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 ∆ WEEKEND N°3: LA CLASSE A LA FRANCAISE

LE DESTIN
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l'omniscient
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∆ WEEKEND N°3: LA CLASSE A LA FRANCAISE HlIQNBi Présent
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé.
STATUT : marié au hasard.
MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a).
LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines.
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TW IN RP : nc
PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.
AVATAR : je suis tout le monde.
CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif)
DC : nc
PSEUDO : le destin.
INSCRIT LE : 15/12/2014

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Message(#)∆ WEEKEND N°3: LA CLASSE A LA FRANCAISE EmptyDim 10 Sep - 17:25



TROISIEME WEEK-END : FRANCE
la french touch
Voici le sujet commun qui couvrira l'événement du troisième feu d'artifice qui célèbre la France.  ∆ WEEKEND N°3: LA CLASSE A LA FRANCAISE 1615570432  Les tables ont été couvertes de nappes blanches, des chandelles illuminent le restaurant dans une ambiance romantique et chic. On peut sentir l'odeur de la fameuse gastronomie française et apercevoir les bonnes bouteilles de vin rouge qui n'attendent que d'être appréciées  ∆ WEEKEND N°3: LA CLASSE A LA FRANCAISE 4251317097 Un orchestre est présent pour l'occasion, si bien qu'en fermant les yeux, on pourrait presque se croire sur la Seine. Si vous avez envie de demander votre gente dame en mariage, c'est le moment idéal  ∆ WEEKEND N°3: LA CLASSE A LA FRANCAISE 4052937387

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Message(#)∆ WEEKEND N°3: LA CLASSE A LA FRANCAISE EmptyMar 12 Sep - 16:21

Debra prenait clairement plus de plaisir que moi à assister à ce genre de truc. Rien qu’à voir l’œil brillant qu’elle arbore alors qu’on monte sur le pont, les rires contemplatifs qu’elle lâche lorsqu’on la complimente sur sa robe qui épouse à merveille ses courbes, les sourires d’approbation qu’elle partage entre les serveurs et leurs plateaux recouverts de flûtes de champagne. C’est maman qui a reçu une paire de billets pour cette soirée à thématique française, et qui a dû annuler à la dernière minute pour s’enfermer dans son bureau avec l’inspiration du siècle censée boucler son dernier roman. Pas particulièrement in the mood pour me déhancher du haut d’escarpins trop vertigineux, Debra avait su en quelques mots à peine me convaincre de troquer mon vieux pyjama et ma soirée Netflix/crème glacée/vin rouge en solo pour une virée fabuleuse à bord du Light of the night. Entre l’alcool gratuit, la bouffe à tomber et le potentiel de partir de la soirée avec un riche milliardaire qui paierait toutes nos dépenses sans le moindre attouchement parce que son hypothétique pacemaker n’y survivrait pas, je m’étais laissée charmer. J’ignorais seulement jusqu’à maintenant si Deb croyait vraiment trouver son Hugh Hefner ici ce soir, ou si l’appât irréaliste rendait la chose plus marrante encore – mais je préférais me laisser aller au mystère. « Merci mon cher. » je laisse mon français s’adresser au premier mec passant près de nous, offrant flûtes à la clé. Il a été embauché pour bosser sur la croisière à la française, mais il ne pourrait pas arborer plus dépassé comme expression, ignorant si je lui ai déclaré ma flamme, si je l’ai insulté ou si je lui ai demandé où sont les toilettes, là. « Ça veut dire merci. » l’anglais qui revient, teinté de cynisme sans la moindre cachette. Une main se passe furtivement dans mes cheveux maintenant que j’ai tendu à Deb son verre, et c’est mauvaise que je continue de marcher avec elle à travers la foule, jaugeant comme l’hipster que je peux être parfois. « C’est un paquet de clichés que je vois populer tout autour. C’en est presque triste. » Béret, col roulé, baguette, moustache fine, si la salle n’était pas aussi magiquement décorée et qu’on ne m’avait pas gagné avec la trame musicale classique, je croirais m’être retrouvée dans un attrape-touriste où le latte est 22 euros parce qu’on peut entr’apercevoir la tour Eiffel si on plisse les yeux et qu’on se penche plus vers la droite. « Je connais des français qui doivent avoir les oreilles qui tintent. » ce n’est pas si pire en soit, c’est potable. Mais la façon dont les stéréotypes ont été mis de l’avant n’est pas des plus subtiles. Promis, après un verre ou deux, je serai plus apte à voir le bon côté de la chose.  

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Message(#)∆ WEEKEND N°3: LA CLASSE A LA FRANCAISE EmptyMar 19 Sep - 22:02

Rien que l’avancée jusque l’entrée du bateau donnait des étoiles dans les yeux, comme dans les contes de fée. Ou peut-être pas à ce point là. En tous cas, l’endroit était d’un chic, ça faisait plaisir à voir. Et puis, elle adorait vraiment ce genre de soirée. Debra ne savait pas réellement d’où lui venait ce goût pour le luxe de la sorte, alors que ses parents avaient toujours tenté de l’éduquer dans la simplicité de l’argent. Il y avait forcément une case dans la check-list qui n’avait pas été complétée à un moment donné. « Merci mon cher. » Debra s’était arrêtée dans la contemplation du décor pour venir déposer son regard sur la magnifique rousse qui avait daigné venir avec elle ce soir. Le français d’Ariane était parfait, son accent à tomber et il fallait l’avouer, même si elle ne voyait pas l’intérêt, Debra pourrait presque en être jalouse. « Ça veut dire merci. » Bien sur que Debra rit au ton que la jeune femme employa envers le serveur. Il n’y était pour rien, mais elle n’était pas si bonne que ça sur les bords pour ne pas rire à ce genre de comportement. Elle finit par attraper à la volée l’un des verres qu’Ariane tenait, et les deux jeunes femmes purent enfin pénétrer à l’intérieur de la pièce principale du bateau. « C’est un paquet de clichés que je vois populer tout autour. C’en est presque triste. » Faisant une petite moue et haussant les épaules, Debra finit par faire le tour de la pièce du regard. « Au moins, ils ont mis le paquet sur la déco. C’est un bon point. » Lançant un regard en coin à Ariane, avec un petit sourire aussi bien placé, Debra vint faire tinter son verre contre celui de la jeune femme. « Je connais des français qui doivent avoir les oreilles qui tintent. » Laissant couler une lampée de champagne - qui était, il fallait l’avouer, quand même bien bon pour de l’alcool gratuit -, la jeune femme eut un petit soupire. « Ce sont celles des irlandais qui ont eu mal la semaine dernière. Les ploucs du coin qui pensent savoir boire de la bière comme il faut avec leur accent à la con. » Parce-que oui, même si elle savait d’avance qu’elle allait pleurer en voyant les animations proposées au Kangaroo Point, la semaine précédent, la jeune femme avait quand même tenue à se rendre à ce rendez-vous sous le signe des îles de chez elle. Et bien sur, elle avait été déçue par le détour. Elle ne s’attendait pas à ce que toute la pourriture de là-haut très loin ait réussi à atterrir dans le coin. Secouant la tête, elle finit par attraper l’un des serveurs par le bras - mais toujours avec un grand sourire charmeur par contre. « Si tu pouvais nous trouver une table avec beaucoup de passage, tu serais le meilleur. » La voix à demi-sensuelle n’était pas obligatoire mais quand elle vit les joues devenir rosées sur le visage du pauvre garçon, son sourire s’élargit davantage.
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Message(#)∆ WEEKEND N°3: LA CLASSE A LA FRANCAISE EmptyMer 20 Sep - 3:32

Elle mentionne l’Irlande alors que, dubitative, je laisse mon attention lorgner un peu partout sur chaque cliché bien français, faussement classique. Elle vient du pays des leprechauns, je suis de ceux qui aiment le jambon/beurre. « J’espère que t’as fait honneur à tes racines. Même si j’en doute à peine. » lorsqu’il était question de bière, Debra avait fait ses preuves il y a bien longtemps. Si je me souviens bien, c’était même à l’aube de notre première rencontre que j’avais trouvé en elle une adversaire de taille au concours de “qui tient le mieux debout après avoir bu 3 pintes d’affilé, go”. Mon alter ego, mon âme soeur de bar et ma cavalière d’une nuit, alors qu’elle sélectionne savamment notre place, et que j'emboite le pas en lissant les pans de ma robe, le décolleté qui fait déjà sa marques parmi les coups d’oeil insistants. « Bien joué, bien joué. » j’hoche de la tête par la positive, traînant un peu moins les pieds, remarquant non sans m’en amuser l’intérêt que lui porte le serveur aux joues rosies. Deb était consciente de son charme, elle en jouait - et mieux encore, elle y gagnait la palme haut la main. Spécimen à étudier en somme, qui ne me laissait jamais à cours de surprises, d'oeillades brillantes, de fascination certaine. « Et on trinque à la richesse éternelle, c’est ça? » les flûtes de champagne ont trouvé leur place entre nos doigts comme des charmes maintenant que je lève mon verre et que je l’entends tiquer sur le sien. Les bulles frétillent, le peuple pullule, et les lumières de la nuit détaillent les visages de ceux qui nous passent, qui s’arrêtent pour prendre une photo, pour admirer la vue, pour se réjouir de sentir le bateau vrombir, avancer, flotter. C’est une aventure en soi, c’est une épopée, et j’ai le sourire heureux de goûter la frétillante liqueur du bout de la langue, de toucher un peu à la haute comme si on y était de rigueur, comme si ces billets offerts à la dernière minute avaient été achetés avec la carte bleue de nos parents richissimes. Faussement indépendantes de fortune, et fières de l’être. « Je me demande le caviar est à quel service. » que je m’entends dire, avant d’éclater de rire devant la remarque. C’était d’un absurde, compte tenu que mon dernier dîner comportait un ratio correct de nouilles ramen, d’un vieux fond de rouge et d’une bouchée de biscuits aux pépites de chocolat que j’avais oubliés au four pour ne pas manquer une seule seconde de la finale d’ANTM. J’avais aucun bon vouloir si ce n’est celui de profiter, et l’entrain de Debra palliait au mien qui, fuyant, se demandait en feuilletant furtivement le menu si un jour je pouvais penser, honnêtement, arriver à copier le tiers de ce qui s’y trouvait. J’humais déjà le parfum des petits fours par dizaine que je testerais sur les papilles de Sofia, avant de les balancer à la poubelle pour plus de dramatique. La Brody qui éclate de rire, qui tend la main, m'imitant, attirant à nous l’un des serveurs qui nous présente un mélange d’herbes de saison, d’épices variées, de canapés à l’umami censé nous transcender, qui goûte un énième assemblage de fruit et de viande, de poivre et de fleurs. Le truc me roule en bouche mais j’apprécie tout de même la touche à la française qu’ils ont tentée de mettre de l’avant, gardant la serviette de papier pour plus tard. Politesse oblige. Et je me redresse, apprécie l’air du large, appuie ma silhouette contre la rambarde avec les pupilles qui détaillent la rive, qui se concentrent sur le mouvement las, répétitif des vagues qui se cassent sur la coque. La nuit est belle, fraîche, elle sent le sel et l’humidité, l’Australie côtière. « Tu devrais les voir quand tu te cambres, c’est d’un ridicule. » que je finis par susurrer à l’oreille de mon amie, mon menton la guidant vers les quelques regards indiscrets que sa tenue génèrent.  

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Message(#)∆ WEEKEND N°3: LA CLASSE A LA FRANCAISE EmptyLun 25 Sep - 9:40

« J’espère que t’as fait honneur à tes racines. Même si j’en doute à peine. » Pour toute réponse, Debra vint hausser un sourcil faussement choqué, tirant par la même occasion un peu sourire taquin en coin. Bien sur qu’elle avait fait honneur à ses origines, ses racines en allant à la soirée dédiée au Royaume-Uni, section Irlande. La bière avait coulé à flots ce soir là et elle ne s’était pas retenue pour montrer à tous ces australiens qui pensaient être des durs  à cuir de l’alcool qu’en Irlande, on rigolait vraiment pas - hommes comme femmes. Ariane le savait, Ariane avait d’ailleurs déjà pu en témoigner. Si bien que la petite taquinerie venant de sa part était bien prise par la jeune femme qui se dirigeait déjà vers une table bien placée. Celle d’où elles pourraient tout voir - mais surtout tout commenter. « Bien joué, bien joué. Et on trinque à la richesse éternelle, c’est ça? » Le sourire taquin, satisfait, ne quittait pas le visage de Debra. Elle se sentait beaucoup trop à l’aise parmi la foule, parmi les manières et les dorures. Comme si elle était née pour venir en représentation à des dîners tels que l’événement où elles s’étaient rendues. « Je me demande le caviar est à quel service. » Les rires des deux jeunes femmes vinrent se mélanger, alors que cette phrase ne pouvait rentrer que dans le contexte présent. Le caviar n’était pas leurs habitudes, et ce n’était pas le genre de nourriture, paradoxalement, dont Debra rêvait. Mais rien que pour le moment, l’instant, l’ambiance ça aurait été parfait. « Déjà, nous avons du bon champagne, nous n’allons pas nous plaindre voyons. » Elle vint décrocher un clin d’oeil à Ariane avant d’avaler une gorgée du liquide doré. Et il était vrai qu’il était décidément bien bon - et puis pour une fois, il était réellement importer de France. Oh, vous pouviez trouver du champagne en Australie, qui n’était réellement pas mauvais; mais elle avait toujours pensé qu’un bon champagne ne pouvait être que français - elle en avait goûté pour affirmer ceci. La première flûte fut d’ailleurs liquidée bien vite, si bien que Debra n’eut d’autre choix que d’en prendre une nouvelle. La nuit était fraiche mais le vent qui s’engouffrait dans ses cheveux n’accentuait que l’effet femme fatale qu’elle avait tenté de mettre en place ce soir. Jouer avec le feu, faire remarquer sa présence - et partir en fin de soirée comme si de rien n’était. Tel était le meilleur jeu que Debra savait jouer. « Tu devrais les voir quand tu te cambres, c’est d’un ridicule. » Alors qu’Ariane venait de lui glisser délicatement ces quelques mots à l’oreille, Debra releva son regard de l’horizon pour venir le poser sur les hommes en question dont son amie parlait. Et à peine avait-elle croisé leurs pupilles qu’ils détournèrent le regard - ce qui, bien sur, arrache un rire venu du coeur à la demoiselle. « Le pire, c’est que c’est d’un ridicule car ils n’oseront jamais venir jusqu’ici pour au pire avoir une discussion express. » Même si elle plaisait visuellement, nombreux étaient les hommes qui n’avaient pas assez de courage pour venir l’approcher par la suite - après, elle était de celles qui faisaient souvent aussi le premier pas, ce qui permettait de garder l’égo de l’homme intact et de gonfler le sien. « Et celui qui te suit comme un petit toutou depuis tout à l’heure, admirateur secret ou tu le connais personnellement ? » Debra n’avait pas d’accès visuel sur l’homme en question, car elle savait qu’il était dans son dos désormais, le regard face à Ariane. Elle n’avait pu s’empêcher de le remarquer car elle n’avait pas réussi à capter son regard une seule fois pour le diriger vers elle; il restait en direction de la jeune rousse. « Parce-que bientôt je pense qu’il se sera desséché les yeux à force de les garder ouverts pour ne pas perdre une miette de tes mouvements. »
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Message(#)∆ WEEKEND N°3: LA CLASSE A LA FRANCAISE EmptyJeu 28 Sep - 15:11

J’hausse le sourcil, intriguée, amusée, curieuse. Parce que Debra est en effet le genre de personne qui dégage, qui a le charisme jusqu’au fond des prunelles, qui en impose. Mais ses mots sonnent un brin différents de l’impression que je me suis faite, à force de la côtoyer. Impression qui ne fait que se solidifier avec le temps. « Depuis quand tu attends qu’ils viennent te voir pour leur parler? » je cambre la tête, attentive. Parce que je sais bien qu’elle adore jouer, qu’elle adore avoir le contrôle, qu’elle adore aller de l’avant. Un peu comme moi, un peu trop même, suffisamment pour que je sache, que j’appréhende, que je me réjouisse de la voir à l’oeuvre. Un grand sourire envers son fan club plus tard, l’impression que toutes les cartes sont dans leur camp et qu’il y en a bien un qui risque de faire amende honorable, de faire preuve le moindrement de couilles. Puis j’éclate de rire, parce qu’elle désigne une silhouette un peu trop familière, un collègue, un jeunot ou du moins un gamin à mes yeux, qui n’avait pas fini de me surprendre autant entre les bureaux du magazine qu’ici, ce soir. « C’est Colin, un stagiaire à GQ. »  mes mots accompagnent mes prunelles qui valident lentement, avant de reporter mon attention sur la brune. Le jeune homme un peu perdu, la tête dans les nuages, la voix cassé, hésitante. Il se retrouvait souvent dans mon sillage, et si au départ je l’aurais clairement qualifié d’admirateur pas du tout secret, de petit creep trop curieux, je finissais avec le temps par croire qu’il était seulement du genre tache, à suivre tout le monde, à analyser tous les gestes de ses collègues, à flirter avec leurs ombres. Il avait fait le même coup à Jamie une fois, à Clara la semaine dernière. Pas asocial, pas awkward, juste dans son monde, il faut croire. Je bois un peu plus de champagne, avant d’hausser les épaules, pas certaine que ce soit avec lui que j’ai spécifiquement un ticket ce soir au final - pas certaine que ce soit avec lui que je veuille, quoi. « Il est - difficile à cerner, disons. » oui, il y avait pas mal de chance que Deb éclate de rire si je lui relatais toutes les frasques du bonhomme entre le photocopieur qui lui servait de planque lorsqu’on l’attrapait entre deux couloirs à stalker les conversations des patrons, ou aux milliers d’onglets ouverts dévoilant mes vieux articles de blogue trouvés sur son portable laissé allumé sur la table de la cafétéria. Il était juste intense peu importe ce qu’il faisait, fallait croire. « Et j’ai pas envie de me casser la tête avec un jeune et fringuant. Y’a des futurs retraités qui n’attendent qu’un petit battement de cils pour nous offrir notre premier yacht. » que je résume, lasse. Entre Tad et le prochain, il y aurait un lac, une rivière, un océan à mon sens. Pas le goût de m’y replonger, pas le goût de m’y remettre, pas même le goût de l’aborder en pensée - et si le dude familier que Debra avait repéré était du genre aussi intense en relation qu’en pistage, j’allais pas y survivre plus que quelques secondes.

L’objectif bien en vue, je pointe du menton nos prochaines cibles, invitant Deb à me suivre, flottant presque du haut de mes escarpins jusqu’au prochain groupe. « Suis-moi. » à proximité, quelques hommes d'affaires qui discutent avec véhémence de leurs prochaines actions, ou des parts d’une entreprise quelconque dont je ne reconnais pas le nom. Fallait bien commencer à quelque part, et limite, ils nous serviront d’hors-d’oeuvre si Debra visait autre chose, un plat principal par exemple.

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Message(#)∆ WEEKEND N°3: LA CLASSE A LA FRANCAISE EmptyLun 9 Oct - 23:00

« Depuis quand tu attends qu’ils viennent te voir pour leur parler? » Haussant un sourcil, dévisageant rapidement Ariane du coin de l’oeil avant de pouffer légèrement de rire, Debra but une nouvelle gorgée de champagne. « Depuis que j’ai remarqué à quel point ça pouvait être drôle de les voir perdre tout leur courage quand ils commencent à te parler. » Jouer avec eux, qu’importe la situation, voilà la mission que Debra s’était donnée depuis des années. Les incidents de la vie l’avait un peu ralenti, mais elle tentait de se remettre dans le game comme possible. Et alors qu’elle observait les gens autour, elle n’avait pu s’empêcher de remarquer qu’un petit gars ne lâchait pas Ariane des yeux. « C’est Colin, un stagiaire à GQ. » Elle haussa un sourcil de curiosité, attendant un peu plus d’explications de la part de la rousse. « Il est - difficile à cerner, disons. Et j’ai pas envie de me casser la tête avec un jeune et fringuant. Y’a des futurs retraités qui n’attendent qu’un petit battement de cils pour nous offrir notre premier yacht. » La jeune femme eut un petit rire. « T’as bien raison, et puis en général, ils sont plus intéressants que les jeunes de maintenant qui tentent juste de paraitre. » Elle eut une petite pause, une petite réflexion. « Enfin, c’est moi qui dit ça. Pas très crédible. » Elle fit une petite grimace, même pas désolée. Elle était parfaitement au courant que son comportement n’était pas le vrai, le plus authentique - mais au moins, elle était au courant, c'était le principal. Et elle assumait, aussi. Finalement, ce fut Ariane qui décida en première de passer à l’action, pointant du menton un groupe d’hommes non loin d’elles. « Suis-moi. » Sans dire un mot, Debra s’exécuta et suivit la demoiselle vers le groupe désigné. Il fallait avouer qu’elle savait choisir, et que les cibles - les proies ? - choisies n’étaient absolument pas déplaisantes à regarder. « On discute sérieusement au lieu de profiter des festivités ? » Elles étaient à peine arrivées près d’eux que Debra avait déjà engagé la conversation. Il fallait que ça aille vite, dans ces cas là. Si elles hésitaient trop, ils sauraient que c’était du jeu. Si elles fonçaient sans se soucier, ils rentreraient dans le jeu sans s’en rendre comptes. « Boulot, je parie ? » C’était toujours la même chose, de toutes façons, avec ces hommes là. Le concours de celui qui arrivait à avoir la place, la promotion la meilleure le plus rapidement possible. Et elle usa d'un battement de cils, d'un sourire un peu insistant sur le premier venu - à voir s'il rentrerait dans son jeu, juste assez pour qu'elle puisse le laisser penser à une opportunité, une chance - juste avant de lui couper l'herbe sous le pied.
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Message(#)∆ WEEKEND N°3: LA CLASSE A LA FRANCAISE EmptyMar 10 Oct - 2:43

Ce n’est pas bien long avant que Debra et ma petite personne portions notre attention sur des candidats potentiels. La soirée avançait doucement, le champagne était bon, les bouchées ravissaient nos papilles et nos yeux - tout était mis en place pour doucement viser de nouvelles distractions. Après quelques coups d’oeil par ci par là et un ou deux admirateurs au passage, il me semble plus que logique de nous rapprocher d’un nid d’hommes d’affaires qui, en quelques secondes à peine, accroche le regard brillant de mon amie. C’est suffisant pour que j’esquisse un sourire de la conquérante, observant toute l’aise avec laquelle Debra se faufile entre eux, tout sourire, féline jusqu’au bout des lèvres. « Un peu des deux. » que le plus loquace de ces messieurs finit par lui répondre, et j’hoche distraitement de la tête, occupée à laisser mes pupilles détailler le grand blond là, en retrait, qui m’observe tout autant. « Dans le mile. Et pour vous, plaisir? » Debra a vu juste en leur posant un horaire plus professionnel que personnel, ce à quoi son interlocuteur trouve bon d’établir le ton pour notre propre cas. « Possible. » pas besoin d’entrer dans les détails, de tout leur donner tout cru. Qu’ils calment leurs ardeurs que je pense, alors que je préfère d’emblée les faire parler encore un peu avant de décider si je reste, si j’avance vers la silhouette bien carrée aux mèches platines qui n’a pas baissé les rétines depuis tout à l’heure ou si je me barre avec la brune vers d’autres horizons. « Je suis Abe. Kent, Jared et Henry. » que celui le plus à gauche finit par présenter tout ce beau monde. Henry, donc. Classe. Et je tends la main, intimant Deb à faire de même. « Scarlett, et Julia. »  que je nous présente, la moue rieuse. Ce sera suffisant, ça leur en donnera assez pour nourrir le mystère, et ça les tiendra bien éloignés de notre vie privée, de nos profils sur les réseaux sociaux. Maligne, rusée? Nah, juste paresseuse. Il m’en fallait beaucoup pour vouloir ajouter de nouveaux prospects à mon cercle de connaissances, autant filtrer le tout dès le début. « Vous me semblez bien seules, Scarlett, et Julia. » le dénommé Abe se sent bien sociable, piquant un peu. Glissant sa main sur la rambarde extérieure du pont, il finit par esquisser un pas un peu plus entreprenant vers la Brody. Ce à quoi j’assiste avec intérêt, ravie à l’avance de la voir réagir au quart de tour, bien ou mal, suivant comment elle le sent. « C’est bien mal nous connaître. »  qu’il m’entendra siffler avant que les bulles ne rincent mon palais. « Que diriez-vous de vous joindre à notre table? Une touche de féminité ne nous fera pas de tort. » et il parle enfin, le fameux Henry. Aucune décision ne sera prise sans l’accord de Debra mais je ne peux m’empêcher d’échanger un énième regard avec le blond, un peu plus attentive à la suite.    

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Message(#)∆ WEEKEND N°3: LA CLASSE A LA FRANCAISE EmptyMer 11 Oct - 1:58

Attirer leur attention, accrocher leur regard, en l’espace de quelques secondes ces deux missions étaient parfaitement remplies. Ce qui fit rire intérieurement Debra, c’était si facile avec une jolie robe et un sourire bien appliqué d’engager la conversation avec certaines hommes. « Un peu des deux. » Le premier homme vers qui la jeune femme s’était approché avait parlé en premier, elle avait senti qu’il était du genre à se jeter à l’eau directement sans regarder s’il voyait le fond. « Dans le mile. Et pour vous, plaisir? » Ce fut Ariane qui dégaina le plus rapidement une réponse adaptée à la situation. Pour ce genre de moments, Debra reconnaissait qu’elles étaient un peu trop similaires, à adopter les mêmes attitudes, les mêmes comportements. « Possible. » Et un sourire de plus de la part de la brune en direction de son interlocuteur. Le genre de sourire qui approuve tout en laissant la place au mystère, à l’interrogation et à l’option de croire ou non. Les laisser jouer, les laisser croire maitres de la situation alors qu’ils étaient pris dans les filets depuis la toute première seconde. « Je suis Abe. Kent, Jared et Henry. » Les présentations de leur côté étaient donc faites, ils avaient fait le premier pas - ce qui laissait encore tout le loisir aux deux jeunes femme de faire demi-tour si elles sentaient l’envie arriver. Mais Ariane relança les hostilités en allant serrer la main des quatre hommes - un peu forcée, Debra en fit de même, même si ce n’était pas réellement dans ses habitudes. Au moins, elle paraîtrait plus polie que ce qu’elle était réellement. « Scarlett, et Julia. » S’il y avait bien une chose à laquelle elle ne s’était pas préparée dans cette partie, c’était à ne pas être présentée sous son vrai prénom. En général, elle ne jouait pas jusque là, étant toujours plutôt fière de pouvoir se présenter et que les autres se rappellent d’elle par la suite, et puisse voir qu’elle n’en avait plus rien à faire d’eux et qu’elle était passée à autre chose via les réseaux sociaux que la société actuelle proposait - petites choses auxquelles elle s’accrochait beaucoup. Tournant alors lentement la tête vers Ariane, ne perdant aucune contenance, elle finit par se tourner de nouveaux vers le petit groupe autour d’elles, tirant un sourire malicieux. « Vous me semblez bien seules, Scarlett, et Julia. » Un petit rire échappa alors de la bouche de Debra, presque incontrôlé mais bien rattrapé, paraissant toujours en contrôle de la situation. A croire qu’il était, le dénommé Abe, du genre à avoir tout vu tout vaincu. A croire qu’il n’était pas habitué à ce genre de jeu, de mascarade et qu’il pensait pouvoir encore s’en sortir indemne. Avec le geste d’avancé qu’il venait de faire en direction de Debra, les jeux n’étaient décidément pas scellés pour lui, bien moins que ce qu’il pouvait penser. Et bien qu’elle appréciait un peu trop ce genre d’attention, de pièce déplacé sur le plateau de jeu, ça ne faisait pas si longtemps que ça que la demoiselle s’était relancée dans la foule à toute allure et elle se devait de se rappeler que non, on ne tombait pas enceinte d’un simple regard et que ce n’était normalement pas près d’arriver ce soir. Alors, regard malicieux et sourire en coin joueur, elle préféra venir boire une gorgée de champagne, détournant ses pupilles d’Abe pour porter son regard sur Ariane - prétendant ne pas avoir remarqué son geste. « C’est bien mal nous connaître. » « Et ce serait surtout nous sous estimer, Abe. Voyons, deux femmes comme nous, seules ? » C’était de la provocation, pure et dure. Un moyen aussi de redistribuer les cartes et de mettre les atouts dans leur camp à elles. Prétendre que la possibilité de les attraper les échapper alors que la suite du plan se mettait en place. « Que diriez-vous de vous joindre à notre table? Une touche de féminité ne nous fera pas de tort. » Henry, qu’il devait s’appeler, si Debra se souvenait bien. Le grand blond à qui Ariane n’arrêtait pas de jeter des petits coups d’oeil depuis le début - presque discrets. « Ma chérie, qu’est-ce que tu en penses ? » elle avait opté pour le français pour s’adresser à Ariane, cette fois ci. Pour les gars du coin -  ce que devaient largement être ces gentlemen à entendre leur accent -, c’était exotique et mystérieux d’entendre parler dans une autre langue. Et en plus, dans une langue qui était mise à l’honneur ce soir. Même s’ils comprenaient les paroles que Debra venait de prononcer, ça les amuserait un moment. « On pourrait être la plus belle décoration de cette table, après-tout. » L’anglais qui reprenait pour être sûre qu’ils comprennent bien cette fois ci. Parce-que la modestie, après tout, c’était surfait. « Je n’aurai pas dit mieux. Allons demander deux chaises supplémentaires, les gars. On sera au centre, on vous attend là-bas. » Des sourires échangés de nouveau avant que le quatuor ne les laisse un instant. « Je touche pas à Henry alors ? » Et ce fut avec un sourire moqueur que Debra se tourna vers Ariane.
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Message(#)∆ WEEKEND N°3: LA CLASSE A LA FRANCAISE EmptyMar 17 Oct - 3:29

« Il est mignon, tout doux sur son estime. » que je laisse aller entre mes lèvres, la langue de Molière qui traduit mes paroles à la perfection à l’intention de Debra, au creux de son oreille. « Pique-le juste assez. » et je bats des cils parce qu’elle saura pimenter son discours de la bonne façon, parce que la moquerie ne goûtera que meilleure maintenant qu’on est toutes les deux prêtes à y mettre du nôtre. La suite de la discussion se passe rondement, à savoir qu’on nous invite à rejoindre la table des potentiels candidats à devenir nos cavaliers d’un soir - et Deb se complait à finaliser les derniers détails. Moi, je suis un peu trop occupée à sentir le regard du blond, Henry, qui détaille la robe que j’ai pu piquer à Sofia et qui, finalement, rend plus que ce que le miroir me confirmait tout à l’heure. « J’ai toujours adoré ta vivacité d’esprit. » nos oeillades ne sont pas restées inaperçues et la Brody s’amuse, initiant le pas maintenant que nos nouveaux potes nous précèdent. Je vous mentirais si je vous disais que je n’avais pas laissé mes pupilles détailler la courbe du dos d’Henry, ni la naissance de ses épaules, carrées, imposantes. En plein mon type. « Alors. Qui a signé le plus gros contrat aujourd’hui? » je prends place à la table qu’on a désignée, là où un serveur s’affaire à tirer ma chaise pour faciliter mon mouvement, mimant ce que son collègue fait aussi pour Debra, de l’autre côté du meuble. Les hommes rigolent, échangent quelques regards, maugréent un truc et un autre. On me reproche amicalement d’être à l’argent, je roule des yeux en partageant un sourire avec mon amie. Si seulement ils savaient. « Pure curiosité. » on rit de plus belle, avant qu’Henry se penche enfin dans ma direction. Mes prunelles s’accrochent aux siennes, elles en redemandent. « T’es marrante. » au moins un qui voit la subtilité de la chose, la question complètement désabusée lancée à la va-vite pour montrer le ridicule de la chose, pour faire comme si. Leurs actions, leurs parts, leurs chèques, je m’en balance. Mais à voir leurs costards et les quelques centaines de dollars qu’ils ont pu dilapider pour une seule et unique soirée - le champagne en quantité industrielle sur la table ne me le confirme que trop - c’était tout à leur honneur de se complaire dans leurs victoires monétaires. « C’est parce que tu me connais pas depuis assez longtemps. » que je pique, sachant très bien que ma verve, que mon acidité n’étaient pas les bienvenues, n’étaient pas des joueurs préférés en tout temps et toute circonstance. « Ça peut s’arranger. » et il se rapproche, sa chaise se lovant contre la mienne, ses doigts agrippant l’une des bouteilles pour remplir ma coupe. Un bref coup d’oeil vers Deb me confirme qu’elle est toute autant entre bonnes mains, et c’est rassurée que je trinque avec elle, l’impression que tout se passe comme prévu. Hop, de retour à Henry.     

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Message(#)∆ WEEKEND N°3: LA CLASSE A LA FRANCAISE EmptyLun 13 Nov - 20:53

« J’ai toujours adoré ta vivacité d’esprit. » Un rire, un vrai, vint prendre place en bouche de la jeune femme avant qu’elle ne commence à s’avancer vers la table que les jeunes hommes leur avaient désigné. Bien sur qu’elle avait remarqué, elle avait toujours eu le don de remarquer ces choses là. Non seulement parce-que ça permettait de s’avoir où s’en tenait ses amis - mais dans le temps c’était surtout pour savoir où s’en tenaient ses ennemis qu’elle avait appris à avoir l’oeil partout de la sorte. Toujours avoir un longueur d’avance et surtout toujours avoir un plan pour contre-attaquer si besoin était. « Alors. Qui a signé le plus gros contrat aujourd’hui? » Debra dut se retenir de rire de suite, pour ne pas qu’ils puissent percer leur jeu aussi vite, mais la remarque d’Ariane ne pouvait que la pousser à la dérision. Après tout, c’était toujours de quoi il s’agissait dans ces soirées là - et même si les quatre jeunes hommes présents ce soir ne l’avaient pas encore compris, les deux jeunes femmes elles savaient très bien dans quoi elles se lançaient avec de telles paroles et de tels comportements. « Pure curiosité. » Alors Debra s’offrit un petit rire cette fois ci presque discret alors qu’un des serveurs venait tirer sa chaise pour qu’elle puisse s’installer à son aise. Abe, celui des quatre qui avait directement pris la parole en premier, vint s’asseoir à ses côtés. Elle ne savait pas encore si elle se devait d’être satisfaite ou si ça allait finir par être une plaie, cette situation. Pour l’instant, c’était l’amusement qui était à l’honneur et Ariane semblait l’avoir bien compris à continuer avec ses yeux doux et Henry. « Tu sembles la regarder comme si tu avais envie de la bouffer par moments, je ne sais pas si je dois considérer ça comme excitant ou comme flippant. » Abe s’était penché légèrement vers Debra pour lui adresser la parole, petit sourire en coin tiré alors qu’il remplissait sans demander son pré-avis sa coupe de champagne frais. Il n’en fallut pas plus à Debra pour s’amuser intérieurement directement de la situation. « Il faut avouer qu’il y a matière à dévorer des yeux. Je me trompe ? » Demander l’avis du mâle, gonfler son égo en pensant qu’il était important dans la situation - c’était toujours la technique qui fonctionnait le mieux. « Tu veux savoir vraiment mon avis ? » Haussant un sourcil, les jeunes gens à la table finirent par trinquer leurs verres entre eux - et Debra ne manqua pas de tendre le bras jusque celui d’Ariane, échangeant un regard complice. « Est-ce que j’aurai posé la question si ce n’était pas le cas ? » Portant sa coupe pour en boire une gorgée, le regard de Debra ne lâchait désormais pas le regard d’Abe, voulant analyser la moindre action, le moindre échange de regard envers une tiers personne - voulant maitriser la situation. « Ou est-ce que tu as trop peur de le partager ? » Retour à la provocation, chose qu’elle savait le mieux faire. Ce fut un rire qui émana d’Abe cette fois ci. « Je trouve le paysage actuel beaucoup plus plaisant que celui qui est disponible de l’autre côté de la table. » Debra esquissa un sourire, de ceux presque timide - elle se contenait en réalité de ne pas exposer trop sa fierté dès le premier échange de paroles, sinon le jeu n’aurait pu lieu d’être et la soirée risquait de terminée longue. Ce fut sur un cul sec qu’elle termina sa coupe de champagne ensuite, la dirigeant en direction de la bouteille pour que le jeune homme la remplisse de nouveau. « Il risque même d’être toujours plus davantage plaisant sur tu continues de remplir mon verre. » Abe s’exécuta rapidement par la suite alors que l’hôte de la soirée commençait à prendre le micro pour le traditionnel discours de remerciements.
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Message(#)∆ WEEKEND N°3: LA CLASSE A LA FRANCAISE EmptyMar 28 Nov - 5:01

Debra occupée à battre des cils pour Abe, Henry qui s’occupe de remplir ma coupe, de faire les présentations, la conversation. Il esquisse un coup d’oeil vers la brune qui lâche un éclat de rire à ce que son propre interlocuteur peut lui dire avant de rabattre son attention sur mon cas. « Vous êtes soeurs ou…? » qu’il demande, en suspens, alerte, le sourire en coin. Pas qu’on se ressemble, pas qu’on ait le moindre trait physique similaire. Il doit se baser sur la complicité, ou sur ces échanges de regards entendus que Debra et moi se renvoyons depuis que la phase un de notre plan s’est mise en branle plus facilement encore que prévu. « Ou. » bien sûr que je laisse planer le suspens, bien sûr que je me régale de l’air entendu qu’il me répond, et des dizaines de scénarios qui doivent apparaître dans sa tête. « Mais encore? » mes lèvres prennent le temps de goûter à nouveau le champagne avant de lui offrir le moindre mot d’explication. C’est qu’il s’avère curieux le petit, et que limite, j’ai encore plus envie de jouer, encore plus envie de placer mes cartes l’une après l’autre, savamment, agilement. « Tu as vraiment envie de parler d'elle et moi, ou tu m’invites à danser? » la possibilité d’un contact le convainc de suite et il lâche l’affaire. Les serveurs commencent à sillonner la salle, assiettes en main, alors que notre duo se trouve une place au centre de la piste de danse aménagée pour l’événement, accompagnée de mélodies classiques qui rendent le tout beaucoup trop pincé pour ma petite personne. Il verra que j’éclate de rire lorsqu’il s’essaie à la valse, que je suis beaucoup plus à l’aise lorsqu’il passe ses bras autour de ma taille, plonge ses prunelles dans les miennes. C’est une distraction comme une autre, et surtout, c’est un test de chimie, une façon bien ciblée de voir si quoi que ce soit pouvait en retourner, ou s’il s’agissait juste d’un poster bien sympa en apparence et totalement ridicule une fois qu’on s’affaire à scruter. La danse dure encore une bonne poignée de minutes, suffisantes pour que les frissons occasionnés par ses doigts agiles descendant le long de ma colonne vertébrale me rendent légèrement pantoise, assez intéressée pour me presser un peu plus contre lui, pour ne plus laisser mon intérêt dériver aux alentours, à la limite de l’impolitesse. C’est qu’il fait chaud ici, et qu’Henry n’en est pas à ses premiers flirts. Mine de rien, ça fait du bien, la drague. Ce n’est pas pour me déplaire d’y aller tout en légèreté, d'oublier le reste, de ne pas penser à autre chose qu’à un baiser volé, qu’à un numéro échangé, qu’à une promesse oubliée dès demain, qui soigne l’égo, qui rappelle que la fin du monde n’est pas une énième rupture, un automne en solo, le souvenir de disputes multipliées qui laissent un goût amer en bouche. « Aies confiance un peu en tes moyens, c’est pas en la saoulant que tu vas prouver à quel point tu es un mâle alpha. » et nous voilà de retour à table, prêts pour entamer le repas. Ma voix piquante s’adresse bien sûr à Abe, qui verse à nouveau des bulles à grandes lampées dans la flûte de Deb. Je la connais assez pour savoir qu’elle ne se laissera pas enivrer stupidement, mais j’ai à coeur l'attaque acide que j'envoie à son date du bout des lèvres, maligne. « On prévoit terminer la soirée chez Kent, tout à l’heure. Je te dis au cas où. » l’entrée à peine terminée que la fête se poursuit. Et un hochement de tête détaché plus tard, je m’assure que mon amie a bien entendu la proposition, qu’elle ajoutera son avis si ça lui chante. « Ma mère m’a toujours dit d’éviter de me retrouver entourée d’inconnus. » douce ironie, joli sarcasme. J’ai la voix qui chante, la malice qui monte, et il rira, incertain du sérieux de ma blague. « Et si on termine chez moi, seul à seule? » oh qu’il est entreprenant, oh que je dois retenir mon sourire de s’agrandir un peu plus. « Et si on profitait, d’abord? » pourquoi s’enliser dans des plans quand le plat principal n’est même pas encore servi?  
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Message(#)∆ WEEKEND N°3: LA CLASSE A LA FRANCAISE EmptyMar 19 Déc - 22:15

Les festivités semblaient aller de bon train, les discussions se faisaient présentes et les coupes surtout bien remplies. Celle de Debra ne trouvait jamais le fond tant Abe s’était donné comme mission de la surveiller de près. « Aies confiance un peu en tes moyens, c’est pas en la saoulant que tu vas prouver à quel point tu es un mâle alpha. » Elle voyait Ariane et son nouveau charmant compagnon revenir de la piste de danse dans son coin d’oeil alors que la jeune femme lançait ces paroles, parfaitement mesurées, calculées, en direction de l’homme en face de Debra - qui dut se retenir fortement de ne pas rire au nez de son interlocuteur. Abe finit d’ailleurs, il devait quand même se défendre, par relever le regard vers Ariane. « Et dire que je ne faisais qu’accomplir les désirs de madame. » « Mademoiselle, tout de même. » Elle se permit de légèrement froncer les sourcils, comme si elle s’en trouvait offensée, tout en laissant penser qu’elle cachait un sourire fière de faire remarquer qu’elle était disponible. Le regard d’Abe ne mit pas si longtemps pour reporter son attention sur Debra à la suite de ses paroles - Ariane était vite oubliée pour le jeune homme. En revanche, Debra avait toujours une oreille qui trainait, prête à entendre des potins ou des mots perdus pouvant être révélateurs d’une situation en train de tourner vinaigre. Si bien que lorsqu’Henry finit par informer la jeune rousse qu’il connaissait déjà les plans pour le reste de la soirée, Debra fit un petit clin d’oeil subtile à Ariane pour lui montrer qu’elle avait bien entendu la proposition du blond. Elle ne savait pas si elle devait faire avec cette proposition maintenant ou si la réponse pouvait attendre, mais elle savait qu’elle choisirait si possible la seconde solution pour avoir le temps de voir comment la soirée avançait. Elle ne voulait pas non plus se jeter volontairement dans la gueule du loup avant de l’avoir apprivoisé. Finalement, elle finit par attraper son sac à main et sa coupe de champagne. Se levant de sa chaise, elle fit un sourire charmant à Abe. « Je suis sûre que tu connais le chemin vers le coin fumeur ? » Elle attendit à peine qu’il se lève pour commencer à avancer vers ce qui lui semblait y ressembler de loin. Le jeune homme, comme prévu, la suivit plus que rapidement, lui accordant son bras pour qu’elle puisse s’y raccrocher. « Et en plus tu fais partie des rebelles. » Elle eut un petit rire. « Je profite simplement pleinement de la vie. Je ne voudrais pas mourir en regrettant mes actions - ou mes non-actions, encore pire. » Le sourire se glissa sur les lèvres d’Abe alors que la jeune femme s’accoudait à la rambarde du bateau, tirant une nouvelle bouffée de cigarette. Le jeune homme vint rapidement, délicatement se placer derrière elle, ses mains se plaçant de côté et d’autre de Debra sur la rambarde. « Donc, pas de non-faits ce soir pour ne pas regretter ? » Et pour une fois, Abe avait bien interprété les paroles de Debra. Il avait tout compris, même les sous-entendus. Cependant, avec la demoiselle, c’était souvent du jeu - et la plupart des hommes n’avaient pas le courage pour faire le premier pas. Mais il semblerait qu’elle ait gonflé un poil trop l’égo du jeune homme car ce dernier vint poser une de ses mains sur celle de Deb, celle de libre, avant de venir déposer un léger baiser dans son cou - elle fut d’ailleurs surprise de seulement réellement s’apercevoir qu’il était plus grand qu’elle. Cependant, ce deux gestes là, aussi rapprochés dans le temps et faits sans pré-avis donnèrent un frisson malsain à l’échine de Debra. Si bien qu’elle ne put s’empêcher de terminer sa cigarette au plus vite, avant de se retourner vers Abe; gros sourire forcé aux lèvres et ton plus proche du tranchant que précédemment. « Je n’ai pas de cendrier. » Et elle vint glisser son mégot de cigarette entre les doigts du jeune homme, là où se trouvait sa propre main à elle quelques instants plus tôt, avant de s’en dégager. Elle ne mit que quelques instants avant de passer près de la table où Ariane se tenait toujours, se dirigeant vers l’unique endroit où elle se saurait tranquille pour le moment: les toilettes des femmes.
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Message(#)∆ WEEKEND N°3: LA CLASSE A LA FRANCAISE EmptyDim 31 Déc - 0:03

La danse l’emballe le petit, le voilà qu’il prévoit déjà de m’entraîner chez lui, ou whatever he wants. La prochaine étape sera soit de m’envoyer une friend request sur Facebook, soit de me demander en mariage. C’est le dommage collatéral des mecs en manque d'assurance ; ils sont mignons avant de décider qu’ils ne vous lâcheront pas d’une semelle. Il s'assure d'entretenir ma flûte de champagne à un niveau respectable et rigole bien de mes blagues, ça passe. Mais pas encore suffisamment pour que j’ai envie de m’éclipser avec lui à dos de tapis volant vers Bali. C’est lorsqu’on se pose à table que Debra file à son tour, et je la couve d’un regard intéressé dès qu’elle s’éclipse avec la prise du soir, le fameux Abe qui a profité de la technique verre plein lui aussi pour multiplier ses chances de bécoter mon amie. Elle est libre, elle est capable de prendre une décision par elle-même, mais je m’en serais voulu de ne pas y mettre au moins mon grain de sel. Justement, parlant d'assaisonnement. « C’est quelle épice, là? J’arrive pas à me mettre le doigt dessus, cannelle, ou clou de girofle? » quelques minutes plus tard et le dessert se pose sous mes yeux ravis, l’intérêt décuplé maintenant que je plonge ma cuillère dans l’assiette d’Henry, malicieuse, les paupières closes, le sourire fin. « Peu importe - les deux sont de puissants aphrodisiaques, à ce qu’il paraît. » et il casse le moment encore, mon soupir ne lui confirmant que trop. Sa patte sur ma cuisse, son regard lourd de sens, son p’tit rire bien con et je pose délicatement mon ustensile sur la table, avant de désarticuler ses doigts un à un de sur ma peau. « Okay, mon chat, je pense que tu vas avoir besoin d’une petite leçon express. » et mon visage se tourne dans sa direction, fermé, amusé tout de même. Parce que c’est ce que j’aime faire, c’est ma passion, c’est foncièrement ce pour quoi je suis payée dans la vie. Dire aux grands connards comment se comporter comme de moins gros cons. « D’abord, faut apprendre à lire les signaux. » et malgré sa gueule d’ange, son cul à tomber et sa voix rauque qui me confirme que j’ai affaire à un mâle, un vrai, y’a pas plus aveugle que lui en ce qui a trait à tout ce qui touche le non-verbal. « Ça, ça veut dire que je ne suis pas intéressée du tout. » je mime exactement l’expression que je lui ai renvoyée lorsqu’il était trop entreprenant à peine 5 minutes après s’être présenté, lorsqu’il prévoyait déjà notre sortie de secours, lorsqu’il s’est enthousiasmé d’une envolée lyrique sur les fameuses propriétés bandantes des épices discutées plus tôt. « Tandis que là, c’est tout le contraire. » et hop, une toute nouvelle Ariane s’offre à lui, arquant la nuque, battant des cils, appuyant ma joue sur ma paume, coude posé sur la table. Mes rétines pétillent, mon sourire est faux, il comprend le message - je l’espère. « En gardant ça en tête, après, suffit d’avoir un peu d’écoute. » de retour à une moue un peu plus neutre, maintenant que je bois lève mon champagne à sa mine déconfite. Il hoche de la tête, je jure que s’il avait pu dégainer un carnet et un crayon il aurait probablement pris le truc en note, ce qui l’aurait rendu particulièrement lame à mon sens. Passons.  « De prendre ton temps. » mes mouvements sont lents, ciblés. Mes mains qui s’approchent de lui pour dériver vers l'assise de sa chaise, me servant de sa stabilité pour ramener mon propre siège un peu plus près de lui, mes cuisses se glissant entre les siennes, mon regard ne le lâchant pas d’une semelle. « Et d’additionner une bonne dose de confiance. » comme le secret le mieux gardé, comme la marche à suivre impeccable qui lui garantira n'importe quelle nana dans son lit. Le truc ici, l’énigme, c’est qu’il ignore si la recette jouera toute aussi parfaitement s'il me choisit comme cible ce soir - et c’est bien ce qui conclut la leçon à la perfection. Deb repasse à la table dans la foulée, direction les toilettes, et il ne me faut que quelques secondes pour repasser en mode bonne copine, claquer un baiser sur la joue bien chaude, brûlante d’Henry, et glisser dans le sillage de la Brody. « Non mais dans mes souvenirs, les mecs riches étaient pas aussi affamés. »  les portes battantes de la salle de bain se referment derrière moi, mes prunelles s’accrochant de suite à la brunette qui est appuyée sur le comptoir, un peu moins droite, un peu moins souriante qu’il y a à peine une heure. « Ça va? » direct, droit au but. Elle comme moi déteste la dentelle dans ce genre de moment un peu plus sérieux, entre la fête et le flirt. « J’t’ai pris un cadeau. » et comme pour délier sa langue que je connais particulièrement difficile lorsque quelque chose cloche, c’est l’une des deux flûtes de champagne que je tiens qui se pointe dans sa direction.
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Message(#)∆ WEEKEND N°3: LA CLASSE A LA FRANCAISE EmptyMar 30 Jan - 20:10

Elle avait rapidement senti la présence d’Ariane dans l’ombre de ses pas alors qu’elle atteignait à peine les toilettes des femmes. C’était le genre de présence qui n’allait pas la déranger pour le moment; ça allait plutôt la rassurer - et au moins, tant qu’elle n’aurait pas retrouvé un semblant de consistance, la jeune rousse serait là pour parer à la moindre invasion masculine.  Non mais dans mes souvenirs, les mecs riches étaient pas aussi affamés. » Appuyée contre le lavabo le plus proche, les yeux fermés, Debra ne put s’empêcher de ricaner doucement. Non, elle n’avait pas ce souvenir là non plus - et rien que de l’évoquer, un nouveau frisson vint la parcourir de part en part. Elle n’aimait définitivement pas cette sensation. « Ça va? » Elle s’était doutée qu’Ariane ne mettrait pas longtemps avant de lui demander comment elle allait, et donc ce qu’il s’était passé. S’il y avait bien quelque-chose qu’elles étaient l’une envers l’autre, c’était directes. Debra finit par soupirer, ouvrant les yeux et se tournant vers la jeune femme. « J’t’ai pris un cadeau. » Voyant la coupe qu’Ariane lui tendait juste sous son nez, Debra ne retint pas son soupire de soulagement avant de venir en prendre une pleine gorgée. Ce n’était pas la bonne solution, surtout après tout ce que cet enfoiré d’Abe lui avait fait boire, mais c’était souvent sa solution quand quelque-chose n’allait pas. « Je peux pas, Ari. » Dégainant un faux sourire, de ceux un peu torturé et qui se voulait pourtant heureux, elle finit par relever le regard vers la jeune femme, par planter ses pupilles dans les siennes. « Je peux plus, je… » Secouant la tête, elle se retenait. Elle s’était promis de ne plus craquer, de garder ça dans un coin. Oublier quelque-chose, c’était faire en sortes que ça n’existait plus non ? C’était la technique qu’elle avait voulu adopter jusque maintenant en tous cas. Sauf qu’apparemment, ça ne prenait pas car le moindre contact avec la genre masculine qui n’était pas de sa propre initiative lui donner un mal de ventre horrible - juste , en bas, où se trouvait sa cicatrice témoin. La sale garce, comme elle s’amusait à l’appeler pour en rire. « Ils me dégoûtent, tous. Ils me font peur, et… » Elle dut prendre une grande inspiration pour ne pas perdre pieds. Pourquoi ce soir, alors que tout se passait bien, il fallait que ça arrive ? Elle voyait qu’Ariane ne pouvait pas réellement suivre son raisonnement, bon Dieu qui le pouvait réellement en réalité, avec tout ce qui pouvait se passer dans la tête d’une petite comme Debra Brody. Finalement, cette dernière finie par poser sa coupe de champagne sur le bord des lavabos afin de remonter sa robe - et là, discrètement mais bien présente à la lisière de son sous-vêtement, se dessinait la sale garce. Immobile, discrète mais amère. « Ca me gâche tout à chaque fois. » Jusque maintenant, Ariane faisait partie des personnes qui étaient restées dans l’ombre, comme beaucoup. Mais là, il fallait que ça sorte sinon elle allait finir la soirée à boire comme un trou par oublier et la dernière fois ça s’était mal terminé.
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