas le seul idiot aveugle qui habite cette terre. Lui aussi n'y connaissait pas grand-chose, ne voyait rien. Du chaud au coeur. Du chaud tout court. Je me mets à rire. Je vois. Joanne me fait un peu cela aussi, mais je le garde pour moi. Lancer ce genre de sujet pourrait faire complètement déraper la soirée. Bon, d'après Ezra, il y a un indice quant au fait qu'on aime quelqu'un lorsqu'on a besoin de sa présence. Avant de répondre au jeune femme, je reprends une gorgée de bière. J'arrive au tiers, ouah. « Quand je suis seul chez moi, il m'arrive que ça me fasse ça, oui. » dis-je avec un sourire songeur. « Elle s'appelle Joanne. » j'ajoute pour satisfaire sa curiosité. Il joue enfin son coup après avoir envoyé un sms. Je soupire. Je connais déjà la réponse, mais je le demande quand même ; « Tu parles à qui ? » Et d'abord, comment peut-il être encore en état d'écrire quoi que ce soit d'intelligible ? Puisque c'est à mon tour, je lui laisse sa chaise, histoire qu'il ne finisse pas par terre. Je le laisse commander ce qu'il veut, il a carte blanche pour se mettre bien mal. Après tout, vu la nouvelle qu'il a apprit ce soir, il l'a mérité. Il le regrettera demain, mais qu'importe. « Et toi rien qui sort de l'ordinaire à raconter ? Une amante peut-être ? Ou un amant, hein, je ne juge pas. » dis-je en me penchant sur la table. Il reste onze boules sur la surface verte. Objectif, en caser deux. Ce que je fais, en m'accordant un petit effet de style consistant à faire sauter la boule blanche par dessus celle qui se trouve juste devant elle.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« Je suis paumé parce que… je ne sais pas comment tout ça fonctionne. Et c'est quelqu'un de vraiment exceptionnel. Je ne suis prêt pour ce genre de choses, ou… pas à la hauteur. Je te paierai assez d'alcool pour que tu oublies tout ça, ne t'en fais pas. La soirée est pour moi. - Merci mec ! Et ça veut dire qu’on va devoir faire une autre soirée pour que je te redoive çaaaa, c’est cool ! Et t’es un gars vraiment cool, t’inquiètes pas, elle doit être ravie la donzelle ! »
C’est avec un petit rire qu’il se retourna au moment même ou la serveuse arriva. Au moins, dans ce bar on avait du service illico-presto et ça plaisait à Ezra ! Il n’était pas du genre impatient, mais il devait avouer que quand les choses arrivaient au plus vite, il n’allait pas s’en plaindre. Le service au bar en faisait partie. Surtout que ce soir, il avait décidé qu’il n’avait pas de limite. Non parce-que Jamie tenait à lui payer cette soirée, mais parce-qu’il avait appris quelque-chose qu’il l’avait blessé et que pour une fois, il voulait se laisser vraiment aller. Il ne travaillait pas le lendemain, il ferait une bonne grasse matinée. Regardant la serveuse, il lui fit un grand sourire.
« Alors, je vais prendre s’il vous plaît un Mojito. C’est genre trop bon les Mojito. Et vous pouvez y aller sur l’alcool, genre plus d’alcool que de limonade, vous voyez ce que je veux dire ? Non en fait, deux Mojitos, Jamie va boire un coup avec moi ! »
Il avait prononcé la dernière partie de sa phrase à voix basse, ne voulant pas que Jamie l’entende - pourquoi ? Il ne savait même pas. La serveuse repartit, et Ezra avait toujours ce sourire d’idiot, comme s’il venait de faire une connerie. En somme, c’était un grand enfant. Ezra répondit ensuite à la question de Jamie, concernant Rose, comment il avait su qu’il l’aimait. Et ce qu’il répondit, tous ses frères et soeurs auraient pu témoigner qu’il disait vrai. Après l’histoire avec Nora, même si elle remontait à plusieurs années maintenant, il n’avait pas réellement retrouvé le bonheur en amour. Il avait eu quelques copines, rares ceci dit, mais avec qui il n’était jamais resté longtemps, ne trouvant pas d’intérêt dans ces relations là.
« Quand je suis seul chez moi, il m'arrive que ça me fasse ça, oui. Elle s'appelle Joanne. - Ohoh ! Joli prénom en tous cas. J’suis sûr qu’elle est super mignonne en plus. Et genre c’est vraiment sérieux entre vous deux ? »
Ezra, s’il n’était pas aussi alcoolisé en ce moment même, pourrait largement avouer qu’il était grave curieux. Il voudrait bien voir à quoi ressemblait la jeune femme qui avait fait chavirer le coeur de ce cher Jamie, un homme avec une carapace plutôt épaisse et dur d’accès. Entre les deux jeunes hommes, l’amitié n’était pas venue d’un coup, ils avaient pris leur temps si on peut dire. Et il faut dire aussi qu’Ezra, la fois où il avait rencontré Jamie, était resté assez longtemps chez ce dernier pour qu’ils finissent par engager des conversations autres que sur la voiture de Jamie qui refusait de démarrer. Ça avait favorisé le processus. Il ne s’en plaignait pas, Jamie était vraiment une personne charmante avec qui on pouvait passer du bon temps.
« Tu parles à qui ? - A peeeersonnnnee ! »
Faisant un de ses grands sourires comme il savait bien le faire, Ezra rangea rapidement son téléphone dans sa poche. Non pas qu’il était pudique et ne voulait pas partager sa vie privée avec son ami, de toutes façons vu le taux d’alcool dans le sang qu’il avait il ne faisait plus trop la différence entre ce qu’il aurait confié d’habitude ou non, seulement il y avait eu assez de drame autour de la discussion Siobhan pour ce soir. Jamie devait déjà penser qu’il avait déclenché un ras de marrée en balançant cette information à Ezra, pas le peine que ce dernier en rajoute une couche en ramenant une nouvelle fois le sujet sur le tapis. Ils en reparleraient éventuellement lorsqu’il en aurait parlé avec sa soeur d’abord.
« Et toi rien qui sort de l'ordinaire à raconter ? Une amante peut-être ? Ou un amant, hein, je ne juge pas. »
C’est avec un petit rire qu’il reprit sa place sur sa chaise, ayant jouer son tour. Jamie allait encore marquer plein de points pendant le tour qu’il s’apprêtait à faire alors qu’Ezra se contentait d’essayer de toucher les boules sur la table, mais tant pis.
« Ooooh non, je ne suis pas du tout comme ça moi ! Jamais je tromperais Rose mec. Jamais je tromperais tout court en fait. Mais Rose je l’aime comme j’t’ai dit alors non, non ! Mais en revanche… J’ai revu Nora l’autre jour. Et j’ai pas trompé Rose hein ! Mais ça faisait bizaaaarre de la voir, mon Dieu… Ca faisait…Il compte sur ses doigts… presque sept ans qu’on s’était pas vu, ouaaouh ! Ca fait du temps tout ça ! »
Fronçant les sourcils avec un petit soupire, Ezra regardait ses doigts, perplexe. Il ne s’était pas rendu compte à quel point le temps passer réellement vite, et à quel point ils avaient mis du temps avec Nora avant de se confronter de nouveau. Bien ou mal, il ne savait pas, mais en tous cas c’était chose faite maintenant. Noah, lui, était content. C’est à ce moment là que la serveuse arriva avec les commandes, ce qui sortit immédiatement le jeune homme de ses pensées. Il se leva de sa chaise, remerciant la jeune femme et prit les deux verres. Il en tendit un en direction de Jamie, avec de nouveau un grand sourire.
« Aller, ce soir, on se détend ! Et le Mojito c’est la meilleure chose du monde, tiens ! »