(@Arthur Iver) - Liviana avait beaucoup hésité avant de venir à cette soirée, en recevant le message de son colocataire, elle s’était dit que sa place ne serait pas là-bas, qu’elle ne l’avait vu qu’une fois et qu’il avait probablement oublié son existence. Puis elle avait repensé à tout ce qui s’était passé à bord du train, la douceur dont il avait fait preuve à son égard, sa gentillesse et la tendresse de son regard qui l’avait apaisé, il avait été d’une grande aide, il avait agis comme un héros des temps modernes. Ses pensées l’avait fait changer d’avis, elle tenait à le remercier une fois de plus même si c’était par le biais d’une visite éclair. Elle tomba sur Arthur presque immédiatement après avoir franchi la porte d’entrée et elle se rappela à quel point discuter avec lui était facile. Ils semblaient se connaitre depuis toujours mais surtout il était le même homme qu’elle avait rencontré il y a plusieurs semaines ; alors que la question lui brulait les lèvres, Arthur fut le premier à s’intéresser au fils de l’italienne, parler de son fils était l’une des choses qu’elle préférait au monde alors ce fut naturellement qu’elle lui avoua qu’il fêterait ses neufs mois demain et qu’il la comblait toujours autant « L’essentiel c’est de profiter de chaque instant au maximum. Les enfants grandissent, c’est inévitable. » il avait raison même si imaginer Luca en adulte la terrifiait. A son tour, elle prit des nouvelles du petit garçon qui était entré dans la vie d’Arthur sans prévenir, elle était curieuse de savoir si les choses se passaient mieux pour lui et si la mère d’Abel se montrer un peu plus souple envers son ancien petit ami. En portant son verre à ses lèvres, Liviana accorda toute son attention à son interlocuteur « Pour l’instant ça se passe moyennement bien. Abel n’a pas quitté sa mère depuis trois ans, il a du mal à comprendre ce qui se passe. Alors il lui faut du temps, moi aussi un peu certainement. Pour ce qui est d’Angelina, je ne dirais pas que cela s’est arrangé non. Disons qu’on s’évite si possible. Elle a l’impression que je lui ai volé son enfant avec la garde partagée. » elle leva les yeux au ciel en entendant cette phrase. Elle n’avait jamais imaginé la mère d’Abel jusqu’à cet instant et la vision qu’elle créa de la jeune femme était loin d’être positive, bien au contraire « Rassure-moi, elle n’est pas ici ce soir ? » demanda-t-elle en regardant autour d’elle dans l’espoir qu’il ne confirme pas ses craintes « Je m’en voudrais de gâcher un si bon mojito » elle imaginait déjà la boisson sucrée dégoulinant sur le visage de cette fille. Même si l’image était agréable, elle chassa ses mauvaises pensées et repris plus sérieusement « Il va s’habituer, ce n’est pas facile pour des enfants de comprendre les problèmes des adultes mais tu fais le bon choix » il devait être là pour son fils et surtout ne pas écouter cette Angelina « Puis je suis sure que tu aimes ça non ? Etre père ?... » elle pouvait le lire dans ses yeux lorsqu’il évoquait le jeune Abel.

Elle avait tourné en rond toute la journée, se demandant si c’était une bonne idée ou pas. Un coup oui, un coup non. Amy en venait même à s’en donner mal à la tête à force de trop y réfléchir. Si on partait du principe qu’elle voulait renouer avec son frère, ça pouvait être une bonne idée de se rendre à son anniversaire. Elle avait juste peur de ne pas être à l’aise, de ne pas se sentir à sa place et de faire tâche dans l’histoire. Cette invitation reçue la mettait dans tous ses états. Et il en fallait beaucoup pour qu’elle soit comme ça. La jeune femme s’était douchée pour finalement se dire qu’elle n’irait pas. Puis elle s’était ressaisie et s’habilla pour l’occasion avant de finir les fesses sur son canapé, se demandant encore si elle allait oser le faire. Arthur avait trente-deux ans aujourd’hui. Son frère, celui avec qui elle n’avait eu aucun contact pendant douze ans, jusqu’à il y a quelques mois. Ils ne s’étaient pas revus depuis. Elle avait manqué à ses propres promesses, le voir et prendre de ses nouvelles plus souvent. Amelia lui avait tout de même envoyé un message dans la journée pour lui souhaiter un joyeux anniversaire. Juste au cas où, si jamais elle ne se pointait pas à la soirée surprise. Regardant le cadeau emballé qui trônait sur la table basse, la brune soupira un bon coup et finit par se lever, emportant le cadeau avec elle. En faisant du rangement dans le grenier avec sa mère, l’Iver avait retrouvé des tas de babioles leur appartenant. Et dans ses trouvailles, Amy avait dégoté le tout premier maillot de baseball de l’équipe préférée d’Arthur. Bon c’était un cadeau de leur père lors du premier match auquel ils avaient assisté ensemble. Mais elle se rappelait encore le voir porter ce maillot jour et nuit, ne voulant plus s’en séparer. Elle avait donc trouvé ça sympa de l’encadrer, représentant un bon souvenir de leur jeunesse. Raison de plus pour y aller et lui donner. Au pire si ça n’allait pas, elle pouvait toujours partir. Amelia se rendit donc jusqu’à l’appartement de son frère, espérant ne pas trop être dans les retardataires à force d’avoir trop trainé. Elle frappa par politesse une fois arrivée devant la porte d’entrée. Mais bien évidemment, personne ne vint pour lui ouvrir avec le bruit qu’il y avait à l’intérieur. Elle se permit donc d’entrer et se retrouva nez à nez avec sa sœur @Agathe Iver . « Salut toi. » Elle déposa un baiser sur sa joue. « Ça va, t’es là depuis longtemps ? » Elle jeta un regard dans la salle à la recherche de son frère. « Dis, tu sais où est Arthur, il est déjà arrivé ? »      

C’était facile de parler à @Liviana Beauregard. Vous ne saviez pas grand chose l’un de l’autre finalement mais tu te souvenais parfaitement bien des sujets de discussion que vous aviez eu dans le train, en grande partie pour éviter de vous concentrer sur le chaos qui vous entourait. Aujourd’hui, ces sujets de discussion revenaient sur le tapis, particulièrement en ce qui concernait vos enfants. Ce n’était pas très surprenant, quand on a des enfants, ils deviennent votre premier sujet de conversation, c’est ce que l’on ne cesse de te répéter. Pourtant, toi tu es plutôt du genre à ne pas beaucoup parler de ton fils pour l’instant, tu préférais attendre que les choses s’installent et puis tu avais envie de garder ça pour toi et ton entourage proche de toute façon. Tu pouvais comprendre que Liviana regrette de voir son fils grandir si vite mais au moins elle le voyait grandir tous les jours, un droit que l’on t’avait enlevé sans te demander ton avis pendant trois ans. Mais avec Angelina tout avait le don d’être compliqué de toute manière. Tu parlais ensuite d’Abel à la jeune femme et de la mère de ton enfant avec qui tu étais loin d’être en excellent terme en ce moment, tout ça parce que tu avais refusé de coucher avec elle et que tu avais demander une garde alternée pour passer du temps avec ton fils. « Rassure-moi, elle n’est pas ici ce soir ? Je m’en voudrais de gâcher un si bon mojito » Tu regardes rapidement autour de toi et non, Angelina n’a pas l’air d’être là, du moins tu ne l’as pas croisée. Cela ne te choquerait pas de la voir débarquer cependant parce que c’était Angelina et qu’elle a toujours été capable de tout. Du meilleur, comme du pire. Tu laisses échapper un petit rire à la remarque de Liviana : « Ce serait bien dommage en effet. Et je ne l’ai pas vue mais comme j’ignore comment Orion s’est occupé des invitations, elle est capable de passer faire un tour. » C’était un fait, Angelina pouvait vous faire ce coup là, tu y étais préparé. Il allait réelle falloir que tu demandes à Orion comment il avait construit la liste des invités … « Il va s’habituer, ce n’est pas facile pour des enfants de comprendre les problèmes des adultes mais tu fais le bon choix. Puis je suis sure que tu aimes ça non ? Etre père ?... » Tu espérais en effet avoir fait le bon choix, tu ne pouvais pas en être sûr là tout de suite mais tu espérais qu’Abel le verrai de cette manière lui aussi en grandissant. A tes yeux, un père présent ça n’avait pas de prix, peu importe ce que tu devais endurer pour cela. « J’ai toujours voulu être père, c’est un plaisir pour moi. J’adore les enfants, si ce n'était pas le cas je ne ferai pas ce métier. » Dis-tu avec un sourire sur le visage. « J’espère qu’Abel finira par comprendre en grandissant. » Dis-tu en haussant les épaules. Regardant autour de toi, tes yeux tombèrent sur un visage que tu ne t’attendais pas une seule seconde à croiser par ici. Le visage de ta sœur, pas Agathe mais @Amelia Iver. Elle parlait avec une personne qui t’était cachée mais elle tu pouvais la voir. Tu restais figé sur place te demandant ce que tu devais faire. Te tournant vers Liviana, tu lui dis : « Dit, je rêve pas, il y a bien une petite brune avec un grand paquet à quelques mètres de nous là ? » C’était débile comme question mais tu n’arrivais pas à y croire. « Je crois que c’est ma sœur mais … Je pensais pas qu’elle viendrait. » Tu n’as certainement pas parlé de ta situation familiale à Liviana mais tu ne doutes pas qu’elle va se poser des questions.

précision:

Le regard de Liviana se balada à travers toute la pièce, sans même connaitre son physique, l’italienne était partie à la recherche de la fameuse Angelina ; une part d’elle avait envie de savoir ce qui pouvait se passer dans la tête de cette fille et l’autre la détestait sans même le connaitre. Après avoir laissé son regard balayer les invites, elle rapporta son attention sur Arthur se renseignant sur la potentiel présence de son ancienne petite-amie quelque peu égoïste « Ce serait bien dommage en effet. Et je ne l’ai pas vue mais comme j’ignore comment Orion s’est occupé des invitations, elle est capable de passer faire un tour » elle haussa les épaules, se demandant finalement qui était le fameux organisateur de la soirée « Je suppose qu’il a contacté tout ton répertoire » dit-elle simplement, c’était à ses yeux l’explication la plus logique puisqu’elle ne connaissait pas son colocataire. Légèrement rassurée par le fait qu’Angelina ne serait pas ici, Liviana se détendit légèrement interrogeant Arthur sur son fils et sur la relation qui le liait désormais à ce petit garçon « J’ai toujours voulu être père, c’est un plaisir pour moi. J’adore les enfants, si ce n'était pas le cas je ne ferai pas ce métier. J’espère qu’Abel finira par comprendre en grandissant. » contrairement à ce qu’elle pensait adolescente, elle était entourée d’homme adorant les enfants et c’était désormais une qualité essentielle à ses yeux. Un sourire étira ses lèvres, l’entendre parler de son garçon et voir ses yeux pétiller était adorable « Il comprendra » dit-elle afin de le rassurer « Mais je comprends tes doutes, je me demande tous les jours si mon fils comprendra que j’ai quitté son père… » elle perdit son sourire pendant une seconde, c’était sans aucun doute sa pire crainte, que Luca lui reproche dans quelques années de ne pas avoir pardonné son père, d’être partie sans essayer réellement de recoller les morceaux. Liviana porta son verre à ses lèvres et avala une bonne gorgée de son mojito dans le but de se changer les idées « Ce truc est vraiment délicieux mais ne me laisse pas reprendre un autre verre… je risque d’être très joyeuse sinon… » dit-elle avec un petit sourire histoire de le prévenir. Alors qu’elle fut sur le point de boire une nouvelle gorgée, elle remarqua le regard figé d’Arthur qui semblait avoir vu un fantôme « Dit, je ne rêve pas, il y a bien une petite brune avec un grand paquet à quelques mètres de nous là ? Je crois que c’est ma sœur mais … Je ne pensais pas qu’elle viendrait. » elle se tourna et remarqua à son tour la brunette qui se trouvait un peu plus loin, elle comprit rapidement que sa relation avec elle était sans doute compliquée « Tu devrais aller la voir » elle déposa sa main sur son bras pour lui donner une bonne dose de courage « Elle doit probablement te chercher… »

Savez, j’avais trouvé fichtrement étrange de recevoir un message d’Arthur et de lire qu’il parle de lui à la troisième personne avant de voir la signature du colocataire masqué. M’avait suffit trois secondes pour comprendre le truc. C’était un anniversaire surprise, le lendemain (qui se trouve être aujourd’hui) à 20h … J’étais coincé avec cette question du j’ai pas quelque chose de prévu déjà ? Ah si. Eh merde… Bon bah, je vais arriver à la bourre. Le meilleur pour la fin quoi.

Je savais que c’était au mois de juillet l’anniversaire d’Arthur, mais j’avais oublié la date. Je ne suis pas ce genre de personne qui se rappelle des anniversaires, je les oublie tout le temps. Y comprit le mien des fois (mais là c’est parce que je n’aime pas compter depuis que j’ai dépassé la cinquantaine donc c’est volontaire). Enfin bref, j’avais eu encore le temps pour acheter un cadeau, même si j’étais pris au dépourvu. Puis j’avais eu ce petit rendez-vous au restaurant et me suis démerdé pour arriver avant la fin de la fête. Je n’ai pas eu de mal à trouver l’appartement et je n’ai même pas eu besoin de sonner à la porte qu’elle était déjà ouverte, étant donné du bruit de la musique et la porte ouverte, ils laisseraient même les pique-assiettes entrer qu’ils ne remarqueront pas.

Alors j’entre et je regarde autour de moi, j’avoue que je ne reconnais pas tout de suite quelqu’un et je suis sûr que je ne connaîtrais pas grand monde à part Arthur. J’ai entendu parler d’Orion, c’est sûr, j’ai entendu parler de sa famille. Oh oui, sa famille, c’est ce qui nous a lié en fait. Je cherche du regard Arthur et je le retrouve vite en compagnie d’une jeune demoiselle, je profite qu’il a le dos tourné pour slalomer entre les gens et mettre les mains sur ses épaules pour le surprendre « Heeey ! Joyeux anniversaire Arthy !! Comment ça va ce soir ? Je vois que tu t’amuses… Tient, ton cadeau.  » Je lui donne le sac que j’avais déposé par terre avant de lui signaler ma présence. « Faudra le consommer vite… » lui dis-je avant de le laisser découvrir que je lui avais pris de quoi faire un bon chocolat chaud, un bon cacao que j’ai reçu récemment et que je comptais le consommer. Je souris à la jeune femme « On ne se connaît pas, je suis William. » me présentai-je avant de me mettre à regarder autour de moi. Je fronce les sourcils en reconnaissant quelques visages que j’avais déjà vu, tient finalement, ce ne sera pas une fête d’anniversaire entouré d’inconnus.

Elle avait bien dû lire le message de nombreuses fois. Ce message qu'elle avait cru qu'il venait vraiment d'Arthur et qui lui était destinée personnellement. Elle se souvient encore de la sensation de son cœur qui s'accélère d'un coup en apercevant le prénom Arthur s'affichait sur son téléphone. Oui, elle avait encore son numéro, ce numéro qu'elle connaissait à une époque par cœur, ce numéro qu'elle n'a cessé d'appeler à une période. Qui l'aurait cru que lui aussi avait gardé son numéro aussi après toutes ses années. Quelles étaient les chances pour que six ans plus tard, les deux ne changent pas de numéros. Aucune. Et pourtant, elle avait bien reçu un message de sa part, enfin, elle comprit très vite qu'il n'en était pas l'auteur et que c'était un message collectif envoyé par ce certain colocataire masqué. Colocataire masqué dont elle ne connaissait pas l'existence, en fait, elle ne connaissait plus rien de la vie d'Arthur. Alors, par impulsion, elle supprima le message d'invitation. Elle n'a rien à faire là-bas, elle n'a plus sa place dans la vie d'Arthur et c'était certainement mieux comme ça. Jusqu'à la dernière minute, elle était sûre, il était hors de question pour elle de débarquer à cette fête d'anniversaire. De même gâcher son anniversaire avec ses amis, peut-être bien sa petite amie en venant s'imposer. Et pourtant, ce trente juillet, elle était devant la porte de son appartement. Du monde était déjà sur place, un soulagement pour elle, elle allait peut-être passer inaperçu le temps de déposer son cadeau. La balle de baseball qu'elle avait prise en partant ce jour-là, en laissant derrière qu'une lettre. Prenant une grande inspiration, la tête baissée, elle pénétra, se faufila parmi les gens en évitant leurs regards pour se rapprocher de la table basse où elle déposa son cadeau. À cet instant, elle releva les yeux et par une sorte de réflexe, ils se posèrent sur Arthur en charmante compagnie. La vision de lui heureux, bien entouré, lui fit regretter sa décision de venir. Son instinct lui disait de partir, de fuir en courant avant que quelqu'un ne la remarque. 

Est-ce qu’Angelina était là ? La réponse était pour l’instant non et tu espérais que cela reste ainsi. Tu n’avais pas envie de gérer les crises de la jeune femme ce soir, pas le soir de ton anniversaire. Il y avait trois cent soixante-quatre jours de l’année pour qu’elle te crie dessus, juste pas celui-là, pas quand Orion t’a organisé une fête surprise. Pour l’instant elle n’est pas là, c’est l’essentiel. « Je suppose qu’il a contacté tout ton répertoire » Tu fronces les sourcils. Il aurait pas osé quand même ? Mais @Liviana Beauregard a raison, c’est la meilleure explication au fait qu’elle soit présente. Car tu n’as pas parlé de la jeune femme à Orion, tu as très peu vu Orion ces derniers temps. Enfin, ça va mieux, vous aviez été occupés tous les deux avant cela. Tu ne peux t’empêcher de laisser échapper un petit grognement avant de dire : « C’est le plus probable en effet. Seulement j’ai le numéro de mon proviseur et de certains élèves sur mon téléphone, je ne doute pas que lundi je vais me faire chambrer. » Vu que tu participais à beaucoup d’activités extrascolaires où tu aidais les élèves à organiser toute sorte d’évènements, avoir leur numéro facilitait souvent bien les choses. Ce soir tu le regrettais un peu. Liviana avait raison, tu aimais ce rôle, tu en rêvais depuis longtemps mais tu ne pensais pas que tu aurais besoin d’apprendre à ton fils à avoir un père et à t’accepter dans sa vie. « Il comprendra. Mais je comprends tes doutes, je me demande tous les jours si mon fils comprendra que j’ai quitté son père… » Tu peux voir sur le visage de la jeune femme que c’est une crainte qui l’habite au plus profond de son être. Tu le vois dans ses yeux. Tu penses qu’Abel finira par comprendre en effet et certainement te remercier de t’être battu pour être là. Tu poses délicatement ta main sur l’épaule de la jeune femme pour lui montrer que tu comprends avant de lui dire : « Il aura certainement sa période adolescente où il ne pourra s’empêcher de te le reprocher. Mais il finira par comprendre que des fois il vaut mieux se séparer. Je pense qu’il te préfèrera heureuse et séparée que malheureuse dans une famille qui ne te convient pas. » Tu en étais intimement persuadé. Quand une personne est malheureuse dans une famille, les autres le sentent et toute la famille se retrouve contaminé. Il ne faut pas toujours penser qu’au bien être de ses enfants, les parents ont aussi le droit de penser à eux sans pencher vers de l’égoïsme. « Ce truc est vraiment délicieux mais ne me laisse pas reprendre un autre verre… je risque d’être très joyeuse sinon… » Tu laisses échapper un petit rire à ces paroles. Cela ne te dérangerait pas de voir Liviana joyeuse mais si elle ne veut plus boire, tu ne la feras pas boire plus, c’est un principe. « De temps en temps c’est bien d’être joyeuse. » Dis-tu pour la taquiner. Ton regard se posa ensuite sur Amelia, la dernière personne que tu pensais voir chez toi. Les choses allaient légèrement mieux entre vous mais il ne t’était pas vraiment venu à l’idée qu’elle puisse venir ici. « Tu devrais aller la voir. Elle doit probablement te chercher… » Peut-être, certainement … Si elle était là c’était qu’elle voulait au moins te croiser une fois. C’était étrange parce qu’Amelia se retrouvait au milieu de toutes ces personnes qui faisaient parties de ta vie depuis des années pour certains et qu’elle ne connaissait pas. « Peut-être je … » Tu n’eus pas le temps de finir ta phrase qu’une main vint se pauser sur ton épaule, plus masculine que celle de Liviana avant qu’une voix que tu connaissais bien retentisse. « Heeey ! Joyeux anniversaire Arthy !! Comment ça va ce soir ? Je vois que tu t’amuses… Tient, ton cadeau. Faudra le consommer vite… » @William Parsons avait lui aussi reçu un message apparemment et cela ne te surprenait pas qu’il ait répondu à l’appel. Tu étais ravi de le voir et tu lui rendis son accolade avant de jeter un coup d’œil dans le sac qu’il venait de te donner. Oh … Du chocolat chaud, un autre de tes péchés mignon … « Ecoute, ça va bien, je n’ai pas à me plaindre. Et toi ça va ? » Lui dis-tu avec un grand sourire. « Merci beaucoup ! Je prends note et je t’inviterai certainement à une petite dégustation dans quelques jours. » Lui dis-tu avec un clin d’œil. Tu n’étais pas le seul à fondre devant du chocolat, alors pourquoi ne pas le partager. « On ne se connaît pas, je suis William. » Tu laissais William se présenter à Liviana les quittant le temps d’aller poser le cadeau à côté du livre de la jeune femme pour que les deux cadeaux soient saints et saufs le lendemain. Alors que tu revenais vers tes deux amis, ton regard se posa sur un visage que tu ne t’attendais pas à voir ce soir, encore pire qu’Amelia. @Lily Headland … Lily était là, dans ton appartement. Elle semblait observer ce qui se passait autour d’elle et … Oh gosh … Heureusement qu’Angelina n’était pas là, la situation serait impossible à gérer. « Je vais tuer Orion. Plus jamais je ne lui confie mon répertoire. » Dis-tu à William et Liviana en revenant vers eux. Discrètement tu leur montres la jeune femme qui semble perdue dans ce salon. « Je vous présente Lily, fraîchement revenue de Brisbane après six ans d’absence. Disons qu’il y a eu fuite devant une bague de fiançailles. » L’amertume qui devait accompagner tes paroles feraient comprendre à tes interlocuteurs que c’était toi qui avait acheté la bague. « Je reviens. » Leur dis-tu en te dirigeant vers la jeune femme. Cela ne servait à rien de se cacher, tu n’étais pas puéril à ce point. Tu ne pouvais t’empêcher de sentir tes mains moites alors que tu t’approchais de la jeune femme. « Hey Lily … » Finis-tu par dire. Cela attira son attention.

Finalement Liviana ne regretta d’être venue, elle ne regrettait pas d’avoir revu Arthur et d’avoir l’occasion de le connaitre un peu plus. L’invité principal de cette petite soirée semblait s’interroger sur l’organisation de cette soirée, après deux lectures du message la jeune maman avait compris que l’organisateur n’était autre que le garçon avec qui vivait Arthur ; elle en avait alors déduis qu’il avait envoyé un message à l’ensemble du répertoire du professeur « C’est le plus probable en effet. Seulement j’ai le numéro de mon proviseur et de certains élèves sur mon téléphone, je ne doute pas que lundi je vais me faire chambrer. » elle laisse échapper un rire en l’entendant, elle imaginait à quel point certaines de ses élèves avaient dû se sentir flatter lorsqu’elle avait reçu un message de leur professeur favori « On doit donc s’attendre à avoir arrivé une bande de lycéennes en mini-jupe ? » dit-elle amusée en imaginant la scène. Liviana s’intéressa rapidement à la vie du jeune homme et plus spécialement à sa nouvelle vie de père, elle était ravie de constater que les choses allaient plutôt bien pour lui-même si son ex-petite amie semblait lui mettre des bâtons dans les roues. Parler d’Abel lui fit penser à son fils et lorsqu’elle pensait à Luca il y avait toujours Samuel non loin, depuis la naissance de leur enfant, elle se demandait sans cesse si un jour il lui reprocherait son divorce « Il aura certainement sa période adolescente où il ne pourra s’empêcher de te le reprocher. Mais il finira par comprendre que des fois il vaut mieux se séparer. Je pense qu’il te préfèrera heureuse et séparée que malheureuse dans une famille qui ne te convient pas. » elle baissa son regard sur la main qu’il avait déposé sur son épaule et afficha un petit sourire, appréciant la compassion dont il faisait preuve à son égard. Alors qu’elle termina son premier verre, l’italienne lui fit promettre de ne pas la laisser en prendre un second, elle n’avait jamais tenu l’alcool et elle refusait de se faire remarquer au milieu des invités du professeur « De temps en temps c’est bien d’être joyeuse. » elle grimaça, il était clair qu’il ne l’avait jamais vu saoule. Dans la seconde qui suivit, le regard de la brune ne quitta pas celui d’Arthur qui semblait avoir vu un fantôme, elle comprit au bout d’un temps qu’il s’agissait en réalité de sa sœur, il avait l’air à la fois ravi et surpris de la trouver ici ; persuadée que la famille était la chose la plus importante au monde, Liviana lui suggéra d’aller saluer la brunette. Cependant, avant qu’il ne puisse y aller, un homme approcha, il salua Arthur lui offrant un cadeau avant de se tourner vers l’italienne « On ne se connaît pas, je suis William. » elle afficha un large sourire en regardant l’homme qu’elle n’avait jamais vu « Liviana, enchantée » dit-elle d’une voix douce avant de remarquer le regard d’Arthur plus proche de la colère que de la surprise « Je vais tuer Orion. Plus jamais je ne lui confie mon répertoire. Je vous présente Lily, fraîchement revenue de Brisbane après six ans d’absence. Disons qu’il y a eu fuite devant une bague de fiançailles. » aoutch pensa-t-elle en jetant un coup d’œil très rapide à la jeune femme qui d’après ce qu’elle avait compris avait brisé le cœur d’Arthur il y a quelques années « Je reviens. » elle approuva d’un signe de tête et déposa son verre vide sur la table qui se trouvait juste derrière elle puis se tourna vers William « Vous travaillez avec Arthur ? » demanda-t-elle afin de lancer la conversation.

« J’ai connu mieux …! Je te raconterai quand on se reverra ! » répondis-je. J’avais ce sourire pincé et ce regard qui en disait long… Ouais, il s’est passé pas mal de truc ces derniers temps que c’en est devenu un gros bordel. Je hoche la tête quand il parla d’une certaine dégustation, c’est une très bonne idée, parler de tout ce qui nous est arrivé autour d’un bon chocolat… Peu importe la forme tant que c’est du chocolat. Arthur et moi prenions cette habitude de se voir de temps en temps pour parler de nos famille, lui de sa soeur alors que moi, ce sont mes fils que je peine à faire un pas vers eux… Mais faut croire que c’est déjà arrivé. Enfin bref, c’est toujours une longue histoire à raconter et j’ai pas trop envie d’y penser, je suis à une fête d’anniversaire merde.

Je souris à Liviana qui vient de se présenter, bien que je hausse un sourcil, assez intrigué par l’origine du prénom. Pas sûr d’en avoir entendu assez souvent. J’allais continuer à lui parler quand Arthur revient tout juste, un peu furax que ça me surprenne avant de comprendre la raison du pourquoi : Orion avait contacté tout le répertoire qui était sur le téléphone d’Arthy. Eh merde. À l’entendre dire comme ça, je crois qu’il y a même des gens qu’il n’a pas forcément envie de croiser.

Eh bingo. Lily. Je plisse les yeux et jette un rapide coup d’oeil à la jeune femme femme et je me pince discrètement la lèvre sous un léger air contrarié. Espérons qu’il y ait pas de drama dans sa fête, même si j’aime bien assister à cela, je n’aime pas trop quand ce sont mes amis qui sont concernés. « Ok. Va y. » fis-je en l’encourageant par une légère pression sur son épaule alors qu’il s’en allait. Je me retrouve seul avec Liviana et elle engage déjà la conversation, me demandant d’où je connais Arthur. Je lâche un petit rictus « Héhé. Non, je n’ai pas les qualités requises, enseigner l’Anglais à un Péruvien m’a suffit comme expérience en tant que prof. Je suis un vieil ami de la famille, je connais Arthur depuis qu’il est tout petit en fait. Mais ça ne veut pas dire que je connais du monde dans cet appartement… » Je cherche du regard où est-ce que je pourrai bien me servir et je trouvais la table, mais enfin, ça va aller, c’est pas comme si j’avais besoin de la boisson maintenant « Et vous donc ? Comment êtes-vous retrouvée dans son répertoire téléphone ? » lui demandai-je avant d’ajouter « Vous voulez boire quelque chose ? » En fin de compte, j’ai peut-être besoin d’une boisson…

Sans vraiment savoir comment tout cela avait pu se produire, l'appartement est désormais plein à craquer et notre garçonnière d'habitude si tranquille a des allures de soirées américaines. Ou simplement est-ce ce brillant investissement dans les gobelets rouges emblématiques ? En parlant de cela, je me suis vu confier l'honneur d'être le barman de la soirée. Si ce rôle ne me dérangeait pas de primes abords, après avoir pressé le quatrième citron vert j'avoue que je commence à me lasser de préparer des mojitos. Kendra et Azur sirote déjà le leur alors que Nathan grimace en portant le breuvage que je lui tends à ses lèvres. J'admets avoir peut-être été distrait en dosant le rhum par la blonde à ma droite. Un sourire forcé et un battement de cils auprès de Nathan lorsqu'il souligne la teneur en alcool de son cocktail et je m'excuse silencieusement. Après tout, il n'aura qu'à prendre un scone pour éponger tout ce rhum. Je lui proposerai bien cette option mais il est déjà en train de discuter. A mon sixième mojito en dix minutes, je file me passer les mains sous l'eau et rends mon tablier, laissant volontiers ma place à quelqu'un d'autres. Je balaye le salon du regard et constate que mon opération texto a porté ses fruits. j'en suis sincèrement ravi et j'espère qu'Arthur a conscience qu'il compte pour tous ces gens, sinon, pourquoi se seraient-ils donné la peine de venir jusqu'à chez nous. Mes mains s'agitent sur le torchon alors que je remarque la présence d'une très grande majorité de femmes dans l'assemblée. Un coup d'oeil à Arthur pour constater qu'il est en charmante compagnie, je me note mentalement de creuser un peu plus ce taux de concentration d'oestrogènes au mètre carré si élevé. Je connais son passé (son présent?) sulfureux, mais généralement, on ne garde pas de si bon rapports avec toutes ses conquêtes. Arthur quel est ton secret ? Mon analyse de la foule est interrompue par je ne sais qui ordonnant que tout le monde se mette à danser. Je prie le ciel qu'Arthur n'ait pas visité ses draps ! Je lève mon verre presque vide en guise de réponse et m'écris : " Je danserai quand j'en aurais bu au moins six comme ça ! " Je vide ce qu'il me reste de mojito pour poser le gobelet devant Azur. " A ton tour de me servir à boire ! "

@William Parsons - Le regard de Liviana se posa sur la grande brune qui avait fait son apparition, elle ne l’avait jamais vu, mais à en juger par le regard d’Arthur, l’italienne compris que leur relation était loin d’être au beau-fixe. Au fur et à mesure des secondes, Liviana avait la sensation qu’elle et Arthur se ressemblait plus que ce qu’elle avait imaginé. Elle laissa Arthur rejoindre la jeune femme puis concentra toute son attention sur l’homme qu’elle venait de rencontrer, un ami du professeur d’après ce qu’elle avait compris ; souriante, elle se demanda s’il était également professeur à l’université de Brisbane « Héhé. Non, je n’ai pas les qualités requises, enseigner l’Anglais à un Péruvien m’a suffi comme expérience en tant que prof. Je suis un vieil ami de la famille, je connais Arthur depuis qu’il est tout petit en fait. Mais ça ne veut pas dire que je connais du monde dans cet appartement… » elle afficha un petit sourire en tentant d’imaginer Arthur durant son enfance, elle imagina aisément un gamin hyper actif mais également très intelligent. « Et vous donc ? Comment êtes-vous retrouvée dans son répertoire téléphone ? » - « Vous voulez boire quelque chose ? » elle jeta un coup d’œil autour d’elle avant de rapporter son attention sur sa nouvelle connaissance « Oui avec plaisir, je vais juste éviter l’alcool » dit-elle avec un petit sourire sachant qu’avec un verre de plus les choses deviendraient incontrôlable pour elle. « Et on s’est rencontré il y a un peu plus d’un mois… dans l’accident de train de Brisbane… longue histoire » avoua-t-elle en espérant que Arthur lui ai parlé de l’accident et de sa présence dans ce dernier. Elle suivit William jusqu’au bar optant ainsi pour un cocktail de fruit sans alcool, quelques choses de léger qui ferait passer le gout sucré du mojito qu’elle avait bu il y a plusieurs minutes « Et, on peut se tutoyer non ? » demanda-t-elle en récupérant sa boisson.

Même si son instinct lui criait de partir avant qu'il la remarque, que quelqu'un la remarque, son corps lui n'en avait pas envie. Comme paralysée, elle restait bloquée sur place, son regard ne lâchant pas Arthur et les deux personnes qui étaient en sa compagnie. Tous les deux s'étaient croisés depuis son retour sur Brisbane. Mais là, c'était la première fois, qu'elle le voyait souriant, heureux tout simplement. Et, face à elle, elle avait l'impression de retrouver ce garçon qu'elle avait laissé derrière elle y a de ça six ans. C'est comme ça qu'elle aimait le voir. Et non pas l'Arthur fermé, énervé qu'elle avait recroisés et qui ne ressemblait en rien avec celui qui était dans ses souvenirs. Voyant Arthur s'approchait dangereusement d'elle, la sortant de ses rêveries, un sentiment de panique parcouru le long de son corps. Et, dans un élan, en le voyant s'approcher de plus en plus d'elle, elle se retourna, seule solution qu'elle trouva pour se cacher, il ne lui rester plus qu'à espérer de tout cœur qu'il passe juste à côté d'elle sans la remarquer. Car, elle n'avait pas envie de l'affronter ici. « Hey Lily... »  Le son de la voix d'Arthur derrière elle lui prouva que sa pathétique tentative de se cacher avait échoué. « Salut Arthur » dit-elle, une fois, qu'elle était face à lui, les joues certainement rouge d'embarras. « Joyeux anniversaire. » Sans même réellement comprendre pourquoi, elle était venue glisser ces quelques mots au coin de son oreille en venant déposer un léger baiser sur sa joue. La couleur rouge s'était intensifiée sur son visage, elle pouvait le sentir. Ce baiser l'avait autant surprise que lui. « Euh... Je vois que comme dans mes souvenirs personne n'a envie de rater l'anniversaire d'Arthur Iver. » finit-elle par dire après les quelques secondes de silence qui s'étaient installés suite à son geste incontrôlé. « C'est gentil de la part de ce cher colocataire masqué de t'avoir organisé une si belle surprise. » Se passant une main dans les cheveux signe de nervosité chez elle, nervosité qui se cacher aussi derrière son sourire. « J'étais sur le point de partir... Je ne sais même pas pourquoi je suis venue ce soir. » C'était vrai, elle ne savait pas réellement pourquoi son avis avait changé, pourquoi elle avait décidé à la dernière minute de venir alors qu'elle savait très bien qu'elle regretterait ce choix une fois qu'elle était sur place. Une fois qu'elle aurait réalisé qu'elle n'avait pas sa place par ici, qu'elle n'avait plus sa place dans la vie d'Arthur depuis un moment déjà. Et pourtant, elle était venue et même quand tous son être lui criait de partir en courant, elle n'était pas arrivée à quitter cet appartement. Maintenant, voilà, qu'elle était face à lui et il était impossible pour elle de s'enfuir. 

Tout le monde dans la pièce savait que tu n’avais pas organisé cette fête. Au départ, tu ne t’étais pas intéressé à comment les invitations avaient été faites car tu retrouvais autour de toi ton entourage habituel. Mais l’arrivée de @Liviana Beauregard avait commencé à te mettre un doute. Celle d’Amelia finissait de t’achever sans parler de cette de Lily. Il allait falloir que tu suggères à Orion une autre manière de faire la liste des invités la prochaine fois car un texto à tout ton répertoire, c’est une très mauvaise idée … « On doit donc s’attendre à avoir arrivé une bande de lycéennes en mini-jupe ? » Tu ne pus t’empêcher de rire à la remarque de Liviana. Tu ne doutais pas que certaines de tes élèves seraient capables d’un tel exploit mais tu donnais ton numéro à tes élèves quand tu étais certain qu’ils savaient faire la part des choses. Et même si tu n’échapperas pas aux taquineries, tu échapperas aux mini-jupes. « Je doute que les élèves ayant mon numéro osent aller jusque là. Mais il faut s’attendre à tout avec des adolescents. » Dis-tu avant que vous ne parliez de vos enfants. Clairement ce n’était pas le sujet à aborder ce soir car vous sembliez tous les deux douter à leur sujet. Savoir si l’on prend la bonne décision maintenant pour le futur de son enfant, voilà quelque chose de bien compliqué. Mais c’est l’arrivée de @William Parsons qui met un terme à cette discussion. Tu étais ravi de voir l’homme à ton anniversaire. « J’ai connu mieux …! Je te raconterai quand on se reverra ! » Tu fis une petite note mentale de passer le voir ou de l’inviter prochainement. Tu te doutais que cela devait avoir un rapport avec sa famille et ses deux fils justement mais ce n’était pas le moment d’en parler, pas du tout même. Tu seras là pour lui cependant dans les jours à venir. « Tu sais que tu peux compter sur moi. » Lui dis-tu avec un petit sourire alors que ton regard tombe sur @Lily Headland. Tu sais que ton sourire se fige, ton corps se fige et tu en oublies la présence d’Amelia qui n’est pourtant pas loin. Lily … Oui, tu l’avais revue, tu avais toujours son numéro mais jamais de la vie tu n’aurais imaginé qu’elle mette un pied ici. Pourtant, elle était bien là. Tu n’hésites donc pas plus longtemps et tu décides d’aller la voir parce que tu es l’hôte de la soirée après tout. Alors que tu t’approches, tu remarques qu’elle a l’air assez mal à l’aise. Elle connaît certaines personnes dans cette pièce, de vieux amis mais il y en a tellement de nouveaux … Elle est gênée, toi un peu mais moins qu’elle. Tu es en terrain connu ici, c’est ton appartement, tu ne risques rien. Et pourtant, tu ne t’attendais pas à ce que Lily s’approche et vienne te dire à l’oreille : « Joyeux anniversaire. » Tout en déposant un baiser sur ta joue avant de se détacher une nouvelle fois, comme si de rien n’était. Bouche-bée, tu te contentas de l’observer et tu ne pus t’empêcher de remarquer à quel point elle était belle. Sa beauté qui t’avait hypnotisée toutes ces années auparavant était toujours là. Secouant la tête, tu lui dis : « Hum … Merci … C’est gentil. » Tu ne t’attendais pas à entendre ces mots sortir de la bouche de la jeune femme aujourd’hui donc tu étais sincère. Tu devrais certainement être énervée mais tu n’as pas la force de ça, pas ce soir. Lily et toi vous alliez devoir discuter un jour mais tu ne voulais pas envenimer la situation ce soir. « Euh... Je vois que comme dans mes souvenirs personne n'a envie de rater l'anniversaire d'Arthur Iver. C'est gentil de la part de ce cher colocataire masqué de t'avoir organisé une si belle surprise. » Tu hoches la tête. Orion est un colocataire en or, tu ne peux le nier. Tu as eu de la chance de tomber sur lui, sur son ouverture d’esprit, sur son approbation du changement. Sans ça, tu serais certainement à la rue aujourd’hui ou en phase de transition du moins. « Ouais, Orion est super. Il est par là, tu pourras le rencontrer si tu veux. » Orion avait déjà souvent entendu parler de Lily, il sera certainement ravi de mettre un visage sur le nom. Pour le reste, tu ne pouvais rien prévoir … « J'étais sur le point de partir... Je ne sais même pas pourquoi je suis venue ce soir. » Et pourtant elle est ici. C’est qu’il y avait tout de même quelque chose qu’elle était venue chercher. Tu ignorais quoi et pour ce soir tu préférais ne pas le savoir. Tu ne savais quoi lui dire, quoi faire, comment agir. Perdu au milieu de cette foule qui commençait à t’oppresser finalement, tu finis par dire : « Il doit bien y avoir une raison. » Tu hausses les épaules avant de rajouter : « Viens. » Tu l’entraînes en direction d’Orion, d’Azur et de @Keandra Wailana qui sont tous les trois avec @Nathan Potter en train de discuter. « Mes barmen favoris ! Je vous présente Lily, je vous laisse lui servir à boire. » Dis-tu sans ignorer les regards appuyés d’@Azur Ainsworth et d’@Orion Pantazi qui te demandaient sans poser la question si c’était bien LA Lily.

Keandra aimait toujours bien participer à ce genre de soirée. Ne connaissant pas tout l’entourage d’Arthur, la jeune femme savait que c’était l’occasion de faire de nouvelles rencontres. Chose qui n’était pas du tout déplaisante. Et pour l’heure, il s’agissait de Nathan. Enfin si le jeune homme était présent, c’était dû au fait qu’il connaissait les deux tourtereaux d’à côté. Il ne connaissait pas du tout Arthur, il venait dans le seul but de se sociabiliser un peu. Chose qui fit sourire l’hispanique, au moins ils étaient deux. Enfin, oui Kea connaissait la vedette de la soirée, mais depuis son retour il fallait avouer qu’elle ne s’était pas grandement sociabilisée. Elle avait simplement revu ses amis de fac, sa famille, mais à part l’Iver, la belle n’avait pas rencontré grand monde. « Ça ne peut pas faire de mal en effet. » Elle sourit et but une gorgée de son verre. Nathan avait raison, Orion avait bien corsé leurs Mojitos. Tant mieux, elle les aimait comme ça et surtout elle en avait besoin. Elle voyait au loin Félix en compagnie de Théo. La brune avait bien envie de s’incruster auprès d’eux et y mettre son grain de sel. Juste pour l’embêter. Et surtout pour prévenir la petite Hazard-Perry du grand méchant loup. Après tout elle était bien en droit de le faire, mais cette idée s’envola aussi vite qu’elle était arrivée lorsque la Wailana posa ses yeux sur Arthur et la jeune femme qui l’accompagnait. « Lily ! » ça pour une surprise.. Keandra s’attendait à tout sauf à revoir ici ce soir son amie d’enfance, son ancienne coloc’ de fac. Impulsive, elle prit la Headland dans ses bras, contente de la revoir. « Mais qu’est-ce que tu fais là ? Tu es revenue depuis quand ? » Kea allait la bombarder de question, mais c’était plus fort qu’elle. Mais que faisait-elle là ? Si @Lily Headland  était présente, c’était qu’elle avait forcément reçu le fameux message. Arthur l’avait donc dans ses contacts ? Ou alors elle accompagnait peut-être quelqu’un ? Trop de questions, trop de curiosité. « Je ne savais pas que tu connaissais Arthur ? »