« J’ai pleins de talents cachés mais je ne suis pas fan de l’exhibitionnisme. » ils avaient décidément plus de points communs que ce qu’elle avait imaginé, à l’image d’Arthur, la jeune maman avait de nombreux talents cachés et pouvait être pleine de surprise mais elle ne supportait pas être le centre de l’attention des autres. Pendue au cou de son partenaire, Liviana réalisa qu’elle n’avait pas dansé avec un homme depuis une éternité, c’était pourtant une activité qu’elle aimait tant en particulier avec son ex-mari. Ne souhaitant pas repenser a ses problèmes de couple toute la soirée, Liviana se concentra de nouveau sur Arthur qui ne semblait pas avoir remarqué son absence « Plus sérieusement, je suis nul en pâtisserie mais il y a quelque chose que je réalise à la perfection, ce sont les cookies aux flocons d’avoine et aux pépites de chocolat. » elle afficha un large sourire, il venait de lui mettre l’eau à la bouche, elle était en revanche surprise qu’il aime le flocon d’avoine, elle avait encore en mémoire le visage de Samuel lorsqu’elle lui avait fait gouté ceci. L’italienne se détacha d’Arthur pour tourner sur elle-même avant de se rapprocher à nouveau de lui déposant une main chaste sur son torse « D’ailleurs mes élèves… » elle arqua un sourcil se demandant pourquoi il semblait subitement ailleurs. Elle suivit son regard et le vit se poser sur la jeune brune qu’il avait remarqué un peu plus tard, sa sœur d’après ce qu’elle avait compris « Hey, excusez-moi de vous déranger.. Je peux t’emprunter Arthur quelques minutes ? » elle se détacha immédiatement ne voulant pas être de trop dans cette conversation familiale « Je reviens » elle hocha la tête et s’éloigna à son tour de quelques centimètres déposant par la même occasion son verre sur l’une des tables. La jeune femme fouilla dans son sac et attrapa son téléphone jetant un coup d’œil rapide aux messages qu’elle avait reçu depuis son arrivée ici, elle répondit à son meilleur ami avant d’entendre la voix d’Arthur derrière elle « Liviana, je te présente ma sœur Amelia. Amelia, voici Liviana, une amie à moi. » elle laissa tomber son téléphone dans son sac à main et se tourna vers le duo. « T’en fais pas, on se connaît déjà. Liv’ est une amie de longue date » elle afficha un large sourire cachant le fait qu’elle se sentait stupide de ne pas l’avoir reconnue de dos. Sans attendre une seconde de plus, Liviana serra Amélia dans ses bras pendant une fraction de secondes avant de se détacher, elle ne l’avait pas vu depuis une éternité mais tomber sur elle ici était un réel plaisir « Tu vas bien Liv’ ? Je ne savais pas que tu connaissais Arthur. Comment vous vous êtes rencontrés ? » elle échangea un regard avec le professeur et rapporta son attention sur la belle Amélia « Je vais bien, toi aussi ? » demanda-t-elle en réalisant à quel point le moment était petit « J’ignorais totalement que vous étiez frères et sœurs… le monde est vraiment petit… » elle avait rencontré Arthur il y a peu de temps et ils n’avaient pas encore passé leur famille respectives en revue « … Et on s’est rencontré il y a peu… dans l’accident de train » avoua-t-elle d’une voix plus douce, ignorant s’il avait parlé de ceci avec sa sœur.

Qu’Amelia ait pris la peine de venir te touchait énormément. Voilà pourquoi tu laissais Liviana quelques instants seule près de la piste de danse, le temps de passer quelques minutes en compagnie d’Amelia qui n’était pas venue les mains vides. Tu ne tardais pas à ouvrir son cadeau et tu fus surpris et très touché de voir qu’elle avait fait encadrer ton ancien maillot de baseball, celui que tu ne quittais pas quand tu étais gosse. « En fouillant dans nos vieilles affaires avec maman. Je me suis dit que t’aimerais le récupérer. Je.. De rien, ça me fait plaisir. » L’attention te touchait car cela voulait dire qu’@Amelia avait passé du temps à aller fouiller dans de vieilles affaires qui ne devaient pas ramener que de bons souvenirs. Votre famille était remplie de fantômes dans ses placards, ce n’était pas toujours évident d’aller les affronter. « Comme quoi l’incapacité de maman à jeter quoi que ce soit a des avantages. » Dis-tu sur le ton de l’humour. Votre mère s’était toujours accrochée au passé, particulièrement la période durant laquelle votre père était toujours là. Elle avait gardé des tas de choses que tu qualifiais d’inutiles mais ce maillot te rappelait d’excellents souvenirs. « Oui, oui ça va bien merci. Et toi ? Je crois que ton colocataire a fait fort ce soir en tout cas. Tu as vu Agathe ? » Agathe ? Agathe était là ? Tu laissais ton regard se promener sur la foule mais tu ne pus apercevoir ta petite sœur. Est-ce qu’Amelia avait rêvé ? Et puis tu doutais qu’Agathe vienne faire un tour à ton anniversaire vu votre dernière conversation ou plutôt dispute. « Ca va plutôt bien. Et non, je ne l’ai pas vue. Mais je doute qu’elle veuille me voir en ce moment. » Tu n’en rajoutais pas plus à ce sujet, ce n’était pas le moment de parler à Amelia de tes problèmes avec Agathe. Tu décidais donc d’aller présenter Amelia à Liviana pour éviter toute question à ce sujet. Et tu découvres que les deux jeunes femmes se connaissent déjà : « T’en fais pas, on se connaît déjà. Liv’ est une amie de longue date. Tu vas bien Liv’ ? Je ne savais pas que tu connaissais Arthur. Comment vous vous êtes rencontrés? »   Tu lèves un œil surpris à cette découverte mais cela ne te dérange pas. Après tout tu ne sais pas grand chose de la vie d’Amelia et tu connais encore moins son entourage. « Je vais bien, toi aussi ? J’ignorais totalement que vous étiez frères et sœurs… le monde est vraiment petit… Et on s’est rencontré il y a peu… dans l’accident de train » Tu frisonnes rien que d’y penser mais tu chasses ce souvenir de ton esprit pour te concentrer sur les deux jeunes femmes qui discutent toujours devant toi. Tu vas leur chercher à boire et puis vous discutiez tous les trois. Malgré tout, cet anniversaire aura été une réussite à tes yeux. Tes amis t’ont montré un réel geste d’affection, quelque chose qui te touche beaucoup et qui continuera à te toucher. La soirée passe et s’éternise dans la joie et la bonne humeur. Oui, ce fut un bien bon anniversaire.

the end

petit message d'amour à destination des participants: