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 jamie&joanne + walking on sunshine

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Message(#)jamie&joanne + walking on sunshine - Page 2 EmptyDim 26 Avr 2015 - 19:03

Être moi-même. Je me rends compte qu’il n’y a qu’au contact de Joanne que ces mots commencent à avoir du sens. Je sens que je n’ai pas à avoir peur de mon instinct, de ce que je pense, de ce que je suis, quand je suis avec elle. Son esprit, grand ouvert, semble capable d’accepter et de comprendre. Parfois sans être d’accord, mais toujours avec respect et tolérance. Je me souviens que c’est une des premières choses que j’avais vues chez elle. Cette aura douce. Je peux lui avouer que l’impulsivité et la colère, traduite par la violence, font partie de moi ; elle n’émet pas de jugement. Je peux lui expliquer tous les mécanismes des hommes de la haute société, et elle ne s’en offusque pas ; elle est curieuse de comprendre encore plus. Moi aussi, je l’avais mal jugée. Elle n’est pas l’intellectuelle pédante que je m’imaginais lors de notre première rencontre. Elle est une personne magnifique.
Pour répondre aux interrogations de la jeune femme, je reprends mes explications ; « Un chiffre n’a pas d’émotions. Si je vous dis douze, quarante-trois ou cinq millions de dollars, un chiffre est un chiffre. Alors que si je décris un objet, si je vous parle de ses détails, de son histoire, de ce que j’aime de cette acquisition ou ce qui m’a poussé à l’acheter, je ne pourrais pas m’empêcher de laisser transparaître un sentiment. Que ce soit dans le choix de mes mots ou dans l’expression de mon visage. Et si mes émotions sont visibles, n’importe qui peut s’en emparer. Si je fais cette erreur plusieurs fois, je me mets en danger. » Tout est calculé, tout est réfléchi. La haute n’est pas qu’une question d’étiquette, de posture, de marque de costume. C’est le calcul de ses paroles et de ses gestes dans chaque seconde pour que la façade que votre entourage voit soit à la fois fidèle à vous-même, et aussi éloigné que possible. « Vous avez raison, c’est triste. » Pas besoin d’y regarder à la loupe pour voir que personne n’est véritablement heureux dans ce milieu. Qu’importe la drogue, la dépendance ne peut pas mener au bonheur. Et l’argent est une drogue comme une autre, une drogue dure. Joanne me demande si je suis de ceux qui se cachent derrière les chiffres. Je suis conscient que cela n’est pas voulu de la part de la belle, mais cette question me touche et provoque un pincement dans ma poitrine. « Il m’arrive de faire partie de ces gens-là, oui… » C’est loin d’être quelque chose qui me plaise. Mais j’ai vu de trop près ce que la naïveté et les sentiments peuvent faire comme ravage chez quelqu’un de mon monde. Je fais tout ce que je peux pour ne pas tomber dans ce piège tout en restant fidèle à mon amour des choses dont la valeur dépasse le prix. J’aime trop l’art pour le résumer à une série de chiffres sur un chèque. Mais s’il le faut, je le ferais.
Joanne décrit cet univers à la perfection. Le droit à l’erreur n’existe pas. L’erreur est trop humaine pour être admissible dans le cercle des immortels. Tout cela crée une pression étouffante. C’est aliénant. Vous croiserez rarement quelqu’un ayant un compte en banque à la hauteur de ses responsabilités et qui ne soit pas complètement névrosé. « C’est un monde épuisant. » dis-je dans un souffle. Mes pensées vont immédiatement vers Oliver. C’est un monde qui l’a tué. A croire que la fuite est de famille. Nos parents qui fuient leurs responsabilités en tant que tel. Mon frère qui fuit la pression. Moi qui les fuit, eux. Si lâches et courageux à la fois.
La jeune femme me confie qu’elle préfère toujours fuir que faire face à un conflit. Qu’elle n’a rien de courageux. Je souris, quelque peu amusé. Non pas par ce qu’elle dit, mais par mes propres pensées. « Traitez-moi de naïf si vous voulez, mais de ce j’entends, votre problème n’est pas le courage. Vous n’avez pas confiance en vous. Mais surtout, ce que je vois, c’est que vous avez quelque chose qui manque cruellement aux humains en ce moment : l’absence d’égo surdimensionné. Vous êtes douce et vous aimez l’harmonie, je ne vois pas comment on peut vous le reprocher. » Je lui souris doucement. Je ne la crois pas parfaite, mais je n’ai pas encore entendu de défaut dans sa liste. Après tout, entre la personne qui ne sait pas dire non et celle qui va en profiter pour demander tout et n’importe quoi, qui est le plus à blâmer ? Entre la personne qui n’aime pas le conflit et celle qui le cherche, qui est en tort ? « Vous êtes une belle personne dans un monde qui préfère abuser de vous plutôt que de prendre exemple. Vous n’avez rien à vous reprocher. » je conclus, mon regard planté dans le sien. Le cœur battant légèrement plus vite. Définitivement, offrir une belle paire de chaussures à une femme et mettre en avant son prix est bien plus facile que de dire des choses pareilles.
J’en viens à lui proposer de m’accompagner à Londres. Drôle d’idée. Personne de censé n’accepterait de partir à l’autre bout du monde avec un type qu’elle connaît depuis seulement quelques jours. Mais je me risque à le lui demander quand même. « Je suis très sérieux, au contraire. » je réponds avec un sourire. « J’ai quelque chose à faire là-bas, je le repousse encore et encore, mais il faudra bien que je m’en occupe un jour… » Je songe à la tombe de mon frère. Prendre le temps de me rendre au cimetière où il est enterré, déposer quelques fleurs, lui parler une minute. Il est tout ce qui me manque réellement de l’Angleterre. « … je me dis que ça sera plus supportable si vous venez avec moi. Mais c’est une très mauvaise idée, oubliez ça. »
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Message(#)jamie&joanne + walking on sunshine - Page 2 EmptyDim 26 Avr 2015 - 20:30

walking on sunshine
It's like I just started a new life. Colors are brighter, life is bigger, people are sweeter. I just feel okay, and I almost forgot hot it was to feel like this. It's like my heart is beating again for someone else. My sister always told me that it's going to be okay. I haven't trust her for an entire year, and now I do.

Avalant toutes ses explications, Joanne voyait où il voulait en venir. Ce n'était définitivement pas un monde dans lequel elle voudrait évoluer. Elle étoufferait rapidement, se laissant noyer par les immondices de personnes comparables à de véritables vipères. D'un sourire franc et compatissant, elle se permit de rétorquer. "Ce qui est curieux, c'est que vous associez directement les chiffres à la monnaie. Vu sous un autre angle, je pense que nombres et chiffres peut susciter de l'émotion." Oui, elle le cherchait un peu, mais ses paroles retranscrivaient ses pensées en tout point, pour une fois. "1986. Mon année de naissance, ça me rappelle à chaque fois qu'à mon anniversaire, ma mère va m'envoyer des cookies faits maison parce qu'elle sait que c'est mon biscuit préféré.  4. C'est le nombre de robes que j'ai essayé pour le bal du lycée en terminale. 65. C'est l'âge où mon grand-père a appris qu'il avait un cancer des poumons. 69. C'est l'âge où le médecin lui a annoncé à mon qu'il était en rémission totale. Et il est toujours, vivant comme un dieu." Joanne avait les yeux qui pétillait, toujours plonger dans ceux de Jamie. Toujours souriante, elle ne pouvait pas s'en empêcher. "C'est à vous de choisir si vous voulez coller des émotions à ces chiffres, ou pas." Elle avait choisi d'éviter de mentionner des chiffres telles que celui de son salaire, des années de mariage avec Lew, ou d'autres choses qui auraient été de très mauvais exemples. Joanne fut touchée par les mots et la sincérité de Jamie lorsque celui-ci répondait à sa question. Elle se sentait désolée qu'il doive vivre dans un tel monde. "Quand ça vous arrive, essayez de ne pas oublier la personne que vous êtes. S'il vous plaît. Ne finissez pas comme eux." La blonde ne voulait pas qu'il devienne ainsi, comparable à des statuts de marbre, imposant une ambiance glaçante dès qu'ils mettent le pied dans une pièce. Alors que les autres devaient être là, à faire des sourires forcés pour rester dans les petits papiers. Jamie avoua que c'en était épuisant. Elle voyait bien que quelque chose le travaille, peut-être qu'il pensait à quelque chose de précis. Joanne tentait de lui trouver des solutions tant bien que mal mais elle avouait avoir du mal à se mettre à sa place. Soucieuse, elle suggéra la première idée qui lui vint en tête. "Et vous n'avez jamais essayé de vous détacher de tout ça ? De partir en vacances pour un moi, se rendre à une destination que vous adorez par dessus tout. Les montagnes, la mer, une île, ou en pleine cambrousse. Et vous coupez votre téléphone. Le professionnel du moins. A la limite vous gardez un portable, mais personnel, avec pour seuls contacts dans votre répertoire les personnes que vous appréciez tout particulièrement. Et vous faites, ce dont vous avez envie, je ne sais pas ... pour un mois, quelque chose comme ça." Joanne savait pertinemment qu'il avait largement les moyens pour ce genre d'épopées. Il avait déjà quitté l'Angleterre mais cela ne semblait pas suffisant. "Histoire que vous vous sentiez à nouveau d'attaque lorsque vous revenez ici." Elle n'avait pas d'autres propositions. Laissant échapper un rire, elle s'excusa. "Désolée, je pensais que j'aurai d'autres idées qui me viendraient, mais non."

L'Anglais avait une facilité certaine à comprendre Joanne. C'en était déstabilisant pour elle. Comment pouvait-on lui reprocher d'être ainsi ? Allez poser la question à Lew, et à sa meilleure amie aussi. Ils avaient du trouver leurs raisons, peut-être même que c'était une des justifications que son ex-mari avait pour vouloir divorcer. Joanne restait pensive un moment, songeant à son divorce. Aujourd'hui encore, elle se demandait ce qu'elle avait mal fait, ou ce qu'elle n'avait pas fait du tout pour en arriver là. Ses pensées furent interrompues par les nouvelles paroles de Jamie. Il la couvrait de compliments et elle n'en avait pas l'habitude. Sa présence était plus qu'apaisante pour elle. Le simple fait que d'entendre savoir et le savoir à côté d'elle, la rassurait et lui faisait oublier ces mauvaises pensées. Elle ne savait pas quoi répondre. La blonde ne put que lui offrir un sourire. Elle était désireuse de décrire ce qu'elle pouvait ressentir à cet instant-là. Mais les mots ne venaient pas. Joanne aurait bien voulu aussi lui balancer une vague de compliments emplie de sincérité. Sa tête en était bourrée et elle espérait que ça sorte de sa bouche, de son regard, de ses mimiques.

Il était sérieux. Pour de vrai. Joanne tomba des nus. Ses sourcils se haussèrent de surprise et elle se mit à rire plus de nervosité qu'autre chose. Mais ce qu'il dit ensuite l'intrigua beaucoup. Elle fronça légèrement ses sourcils, curieuse. Il aurait donc encore quelque chose à faire en Angleterre. Joanne nota que cela semblait assez important pour lui, et que ça le touchait beaucoup. Jamie regretta vite sa proposition et demanda à la blonde d'oublier ce qu'il venait de dire. "Non non non..." dit-elle soudainement. "Dites-moi..." Voilà qu'elle perdait à nouveau ses mots. Allez Joanne, reprends-toi.  Elle posa délicatement la main sur le bras de Jamie, inquiète. "Dites-moi ce que vous avez à faire là-bas, ou.... Ou on va sur place et vous me dites ça sur place... ou... comme vous voulez..." Joanne lâcha un soupir. "Je sais qu'on ne se connait pas beaucoup mais ... mais vous ne me connaissiez pas du tout quand vous étiez venus à mon secours au bar. Et je vous dois toujours ça alors... laissez-moi vous aider." Il fallait être honnête, Joanne flippait à l'idée de prendre l'avion et d'aller vers l'inconnu avec un inconnu (plus tellement que ça). Mais elle voulait l'aider, le soutenir.
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Message(#)jamie&joanne + walking on sunshine - Page 2 EmptyDim 26 Avr 2015 - 22:37

Un sourire en coin, j’écoute Joanne tenter de trouver une issue à trente ans de vie dans un univers impitoyable. C’est adorable et naïf à la fois, mais je ne l’interromps à aucun moment. Parce que son regard sur ce monde est si extérieur, rafraîchissant. Elle veut bien faire. Son idée de se couper de tout pendant un mois pourrait être envisageable pour n’importe qui d’autre, mais je ne peux pas m’accorder autant de vacances. Et puis, j’aime mon travail, il me garde l’esprit occupé. Je peux faire des grasses matinées tous les jours, et avoir un vrai week-end une fois par mois. Je ne crache pas là-dessus. Pour rassurer Joanne, je lui réponds ; « Je suis à Brisbane pour me détacher de tout ça. Croyez-moi, en comparaison à Londres, mon quotidien ici est une colonie de vacances. » C’est on ne peut plus vrai. A Brisbane, je choisis dans quelle soirée je souhaite être vu, avec qui, pour quelles raisons. C’est déjà un immense pas un avant. Je n’ai personne pour me suivre à la trace pour ma sécurité, je vais où je veux, quand je le veux. Ici, j’ai une vie. Je n’ai pas besoin d’un mois de vacances supplémentaires. « Arrêtez donc de vous inquiéter pour moi, je suis un grand garçon. » j’ajoute avec un léger rire. Peur des bleus, peur que je devienne un robot… Cette jeune femme se fait bien trop de souci pour quelqu’un qu’elle connaît à peine.
Lorsque je retire ma proposition d’aller à Londres, ses yeux s’arrondissent. Elle insiste pour savoir ce qui me pousse à devoir y retourner. Gêné, je secoue la tête ; « Non, vraiment, oubliez ça… » La belle est prête à aller jusqu’en Angleterre avec moi pour ne savoir ce qui se passe qu’une fois sur place. « Non, je… » Elle continue. Pas moyen de l’interrompre. « Mais ça ne… » Et encore. Elle pense qu’elle m’est encore redevable pour l’histoire du bar. Seigneur, parce que lâcher un chèque de caution pour un inconnu n’est pas assez pour elle ? Je me redresse, allongé sur le flanc, appuyé sur un coude. Ma main libre se pose sur son épaule et mon regard se plante dans le sien. « Joanne, arrêtez. Vous m’avez vraiment, très largement, assez aidé. Vous ne me devez rien du tout. » Je tente d’être à la fois ferme dans ma démarche et doux dans mes mots, afin qu’elle comprenne que même si j’apprécie son intention, je ne veux plus entendre parler de dette.
Mon téléphone vibre au fond de ma poche. Ne souhaitant pas répondre, je laisse sonner jusqu’à ce que le répondeur prenne le relais. C’est le signe que l’heure est venue pour moi de reprendre ma journée de travail. La pause a assez duré. « Je dois retourner à la station… » dis-je à regret. Je sors finalement mon portable, regarde l'heure. Le temps file... Tiens, une idée me vient. Je tapote sur l'écran tactile et active l'appareil photo. « Juste un souvenir. » dis-je en invitant Joanne à poser à côté de moi avec un clin d'oeil. Souvenir d'un moment en agréable compagnie.
Puis je m’assied dans l’herbe, récupère ma veste et la remets sur mon dos. La cravate, elle, reste dans la poche intérieure. Je ne brûle pas d’impatience à l’idée de m’étrangler à nouveau avec. Je prends une grande inspiration et retrouve mon sourire. Je me relève et ôte quelques brins d’herbe de mon pantalon avant de tendre une main vers Joanne afin de l’aider à se remettre sur ses jambes à son tour. Un léger rire m’échappe quand je m’aperçois qu’une feuille est venue se loger dans ses cheveux blonds. Je l’enlève du bout des doigts et la laisse tomber par terre. « J’aimerais vous inviter à dîner. Est-ce que vendredi vous irait ? »
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Message(#)jamie&joanne + walking on sunshine - Page 2 EmptyLun 27 Avr 2015 - 0:24

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It's like I just started a new life. Colors are brighter, life is bigger, people are sweeter. I just feel okay, and I almost forgot hot it was to feel like this. It's like my heart is beating again for someone else. My sister always told me that it's going to be okay. I haven't trust her for an entire year, and now I do.

La vie en Australie semblait si différente de celle d'Europe Occidentale. A entendre Jamie, travailler ici s'apparentait à de véritables vacances. Tout le monde disait que les gens étaient stressés, hâtés par le boulot et la vie de famille. Joanne cherchait simplement à bien faire, mais elle était heureuse pour lui qu'il se plaise avec son mode de vie actuelle. Et puis Jamie pouvait dire ce qu'il voulait, elle continuerait à s'inquiéter pour lui de toute manière. Elle ne aucun autre commentaire, se rendant compte que le conversation tournerait en boucle si elle renchérissait.

Une fois que Joanne avait une idée en tête, elle avait du mal à se la sortir de là. Elle parlait, et enchaînait. Jamie tentait désespérément de la couper dans son élan, en vain. Sa hâte et se détermination ne tardèrent pas à être briser par des paroles fermes, sans pour autant agressives. Mais cela suffisamment à la blonde pour l’impressionner et elle ne parvenait pas vraiment à le cacher. Joanne avala difficilement sa salive et se résilia à rétorquer quoi que ce soit. Leur conversation fut interrompue par le portable de Jamie qui se mit à vibrer dans sa poche. La conservatrice comprit immédiatement de quoi il s'agissait et laissa échapper malgré un soupir de déception. La surprise était qu'il voulait faire un selfie. Un rire s'échapper de sa bouche. Il aimait décidément les photos, et en faire avec elle. Amusée par ce qu'il demandait, Joanne ne pouvait qu'accepter. Elle se retourna afin de se trouver à nouveau sur le dos, et faire cette fameus photo. Elle souriait, mais n'avait aucune idée de ce que ça allait donner en pixels. Une fois la photo faite, Jamie se redressa tout de suite après afin de se rhabiller. Joanne restait un moment assise jusqu'à ce qu'il lui tende la main. Joanne saisit ses chaussures, et prit la main du gentleman. Elle vérifia qu'elle n'avait aucun brin d'herbe accroché à sa robe, ou de malencontreuses traces vertes sur cette dernière. Les mains de Jamie vinrent chercher une feuille qui s'était logé dans les cheveux de Joanne. Cette dernière se mit à rire en la voyant tomber.

On l'invita ensuite pour un dîner. C'était comme un dur retour à la réalité car Joanne réfléchissait à son planning de la semaine. Les conservateurs s'alternaient en semaine pour attendre que les gardiens de nuit arrivent au musée pour prendre la relève. Joanne se prit le temps de réfléchir, afin de ne pas donner d'horaires inexactes. De sa petite taille, elle leva la tête pour pouvoir le regarder. "Ce serait avec plaisir" dit-elle d'un sourire. "Je dois juste attendre les gardiens de nuit pour la relève et leur donner deux-trois instructions pour ce week-end. Je finirai vers 19h30, peut-être même 20h. Mais je ferai tout mon possible pour être prête pour 19h30." Les au revoirs furent assez hâtifs car Jamie devait se rendre assez rapidement à la rédaction. Joanne le regardait partir avant de se rapprocher du chemin de terre et d'enfiler ses chaussures. Elle comptait bien se promener encore un peu avant de rentrer chez elle. La blonde allait certainement ensuite appeler sa soeur, peut-être même Sawyer pour leur raconter les derniers événements. Il se passait tellement de choses ces derniers temps, c'était parfois un peu trop assimiler pour elle. Mais elle se sentait bien.
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